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2024

Le conflit qui a éclaté en avril 2023 entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l’ONU.
Changement climatique, épuisement des ressources, armes extrêmes, IA, etc. : Richard Heinberg se penche sur les différentes menaces qui composent la convergence sans précédent des risques qui nous conduisent à une polycrise mondiale. Sans trouver de réponses faciles, il en vient à la conclusion que la survie collective de l’humanité exigera que nous mettions de côté notre orgueil et que nous nous accommodions des limites environnementales et sociales.
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Une analyse menée par les services du renseignement et de la sécurité montre que la désinformation est une menace réelle à l'approche des élections, indique jeudi le centre de crise (NCCN) dans un communiqué de presse.
La crise agricole qui a éclaté en Europe ces derniers mois à une nouvelle fois mis en lumière les graves déséquilibres économiques qui pèsent sur ce secteur depuis de très nombreuses années : un revenu moyen en berne, une mise en concurrence internationale déloyale, une pression importante sur les prix par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs, auxquels s’ajoutent la lourdeur administrative et des normes jugées trop contraignantes. Loin de résoudre les principaux problèmes soulevés, cette crise agricole a surtout été le prétexte parfait pour enterrer très rapidement et efficacement certaines avancées environnementales essentielles, acquises lors des négociations de la PAC 2023-2027. C’est aussi l’occasion de constater qu’il existe en réalité une très forte dualisation du monde agricole, notamment en Wallonie. Malgré des revendications qui semblent être partagées par l’ensemble de la profession se cachent des réalités économiques bien différentes d’un type d’exploitation à l’autre.
Alors que l’état d’urgence a été levé lundi dans l’archipel, les émeutes contre l'élargissement du corps électoral, qui ont fait 7 morts entre le 14 et le 24 mai, ont entre autre accentué la crise de l’industrie du nickel, premier employeur de l’île, en difficulté depuis l'année dernière.
Vert de gris. Porté en 2019 par les mobilisations citoyennes pour le climat, puis l’ambition du Pacte vert, le groupe des eurodéputé·es écologistes fait aujourd’hui les frais des procès en «écologie punitive». Des attaques qui se sont durcies depuis la crise agricole de 2023.
La crise de l'eau est une réalité pressante. Lors du 10e Forum mondial de l'eau à Bali, Elon Musk a proposé des solutions audacieuses.
Confrontés à de multiples crises, les gouvernements peuvent s’appuyer de 5 façons sur les preuves scientifiques afin de leur faire face.
Des singes qui tombent des arbres et meurent de la canicule au Mexique ? C'est le triste symbole de l'impact de la crise climatique sur le vivant.
La transition écologique peut parfois se faire au détriment des communautés marginalisées. Toute démarche d’action climatique doit donc prendre en compte les enjeux d’équité et de justice.
Selon un avis consultatif de cette juridiction de l’ONU, les pays ont l’obligation de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, afin de protéger l’environnement marin des méfaits du changement climatique.
La Martinique, confrontée à des difficultés d’accès à l’eau "exceptionnelles" depuis le mois d'avril, a été placée vendredi, pour la première fois de son histoire, en situation de "crise sécheresse". Un arrêté préfectoral impose des restrictions de la consommation d'eau potable publique avec "une réduction de 25 % de la consommation d’eau" aux entreprises. Les particuliers ne pourront plus non plus laver leurs voitures ou leurs bateaux.
Longtemps florissant, le secteur accuse des pertes records avec la plongée des prix sur les marchés mondiaux. Un facteur de mécontentement pour les Calédoniens, dont 25 % travaillent dans cette branche.
Le projet était ambitieux, l’objectif est atteint. Avec son ouvrage “La tentation écofasciste”, le philosophe et auteur Pierre Madelin relève avec brio son pari : aider le lecteur à décoder le mode opératoire de l’extrême droite par rapport à la Question environnementale et, surtout, l’armer intellectuellement pour combattre le moment venu la mouvance écofasciste.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
Global Report on Food Crises (GRFC) 2024
Usines qui ferment ou ralentissent... La production de voitures thermiques en Chine est en chute libre. Et les actifs échoués se multiplient.
Nestle s’enfonce dans la crise et ce n’est pas une surprise… Avec une note ESG moyenne, il fait figure de mauvais élève du secteur.
Le changement climatique assèche aussi le porte-monnaie. Selon une étude publiée dans la revue Nature, et relayée par le quotidien britannique The Guardian, les revenus moyens, dans le monde, chuteront de près d’un cinquième au cours des vingt-six prochaines années en raison de la crise climatique. Cette baisse serait liée à l’augmentation des températures, des précipitations plus abondantes et des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses qui devraient causer 38 trillions de (...)
Troquant son costume de financier en banque pour sa plume de Bon Pote, Thomas Wagner est une des figures emblématiques de la défense de l’environnement sur internet; il le dit lui même il "prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne » Sur les réseaux sociaux ou son blog, celui que l’on surnomme « l’influenceur du climat » livre un travail complet, sourcé et dense sur les sujets liés à l’actualité climatique : mieux comprendre le rapport du GIEC, comment faire son bilan carbone ou encore en apprendre plus sur l'histoire des voitures électriques, tout y passe. Par où commencer quand on veut s’informer sur la situation environnementale? Comment limiter son impact carbone au quotidien? Comment lutter contre l’eco-anxiété? J’espère que cet épisode vous donnera envie de découvrir davantage le travail de Thomas et je vous souhaite une bonne écoute
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
Surélever des bâtiments existants, taxer davantage les résidences secondaires... La Fondation pour la nature et l’Homme et la Fondation Abbé Pierre dévoilent leurs solutions face au mal-logement et à l’artificialisation.
"Les injonctions à changer resteront vaines tant que la plupart des gens seront enchaînés à un système dont tous les récits les tirent vers la mauvaise direction." C'est la conviction de Joseph Merz, fondateur du Merz Institute, que L'ADN a rencontré.
Selon une étude sur les risques économiques que fait peser la crise climatique, les canicules pourraient provoquer des dommages allant jusqu’à 25 000 milliards de dollars par an d’ici à 2060. Aucun pays ne sera épargné par les vagues de chaleur extrême, au moins indirectement, par le biais de la rupture des chaînes d’approvisionnement.
Chaque année, la Cour des comptes livre un rapport sur l’état des finances publiques. Pour son cru 2024, elle a décidé de se pencher sur l’action climatique de l’État. Verdict : nous ne sommes pas prêts pour le chaos climatique.
L'espérance de vie moyenne, qui ne cessait de progresser depuis des décennies à travers le monde, a subitement décliné en 2020 et 2021 pendant le plus gros de la pandémie de Covid-19, selon une étude parue mardi dans le Lancet.
L'Europe pourrait être confrontée à des situations "catastrophiques" si elle ne prend pas la mesure des risques climatiques qu'elle encourt et dont beaucoup sont déjà à un niveau critique, a prévenu lundi l'Agence européenne de l'Environnement (AEE).
Les feux qui ravagent le Texas auraient été causés par des infrastructures électriques. Un risque qui s'accentue dans un contexte de crise climatique.
Le président indépendantiste du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, a présenté mercredi un plan d'urgence économique visant à soutenir les entreprises victimes de la crise du secteur du nickel, principale ressource de l'île."La situation est extrêmement difficile, ce sont des entreprises, des projets de vie qui sont remis en cause", a souligné M. Mapou lors d'une conférence de presse en présentant ce projet, qui inclue notamment le déblocage de 8,4 millions d'euros pour financer des mesures de chômage partiel.
Concerne : Un événement à huis clos réunissant industriels de la chimie et autres acteurs industriels fortement énergivores (ciment, acier, métallurgie…) d’une part et dirigeants politiques de haut niveau d’autre part, au sein même de l’usine chimique de BASF à Anvers, plus gros site de production chimique du pays. Lettre co-signée par de nombreuses ONG belges et européennes (liste non exhaustive au bas de la lettre).
C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
Dans une lettre ouverte consultée par Euractiv jeudi (15 février), plus de 200 économistes ont appelé la Commission européenne à revoir la manière dont elle calcule ses prévisions économiques et à mieux intégrer les facteurs environnementaux critiques dans ses modèles de référence.
Alors que la Compagnie des pêches de Saint-Malo exploite le plus grand chalutier du monde, l'Annelies Ilena, la Bretagne s'apprête quant à elle à voter ce vendredi 16 février sa nouvelle feuille de route sur la pêche. Or, les associations de défense de l'environnement y voient la perpétuation d'une pêche toujours plus industrielle et écologiquement destructrice.
Depuis décembre, les plages galiciennes sont envahies par des millions de microbilles. Un désastre qui inquiète écologistes comme pêcheurs, qui tentent d’organiser le nettoyage du littoral et déplorent l’inaction politique.
Les activistes à l’origine de l’action font partie du collectif Riposte Alimentaire. Le 28 janvier, le même mouvement avait mené une action au Louvre en aspergeant la Joconde de soupe au potiron.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde et, pour la première fois, la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle a été franchie sur 12 mois consécutifs, selon les données de l'observatoire européen Copernicus.
En misant sur la libéralisation des marchés agricoles, la PAC a organisé la précarité de l’agriculture familiale.
Le MR et Ecolo sont apparus aux antipodes jeudi à la Chambre à propos de la crise agricole. Les premiers ont mis en cause l'accumulation de normes environnementales tandis que les seconds ont dénoncé les excès d'un marché libéralisé.
Alors que le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé mardi 23 janvier faire de "2024 l'année de l'adaptation", une nouvelle étude vient confirmer que sans préparation aux effets de la crise, la facture sera salée. Dans le pire des scénarios, le PIB de certaines régions littorales de l'Union européenne et du Royaume-Uni serait lourdement pénalisé, avec des pertes économiques estimées à 872 milliards d'euros d'ici à 2100. Et la France ne serait pas épargnée.
Construire des éoliennes en forêt serait nocif pour la diversité comme pour la quiétude de ces espaces en danger.
Dans le cadre du projet Icovac-France, un rapport accessible à tous fait le point des recherches menées sur les aspects humains et sociaux de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.
Il y a la question du revenu, mais aussi celle des normes environnementales. Alors que les agriculteurs manifestent partout en France, leur mécontentement monte contre l'écologie, devenue pour certain un "bouc-émissaire" de la crise agricole. Or ce "n'est pas au Pacte Vert" qu'il faut s'en prendre mais à la PAC, la politique agricole commune.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
Depuis près d’un mois, la RDC est submergée. Le fleuve qui traverse le pays et ses affluents ont inondé les deux tiers du territoire, lors d’une crue qualifiée d’exceptionnelle. Derrière cette catastrophe qui a fait des centaines de victimes, le changement climatique mais aussi la déforestation sont pointés du doigt par les scientifiques et les autorités locales.
Les attaques en mer Rouge, les tensions géopolitiques, ou encore la crise climatique pèsent lourdement sur le commerce mondial. Alors que les risques s'intensifient, les enjeux de souveraineté deviennent critiques pour les entreprises et les puissances mondiales, qui se tournent vers la relocalisation, et parfois jusqu'au protectionnisme.
Trop chaud pour hiverner. Des ours bruns ont été aperçus errant et "à moitié endormis" fin novembre en Sibérie, alors qu’ils devraient être depuis bien longtemps endormis. Mais quelle est la raison de ce vagabondage ? Selon les scientifiques, ces pérégrinations inopportunes seraient dues aux températures anormalement élevées relevées dans la région cet automne empêchant ces plantigrades d’hiverner.
Chaleur record, émissions record, consommation record de combustibles fossiles. Un mois après la Cop28, le monde est plus éloigné que jamais de ses objectifs collectifs en matière de climat. Selon des recherches récentes, la « crise comportementale » de l’homme, terme inventé par une équipe interdisciplinaire de scientifiques, est à l’origine de tous ces problèmes.
Dans son dernier rapport, le Forum économique mondial de Davos s’inquiète des risques environnementaux et sociaux qui pèsent sur le monde et s’amplifient, année après année. Il alerte aussi sur le risque majeur de désinformation qui affecte les sociétés mondiales, dans un contexte de crise.
Alors que le Pas-de-Calais a encore les pieds dans l'eau, les communes touchées par ce nouvel épisode de crue vont-elles réussir à trouver un assureur quand il faudra renouveler leur contrat ? Rien n'est moins sûr. Il y aurait entre 1 000 et 2 000 communes en France privées d'assurance au 1er janvier 2024. Le marché est devenu très fragile à mesure que la sinistralité liée au changement climatique augmente. Cela oblige communes et assureurs à travailler main dans la main pour mieux identifier et prévenir ces risques.
Du fait des guerres et des catastrophes climatiques, 130 millions de personnes ont besoin d’assistance sur le continent. En 2023, seulement un tiers des besoins ont été couverts par l’aide internationale.
Des ballons remplis de soufre lancés à haute altitude : certains chercheurs n'hésitent plus à sortir de leurs laboratoires pour tester à petite échelle ces techniques de modification des rayonnements solaires, aussi appelées géo-ingénierie solaire. Elles visent à faire baisser la température sur Terre et gagner de précieuses années dans la lutte contre le changement climatique. Mais ces solutions, qui ne font l'objet d'aucun cadre, sont controversées en raison de leur dangers potentiels. Explications.
En pleine crise de l’eau dans cet archipel français de l’océan Indien, des Mahorais ont décidé de porter plainte contre le Syndicat des eaux et son délégataire, une filiale de Vinci.
Les quinze personnes et l’entreprise qui ont déposé la plainte à la fin de décembre déclarent ne pas pouvoir se laver de manière satisfaisante en raison des coupures d’eau ou encore souffrir de maladies gastriques. Ils dénoncent « des conditions d’hébergement incompatibles avec la dignité humaine ».
La fin d’une ère. La station de La Plagne, en Savoie, a démonté les remontées mécaniques situées sur le glacier historique de la Chiaupe, réduisant de quelques hectares son domaine skiable dès cet hiver. Une décision motivée par les conséquences du changement climatique déjà visibles sur les hauts sommets et les glaciers français.

