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permafrost|pergélisol
Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆) Le pergélisol, cette couche de sol gelée en permanence, pourrait bientôt alimenter un danger inattendu. Des incendies violents, dans des régions où le feu semblait presque absent, menacent de dévaster l'Arctique. D'ici 2100, une vague d'incendies pourrait enflammer les régions arctiques et subarctiques. Une situation inédite, étudiée par des climatologues utilisant des modèles avancés.
La perte du pergélisol augmente le risque de libérer d’anciens agents pathogènes auxquels notre organisme n’a peut-être jamais été confronté. Quelles sont les probabilités que ce scénario se produise ? Dans le pire des cas, pourraient-ils mener à notre extinction ?
Tout réchauffement du climat, même temporaire, au-delà de 1,5°C, limite jugée la plus sûre par les scientifiques, entraînerait des "conséquences irréversibles" pour l’avenir de l’humanité, conclut une vaste étude publiée dans Nature. Dans une telle trajectoire, des "points de bascule" seraient atteints, comme le dégel du pergélisol et des tourbières, deux immenses réservoirs de carbone qui, s’ils disparaissaient, libéreraient d’énormes volumes de gaz à effet de serre qui réchaufferaient la planète.
Depuis plusieurs années, le pergélisol, ce sous-sol gelé en permanence, fond sans cesse, libérant dans l’air une multitude de bactéries et de virus piégés depuis des milliers d’années. Si nous n’agissons pas rapidement, les conséquences pourraient être désastreuses. Le documentaire Dégel du permafrost : une bombe à retardement s’intéresse à l’archipel du Svalbard en Norvège, où les effets de ce phénomène sont particulièrement visibles.
La fonte du permafrost est souvent présentée comme une bombe à retardement. Une nouvelle étude révèle d’ailleurs que la libération de méthane et la remobilisation de la matière organique ne seraient pas les seuls processus à mettre notre climat en péril. L’oxydation de certains minéraux libérés des glaces pourrait en effet avoir des conséquences importantes, en émettant d’énormes quantités de CO2.
Une terrible vague d'incendies pourrait se déclencher dans les régions nordiques d'ici la fin de ce siècle en raison du dégel du pergélisol.
Les feux de forêt sont de plus en plus fréquents dans l’Arctique. Et des chercheurs pensent avoir compris quel est le mécanisme qui les alimente.
Des rochers de plusieurs tonnes se détachent du col de l'Encrenaz et s’écrasent jusqu'à 300 mètres plus bas, dans un nuage de poussière. Ces images d'un éboulement spectaculaire survenu le 10 septembre, dans le massif des Aiguilles Rouges, dans les Alpes françaises, ont fait le tour des réseaux sociaux et des chaînes de télévision. S’il est extraordinaire par son volume et sa localisation, ce n’est pas le premier éboulement dans la région. De l’autre coté de la vallée, les chutes de pierres se sont multipliées cet été dans le massif du Mont-Blanc. En cause : le changement climatique.
Dans le budget carbone associé au scénario "réchauffement de 1.5°C", combien de gigatonnes de CO2 sont attribuées au permafrost ? D'ici la fin du siècle, le permafrost pourrait dégager 400 gigatonnes de CO2 dans l'atmosphère. Ce chiffre correspond-il bien au scénario "1.5°C" ? Comment sait-on qu'il y a un stock 1600 Gigatonnes de carbone organique dans le permafrost ? Comment avons-nous estimé cette valeur ? Est-ce que ces 400 gigatonnes correspondent à des scénarios plus pessimistes ? Pourquoi est-il important de viser ces 1.5°C ?
Dans la chaîne de montagnes de Brooks, en Alaska, les rivières ont viré à l’orange vif en raison de la contamination par des métaux toxiques libérés par la fonte du pergélisol.
Avec le réchauffement climatique, les sols jusqu’ici gelés en permanence des régions septentrionales pourraient dégeler. Les microbes qui s’y cachent libèreraient alors des quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans doute plus encore que les scientifiques le craignaient déjà, révèlent de nouveaux travaux.
Les cours d’eau d’une région reculée d’Alaska ont pris une couleur de rouille, comme le montrent des images satellite. Selon les scientifiques qui sont allés sur place, c’est une manifestation du changement climatique.
Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.
Elle travaille à l'interface du monde minéral et du monde vivant. Les travaux de recherche de Sophie Opfergelt, Chercheuse qualifié FNRS à l’Earth and Life Institute de l’UCL, portent sur les réactions à la surface de la terre entre l’eau et les minéraux qui composent les roches. Ces réactions n’échappent pas aux changements liés au réchauffement climatique. Sophie Opfergelt tente de quantifier l’influence des facteurs extérieurs et d’évaluer l’impact de ceux-ci sur les cycles des éléments qui interviennent dans ces réactions. Spécialiste du permafrost ou pergélisol (sol gelé en permanence) elle revient d'une expédition et nous explique concrètement ce qui s'y déroule en ce moment...
La Norvège, qui administre l'archipel, ne veut pas gérer les cadavres enterrés dans le permafrost. Ce sol gelé en permanence empêche les corps de se décomposer et peut préserver des virus pendant des dizaines de milliers d'années. Avant de les voir réémerger avec le dégel…
Les cratères explosifs géants de Sibérie déconcertent les scientifiques depuis leur découverte. Une nouvelle explication solide appelée « l’effet bouchon de champagne » a été proposée, offrant peut-être l'éclairage tant attendu sur ce mystère arctique.
Des « virus zombies » emprisonnés depuis des millénaires dans le pergélisol arctique pourraient bientôt être libérés et provoquer de nouvelles pandémies.
Sous le permafrost de l’Arctique, il y a du méthane. Mais les chercheurs ne pensaient pas qu’il y en avait autant. Ils ne pensaient pas non plus qu’il puisse se déplacer sous le sous-sol. Potentiellement jusqu’à trouver des failles qui lui permettraient de s’échapper dans l’atmosphère.
Avec la fonte des glaces, il pourrait bientôt être libéré dans l'atmosphère. Les scientifiques ne savent pas encore où, ni quand la menace frappera,…
Trois chercheuses belges sont actuellement en Alaska pour étudier le permafrost. Cette couche, normalement gelée en permanence, l’est de moins en moins. La géologue, Sophie Opfergelt, professeure à la faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, coordonne cette expédition.