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collapsologie effondrement

2024

D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».

2023

Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?

2022

Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
"C’est foutu." "C’est mort." Ces affirmations, on les entend de plus en plus souvent au regard de l’urgence écologique qui devient chaque jour plus concrète et alarmante. Face à la multiplication des catastrophes naturelles, des pénuries, à l'émergence des pandémies, aux espèces qui disparaissent, beaucoup de personnes n’ont plus d’espoir et sont persuadés que tout va s’effondrer. Selon une étude internationale de 2020, 65% des Français pensent que "la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir". Mais que met-on vraiment derrière le “c’est foutu” ? Qu’est ce que ça veut dire exactement l'effondrement ?
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Bienvenue dans ce nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurent Aillet. Biologiste, fondateur de Résilience et Adaptation et président d'Adrastria Co-directeur avec Laurent Testot du livre "Collapsus, changer ou disparaître"
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
..deux principales dynamiques sont présentées: Prenant au sérieux la perspective d’effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que « la permanence du groupe » redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d’autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n’est pas à venir, car il est déjà là.
Le philosophe Renaud Hétier, dans L’humanité contre l’Anthropocène – Résister aux effondrements (Puf, 2021) montre que si les effondrements du vivant (entraînant une fragilisation civilisationnelle) ont pour cause la généralisation du capitalisme, ils ont aussi des racines anthropologiques qui ont partie liée avec une problématisation éducative.
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.

2021

Depuis quelques années, les reportages sur un possible effondrement de notre civilisation sont de plus en plus nombreux.
Dans son livre L'écologie et la narration du pire, l'universitaire Alice Canabate retrace l’émergence de ce que l’on appelle aujourd’hui la « collapsologie ».
Comment tout peut s’effondrer : petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes est un essai co-écrit par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, édité en avril 20151. Les auteurs analysent, sans concession, les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
La France est le deuxième pays qui croit le plus en une prophétie collapsologique, derrière l’Italie (71 %) mais devant le Royaume-Uni (56 %) et les États-Unis (52 %), selon les données d’une étude. Popularisée notamment par l’ouvrage de Jared Diamond, (“Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie”), cette théorie « repose sur l’hypothèse selon laquelle le changement climatique, la diminution des ressources et l’extinction des espèces conduisent le monde à sa destruction à un rythme alarmant ».
Dans les années 1970, un rapport publié par des chercheurs du Massachusetts institute of technology (MIT, États-Unis) avait fait grand bruit. Il annonçait l'effondrement possible de notre civilisation avant la fin du XXIe siècle. Des conclusions tristement en phase avec les données actuelles, conclut aujourd'hui une nouvelle étude.
Continuons, comme depuis dix ans, à explorer l’anthropocène, l’écologie et l’effondrement, objets suffisamment amples pour satisfaire un certain éclectisme que nous chérissons. Dans ce papier, je parlerai de collapsologie, d’une tentative de réflexion sur la solastalgie, de démographie, et de philosophie effondriste.
Melancholia : Cet essai exprime la désillusion d’un homme qui ne veut plus faire semblant de croire dans l’avenir de l’espèce humaine. Après des années de militantisme en faveur de l’écologie, le constat est amer : l’humanité ne s’en sortira pas.
Se réjouir de « l’extinction de l’espèce humaine » est devenu un commentaire récurrent dans les bouches et sur les réseaux sociaux. Certains s’imaginent bien légèrement que la mort précipitée de millions d’êtres-humains réglera le problème de la crise écologique à terme. Un tel raisonnement n’est aujourd’hui pas seulement cynique, c’est également un luxe réservé à ceux qui vivent dans des régions du monde encore relativement stables et préservées des conséquences en question.
La collapsologie a remis les théories d’effondrement sur le devant de la scène. Si l’urgence climatique suscite un intérêt renouvelé pour ce thème, il convient de les replacer dans leur contexte historique et géopolitique. Le terme de collapsologie apparaît avec le livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer ? et a connu un certain succès en raison de la pression mise par les sociétés sur l’environnement.
Un large ensemble de simulations réalisées à l’aide d’un modèle novateur permet de mieux quantifier le risque d’effet domino ou cascade climatique – une forme de réaction en chaine – pour différents niveaux de réchauffement global. Les résultats révèlent la dimension interconnectée des éléments pouvant bifurquer, tels l’inlandsis groenlandais, et l’importance de les étudier via une approche intégrée. L’étude paraît ce mois-ci dans la revue scientifique Earth System Dynamics.
Publié en 2012 dans la revue GAIA – Ecological Perspectives for Science and Society –, l’article de Graham Turner est l’un des principaux fondements à l’idée de l’effondrement de notre société industrielle. Le scientifique y livre une analyse comparative des projections du célèbre Rapport Meadows, paru en 1972.
Titres des médias, émissions de télévisions ou de radios, réseaux sociaux, la collapsologie est partout. La pandémie virale en cours dope son discours et ajoute à l’ambiance catastrophiste. Bref, le contexte est porteur et alimente peurs et inquiétudes.
il y a près d’un an nous instruisions la question de la collapsologie, tout d’abord à travers ses mots puis sous l’angle de sa réception par le public. Place à la critique, avec cet article pointant les failles et les paradoxes de cette prétendue « science de l’effondrement ». Un feuilleton en quatre épisodes, par Pierre Sersiron et Tanguy Martin ...
Comment agir efficacement pour protéger le climat et nos existences ? Dans cet entretien, Andreas Malm souligne le rôle central du capitalisme dans l’enchaînement des catastrophes écologiques. Et plaide pour le sabotage de biens matériels, sans se limiter à la non-violence.