2023

L’été 2023 s’annonçait comme le premier véritable été post-pandémique. Après trois ans de crise sanitaire, nous pouvions espérer un certain retour à la normale. Mais les feux de forêt qui ont frappé le Québec tout au long de la saison chaude nous ont rappelé qu’une crise encore plus grande se profile à l’horizon : celle liée aux changements climatiques. Tout comme la crise sanitaire, la crise climatique touche directement les milieux de travail. En ce sens, elle interpelle le mouvement syndical, qui peut prendre des mesures pour y faire face.
L'OCDE a émis une liste de recommandations en cas de nouvelles crises sanitaires en Belgique.
L'Afrique du Sud, économiquement plombée par une grave crise de l'électricité et des coupures répétées, prévoit d'augmenter sa production d'énergie nucléaire pour l'instant marginale, a annoncé mardi le gouvernement. La première puissance industrielle africaine ne possède à ce jour qu'une seule centrale, la seule existant sur le continent. Mais la centrale de Koeberg, près du Cap, ne fonctionne qu'à moitié de sa capacité.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunit vendredi "en urgence" à huis clos pour débattre de la crise entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, une région disputée riche en pétrole, alors que la Russie a appelé à son tour à une solution "pacifique".
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, appel au calme des pays sud-américains... La communauté internationale s'inquiète de la tension grandissante entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, territoire riche en pétrole en dispute entre les deux pays.Sur le terrain, les Etats-Unis ont annoncé réaliser des exercices militaires aériens qualifiés de "provocation" par le Venezuela.
La communauté internationale s'inquiète de la tension croissante entre Venezuela et Guyana sur l'Essequibo, la région riche en pétrole en dispute entre les deux pays qui ont cependant assuré mercredi avoir ouvert des "canaux de communication".Ajoutant à cette tension, un hélicoptère de l'armée guyanienne avec sept personnes à bord qui opérait dans la zone de la frontière a disparu, a annoncé en soirée le Chef d'Etat-Major guyanien, Omar Khan qui, a toutefois ajouté que "nous n'avons aucune information suggérant" une intervention vénézuélienne.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera vendredi à huis-clos sur la crise entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, région riche en pétrole de ce petit pays, où les Etats-Unis ont annoncé jeudi dans un contexte de grande tension des exercices militaires aériens.L'ONU répond ainsi à une demande du ministre guyanien des Affaires étrangères Hugh Todd qui a sollicité une réunion d'urgence du Conseil sur cette région sous administration guyanienne mais revendiquée par le Venezuela.
With the help of the contingency concept, the article explores the reasons behind these surprises by introducing a new category of threats that complements the ones in the existing literature on surprise. It adds the concept of ‘known—corporally unknown’ threats to the list of known-unknowns, unknown-unknowns as a way to emsphasize the difference between abstract knowledge of ‘facts and figures’ (of e.g., global warming) and the acquiring of knowledge through personal, bodily experience (tangere) (of flooding and draughts). T
La CNULCD publie le rapport "Global Drought Snapshot" (Aperçu mondial de la sécheresse) lors de la COP28 en collaboration avec l'Alliance internationale pour la résilience face à la sécheresse (IDRA)
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous nous arrêtons sur les signaux qui annoncent une crise alimentaire mondiale : la production du riz, aliment principal de quelque 4 milliards de personnes sur la planète, est menacée. Les retombées géopolitiques d’un tel bouleversement pourraient être majeures.
Un bilan bilant. À quelques jours de l’ouverture de la 28ème conférence de l’ONU (COP28) sur le climat, plusieurs récentes études dressent un bilan catastrophique de l’état de la planète et de la luttre contre le dérèglement climatique. On fait le point sur la situation.
Lorsque le changement climatique affecte l’agriculture, les femmes en deviennent d’autant plus vulnérables. Une situation particulièrement marquée dans des pays d’Afrique et d’Asie, montrent des chercheurs.
Malgré les restrictions d’eau auxquelles sont soumis les habitants depuis début septembre, la situation empire sur l’archipel de l’océan Indien. Au point que la préfecture envisage de limiter encore plus l’accès à l’eau.
Les conférences internationales telles que la prochaine COP28 [qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023] peuvent apparaître comme des événements routiniers et conventionnels. Mais elles sont importantes.
La crise environnementale est à la fois complexe et conséquente. Quels sont les risques à long terme, de la crise de l'eau ?
Les jeunes, parce qu’ils cumulent les précarités, sont surexposés aux débâcles contemporaines. Ils demeurent pourtant très peu écoutés. Une conférence au Mucem se tient sur le sujet lundi 20 novembre.
Les ONG appellent à nommer un.e gouverneur.e qui reconnaitra le rôle primordial des banques centrales dans la lutte contre le dérèglement climatique. 
Giovanni Aloisi, chercheur CNRS et géochimiste à l’IPGP, a étudié la pertinence d’utiliser le corps humain pour expliquer le fonctionnement des océans. Dans un article publié le 30 octobre dans The Anthropocène Review, il montre que les cycles du carbone dans le corps humain et dans l’océan sont régis par les mêmes équations mathématiques et propose donc cette analogie comme un nouvel outil de vulgarisation pour faire prendre conscience des effets dramatiques de l’acidification et de la désoxygénation des océans liées au dérèglement climatique.
Le gouverneur de Flandre occidentale a décidé jeudi d'activer le plan de gestion de crise provincial en raison d'un risque d'inondation, dû aux averses annoncées par l'Institut royal météorologique (IRM). "Nous nous attendons à des précipitations intenses dans la nuit de jeudi à vendredi, ce qui pourrait faire déborder le bassin versant de l'Yser", ont commenté les pompiers.
Avec des pointes jusqu'à 207 km/h, la tempête Ciaran a provoqué de nombreux dégâts dans le nord-ouest de la France. Si le lien entre le changement climatique et cet évènement ne peut pas être directement établi, certains paramètres de la crise climatique comme la montée des eaux et le feuillage tardif des arbres amplifient les impacts de l'évènement et la vulnérabilité des populations.
Odile Bury Reprise d’un post FaceBook parut le 16 octobre 2023 : En ces temps de crises environnementales et climatiques et avec le sentiment d’urgence grandissant qui est le mien, je suis dans l’incapacité de poursuivre mon mandat d’Echevine de manière acceptable. Alors que, comme tous les niveaux de pouvoir, nous sommes appelés dans notre commune à mettre en place un plan climat*, chaque semaine m’amène à participer à des décisions qui augmentent notre empreinte écologique et la quantité de gaz à effet de serre que nous rejetons dans l’atmosphère plutôt que les diminuer.
Quels sont les risques les plus importants pour les 5 à 10 ans à venir ? La crise climatique, répondent d'emblée les sondés de la dixième édition du Future Risks Report d'Axa, qui depuis 2015 et les alertes du Giec place le climat en première position. Cette année est également marquée par l'arrivée fracassante de l'intelligence artificielle et le Big Data comme risques majeurs.
Les Nations unies ont annoncé, mercredi, que plus de 114 millions de personnes sont actuellement déplacées de force dans le monde. Un nombre record qu'on doit aux multiples conflits, aux crises humanitaires ou aux épisodes de sécheresse.
En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
La Terre toujours plus dans le rouge. Dans un nouveau rapport publié mardi 24 octobre, des scientifiques alertent sur le fort affaiblissement des "signaux vitaux" de la planète, mettant en péril la vie sur Terre. Ces chercheurs appellent à une transition rapide pour assurer un avenir durable.
Climat qui dérape, agonie du vivant, millions de personnes durement touchées… Il y a de quoi avoir le bourdon. Camille Etienne, Lucie Lucas, Corinne Morel-Darleux et d’autres nous donnent leurs recettes pour retrouver de l’élan en cette heure cruciale pour notre avenir.
Une nouvelle étude fondée sur une approche innovante montre que les coûts des phénomènes météorologiques extrêmes imputables au changement climatique sont estimés à 2 860 milliards de dollars sur la période allant de 2000 à 2019.
"Des solutions techniques ? Et puis quoi encore! " avec Aurélien Barrau et Pablo Servigne autour de Julien Devaureix.
Les États-Unis ont commencé dimanche à envoyer de l’aide militaire à Israël, marquant un soutien rapide à leur allié historique surpris par des attaques du Hamas palestinien. Mais pour la presse américaine, la marge de manœuvre de l’administration Biden est aujourd’hui limitée.
We beginnen de sociale en ecologische crises steeds meer te voelen, en dus valt “degrowth” of ‘ontgroei’ niet langer weg te denken uit het debat. Maar helaas circuleren er hardnekkige misverstanden over die ontgroei. Hoog tijd om die definitief uit de wereld te helpen, vindt econoom Jonas Van der Slycken.
La suspension du conglomérat Evergrande à la bourse de Hongkong ce jeudi marque un pas de plus dans la crise économique que traverse le pays, signe de l’incapacité du régime à relancer la croissance et inspirer confiance à la population.
Le nord du Jura connaît le plus haut niveau d’alerte. Selon la préfecture, l’épisode de sécheresse s’intensifie en raison de précipitations insuffisantes pour remédier durablement à la situation.
A l'ouverture d'un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, Antonio Guterres a évoqué les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" de l'année en cours.
Selon une enquête rendue publique ce mercredi 20 septembre, les professionnels sont heureux et fiers d’exercer en agriculture biologique, mais ont besoin de soutien pour tenir.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti mercredi que l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles avait "ouvert les portes de l'enfer", en lançant un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, sans la Chine ni les Etats-Unis. Evoquant les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" cette année, alimentés par les émissions de gaz à effet de serre, il a cependant souligné qu'il n'était pas trop tard "pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C".
A Derna, les milliers de morts enfouis sous les décombres ou recrachés par la mer font peser le risque d’une épidémie. Même les réseaux d’eau potable ont été contaminés lors des intenses précipitations.
Les discours des femmes et hommes politiques qui participeront aux Fêtes de Wallonie “100ème édition”, qui se tiennent actuellement à Namur, s’inscriront à coup sûr dans la perspective des élections qui se profilent. Canopea compte participer à la fête en proposant aux futur·e·s candidat·e·s de quoi développer des Déclarations de politiques imprégnées d’une réelle volonté de relever les défis climatiques et de la biodiversité.
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au stress hydrique. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
Phénomène météorologique "medicane", instabilité politique, infrastructures vétustes… Les causes derrière les inondations meurtrières qui ont dévasté l’est de la Libye sont multifactorielles. La catastrophe a engendré plus de 3 800 victimes selon un bilan provisoire, auquel pourrait s’ajouter une crise sanitaire alors que les secours sur place manquent de moyens face à l’ampleur des dégâts.
Conférence d'Edouard Morena au festival Alternatiba Léman, lundi 28 août 2023. Depuis une vingtaine d’années, les élites économiques orientent le débat climatique dans le sens d’un remplacement du capitalisme fossile par un capitalisme vert. Ce projet politique taillé sur mesure, garantit leurs profits dans un monde en surchauffe. De la Silicon Valley à la City, en passant par les beaux quartiers de New-York et de Genève, les ultra-riches partagent une même conscience climatique de classe. Comment cette « jet-set climatique » est-elle organisée et quelles sont les stratégies qu’elle met en œuvre? Nous en avons discuté avec Édouard Morena, chercheur en science politique et auteur de "Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique" (La Découverte). Il a notamment enquêté sur les réseaux de fondations philanthropiques, d’ONG et de cabinets de conseil qui ont imposé l’idée que les entreprises et les investisseurs privés étaient les seuls acteurs légitimes face à la crise climatique e
Un nouvel appel de millionnaires demandant à être taxés davantage a été publié à l’occasion du sommet du G20, qui se tient en Inde ce week-end. Il est cette fois-ci soutenu par des économistes et d’anciens dirigeants, signe que les mentalités évoluent petit à petit. Pour l'économiste et députée européenne Aurore Lalucq, signataire de l'appel, le monde vit actuellement une situation de crise semblable à celle de l'après-guerre, lorsque les plus riches furent mis à contribution.
Les dirigeant·e·s mondiaux participant au sommet du G20 à New Delhi, qui s’ouvre samedi 9 septembre, doivent considérablement accroître l’aide internationale et alléger la dette des États vulnérables afin d’aider à la mise en œuvre de la justice climatique, requise de toute urgence, et de prévenir un échec potentiellement catastrophique sur le terrain de la protection des droits humains, a déclaré Amnesty International vendredi 8 septembre.
Un terme a aujourd’hui une certaine vogue, celui de «polycrise» utilisé, entre autres, par l’historien économique américain Adam Tooze pour caractériser la situation actuelle où plusieurs crises, actuelles ou potentielles, interagissent. «Une polycrise n’est pas seulement une situation où l’on est confronté à des crises multiples. Il s’agit d’une situation […] où le tout est encore plus dangereux que la somme des parties.»[1]
Les discours médiatiques et politiques s’orientent de plus en plus vers une acceptation des changements climatiques : les conséquences de la crise climatique sont déjà là et il faudrait s’habituer à vivre avec. Cette résignation envers « une nouvelle normalité » a incité Michel Jetté, cinéaste et co-initiateur de la Déclaration d’Urgence Climatique, a pousser un coup de gueule en 911 mots. Mr Mondialisation relaie sa mise à point concernant cet aveuglement général. Tribune.
Il est désormais clair que si nous ne transformons pas nos économies, elles seront les victimes d’événements climatiques extrêmes. Les règles européennes gouvernant la coordination des politiques économiques nationales doivent donc être adaptées à cette nouvelle donne, souligne Isabelle Brachet dans une tribune sur EURACTIV.
Bien qu’ils soient largement responsables de l’aggravation de la crise climatique en Afrique de l’Est, les pays riches n’ont versé à l’Éthiopie, au Kenya, à la Somalie et au Soudan du Sud que 2,4 milliards de dollars en financement du développement lié au climat en 2021. Ce montant est largement en-dessous des 53,3 milliards de dollars dont l’Afrique de l’Est a besoin chaque année pour atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030.
Alors qu’un planning des coupures d’eau entre en vigueur ce 4 septembre à Mayotte, le ministre Philippe Vigier a promis des actes. Mais promesses non tenues et corruption empêchent depuis des années les solutions.
La crise climatique mondiale transcende les frontières, impactant les nations sans distinction, c'est le cas de l'Iran.
Le ministre chargé des Outre-mer Philippe Vigier, en visite samedi à Mayotte, a présenté le plan du gouvernement pour éviter une crise sanitaire dans l'archipel où l'eau est sévèrement rationnée, annonçant des distributions de bouteilles, le déploiement de citernes ainsi que des aides aux entreprises.
Invité à s’exprimer lors d’une table ronde en compagnie de Patrick Pouyanné, PDG de Total, le climatologue Jean Jouzel revient sur cette expérience amère dans les Echos. Les échanges illustrent bien l’écart entre scientifiques et patrons.
Comme l'a expliqué Mme Von der Leyen, les États membres de l'UE devront faire des contributions complémentaires au budget de l'UE, à hauteur de 66 milliards d'euros au total. il se retrouve aujourd’hui pratiquement sans financement, en raison de l’aide « somptueuse » accordée à l’Ukraine. La Commission ne dispose plus que de tout juste 82,5 milliards d’euros. Des clopinettes ! Le programme vert devrait donc disparaître de la scène politique.
Malgré les traitements, l’eau saumâtre qui sort du robinet en Uruguay est toxique pour les organismes étudiés dans les laboratoires de recherche et endommage les équipements essentiels.
Alors que le "convoi de l'eau" s'élance en France, et que la moitié des Uruguayens sont contraints de boire de l'eau salée en raison de la sécheresse, le World Resources Institute publie un Atlas des risques liés à l'eau pour le moins inquiétant. La moitié de l'humanité, soit quatre milliards de personnes, subit déjà un stress hydrique "élevé" au moins un mois par an, avec des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire et énergétique.
En moyenne, la limite de la forêt s’est élevée de 1,2 mètre par an entre 2000 et 2010, selon une étude.
Le terrible incendie qui a quasiment rasé une ville de l'île américaine de Maui a fait au moins 67 morts, selon un nouveau bilan provisoire communiqué vendredi. La justice a ouvert une enquête sur la gestion de la catastrophe alors que certains locaux affirment que les sirènes d'alarme n'ont pas retenti pour prévenir les habitants.
Invoqué par les militants écologistes, le coût de "l’inaction climatique" pourrait inquiéter les milieux de la finance. Au premier semestre 2023, les catastrophes climatiques ont coûté plusieurs dizaines de milliards de dollars aux assureurs. Mais ces derniers continuent d’assurer les activités liées aux énergies fossiles, qui alimentent justement le dérèglement climatique.
La présidence sud-coréenne a convoqué vendredi une réunion d'urgence du gouvernement et a ordonné le déploiement d'autobus climatisés et de camions frigorifiques pour venir au secours de milliers de scouts victimes de la chaleur accablante pendant leur "jamboree" géant.
La région, où vivent plus de 500 millions d’habitants, est en proie à la fournaise et aux incendies depuis des semaines. Elle fait partie des zones qui se réchauffent plus vite que la moyenne mondiale.
Le dialogue sur le climat avait été interrompu il y a près d'un an.
« Ils protestent contre le manque de planification (…) du gouvernement contre la crise climatique », a déclaré le mouvement Dernière Génération dans un communiqué.
Le pays d’Amérique du Sud connait actuellement la pire sécheresse depuis le début des relevés en 1949. Un manque de précipitations historique qui pèse sur les réserves d'eau douce et affecte sévèrement l’approvisionnement et la qualité de l’eau dans la capitale, Montevideo.
L'Afrique du Sud, qui a connu des coupures de courant record ces derniers mois, "survivra" à la saison hivernale, grâce à une amélioration considérable de la production, a déclaré samedi le ministre de l'Electricité. Le ministre de l'Electricité Kgosientsho Ramokgopa, qui avait prévenu le mois dernier que l'hiver serait "incroyablement difficile", s'est montré plus optimiste samedi, annonçant une hausse de la production d'électricité moyenne atteignant désormais 60%, contre 48% il y a quelques semaines.
Nous vivons dans un monde confronté à des menaces existentielles alors que les inégalités extrêmes déchirent nos sociétés et que la démocratie est en net recul. Les États-Unis, quant à eux, s'achar…
La Belgique compte plus de 19 000 coopératives qui emploient 100 000 personnes.
Thomas WAGNER est le créateur du média indépendant « Bon Pote » sur lequel il informe et alerte au sujet du changement climatique en se faisant le relais des scientifiques, afin de contribuer à une meilleure information sur ce sujet crucial. Il y a 5 ans, il a décidé de changer radicalement de vie pour accomplir sa part et son devoir citoyen en vulgarisant les travaux scientifiques pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Avec Olivier Berruyer pour Élucid, il démonte les principales idées reçues, fausses mais tenaces, sur la crise que nous traversons.
Incendies géants au Canada, pollution de l’air à New York, sécheresse historique en Espagne… confrontés directement à ses effets, les pays occidentaux vont-ils se mettre en mouvement pour répondre au défi climatique ?
Depuis 2022, Quota Climat fait un travail de veille autour du traitement médiatique des questions écologiques. Sur Twitter, notamment, le collectif épingle tantôt des JT pour des biais éditoriaux ou iconographiques contribuant à désinformer leurs publics, tantôt un entretien du JDD déroulant le tapis rouge au greenwashing de TotalEnergies, tantôt la publicité du Figaro pour un ouvrage climatosceptique, etc. Le 1er juin, nous avons échangé avec l’une de ses co-fondatrices et porte-parole, Eva Morel.
La crise militaire déclenchée ce week-end en Russie par Evguéni Prigojine semble avoir pris le pouvoir russe par surprise. Pourtant, le chef du groupe de mercenaires Wagner était de plus en plus isolé dans le paysage politique russe et semble avoir voulu tenter le tout pour le tout. En vain ?
Sécheresse, tempêtes, inondations… La production agricole souffre des impacts du changement climatique. La Floride enregistre ainsi sa plus petite récolte d'oranges depuis un siècle. Le Mexique et l'Espagne sont aussi concernés, entraînant une hausse des prix dans les rayons et des pénuries sur le marché mondial.
Quatre bassins-versants sont désormais placés en situation de crise dans le quart nord-est du département en proie à la sécheresse. Il s’agit du niveau d’alerte le plus élevé, qui nécessite d’importantes restrictions de l’usage de l’eau.
Ukraine, Covid-19, feux de forêts, contexte de défiance… : comment faire face à des crises qui se multiplient et s’amplifient ? Comment les prévenir, les gérer et surtout s’y préparer ? Pour y répondre, éclairer et orienter nos actions, nous publions avec le Crédoc le tout premier rapport sur la résilience de la société française. Une référence pour agir collectivement !
Ces institutions, dont l’intervention reste précieuse en cas de choc économique, sont aujourd’hui appelées à adopter une vision plus proactive que réactive.
Les biocarburants doivent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais le transport aérien mise à terme sur l'hydrogène, une source d'énergie aux multiples contraintes, qui induit de très nombreux de changements.
Le changement sera radical ou la justice climatique ne sera pas.
Les orages déclenchent un gonflement et une fragmentation des pollens, qui pénètrent plus facilement et plus loin dans les voies respiratoires
C'est un des États qui subit le plus la crise climatique entre des mégafeux, des sécheresses historiques et des pluies diluviennes. À tel point que plusieurs assureurs ont décidé de ne plus proposer de couverture d'assurance aux particuliers. Un phénomène inquiétant qui pourrait se mondialiser.
Près de 50 chercheurs ont identifié les limites à ne pas franchir pour assurer la "résilience du système terrestre". Toutes sont déjà dépassées sauf une.
Même en respectant ce plafond, un demi-milliard de personnes seront confrontées aux ravages de la montée des eaux.
14 % de la population belge a besoin de soins de santé mentale. Tirons les leçons suite à l’impact des crises récentes. Plaidoyer pour une société psychologiquement résiliente.
Les élections municipales et régionales ont lieu ce dimanche 28 mai en Espagne. Alors que la sécheresse s’installe, les partis politiques balaient les mesures d’économies d’eau et tentent ainsi de plaire aux agriculteurs.
L’innovation et l’investissement dans les villes des pays à revenu faible sont essentiels pour parvenir au zéro émission nette dans le monde d’ici 2050
«Ça brûle d’un côté et de l’autre, ce sont les inondations », résume le professeur Philippe Gachon. Changements climatiques obligent, les désastres naturels se multiplient au Canada avec un potentiel destructeur non seulement sur la nature, mais aussi sur la santé mentale des premières communautés touchées.
Des juristes font des propositions pour améliorer la gouvernance climatique en Belgique, décriée par les institutions nationales et internationales.
La crise climatique déplace des millions de personnes. C’est un des résultats du nouveau rapport mondial sur les déplacements internes, publié le 11 mai. L’an dernier, 31,8 millions de personnes ont été forcées de migrer à l’intérieur de leur pays à cause d’une catastrophe météorologique. Inondations en Asie, sécheresses en Afrique de l’Est… Des désastres liés au phénomène La Niña, mais également amplifiés par le dérèglement du climat.
Le préfet a renforcé les restrictions d’irrigation agricole et interdit la remise à niveau des piscines ou l’utilisation des spas.
La préfecture des Pyrénées-Orientales a annoncé ce mardi le passage de la plus grande partie du département au plus haut niveau d’alerte, en raison de la sécheresse historique frappant ce territoire.
Le rapport du groupe d'experts intergouvernemental des Nations unies sur l'évolution du climat démontre en quoi le capitalisme est responsable de la crise climatique. Le groupe d’experts intergouvernemental des Nations unies sur l’évolution du climat (GIEC) a publié un nouveau rapport sur le climat, ce dernier met à jour et synthétise les conclusions de tous les rapports antérieurs et de la sixième évaluation du GIEC. Il appelle à une action immédiate pour freiner le réchauffement climatique et garantir un avenir vivable pour tous. Dans cet entretien exclusif pour Truthout, Noam Chomsky et Robert Pollin apportent un éclairage remarquable sur les implications du nouveau rapport du GIEC et sur les mesures à prendre, tant sur le plan politique que financier, qui découlent de ses conclusions.
La crise du climat, chez nous, tout le monde la connaît et, mis à part quelques ahuris qui, bizarrement, trouvent quand même la voie des médias, chacun se rend compte qu’il y a là un vrai problème. Par contre, la crise de la vie et de la biodiversité semble beaucoup moins troublante. Pourtant, du climat [...]
Des tactiques politiques intentionnelles sont mises en place dans le but de ralentir ou de bloquer l’action concrète pour contrer les changements climatiques et abandonner des produits pétroliers.
Le réalisateur Cyril Dion partage sa vision face à l'urgence climatique: "La gravité de la situation, c’est l’équivalent d’une Guerre mondiale. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut agir." Quant il s’agit d'éveiller les consciences sur l’urgence climatique, l’auteur et réalisateur Cyril Dion ne manque ni de franc parler, ni de pédagogie, ni d’enthousiasme.
Relever le défi climatique ne peut se faire qu’en garantissant l’emploi, la réduction des inégalités et la répartition des richesses. Le monde de demain peut encore être inclusive, durable et juste. Comment concilier croissance et écologie alors même que l’on constate leur apparente incompatibilité – à l’aune de ce XXIe siècle débutant ? Comment faire l’une sans détruire l’autre ? Comment faire l’une avec l’autre ? La seule constance aujourd’hui est celle de l’inconstance.
L’hydrologie (du grec hýdōr, « eau » et lógos « étude ») est une discipline incontournable face au dérèglement climatique, tandis que l’eau est au cœur de tensions légitimes. Pour mieux comprendre cette discipline, rencontre avec des spécialistes en hydrologie et en agro-écologie, résolus à transmettre leurs savoirs sur l’eau au plus grand nombre afin d’envisager ensemble les solutions pour mieux gérer cette ressource précieuse, en voie de privatisation.
Ce livre part d’un constat simple, qui se présente comme une énigme : bien que parfaitement justifiées et nécessaires, les luttes pour l’émancipation des femmes sont pour la plupart restées sans conséquences. À l’inverse de conquêtes sociales résultant clairement de mobilisations diverses, l’évolution du statut des femmes dans la société n’a fait suite à aucune grève, aucune manifestation d’ampleur, aucun blocage. Et cependant nul ne peut nier que, même s’il leur en reste à parcourir, les femmes ont fait du chemin depuis un siècle et demi. À la croisée de deux thématiques, le féminisme et la crise environnementale, Véra Nikolski pose l’hypothèse « matérialiste » que c’est l’enrichissement général de la société, le progrès technique et plus spécifiquement médical qui ont permis aux femmes de faire évoluer leur statut social et politique. Volontairement polémique, le titre lie donc sciemment l’amélioration du sort des femmes avec le vaste processus historique enclenché à la révolution industrielle et dont on sa
Sur les 72 milliards de litres d’eaux usées générés chaque jour dans les centres urbains, 45 milliards –l’équivalent de 18.000 piscines olympiques– ne sont pas traités, selon les chiffres du gouvernement pour 2020-2021. Les deux tiers des foyers urbains indiens ne sont pas connectés aux égouts, selon l’Alliance nationale de gestion des boues (NFSSM). De nombreuses stations d’épuration en activité ne sont pas en conformité, dont 26 des 35 installations de Delhi, selon la presse indienne.
La production pétrolière américaine est sur le point d’atteindre son maximum, mais le monde n’est pas préparé aux conséquences économiques et politiques considérables qui en résulteront. La seule voie possible est celle de la transformation énergétique et économique.
La relation humanité-nature est la cause de la crise présente qui, en plus de détruire d’innombrables richesses naturelles, expose l’humanité à des menaces existentielles. La petite musique sur « les-pauvres-qui-font-trop-d’enfants » sert très clairement à détourner l’attention du fait que ce sont les riches (du Nord et du Sud) qui créent la catastrophe climatique. Le travail prend des formes particulières selon les modes sociaux de production. Face à la crise climato-écologique, on ne peut mener la bataille qu’en rendant au travail son caractère d’activité sociale productrice de valeurs d’usage pour satisfaire des besoins humains réels (par opposition aux besoins humains aliénés par le capital productiviste/consumériste).
Entrevue avec l’écologiste Hugo Séguin.
Avec le message "Vous avez toutes les cartes en main" inscrit sur le tee-shirt de l'animateur, les futurs initiés comprennent d'emblée: si la "fresque du climat" donne des clés pour comprendre le dérèglement climatique, elle invite aussi à agir.Signe du succès grandissant de cet atelier ludique gratuit de sensibilisation à la crise environnementale, plus de 400 personnes y ont consacré samedi trois heures de leur temps à Toulouse, lors d'une "fresque géante" comme il s'en organise de plus en plus en France.
Un rapport de référence appelle à une révision de la gestion mondiale des ressources en eau et de son gaspillage. Source : The Guardian, Fiona HarveyTraduit par les lecteurs du site Les-Crises Le m…
La couverture médiatique actuelle de la recherche sur le changement climatique est plus susceptible de provoquer « le déni et l’évitement » chez les lecteurs que les « comportements pro-environnementaux » nécessaires pour résoudre le problème, selon une étude suisse.
Un rapport de l’Unicef mercredi 19 avril pointe du doigt les contraintes subies par les systèmes de santé de nombreux pays du monde, causant un retour en arrière sans précédent en termes de vaccination infantile.
Nous vivons une polycrise de nature planétaire : crise de la biosphère, crise de la mondialisation, crise des civilisations, crise de la démocratie. (Edgar Morin 2023), avec des perturbations financières et une inflation qui pourraient se généraliser en crise de l’économie mondiale. Le modèle économique mondiale est en train de basculer. Des fissures apparaissent partout et l’espoir d’un modèle alternatif contraint et forcé pour toute l’humanité est encore possible mais pas certain. L'épuisement des ressources naturelles et celui des biens communs que cons
Les discours littéraires apocalyptiques ignorent la violence de la situation actuelle. Ils sont souvent conformes aux idéologies du capitalisme telles que la modernisation écologique et l’économie néolibérale. Ils alimentent des approches déterministes mettant l’accent sur l’adaptation des individus et non sur la modification des systèmes. De même, les narrations catastrophiques dépolitisent des questions qui sont, par essence, politiques. Ils s’abstiennent d’identifier le véritable responsable pour évoquer des pistes ambigües et non identifiables comme le consumérisme, le matérialisme, les modes de vie, etc.
Ceux qui prophétisaient la fin des voyages d’affaires se sont trompés : les cadres du monde entier ont déjà laissé tomber les réunions Zoom pour reprendre l’avion, rapporte le “Financial Times”.
Pools and well-watered gardens at least as damaging as climate emergency or population growth
L’État, le gouvernement et les parlementaires ne doivent plus avoir à arbitrer entre leur avenir politique et celui des jeunes générations, écrit dans cette tribune la géopolitologue et prospectiviste Virginie Raisson-Victor, co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète .
Pour certain·e·s, la crise climatique crée une véritable angoisse. Impuissance, colère, agacement... Comment aller bien dans un monde qui va mal ? Pour rester optimiste ou simplement mieux vivre cette urgence écologique, trois expertes nous livrent leurs précieux conseils.
La prise de poids politique du BBB, le parti néerlandais pro-élevage de Caroline van der Plas, a permis de mettre en lumière une crise latente pourtant essentielle : celle de la surproduction d’azote. Cette dernière nécessiterait, au-delà de politiques publiques restrictives instaurées par le gouvernement néeerlandais, de repenser un modèle productif séculaire nocif pour la biodiversité terrestre et souterraine.
L'Organisation des Nations Unies a présenté un rapport alarmant concernant la situation globale relative à la gestion de l'eau.
Alors que le Giec a rendu en mars la synthèse de son dernier rapport qui dresse un constat sans ambiguïté sur la crise climatique, le journal 20 Minutes revient en vidéos sur 5 des avertissements les plus marques faits ces dernières années par António Guterre, l’actuel secrétaire général de l’ONU.
Dérèglement climatique, épuisement des ressources naturelles, extinction de masse de la biodiversité… Ces mots, encore peu présents dans le débat public il y a peu, en font désormais partie intégrante. Mais hélas, la crise environnementale est encore bien peu prise en compte dans les études d’ingénieur que nous avons suivies. Aujourd’hui encore, les ingénieur·es sont formé·es à produire plus, et non à produire mieux.
Les Nations Unies (ONU) ont récemment lancé une campagne autour d'une légumineuse qui pourrait en théorie régler bien des problèmes.
Une centaine de ministres et une douzaine de chefs d'État et de gouvernement se réunissent jusqu'à vendredi à New York au sujet des ressources en eau qui s'épuisent. Dans un rapport publié mardi, l'ONU prévient l'humanité "vampirique" qu'une crise mondiale est "imminente", alors que les pénuries d’eau "tendent à se généraliser".
Quelque deux milliards de personnes sont privées d'accès à l'eau potable et 3,6 milliards n'ont pas accès à des services d'assainissement gérés de façon sûre.
Réunis au siège de l’ONU du 22 au 24 mars, une douzaine de chefs d’État et de gouvernement et une centaine de ministres veulent lancer un message d’alerte face à l’aggravation des pénuries d’eau dans le monde et à la contamination des ressources disponibles.
Alors que s’ouvre une conférence internationale sur l’or bleu, l’ONU alerte quant à une possible crise mondiale de l’eau. Pour Laura Le Floch, « il y a urgence à agir ». Laura Le Floch est chargée de plaidoyer au Secours islamique France. L’ONG, avec Action contre la faim et la Coalition eau, a lancé une campagne internationale pour que les États, et notamment la France, prennent des engagements ambitieux lors de la Conférence des Nations unies sur l’eau, du 22 au 24 mars aux États-Unis. Reporterre — Le (...)
Ce mercredi et jusqu’à vendredi, une réunion historique des Etats des Nations unies s’intéresse à l’eau, alors qu’une crise «incontrôlable» guette dans un contexte changement climatique.
Environ 10 % de la population mondiale vit dans des pays où le stress hydrique est jugé élevé ou critique. La demande en eau des villes pourrait augmenter de 80 % d’ici 2050, au moment où des milliards de personnes sur le globe sont déjà aux prises avec des pénuries d'eau.
Crise économique, crise migratoire, dérèglement climatique, crise sanitaire, guerres, et plus récemment crise...
L'humanité "vampirique" épuise "goutte après goutte" les ressources en eau de la planète, a alerté l'ONU avant le début mercredi d'une conférence pour tenter de répondre aux besoins de milliards de personnes, en danger face à une crise mondiale de l'eau "imminente".
Adoptés à l’unanimité, le rapport du Giec et son résumé pour les décideurs font entrer dans leur vocable la sobriété et la lutte contre les inégalités. Les solutions technologiques sont en revanche reléguées en arrière-plan. Un consensus a été trouvé. Comme ses prédécesseurs, le sixième rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté à l’unanimité dimanche 19 mars à Interlaken, en Suisse. Six fois renouvelé depuis 1990, l’exercice de synthèse en une (...)
Face à la crise climatique, de plus en plus de scientifiques s’engagent. Le phénomène n’est pas nouveau, mais frappe par son ampleur et sa radicalité. [Série 1/4] [Série 1/4] Vous lisez l’enquête « Crise écologique : la révolte des scientifiques ». Pour ne pas rater le prochain épisode, abonnez-vous à notre lettre d’info. Blouse blanche et menottes aux poignets. En novembre dernier, une douzaine de chercheurs ont été placés en détention en Allemagne. Leur délit ? S’être collés avec de la glu à des (...)
La philosophe politique Chantal Mouffe, notamment co-autrice d’Hégémonie et stratégie socialiste (avec Ernesto Laclau, initialement paru en anglais en 1985), a joué le rôle de théoricienne et de source d’inspiration pour la gauche radicale, du mouvement Podemos à la France insoumise. Dans son dernier ouvrage, La Révolution démocratique verte (Albin Michel, 2023), elle constate que la question écologique est encore vue comme un problème trop rationaliste et doit, pour mobiliser les masses, rencontrer des affects.
Le discours ambiant nous fait croire que tous les problèmes pourront trouver des solutions dans des technologies meilleures et nouvelles. Un trompe-l'oeil qui masque que la sobriété est un impératif de survie.
Une chronique de Charles Cuvelliez et Patrick Claessens de l'Ecole Polytechnique de Bruxelles (ULB).
Selon une étude commandée par le ministère de l’Économie allemand, l’urgence climatique pèsera de 280 à 900 milliards d’euros sur le pays jusqu’en 2050. Les estimations varient en fonction de l’ampleur du réchauffement et des dépenses d’adaptation.
Souvent sous-estimée, la déforestation est aujourd’hui un phénomène massif, en voie d’accélération sous les effets combinés des besoins en bois de chauffage et de la pression foncière exercée par l’agriculture. Puits de carbone et réserves précieuses de biodiversité, les forêts ne sont certainement pas protégées à la mesure des risques planétaires que fait peser leur disparition.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Les trois associations qui avaient mis en demeure la banque en octobre ont décidé de poursuivre la procédure au tribunal pour lui faire cesser ses investissements dans les énergies fossiles.
Frappés par une vague de pénuries de certains fruits et légumes, les supermarchés britanniques sont contraints de rationner les quantités distribuées. Une situation qui devrait encore durer au point de faire craindre une hausse des prix. Mais comment le pays a-t-il pu en arriver là ? Si la plupart des responsables évoquent les mauvaises conditions météorologiques et la hausse des prix de l'énergie, certains observateurs pointent du doigt le Brexit.
Le gouvernement sud-africain a annoncé mercredi des avantages fiscaux pour rendre alléchants les investissements dans la production d'énergies propres alors que le pays est plongé dans une grave crise de l'électricité qui va par ailleurs inconsidérément alourdir la dette publique.À partir du 1er mars, "les entreprises pourront réduire leur revenu imposable de 125% du coût d'un investissement dans les énergies renouvelables", a déclaré le ministre des Finances Enoch Godongwana, lors de la présentation du budget annuel du gouvernement devant les parlementaires au Cap.
Au plus fort de la crise sanitaire, les majors pétrolières voyaient leur valeur s'effondrer et annonçaient des plans de transition sans enthousiasme. Elles font désormais des bénéfices historiques et ont déjà oublié leurs engagements d'hier.
Le réalisateur François Ruffin est devenu l’un des principaux critiques de la destruction du modèle social français. Aujourd’hui député, il explique à Jacobin comment la gauche peut redécouvrir sa raison d’être – et rallier à nouveau le mécontentement de la France rurale et périphérique.
La pandémie de Covid-19 aura été marquée par de fortes interactions entre des crises de nature différente (écologique, sanitaire, socio‑économique, politique, voire morale). De quoi déstabiliser durablement nos sociétés. Et si ce type de crise, caractérisée par l'importance des interdépendances (technologiques, démographiques, territoriales, etc.) devenait la nouvelle norme dans le futur ?
Pour soutenir notre mode de vie, si la tendance actuelle se poursuit, il faudra bientôt deux planètes. Pourtant, nos dirigeants rêvent toujours d’une croissance économique sans fin. L’heure est venue d’oser les questions difficiles, écrit Paul Journet. Pour garder notre confort aujourd’hui, quel risque est-on prêt à faire courir aux prochaines générations ?
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi soir l'état de catastrophe nationale pour tenter d'endiguer la profonde crise de l'électricité qui mine le quotidien et l'économie de la première puissance industrielle du continent.
À l'heure de l'urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères des élites économiques sont de plus en plus pointés du doigt. Les actions symboliques, les rapports et les articles de presse se multiplient pour dénoncer leur escapisme. À l'image de ces milliardaires qui, en pleine crise Covid, envoyaient des selfies depuis leurs ranchs en Patagonie ou leurs îles privées aux Caraïbes, les ultra-riches sont accusés de fuir leurs responsabilités. Or, loin d'être des observateurs passifs et détachés ou des preppers haut de gamme, les élites économiques sont des acteurs clés du débat climatique international. Elles sont les promoteurs acharnés du capitalisme vert, un projet politique taillé sur mesure et qui garantit leurs intérêts de classe dans un monde en surchauffe. Ce livre est le premier à en exposer non pas uniquement les mots d'ordre (qui sont déjà assez connus), mais le
Les projections climatiques du débit des cours d'eau auraient sous-estimé l'ampleur réelle de la crise qui s'annonce.
D'un côté, il y a la certitude que notre modèle ne convient plus. De l'autre, l'incertitude sur celui qui viendra le remplacer. Entre les deux, le risque de plonger dans une crise existentielle.
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...
Le nouveau rapport du Laboratoire des inégalités mondiales, publié le 31 janvier, met en lumière la triple crise des inégalités climatiques : inégalités dans les émissions de CO2, inégalités des pertes liées aux impacts du réchauffement et inégalités dans les capacités financières à y faire face. Sans surprise, les populations les plus pauvres sont les plus affectées, que ce soit au sein des pays en développement ou développés. Les auteurs appellent à cibler en priorité les ultra-riches, afin de lutter contre le changement climatique mais aussi d'éradiquer la pauvreté.
La RSE doit-elle être radicale ? Cette question brûlante a été posée aux invités de l’Orse, l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Entreprises, lors d’un débat organisé pour ses vœux. Elle porte deux dimensions : la première est de s’interroger sur la capacité des directeurs RSE à affronter une plus grande radicalité des mouvements climatiques et environnementaux qui ciblent les entreprises. La seconde concerne la capacité des politiques RSE à devenir les piliers de la stratégie d’une transformation plus radicale des entreprises pour respecter leurs engagements.
En Afrique du Sud, les familles se recueillent traditionnellement autour du défunt pendant une semaine, parfois plus. Mais désormais, à cause de coupures d'électricité endémiques, la conservation des corps relève du défi et les pompes funèbres veulent enterrer les morts au plus vite. "On voit de nombreux corps putréfiés", a déploré cette semaine dans un communiqué la South African Funeral Practitioners Association (SAFPA), représentant le secteur.
Janvier 2023 - décembre 2025 Ce projet de recherche opérationnelle vise, à partir d’une série d’études de cas, à mieux comprendre les processus d’entraide qui se mettent en place de façon spontanée en situation de crise ainsi que les rapports entre les réseaux d’entraide et les professionnels de l’aide, afin de donner des pistes de recommandations opérationnelles pour les citoyens/individus et les organisations/acteurs de la réponse en amont, pendant et après les crises.
La Commission européenne a annoncé un vaste plan d'aide au développement des technologies propres, une riposte directe aux mesures protectionnistes de l'Inflation reduction act américain. Ces dispositifs marquent un changement radical dans l'approche des relations commerciales internationales. Les crises à répétition et le dérèglement des chaînes d'approvisionnement mondiales poussent les États à tenter d'assurer leur souveraineté économique, quitte à s'affranchir des règles du libre-échange.
Créée après la Seconde Guerre mondiale, l'horloge de l'apocalypse est censée mesurer l'imminence d'un cataclysme planétaire. Gérée par l'ONG américaine Bulletin of the Atomic Scientists, elle sera remise à l'heure ce mardi.
La coupure qui a paralysé le Pakistan, le lundi 23 janvier, met en lumière la crise aiguë à laquelle fait face ce pays de 220 millions d’habitants, la pire depuis des décennies.
Deux sites pétroliers de TotalEnergies bloqués par un millier de militant·es en Belgique, de la soupe jetée sur les vitres de la peinture « Les Tournesols » de Vincent Van Gogh, le blocage d’autoroutes en France, l’extinction d’enseignes lumineuses la nuit, etc. Face à l’inertie des mesures politiques prises contre le dérèglement climatique, de nombreux·euses militant·es parti­cipent à des actions de désobéissance civile. Ils et elles enfrei­gnent délibérément la loi pour tenter d’éveiller les consciences. Qu’est-ce que la désobéissance civile ? Quelles sont les réactions du monde judiciaire face à ces actions ?
Certains géants pétroliers ont colporté le grand mensonge" sur le réchauffement climatique, a dénoncé mercredi à Davos le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, quelques jours après la publication d’une étude sur ce que savait la major américaine ExxonMobil de ce risque il y a quarante ans.
Les deux types d’experts parlent, depuis trente ans, deux langues différentes, les premiers abordant le sujet par les prix, les seconds raisonnant par les quantités, dans un monde aux ressources finies.
Le risque de coupures, cet hiver, nous a confrontés à la dépendance de notre société à l’électricité. Son abondance est un mythe, rappellent les sociologues Alain Gras et Gérard Dubey. Gérard Dubey est sociologue et professeur à l’Institut Mines-Télécom Business School. Alain Gras est professeur émérite de socioanthropologie des techniques à l’université Paris 1-Sorbonne. Ils ont coécrit La servitude électrique — Du rêve de liberté à la prison numérique (Seuil, 2021). Reporterre — L’hiver a été marqué par un (...)
Il n'y aura bientôt plus assez de place sur le cloud pour les données générées par les smartphones et le numérique, selon les chercheurs.
La guerre en Ukraine, la pandémie de Covid, l’inflation et le dérèglement climatique... Ces chocs qui se combinent pour former une polycrise dévastatrice ne sont pas une fatalité. Il est encore temps de renverser la situation en créant un consortium scientifique mondial pour bâtir une vision plus holistique, avancent ces deux scientifiques reconnus dans les colonnes du “New York Times”.
Ryanair va connaître une nouvelle grève en Belgique. Mais la compagnie se porte bien.
Les crises ne font pas que se multiplier, elles sont aussi plus interreliées que jamais.
L’essayiste Nouriel Roubini l’affirme : la confluence de problèmes, anciens et nouveaux, va provoquer une grave crise mondiale. Celui qui a été surnommé “Dr Catastrophe” après qu’il a anticipé la crise des subprimes, décrit pour “Project Syndicate” un présent proche où les crises vont s’accumuler, s’agglomérer et se démultiplier jusqu’à former un épais nuage d’instabilités mondiales qu’il nomme “mégacrises”. Bienvenue dans l’ère des menaces globales.
Lorsque la Russie a assumé la présidence tournante du Conseil de l’Arctique en 2021, Moscou a présenté une proposition ambitieuse à cet organisme de huit pays soucieux de l’environnement. Au cours des 14 prochaines années, elle fera remonter des profondeurs de l’Arctique un ensemble toxique de déchets nucléaires rouillés – y compris deux sous-marins nucléaires entiers – qui ont été coulés pendant l’ère soviétique.
Avec le ralentissement de l’économie aux États-Unis, en Europe et en Chine, “un tiers de l’économie mondiale” sera en récession cette année, prévient Kristalina Georgieva. Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, la crise touchera “des centaines de millions de personnes”.

