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psychologie
Klimaatangst komt steeds vaker voor. Maar door zelf positieve actie te ondernemen, kun je die angstgevoelens beheersen én tegelijk de klimaatcrisis aanpakken, schrijft Hanna Zagefka, hoogleraar Sociale Psychologie aan de Universiteit van Londen. Ze geeft drie praktische tips waar je zo mee aan de slag kan.
Les confidences que vous faites à votre psychologue doivent-elles se retrouver dans un dossier informatisé, éventuellement partagé avec d’autres professionnels de la santé ? Les autorités ont fait progresser le partage des données de santé, via leur numérisation. L’idée étant de mieux assurer la continuité des soins. Mais le traumatisme que vous avez vécu dans votre jeunesse, ou vos problèmes de couple actuels concernent-ils votre généraliste ou l’un ou l’autre de vos spécialistes ?
Selon le rapport annuel du CESE - Conseil Economique, Social et Environnemental - publié en octobre 2023, 80 % des Français se disent « inquiets des conséquences du dérèglement climatique sur le monde » . Partant de ce constat, début février, quatre professionnels de la santé mentale ont été invités à échanger et livrer leur bilan et leurs recommandations aux sénateurs, sur l'éco-anxiété. Pierre-Eric Sutter, psychothérapeute et spécialiste de l’éco-anxiété, a participé à cette table ronde. Selon lui, l’éco-anxiété est un concept à part entière qu’on ne doit ni négliger ni dénigrer et qui devrait être posé comme une question de santé publique de premier ordre. Interview.
qu’allons-nous transmettre aux générations futures ? Crise climatique, essor de l’intelligence artificielle, totalitarisme, relation au vivant, effondrement ou renoncement sont autant de sujets fréquemment évoqués d’une rencontre à l’autre. Présente à certaines d’entre elles, la Mission Agrobiosciences-INRAE livre ici quelques-unes des questions en tension, sans aucune prétention à l’exhaustivité. Premier volet, les difficultés rencontrées par les scientifiques comme les écrivains pour penser autrement l’avenir et décrire le réel.
Portrait de la chercheuse Laurie Gagnon-Bouchard, qui étudie la crise écologique sous la loupe de la philosophie....
La notion d’amnésie écologique (shifting baseline syndrome en anglais) vient de Daniel Pauly, un biologiste franco-canadien. En résumé, chaque génération prend comme référence l'état de la nature à sa naissance. L’amnésie écologique, désigne donc une sorte d’amnésie générationnelle : nous venons au monde et grandissons dans un environnement que nous considérons par défaut être la version du monde la plus complète qu’il y ait eu. Or, l'état de la planète n'est pas celui que la génération avant nous – ou celle encore d'avant – ont connu, compte tenu des ravages causés à la biodiversité ces 30 dernières années.
Climatologues, biologistes et océanographes ont fait leur part. Il est temps de faire entrer psychologues et neuroscientifiques dans la danse, défend en substance le « Giec du comportement », dont le premier rapport est dans les cartons. Mais l’approche de cet organisme, qui évalue les leviers de transformation de nos faits et gestes au nom de l’urgence écologique, pose question. Un article issu du dernier numéro d’Usbek & Rica.
Gérer les émotions face à l'urgence écologique : Comment les transformer en moteurs d'action vers un monde soutenable et souhaitable.
Le climatoscepticisme serait lié à des distorsions cognitives et des traits de paranoïa. Le reconnaître serait une grande avancée !
The celebrated science broadcaster and environmental activist says we have to stop elevating the economy and politics over the state of our world
La planète brûle et les jeunes stressent, parfois plus que leurs parents. Pour tenter de régler ce que l’on nomme l’éco-anxiété, le psychologue Yvan-Marc Juillard, auteur d’un livre* sur la question, donne ses conseils.
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Le changement climatique ne peut plus être considéré comme une simple phase normale de réchauffement et de refroidissement de la planète. L’activité humaine a modifié le climat de la Terre et son impact est de plus en plus visible. Les conséquences du changement climatique sur la santé physique, telles que la pollution, la propagation des maladies et la pénurie alimentaire, sont de plus en plus reconnues. Mais les professionnels de la santé mentale soulignent également une conséquence grave pour la santé mentale : l’éco-anxiété.