2022

L’économiste Nouriel Roubini, qui avait prédit la crise des subprimes en 2006, publie aujourd’hui «Mégamenaces». Catastrophes naturelles, menaces climatiques, crise économique, endettement... Il nous a accordé une interview exclusive sur sa vision du monde en 2022.
Depuis plusieurs semaines, le pays, ravagé par la guerre et la crise économique, est confronté à de graves pénuries de carburant qui affectent l’alimentation en électricité et les moyens de se chauffer. Et ce alors que la saison hivernale a commencé.
« Chaleur humaine ». L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low-tech » et à privilégier la sobriété.
Des chantiers à la pelle et une demande "jamais vue": en Espagne, les installations photovoltaïques individuelles sont en plein boom, dopées par la flambée des prix de l'énergie. L'occasion pour le pays de combler son retard dans un secteur à fort potentiel."Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.
Passionnée de montagne et de trail, je suis une adepte des déplacements doux. Ayant débuté ma carrière dans les nouvelles technologies et les thématiques tech au sens large, je reste une geek dans l'âme.
La sécheresse historique de cette année ne constitue en réalité que la partie émergée de l'iceberg : de nouvelles études révèlent le déclin alarmant du niveau de l’eau dans les aquifères du continent.
Des chercheurs ont annoncé avoir franchi une nouvelle étape dans la fusion nucléaire. Pas de quoi espérer ralentir le changement climatique, selon Yves Marignac de NégaWatt. Yves Marignac est chef du pôle énergies nucléaire et fossiles de l’institut NégaWatt...
Des chercheurs ont annoncé avoir franchi une nouvelle étape dans la fusion nucléaire. Pas de quoi espérer ralentir le changement climatique, selon Yves Marignac de NégaWatt.
Karen Bass va signer une série de décrets pour fournir aux personnes sans domicile des logements temporaires via la location d’appartements et de chambres d’hôtel. L’élue démocrate estime que 40 000 personnes sont dans cette situation dans la deuxième plus grande ville américaine.
Le partage d’énergie permet à tous ceux qui le souhaitent de bénéficier d’énergie renouvelable sans pour autant disposer d’une installation à domicile. Ce partage est aujourd’hui possible en région bruxelloise et pourra l’être prochainement en Wallonie. C'est une solution intéressante du point de vue écologique, économique et social, au regard des crises actuelles.
De plus en plus de scientifiques appellent à aborder ensemble les deux questions, le réchauffement aggravant la destruction des écosystèmes – et vice-versa.
Président du Muséum national d’histoire naturelle, paléontologue et biologiste marin, Bruno David explique en quoi la crise de la biodiversité, silencieuse, fulgurante, représente un péril vital pour l’humanité. Et appelle à un sursaut.
À l’occasion de la COP15, Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS, revient sur les grands enjeux de la conférence prévue à Montréal, au Canada, du 7 au 19 décembre.
Face à l’état catastrophique de la planète, la jeunesse devrait se tourner vers l’écologie politique. Elle ne le fait pas, car ce courant n’assume pas clairement la rupture avec le dogme de la croissance, regrette, dans une tribune au « Monde », la députée Génération écologie des Deux-Sèvres Delphine Batho.
La forte dépendance européenne au gaz naturel liquéfié va faire monter les prix et les émissions de gaz à effet de serre, dans un contexte de concurrence exacerbée avec la Chine, souligne une étude du think tank The Shift Project.
La crise énergétique a créé "un élan sans précédent" en faveur du déploiement des énergies renouvelables, dont les capacités mondiales devraient quasiment doubler sur les cinq ans à venir, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.
Membre du mouvement Scientist rebellion en France, Kaïna Privet a décidé d’entrer en désobéissance civile à la fin de cet été brûlant. Elle raconte à Vert ce que la posture de scientifique apporte à l’activisme et explore l’avenir du collectif.
Ce titre provocateur exagère à peine la teneur du discours, martelé par la droite, que la technologie va nous sauver de la crise écologique. Objection ! La technologie sans la sobriété ne résoudra fondamentalement rien.
C’est une première dans le monde qui fera sans doute boule de neige : à l’Université de Barcelone, étudier la crise climatique et ses conséquences seront désormais un passage obligé pour obtenir son diplôme.
Pensez un instant à toute l’eau présente sur notre planète et regardez la surface terrestre qui reste. Pas moins de la moitié de cette surface est constituée de pâturages naturels où errent les pasteurs nomades. Beaucoup d’entre eux vivent sur le continent africain, et leur mode de vie est une victime de la crise climatique. “Nous pouvons traire nos vaches beaucoup moins qu’avant. Et cela a tout à voir avec le manque de fiabilité de la pluie.”
Depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Europe subit petit à petit un rationnement énergétique l'obligeant à s'inscrire dans une transition forcée. Entre dépendance énergétique, flambée des prix du gaz et de la facture d'électricité, ou encore fragilisation des centrales nucléaires... Face à cette période de crise énergétique, quelles stratégies se profilent pour l'avenir ? Nicolas Meilhan, conseiller scientifique et membre des Econoclastes, nous donne des éléments de réponses.
les relations entre les deux pays étaient dans une spirale descendante effrayante, avec des tensions à propos de Taïwan, tensions proches du point d’ébullition. Les diplomates espéraient, au mieux, une modeste réduction des tensions, ce qui, au grand soulagement de beaucoup, s’est produit. Aucune percée politique n’était cependant attendue, et aucune n’a été réalisée. Cependant, dans un domaine crucial, il y a eu au moins une lueur d’espoir: les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre de la planète ont accepté de reprendre leurs négociations en suspens sur les efforts conjoints pour surmonter la crise climatique.
C’est une première mondiale : tous les étudiants inscrits à l’Université de Barcelone, régulièrement classée comme la meilleure université espagnole, devront suivre un cours obligatoire sur le réchauffement climatique et ses conséquences.
Le gouvernement avait annoncé à la fin de juin sa réouverture temporaire durant l’hiver, en raison des tensions dans l’approvisionnement en énergie.
EDF traverse une "crise historique", selon son nouveau PDG Luc Rémont, qui appelle en interne ses salariés à être pleinement "mobilisés" pour passer l'hiver face à une situation "critique" marquée par un risque de coupures d'électricité ciblées. "A court terme, il nous faut affronter un contexte critique, dans lequel le rôle de l'énergie et en particulier de l'électricité a rarement été aussi essentiel, au moment même où EDF traverse une crise historique", écrit M. Rémont vendredi dans un mail aux salariés, deux jours après l'officialisation de sa nomination. Dans ce premier message aux salariés dont l'AFP a pris connaissance, il rappelle les difficultés du parc nucléaire, avec près de la moitié des 56 réacteurs à l'arrêt et une remise en service retardée pour certains qui met en péril la capacité à répondre aux pics de consommation cet hiver.
Théâtres, écoles, universités, bureaux de poste, piscines, bains, stades, pâtisseries, hôtels… L’explosion des prix du gaz et de l’électricité n’épargne aucun secteur et nombre d’entrepreneurs risquent de cesser définitivement leur activité, déplore le site “Telex”.
Plus gros émetteur mondial de CO2, le pays ne financera probablement pas le fonds pertes et dommages acté durant la COP27, selon l’économiste Jean-Joseph Boillot. Ce fonds doit aider les pays plus vulnérables au réchauffement climatique.
Marc-André Selosse, président de BioGée, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, et Gilles Bœuf, administrateur de BioGée, professeur à Sorbonne Université appellent à ce que les bases d’écologie et des sciences de l’évolution soient mieux enseignées à l'école.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
Les nations les plus riches ont une responsabilité morale évidente dans l’aide à apporter aux pays en développement. Taxer les bénéfices des grandes compagnies pétrolières et gazières et annuler les dettes des pays pauvres permettrait notamment de répondre à l’urgence, appelle un collectif de journaux, dont «Libération».
L’État allemand a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté. Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l’Économie dans un communiqué.
Alors que les impératifs de sobriété et de décarbonation se font de plus en plus pressants, les pays restent dans leur immense majorité extrêmement dépendants des ressources fossiles, dont la combustion à l’échelle mondiale aggrave et accélère la crise climatique. Dans « L’Emballement du monde », qui vient de paraître aux éditions Écosociété, l’ingénieur et économiste Victor Court propose d’explorer les liens historiques entre énergie et domination au sein des sociétés humaines. L’extrait que nous vous proposons ci-dessous se consacre plus particulièrement à l’examen critique du concept de « Capitalocène », proposé par le chercheur et militant suédois Andreas Malm, pour identifier les responsables du réchauffement climatique.
Les Hindous rêvent d'accéder, au moins une fois dans leur vie, à la source du Gange, fleuve le plus sacré de l'Inde, située à Gaumukh, dans l'Himalaya sur le front du glacier de Gangotri qui, désormais, "fond à vue d'oeil". Le glacier recule rapidement, laissant présager un avenir de plus en plus aride pour le géant d'Asie du Sud où 1,4 milliard d'habitants sont confrontés aux défis du changement climatique. "C'est assez étonnant, si rapide et cela se produit chaque jour et chaque seconde", affirme Sheethal Vepur Ramamurthy, chercheuse à l'Université Friedrich Schiller de Iéna, en Allemagne. "Le glacier fond à vue d'oeil", dit-elle à l'AFP sur le site de Gaumukh, "c'est la rude réalité". "Le changement climatique joue définitivement un rôle", poursuit-elle, "les gens peuvent bien nier ce qui se produit sous nos yeux, il nous suffit d'en être témoins". Surnommé "Ganga Maa" (mère Gange), le Gange, qui traverse l'Inde sur 2.550 kilomètres, est vénéré par les Hindous. Quelque 500 millio
Le cercle de cinq économistes, qui conseille le gouvernement d’Olaf Scholz, défend une réponse « non idéologique » à la crise énergétique.
L'entreprise a relevé ses prévisions pour l'exercice 2022.
Une compensation financière permet aux pays du Sud de financer leur lutte contre le réchauffement climatique. Mais celle-ci creuse leur déficit. À l’heure de la COP27, certains mettent en avant l’abolition de leur dette.
Météo-France évalue pour la première fois les conséquences de différents scénarios de réchauffement dans la zone, avec une résolution de trois kilomètres.
TRIBUNE. Une quinzaine de scientifiques ont été arrêtés, le 29 octobre, lors d'une action de désobéissance civile contre BMW à Munich. Ils protestaient contre l'impact climatique de l'industrie automobile et réclamaient des mesures fortes pour lutter contre le réchauffement climatique.
De l'Ouganda à l'Égypte, il permet à des millions d'Africains de survivre. Mais avec le réchauffement climatique, conjugué à son exploitation humaine, le Nil s’assèche, en fragilisant avant tout les cultivateurs qui craignent pour leurs récoltes et de manquer d'électricité.
"On n'arrive plus à fournir la demande": en Bourgogne, un des derniers charbonniers de France à produire l'or noir de manière artisanale profite de la flambée du prix des autres énergies. "On le fait toujours comme on le faisait il y a 3.500 ans": Gabriel Taviot, 55 ans, barbe, bonnet et cils recouverts d'un voile de poussière grise, effeuille de son râteau la couche superficielle de "la meule". Il écume la motte de sa croute de paille et de terre et, précautionneusement, pour ne pas abimer le charbon de bois cassant comme du verre, dévoile les bouts de bois noirs qui s'affaissent au sol dans des fumeroles virevoltant à travers les grands arbres. A même le sol de la forêt d'Arthonnay, dans les profondeurs de l'Yonne, Gabriel installe depuis des décennies ses meules de charbonnier.
Prix en chute, ports encombrés de méthaniers: après des mois de crise énergétique et de chasse aux approvisionnements alternatifs en gaz naturel pour compenser la chute de l'offre venant de Russie, l'Europe est-elle enfin sortie d'affaire? Non, estiment plusieurs analystes. Depuis plus d'une semaine, des embouteillages de méthaniers -ces navires qui transportent du gaz naturel liquéfié (GNL)- encombrent les ports espagnols, comme si l'Europe ne pouvait plus absorber plus de gaz. Selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, cette situation devrait se prolonger "au moins jusqu'à la première semaine de novembre". Le TTF néerlandais, la référence européenne du gaz naturel, évolue actuellement proche de son plus bas niveau depuis juin. Il est même repassé temporairement au dessous de 100 euros le mégawattheure fin octobre.
Face à la crise écologique, certains mettent en accusation la science et la technique. D’autres pensent au contraire qu’il nous faudrait davantage de science et de technique pour lutter contre le réchauffement climatique. Entre technophobie et rêves d’apprenti sorcier, n’existe-t-il pas une troisième voie ?
La dépendance à l'égard des énergies fossiles compromet la santé des humains, selon une étude annuelle publiée mercredi et menée par 99 experts issus de 51 institutions mondiales. Un constat alarmant qui survient à quelques jours de l'ouverture de la réunion onusienne sur le climat COP27.
L’UE est fortement dépendante des importations de combustibles fossiles. La Commission européenne veut s’en débarrasser, mais ne veut pas dépendre d’autres pays ou continents pour de nouvelles matières premières. La solution consiste à extraire nous-mêmes un maximum de matières premières. Mais tous les citoyens européens ne sont pas favorables à cette solution. “Les communautés locales doivent avoir le droit de dire “non”.”
Sur les hauteurs d'une banlieue balnéaire d'Athènes, des bûches soigneusement empilées attendent d'être chargées dans les coffres des voitures. Face à la flambée des prix de l'énergie en Grèce, des distributions gratuites de bois de chauffage sont organisées pour les habitants. "On en a bien besoin (...) surtout en cette année difficile", lance Yiannis Dimitrakopoulos, un retraité âgé de 75 ans venu récupérer du bois à Glyfada, à une vingtaine de kilomètres du centre de la capitale grecque. Un peu plus loin, des dizaines d'automobilistes attendent patiemment leur tour.
La situation a beau être catastrophique pour le climat et la biodiversité, rien ne sert de répéter que ça ne va pas, disent de plus en plus de chercheurs et militants, qui veulent contrer ces "doomers". Alors ils prônent la diffusion de bonnes nouvelles et moyens d'action sur les réseaux sociaux.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a souligné l'importance de la solidarité mondiale pour lutter contre l'urgence climatique lors de sa visite au Viet Nam, qui s'est terminée samedi.
Pour le chercheur américain Samuel Myers, les conséquences des dérèglements environnementaux sur la santé humaine et les écosystèmes sont si fortes qu’on ne plus se contenter de les observer. Il appelle à changer nos modes de vie pour se donner une chance de résoudre la catastrophe en cours.
La crise économique et l’inflation déclenchent la vague d’émigration la plus importante jamais enregistrée en Argentine. Dans les bars à vin des quartiers aisés de Buenos Aires, les fêtes d’adieu sont désormais plus fréquentes que les fêtes d’anniversaire, rapporte le “Financial Times”.
Des inondations meurtrières touchent, depuis le mois de juin, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Notamment au Nigeria, où la situation humanitaire inquiète.
Décryptage de LN24+ dans les entrailles du plus grand réacteur de fusion nucléaire au monde.
En Allemagne, certains hôpitaux pourraient devoir fermer leurs portes en raison de la crise énergétique, a mis en garde dimanche le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach.
Le vacarme assourdissant de l'énorme turbine tournant à pleine puissance sonne comme un soulagement: avec douze ans de retards, le réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande arrive à pleine puissance juste avant un hiver très tendu en matière d'énergie en Europe. La vapeur du réacteur voisin, portée à près de 300 degrés, fait tourner la turbine de plus de 60 mètres de long jusqu'à 25 fois par seconde, réchauffant l'atmosphère à l'intérieur du bâtiment à une température digne d'un sauna finlandais pour le visiteur vêtu de l'équipement de protection.
La pénurie de carburant interroge notre dépendance aux véhicules thermiques. La voiture électrique seule n’est pas une solution durable, selon le chercheur Aurélien Bigo. Il est essentiel d’y associer des mobilités sobres.
La crise énergétique plombe la première économie de la zone euro. Une récession de 0,4% est attendue en 2023.
Les réassureurs s'intéressent de près aux moyens de limiter le réchauffement climatique, la facture pour les inondations, canicules, incendies ou tempêtes de grêle leur coûtant de plus en plus cher.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
Lait, betteraves, tomates: il y a "urgence absolue" à ce que le gouvernement apporte des aides supplémentaires aux agriculteurs et industriels français, heurtés de plein fouet par la crise de l'énergie, a réclamé jeudi Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, interrogée sur BFM Business. Alors que le gouvernement présente jeudi son plan de sobriété énergétique, destiné à préparer un hiver difficile sans gaz russe et avec de nombreux réacteurs nucléaires arrêtés, le syndicat agricole majoritaire plaide pour que l'Etat préserve la chaîne de production de l'alimentation, "besoin premier des Français".
Alors que depuis plusieurs semaines le pays le plus pauvre d’Amérique latine est en proie à des pénuries, des pillages et des manifestations incessantes, des foyers de choléra ont été identifiés. Ce qui pourrait renforcer la “plus grande catastrophe des quarante dernières années”, écrit notamment le plus grand quotidien de Port-au-Prince, “Le Nouvelliste”.
À l’approche de la 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat, la question devient de plus en plus urgente alors que la facture s’alourdit : comment assumer le coût des dommages irréversibles causés par le réchauffement climatique ?
Passage à viande. Au lendemain de la journée mondiale du végétarisme, et si on levait le pied sur la bidoche pour préserver le climat, la biodiversité, et notre propre santé ? Et par où commencer ?
Le choc pétrolier de 1973 avait chamboulé le marché mondial de l’énergie. Et il avait déjà fallu se serrer la ceinture, comme aujourd’hui cinquante ans plus tard, avec la crise provoquée par la guerre en Ukraine. En 1973, on ne manquait pas d’idées. Mais voilà. On a été loin de vraiment les appliquer. Une fois la crise digérée, les bonnes résolutions ont été un peu oubliées.
L’Organisation de coopération et de développement économiques a publié, le 26 septembre, des prévisions économiques sombres pour les pays européens en 2023. L’Allemagne devrait connaître une récession, ainsi que plusieurs autres États européens, en cas d’aggravation de la crise énergétique actuelle. Les températures de cet hiver joueront un rôle important dans ce scénario. Explications.
Les prix élevés du gaz et de l'électricité font peser un "risque imminent" de "pertes de production" et "d'arrêts de milliers d'entreprises européennes", a averti jeudi BusinessEurope, une organisation représentant le patronat européen.
Les gouvernements demandent aux citoyens de réduire leur consommation mais ne demandent pas aux industries des plastiques et de la pétrochimie de faire des efforts alors qu'"elles sont le principal moteur de l’augmentation de la demande mondiale de pétrole et de gaz."
Alors que le monde est confronté à des « crises multiples », la directrice de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala, prédit « une récession mondiale ».
On réclame à la boulangerie Dumont, à Vencimont, un acompte mensuel de facture d'énergie aberrant : les gérants doivent augmenter leur facture de 500%, passant de 1.860 à 11.836 €. Intenable. La boulangerie a donc fermé ses portes. Pas le choix : "Si nous appliquons la même hausse à nos pains, votre carré blanc devrait être vendu 16,80€ pour permettre notre survie..."
Les institutions de soins courent droit vers la faillite à cause de l'augmentation des prix de l'énergie, a présagé lundi Santhea, l'association professionnelle et patronale d'institutions de soins wallonnes et bruxelloises.
Alors que les effets de l’augmentation de la température globale provoquent déjà des épisodes de sécheresses intenses, des inondations et des incendies de plus en plus extrêmes à travers le monde, cette crise écologique pourrait prochainement se traduire par l’apparition de nouvelles épidémies, déstabilisant davantage la santé publique qui a déjà présenté sa fragilité lors de la pandémie du Covid-19. En Californie, à mesure que la crise climatique assèche les paysages, le nombre de cas enregistré de « fièvre de la vallée », maladie fongique, est en nette augmentation. Or, cette prolifération de champignons pathogènes peut se transformer en méningite, une maladie mortelle pour l’être humain.
A mesure que le réchauffement se renforcera, les conséquences sur les ressources hydriques d’un modèle agricole dopé aux intrants de synthèse deviendront de plus en plus sévères, prévient Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Cet article analyse la décroissance, un projet de transformation socio-écologique radicale qui appelle à décoloniser l’imaginaire social par rapport à la quête d’une croissance sans fin par le capitalisme. La décroissance est une réincarnation moderne de l’environnementalisme radical des années 1970 et s’inscrit dans le cadre de débats très pertinents en géographie. Cet article s’inspire du monde imaginaire d’Ursula Le Guin pour promouvoir la théorie de la décroissance et répondre aux critiques qui voudraient que la décroissance offre un imaginaire peu attrayant, rétrograde, malthusien et politiquement simpliste. Nous soutenons au contraire que la décroissance est délibérément subversive ; elle fait entrer le passé dans le futur et dans la construction du présent ; elle défend de manière originale les limites sans nier que la pénurie est un phénomène social ; et elle fait du conflit son élément constitutif. Nous parlons ici de la politique d’échelle du mouvement naissant de la décroissance, que nous trouvons
La première économie de l’Union européenne subit de plein fouet les effets de la crise énergétique, affirme “Handelsblatt”. Face à la hausse des prix du gaz, les entreprises allemandes ont le choix entre réduire leur production et changer leur mode de fonctionnement.
"Fractures", monde "paralysé", besoin de "solidarité": les dirigeants qui se sont succédé mardi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU ont mis en garde contre les divisions dangereuses d'un monde qui subit déjà un amoncellement de crises, de la guerre en Ukraine au réchauffement. "La crise du pouvoir d'achat se déchaîne, la confiance s'effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle" et malgré tout, "nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres en ouvrant cette semaine de haut niveau de l'Assemblée générale, qui a repris en personne après deux années marquées par le Covid-19. "Ces crises menacent l'avenir même de l'humanité et le destin de la planète", a-t-il estimé. "Ne nous berçons pas d'illusion (...) Un hiver de grogne mondiale se profile à l'horizon."
Le secteur du commerce a décidé d'adopter des mesures d'économie d'énergie sans précédent pour faire face à la crise énergétique actuelle et aux prix élevés de l'électricité et du gaz, annonce mercredi la fédération sectorielle Comeos.
Quelque 300 entreprises françaises risquent de se retrouver en difficulté d'ici la fin de l'année en raison de l'envolée des coûts de l'énergie, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie, Roland Lescure. "On parle aujourd'hui de quelques dizaines d'entreprise, un peu plus de 300, qui nous alertent en disant +là, je peux plus, il va falloir faire quelque chose+", a déclaré le ministre sur l'antenne de Sud Radio, interrogé sur un "risque de décrochage" pour certaines entreprises cet hiver.
Une ampoule moins brillante, des SMS d'alerte Ecowatt, voire des "coupures ciblées" d'électricité ou de gaz en "dernier recours" : les gestionnaires des réseaux d'électricité RTE et de gaz GRTgaz ont proposé mercredi une sorte de boîte à outils pour préserver le système énergétique en cas de tensions entre l'offre et la demande cet hiver. Ecowatt, la "météo" de l'électricité RTE mise sur sa plateforme Ecowatt (www.monecowatt.fr) pour améliorer la "sobriété" énergétique des Français. Elle permet aux entreprises, collectivités et particuliers d'être avertis d'éventuelles tensions sur le réseau électrique trois jours à l'avance et d'adopter des écogestes pour réduire leur consommation, sur la base du volontariat. À ce jour, 100.000 personnes sont inscrites sur la plateforme Ecowatt.
Ça pull. L’approvisionnement de la France en énergie est fragilisé comme jamais par des crises aux origines multiples. Pour espérer passer l’hiver sans encombres, les gestionnaires de réseau de gaz et d’électricité espèrent un élan généralisé de sobriété.
Les universités ont agi en concertation.
Lait, sucre blanc, café, riz… De nombreuses denrées alimentaires manquent ou sont rationnées, sur fond d’inflation et de crise financière.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
L'industrie allemande de la chimie devrait connaître une lourde chute de sa production en 2022 en raison de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi la puissante fédération du secteur VCI. "Compte tenu de l'évolution spectaculaire des marchés du gaz et de l'électricité, le VCI (...) prévoit une baisse de la production en 2022 de 5,5% pour l'ensemble du secteur" et sur un an, a déclaré l'organisation dans son rapport d'activité trimestriel. Sans l'industrie pharmaceutique, la production reculerait encore davantage, de 8,5%. "L'industrie de la chimie (...) ressent très nettement les conséquence de la guerre en Ukraine : prix de l'énergie astronomique, fort coût des matière premières et pénuries", a-t-elle détaillé. "À cela s'ajoute l'incertitude de savoir si un rationnement du gaz sera nécessaire cet hiver", selon l'organisation. Au deuxième trimestre, la production du secteur de la chimie a déjà chuté de 6,4% par rapport au début de l'année. Les capacités productiv
Dans son discours annuel sur l’état de l’Union devant les eurodéputés à Strasbourg, la présidente de la Comission Ursula von der Leyen fait ce mercredi plusieurs annonces face à la flambée des prix de l’énergie.
Dans son discours sur l’état de l’Union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un mécanisme visant à aider les États membres à « amortir » la crise énergétique. Un plafonnement des revenus des entreprises produisant de l’électricité permettrait de rapporter « plus de 140 milliards d’euros ».
Un édito de François Mathieu. Le document de deux pages postérieur au kern de vendredi dernier relatif aux mesures à prendre en réponse à la crise de l’énergie confirme le sentiment d’incompréhension qui nous habite depuis quelques mois.
Comme chaque lundi, nous recevons un invité. Aujourd'hui, il s'agit de Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School of Economics and Management de l'Université libre de Bruxelles. Ses domaines de compétences sont, en particulier, la finance durable, la résilience au sein des entreprises, l'innovation sociale et l'éthique dans le business. Nous parlons avec lui des pistes pour résoudre la crise énergétique, du rôle des entreprises, du scandale Solvay, du rachat de Twitter et même de la journée sans voiture en Région bruxelloise.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Face à des discours prônant une sobriété qui cacherait un agenda de décroissance, le Mouvement réformateur a plaidé dimanche, lors de sa "journée des familles", pour une consommation "intelligente", soutenue par la prolongation des centrales nucléaires et la mise à contribution du secteur.
Loin d’être un simple « buzz », la polémique sur les jets privés est révélatrice d’un nouveau rapport aux inégalités sociales, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
L’entraide en temps de crise, une nécessité Pablo Servigne, éthologue, auteur et conférencier Avec la crise, les égoïsmes reviennent. C’est une idée reçue. Non seulement ce sont les égoïsmes qui sont à la racine des problèmes, mais c’est plutôt l’entraide qui émerge en temps de catastrophe ! Pourquoi ? Comment ? De quelle entraide parlons-nous ? Et comment est-elle la clé pour traverser les tempêtes ? Une conférence pour nous faire changer de regard, pour retrouver puissance, résilience et espérance. Ancien chercheur en éthologie, Pablo Servigne se consacre, depuis 2008 à l’éducation populaire, à travers des livres, des conférences et des formations. Il est notamment le cocréateur du concept de collapsologie (l’étude des effondrements) et il a co-écrit avec Gauthier Chapelle L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017).
Les ministres européens de l'Energie tentaient vendredi, dans la douleur, de se mettre d'accord sur des mesures d'urgence pour enrayer l'envolée des prix du gaz et de l'électricité provoquée par l'offensive russe en Ukraine. "Il faut des mesures exceptionnelles (...) Nous allons connaître un hiver très difficile, mais notre union énergétique est solide et prévaudra", a assuré la commissaire à l’Énergie Kadri Simson à son arrivée à la réunion à Bruxelles, au début de laquelle les ministres ont observé une minute de silence en hommage à Elizabeth II. Sous pression, la Commission européenne a soumis aux 27 États membres plusieurs pistes de mécanismes, souvent complexes et dont les détails restent à affiner, avec l'espoir d'aboutir la semaine prochaine à un texte suffisamment consensuel pour être rapidement approuvé.
Alors que la guerre en Ukraine a plongé l’Europe dans une grave crise énergétique, l’économiste Jacques Percebois revient, dans un entretien au « Monde », sur l’histoire de la dérégulation du secteur, qui a contribué, selon lui, à la situation actuelle.
De menselijke ontwikkeling wordt teruggedraaid omdat ‘de wereld van crisis naar crisis slingert’. Dat blijkt uit het recentste Human Development Report van de Verenigde Naties. Miljoenen mensen dreigen steeds verder achterop te raken – en dat werkt extremisme en geweld in de hand.
La Finlande a dû démarrer jeudi matin deux centrales électriques de secours pour éviter une pénurie de courant, a annoncé l'opérateur chargé du réseau après avoir averti fin août du risque de coupures cet hiver face à la crise énergétique en Europe. Fonctionnant au fioul, les centrales de réserve exploitées par l'opérateur Fingrid à Huutokoski (sud-est) et Forssa (sud-ouest) ont été démarrées durant trois heures, a annoncé l'entreprise publique dans un communiqué.
Les céréaliers français, qui ont déjà subi depuis un an un triplement du prix des engrais, se sont inquiétés jeudi de la disponibilité de ces intrants, constatant déjà des "rationnements" sur le marché européen. Jamais les engrais de synthèse n'ont été aussi chers : depuis 2020, le prix de l'azote (N), qui favorise la croissance des tiges et feuilles, a augmenté de 80%, celui du phosphore (P), qui aide à l'enracinement, de 36% et celui de la potasse (K), qui renforce la résistance aux maladies, de 22%, a souligné l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) lors d'une conférence de presse à Paris.
La biodiversité des arbres est menacée. Pourtant elle assure des fonctions écologiques et économiques essentielles, rappelle Malin Rivers, directrice de la conservation au sein de l’ONG Botanic Gardens Conservation International.
Les subventions aux combustibles fossiles, néfastes pour la planète, ont presque doublé en 2021 et devraient encore progresser fortement en 2022. Cela s'explique par la hausse des prix de l'énergie, exacerbée depuis février dernier par la guerre en Ukraine. En réponse, de nombreux gouvernements ont mis en place des dispositifs de soutien public aux consommateurs et/ou aux producteurs. L'OCDE et l'AIE appellent à mettre en place des mesures ciblées et à investir dans la transition bas-carbone.
D’ici 10 jours, le manque d’ammoniaque pèsera sur le traitement des déchets wallons.
Une circulaire vient d'être envoyée par le ministre des Pouvoirs locaux à toutes les communes wallonnes afin de les inciter à réduire leur consommation énergétique.
C l’hebdo - Invitée : Valérie Masson-Delmotte, climatologue, membre du bureau du GIEC, invitée vedette du séminaire gouvernemental de mercredi 31/08/22
Des responsables américains et européens ont récemment proposé de cibler le bétail et l’agriculture en Asie et en Afrique pour réduire les émissions de méthane. La production de pétrole et de gaz aux États-Unis est à l’origine d’un volume bien plus important d’émissions, mais pour les réduire, il faut s’attaquer aux entreprises de combustibles fossiles.
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
Avec la crise de l'énergie, la possibilité de "délestages" cet hiver est fréquemment évoquée. Il s'agit de coupures ciblées et temporaires de l'approvisionnement destinées à soulager le système en cas de trop fortes tensions, avec un fonctionnement différent pour le gaz et l'électricité. Un hiver tendu Quand faudrait-il organiser des coupures cet hiver? "Vous avez un pic de froid, les économies d'énergie qu'on a prévues ne sont pas réalisées et là vous êtes obligés de tourner les vannes", a résumé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
"C’est une inflation due aux hydrocarbures, due à l’offre. S’il y a 20 ans, vous avez investi dans le photovoltaïque ou pris des parts dans un parc éolien, alors aujourd’hui vous n’êtes pas touché" par cette crise, constate Johan Rockström, le directeur de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK) dans un entretien à l’AFP. Son institution, qui compte parmi les plus respectées au monde en matière d’étude du climat, dévoile aujourd’hui un nouveau rapport présentant différents scénarios pour l’avenir.
Un quart des PME et des indépendants subissent actuellement des pertes en raison des prix élevés de l'énergie, indique ce mardi Unizo sur la base d'une enquête menée auprès de 1 143 entreprises. L'organisation des indépendants souhaite un "cadre de soutien" pour les entreprises en difficulté. L'enquête montre qu'un tiers des entreprises ont vu leur facture de gaz doubler et un cinquième même tripler. Pour 22 % d'entre elles, les prix qu'elles paient pour l'électricité ont déjà au moins doublé. Et à peine 7 % des PME et des indépendants disent qu'ils peuvent ou osent répercuter l'augmentation des coûts sur leurs clients.
Le numérique contribue pour 3 % aux émissions de CO2, selon une étude suisse. La diffusion en flux de vidéos est le service le plus gourmand en bande passante. Pour réduire la consommation d’électricité, il faudrait privilégier le son, diminuer la résolution ou la taille de l’écran.
Les pays riverains de la Baltique se sont mis d'accord mardi pour y multiplier par sept leur capacité éolienne offshore d'ici 2030, à 20 gigawatts, pour se passer du pétrole et du gaz russes. "Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
Pour réduire la consommation d’énergie mondiale, il faut limiter le train de vie des riches tout en soutenant les plus modestes, affirme une étude. La sobriété indispensable à notre avenir nécessite plus d’égalité.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
La Somalie, pays de la Corne d’Afrique fait face à une pire situation climatique jamais connue au paravent et l’espoir n’est pas aussi proche. Depuis plus de dix ans, ce pays qui émerge des décombres d’un mélange de guerre civile, rébellion et militantisme violent fait face à une crise climatique suivie d’un déplacement des habitants touchés.
Agriculteurs et éleveurs demandent des réserves d'eau pour faire face aux sécheresses qui menacent la survie de leurs exploitations. Mais les oppositions sont virulentes autour des plus grands projets, les accusant de s'accaparer la ressource en eau pour un modèle d'agriculture intensive néfaste. Pour les Agences de l'eau, le stockage doit être utilisé avec parcimonie, après de nombreuses concertations et d'autres actions d'adaptation.
Des professionnels de santé ont mis en garde vendredi le gouvernement britannique contre la menace d'une "crise humanitaire" due à l'explosion des prix de l'énergie.
Si le cours du pétrole cessait sa remontée, celui de gaz ne montrait aucun signe de ralentissement ce vendredi. La guerre en Ukraine couplée à la hausse de la demande continuaient de faire grimper les prix.
Déjà confrontée à de longues coupures d’électricité, l’Afrique du Sud fait en plus face à un fléau qui vient accentuer la précarité énergétique : le vol de câbles électriques, qui engendre la paralysie des services essentiels à la vie de tous les jours.
Et si on augmentait le prix de l'eau ? C'est l'idée de Nicolas Roche, professeur spécialisé sur les problématiques de l’eau. Si les usages vitaux -hygiène, alimentation...- resteraient gratuits, l'enjeu est d'inclure une valeur environnementale à l'eau utilisée pour les loisirs comme l'arrosage des pelouses. Toute la semaine, Novethic se plonge dans la crise de l'eau et ses solutions. Eaux usées, méga bassines, toilettes sèches... ces pratiques sont-elles vraiment vertueuses ?
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
La sècheresse atteint une intensité inédite en France cette année. Un phénomène qui, amplifié par le réchauffement climatique, est devenu une menace supplémentaire à l'échelle mondiale, avec pour conséquence de faire de l'eau une ressource rare devenue plus que jamais vitale. Par Charaf Louhmadi, ingénieur-économètre chez Natixis, et Mariem Brahim, enseignante-chercheuse à Brest Business School.
Utiliser l'eau de mer comme alternative à la pénurie d'eau douce est une pratique courante dans de nombreux pays. La France, confrontée à une sécheresse historique, commence à s'y intéresser. En Corse et en Bretagne, deux usines sont en installation. Si l'idée semble pertinente, les impacts sur l'environnement peuvent être très nocifs. Toute la semaine, Novethic se plonge dans la crise de l'eau. Eaux usées, méga bassines, toilettes sèches... ces pratiques sont-elles vraiment vertueuses ?
Après une séquence d'épisodes caniculaires à répétition, ce sont des orages et des inondations qui s'abattent sur l'hexagone. Ces phénomènes historiques de dérèglement climatique sont corrélés et s'entretiennent. Une crise climatique qui tient sa source dans la soif aveugle de profit du système capitaliste.
"Un tel rush en été, tout ce monde qui veut du charbon, on n'avait jamais vu ça", confie Frithjof Engelke, un fournisseur berlinois des pierres noires devenues denrées rares dans la capitale. La pénurie redoutée de gaz russe dans le sillage de la guerre en Ukraine a provoqué un engouement inattendu des particuliers pour ce mode de chauffage malgré sa nocivité.
Alors que la France subit une sécheresse historique qui tarit durablement les nappes phréatiques, les projets de réutilisation des eaux usées se multiplient. La Commission européenne appelle le continent à accélérer cette pratique alors que la France est à la traîne. Si d'un point de vue environnementale, cette réutilisation paraît une bonne idée, attention à son usage. Toute la semaine, Novethic se plonge dans la crise de l'eau. Eaux usées, méga bassines, désalinisation... ces pratiques sont-elles vraiment vertueuses ?
Le pouvoir de réchauffement de la Terre du méthane est environ 83 fois plus fort sur 20 ans que le dioxyde de carbone.
Dans l'ouest de l'Allemagne, le manque d'eau dû au pic de chaleur estival rend le Rhin difficilement navigable, faisant peser une menace supplémentaire pour une économie allemande déjà affaiblie. La perspective d'un arrêt partiel du trafic fluvial de ce fleuve parmi les plus fréquentés du monde constitue un nouveau casse-tête pour l'industrie allemande, déjà éprouvée par la crise du gaz russe et la flambée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine.
L’effondrement socio-économique en cours au Liban a mis sur la paille des pans entiers de la population et fragilisé encore plus les segments défavorisés du pays. En l’absence d’un système de protection sociale et d’accès au logement, certains se retrouvent à la rue, raconte le site “Raseef22”.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Si la journée de mercredi est « la plus chaude » du troisième épisode caniculaire enregistré depuis juin, le pic de chaleur sera encore présent jeudi et ne fera qu’accentuer une sécheresse aux conséquences déjà nombreuses.
Selon Madame von der Leyen, le plan d'urgence européen conclu la semaine dernière pour réduire la consommation de gaz permettra de garantir l'approvisionnement pour l'hiver prochain. Le président de la Commission a souligné qu'avec ce plan, l'UE a franchi "une étape décisive et sans précédent" dans la lutte contre les menaces du président russe Vladimir Poutine de couper complètement les approvisionnements en gaz.
La ministre fédérale du Climat se montre discrète, alors que les signes du réchauffement climatique sont tangibles. Elle assume, afin de préserver l’efficacité d’un travail de fond transversal, dit-elle. Car au sein du gouvernement, le climat, c’est l’affaire de tous.
"Nous avons pris un gros risque, aujourd'hui gagnant": avec la flambée des prix de l'énergie, le choix de Béthune d'exploiter le grisou, un gaz de mine autrefois cauchemar des mineurs, apparaît désormais comme un filon à creuser dans l'ex-bassin minier. Pour la zone, partagée entre Nord et Pas-de-Calais, "le gaz de mine est un atout compétitif", estime Pierre-Emmanuel Gibson, adjoint au maire de Béthune en charge de la transition énergétique.
La ville allemande de Hanovre est l'une des premières à prendre des mesures d'économie d'énergie à la suite de la crise du gaz russe.
Cette crise a été causée par une trop forte dépendance du pays à la Russie pour son approvisionnement énergétique.
La Cour suprême du Canada a annoncé jeudi qu’elle n’entendrait pas l’appel de l’affaire ENvironnement JEUnesse c. Canada. Cette affaire, menée par des jeunes, aurait pu créer un précédent important en droit canadien. ENvironnement JEUnesse disait représenter les Québécois âgés de 35 ans et moins. Il reprochait au gouvernement fédéral de porter atteinte aux droits des jeunes en violant leurs droits à la vie, à la sécurité, à l’égalité et à vivre dans un environnement sain.
En 1973, un choc pétrolier frappe la France et ses voisins européens. Des mesures sont prises pour réduire la consommation de pétrole et d’énergie, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 120 km/h ou la limitation du chauffage. Cinquante ans plus tard, les Français sont-ils prêts à appliquer ces règles de sobriété énergétique ? On a posé la question à une sociologue.
La consommation d’eau est en baisse en France depuis les années 1990. Alors que, sous l’effet des canicules et de l’augmentation des températures moyennes, une vaste portion du territoire est exposée aux stress hydriques, ces économies réalisées sonnent comme une bonne nouvelle. Mais elles sont aussi un défi de taille pour les réseaux de distribution, conçus au cours des années 1970 selon une logique croissante de consommation.
Aujourd'hui, l'Europe est prise au piège d'un autre dictateur, Vladimir Poutine. Au cours des dernières décennies, les pays d'Europe centrale et orientale, mais surtout l'Allemagne, ont enfoncé leur tête de plus en plus profondément dans la gueule de l'ours gazier russe. Pour nous en libérer, nous devons absolument mettre fin à notre dépendance envers le gaz russe avant les mois d'hiver.
La raréfaction des livraisons de gaz russe en Allemagne remet sur le tapis la question de l'énergie nucléaire, en principe bientôt abandonnée, mais dont une prolongation n'est plus désormais complètement exclue. Le gouvernement allemand a indiqué lundi qu'il trancherait "dans les prochaines semaines" sur une possible prolongation des dernières centrales nucléaires, prévues pour s'arrêter définitivement en fin d'année, en s'appuyant sur une nouvelle expertise en cours.
Les coupures de courant récurrentes sont une source majeure de frustration dans le pays le plus industrialisé d'Afrique. Le président était attendu pour remédier aux pannes qui ont coûté des millions de dollars par jour au pays en juillet, imposant aussi aux Sud-Africains de vivre six à huit heures par jour dans le noir pendant plus de deux semaines.
Promoteurs criblés de dettes et acheteurs qui refusent de payer leurs mensualités : l’immobilier en Chine traverse une crise, qui pourrait s’étendre à l’ensemble de l’économie chinoise (voire au reste du monde).
Qu’on en commun la couverture médiatique de la crise climatique et celle de la pandémie de COVID-19? Selon une étude réalisée par des chercheurs de la Northwestern University, et publiée dans le Journal of Applied Research in Memory and Cognition, elles sont toutes deux un exemple de la méthode journalistique dite des « deux côtés », où les reporters tentent de démontrer les deux côtés d’une situation, même dans les cas où les sources les plus crédibles sont toutes dans un seul camp.
La communauté internationale craint que la Russie ne respecte pas l'accord, bloquant encore les exportations de céréales et privant certains pays d'Afrique de denrées essentielles.
De grandes puissances régionales comme l’Inde, le Brésil, la Russie ou l’Arabie saoudite pourraient faire face à des crises "en cascade" dues aux impacts du changement climatique, selon un cabinet d’analyse de risques.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
En plus de la guerre, de la crise mondiale du blé et de la flambée des prix à l’international, le Yémen subit de plein fouet une sécheresse inhabituelle et une désertification accrue. La crise humanitaire qui sévit dans le pays, l’une des pires du monde, va encore s’aggraver.
Au moment où une nouvelle crise alimentaire s’installe dans le monde et devrait faire connaître un état d’« insécurité alimentaire aigüe » à entre 20 et 40 millions de personnes supplémentaires en 2022[1], il importe d’identifier les causes de cette détérioration de la situation humanitaire mondiale. Peut-on en faire porter la responsabilité uniquement à Vladimir Poutine et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ? Ou existe-t-il (aussi) des causes structurelles ou politiques ?
Les grands argentiers du G20 réunis vendredi en Indonésie pour discuter de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, ont été enjoints de s'unir et d'agir face aux crises alimentaire et énergétique dont les conséquences pourraient être "catastrophiques".
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
Le gouvernement hongrois a annoncé mercredi un "état d'urgence" pour répondre à la crise énergétique, avec une hausse prévue de la production de charbon et l'appel aux ménages à restreindre leur consommation.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
La situation reste incertaine au Sri Lanka après les manifestations qui ont poussé le président Rajapaksa à annoncer sa démission prochaine. Des éléments pour comprendre comment le pays s'est retrouvé dans cette situation.
L'Union européenne doit se préparer à l'arrivée de nouvelles vagues de réfugiés poussés par la crise alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine, a averti lundi la directrice par intérim de l'agence de garde-côtes et de garde-frontières Frontex, Aija Kalnaja.
Le secteur financier comme les institutions internationales se préparent à une recrudescence sans précédent des troubles sociaux aux quatre coins du monde. La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires fait grimper le coût de la vie à des niveaux astronomiques.
Les vagues de chaleurs successives, couplées au manque de précipitations, assèchent le Rhin. En affichant le niveau des eaux saisonnier le plus faible en quinze ans (notamment dans les villes allemandes de Kaub, Duisburg et Düsseldorf), le fleuve le plus dynamique d'Europe de l'Ouest subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Long de 1.200 kilomètres, de la Suisse aux Pays-Bas, il s'impose comme l'une des principales artères de l'économie européenne grâce au commerce maritime. Or, la sécheresse, en abaissant son niveau, contraint les navires à devoir réduire fortement leurs cargaisons. Une contrainte d'autant plus forte que l'Europe plonge dans l'une des pires crises énergétiques de son histoire. Le robinet du gaz russe coupé, plusieurs pays européens cherchent en effet déjà à assurer leurs stocks pour l'hiver prochain, de charbon notamment.
La flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie dans le monde a fait plonger dans la pauvreté depuis mars et en seulement trois mois 71 millions de personnes vivant dans des pays à revenus faibles, indique un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publié jeudi.
La Russie contrôle 22% des terres agricoles ukrainiennes et la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait encore aggraver la crise alimentaire mondiale, estiment des chercheurs de la Nasa.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), avec le soutien de la Confédération suisse et de l’université de Genève, a publié début 2022 un rapport intitulé Sable et durabilité : 10 recommandations stratégiques pour éviter une crise. À cette occasion, Futuribles a interviewé Josefine Reimer Lynggaard, une des auteurs de ce document consacré à l’enjeu du sable au sens large (y compris gravier, pierres concassées et agrégats), dont l’exploitation accélère l’érosion des côtes, assèche les rivières en aval, empêche des transports sédimentaires et modifie les écosystèmes avec des conséquences tant pour la biodiversité que pour l’homme.
Le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) « continue de s'adapter à la demande croissante avec une agilité incroyable », souligne l’Union internationale du gaz (IGU) dans son rapport annuel sur la place du GNL dans le monde publié ce 6 juillet(1).
Une seule espèce est responsable de la pandémie de covid : la nôtre (1). Les activités humaines sont aussi responsables de la crise biologique en cours. Mais comment la pandémie de covid et la crise de biodiversité sont-elles liées ? Cette chronique a pour but de nous rendre compte que la crise de biodiversité ne devrait pas rester une anecdote de notre agenda politique.
Réquisition des centrales à gaz, remplissage forcé des stockages, réouverture de la centrale à charbon de Saint-Avold... Un volet du projet de loi «pouvoir d’achat», consulté par «les Echos», prévoit une série de mesures permettant au gouvernement de passer outre certaines règles afin de sécuriser l’approvisionnement du pays.
La 2e source d'électricité bas carbone après l'hydroélectricité À l’heure actuelle, le nucléaire est encore la 2e source d’électricité bas carbone dans le monde (9,8% de la production mondiale d’électricité en 2021 selon les dernières données du BP Statistical Review of World Energy), derrière l’hydroélectricité (15%) et devant l’éolien (6,5%). Mais très loin du charbon (36% du mix électrique mondial).
La préservation des océans est "cruciale" pour la lutte contre le changement climatique, a déclaré l'émissaire américain pour le climat John Kerry, dans un entretien avec l'AFP en marge d'une conférence de l'ONU sur les océans organisée cette semaine à Lisbonne.
Dans la Corne de l’Afrique, des filles âgées d’à peine douze ans sont contraintes de se marier et de subir des mutilations génitales féminines (MGF) à des « taux alarmants », alors que la sécheresse la plus grave depuis quarante ans pousse les familles au bord du gouffre, a mis en garde mercredi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Le gouvernement britannique veut réduire le risque de pénuries.
Sera-t-on privé de gaz et d’électricité cet hiver ? Quel impact sur les prix ? Damien Ernst, professeur de l’ULiège et spécialiste en énergie, a analysé la problématique énergétique ce mardi sur DH Radio.
L’adaptation du plan d’urgence en cas de pénurie de gaz sera abordée ce mardi. Davantage d’entreprises pourraient être concernées par le plan de délestage. Les ménages seraient touchés en dernier lieu.
Contraintes au sevrage de gaz russe, les puissances industrielles du G7 sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques, lors de leur sommet en Bavière, malgré le spectre d'un retour en force des combustibles fossiles les plus polluants.
La destruction de l’environnement relève avant tout de choix politiques, et n’a pas grand-chose à voir avec les afflux de dopamine dans le cortex des individus, dénonce dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
À cause du rationnement en gaz russe, l’Allemagne relance le charbon et s’interroge sur le nucléaire, choses impensables il y a un an. Effet collatéral de ce revirement économico-politique : le renforcement du pouvoir central face aux pouvoirs locaux.
n Équateur, la mobilisation indigène contre le gouvernement est entrée ce vendredi 24 juin dans son douzième jour. La veille, signe d’un durcissement des manifestations qui ont fait un total de six morts dans le pays, les manifestants ont tenté de prendre d’assaut le Parlement pour protester contre l’augmentation du coût de la vie.
L’autorité de régulation énergétique australienne a pris le contrôle des prix de l’électricité afin d’éviter un « black-out ». Thierry Kalfon, directeur des activités « renouvelables » d’Engie en Australie et en Asie du Sud-Est, explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi cet événement doit nourrir la réflexion sur la planification énergétique en France.
Une opportunité s’offre à nous d’engager la société pour une mobilisation puissante en faveur de la lutte contre le changement climatique. Mais pour la saisir, encore faut-il comprendre le rapport de la société française et des groupes qui la composent à la question climatique. C’est ce que Parlons Climat a souhaité faire dans une étude fondée sur un sondage inédit, mené du 14 au 25 mars 2022 auprès de 4 000 personnes.
A l’occasion de la 11ème édition du Forum Urbain Mondial (FUM) qui se tient du 26 au 30 juin 2022 à Katowice en Pologne sur le thème « Transformer nos villes pour un meilleur futur urbain », le Comité français de l’UICN présente ses recommandations pour des villes durables dans la publication « Villes et Biodiversité ».
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
La crise alimentaire mondiale déclenchée par la guerre en Ukraine va faire des millions de victimes en rendant de larges populations plus vulnérables aux maladies infectieuses, au risque de déclencher une nouvelle crise sanitaire, a averti le responsable du Fonds mondial, organisation qui lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Face à la pénurie de riz, plusieurs pays souhaitent en acheter à l’Indonésie. Dans le “Jakarta Post” des experts indonésiens se montrent sceptiques quant aux capacités d’export du pays.
Face à la crise climatique, l’écoanxiété peut devenir un moteur d’engagement, écrivent les auteurs de cette tribune. Les émotions, dont la colère, peuvent prendre une réelle tournure politique.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
L'Allemagne, qui a annoncé un recours accru au charbon pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, promet que cette solution sera temporaire et ne change rien à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030.
Les Pays-Bas ont annoncé lundi la levée des restrictions de production électrique au charbon afin de compenser une baisse des approvisionnements en gaz en provenance de Russie, un jour après que l'Allemagne voisine a pris une mesure similaire.
Révélé le 16 juin dernier par le Guardian, un mémo reçu au bureau oval sous la présidence de Jimmy Carter en 1977 alertait déjà des dangers des émissions mondiales de CO2 sur l’environnement. Une note qui aurait pu changer le monde.
Sophie Dubuisson-Quellier est sociologue, directrice adjointe du Centre de sociologie des organisations et membre du Haut conseil pour le climat, organisme chargé d’apporter un éclairage indépendant sur la politique du Gouvernement en matière de climat.
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
La guerre en Ukraine a un impact « dévastateur », alerte le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Dans son rapport annuel, le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU alerte sur une potentielle catastrophe humanitaire liée à la crise alimentaire créée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le record de 100 millions de personnes déracinées pourrait ainsi être dépassé.
Après deux décennies de progression fulgurante, l'industrie de l’or commence à montrer des signes de faiblesses au Burkina Faso, pays durement touché par la crise sécuritaire. Inquiets, les professionnels tentent tant bien que mal de sécuriser ce secteur qui représente plus de 70 % des exportations du pays.
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Depuis des mois, la Somalie s’enfonce dans une grave crise alimentaire, faisant craindre une répétition de la famine de 2011, qui avait tué 260 000 personnes.
Je commence par la fin et je donne déjà la conclusion en disant qu’il n’y a aucune solution à la crise énergétique, même pas une « toute petite solution ». Si une société post-capitaliste émancipée advenait, alors elle cesserait de se préoccuper du problème énergétique ; elle n’irait pas le résoudre en étant « plus rationnelle » et « plus efficiente » avec l’énergie. Une société qui met la rareté à son principe — comme le fait le mode de production capitaliste — s’accule elle-même à devoir toujours plus rationner sa consommation d’énergie, parce qu’elle se rapproche d’une limite absolue. Elle se condamne à s’enfoncer dans une gestion totalitaire des ressources, dans des guerres de sécurisation, dans des crises socio-économiques d’impact croissant… Mais c’est une limite qui fait partie des principes fondateurs de cette société et non de la nature.
L’économiste Lucas Chancel développe, dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine », l’idée selon laquelle les plus fortunés doivent être mis à contribution pour faire face à l’urgence climatique.
Dans deux livres parus presque simultanément, le chercheur en psychologie cognitive Thierry Ripoll et le neurobiologiste Sébastien Bohler avancent une même thèse : l’insatiable soif de croissance de l’humanité et la crise globale qui en découle seraient la conséquence de notre « câblage » cérébral. Entretien croisé.
Les hausses de prix de l'énergie et des matières premières mettent à mal les activités des indépendants et très petites entreprises (TPE) francophones, s'alarme l'Union des classes moyennes (UCM).
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
La 7e Conférence mondiale sur l’efficacité énergétique de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est tenue au Danemark du 7 au 9 juin, en présence d’une vingtaine de ministres. L’AIE a publié à cette occasion une analyse(1) pour souligner « le rôle vital de l'efficacité énergétique et des économies d'énergie pour faire face aux crises actuelles ».
Les représentants de près de 200 pays se retrouvent à partir de lundi à Bonn pour donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte.
L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
Plaidant pour une écologie du démantèlement, les chercheurs Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin préviennent, dans une tribune au « Monde », que l’humanité doit se préparer à « fermer » ce qui la détruit.
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
Que comprenons-nous réellement de la crise climatique? Que signifie l'état d'urgence climatique qui a été déclaré par nos gouvernements? Qu'avons-nous réalisé lorsqu'on nous dit que nous sommes en train de déclencher toutes les conditions qui ont le potentiel de précipiter le monde des vivants dans un scénario de "terre étuve"? Qu'avons-nous compris de l'importance vitale d'un plan d'urgence climatique?
L’association spécialisée dans le droit environnemental a lancé une campagne de lobbying pour sensibiliser les futurs élus de l’Assemblée nationale aux enjeux climatiques et de biodiversité. A grande et petite échelle.
Les dix crises "les plus négligées" de déplacement de populations se situent pour la première fois toutes en Afrique, affirme le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) dans un rapport mercredi, s'inquiétant des conséquences de la guerre en Ukraine sur le continent.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé mercredi à Stockholm pour "des actions décisives" garantissant "un flux régulier des denrées alimentaire et de l'énergie" alors que la guerre en Ukraine déstabilise les marchés mondiaux des matières premières.
Face à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, la demande en gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre d'ici la fin de l’année, selon les recherches de Rystad Energy. La demande mondiale devrait ainsi atteindre 436 millions de tonnes en 2022, dépassant l'offre disponible qui est estimée à 410 millions de tonnes. "Une tempête hivernale parfaite pourrait se former pour l'Europe alors que le continent cherche à limiter les flux de gaz russes", préviennent les analystes. Ils affirment que le soulagement ne pourrait intervenir qu’après 2024.
Le Sri Lanka, frappé par la pire crise économique de son histoire, a pris livraison samedi de pétrole brut russe pour relancer son unique raffinerie, a déclaré le ministre de l'énergie.
Dérèglement climatique, pandémie de Covid-19, hausse démographique : les causes de la crise alimentaire actuelle étaient déjà nombreuses. Depuis le mois de février, s’ajoute désormais le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays majeurs dans la production et l’exportation de blé. Le prix de la tonne est passé de 300 à 450 euros en trois mois. Un record, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre alimentation. Pourquoi le blé est-il au cœur de la crise alimentaire? Comment est-il devenu un enjeu géostratégique ? Et à quoi doit-on s’attendre dans les mois à venir ? Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS et directeur général du Club Déméter, répond à nos questions.
La pandémie, la guerre en Ukraine, ou encore la crise alimentaire qui se profile font planer sur l'Europe des menaces durables de tensions et soubresauts politiques, affaiblissement industriel, vague migratoire, autant de défis pour ses dirigeants.
L'invasion de l'Ukraine a aggravé la crise profonde que traverse l'économie du Zimbabwe, la Russie étant le principal fournisseur de blé et de produits chimiques utilisés dans l'agriculture locale.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Une crise alimentaire mondiale croissante précipite les mesures protectionnistes des pays qui risquent d'aggraver le problème et pourraient conduire à une guerre commerciale plus large, ont déclaré des chefs d'entreprise et des décideurs politiques au Forum économique mondial.
Le 7 avril 2022, l'équipe du projet « Stratégies de résilience des territoires » présentait sa nouvelle publication intermédiaire : « Climat, crises : comment transformer nos territoires ? »
L'Amérique latine et les Caraïbes sont menacées par une crise alimentaire, conséquence de la guerre en Ukraine qui relance l'inflation dans une région qui n'a pas encore surmonté le choc de la pandémie de coronavirus, a averti mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
ENTRETIEN avec Corinne Morel Darleux. Dans un monde qui vacille toujours un peu plus, après le Covid-19, la guerre en Ukraine et maintenant le dernier rapport du GIEC, comment retrouver l’énergie de la résistance ? Comment cultiver un militantisme qui ne soit ni naïf ni fataliste,
L'interaction dangereuse des crises environnementales et sécuritaires représente un risque complexe pour la paix mondiale et annonce une nouvelle ère de risques imprévisibles auxquels nos décideurs ne sont pas suffisamment préparés.
Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
L’enchevêtrement de crises que nous vivons préfigure déjà les prochaines à venir. Pour s’en sortir, il s’agit de travailler collectivement sur les rouages démocratiques, à travers le prisme de l’éducation populaire et en visant la démocratie culturelle comme nouveau régime de démocratie approfondie. Les organisations sociales sont confrontées aux défis de l’égalité, de l’internationalisation et des conflits, auxquels elles doivent faire de la place dans leur analyse et action.
La guerre du lait infantile est déclarée aux États-Unis Washington, le vendredi 20 mai 2022 – Les Etats-Unis sont confrontés à une pénurie de lait infantile qui contraint le gouvernement américain à prendre des mesures énergiques. Des rayons de magasins vides, un pont aérien, des familles esseulés : nous ne sommes pas dans un pays du tiers-monde en proie à une crise humanitaire, mais bien aux Etats-Unis. Depuis environ trois mois, le pays le plus riche du monde fait face à une pénurie de lait infantile sans précédent. Selon les derniers chiffres, les stocks sont inférieurs de 43 % au niveau habituel et ce chiffre dépasse les 50 % dans certains Etats. Certaines chaines de supermarchés ou de pharmacies ont donc décidé de limiter la quantité de lait par client. Sur Internet, le lait infantile est devenu un objet de spéculation, certains n’hésitant pas à vendre ce produit de première nécessité à prix d’or. Certains laits spécifiques, notamment ceux destinés aux enfants souffrant d’allergie, se vendent plus de 100
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
"Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen, dans ce plan qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole" et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.
L’invasion de l’Ukraine nous a mis face à une conséquence dérangeante de nos modes de vie : notre dépendance aux combustibles fossiles importés. Mais, en réalité, cela fait longtemps que les crises écologiques, économiques et sociales auraient dû nous inciter à questionner notre consommation.
De plus en plus d’experts des changements climatiques, d’économistes et de penseurs préconisent la décroissance comme solution à la crise climatique. Plusieurs d’entre eux estiment même qu’il s’agit de la seule et unique solution. Pourquoi? On vous explique.
Des centaines de milliers de tonnes de blé étaient bloquées ce mardi dans un grand port indien en raison de l'interdiction d'exporter la céréale annoncée ce week-end par New Delhi, qui a invoqué la forte inflation et la sécurité alimentaire.
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches appliquées dédié à l'adaptation climatique.
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches appliquées dédié à l'adaptation climatique.
À l’occasion du 50e anniversaire du « rapport Meadows », le professeur émérite à l’université du New Hampshire, aujourd’hui âgé de 79 ans, nous livre sa vision lucide de l’état du monde, actuel et à venir.
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
L'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, une décision qui va "aggraver la crise" d'approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, s'alarme le G7.
Frappée de plein fouet par le changement climatique, l'Australie fait face à une "crise d'assurabilité", estiment des chercheurs dans une nouvelle étude. Le prix des assurances des propriétés en zone à risque va exploser les prochaines années, devenant inaccessible pour une grande partie de la population. En pleine campagne électorale, la question climatique est pourtant très peu évoquée. Des candidats indépendants tentent de renverser l'ordre établi pour mettre le sujet en haut des priorités.
La situation s’est dégradée quand le fabricant Abbott a annoncé, en février, le «rappel volontaire» de laits en poudre, dont le Similac, utilisé par des millions de familles américaines. La Maison Blanche s’empêtre dans la crise.
Entre les dettes gonflées par les crises, la remontée des taux d'intérêt, l'inflation galopante et la croissance en berne, l'inquiétude sur de potentiels défauts comme au Sri Lanka grandit parmi les pays fragiles.
Accusée au pire d’indifférence, au mieux d’attentisme, la Maison Blanche a exposé jeudi quelques mesures, d’une portée limitée.
Depuis lundi, les violences accompagnant les manifestations antigouvernementales ont fait neuf morts et plus de 225 blessés, selon la police, dans cette île de 22 millions d'habitants engluée dans la pire crise économique de son histoire.
Les consommateurs américains ont du mal à trouver plusieurs produits actuellement, mais la pénurie la plus grave touche le lait infantile en poudre. Une situation qui affecte les plus fragiles et qui est due à une multitude de facteurs, liés aussi bien à la pandémie qu’à l’inflation, et à un scandale sanitaire.
Philippe Gauthier revient sur Plan(s) B pour tenter de nous permettre d'y voir plus clair dans la situation actuelle, avec certaines analyses rassurantes, d'autres moins (mais surmontables à terme selon lui) :
Les très fortes chaleurs provoquées par le réchauffement climatique ont entraîné la rupture d'un lac glaciaire. Les flots ont emporté un pont sur leur passage.
Bien qu’elle juge le « caractère exceptionnel de la situation » comme « compréhensible », l’ONG foodwatch s’inquiète du « risque que la crise serve d’alibi à des reformulations en catimini ». Elle a donc lancé une pétition en ligne pour exiger une « totale transparence de la part des fabricants et de la grande distribution. »
La vague de chaleur brutale et d’un degré record d’intensité qui s’est abattue sur une grande partie de l’Inde et du Pakistan depuis le mois de mars s’est quelque peu calmée cette semaine [de début mai], mais elle est sur le point de se relancer dans les jours à venir, avec des températures infernales pouvant atteindre 50 degrés Celsius.
Le Metropolitan Water District de Californie du Sud vient d’imposer des restrictions à environ 6 millions de clients à partir du 1er juin 2022 en raison du manque d’eau dans le lac Mead et le fleuve Colorado. Les restrictions interdisent aux habitants d’arroser les pelouses et les plantes plus d’un jour par semaine.
La fabrication de nos objets "high tech" nécessite de plus en plus de ressources minières rares, qu'il faudra extraire avec de moins en moins d'énergie disponible, comme nous l'a rappelé le précédent entretien avec Matthieu Auzanneau. Aujourd'hui, c'est Philippe Bouihix, un expert des questions minières, qui répond aux questions d'Audrey Boehly.
Le Sri Lanka s’enfonce un peu plus durement dans la crise. Le président, Gotabaya Rajapaksa, a décrété, vendredi 6 mai, l’état d’urgence, et a accordé des pouvoirs étendus aux forces de sécurité afin de faire face aux manifestations antigouvernementales. C’est la deuxième fois en cinq semaines que le chef de l’Etat prend une telle mesure.
Selon l’économiste Robert Pollin, la nationalisation n’est pas une panacée, mais elle permettrait d’éliminer les obstacles que les grandes compagnies pétrolières mettent en travers de la voie du financement public des investissements dans les énergies propres.
Un nouveau rapport publié aujourd'hui par les organisations à but non lucratif CDP et Planet Tracker révèle comment les institutions financières sont exposées à des risques importants posés par l’épuisement et la contamination des réserves d'eau. Cette analyse, la première du genre, montre comment les entreprises mondiales des secteurs clés perdent déjà des milliards à cause de la crise mondiale de l'eau.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
Le secrétaire général de l'Onu a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine.
L’insécurité alimentaire est en hausse « alarmante » dans le monde, selon un rapport publié le 4 mai par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC), mis en place par l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Previous studies show that city metrics having to do with growth, productivity and overall energy consumption scale superlinearly, attributing this to the social nature of cities. Superlinear scaling results in crises called ‘singularities’, where population and energy demand tend to infinity in a finite amount of time, which must be avoided by ever more frequent ‘resets’ or innovations that postpone the system's collapse. Here, we place the emergence of cities and planetary civilizations in the context of major evolutionary transitions. With this perspective, we hypothesize that once a planetary civilization transitions into a state that can be described as one virtually connected global city, it will face an ‘asymptotic burnout’, an ultimate crisis where the singularity-interval time scale becomes smaller than the time scale of innovation. If a civilization develops the capability to understand its own trajectory, it will have a window of time to affect a fundamental change to prioritize long-term homeosta
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.
La limite planétaire de la perte de biodiversité était initialement mesurée grâce aux taux d'extinction des espèces, mais cette mesure, ainsi que d'autres, se sont avérées insuffisantes pour déterminer un seuil mondial de perte de biodiversité. À l'heure actuelle, nous ne pouvons pas déterminer de seuil mondial de perte de biodiversité, ou d'intégrité de la biosphère, comme on l'appelle aujourd'hui.
L’angoisse liée à la crise climatique a désormais un nom : l’écoanxiété. Comment les jeunes vivent-ils en s’attendant au pire ? Pourquoi l’écoanxiété est-elle devenue un outil au service du pouvoir ? Comment les émotions peuvent-elles devenir une arme politique ? Les trois volets de notre enquête.
Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
Dans un marché secoué par les conséquences en cascade de la crise ukrainienne et, dans une moindre mesure, les inquiétudes sur les risques météorologiques aux États-Unis pour les prochaines récoltes.