Réseau des professionnels de l'Accompagnement Face à l'Urgence Ecologique. Notre réseau rassemble tout type de professionnel.le.s de l’accompagnement (psychologues, psychothérapeutes, psychiatres, coachs, sophrologues etc.) conscient.e.s de l’impact des phénomènes environnementaux sur la santé psychique et mentale. Il traite des nouvelles souffrances issues de la dégradation de notre écosystème telles que l’éco-anxiété, la solastalgie et le deuil écologique. Nous partageons un socle de valeurs communes qui nous relient : respect, bienveillance, accueil de la diversité, humilité, équité, justice et espérance... Nous sommes individuellement convaincu.e.s de l'importance de favoriser la reconnexion avec le vivant (environnement humain et non humain) pour contribuer à construire un monde pérenne, apte à traverser les tumultes actuels et à venir.
Nous sentons-nous moins concernés par une catastrophe naturelle lorsqu’elle survient loin de chez nous ? Cette distance psychologique s’applique-t-elle à la crise climatique ? Une récente méta-analyse réalisée par une équipe de chercheuses aux Pays-Bas ne tire aucune conclusion dans ce sens… Des études ont même démontré qu’au contraire, les événements climatiques qui se produisent loin de nous n’entraînent pas nécessairement moins d’engagement citoyen en faveur du climat.
Au fond, nous savons tous que nous devons modifier notre comportement pour lutter contre le changement climatique. Alors pourquoi ne le faisons-nous pas? La psychologue environnementaliste Cathérine Hartmann explique pourquoi nous devrions nous fixer des objectifs collectifs, au lieu de nous contenter de changer notre comportement individuel.
La peur panique comporte le risque d’inhiber l’action, tandis qu’une peur modérée la guidera.
Comment alerter les humains sur les mutations en cours ? Ceux qui ont vécu dans les années 1930 se posaient la même question devant l’apocalypse qui menaçait. Et rien ne se passa avant la déflagration de l’automne 1939. Nous ne sommes pas dans le même cas de figure, mais l’avenir n’est sans doute pas aussi radieux que le laisse penser l’insouciance des politiques. (Gilles Fumey)
D'un côté, il y a la certitude que notre modèle ne convient plus. De l'autre, l'incertitude sur celui qui viendra le remplacer. Entre les deux, le risque de plonger dans une crise existentielle.
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...
Pour réaliser sa transition écologique, il subsiste encore de nombreux obstacles. La psychologue Kin Kendall nous explique quels sont les freins et comment les surmonter ?
Dans une carte blanche, sept universitaires du pays expriment leur conviction quant à l’importance d’inclure des spécialistes des sciences du comportement afin d’aider dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Éco-anxiété, éco-sensibilité ou solastalgie. Souffrir de la destruction de la planète et du réchauffement climatique est un concept arrivé très tardivement en France. La psychothérapeute Charline Schmerber est une des pionnières dans la prise en charge de ces angoisses en France. Entretien.
Leven gaat onvermijdelijk gepaard met verlies, met verval en met afval – wie leeft maakt vuile handen en laat een ecologische voetafdruk achter. Toch dromen we liever van recycling zonder restjes binnen een circulaire economie, van een wereld waarin alles zich laat opruimen en oplossen. Lisa Doeland confronteert ons met het illusoire karakter van deze ‘Groene droom’. Apocalypsofie stelt niet gerust, maar biedt wel handvatten voor leven in tijden van uitsterving. Waar het op aankomt, is jezelf steeds de vraag stellen hoe je dat zo goed mogelijk kunt doen. Filosoferen is leren om te sterven, stelden onder andere Socrates en Montaigne. In tijden van ecologische catastrofe moeten we echter niet alleen met onze sterfelijkheid om leren gaan, maar ook met onze ‘uitsterfelijkheid’. Hoe kan de filosofie ons leren om uit te sterven? ‘Wat als er niemand meer over is om überhaupt nog de vraag te stellen naar het goede, het ware, en het schone?’