Wynn Alan Bruce, un activiste climatique étasunien de 50 ans, s’est immolé par le feu sur les marches de la Cour suprême des États-Unis, à Washington vendredi 22 avril vers 18 h 30. L’homme a succombé à ses blessures le lendemain. Selon les premières déclarations de ses proches, ce geste de désespoir serait un acte politique contre la crise climatique : « Cet acte n’est pas un suicide. Il s’agit d’un acte de compassion profondément intrépide pour attirer l’attention sur la crise climatique. Nous rassemblons des informations, mais il l’avait planifié depuis au moins un an », a assuré Sensei Kritee Kanko, une scientifique et prêtre bouddhiste zen. Un message tempéré plus tard dans une interview, où elle explique ne pas être absolument certaine de ses intentions mais que « les gens sont poussés à des niveaux extrêmes de chagrin et de désespoir climatiques », rapporte le New York Times.
Le sable joue un rôle stratégique en fournissant des services écosystémiques, des infrastructures vitales pour le développement économique, des moyens de subsistance au sein des communautés et en maintenant la biodiversité. Il est lié aux 17 objectifs de développement durable (ODD). Malgré l'importance stratégique du sable, son extraction, son approvisionnement, son utilisation et sa gestion restent largement non réglementés dans de nombreuses régions du monde, ...
En amplifiant les risques et les menaces, le changement climatique va exacerber des tensions susceptibles de déboucher sur des crises ouvertes voire des conflits. Ce phénomène affecte déjà le contexte stratégique international et, par-là, les conditions dans lesquelles les forces armées françaises exercent leurs missions ainsi que les capacités dont elles doivent disposer.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
À quelques jours du second tour d’une élection présidentielle pauvre en débat sur la crise climatique, l’écologue Élodie Vercken revient dans un entretien avec Usbek & Rica sur les raisons de sa grève scientifique ainsi que sur l’urgence d’une action politique globale face à l’aggravation du réchauffement climatique.
La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé lundi l'arrêt des opérations sur deux sites pétroliers majeurs, le terminal de Zouetina et le champ d'al-Charara, après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques. Ces blocages surviennent au moment où la Libye, qui peine à tourner la page des années du régime de Mouammar Kadhafi renversé en 2011, est en proie à une grave crise institutionnelle, avec deux exécutifs rivaux.
Le Sri Lanka, en défaut de paiement, a annoncé vendredi imposer des restrictions sur le carburant, au moment où son président est confronté à une vive contestation populaire dûe à la pire crise économique de l'histoire de l'île. L'entreprise publique Ceylon Petroleum Corporation (CPC), qui représente les deux tiers du marché de détail du carburant au Sri Lanka, a annoncé qu'elle allait limiter les quantités que les automobilistes peuvent acheter et interdire aux particuliers le remplissage de bidons à des fins de stockage.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
"La crise du carburant dans le pays est créée par des distributeurs d'essence exportant du carburant destiné au marché local, et Rubis a joué un large rôle là-dedans", a-t-elle précisé. Rubis est un important acteur des produits pétroliers au Kenya, y opérant selon son site internet 230 stations-service via les enseignes Rubis, Gulf Energy, Kenol et Kobil. L'entreprise gère également des dépôts de carburant au Kenya mais aussi au Burundi, Rwanda et Ouganda.
Vincent Kanté, dit " Vinz " n’est pas inconnu des auditeurs·trices les plus assidus de Tarmac et d’autres grandes stations de radio. Après plus de dix ans à l’antenne, on ne le retrouve plus sur les ondes… La crise sanitaire du Covid-19 nous a changé la vie à tous et a provoqué un électrochoc chez certains. C’est le cas de Vinz qui, toujours dans le monde des médias, a décidé de s’engager sans compter pour la cause environnementale grâce à sa plateforme indépendante lancée cette année : Limit
Les crises successives - covid, énergie, guerre en Ukraine... - entraînent une augmentation de la précarité dans la société. Céline Nieuwenhuys (Fédération des Services Sociaux) pointe la mauvaise réponse du monde politique.
la méthode de l’évitement du débat aboutit, chez les citoyens, à un sentiment d’incompétence des hommes et des femmes politiques, mais aussi, c’est ce qui est le plus inquiétant, à la mise en évidence d’une forme d’impuissance collective à proposer des solutions et à agir dans ce sens. Une démocratie qui ne débat plus, ou qui débat mal, est une démocratie impuissante. Or, toujours d’après l’enquête Harris interactive, ce sont les Français qui se sentent les plus impuissants qui, à la fois déplorent de ne pas être en démocratie et ne sont pas attachés au régime démocratique.
Au lendemain de la publication du troisième volet du rapport du Giec, l'une des autrices répond aux questions de franceinfo sur les principales conclusions de ce document.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Tirer la sonnette d’alarme ne leur suffit plus. Des scientifiques d’une vingtaine de pays entament des actions de désobéissance civile pour souligner l’urgence à agir pour le climat
Les forces de sécurité ont été déployées dans toute la capitale sri-lankaise vendredi, après que des manifestants, en colère contre la pire crise économique que connaît le pays depuis son indépendance, ont tenté de prendre d'assaut la résidence du président.
Plus une goutte de gazole n'était en vente jeudi au Sri Lanka, entravant les transports et aggravant les coupures d'électricité dans ce pays en pleine tourmente économique faute de devises pour payer ses importations. Le Sri Lanka est frappé par la pire crise économique depuis son indépendance en 1948. Les 22 millions d'habitants connaissent des coupures d'électricité d'une durée record.
Le ciel et la mer au large de la côte sri-lankaise sont sans nuage, mais l'aggravation de la crise économique retient les bateaux de pêche au port de Negombo, sans essence pour sortir en mer. Les fonds marins généreux regorgent des crevettes et maquereaux qui composent traditionnellement les currys, la base de la nourriture quotidienne au Sri Lanka. Mais avec la crise, il n'y a plus assez d'essence pour aller pêcher. Un phénomène qui se répercute directement sur les besoins alimentaires du pays.
L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie. "Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiement en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
Pour secourir les millions de réfugiés ukrainiens, l'Occident doit résister à la tentation de tailler dans son aide aux pays pauvres, eux-mêmes victimes des répercussions tragiques de la guerre en Ukraine, exhorte le chef d'une grande ONG.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Bruxelles annonce la création d’un pôle d’achats pour regrouper ses commandes gazières. Au Qatar, la visite du ministre allemand de l'Economie et de la Protection du climat, le vert allemand, (ça ne s’invente pas) Robert Habeck a grillé la politesse à tout le monde pour aller se servir en premier. Le voyage a crispé et c’est peu dire. Pour éviter, ce type de comportement prédateur, Bruxelles a dû réagir. Cependant, la crise énergétique dans laquelle se trouve l’Europe est en grande partie son œuvre. Rien n’a été fait dans la demi-mesure. En effet, dans un dogmatisme libéral économique des années 90 poussée à l’extrême, la Commission a forcé les grands acteurs de l’énergie européens à supprimer les achats à long terme de gaz et de pétrole pour se rabattre sur le court terme.
La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
La pénurie de céréales qui guette certaines régions du monde parmi les plus pauvres et les plus instables met en évidence la nécessité d’aller vers plus d’indépendance et de partage en matière d’alimentation.
La hausse du cours des céréales et leur acheminement plus qu’incertain exposent une quarantaine de pays parmi les plus pauvres du monde à une crise alimentaire et sociale dramatique.
Manque de poissons, tensions entre pêcheurs, lutte contre la surpêche... Autour des lacs du Malawi, les effets de la crise climatique bouleversent le quotidien des habitants. Dépendants de la pêche, ils craignent de ne plus trouver de poissons.
La coalition au pouvoir a présenté ce jeudi un plan ambitieux, tant pour les voitures individuelles que pour les bus et métro. Avec un objectif : sortir de la dépendance au gaz russe.
Pendant huit ans, Damy Idowu s'est démené pour garder ouvert son petit salon de coiffure situé dans un quartier commercial de Lagos en dépit de l'inflation galopante au Nigeria, de deux récessions et de la pandémie de coronavirus. Mais, la semaine dernière, l'entrepreneur a dû se résoudre à fermer boutique, comme beaucoup d'autres au Nigeria - le géant africain faisant face à l'une de ses pires crises énergétiques de ces dernières années.
La Commission européenne a validé ce mercredi des mesures d’urgence pour relancer la production agricole face à la guerre en Ukraine. La suspension des jachères est au programme, en contradiction avec les objectifs verts de l’UE.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Activiste pour le climat et cofondatrice de Rise Up Movement et Fridays For Future Uganda, Vanessa Nakate fait partie d'un groupe de représentantes de la société civile ougandaise actuellement en Europe. Elles témoignent des impacts négatifs de projets pétroliers de Total en Ouganda et Tanzanie, en matière de droits humains et d'environnement. Ils dénoncent également les menaces et harcèlement auxquels certains d'entre eux font face en tant que défenseurs des droits et de l’environnement.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
La construction et la mise en service de ces centrales prennent trop de temps, et nous n'avons pas ce temps-là. Par Naomi Oreskes le 1 février 2022 dans Scientific American. L'exercice a donné lieu à de bonnes et de mauvaises nouvelles. La mauvaise nouvelle est qu'il sera très difficile de maintenir l'augmentation de la température en dessous de 2° C et qu'il sera probablement impossible de la maintenir en dessous de 1,5°. La bonne nouvelle est que ce défi peut être relevé si nous mettons en œuvre un large éventail de solutions, dont les plus importantes sont la suppression des subventions aux combustibles fossiles et la fixation d'un prix élevé pour le carbone.
Biodiversité : le rapport de l'IPBES résumé en 10 minutes !
Une panne généralisée du réseau électrique survenue en début de semaine a plongé le Nigeria dans le noir et les habitants, eux, peinent à alimenter les générateurs privés. Avec la guerre en Ukraine, le prix du baril a explosé provoquant des pénuries d'essence qui paralysent l'économie du pays.
Capitalism isn’t what it used to be. Since 2008, critics of the world’s dominant economic system have been lamenting its imperviousness to change. And for good reason. In earlier epochs, financial crises and pandemics wrought economic transformation. In our own, they seem to have yielded more of the same. Before the 2008 crash, global capitalism was characterized by organized labor’s weakness, rising inequality within nations, and a growth model that offset mediocre wage gains with asset-price appreciation. All of these have remained features of the world’s economic order.
Le Grand-Est et la Bourgogne-Franche-Comté concentrent toujours la grande majorité des dégâts de scolytes. À fin 2021, pour ces 2 régions, ces coléoptères sont à l’origine d’environ 19 Mm³ d’épicéas qui devraient être exploités (soit l'équivalent d'environ 55 000 ha), représentant 32 % du volume sur pied des pessières de plaine (sous 800 m d’altitude) avant la crise pour cette zone.
Les prix de la nourriture, des médicaments et autres produits essentiels explosent, les files d'attente s'allongent devant les stations-essence et les pannes de courant sont devenues la norme. Les commerçants ne peuvent plus payer les importations faute de devises.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Selon des données, l’Amazonie s’approche d’un point de basculement, après quoi la forêt tropicale disparaîtrait, ce qui aurait des conséquences «profondes» pour le climat mondial et la biodiversité.
Le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié le 27 février dernier, démontre l’importance des connaissances et solutions des peuples autochtones dans la résolution des problèmes climatiques notamment dans l’Arctique.
A lors que la Libye est en pleine crise politique, avec deux gouvernements concurrents revendiquant le pouvoir exécutif, l’ONU a mis en garde contre toute « provocation », jeudi 10 mars, à la suite d’informations sur une mobilisation de groupes armés autour de la capitale, Tripoli.
Ils s’unissent pour agir. Reportage à Lunas, dans l’Hérault, où de jeunes ingénieurs confrontent leurs angoisses face à la crise climatique et mobilisent leur énergie afin d’y remédier.
La guerre en Ukraine pourrait faire plus de dégâts à l'économie européenne que la crise du coronavirus, d'après le dirigeant du groupe automobile allemand Volkswagen, Herbert Diess. Un conflit militaire prolongé toucherait probablement la zone "beaucoup plus durement" qu'une la propagation du Covid-19, a déclaré M. Diess au Financial Times.
Selon le dernier décompte de l'ONU, publié jeudi, plus de 2,3 millions de réfugiés ont fui les combats en Ukraine. Spécialiste de l'histoire de l'exil, l'historienne Delphine Diaz revient pour France 24 sur les autres crises qui ont jalonné l'Europe depuis le XIX° siècle.
Carburants attendus à 2,20 euros le litre, hausse des prix de l'alimentaire... Les conséquences des hausses du coût des matières premières, de la crise énergétique et de l'offensive russe en Ukraine se font sentir dans les supermarchés, un sujet d'autant plus sensible que présidentielle et législatives approchent.
"Cela reviendrait à jeter de l'essence sur l'incendie", a estimé Bruno Le Maire, prenant également exemple sur la stratégie face au choc pétrolier de 1973. "En 1973, cette réponse a provoqué le choc inflationniste que vous connaissez, conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance", a-t-il dit. "Cela porte un nom, la stagflation, c'est précisément ce que nous ne voulons pas revivre en 2022", a-t-il estimé.
La Jurassienne de Céramique Française (ex-Jacob Delafon), fabriquant d'éléments sanitaires haut de gamme, a annoncé mardi la "mise en sommeil" de son usine de Damparis (Jura) en raison de la hausse des cours du gaz engendrée par la crise russo-urkrainienne.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
Cinq décennies après les chocs pétroliers, qui avaient entraîné inflation galopante et ralentissement économique, l’Europe fait face à un défi similaire.
"Plus de 1,5 million de réfugiés venant d'Ukraine ont traversé vers les pays voisins en dix jours. Il s'agit de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a indiqué dans un tweet le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la suspension de la production pétrolière de deux gisements majeurs, causant d'importantes pertes pour ce pays très dépendant de la vente d'hydrocarbures et qui connaît une grave crise politique. La production a été stoppée après qu'un groupe armé a "fermé les vannes acheminant le brut" sur les sites d'al-Charara et al-Fil, forçant la compagnie à "déclarer l'état de force majeure", mesure qui permet une exonération de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison, a indiqué la NOC sur Facebook.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
Le conflit en Ukraine aura provoqué une forte hausse pour au moins un actif : le baril de pétrole, dont le prix a augmenté de 25% environ en une semaine. C’est un signe de plus d’un changement profond dans le système. Le pétrole est un point faible du Système car il a des effets multiplicateurs dans toutes les crises. Il y a dans le monde deux sous-jacents de l’interconnexion : le dollar et le pétrole. Les apprentis sorciers peuvent créer des signes à volonté, c’est-à-dire de la monnaie, mais ils ne peuvent pas créer du réel, c’est-à-dire du pétrole ! Le pétrole, c’est le point de réconciliation entre les deux sphères, la financière et la réelle, c’est là où la courroie rencontre la roue qui fait tourner le monde.
L’experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l’invasion de l’Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
Le deuxième plus grand parc naturel du Zimbabwe pourra désormais compter sur le soutien financier d’un fonds allemand afin de préserver sa faune sauvage. Riche en biodiversité, le braconnage exerce une pression considérable sur certaines espèces menacées présentes dans le parc. Sur fonds de crise écologique, cette nouvelle aide financière internationale annonce un nouvel engagement dans la lutte contre l’effondrement de la biodiversité.
Le pouvoir d’achat est l’une des principales préoccupations des Français, un sujet que la guerre en Ukraine pourrait rendre encore plus sensible lors des prochains mois. Les prix de l’énergie (carburants, gaz et électricité) ont augmenté en France de 18 % en 2021. Dans la zone euro, ils ont bondi de 26 % sur un an – ce qui a contribué à près de la moitié de l’inflation observée dans la zone (2,5 points de pourcentage sur un taux d’inflation annuel de 5,1 %, selon Eurostat1). Comment expliquer de telles hausses ? Surtout, sont-elles amenées à durer et avec quelles conséquences ?
L'oligarque Oleg Deripaska a réclamé lundi la fin du "capitalisme d'Etat" en Russie face à la crise provoquée par les sanctions occidentales, à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. "C'est une vraie crise là, et il faut de vrais managers de crise (...) il faut absolument changer de politique économique et mettre fin à tout ce capitalisme d'Etat", a écrit sur Telegram le milliardaire et fondateur du géant de l'aluminium Rusal.
Ce lundi, le Giec a publié le deuxième volet de son dernier rapport. Une vaste somme des connaissances sur les impacts passés et à venir de la crise climatique, ainsi que sur les possibilités d'adaptation à un monde en plein chamboulement. Tour d'horizon des principaux enseignements.
Le prix du baril de pétrole brut WTI a bondi de plus de 6% lundi et le Brent de plus de 5%, les opérateurs s'inquiétant de plus en plus d'une crise énergétique après les nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de Moscou en raison de son invasion de l'Ukraine.
L'opération militaire lancée par la Russie le 24 février en Ukraine a placé ce pays d'Europe de l'Est au centre des préoccupations internationales. Chronologie d'une crise dont l'origine remonte à la fin de l'année 2013 et la mobilisation place de l'Indépendance à Kiev.
Le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach est prêt à fournir davantage de gaz à l'Europe, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l'acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l'Algérie à l'Italie, a déclaré son patron dimanche. Sonatrach est "un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles", a déclaré son PDG, Toufik Hakkar, au quotidien Liberté.
L'UE doit se préparer à une crise humanitaire "de proportions historiques" en Ukraine, qui pourrait aboutir à "plus de 7 millions" de personnes déplacées à l'intérieur du pays, a indiqué dimanche le commissaire européen chargé de la gestion des crises.
Blé, maïs, tournesol : l'invasion russe en Ukraine pourrait compromettre les exportations d'un des principaux vendeurs de céréales de la planète et ainsi fragiliser de nombreux pays importateurs, avertit Sébastien Abis, directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter.
Test achat demande l'organisation urgente d'une table ronde par les ministres du fédéral et régionaux de l'énergie avec les différents acteurs du secteur de l'énergie, indique vendredi Test Achats. Cette demande fait suite à l'annonce de la cessation d'activité du fournisseur d'énergie Aeco sur l'ensemble du territoire belge. L'organisation de consommateurs souhaite réunir fournisseurs, régulateurs fédéral et régionaux, gestionnaires de réseau et de distribution, et représentants des consommateurs pour discuter de solutions structurelles permettant de faire face à cette crise énergétique, mais également aux prochaines crises auxquelles notre pays ne manquera pas d'être confronté, selon elle.
Zones interdites, fermetures punitives d'espaces aériens, choc pétrolier et montée des peurs: le tableau s'est brutalement assombri pour un secteur qui espérait enfin sortir d'une interminable crise sanitaire qui lui a fait perdre des dizaines de milliards d'euros.
Quelque 34,2 millions de tonnes de marchandises ont été transportées sur le réseau navigable wallon durant l'année 2021. C'est une légère progression par rapport à l'année 2020, et cela, malgré les conséquences liées aux crues de la mi-juillet et au confinement du premier trimestre, indique jeudi le SPW Mobilité et Infrastructures sur base de ses statistiques.
Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
Le professeur de l'ULB et de l'UCLouvain table sur une inflation annuelle, minimale, de 4% des prix de l'énergie et des produits alimentaires durant plusieurs années.
Dans une lettre ouverte publiée au cœur du sommet virtuel de Davos, dominé par les entreprises, 102 riches particuliers – dont des personnalités aussi éminentes que l’héritière Disney, Abigail Disney, et le spécialiste du capital-risque Nick Hanauer – avertissent que « l’histoire donne une image assez sombre de ce à quoi ressemble la fin de partie des sociétés extrêmement inégales. » « Pour notre bien-être à tous, riches et pauvres, il est temps de faire face aux inégalités et de choisir de taxer les riches », peut-on lire dans la lettre. « Montrez aux peuples du monde que vous méritez leur confiance. »
Les cours du pétrole s'envolaient ce mardi, embrasés par la décision du président russe de reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes ukrainiens, le prix du Brent frôlant la barre symbolique des 100 dollars le baril.
Au lendemain de la reconnaissance par Vladimir Poutine des territoires séparatistes du Donbass, Benoît Vitkine, correspondant du « Monde » à Moscou, a répondu à vos questions.
Les pays exportateurs de gaz disposent de capacités limitées pour augmenter rapidement l'approvisionnement de l'Europe et n'ont aucune visibilité sur les prix, ont prévenu mardi les membres du FPEG à l'issue d'un sommet à Doha, dans un contexte de crise entre la Russie et l'Ukraine.
Pays producteur durement frappé par la chute des prix du pétrole, le Venezuela a vu son économie se dégrader progressivement au cours des dix dernières années, les sanctions économiques internationales aggravant la crise. Et alors que le projet de "socialisme du XXIe siècle" du défunt président Hugo Chavez, au pouvoir de 1999 à 2013, promettait de supprimer les inégalités, les plus vulnérables semblent plus précaires que jamais. Certains indicateurs économiques s'améliorent cependant depuis peu. Pour faire un état des lieux, nos reporters se sont rendus à Caracas, une capitale peu ouverte aux caméras.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a débuté ses travaux dimanche à Doha avant un sommet mardi avec ses dirigeants pour examiner les moyens d'accroitre leur production, en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine. Les Occidentaux redoutent une attaque d'ampleur de Moscou contre l'Ukraine, une situation qui suscite des craintes pour leur approvisionnement en gaz russe et a contribué à l'envolée les prix du gaz. Le FPEG réunit ses 11 pays membres -Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago et Venezuela- représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales.
Un oléoduc international a explosé vendredi à Lougansk, une ville de l'est de l'Ukraine tenue par les séparatistes pro-russes, a rapporté l'agence d'Etat russe Ria Novosti, diffusant des images d'une boule de feu éclairant le ciel nocturne. L'explosion de l'oléoduc Droujba a secoué Lougansk, selon Ria Novosti. Cette explosion, dont l'origine n'était pas précisée vendredi soir, est survenue au moment où les tensions sont à leur comble dans la crise entre les Occidentaux et la Russie autour de l'Ukraine.
Le Qatar accueille à partir de dimanche un sommet des principaux pays producteurs de gaz, auquel est invité le président russe Vladimir Poutine, sur fond de craintes des Européens pour leur approvisionnement en gaz russe liées à la crise autour de l'Ukraine. Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) réunira ses 11 pays membres représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales, notamment la Russie, le Qatar, l'Algérie ou encore le Nigeria, ainsi que sept pays observateurs et trois invités.
La question climatique fait émerger une nouvelle lutte des classes, estime Bruno Latour. Si les anciens rapports de force sociaux demeurent, les manières de répondre, ou pas, à la crise écologique viennent bouleverser nos représentations politiques.
Politique et évaluateurs demandent aux travailleurs sociaux d’utiliser une novlangue managériale qui évacue le négatif (crise, gentrification…) pour ne retenir que du positif (mixité, revitalisation…). Mensonges.
Dans un entretien aux « Echos », le directeur général de l'Office national des forêts (ONF), Bertrand Munch, alerte sur les impacts du dérèglement climatique dans de nombreuses régions. Il explique pourquoi l'établissement doit revoir son dispositif de gestion. Le rythme de plantation s'accélère.
La crise climatique et environnementale est le plus grand défi auquel l’humanité aura eu à faire face. Quelles que soient son intensité, les formes qu’elle prendra et les mesures adoptées pour la contrer, elle conditionnera et façonnera le 21e siècle.
L’aide alimentaire concernerait 600 000 personnes en Belgique. La crise du Covid n’a fait que renforcer leur nombre, mais les a aussi rendues visibles, obligées de faire la file dans la rue. Derrière les comptoirs des associations, ce sont des milliers de bénévoles ou salariés des services sociaux qui se démènent chaque jour pour récolter toujours plus de vivres, pour beaucoup des invendus de l’industrie agroalimentaire, de la grande distribution ou de petits commerces. Comment fonctionne ce système qui tourne à plein régime ?
Le Japon a annoncé mercredi qu'il allait livrer à l'Europe certaines de ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), face au risque de perturbations de l'approvisionnement de la région en gaz russe en cas d'escalade des tensions concernant l'Ukraine.
Dans la foulée de la crise énergétique, les centrales à gaz belges ont enregistré en 2021 des bénéfices records par rapport aux quinze dernières années, ressort-il d'une étude du régulateur de l'énergie, la Creg, citée dans De Morgen mardi.
La crise qui a frappé l’industrie européenne en 2021 semble avoir servi d’électrochoc au Vieux Continent, qui a décidé de réinvestir dans ce secteur afin de gagner en indépendance. Et entrouvre même une brèche dans son rejet des politiques industrielles interventionnistes.
Le Qatar accueillera le 22 février un sommet ordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), dont la Russie, sur fond de craintes de l'Europe pour ses approvisionnements en gaz russe, liées à la crise autour de l'Ukraine, ont annoncé mardi les organisateurs. Les Etats-Unis ont évoqué la possibilité que le Qatar, leur proche allié dans le Golfe, approvisionne les pays d'Europe occidentale si les gazoducs étaient coupés.
Ouvrir son robinet et se servir un verre d'eau, prendre une douche, ou encore laver son linge… Des gestes anodins du quotidien dans les pays développés. Et si un jour on ne pouvait plus le faire aussi facilement ? Depuis le début du siècle, les organisations mondiales alertent : la majeure partie de la population mondiale sera soumise à une pénurie d’eau d’ici quelques années, en raison de l’accroissement démographique, mais surtout du réchauffement climatique, qui perturbe le cycle de l’eau. Cette ressource essentielle pour le monde vivant pourrait-elle venir à manquer ? Dans le cadre de son dossier "C’est pour demain", La Libre dresse un état des lieux.
Nous sommes tous des passagers d’un nouveau Titanic. Toutefois, contrairement à celui de 1912, les officiers et la plupart des passagers de ce superbe transatlantique sont au courant. Ils savent que si le nouveau Titanic continue son cours actuel, il va immanquablement heurter un iceberg et couler. L’iceberg s’appelle « Changement climatique ». 2 Certains des officiers ont posé la question d’un changement de cours. « Trop cher » leur a-t-on répondu : il faudrait indemniser les passagers, etc., bref, de grosses dépenses. On a cependant pris la résolution de réduire l’allure, mais elle n’a guère été appliquée. Pendant ce temps, dans la luxueuse Classe affaires, l’orchestre joue et les passagers dansent. En Classe économique les gens suivent avec passion, à la télévision, le championnat de football. Un groupe de jeunes indignés protestent, et exigent une autre route, mais leur voix est couverte par le bruit de l‘orchestre et de la télévision.
Berlin est accusé d'ambiguïté dans la crise, entre l'impératif de solidarité avec les alliés occidentaux et Kiev, et la nécessité de ménager son grand fournisseur. Plus de 55% des importations allemandes de gaz viennent de Russie, un chiffre en hausse de 15 points depuis 2012, selon le dernier rapport "Statistic Review of World Energy".
En manque de certains principes actifs de médicaments, en risque de pénurie de semi-conducteurs, et dépendante pour les métaux de la transition énergétique, l'Europe va plancher à Lens en France sur son "autonomie stratégique", dont la fragilité a été révélée par la crise Covid.
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Dans deux livres publiés ce début d’année, le sociologue Grégory Salle et le journaliste Mickaël Correia se penchent sur la criminalité environnementale, et dénoncent la responsabilité énorme des multinationales dans le drame écologique qui se joue aujourd’hui.
Les tensions autour de l'Ukraine pourraient pousser les Européens, qui craignent de perdre leur approvisionnement en gaz russe, à se tourner vers le Qatar, riche pays gazier dont l'émir rencontre lundi à Washington Joe Biden.
La dépendance des Européens au gaz russe et le projet de gazoduc Nord Stream 2 permettent à la Russie d'imposer ses exigences dans le conflit ukrainien. Divisés sur les sanctions à apporter à Moscou, les Occidentaux peinent à faire front commun.
Tandis que le climat se réchauffe à un rythme sans précédent, la biodiversité s’appauvrit plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité. Et ce déclin menace nos conditions de vie. Pourtant, on n’en parle si peu. Comme si la “nature” nous était extérieure. Alors que la biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète, l’humain en fait évidemment partie.
Après les flambées des prix des matières premières en 2021, l'année 2022 s'annonce très incertaine, entre les tensions géopolitiques en Ukraine, l'appétit de la Chine pour les importations agricoles, et la "certitude" d'une poursuite de la crise des conteneurs, indiquent les prévisions annuelles du cercle CyclOpe parues jeudi.
Les cours du pétrole grimpaient légèrement jeudi, toujours galvanisés par la crise Ukraine-Russie, après avoir dépassé de nouveaux records la veille, dont la barre symbolique des 90 dollars le baril pour le Brent.
La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi: que faut-il faire pour mettre l’éco- nomie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi?C’est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire.
La crise de l'énergie figure en bonne place des discussions des ministres européens réunis samedi à Amiens, mais les Vingt-Sept restent partagés entre la volonté française de réformer le marché de l'électricité et celle d'autres pays de sécuriser des stocks de gaz.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
La Chine a dégagé en 2021 une croissance annuelle de 8,1 %, au plus haut depuis près d'une décennie, malgré une crise dans l'immobilier et un rebond épidémique qui pèsent sur la reprise du géant asiatique.
Tuyauterie et armatures rongées par la rouille, pièces détachées qui trainent au sol, fuites... Dans l'ancien champ pétrolier du lac de Maracaibo (ouest) des escaliers ne mènent nulle part, métaphore de l'industrie pétrolière du Venezuela jadis florissante et aujourd'hui en plein marasme.
Le travail médiatique n’est pas à la hauteur de la catastrophe écologique, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils et elles appellent leurs collègues journalistes à s’emparer de cet enjeu, d’autant plus important en cette période de campagne électorale.
Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n’échappe au « langage de la crise ». Comme si la crise s’était mue en nouvelle normalité. Migrations, pandémies, démocratie, capitalisme, écologie, police, genres, questions ethno-raciales, laïcité, etc… Les outils de lecture sont devenus obsolètes et il est devenu de plus en plus difficile d’y voir clair. Aucun thème n’est épargné par la confusion.
Sommes-nous tous coupables du dérèglement climatique ? Où cela relève-t-il plutôt de la responsabilité de certains pays, groupes sociaux ou systèmes économiques ? L'historien Andreas Malm estime que c’est une forme de capitalisme, qui, par l'utilisation massive de combustibles fossiles, est à l’origine de la crise.
À cause d’une crise économique gravissime et de mauvaises récoltes dues à la sécheresse, les Afghans sont proches de la famine. Depuis l’arrivée des talibans au pouvoir, la population s’enfonce dans la pauvreté.
"Notre plan de gouvernement propose d'entamer un chemin de changements profonds qui vise à renforcer la protection sociale, à sortir notre économie de la stagnation productive et à affronter la crise climatique", a déclaré Gabriel Boric lors de la clôture des Rencontres nationale des entreprises (Enade) à Santiago, qui réunit les principaux chefs d'entreprise du pays.
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année.
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année. Selon le rapport publié mardi et réalisé par l'organisateur du forum de Davos, les dirigeants mondiaux doivent adopter "une réponse multipartite coordonnée" pour résoudre ces problèmes systémiques.
Le Sri Lanka a imposé un rationnement de l'électricité vendredi, le principal fournisseur d'électricité du pays ne pouvant plus acheter de fioul pour ses centrales, en raison de l'inflation record liée à la crise du dollar sur l'île.
Écrivain au succès modeste, libraire à ses heures, Elias Torres vit à Toulouse avec Camille et leurs enfants. Un certain mois de mars, tout se resserre autour d’eux : ils n’ont plus le droit de quitter le pays, leur ville, puis leur quartier. Elias s’inquiète pour sa fille, Maud, qui ne décolère pas contre l’inaction des dirigeants face à la crise écologique, et à qui la situation coupe toute perspective d’avenir. Il doit aussi prendre soin de son ami, le vieux poète Igor Mumsen.
La coupure d’Internet décidée, mercredi, au Kazakhstan en réponse aux manifestations contre le pouvoir a fait disparaître d’un coup près de 15 % des capacités mondiales de création de bitcoin. Une forte chute du cours des principales cryptomonnaies a suivi, mais dont les causes sont toutefois plus diffuses. Explications.
C'est une donnée qui n'est pas encore prise en compte dans les politiques publiques. Alors que les plus fortunés émettent bien plus de CO2 que les ménages les plus modestes, les politiques climatiques s'adressent à tous sans distinction, pesant même parfois davantage sur les plus pauvres. De nouvelles études récentes confirment le poids des plus riches dans la crise climatique et recommandent de prendre des mesures ciblées tels que des impôts progressifs en fonction des émissions et des revenus.
Une chose qui est difficile à saisir à propos de la crise climatique, c’est que les grands changements peuvent se produire rapidement. En 2019, j’étais à bord du Nathaniel B. Palmer, un navire de recherche scientifique de 94 mètres de long, qui croisait devant le glacier Thwaites en Antarctique. Un jour, nous naviguions dans une mer claire devant le glacier. Le lendemain, nous étions entourés d’icebergs de la taille d’un porte-avions. Comme nous l’avons appris plus tard grâce aux images satellites, en l’espace de 48 heures environ, un mélange de glace d’environ 34 km de large et 24 km de profondeur s’était fissuré et dispersé dans la mer.
La stratégie «de la ferme à la table» comprend l’élaboration d’un plan d’urgence visant à garantir l’approvisionnement et la sécurité alimentaires de l’UE en cas de crises futures. S’appuyant sur les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 et d’autres événements récents, la Commission prévoit d’élaborer un ensemble de procédures à suivre en temps de crise. Il s’agit notamment de mettre en place un mécanisme européen de réaction aux crises afin de se préparer et de réagir efficacement aux situations critiques susceptibles de menacer la sécurité alimentaire de l’UE.
L’être humain est tout aussi capable d’agir et de faire preuve d’altruisme que de se montrer passif et égoïste. Plus nous réaliserons que la crise climatique est réelle, plus nous prendrons conscience de notre part de responsabilité.

2021

Le retrait de trois réacteurs nucléaires sur six encore en activité intervient en pleine crise énergétique européenne attisée par le regain récent des tensions géopolitiques entre le principal fournisseur de gaz, la Russie, et ses clients.
L'Ouragan Ida qui a balayé la Louisiane, les inondations en Belgique et en Allemagne et le vortex polaire au Texas. Voici les trois catastrophes météo qui ont coûté le plus cher en 2021 et qui reflètent, selon l'ONG britannique Christan Aid, l'impact grandissant du réchauffement climatique. Les pays développés sont cette année sur-représentés dans ce classement, preuve qu'ils n'échappent pas à la crise.
Pour le chercheur de l’ULB, le gouvernement doit revoir sa copie au risque de mettre en place le terreau fertile aux extrémismes. "Il faut peut-être réfléchir à une autre manière de penser cette crise. (Le comité de concertation) est occupé à avoir des conséquences délétères sur la confiance et au final, sur la cohésion sociale."
L'ONU s'est dite mercredi "contrainte" de réduire l'aide alimentaire au Yémen faute de fonds nécessaires, mettant en garde contre une augmentation de la faim dans ce pays en guerre, ravagé par l'une des pires crises humanitaires au monde.
De toutes parts, un constat est partagé : en quelques années, la crise climatique a quitté le cercle scientifique et écologiste pour s’imposer dans l’agenda politique et médiatique. Une prise de conscience générale dont n’a pas bénéficié la crise de la biodiversité, l’autre urgence environnementale. Pourquoi ? Et comment visibiliser cet enjeu ? Retour sur l’histoire d’un oubli collectif. Cet article est paru dans le numéro 146 (septembre-octobre 2021) d'Imagine.
Le marché européen de l'énergie est très tendu. En plein hiver, l'Allemagne ferme des centrales nucléaires et des centrales thermiques. Les prix grimpent. Au milieu d’un prix record de l'électricité en Europe, l'Allemagne ne changera pas ses plans et fermera trois réacteurs nucléaires et 11 centrales électriques au charbon en décembre. Le pays perdra 6,4 GW de capacité de production.
La dette mondiale a atteint l'an passé le niveau record de 226.000 milliards de dollars, soit 256 % du Produit intérieur brut mondial, sous l'effet de la crise provoquée par la pandémie, a annoncé mercredi le Fonds monétaire international.
La crise sanitaire exige que des décisions soient prises. Mais pour Jean-Michel Longneaux, philosophe, chargé de cours à l'Université de Namur, le véritable enjeu est que celles-ci soient justes. "Comment s'assurer qu'on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ?"
Le concept d’Anthropocène est-il aussi « révolutionnaire » que certains le prétendent ? Entretien croisé avec l’historien des sciences, des techniques et de l’environnement Jean-Baptiste Fressoz et l’anthropologue Barbara Glowczewski.
Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance célèbre ce samedi son 75e anniversaire dans un contexte de crises mondiales. À la pandémie de Covid-19, s’ajoute la crise climatique. Un double choc qui contribue à creuser les inégalités et augmenter la pauvreté des enfants, alors que le temps presse pour atteindre, d’ici 2030, les objectifs de développement durable fixés par l’Onu.
L'entreprise Rio Tinto souhaite exploiter un gisement de lithium en Serbie. Un projet dont les habitants ne semblent pas vouloir, inquiets des conséquences écologiques. Une crise à plusieurs milliards d'euros qui secoue un pays en pleine défiance de son gouvernement.
Les marchés de capitaux semblent enfin intégrer l’idée que les investissements à forte empreinte carbone devraient s’accompagner d’une importante prime de risque. Certes encore insuffisants et à la portée partielle, ces efforts doivent être salués comme le signe que les flux financiers commencent aujourd’hui à s’aligner avec les objectifs de l’Accord climatique de Paris 2015
Face aux conséquences économiques d’une crise sanitaire mondiale sans équivalent, de nombreux gouvernements ont mis sur pied des plans de relance exceptionnels dont l’un des piliers est la transition énergétique. L’ambition affichée est de tout mettre en œuvre pour honorer leurs engagements de décarbonation pris dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat1 tout en stimulant leur croissance.
Le rapport 2022 sur les inégalités du World Inequality Lab, publié mardi, souligne que les ultra-riches ont énormément profité de la crise sanitaire du Covid-19, qui a creusé encore davantage les inégalités de patrimoine. Pour y remédier, les économistes ayant participé à l'étude, dont Lucas Chancel et Thomas Piketty, proposent une imposition progressive du patrimoine à l'échelle mondiale.
L’eau c’est la vie. C’est la « ressource » sur laquelle notre civilisation entière repose. Et à force de la gaspiller et d’en altérer le cycle, l’eau est devenue un enjeu majeur de notre époque. Qu’est-ce qui se passe le jour ou l’eau ne coule plus ? Le jour ou les réserves sont à sec ? Qu’est-ce qui se passe quand au contraire il se met à tomber des trombes d’eau du ciel? Le problème est déjà très concret dans beaucoup d’endroits en fait, et il est généralement mal compris, mal géré et mal anticipé.
L’eau c’est la vie. C’est la « ressource » sur laquelle notre civilisation entière repose. Et à force de la gaspiller et d’en altérer le cycle, l’eau est devenue un enjeu majeur de notre époque. Qu’est-ce qui se passe le jour ou l’eau ne coule plus ? Le jour ou les réserves sont à sec ?
Telle qu’elle a été formulée par les philosophes des Lumières, l’idée de progrès supposait que l’on configure le futur à l’avance de façon crédible et attractive, en effet. Crédible ? Car le progrès se distingue de l’utopie : il ne s’agit pas d’inventer ou de rêver un nouvel univers et de nouveaux modes de vie si ceux-ci ne sont pas accessibles.
Les maigres moissons de septembre terminées, le Niger, État aride qui fait déjà face depuis des années à des attaques djihadistes meurtrières, s'apprête à affronter un autre fléau : une grave crise alimentaire.
Covid, inondations, énergie… Les crises sont multiples et touchent particulièrement les personnes vulnérables. Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, invitée de Matin Première, fait le point.
Dans cette conférence, Aurélien Barrau, astrophysicien au CNRS et docteur en philosophie, dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Au-delà du constat, qu'il faut avoir le courage de regarder en face, il propose des voies d'évolution possibles pour dépasser notre immobilisme suicidaire.
Le géant russe Gazprom a annoncé lundi un bénéfice net record au troisième trimestre, sur fond de crise gazière en Europe due à des stocks exceptionnellement bas qui ont contribué à des prix records.
La désorganisation logistique provoquée par la crise sanitaire, les tensions géopolitiques, les catastrophes climatiques et une flambée de la demande sur des produits en tension provoquent des ruptures d’approvisionnement. Les entreprises les plus engagées sont d’autant plus touchées par ce phénomène mondial que la demande de matières premières durables augmente. Certains groupes sont contraints de reporter des lancements, d’annuler des projets durables ou d’être moins exigeants sur les conditions de production.
Dans ‘Quoi qu’il en coûte”, le journaliste français François Lenglet (TF1) prédit la fin d’un cycle libéral.
La Guadeloupe et la Martinique, distantes de 120 km l’une de l’autre, connaissent un important mouvement de contestation, né du refus de l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers, qui a dégénéré en crise sociale. Dans ces deux territoires d’Outre-mer beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage des jeunes est particulièrement élevé. Le niveau de vie médian de la population en Martinique est inférieur de 17 % au niveau national, le taux de pauvreté (29,8 %) près de deux fois supérieur.
Ce débat dépasse largement la problématique de l'obligation vaccinale, et risque de se poser fréquemment à l'avenir. Il est donc crucial de ne pas l'esquiver en le réduisant à sa dimension technique, scientifique ou juridique, comme c'est le cas actuellement dans les médias. Les crises sanitaires et environnementales rendent indispensable une rupture du mode de gouvernance
Sur un marché proche de Kaboul, le charbon arrive par tonnes depuis les mines du nord de l'Afghanistan. Bientôt, de nombreux habitants le brûleront pour se chauffer et respireront l'un des airs les plus pollués au monde, faute d'alternative en cet hiver de grave crise économique.
Inquiets face au réchauffement climatique, des étudiants formés dans de prestigieuses écoles d'ingénieurs quittent certaines filières, comme l'aéronautique, pour se réorienter vers des activités professionnelles moins productrices de gaz à effet de serre.
«Territoire exceptionnel, congrès exceptionnel». Maud Lelièvre ne tarit pas d’éloges lorsqu’elle se remémore le dernier Congrès mondial de la nature de Marseille.
Le Sri Lanka a abandonné dimanche son programme visant à devenir le premier producteur mondial d’aliments 100% biologiques et annoncé la levée immédiate de l’interdiction d’importer des pesticides et d’autres intrants agricoles.
Les jeunes se sont passé le mot : « On est mal barrés ». Selon unerécente étude, 56 % d’entre eux pensent que l’humanité est condamnée. Impossible de leur expliquer qu’ils se trompent. Les études scientifiques leur donnent raison.
Cela pourrait compromettre les énergies renouvelables, avertissent des scientifiques du gouvernement français
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
Les plantes et les animaux ont longtemps été considérés dans les sociétés occidentales comme des matières premières à transformer. Ce paradigme, responsable de la crise environnementale actuelle est doucement en train de changer. Les dernières recherches scientifiques combinées au renouveau de l'intérêt pour les conceptions du monde des peuples premiers nous amènent à repenser notre place dans cet écosystème.
En un an, le prix du blé a bondi de 55%. Une tonne de la céréale se négocie désormais à plus de 300 euros, soit 340 dollars. Les raisons : la population mondiale a augmenté de 2 milliards en 20 ans alors que la production de blé ne décolle pas. Un scénario proche de la crise de 2008
A qui profite la crise ? Assurément à la major pétrolière TotalEnergies, dont le dernier résultat prouve à lui seul à quel point la multinationale est bien loin d’avoir amorcé une transition énergétique crédible. Grâce à la remontée des cours des hydrocarbures, et en particulier du gaz, TotalEnergies a annoncé ce jeudi un bénéfice net multiplié par 23 sur un an, à 4,6 milliards de dollars au troisième trimestre.
Déjà confrontés à une forte inflation depuis le début de l’année, les Tchèques doivent aussi faire face à une envolée des prix de l’énergie. Après la récente faillite d’un fournisseur alternatif, et alors que la politique environnementale européenne ne fait pas l’unanimité, beaucoup redoutent l’hiver qui arrive, observe l’hebdomadaire Respekt.
La COP26 se termine à Glasgow. Greenpeace est déçue du fragile et faible accord final qui n’offre aucune réponse à une crise climatique déjà menaçante. La Belgique a réussi à se soustraire à sa responsabilité de gros pollueur malgré quelques belles promesses. En raison du blocage flamand, notre pays a une fois de plus fait piètre figure sur la scène internationale.
La promesse non tenue de milliards d'aide climat des pays riches empoisonne la COP26, mais les pays pauvres veulent faire avancer à Glasgow un autre dossier lié : celui des dommages qu'ils subissent déjà.
La plupart des pays ont manqué d'"ambition" pour mettre en œuvré l'accord de Paris sur le climat, a regretté lundi l'ancien président américain Barack Obama, appelant à "faire plus" et louant la "colère" de la jeunesse sur la crise climatique.
Naomi Klein ne se contente plus de critiquer l’impact du capitalisme sur le climat. Son dernier livre, Vaincre l’injustice climatique et sociale (1), montre comment la crise environnementale constitue « une opportunité pour les progressistes de faire valoir leurs arguments ». Pour ce faire, elle s’appuie sur le « new deal vert » (GND, selon le sigle anglais), une proposition avancée par la gauche américaine lors de la campagne présidentielle de 2020, consistant à ramener le pays à zéro émission de carbone en n’utilisant plus que des énergies propres et renouvelables.
"Après des années de manifestations, de pétitions, de campagnes d'absentéisme climatique, etc. L'heure est maintenant à la colère", a déclaré Xavier De Wannemaeker, porte-parole d'Extinction Rébellion. "Les inondations en Wallonie et le dernier rapport du GIEC montrent clairement que la crise écologique est inévitable.
Pourquoi les Solutions fondées sur la Nature ne résoudront pas la crise climatique – elles ne feront qu'enrichir davantage les riches. Ces prétendues "solutions" sont, dans leur grande majorité, des promesses vides qui conduiront à des violations massives des droits des autochtones, et ne permettront pas de résoudre la crise climatique. Par Fiore Longo.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
"Nous avons besoin de plus de nucléaire": 12 syndicats de plusieurs pays expliquent vendredi dans une tribune que cette énergie est "propre, fiable et abordable" et qu'elle préserve l'emploi alors que la crise climatique est actuellement au coeur de la COP26 à Glasgow.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
La crise du Covid n’aura été qu’une parenthèse pour le climat. Malgré les promesses de plans de relance «verts», les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude publiée ce jeudi.
La science-fiction nous avait prédit des voitures volantes et des chaussures qui se laceraient toutes seules, mais voilà que l’on vit plutôt une crise climatique et le début du déclin de la population mondiale.
L’innovation durable ne suffit pas : les transitions ne se feront pas sans exnovation. Il faut une gouvernance spécifique des processus de « sortie de » (des technologies, des infrastructures, des modèles d’entreprise, des pratiques… carbonés et systématiquement non durables) et de leurs conséquences.
Le Grand Bleu est d’une importance capitale pour les humains. Voici de quelle manière le réchauffement climatique touche les océans… et, par ricochet, notre santé.
La Conférence internationale sur le climat a débuté, dimanche, à Glasgow, en Écosse. Jusqu'au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Publié à la veille de l’ouverture de la COP26 de Glasgow, un rapport « Culture : le chaînon manquant de l’action climatique » présente les conclusions d’un travail de recherche qui visait à déterminer comment les entités nationales responsables de la culture, à l’échelle internationale, ont réagi à la crise climatique.
le manque d’ambition nous conduit inexorablement vers une crise sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Des voix s’élèvent donc pour exiger une véritable transformation de nos sociétés, mais aussi une remise en question de la croissance infinie de l’économie. Les citoyens sont-ils prêts à changer le monde, pour ne pas sombrer avec lui ?
Le pape François a appelé vendredi les dirigeants mondiaux qui se réuniront à la COP26, le sommet pour le climat de l'ONU qui débutera dimanche à Glasgow (Écosse), à apporter "d'urgence" des "réponses efficaces à la crise écologique".
Dans le sud de l’île, où plus de neuf personnes sur dix vit sous le seuil de pauvreté, une sécheresse historique, aggravée par la crise climatique mondiale, fait des ravages. Amnesty International tire la sonnette d’alarme.
Les aéroports européens ont vu leur dette exploser de 200% par rapport aux niveaux d'avant la crise sanitaire et nombre d'entre eux vont à nouveau subir des pertes "massives" cette année, a prévenu mardi leur association.
C’est l’avis d’un comité constitué par l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, qui dénonce dans son rapport annuel les divisions géopolitiques. Et déplore que les leçons de la crise du coronavirus n’aient pas été tirées.
La Moldavie a décrété l’état d’urgence énergétique, vendredi, pour tenter de trouver des alternatives au gaz russe. Gazprom menace de fermer le robinet à énergie de ce petit pays européen, s’il n’accepte pas une hausse drastique des prix.
La COP 26 qui se tient du 31 octobre au 12 novembre sera un rendez-vous important pour l’avenir des futures générations d’adultes. Confrontées à de plus en plus de vagues de chaleur, d’inondations et de feux de forêts, et submergées d’informations sur une planète en pleine crise, celles-ci voient leur santé mentale décliner. Témoignages.
La Moldavie a instauré vendredi un état d'urgence pour lui permettre d'assurer ses réserves de gaz, après la hausse des prix décidée par son fournisseur russe, dans un contexte de crise de cette ressource en Europe. "Nous sommes face à une situation critique", a déclaré la Première ministre moldave, Natalia Gavrilita, devant le Parlement moldave, qui a pris cette décision exceptionnelle lors d'un vote.
Le bureau de la directrice du renseignement national, qui coordonne les services de renseignements aux États-Unis (CIA, NSA, FBI…), a notamment publié pour la première fois une évaluation du renseignement national (national intelligence estimate) sur le climat.
Plusieurs économistes et responsables politiques prédisent une crise financière majeure dans les prochains mois ou années. Certains affirment que cela pourrait mener à l'effondrement de certaines banques. Dans ce contexte, qu'adviendrait-il de notre épargne personnelle, quelle part est garantie par l’État et que se passerait-il pour les entreprises ? Salomé Saqué interroge l'économiste Dany Lang, auteur d'une tribune dans Libération prévoyant une grave crise économique.
"Les incertitudes s’accumulent": la Chine a vu sa croissance s’essouffler au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 4,9%, conséquence de la crise de l’immobilier et des pénuries d’électricité qui pénalisent les entreprises.
A l’approche de la COP26, le prince William a remis dimanche soir la première édition du prix Earthshot, récompensant le Costa Rica, la ville de Milan ou encore une société indienne engagée contre la pollution de l’air pour leurs solutions à la crise climatique.
Mais pour certains spécialistes, elle illustre également les ratés des mesures mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. France 24 s'est entretenu avec Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l'université Sorbonne Paris Nord, membre des Économistes atterrés et auteur notamment de l'ouvrage “Le bien commun, le climat et le marché” (Éd. Les Liens qui libèrent).
A 23 ans et avec une solide formation derrière lui, Lino Paoletti se bat aux côtés du Forum des Jeunes pour le climat. « Je suis la COP15 sur la biodiversité qui a lieu en ligne avec la délégation belge officielle. Mon but c’est d’essayer de porter la voix des jeunes sur ces questions-là notamment à travers un réseau international de jeunes pour la biodiversité ».
Or les entreprises qui produisent ces combustibles subissent une pression de plus en plus forte des investisseurs et des gouvernements, qui leur intiment de réduire leur empreinte carbone et leurs investissements. Si l’investissement dans la production pétrolière et gazière diminue plus rapidement que la demande mondiale, on ne pourra pas échapper à une flambée des prix, affirme James Henderson. La pandémie, durant laquelle la production de pétrole et de gaz a été mise à l’arrêt, nous a offert un avant-goût de cette situation.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en 2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement du gaz et du charbon devenus hors de prix.
« La crise climatique entraînera une famine sans précédent », a averti jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies à l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre.
Le sentiment d’impuissance, en particulier durant la pandémie et la crise écologique que nos sociétés traversent, est une expérience commune qui pourrait bien constituer le symptôme de notre temps. 
« Aucune action pour le climat n’est trop petite », dit Greta Thunberg, interviewée chez elle, en Suède, en visioconférence. Elle souligne l’importance du militantisme écologiste et dénonce les politiciens aux « discussions interminables qui sont rarement suivies d’actions ». Son souhait : que la crise climatique soit, enfin, traitée comme une urgence.
85 % de la population mondiale subit les affres de la crise climatique. C’est ce que concluent des chercheurs qui ont analysé une somme astronomique d’études sur les effets du réchauffement climatique. Un chiffre certainement sous-estimé.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2°C, a fortiori 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Et rien ne dit que la crise du Covid accélère le mouvement.
La Cop26 approche à grands pas. A cette occasion, l’OMS publie dix recommandations à l’intention des gouvernements. L’organisation mondiale de la santé y insiste sur le lien entre le climat et la santé. L’objectif : "optimiser les avantages sanitaires de la lutte contre le changement climatique, et éviter les pires effets de la crise climatique sur la santé".
La tension entre boom de la demande de gaz (qui sert aussi dans des centrales électriques) et offre limitée fait s'envoler les prix, après des années de recul.
Ce n’est pas 10 mais 100 milliards d’euros supplémentaires que les Européens risquent de devoir payer en raison de la crise énergétique, s’alarment des spécialistes. Face à la flambée des prix du prix du gaz et de l’électricité , la Commission européenne pourtant botte en touche. Au risque de compromettre l’acceptation sociale d’une indispensable politique de transition écologique.
L’Inde dispose d’importants stocks de charbon pour faire face à la demande de ses centrales, a indiqué le gouvernement, tentant ainsi de rassurer la population face à des craintes de coupures électriques imminentes dans la capitale New Delhi et d’autres grandes villes.
La responsabilité d’une alimentation industrielle ultra-transformée dans le développement de multiples maladies chroniques est désormais bien établie, mais elle demeure la norme dans les supermarchés. L’escalade technologique entraîne surendettement, perte d’autonomie et disparition des agriculteurs, mais elle s’amplifie avec le déploiement d’une agriculture connectée, avide de drones, de capteurs et de robots...
Le ministre en chef de New Delhi, Arvind Kejriwal, a mis en garde samedi contre une crise imminente de l'électricité dans la capitale indienne, estimant que certaines des principales centrales au charbon de la ville ne disposent plus que d'à peine une journée de stock.
A la rédaction, on réfléchit par contre beaucoup sur les angles des sujets, dans la perspective entre autres de la COP26 début novembre, et sur la mise en valeur de "solutions", à côté des sujets sur les mobilisations ou les constats.
Si vous avez trouvé la couverture médiatique de la crise sanitaire anxiogène, imaginez ce que pourrait être celle de la crise climatique – peut-on d’ailleurs parler de crise ? N’est-ce pas plutôt une dégringolade inexorable au fond d’un fossé (un précipice) aux parois trop lisses pour remonter ? (Ok, là j’en rajoute un peu – quoique, mais vous allez comprendre).
Depuis plusieurs décennies, les thèses conspirationnistes essaiment sur les réseaux sociaux. Le phénomène, parfois proche de l'emprise sectaire, a été amplifié par la crise du Covid-19, constatent les associations d'aide aux victimes. France 24 a recueilli les témoignages de personnes touchées par ce problème.
Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, les deux réseaux sociaux et les deux messageries du géant californien, émergeaient mardi d'une panne sans précédent, qui a plongé le groupe dans une double crise après les révélations au grand jour d'une lanceuse d'alerte.
La forêt nous entoure, mais nous ne la connaissons plus. Car la crise écologique est aussi une crise dans notre rapport au vivant. Savoir lire une forêt est essentiel. Pour retrouver un lien direct avec elle, le forestier Daniel Pons nous a guidés à travers la montagne.
"Tenir le cap de la transition écologique", pour un territoire, c’est être capable à la fois de "s’adapter aux chocs et aux épreuves liés au dérèglement climatique" et de "surmonter les crises, les tensions liées à la transformation elle-même". Dans un épais rapport, le Shift Project donne aux collectivités des clés pour agir en faveur de la "résilience" dont vont devoir faire preuve les territoires face aux "risques en cascade" liés au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité et à l’épuisement des ressources. Décryptage de l’étude avec Laurent Delcayrou, chef de projet sur la résilience des territoires au sein du think tank.
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.
Le dérèglement climatique menace la paix dans le monde. On ne fait pas toujours ce lien mais les phénomènes extrêmes, les inondations, les sécheresses, l’élévation du niveau de la mer… ont des implications environnementales mais aussi sécuritaires.
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.
Les principales entreprises publiques chinoises du secteur de l'énergie ont reçu l'ordre de s'assurer à tout prix que l'approvisionnement en carburant est suffisant pour l'hiver prochain, selon un rapport publié vendredi, la deuxième économie mondiale étant confrontée à une crise qui menace d'affecter sa croissance.
A la veille du débat budgétaire fédéral, le président du PS Paul Magnette a plaidé vendredi pour des investissements massifs pour répondre à la crise climatique et sociale, jugeant que l'heure n'était vraiment pas au retour à l'équilibre.
La Chine, comme l’Europe, est actuellement confrontée à une crise énergétique. Le gouvernement a annoncé, jeudi, des mesures d’urgence pour mettre un terme à une série de pannes de courant qui affectent aussi bien l’industrie que la population. Une situation inédite qui pourrait avoir des répercussions jusqu’en Europe.
Portée par Sandrine Rousseau à l’occasion de la primaire écologiste, la notion de radicalité suscite la controverse. Loin d’être déraisonnable, elle est la seule attitude qui permet de se confronter aux crises écologiques selon Vincent Liegey, ingénieur engagé et auteur de plusieurs livres sur la décroissance (1).
Assez de jolies promesses et de mots vides de sens: des ambassadeurs de la jeunesse ont appelé mardi les dirigeants du monde à "se réveiller" et à prendre au sérieux la crise climatique, à un mois de la cruciale conférence climat COP26.
Cinq jours de discussions, d’échanges d’idées et de pratiques visant à défaire et refaire le monde ; à repenser des modes de vie, surtout, qui soient compatibles avec les crises climatique et écologique auxquelles nos sociétés sont désormais durablement confrontées. Mise sur pied grâce à l’implication de nombreux bénévoles, la quatrième édition du festival “Maintenant !” s’est clôturée ce dimanche sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve.
Le Royaume-Uni a demandé lundi à son armée d'être prête à venir en aide dans la crise des carburants en cours dans le pays, après un week-end où les Britanniques inquiets se sont rués dans les stations-service, en laissant beaucoup à sec.
Le Royaume-Uni, confronté à la flambée des prix du gaz, a dû faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines pour assurer l'approvisionnement du pays en électricité, ce qui pourrait retarder les efforts de transition énergétique.
Quatorze grandes entreprises au Royaume-Uni appellent à accélérer l'abandon des combustibles fossiles dans la production d'électricité dans une lettre le gouvernement britannique vendredi, alors même que le pays est confronté à une flambée des prix du gaz.
En 2015, l’année des attentats de Charlie Hebdo et de la COP21, Flora Clodic-Tanguy, journaliste à Paris, traverse une grave crise existentielle. Face aux défis écologiques, aux instabilités politiques, aux troubles de notre époque qui se conjuguent, quel sens donner à sa vie ? Comment être et s’épanouir dans un monde qui s’effondre ? Et comment trouver le courage d’agir ?
La création des engrais de synthèse a marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, permettant une augmentation des rendements agricoles. Mais l’utilisation excessive d’azote et de phosphore provenant de ces engrais est à l’origine d’une crise environnementale, avec la prolifération des algues et l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des « zones mortes » océaniques. Sur les neuf « limites planétaires » , la limite associée aux déchets d’azote et de phosphore a été largement dépassée, mettant en péril le système de fonctionnement de la Terre.
Depuis plusieurs semaines, les Britanniques trouvent régulièrement des rayons vides dans leurs supermarchés. Le Royaume-Uni fait en effet face à une crise importante: des pénuries en cascade.
La secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Janet Yellen a vigoureusement plaidé dimanche 19 septembre pour que le Congrès relève le plafond de la dette au risque de provoquer « une crise financière historique ». Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, Mme Yellen prévient : « Le défaut pourrait déclencher une flambée des taux d’intérêt, une chute brutale des cours des actions et d’autres troubles financiers », écrit la ministre des finances de Joe Biden.
La décroissance fait l’objet d’un très grand nombre de définitions dans la littérature économique, toutes centrées sur l’idée d’une réduction de la production et de la consommation pour répondre aux grandes crises environnementales actuelles et à venir. Parmi ces définitions, celle apportée par l’anthropologue Jason Hickel est particulièrement intéressante puisqu’elle introduit l’idée d’une organisation de cette réduction, intégrant le lien étroit entre environnement et inégalités : «La décroissance est une réduction planifiée de l’utilisation de l’énergie et des ressources visant à rétablir l’équilibre entre l’économie et le monde du vivant, de manière à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être de l’Homme».
Au delà d’une certe taille, les villes fonctionnent comme des aquariums. Vous avez votre appartement dans un arrondissement périphérique, votre travail dans un arrondissement plus central. Vous avez votre supermarché habituel, votre café préféré, un parc près de chez vous pour les journées de soleil. Votre travail peut être dur, mais le salaire tombe tout le mois et cela vous permet de vous octroyer quelques petits plaisirs
La crise climatique est une réalité et les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient aussi en Belgique. Chaque dixième de degré compte et nous devons tout faire pour limiter les dégâts. Après un an et demi, le mouvement climatique est de retour avec une énorme marche pour le climat à Bruxelles. Plus de 80 organisations de tout le pays y participent dont Greenpeace, le CNCD-11.11.11, Oxfam, syndicats, mouvements de jeunesse et citoyens, ...
Une large étude menée dans une dizaine de pays a trouvé que les jeunes étaient, dans leur large majorité, dénués d’espoir sur le futur de l’humanité mis en péril par la crise climatique. Ils partagent aussi une défiance très prononcée dans l’honnêteté et l’action de leurs représentants politiques.
Le changement climatique trouble aussi la santé mentale, surtout chez la jeune génération. Mais à quel point ? Neuf chercheurs en psychologie issus d’universités britanniques, américaines et finlandaise se sont penchés sur la question. Ils publient ce mardi dans le journal scientifique The Lancet Planetary Health l’étude la plus large jamais réalisée sur ce nouveau mal qu’est l’écoanxiété, la détresse liée aux crises climatiques et écologiques.
Pour le grand écrivain indien Amitav Ghosh, le problème posé à l’humanité par la crise écologique est avant tout géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, par une lecture historique, il replace l’Occident et sa culture de violence et de domination au cœur des enjeux contemporains. Et envisage l’avenir avec pessimisme.
Quatre jeunes sur dix dans le monde hésitent à avoir des enfants en raison de la crise climatique et craignent que les gouvernements n’en fassent pas assez pour prévenir la catastrophe climatique, selon un sondage réalisé dans dix pays. Près de six jeunes sur dix, âgés de 16 à 25 ans, sont très ou extrêmement inquiets du changement climatique, selon la plus grande étude scientifique jamais réalisée sur l’anxiété climatique et les jeunes, publiée ce 14 septembre.
pour sortir de la dépendance au sentier vis-à-vis des technologies carbonées, il faudrait mettre en œuvre des politiques incitatives volontaristes. Quatre leviers sont ainsi identifiés pour encourager l’innovation verte : la fiscalité écologique, les subventions à la R&D, la diffusion des technologies vertes couplée à une taxe carbone aux frontières et l’éducation des citoyens. Faut-il prendre pour argent comptant cette thèse simpliste ?
À quelques semaines de la COP26 climat à Glasgow (Écosse, Royaume-Uni) début novembre, la Haute-Commissaire de l'Onu aux droits de l'homme Michelle Bachelet a réclamé une "action climatique plus ambitieuse".
Publié à l’occasion du troisième anniversaire de la première grève scolaire pour le climat lancée par Greta Thunberg, un rapport de l’UNICEF assure que plus d’un milliard d’enfants sont « très fortement exposés » aux impacts de la crise climatique. Une situation qui met en péril leur santé et leurs droits, et à laquelle il convient même d’ajouter d’autres types d’expositions, d’ordre psychologique et politique.
Pour Alexandre Beaussier, Associé de Humans Matter, notre inaction face au dérèglement climatique s’explique par la façon dont nous avons pensé le changement jusqu’à présent. En effet, il estime que l’on a surtout cherché à créer des dispositifs, pour s’occuper de tout sauf de l’Humain. Dans cette tribune, il appelle à mobiliser les ressources du design cognitif pour accélérer l’évolution de nos comportements et de nos habitudes.
La santé des humains et celle des écosystèmes sont directement liées et les pandémies sont une conséquence de la destruction des milieux naturels, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le congrès de l’UICN est donc l’occasion de convaincre de nouveaux pays d’adhérer à l’alliance internationale sur les zoonoses créée par la France en janvier dernier.
Les conséquences de la crise environnementale impactent de manière disproportionnée les pays et les communautés qui ont le moins contribué au problème et sont le moins en mesure d'atténuer les dommages. Pourtant, aucun pays, aussi riche soit-il, ne peut se protéger de ces impacts.
Damas s'est dit "prêt" à aider Beyrouth pour ses approvisionnements en énergie, avec l'aval des États-Unis, qui passeront outre leurs sanctions contre la Syrie. Le Liban traverse l'une des pires crises économiques au monde et connaît de graves pénuries de carburant et des coupures d'électricité.
Deux candidates à la primaire écologiste, Delphine Batho et Sandrine Rousseau, présentent la décroissance comme solution à la crise climatique.
La plus grande organisation de protection de la nature, l’UICN, a lancé vendredi son congrès mondial sur des appels à s’attaquer de front aux crises « jumelles » de la biodiversité et du changement climatique.
Chronique des temps à venir dans les pays riches : aux États-Unis, les assauts répétés des grandes tempêtes, des inondations et des incendies, poussent de nombreuses communautés rurales, déjà fragiles, au bord de la faillite.