Plus de la moitié des répondants à une enquête sur l’éco-anxiété chez les jeunes déclarent ressentir de la colère en réaction aux crises écologiques et aux angoisses qu’elles provoquent. Un sur deux reconnaît à leurs parents un rôle dans la sensibilisation aux enjeux environnementaux tandis que le tiers d’entre eux « datent le début de leur préoccupation au lycée », selon les auteurs d’une étude sur l’éco-anxiété chez les jeunes pour la Fondation Jean Jaurès et le Forum français pour la jeunesse...
La situation a beau être catastrophique pour le climat et la biodiversité, rien ne sert de répéter que ça ne va pas, disent de plus en plus de chercheurs et militants, qui veulent contrer ces "doomers". Alors ils prônent la diffusion de bonnes nouvelles et moyens d'action sur les réseaux sociaux.
Greta Thunberg qui confie également qu’elle ne pensait pas devenir un jour la figure de proue d’une mouvance d’ampleur mondiale. "C’est trop de responsabilités. Par moments, il m’arrive de craquer. Et je dirais que si vous pensez que tout l’espoir du monde doit reposer sur les épaules d’adolescents déjà dépassés, il y a un problème".
As those most responsible for the crisis recede into history, our energy is better spent responding to the world we have created
L'été, "on voit des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre", relate le psychiatre Antoine Pelissolo, chef de service au CHU Henri-Mondor de Créteil et co-auteur du livre Les émotions du dérèglement climatique, dimanche 7 août sur franceinfo, alors que la France est touchée par un sévère épisode de sécheresse.
En 2021, un article du Lancet révélait que, sur 10 000 jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans dix pays, la moitié déclarait que le changement climatique les rendait tristes, anxieux, en colère, impuissants et coupables.
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ENTRETIEN avec Corinne Morel Darleux. Dans un monde qui vacille toujours un peu plus, après le Covid-19, la guerre en Ukraine et maintenant le dernier rapport du GIEC, comment retrouver l’énergie de la résistance ? Comment cultiver un militantisme qui ne soit ni naïf ni fataliste,
Le problème majeur du réchauffement climatique est désormais bien connu et les premiers effets de la crise écologique se font déjà sentir. Un changement radical et global n’a jamais été aussi nécessaire, mais les actions que nous mettons en œuvre sont bien loin d’être à la hauteur des enjeux. Comment expliquer ce désintérêt pour une question pourtant cruciale ? Pourquoi détournons-nous le regard devant la catastrophe annoncée et la perspective de l’effondrement ?
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Interpeller à tout prix. Voici sans doute le mot d’ordre des actions de désobéissance civile d’Extinction Rebellion pendant ce week-end de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle 2022. La radicalité de leur militantisme écologiste est symptomatique de la manière dont le dérèglement climatique n’est plus seulement une question politique, mais existentielle, intime. L’angoisse parsème les conclusions apocalyptiques du dernier rapport du GIEC.
Attentats, covid, inondations, Ukraine… la population a “dégusté” ces dernières années. Le docteur en psychologie Bernard Rimé décode les risques et la manière de s’en prémunir.
Le vocable « écoanxiété » a récemment fait son entrée dans le discours médiatique, celui des mouvements sociaux et au sein des milieux éducatifs. Si le milieu de la recherche n'est pas en reste, trop peu d'écrits, particulièrement en français, se sont penchés sur le phénomène que le terme « écoanxiété » tente de saisir et sa prise en compte en éducation. En vue de contribuer à combler cet écart, cet article mobilise des perspectives ancrées en psychologie et en sociologie critique, fondées sur une recension d’écrits et les résultats d’une recherche empirique exploratoire. Il a pour objectifs 1) de clarifier les contours de cette notion, 2) d’exposer certaines stratégies de régulation de l’écoanxiété et les enjeux qui y sont associés, et 3) de fournir des pistes de réflexion pour l’intervention en éducation relative à l’environnement (ERE).
Le constat n’est pas tellement surprenant ; dans un contexte de crise écologique couplée d’une inaction climatique, ou découplée de la mise en œuvre d’une politique véritablement écologique, que pourrions-nous attendre d’autre de la part de l’humanité que des sentiments d’anxiété, de peur ou d’inquiétude face au risque de sa propre extinction. Osons le dire,, face à la mort (la sienne, celle de ses proches ou des personnes les plus vulnérables), le vrai malade est celui qui refuse de s’en inquiéter. Diagnostic.