La sécheresse historique qui frappe actuellement le Brésil entraîne une crise énergétique gravissime dans un pays dont les deux tiers de l’électricité est produite par des centrales hydroélectriques.
Fin juillet, les rivières Tshikapa et Kasaï ont été polluées par des substances toxiques après qu’un barrage de déchets miniers a cédé en Angola. Alors que cette pollution affecte durement les populations de la province du Kasaï dans le centre de la République démocratique du Congo, les autorités congolaises redoutent une crise environnementale à l’échelle régionale avec une probable contamination du fleuve Congo.
En pleine vague de Covid-19 qui fait plus de 200 victimes par jour, le pays de 21 millions d’habitants souffre de pénurie de denrées de première nécessité comme le riz, le sucre, le lait.
Quarante ans de conflits ont rendu l’Afghanistan plus vulnérable au changement climatique, qui à son tour contribue à l’insécurité dans le pays.
Pourquoi il y a une pénurie de puces électroniques ? Tout d’abord, la crise du coronavirus et le variant Delta qui sévit dans la région d’Asie du Sud-Est. Une grande partie des usines de puces électroniques sont installées au Vietnam, en Malaisie, en Thaïlande ou en Indonésie. Les premières vagues avaient contraint les usines à fermer.
Lorsque Papin puis Watt ont mis la machine à vapeur à disposition de l’humanité, l’atmosphère comportait 280 millilitres de CO2 par mètre cube d’air, soit 0,028% en volume, ou encore 280 ppm.
L’Afghanistan s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. Depuis la prise du pouvoir par les talibans, la plupart des bureaux de service public, les banques et le principal marché des changes ont fermé, plongeant encore un peu plus la population dans une situation d’insécurité alimentaire.
C’est la première fois que nous brossons un tableau aussi précis de la vulnérabilité des enfants aux changements climatiques, et celui-ci est extrêmement préoccupant. Les chocs climatiques et environnementaux ont des répercussions sur l’ensemble des droits des enfants, de leur droit à un air pur, à de la nourriture et à de l’eau salubre, à l’éducation et au logement, à la protection contre l’exploitation, jusqu’à leur droit à la survie. Aucun enfant ou presque ne sera épargné
Ancrée dans la science, notre mission est de promouvoir un avenir sain, respectant les limites planétaires. La crise climatique et écologique menace notre santé à tous, directement et indirectement. Pour y faire face, les systèmes de santé doivent devenir plus durables et résilients, passant notamment par une amélioration de leur empreinte et de leur potentiel d’adaptation. Nous nous engageons pour cette transition systémique. « Docsforclimate », fondé en Belgique en 2019, rejoint le mouvement international « Health for Future », originaire d’Allemagne, et en a adopté le nom.
Le changement climatique continuera de perturber le cycle hydrologique de la planète à mesure que les températures grimperont, rendant les régimes humides et secs plus extrêmes, avertissent des chercheurs. Ces derniers s’inquiètent notamment pour les épisodes saisonniers de moussons, dont dépendent des centaines de millions de personnes, et pour les populations évoluant en aval des glaciers.
Le groupe d'experts chargés de conseiller le gouvernement britannique a demandé aux ministres de se préparer à l'arrivée d'un nouveau variant , qui viendrait bouleverser notre stratégie actuelle de lutte contre le coronavirus.
Le Liban traverse depuis fin octobre 2019 une crise sans nom. Il s’agit de l’une des pires crises économiques au monde depuis 1850, d’après la Banque Mondiale et connaît d’importantes pénuries de carburants qui affectent l’approvisionnement en biens de première nécessité. Outre le secteur de l’alimentation, le secteur médical et hospitalier tirent la sonnette d’alarme.
Pour le climatologue François Massonnet, si l’on n’agit pas très vite sur les enjeux climatiques, on risque de se retrouver dans 30 ans, 40 ans dans un monde qui ne ressemble plus en rien à ce qu’on connaît aujourd’hui. Edwin Zaccaï évoque, lui, des modèles "qui disent que nous devrions connaître, à l’horizon 2050, un climat qui est celui de 1000 km plus au sud. L’écrivain David Van Reybrouck insiste, lui, sur le fait que notre système politique n’est pas adapté à l’ampleur d’une crise comme la crise climatique.
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, considère la crise climatique comme l'une des principales cause des incendies dévastateurs qui ravagent le pays.
Kyriakos Mitsotakis a déclaré qu’il considérait la crise climatique comme l’une des principales cause des incendies dévastateurs qui ravagent le pays.
Oublier "l’effet beurk" et recycler davantage les eaux usées, traitées, pour affronter la pénurie : cela fera partie de la solution en de nombreux endroits du monde face aux crises de l’eau, souligne, en particulier, l’ONU.
Le Liban, qui s'enfonce dans une crise sans précédent, pourrait faire face à une pénurie de gaz d'ici une semaine à défaut de paiement par la Banque centrale des fonds nécessaires aux importateurs, a averti mardi le président du syndicat des distributeurs de bonbonnes de gaz.
Après une longue période d’interruption en raison de la crise sanitaire, plusieurs mobilisations en faveur du climat vont avoir lieu dès le mois de septembre. Une première action aura lieu le 10 septembre avant que d’autres ne se succèdent jusqu’en octobre, en amont de la conférence internationale sur le climat à Galsgow.
Larry Brilliant, un éminent épidémiologiste américain, a appelé à mettre les bouchées doubles dans la vaccination à l'échelle mondiale. Selon lui, avec seulement 15% de la population mondiale vaccinée, on est encore loin de mettre un point final à cette crise sanitaire.
l’ONU la qualifie de première famine due uniquement à la crise climatique. La déforestation, qui a contribué à l’augmentation de la sécheresse, est donc liée aux changements climatiques et aux feux de forêt, mais aussi à l’exploitation du territoire. La famine actuelle à Madagascar est ainsi créée par l’humain de deux manières : par le réchauffement climatique, mais aussi par la destruction des ressources naturelles.
Devant les crises écologiques, sociales, économiques, démocratiques et fondamentalement anthropologiques, les décroissants ne croient pas que la croissance soit une solution : la croissance est le problème. Affirmer cela fait de nous des « objecteurs de croissance ».
Selon un rapport du think tank londonien InfluenceMap, Facebook n'a pas appliqué ses propres règles pour mettre fin à une campagne de désinformation de l'industrie pétrolière sur la crise climatique. L'analyse, publiée jeudi 5 août, a en effet identifié une augmentation de la publicité issue de ces entreprises lors de l'élection présidentielle américaine de 2020. Ces annonces, diffusées aux États-Unis, visaient à influencer le débat sur les politiques de lutte contre le changement climatique.
Figure de la lutte contre l’ultra-libéralisme, l’essayiste canado-américaine Naomi Klein dialogue avec celle qui, à 16 ans, a été désignée personnalité de l’année 2019 par “Time”, Greta Thunberg. Au menu de ce débat inédit organisé par le site “The Intercept”, les urgences climatique et sociale, bien sûr, mais aussi l’autisme et le harcèlement sur internet.
Les violents feux de forêt qui frappent actuellement plusieurs Etats de l'Ouest des Etats-Unis soulignent le besoin d'agir contre la crise climatique, a dit vendredi le président américain Joe Biden.
Dans une Amérique à peine sortie des Golden Sixties et pas encore tout à fait dans la première crise pétrolière, ce livre, également connu sous le nom de "Rapport Meadows", fut d’abord taxé de catastrophiste et fit l’objet de nombreuses controverses (ce qui ne l’empêcha pas de devenir un best-seller). Les projections présentes dans "The limits to growth" étaient pourtant loin des prédictions apocalyptiques ésotériques très en vogue à l’époque. Ces projections étaient le résultat d’une modélisation tout ce qu’il y a de plus scientifique et sérieux.
Est-ce que la crise climatique vous angoisse ? Inondations historiques, dôme de chaleur, incendies, grêles, les effets du dérèglement climatique ponctuent l'actualité, ici et ailleurs. Les signaux vitaux de la planète sont dans le rouge et ce constat-là peut générer de l'angoisse chez certains. Qui sont ces personnes éco-anxieuses? Combien sont-elles à en ressentir? Sont-elles plus lucides que la moyenne ou alarmistes?
En fallait-il vraiment un de plus ? Les conclusions du prochain rapport du GIEC, destinées aux décideurs, ont fuité et le ton est encore plus alarmiste que les années précédentes : pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt.
Dès le début des années 1970, le Club de Rome et les travaux de Meadows et Forrester ont donné le rapport intitulé Halte à la croissance !. Il y était établi, solides simulations à l’appui, que continuer à faire de l’économie-gestion-croissance sur le mode des années 1960 (déjà), c’était faire aller le monde de catastrophes en crises continues, qui culmineraient, selon les modélisations, en un cataclysme planétaire majeur vers les années 2015-2020 ! Prévision imparable !
Selon l'endroit où vous vivez actuellement dans le monde, vous pourriez subir de fortes pluies ou une sécheresse extrême. La fluctuation extrême actuelle des précipitations à travers le monde est due en grande partie au changement climatique . Cependant, le cycle qui contrôle la pluie - ou le manque de pluie - est le cycle hydrologique , également connu sous le nom de cycle de l'eau. C'est le cycle responsable du mouvement continu de l'eau à travers ses états de liquide, solide et vapeur, du ciel à la surface de la Terre et même au sous-sol.
La décision d’avoir ou non des enfants nous oblige à faire le point sur nos finances, notre situation de vie, nos projets de carrière, etc. Et depuis quelques années, une autre question se pose, alimentée par la crise climatique qui se profile: quel est l’impact des enfants sur la planète?
Sécheresse, pénuries, coupures d’électricité... L’Iran traverse depuis plusieurs jours une crise de l’eau poussant de nombreux Iraniens à manifester dans les rues. De quoi aggraver la situation déjà « catastrophique » du pays, analyse le spécialiste Thierry Coville.
Pour faire face à l’explosion de la pauvreté et à l’inflation qui rend inabordables les importations, des agriculteurs et activistes développent une filière bio. Encore à une échelle très réduite et largement subventionnée par l’aide internationale, elle suscite néanmoins un intérêt grandissant.
« A plus de cinq mois de la fin de l’année, ce 29 juillet nous aurons épuisé le budget planétaire de ressources biologiques pour 2021. Si nous avions besoin d’un rappel de l’urgence climatique et écologique à laquelle nous sommes confrontés, le “jour du dépassement de la Terre” s’en charge », estime, dans un communiqué, Susan Aitken, responsable politique à Glasgow, la ville qui accueillera la COP26 sur le climat en novembre prochain.
L’évolution des nuages aura des effets sur le dérèglement climatique, indique une nouvelle étude. Certains nuages devraient être moins refroidissants, quand d’autres risquent d’avoir un effet de serre plus important.
En cas de crise planétaire, des réserves de produits de première nécessité peuvent manquer en Suisse. De grands changements climatiques par exemple pourraient ainsi toucher les semences, incitant les autorités suisses à reconstituer des stocks obligatoires, à commencer par le colza, actuellement tributaire de l'étranger.
L’urgence climatique qui menace peut provoquer une angoisse spécifique, dite d’éco-anxiété, en particulier chez les enfants et les adolescents. Une pédopsychiatre française lance une vaste enquête sur ce syndrome encore mal mesuré.
The politics of this new, extreme individualism will make collective responses to social crises impossible
La loi Climat a été définitivement adoptée le 20 juillet. Elle clôt une séquence politique marquée par la procrastination et le cynisme du gouvernement. Les associations écologistes dénoncent un texte aux mesures cosmétiques qui ne résoudra en rien la crise climatique.
Accusés d’avoir alimenté la crise des opiacés qui ravage les Etats-Unis, le laboratoire Johnson & Johnson et trois gros distributeurs américains de médicaments ont accepté de payer 26 milliards de dollars pour solder des milliers de litiges, a annoncé, mercredi 21 juillet, la procureure de l’Etat de New York.
L’Etat ne peut pas faillir sur 4 enjeux vitaux qui viennent d’exploser à la figure de toutes et tous :
Alors que le monde se prépare à la 26e session de la Conférence des Parties (COP 26) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra au Royaume-Uni dans le courant de cette année, l’action climatique ne doit pas négliger les communautés touchées par les conflits. A ce titre, l’Irak mérite toute notre attention.
Crise Covid, risques climatiques, catastrophes… La question des assurances et de leurs capacités à indemniser les clients se pose de plus en plus.
En tant qu’experts externes, notre rôle consistait à rassembler les conclusions et les analyses des nombreuses auditions et des centaines de documents, puis de proposer des suggestions politiques. Désormais, il appartient au Parlement et au gouvernement de traduire les recommandations du rapport en actions. Selon nous, deux questions essentielles se posent :
Réduire les émissions de CO2 de 50 % ne règlera, hélas, pas notre problème de moitié. La métaphore de la baignoire permet de comprendre très facilement pourquoi la neutralité carbone est indispensable pour contenir la crise climatique.
Alors que l'Agence des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) doit publier, lundi 12 juillet, un rapport sur l'état de la sécurité alimentaire dans le monde, l'ONG Oxfam révèle dans un rapport rendu public vendredi que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie.
Un nouveau rapport d’Oxfam, publié le 9 juillet, précise que, sans action immédiate, 11 personnes pourraient mourir de faim et de malnutrition chaque minute d’ici la fin de l’année. Ce taux est plus élevé que celui de la mortalité mondiale actuelle due au Covid-19 qui est d’environ sept personnes par minute. Le rapport, intitulé « Le virus de la faim se propage », indique que les conflits restent la principale cause de la faim depuis la pandémie, poussant plus d’un demi-million de personnes dans des conditions proches de la famine, soit six fois plus qu’en 2020.
Depuis plus de 40 ans, les scientifiques nous préviennent sur les canicules liées aux changements climatiques. Parler de « normales » et de « nouveaux records » n’a plus beaucoup de sens. Mais si l’on veut faire face à la crise climatique, il ne sert à rien d’appuyer sur l’idée que l’humanité « aurait dû agir plus tôt » ou que nous devrions « avoir honte de notre inaction ». Au strict plan de la communication, ça ne marche pas. Quelle serait la meilleure approche pour communiquer sur le changement climatique ?
« Le changement climatique, la crise de la biodiversité, et surtout l'épuisement des ressources naturelles pourraient causer des bouleversements majeurs. La société telle que nous la connaissons serait vouée à disparaître, c'est la théorie de l'effondrement. »
La problématique générale du livre est de montrer que s’engager dans la voie d’une réponse marchande à la crise écologique ne peut qu’approfondir cette dernière. Hélène Tordjman critique la transformation de la nature en « capital naturel » – « dernière étape en date d’un processus de réification de la nature entamé aux débuts de l’époque moderne » (p. 160) – et sa réduction à des « services écosystémiques ».
Le Green New Deal est le moyen le plus audacieux et très probablement le plus efficace de lutter contre l’urgence climatique. Selon ses défenseurs, le Green New Deal sauvera la planète tout en stimulant la croissance économique et en générant dans la foulée des millions de nouveaux emplois bien rémunérés. Cependant, un nombre croissant d’économistes écologistes affirment que le sauvetage de l’environnement passe par la «décroissance».
Quel rôle l’État a-t-il joué dans l’avènement des trajectoires industrielles à l’origine des crises écologiques contemporaines ? Quelle est sa responsabilité dans la formation du gigantisme technicien et la production des déséquilibres naturels aujourd’hui lourds de menaces ? Quelle pourrait être sa place dans les alternatives à inventer ? L’État est-il un frein à l’innovation ou son principal soutien ?
Publiée fin mai 2021 dans la revue Nature Climate Change, notre étude met en évidence – et cela pour la première fois – des preuves claires que le changement climatique affecte déjà la santé humaine. Entre 1991 et 2018, il a ainsi été responsable d’un décès sur trois lié à la chaleur.
A quel point les bouleversements du climat sont-ils responsables des ravages agricoles causés par le gel tardif cette année ? Les phénomènes violents liés au réchauffement climatique se multiplient et nous y sommes peu ou pas préparés.
La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, « l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires ».
Pour lutter contre les conséquences de la crise environnementale sur la santé mentale, certains spécialistes militent pour un renouveau de la discipline.
Des coulisses de la vie politique aux forums universitaires, les conversations portent sur les crises mondiales : une crise sanitaire, une crise économique et financière, une crise climatique et une crise environnementale. En fin de compte, elles sont toutes révélatrices du même problème : nos modes de production et de consommation non durables. Le choc de la COVID-19 n’a fait que dévoiler la fragilité systémique de notre économie et de nos sociétés mondialisées, avec toutes leurs inégalités.
Le covid-19, comme toutes les épidémies majeures qui ont affecté l’humanité, bouleverse les sociétés en profondeur. Il amplifie d’autres crises, telle celle de la surémission de gaz à effet de serre. Le modèle anthropogénétique défini par l’économiste « régulationniste » Robert Boyer, la production des êtres humains pour les êtres humains, est aujourd’hui en crise.
A landmark report by the world’s most senior climate and biodiversity scientists argues that the world will have to tackle the climate crisis and the species extinction crisis simultaneously, or not at all.
Bruno Villalba, auteur des Collapsologues et leurs ennemis : « La collapsologie s’inscrit dans une logique explicative assez ancienne puisque l’on retrouvait déjà l’ensemble des éléments dans le programme du premier candidat écologiste à la présidentielle, René Dumont, en 1974. L’idée que nous traversons une crise écologique sans précédent, du fait de la pression des activités humaines sur les écosystèmes, du poids de la démographie… était déjà là.
La famine à Madagascar fait des ravages, contraignant des habitants à manger des criquets, des feuilles de cactus et même de la boue, a alerté vendredi un responsable de l'ONU, en soulignant qu'il s'agit du premier pays au monde à expérimenter la faim due à la crise du réchauffement de la planète.
L’année écoulée a été riche en grandes promesses et en soi-disant plans pour enrayer la crise climatique. Les entreprises super-émettrices, contribuant le plus au réchauffement de la planète, ont mis en avant un programme «net zéro». Ceci par le biais d’actions irréalistes et à très long terme… Aujourd’hui, un rapport révèle comment ces promesses cachent… des plans climatiques insuffisants qui, loin d’apporter une contribution, vont retarder l’action climatique.
La « nouvelle » PAC maintient le statu quo et perpétue le financement massif d’un modèle d'agriculture intensive qui conduit directement à la perte de biodiversité, à la pollution de l'eau et de l'air, à la surexploitation de l'eau et alimente la crise climatique.
« Le risque de revenir au “monde d’avant”, si l’on n’y prend pas garde, est réel. La pandémie et les stratégies adaptatives qui en ont découlé nous ont pourtant livré des enseignements constructifs, positifs, qu’il est capital de cultiver si l’on souhaite faire face à la prochaine vague qui va profondément heurter nos sociétés : le réchauffement climatique »
L’institut Rousseau a publié un rapport sur les actifs fossiles détenus par les plus grandes banques mondiales. Pendant des décennies, les plus grandes banques mondiales ont apporté un soutien répété aux entreprises du secteur des énergies fossiles. Ces actifs fossiles représentent désormais un risque majeur pour le bon fonctionnement du système économique face à la crise environnementale.
L’appropriation, l’exploitation et l’asservissement de la nature, selon un courant qui entend renouveler le marxisme à la lumière de l’écologie, mènent le capitalisme à ses limites structurelles. Mais cette crise enveloppe-t-elle les conditions de son dépassement ?
Un mécanisme de solidarité mondiale constituerait un puissant incitant pour les pays à faibles revenus à investir davantage dans la protection sociale, au bénéfice de leurs populations.
Avec le réchauffement climatique, que vont devenir nos cours d’eau ? avec Erik Orsenna et Elisabeth Ayrault .
Un peu plus d’un million personnes se trouvent actuellement en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans le sud de Madagascar. Une crise liée à la pire sécheresse qu’a connu la région depuis une quarantaine d’années. Quelque 14 000 personnes ont même été classées officiellement en situation de famine par l’ONU.
En cause : la crise sanitaire.
Le Covid-19 a plongé dans le rouge les économies du monde entier. Les pays du G7, regroupant les plus grands États industriels, ont d'ailleurs débloqué des plans de relance sans précédent pour y faire face. Mais cette crise économique n'est qu'un aperçu de ce que les pays subiront face au changement climatique. Une récente étude de Swiss Re et Oxfam montre que les économies du G7 pourrait se contracter de 8,5 % par an en moyenne d'ici 2050, soit deux fois plus que lors de la pandémie.
Le mot « décroissance » est en effet souvent associé à la régression, la maladie, la perte de quelque chose. Avec la décroissance, on a l’impression de revenir en arrière. Ces clichés ont une explication en partie historique.
Le gouvernement belge projette de construire de nouvelles centrales électriques au gaz. Or, la lutte contre la crise climatique implique que nous cessions de construire de nouvelles infrastructures basées sur les combustibles fossiles. Tout de suite.
Pandémie et urgence climatique : les dirigeants des grandes puissances du G7 cherchent des réponses communes aux crises mondiales lors de leur première rencontre en près de deux ans vendredi, à commencer par la redistribution d’un milliard de doses de vaccins anti-Covid.
50 experts du Giec et de l’IPBES ont rendu un rapport commun aux deux organisations jeudi. Les constats étaient déjà connus. Il s’agit désormais de penser les crises - et les solutions - en interdépendance, et non en silos.
Comment le dérèglement climatique aggrave-t-il l’érosion de la biodiversité, et comment la destruction du vivant accélère-t-elle le réchauffement? Quelles solutions pourraient permettre de répondre simultanément à ces deux défis majeurs? Des compromis sont-ils parfois nécessaires? Pour la première fois, cinquante des plus grands spécialistes mondiaux de la biodiversité et du climat publient, jeudi 10juin, un rapport commun sur le sujet. Ils y affirment l’impérieuse nécessité d’aborder conjointement ces crises pour espérer les résoudre.
La demande mondiale de pétrole, qui s'était effondrée avec la pandémie de Covid-19, devrait dépasser les niveaux d'avant la crise d'ici la fin de 2022, prédit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vendredi.
Un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUMA), Faire la paix avec la nature (2021), souligne « la gravité de la triple urgence environnementale de la Terre : le changement climatique, la perte de biodiversité, et la pollution ». Ces « trois crises planétaires que nous nous infligeons font courir un risque inacceptable au bien-être de la génération actuelle et des futures générations », dit le PNUMA. Cette alerte rouge, publiée à l’issue de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), a été élaborée tandis qu’avait lieu la Journée internationale de lutte anti-impérialiste.
Ce livre – remarquablement documenté tant dans les idées et les propositions que dans les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou pays – dessine le monde tel qu’il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales ou psychiques. En ces temps de graves périls , Il nous faut bifurquer c’est l’absolue nécessité.
Pour la première fois, GIEC et de l’IPBES publient un rapport conjoint sur les liens entre le changement climatique et la perte de biodiversité. Les crises climatiques et de la biodiversité doivent être pensées et traitées ensemble, en veillant à éviter de nuire à l’une en cherchant à protéger l’autre, soulignent des experts de l’ONU à quelques mois de deux importantes réunions internationales sur ces sujets.
Septante-cinq ans après la fin de la guerre, le rationnement alimentaire reste un sujet tabou. Certains pays le pratiquent, hors conflit. Potentiellement pertinent pour affronter les changements climatiques, il pourrait même convaincre la population, pour autant que la démarche soit expliquée et anticipée. Le contraire de ce qu'on a observé au début de la crise du coronavirus, en somme.
Greta Thunberg veut « mettre la pression sur les plus riches » pour lutter contre la crise climatique. Lors de cette visioconférence organisée à l'occasion de la sortie du documentaire Greta Thunberg : A Year to Change the World, la jeune Suédoise a insisté sur le fait que, selon elle, « on ne peut pas demander les mêmes efforts à tous, on doit cibler les principaux émetteurs ».
1 900 milliards de dollars en 2021. L'AIE estime que les investissements mondiaux liés à l'énergie pourraient atteindre 1 900 milliards de dollars en 2021, un niveau proche de 2019 avant la crise sanitaire de Covid-19.
Nous vivons une vraie crise de la représentation et donc une vraie crise politique, et nous continuons à interpréter le monde selon des concepts dépassés, … Aujourd’hui, le cœur des savoirs n’est plus la séparabilité, mais à l’inverse, les liens, les interdépendances, les cohabitations. Les éminents auteurs , chacun dans leur domaine, éclairent magistralement cette transition à l’œuvre et émettent des propositions pour mieux la conforter ou l’émanciper. Cette Constitution dessine à la lumière des liens, un nouveau paysage de la pensée, et donc d’une certaine manière, un nouveau corps politique.
Environ 8.000 habitants des communautés autochtones péruviennes présentent des niveaux élevés de plomb, d’arsenic et de mercure dans leur organisme. En cause : l’exploitation minière près de leurs villages, dénonce un rapport publié par Amnesty International.
Pour que le chômage de masse et les politiques d’austérité dus à la crise sanitaire ne relèguent pas au second plan les luttes pour la planète, le mouvement climat doit défendre les intérêts des classes populaires. Si l’on veut que les thèses et propositions du mouvement climat soient reprises à leur compte par les milieux populaires, qu’ils y voient les solutions à leurs problèmes de chômage, de pauvreté, de santé, de sentiment d’isolement et d’insécurité, de manque de perspectives que la crise va aggraver considérablement, il n’y a finalement pas 36 000 chemins.
Parmi les 25 grandes propositions présentées, le collectif exige notamment des objectifs contraignants en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’Etat et pour les entreprises, et une conditionnalité sociale et écologique appliquée à toute aide publique versée aux entreprises. Plus Jamais Ca appelle aussi à la création de centaines de milliers d’emplois dans la transition écologique et sociale. Pour mener à bien cette transition, le rapport suggère que soient taxées les multinationales les plus polluantes et les plus riches, grands profiteurs de la crise.
Tandis que les démonstrations rationnelles et les exhortations militantes décrivent un monde souvent statistique, factuel et binaire, le récit de Jonathan Safran Foer est vivant, torturé, vertigineux, humoristique. Il convoque le passé, les grands mythes et sa vie familiale pour tenter de montrer à quel point notre degré de compréhension du réchauffement climatique est primaire. L’effort principal de Foer est de nous mettre dans un état de perception réelle de la menace existentielle qui plane sur nos vies et celles de nos enfants.....
Les Etats-Unis sont favorables à la levée des protections de propriété intellectuelle pour les vaccins contre le Covid-19, afin d'accélérer la production et la distribution des précieux sérums dans le monde, a annoncé mercredi l'administration Biden.
Selon l’INSEE, en 2017, “74% des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail utilisent leur voiture, 16% prennent les transports en commun et seulement 8% ont recours aux modes de transport doux (6% pour la marche et 2% pour le vélo)” . Or cette structure des trajets n’est pas compatible avec la double crise climatique et énergétique que nous devons résoudre avant 2030.
2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU lundi, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden.
Aurions-nous déjà dépassé le seuil de l’irréparable, soit la limite au-delà de laquelle des dynamiques corrélées entre elles se renforcent et rendent le réchauffement planétaire à la fois exponentiel et incontrôlable ? Ainsi, la fonte des glaces polaires en Arctique va entraîner le Gulf Stream et l’ensemble des courants océaniques à ralentir, puis à s’arrêter.
Le Groenland, plus grande île du monde, aux prises avec l'urgence climatique, vote ce mardi pour élire son Parlement. Un scrutin aux allures de référendum sur un projet minier controversé et la diversification économique de la plus grande île du monde, confrontée au réchauffement accéléré dans l'Arctique.
Le capitalisme est souvent considéré comme le principal responsable de la crise écologique que nous traversons. Mais ses représentants n’ont jamais cessé de proposer des outils pour résoudre les crises environnementales, parmi lesquels nous trouvons la compensation écologique . Selon ce principe, analogue au « pollueur-payeur », l’aménageur qui détruit un écosystème doit en recréer un autre, similaire, dans un autre lieu, par exemple sur un site dégradé.
C’est une révolution silencieuse qui est en marche. Sur un marché automobile en plein marasme dans le sillon de la crise sanitaire – les ventes de voitures neuves ont plongé de 24 % en Europe en 2020 par rapport à 2019 – les ventes de véhicules électriques (VE, comprenant les véhicules 100 % électriques et les hybrides rechargeables) ont explosé en 2020
Face à la crise climatique actuelle, menaçant nos modes de vie et nos systèmes démocratiques, la société civile connaît des formes de mobilisation inédites. Parmi les outils choisis, le droit apparaît comme l’instrument privilégié de cet activisme sociétal. Ces mobilisations et usages du droit se manifestent notamment au travers d’un « activisme judiciaire » devant le prétoire, prenant la forme d’un « contentieux climatique ».
Le message de l'ONU est clair: avec environ 20% des plans de relance post-Covid favorables à l'environnement en 2020, le monde n'est pas à la hauteur des dangers qui menacent la planète.
Le Déméter (Iris éditions) est une véritable bible agricole qui chaque année propose une série de réflexions, d’analyses et de prospectives sur les grandes ruptures et autres enjeux stratégiques traversant les mondes agricoles et agroalimentaires. Sa 27e édition questionne l’impact de la crise sanitaire de COVID 19 sur ces secteurs.
les appels à « changer de paradigme », à « décoloniser nos imaginaires » voire à « rêver le monde de demain » sont légions. Pourtant il me semble que l’on se trompe de stratégie : n’est-il pas dangereux de se bercer de récits qui peuvent se révéler de faux espoirs ? Dans le marché des imaginaires, l’écologie peut-elle seulement lutter à armes égales contre les autres récits ?
Alors que l'année 2020 devait marquer une étape importante dans la protection du climat et de la biodiversité, la pandémie de Covid-19 a tout différé.
Blé, soja, maïs, colza... les prix des matières premières agricoles ont flambé en 2020 et la hausse se poursuit cette année. Si l'appétit de la Chine, qui reconstitue ses stocks à prix fort, explique en partie cette envolée, la pandémie de Covid-19 déstabilise le système alimentaire mondial au détriment des pays dépendants des importations qui ne peuvent supporter cette hausse des prix. La question de la souveraineté alimentaire et celle de la crise de la faim reviennent plus que jamais sur le devant de la scène. 
Un bâtiment pratiquement passif au cœur de Bruxelles, des bornes de recharge et des Tesla dans le parking souterrain, pas de doute, nous sommes bien au quartier général de Luminus. En effet, la filiale belge du géant français EDF a fait de la lutte contre le réchauffement climatique son principal axe de communication. Et l'homme chargé de connecter les paroles aux actes, le CEO Grégoire Dallemagne, entend bien faire de son entreprise l'un des principaux moteurs de la transition énergétique du territoire.
Alors que la crise du Covid-19 frappe durement notre société, la responsabilité anthropique dans la multiplication des pandémies à travers le monde est maintenant avérée. La destruction de la biodiversité et des écosystèmes, la déforestation ou le trafic de la vie sauvage favorisent l’apparition de nouveaux virus. Pour lutter contre cela, une approche préventive fondée sur l’écologie et la préservation des écosystèmes est nécessaire.
Dans la région de Mopti, au centre du Mali, les communautés dogon et peule se partagent des terres fertiles. La première est composée en majorité de cultivateurs sédentaires, la seconde d’éleveurs nomades.
La crise actuelle rappelle que l’Histoire est rarement un long fleuve tranquille, que la prolongation des tendances en cours ne dessine pas toujours le futur le plus probable, que les ruptures sont fréquentes. Peut-on les anticiper ? Peut-on s’y préparer ? Comment se prémunir des ruptures menaçantes ? Comment favoriser celles qui nous semblent désirables ?
Tout commence par une question simple : pourquoi le dérèglement climatique est-il absent de notre littérature contemporaine? La crise climatique est un nouveau type d’événement, difficile à se représenter, car incompatible avec les récits et l’imaginaire qui ont structuré notre monde. Ce phénomène constitue la réfutation de nos récits, de nos histoires et de nos mythes modernes. Ghosh nous invite donc à un remaniement en profondeur de nos cadres narratifs.
Alors que l’accord de Paris impose de rendre les flux financiers compatibles avec une trajectoire à faibles émissions de gaz à effet de serre, on ne peut que constater les hésitations au sommet de la BCE quant à la volonté et aux moyens alloués pour le respecter. Le Programme des Nations unies pour l’environnement le notait dans son dernier rapport : les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne baisseront durablement que si les mesures budgétaires de sauvetage et de relance économique, dans le contexte de la pandémie, participent à la transition vers une économie bas carbone.
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.