Le changement climatique ne détraque pas seulement le thermomètre mondial, il a aussi un impact sur notre santé mentale. Comment y faire face ? On fait le point dans le cinquième épisode des \"Calottes sont cuites\", le podcast de GEO et Météo-France.
Des scientifiques de l’UCLouvain ont mené une importante étude dans 8 pays d’Europe et d’Afrique sur l’éco-anxiété, soit l’impact des changements climatiques sur notre bien-être psychologique. Résultats ? 1 personne sur 10 est fortement impactée psychologiquement par l’urgence climatique, via des troubles du sommeil, de la dépression ou des pleurs. Conclusion ? L’éco-anxiété entrave le bien-être d'une proportion importante de la population. Et lorsqu’elle est trop intense, elle coupe toute capacité d’action.
Several terms have been used to describe the negative mental health implications of environmental degradation, including ecological grief, solastalgia, climate and eco-anxiety. The American Psychological Association defines eco-anxiety as a “chronic fear of environmental doom”. Some psychiatrists describe this as an anticipated trauma or a “pre-traumatic stress disorder”.
A chaque rapport du GIEC, COP ou catastrophe écologique, des vagues de patients «éco-anxieux» déferlent dans les cabinets de psychothérapeutes sensibilisés à la question. Un état de fait qui pousse la discipline à l’introspection.
Une enquête récente, auprès d’un large échantillon de jeunes dans dix pays, révèle que 84 % d’entre eux sont « au moins modérément inquiets en raison du changement climatique » ; et que plus de la moitié ressentent des émotions négatives telles que la tristesse, la colère, l’impuissance ou la culpabilité. Enfin, plus de 45 % ont déclaré que ces sentiments négatifs à l’égard du changement climatique affectent leur vie quotidienne.
The World’s Next Big Problem Is That We’re Too Depressed and Traumatized to Fix All the Others
Nous sommes tous concernés par le changement climatique, car nous sommes tous à risque lors de certains épisodes extrêmes, comme les canicules par exemple. Les effets nous semblent être surtout physiologiques : on dort mal, on est fatigué… en réalité, derrière ces effets biologiques, les conséquences sont aussi psychologiques, car le corps est soudainement soumis à un stress, ce qui augmente la probabilité de développer un trouble psychiatrique.
Le changement climatique trouble aussi la santé mentale, surtout chez la jeune génération. Mais à quel point ? Neuf chercheurs en psychologie issus d’universités britanniques, américaines et finlandaise se sont penchés sur la question. Ils publient ce mardi dans le journal scientifique The Lancet Planetary Health l’étude la plus large jamais réalisée sur ce nouveau mal qu’est l’écoanxiété, la détresse liée aux crises climatiques et écologiques.
après 40 ans de science climatique, qu’est-ce qui pourrait en effet “nous affecter” avec suffisamment de force, nous é-mouvoir et nous mouvoir avec suffisamment d’énergie, pour transformer notre déni et notre inertie en réveil et en mobilisation générale pour la sauvegarde du genre humain ?
En 2015, un sondage réalisé dans le cadre de la Fête de la nature révélait que 96 % des Français interrogés percevaient la nature comme un « lieu de bien-être et de ressourcement ».
Thibaud Griessinger, est docteur en neurosciences, chercheur indépendant et consultant en sciences cognitives appliquées à la transition écologique ; il se donne pour mission de remettre l’humain au cœur des problématiques environnementales. D’après lui les sciences cognitives sont un outil pour mieux nous connaitre, comprendre notre rapport au réel, et nous permettre d’établir des stratégies communes pour relever le défi écologique.
L’urgence climatique qui menace peut provoquer une angoisse spécifique, dite d’éco-anxiété, en particulier chez les enfants et les adolescents. Une pédopsychiatre française lance une vaste enquête sur ce syndrome encore mal mesuré.
Depuis des décennies, les scientifiques, les ONG et les militants écologistes appellent au changement des comportements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les transformations requises tardent à se mettre en place malgré l'urgence climatique, l'avancement des connaissances scientifiques et les injonctions de toutes parts.
Notre planète va mal. Et nous avons plutôt bien conscience de notre responsabilité en la matière. Pourtant, il nous reste difficile de passer à l'action. Plus que des données scientifiques, ce qui pourrait convaincre certains, ce sont des histoires vécues, nous expliquent aujourd'hui des chercheurs.
Pour lutter contre les conséquences de la crise environnementale sur la santé mentale, certains spécialistes militent pour un renouveau de la discipline.
Face à la crise climatique, quelle est l’ampleur de notre volonté politique et, surtout, quelles sont les dynamiques sociales profondes qui la sous-tendent? Est-il non seulement possible, mais aussi plausible, de parvenir à une décarbonation profonde d’ici à 2050 et d’atteindre l’objectif connexe de 1,5 °C?
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Psychologie sociale du coronavirus (Episode 23): Quelques réflexions sur 'Ceci n'est pas un complot'
(07/02) - Olivier Kleinabs_empty
pourquoi continue-t-on de détruire la planète alors qu’on a bien conscience de foncer dans le mur ? La nature est ce dont on ne veut pas, elle n’a d’intérêt que mise à notre service : on la fait travailler comme un esclave, c’est-à-dire dans l’indifférence de ce qu’elle peut vivre et ressentir
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Plusieurs enquêtes récentes mettent en évidence un profond retard des dirigeants des entreprises françaises dans la prise en compte du réchauffement climatique. Il ne s’agit plus d’un manque de sensibilisation. Ils sont désormais conscients de l’étendue du défi et de son urgence. Mais les actions qu’ils mettent en œuvre sont loin d’être à la hauteur des enjeux. Dans cet article, nous posons un diagnostic et cherchons à identifier les causes de ce décalage entre perception et action.
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face à la crise globale, les êtres humains semblent passer par 5 stades de prise de conscience : du déni, « il n’y a pas de problème », à la compréhension de la multiplicité des problèmes et de leurs interconnexions, débouchant généralement sur un profond désespoir. Rares sont les personnes qui parviennent au stade 5, et il s’offre alors à celles-ci, pour faire face à cette désespérance, deux chemins : un chemin extérieur, et un chemin intérieur…
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sur le plan environnemental, pourquoi n’arrivons-nous pas à changer nos comportements ? Peut-être que la réponse se trouve du côté des neurosciences. Selon Sébastien Bohler, neuroscientifique, c’est une petite partie du cerveau, le striatum qui serait la cause des désastres environnementaux. Véritable système de récompense, le striatum sécrète des doses de dopamine pour pousser les êtres humain à assouvir leurs besoins fondamentaux
C’est le grand mal de notre âge. Nous allons droit dans le mur depuis longtemps, mais notre génération a le malheur de s’en rendre compte. Tous les voyants sont au rouge, niveau de gaz carbonique dans l’air, plastique dans les océans, perte de biodiversité dramatique. Par ailleurs, collapsologues et autres écologistes ne nous parlent plus de transition écologique, comme dans les années 70, mais d’effondrement. Celui-ci serait plus ou moins inévitable, en tout cas selon eux.
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Dans les années 2000, Glenn Albrecht ressent un choc émotionnel face au spectacle désolant qu’offre la Hunter Valley, une région au nord de Sydney soumise à l’exploitation minière, à la dynamite et aux pelleteuses. Le philosophe australien forge en 2003 le terme de « solastalgie », à partir du mot anglais solace (réconfort) et du suffixe grec algia (douleur). La solastalgie est décrite comme le « sentiment de désolation causé par la dévastation de son habitat et de son territoire. » Mais aussi comme « le mal du pays que vous éprouvez alors que vous êtes toujours chez vous. »
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Foutu pour Foutu, c’est l’histoire de deux jeunes paumés de 25 ans qui sortent des études supérieures, qui n’ont pas commencé à construire leur vie qu’on leur dit que le monde s’effondre. Quand on sait que notre modèle de société actuel est en bout de course, qu’on a conscience du désastre écologique en cours, des risques d’effondrements et des enjeux que nous réserve l’avenir... Comment est-ce qu’on vit ça ?