2020

L'ONU appelle cela "l'apartheid climatique". Depuis quelques mois, face aux impacts réels du changement climatique, les super-riches investissent dans des bunkers qui purifient l'air, dans des services médicaux spécialisés, ou prévoient, grâce à des entreprises privées, leur évacuation en cas de problème, raconte le Financial Times. Alors que les plus pauvres subissent directement les effets de la crise climatique, les super-riches, eux, pourraient y échapper.
Entretien avec l’écologue Serge Morand, auteur du livre L’homme, la faune sauvage et la peste (Fayard, 2020), autour des risques épidémiques et de leurs origines.
Une remise en question s’avère fondamentale pour sauvegarder la santé – et tout simplement la survie – de l’humanité dans l’Anthropocène. Ce changement de paradigme est au cœur de la Santé Planétaire (Planetary Health), une discipline en plein essor. Soutenue par The Lancet et la Fondation Rockefeller, elle vise à comprendre et à quantifier les impacts des disruptions environnementales sur la santé humaine, et à développer des solutions qui permettront à l’humanité et aux systèmes naturels dont nous dépendons de prospérer aujourd’hui et dans le futur...
La crise climatique est bien plus grave que nombre d’entre nous, journalistes, ne semblent le croire. L’une des raisons est que nous ne comprenons pas vraiment comment la crise va changer nos vies au cours des 30 prochaines années. Ceci est une lettre ouverte.
Une première mise en garde avait été lancée en juin dernier. Cinq mois plus tard, la Fevia enfonce le clou: selon une enquête menée par la fédération sectorielle, trois entreprises alimentaires sur quatre paient un tribut à la crise du Covid-19. La baisse d'activité moyenne tourne autour de 9%. "Mais pour 8% d'entre elles, la baisse est d’au moins 50%", souligne Bart Buysse, CEO de la Fevia. La perte totale de revenus approcherait les 4 milliards d'euros (-7%).
Comment les partis d’extrême droite s’emparent-ils des questions environnementales ? le Zetkin Collective, un groupe de chercheurs, de militants et d’étudiants formé en 2018 en Suède, s’est plongé non seulement dans les archives historiques et intellectuelles du fascisme, mais aussi dans l’univers théorique de ses héritiers les plus récents, du Danemark au Brésil en passant par la Hongrie.
1. Personne n’y échappera. La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique.
La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique. Durant la grande récession de 2008, certaines nations ont su échapper à la crise ou n’y laisser que quelques plumes,...
Under a “climate lockdown,” governments would limit private-vehicle use, ban consumption of red meat, and impose extreme energy-saving measures, while fossil-fuel companies would have to stop drilling. To avoid such a scenario, we must overhaul our economic structures and do capitalism differently. Many think of the climate crisis as distinct from the health and economic crises caused by the pandemic. But the three crises – and their solutions – are interconnected.
Dans la crise écologique que nous traversons, la dimension politique est à la fois un problème et une solution. Un problème : nos idées et nos institutions ne sont pas à la mesure des défis actuels. Une solution : ni la morale ni la technique ne nous sauveront seules, faute d’une transformation des façons d’agir en commun pour les affaires communes.
On estime qu’en 25 ans (1990-2015), nous avons émis autant de CO2 qu’en 139 ans (1850-1989) ! Dans le même temps, les inégalités en matière d’émissions de CO2 se sont renforcées. Le dernier rapport d’Oxfam révèle ainsi que les 1% les plus riches émettent deux fois plus de CO2 que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
Si l’on vous dit que « nous sommes tous responsables de la crise écologique », ne le croyez pas, ce n’est pas vrai : c’est pour vous faire oublier que certains le sont infiniment plus que d’autres.
Deuxième partie: manque d’oxygène
Ce livre est une étude comparative, narrative et exploratoire des crises et des changements sélectifs survenus au cours de nombreuses décennies dans sept nations modernes : la Finlande, le Japon, le Chili, l'Indonésie, l'Allemagne, l'Australie et les États-Unis.
La crise économique qui enfle comme une vague devant nous est là, énorme. Elle semble menacer les fondements mêmes de nos sociétés démocratiques modernes : dette, chômage, effondrement industriel, déficit extérieur, déclassement de populations, de régions, d’Etats entiers… Pour beaucoup de penseurs et de militants de la « décroissance » et de la « collapsologie », nous assistons à un point d’inflexion, au début de l’inexorable descente qui va précipiter la chute de la civilisation thermo-industrielle.
La crise du Covid a entraîné le report de tous les grands événements climat et biodiversité prévus en 2020, pourtant censée être une année déterminante. De quoi inquiéter les observateurs, qui craignent que ces sujets majeurs ne passent au second plan. Tous les yeux sont désormais rivés vers les plans de relance et la somme qu'ils consacreront à l'environnement. Toute la semaine, Novethic se penche sur les effets néfastes à long terme du Covid-19. 
La montée en puissance des technologies bas carbone et des énergies renouvelables ne pourra pas se faire sans une utilisation croissante de nombreux métaux, dont beaucoup sont rares ou produits en petites quantités. Dans ce contexte de tensions sur les ressources, il paraît important de « fabriquer l’innovation » avec peu de moyens. Le triptyque « décarbonisation, planification, relocalisation » post-crise sanitaire s’applique aussi à l’innovation dans le domaine de l’énergie.
Un groupe de chercheurs, dirigé par un scientifique de l’UNSW spécialisé dans le développement durable, a passé en revue les discussions universitaires existantes sur le lien entre la richesse, l’économie et les impacts associés, pour arriver à une conclusion claire : la technologie ne nous mènera pas loin dans la voie du développement durable – nous avons besoin de changements profonds dans notre mode de vie et de paradigmes économiques différents. Dans leur étude, publiée dans Nature Communications et intitulée « Scientists’ Warning on Affluence », les chercheurs ont résumé les preuves disponibles, en identifiant les solutions possibles.
Une étude publiée en mai dernier évalue les changements futurs du stress thermique. La hausse d’environ 1°C de la température globale au-dessus des niveaux préindustriels a déjà augmenté la population annuelle exposée à des niveaux dangereux de chaleur et d’humidité. L’exposition pourrait considérablement augmenter si le réchauffement global se poursuit.
Les études convergent pour nous annoncer la forte probabilité de l'effondrement de nos sociétés. Pierre-Éric Sutter, psychologue, et Loïc Steffan, économiste, analysent les mécanismes de la prise de conscience, chez ceux qui rejettent l'idée de collapse et chez ceux qui l'acceptent. La peur, manifestation de l'instinct de survie, nous pousse à créer une nouvelle vision du monde, durable, solidaire, résilente et capable de succéder à nos sociétés industrielles. Les auteurs nous décrivent les voies qui conduisent de la peur à une nouvelle sagesse : celle, extérieure, de l'action et du changement de mode de vie et celle, intérieure, de la méditation philosophique et de la recherche de sens.
Depuis longtemps, les êtres humains croient que planter des arbres, n'importe quel arbre, n'importe où, serait bénéfique, quelque chose que Mère Nature réclamerait à cor et à cri et qui pourrait même résoudre notre crise climatique. Les initiatives de plantation d'arbres ne cessent de se multiplier, au point qu'il serait impossible de toutes les citer.
Plus d'1,5 million de malades du Covid-19 ont été recensés en Amérique latine, désormais sous la menace d'une crise alimentaire, alors que les marchés chutent à nouveau vendredi, les investisseurs craignant une deuxième vague épidémique aux Etats-Unis. Nouvel épicentre de la pandémie, l'Amérique latine et les Caraïbes déplorent plus de 73.000 morts, dont plus de la moitié au Brésil.
Selon l’éminente naturaliste Jane Goodall, l’humanité touche à sa fin si nous ne changeons pas radicalement nos systèmes alimentaires en réponse à la pandémie de coronavirus et à la crise climatique. D’après elle, l’émergence du Covid-19 a pour cause la surexploitation du monde naturel dont les forêts ont été dévastées, des espèces poussées à l’extinction et des habitats naturels détruits.
Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nous sommes pris sous les décombres de cet effondrement. Comme en attestent nos malheurs actuels, - pandémie, crise climatique, crises sociale et psychique -, symptôme de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle.
La théorie de la résilience est fondée sur la complexité du monde, qui nous oblige à vivre des situations d’incertitude. Appliquée à un système socioécologique, elle désigne sa capacité à absorber les perturbations d’origine naturelle (un feu, une sécheresse, une maladie, etc.) ou humaine (une coupe forestière, la création d’un marché, une politique agricole, etc.) et à se réorganiser de façon à maintenir ses fonctions et sa structure.
De la corne de l’Afrique jusqu’au Pakistan, une nouvelle menace sévit depuis plusieurs mois : les invasions de criquets. La prolifération de cet insecte destructeur des récoltes risque d’aggraver l’insécurité alimentaire des régions concernées. Une des causes, le dérèglement climatique.
sur le plan environnemental, pourquoi n’arrivons-nous pas à changer nos comportements ? Peut-être que la réponse se trouve du côté des neurosciences. Selon Sébastien Bohler, neuroscientifique, c’est une petite partie du cerveau, le striatum qui serait la cause des désastres environnementaux. Véritable système de récompense, le striatum sécrète des doses de dopamine pour pousser les êtres humain à assouvir leurs besoins fondamentaux
Espagne, Allemagne, France… les voix s’élèvent dans de nombreux pays pour demander la mise en place d’un revenu de base afin d’amortir les conséquences de la crise économique. Réaction passagère ou tendance durable ?
Frappée de plein fouet par le Covid-19, l’Europe commence à regarder vers l’après, et beaucoup craignent que les enjeux environnementaux soient éclipsés par la crise. Les appels à saisir cette opportunité pour s’engager dans un tournant écologique majeur se multiplient.
Edgar Morin répond que la société est un système complexe qui se régule par lui-même tout en étant régulé par son environnement. Tout d’abord, la société est un système complexe c’est-à-dire que son organisation émerge des relations complexes entre ses constituants (les individus, les groupes sociaux ou encore les classes sociales). Aussi, ce système parvient à maintenir son équilibre par l’autorégulation qui repose sur un jeu de boucles de rétroaction (ou feedbacks)....
En février 2020, quelques semaines avant l’éclatement de la crise sanitaire en France, une grande étude intitulée « Vers la résilience alimentaire » (réalisée par l’association « Les Greniers d’Abondance » en lien avec des scientifiques et acteurs de terrain) dressait un panorama des menaces pesant sur le système alimentaire français, ainsi que des voies de résilience.
Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.
"Malgré la violence du choc économique que représente la pandémie de Covid-19, la plupart des multinationales établies en Belgique ont déjà le regard porté sur l’après-crise", affirme Marcel Claes, CEO d’AmCham, la chambre de commerce américaine en Belgique. Il s'appuie sur une enquête réalisée auprès de 80 grands groupes ayant un établissement sur notre territoire. Cette enquête apporte plusieurs enseignements.  
La pandémie de Covid-19 a mis l’économie mondiale à l’arrêt. Mais, subie et brutale, cette récession fait peser de lourdes menaces d’un point de vue social, démocratique et humain. Pour les auteurs de cette tribune, la situation ne ressemble en aucun cas à la société de décroissance qu’ils appellent de leurs vœux.
Le Covid-19, une maladie d’anthropocène ? C’est ainsi que le professeur Philippe Sansonetti appréhende la crise que nous traversons. L’hypothèse d’un effondrement total ou partiel de ce qu’Habermas appelle les « sous-systèmes d’action rationnels par rapport à une fin » (tels que les transports, l’agriculture, l’industrie) est envisagée depuis longtemps, entre autres sous la forme d’épidémies.
Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
l est temps de reconnaître le rôle majeur de l’agriculture industrielle dans la crise climatique. Le mouvement pour la justice climatique a su exposer avec succès comment l’industrie des énergies fossiles est en train de brutalement tuer la planète afin de faire des profits, mais jusqu’à présent le rôle du système agricole industriel est largement passé inaperçu.
De nombreux commentateurs parlent de «cygne noir» afin de décrire le rôle joué par la pandémie du Covid-19 dans le déclenchement de la crise économique qui secoue la planète. Ce terme trouve son origine dans les travaux de Nassim Nicholas Thaleb pour désigner un événement qui possède trois caractéristiques : il n’avait pas été anticipé, ses conséquences sont majeures et on peut expliquer a posteriori pourquoi il est apparu.
En dépit de sa complexité, la proposition de mettre la politique monétaire au service de la transition écologique commence doucement à faire son chemin dans le débat public. Si l'une de ses premières formulations remonte à la période de la dernière crise financière (2008-2012), l'idée a refait irruption au moment de la révolte des «gilets jaunes».
Dans les années 2000, Glenn Albrecht ressent un choc émotionnel face au spectacle désolant qu’offre la Hunter Valley, une région au nord de Sydney soumise à l’exploitation minière, à la dynamite et aux pelleteuses. Le philosophe australien forge en 2003 le terme de « solastalgie », à partir du mot anglais solace (réconfort) et du suffixe grec algia (douleur). La solastalgie est décrite comme le « sentiment de désolation causé par la dévastation de son habitat et de son territoire. » Mais aussi comme « le mal du pays que vous éprouvez alors que vous êtes toujours chez vous. »
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
La question de l’énergie et de ses crises sature l’actualité, les médias, comme les agendas politiques. Grand défi du présent, elle modèle nos modes de vie et nos rapports au monde à l’heure du triomphe du numérique, de l’électrification totale et du changement climatique. Longtemps, l’histoire de l’énergie a été ramenée à l’essor de la puissance rendu possible par le progrès technique, à un processus linéaire qui verrait les sociétés humaines maîtriser toujours plus leur environnement pour en extraire des ressources indispensables à leur fonctionnement.
Pour les chercheurs décoloniaux, le dérèglement climatique serait lié à l’histoire esclavagiste et coloniale de la modernité occidentale. Selon eux, le capitalisme s’est structuré sur une économie extractive et des monocultures intensives qui ont détruit la biodiversité.
Un rapport de la Banque des règlements internationaux, publié le 20 janvier, tire la sonnette d’alarme. L’augmentation de la fréquence des événements climatiques de grande ampleur sera à l’origine de la prochaine crise financière, qui pourrait être dévastatrice. Les ‘cygnes verts’, dit le rapport, sont amplifiés par deux caractéristiques : premièrement, la certitude raisonnable que les risques naturels et ceux liés à la transition énergétique vont avoir des effets conjugués, d’où la nécessité d’une action pour lutter contre ces effets, malgré l’incertitude du moment auquel ils vont se produire.”...
Hier, à la veille de l’ouverture du forum de Davos qui, cette année, a fait de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a mis en garde contre un « cygne vert » qui pourrait provoquer la prochaine crise financière systémique.

2019

« Téhéran s’enfonce peu à peu dans le sol », titrait le 5 décembre 2018 la journaliste Emeline Férard pour le magazine GEO (1) : en certains endroits, le sol se serait enfoncé jusqu’à 25 centimètres par an – et, avec lui, le bâti de la capitale iranienne. La cause de cet affaissement ? Un drainage excessif des nappes phréatiques, conséquence directe d’une gestion inadaptée de la problématique hydrique en Iran et du creusement de puits illégaux à travers le pays.
Le 23 septembre, Greta Thunberg, David, ainsi que 14 autres jeunes activistes originaires de tous les continents, ont déposé une plainte devant le Comité des droits de l’enfant, l'organe de l’ONU chargé de surveiller la manière dont les gouvernements remplissent leurs obligations en matière de protection des droits de l'enfant. Leur message est clair : le changement climatique affecte déjà des enfants du monde entier et les gouvernements ne prennent pas les mesures qui s'imposent pour le combattre.
Les universités s’enorgueillissent de préparer leurs étudiants à un avenir brillant. Mais face à un climat en crise, où les catastrophes d’une ampleur et d’un impact « sans précédent » deviennent la norme, à quel avenir promettre nos étudiants ?. Il n’y a tout simplement pas de plus grand défi que d’affronter l’urgence écologique et climatique : les universités doivent à leurs étudiants d’être à l’avant-garde de ces questions.
Les études scientifiques ont beau annoncer depuis des décennies les limites de notre système, a-t-on vraiment une chance d’inverser la tendance ? Désastre écologique, réchauffement climatique, disparition des espèces, crises sanitaires, crises migratoires, épuisement des ressources : le présent a parfois un goût de fin du monde. Les théories de l’effondrement rencontrent un succès grandissant et nous questionnent : sommes-nous perdus ? A-t-on un plan B ? Où placer les utopies aujourd’hui ?
Le retrait annoncé des Etats-Unis n'y changera pas grand chose : les engagements chiffrés des pays signataires de l'accord de Paris ne permettaient déjà pas d'inverser les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
ux interrogations des premiers sur de possibles effets sanitaires associés aux substances émises par l’usine en feu, les seconds répondent par un discours qui se veut rassurant, appuyé sur des mesures et des discours d’experts. Loin de calmer les inquiétudes, ce discours tend au contraire à attiser la méfiance des habitants,
L’Association canadienne des journalistes (ACJ) a reconnu mercredi par voie de communiqué l’urgence de la crise climatique et invite les médias à repenser leur couverture médiatique du sujet. L’ACJ répond ainsi à son ancien vice-président, Sean Holman, qui dans une lettre ouverte proche du cri du coeur, appelait les médias généralistes à « parler moins des bébés royaux » du prince Harry et à déplier davantage les tenants et aboutissants de ce qu’il estime être une « catastrophe en cours ». La crise climatique doit-elle engendrer un autre type d’information ?
Des scientifiques issus de nombreux domaines se sont réunis pour tenter de synthétiser ce que l’on sait du lien entre le changement climatique et les risques de conflits. Si le climat est loin d’être la cause première des guerres qui ont éclaté au XXe siècle, son influence risque de grandement s’amplifier dans les prochaines décennies, préviennent-ils.
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
L’Anthropocène n’est pas qu’une crise de la nature mais également une crise de l’homme, dans le prolongement d’une interaction continue entre environnement et sociétés depuis les premiers hommes.
Quelles sont les racines historiques du dérèglement général du système-Terre ? À quel moment sommes-nous devenus les destructeurs de la planète ? Dans son célèbre article paru dans la prestigieuse revue Science en mars 1967, Lynn White va chercher les raisons de ce basculement dans le puits culturel de l’Occident : le christianisme médiéval latin, dont l’anthropo­centrisme porte les gènes de l’accaparement et de la destruction de la planète. Dans sa présentation, Dominique Bourg met en évidence l’importance de ce texte fondateur, inaugurant une mise en relation de la religion et de l’économie qui inspirera nombre de penseurs contemporains de l’écologie, puis retrace l’histoire des débats critiques auxquels il a donné lieu depuis cinquante ans. L’apport de Lynn White est ainsi expliqué, discuté et prolongé.

2018

Informations importantes pour les habitants de Suède
Dans cette vidéo tournée lors d'un cours du master EEET de l'université Paris-Saclay, Laurent Mermet met en discussion des interventions qu'Aurélien Barrau a faites au cours des derniers mois pour alerter sur l'urgence d'agir face à la crise écologique. L'essentiel de la conférence porte sur les idées en matière d'action collective qui sous-tendent ces appels à l'action.

2017

Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C'est ce qui expliquerait l'explosion des inégalités, l'étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l'État national.
Pour beaucoup, la crise de la biodiversité demeure un évènement de moindre importance, dont les conséquences pour les humains resteraient purement éthiques ou patrimoniales. C’est ici une lourde erreur car perte de biodiversité et changement climatique sont intimement liés et ont ensemble des conséquences dramatiques pour l’humanité.
Tellement habitué aux évolutions linéaires, le cerveau de l’homme non mathématicien n’appréhende pas une des particularités de la croissance exponentielle : sa vitesse. Cette incapacité d’intelligence est un des éléments nous permettant de comprendre l’évolution de notre conscience écologique. Notre cerveau nous fait intuitivement percevoir l’apocalypse écologique, pourtant prévisible à un horizon de 50 ans, comme un évènement possible à une échéance extrêmement lointaine.
Pour saisir l’ampleur de cette notion d’effondrement, il faut passer plusieurs étapes. La prise de conscience est graduelle et généralement irréversible…Outre son remarquable talent de pédagogue sur des sujets plutôt complexes, on doit à Paul Chefurka sa fameuse échelle de prise de conscience. « Lorsqu’il s’agit de notre compréhension de la crise mondiale actuelle, chacun de nous semble s’insérer quelque part le long d’un continuum de prise de conscience qui peut être grossièrement divisé en cinq étapes »

2016

Nous sommes en train de changer d’époque. Certains parlent d’anthropocène, d’autres, non moins scientifiques, évoquent de grande probabilités d’effondrement civilisationnel. Ce qui s’annonce est aussi impensable pour le cerveau humain que ne pouvaient l’être l’écriture, l’agriculture à venir ou l’extinction passée des dinosaures pour un cerveau de grand singe... Énormité des constats et des déséquilibres planétaires ; pourtant, tout au quotidien semble suivre petit bonhomme de chemin. Cette étude sera consacrée à explorer, sous divers angles, la question suivante : pourquoi les gens ne changent-ils pas ?
Au cours des deux derniers siècles de pratiques agricoles dans le monde, les principales sources de phosphore ajouté ont beaucoup changé. Les épandages ont d'abord été sous forme organique, comme le lisier des animaux, le guano, les excréments humains. À partir des années 1940, l'agriculture, devenue spécialisée et intensive, en est venue à dépendre du phosphore minéral. Or, l'engrais phosphore sous forme minérale est une ressource limitée, non renouvelable. Et sa disparition est aujourd'hui annoncée.
Les signaux d’alarme se multiplient et, pourtant, l’humanité continue de faire l’autruche : épuisement des ressources naturelles, pic pétrolier, changements climatiques, crises économiques, conflits endémiques… Devant les nombreux indices de l’effondrement de la civilisation industrielle, Carolyn Baker nous invite à nous préparer psychologiquement et spirituellement aux profonds bouleversements qui nous affecteront tôt ou tard.

2015

Le développement effréné des activités humaines se solde par la dégradation des espaces naturels et l’érosion de la diversité du vivant à un rythme stupéfiant. Cette crise de la biodiversité est devenue une épreuve clé de nos sociétés. Elle interroge ouvertement les valeurs susceptibles de guider notre rapport à la nature.
L’économie va mal ! C’est sûrement vrai, puisque tout le monde le dit : « c’est la crise économique ». Et d’ailleurs, quand les gens disent que l’économie va mal, ça veut souvent dire que tout va mal. Par exemple, cela veut dire que le chômage augmente, ou que le pouvoir d’achat des gens baisse. A en croire les journaux, il vaut mieux perdre tous ses amis plutôt que d’avoir une économie qui va mal !

2014

Nous nous questionnons sur la soutenabilité de nos sociétés en contexte de crise systémique. Parviendrons-nous à nous adapter au changement climatique ? Saurons-nous remplacer nos ressources énergétiques, que nous savons limitées, par d’autres, disponibles sur le long terme ? Pourrons-nous dépasser la fin des matières premières pour construire un autre monde, plus sobre, de surcroît plus respectueux de l’environnement ?
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, exbanquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'
Sans doute ne connaissez-vous pas Thorstein Veblen. C’est normal. Ce qui ne l’est pas, c’est que beaucoup d’économistes le méconnaissent également. Raymond Aron, qui était un homme pondéré, comparait son œuvre à celles de Tocqueville et de Clausewitz. C’est que la réflexion de Veblen est une clé essentielle pour comprendre notre époque. Pourtant, la Théorie de la classe de loisir est devenue introuvable en français et Veblen reste absent des programmes universitaires de science économique.
Un essai remarquable et très original qui redessine l’espace de l’État Providence. L’État Providence ne doit pas s’effacer devant la société de marché, mais doit à l’inverse être réfléchi et ré-enrichi à la lumière des évolutions profondes de nos sociétés. A la lumière notamment de l’accroissement des inégalités dans le monde et de l’essor des crises écologiques.