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On entend parler de « solalstalgie » et « d’éco-anxiété » voir de « deuil » pour désigner les craintes relatives à la disparition d’espèces ou aux menaces d’effondrements. Sur quel plan paradigmatique – psychologique, philosophique, autre – se positionner pour qualifier peurs, anxiété, ou angoisses qui selon les tableaux cliniques classiques ne sont pas de même nature même si elles peuvent être imbriquées ? En bref, quels mots utiliser pour nommer les maux consécutifs aux atteintes à l’environnement et à la prise de conscience du collapse, le processus d’effondrement de notre société thermo-industrielles ?
Dans son livre « Le bug humain », paru chez Robert Laffont, Sébastien Bohler s’appuie sur les neurosciences pour expliquer comment le cerveau humain est programmé depuis sa conception pour consommer toujours plus de nourriture, de sexualité (réelle ou virtuelle), d’informations nouvelles et de compétition sociale, et tout cela avec le moins d’effort possible.
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Ces dernières décennies, les appels de scientifiques , de personnalités, pour une prise de conscience écologique sont souvent restés lettre morte. Des premiers documents du Club de Rome, jusqu’aux récents rapports du GIEC, cela fait déjà 50 ans que certains tirent la sonnette d’alarme, sans résultats. Les émissions de gaz à effet de serre continuent à croître et la biodiversité s’effondre. Pourquoi tant d’inertie ?
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Face au désastre climatique qui nous guette, nous sommes de plus en plus nombreux à développer des sentiments d'angoisse. Ça s’appelle l’éco-anxiété. Et ça pourrait bien nous tuer avant la montée des eaux.
Laurent Mermet y montre qu'au-delà des bonnes intentions et du bon accueil qu'elle reçoit, la prolongation et l'amplification de masse du discours d'alerte pose de sérieux risques de dérives contre-productives pour la planète. Il analyse ensuite les flous, contradictions et incohérences qui sont à la base du discours d'alerte lorsqu'il devient une forme d'action prolongée et massifiée. Enfin il interroge le bon accueil fait par tous les acteurs, qui conduit à une situation méta-stable, en partie bloquée et bloquante.
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Les neurones en charge d’assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir. Ainsi, nous sommes 8 milliards d’êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyper-consommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème… et se met gravement en péril. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d’analyser en chacun de nous ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus.
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Pablo Servigne a écrit Comment tout peut s'effondrer. Il nous explique comment survivre au chaos qui se profile…
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Pour saisir l’ampleur de cette notion d’effondrement, il faut passer plusieurs étapes. La prise de conscience est graduelle et généralement irréversible…Outre son remarquable talent de pédagogue sur des sujets plutôt complexes, on doit à Paul Chefurka sa fameuse échelle de prise de conscience. « Lorsqu’il s’agit de notre compréhension de la crise mondiale actuelle, chacun de nous semble s’insérer quelque part le long d’un continuum de prise de conscience qui peut être grossièrement divisé en cinq étapes »
Nous sommes en train de changer d’époque. Certains parlent d’anthropocène, d’autres, non moins scientifiques, évoquent de grande probabilités d’effondrement civilisationnel. Ce qui s’annonce est aussi impensable pour le cerveau humain que ne pouvaient l’être l’écriture, l’agriculture à venir ou l’extinction passée des dinosaures pour un cerveau de grand singe... Énormité des constats et des déséquilibres planétaires ; pourtant, tout au quotidien semble suivre petit bonhomme de chemin. Cette étude sera consacrée à explorer, sous divers angles, la question suivante : pourquoi les gens ne changent-ils pas ?
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Dennis Meadows est l'un des auteurs du fameux rapport «Les Limites à la croissance» qui, à sa sortie en 1972, avait fait sensation. «Cela fait quarante ans que j'essaie de sensibiliser les gens, et je dois reconnaître que j'ai totalement échoué», reconnaît, calme et posé, Dennis Meadows, aujourd'hui âgé de 70 ans. Dennis Meadows le sait très bien, et, à vrai dire, ne s'en offusque guère. Depuis le temps, il a changé de combat: «Si vous êtes ici aujourd'hui, c'est que vous êtes convaincus. Inutile donc d'argumenter. Le vrai sujet, c'est: comment faire passer le message?»