2020

En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Résilience locale. Comment se préparer au mieux aux chocs qui secouent la société ? Interview de Nicolas Stilmant bourgmestre de Fauvillers
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c’est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.
Fin des années 60, le Club de Rome commande une étude sur la viabilité de la croissance économique. Cette étude sera publiée en 1972 sous le titre « The limits to growth » (« Les limites à la croissance » en français) ou « Rapport Meadows ».
Voici une excellente nouvelle: ce 24 octobre est et restera une date historique, le Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) a obtenu sa cinquantième ratification, du Honduras, celle requise pour son entrée en vigueur. Il prendra pleinement effet dans 90 jours à peine, une lueur en cette sombre période. Vous vous demandez comment l’approche d’une si bonne nouvelle a pu être si discrète ? La réponse est dans les bunkers de la base aérienne de Kleine Brogel, en une vingtaine d’exemplaires.
Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.
Très polluant, y compris à cause de son procédé de fabrication, le béton reste essentiel lors de la construction de nouvelles infrastructures. De plus en plus de nouveaux matériaux visant à en limiter l'utilisation font leur apparition. L’ère du béton touche-t-elle bientôt à sa fin ?
L'humanité – considérant les crises climatiques, sanitaires et de la biodiversité - doit se préparer à une remise en cause fondamentale du paradigme de civilisation actuel. L’adaptation nécessaire à ces bouleversements est inédite dans l’histoire de l’humanité, et nous oblige à réinventer dès aujourd’hui nos manières de vivre, d’habiter, de nous nourrir, de nous mouvoir, etc.
Roman: Agent fédéral jugé inapte à l'exercice de sa fonction suite à un épisode dépressif de veuvage et réaffecté à la police locale de Seattle, le commissaire Terran Springs, est chargé d'une énigmatique et effroyable affaire de meurtres qui va l'amener à parcourir le monde. Ce voyage initiatique va le pousser à s'interroger sur le sens de la civilisation et de l'héritage culturel, le rapport de l'homme à la nature, les risques de dislocation des sociétés humaines complexes, la nécessité de la conscience politique et la capacité à tirer des leçons des erreurs du passé.
Essais : Il y a une dizaine de milliers d’années, la sédenta­ri­sation et l’émergence de l’agriculture ont jeté les bases de notre civilisation. Et si ces événements avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et autodestructeur dont nous mesurons aujourd’hui toute la gravité ? Dans son dernier essai, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements de cette théorie primitiviste.
Les passagers dorment. Dépassées la périphérie, la zone industrielle, l’insipide autoroute. La départementale serpente sous un soleil d’automne. La brume matinale se dissipe. On accélère...
Ce livre est une étude comparative, narrative et exploratoire des crises et des changements sélectifs survenus au cours de nombreuses décennies dans sept nations modernes : la Finlande, le Japon, le Chili, l'Indonésie, l'Allemagne, l'Australie et les États-Unis.
En août, l'inflation s'affichait à -0,2% contre +0,4% en juillet, selon une première estimation de l'Office européen des statistiques. C'est la première fois depuis mai 2016 que l'inflation passe en territoire négatif. Les analystes tablaient sur un déclin un peu moindre.
Un récent rapport du New Weather Institute Think Tank, un centre d’étude créé pour « accélérer la transition rapide vers une économie juste qui prospère à l’intérieur des limites planétaires », conclut que les Etats doivent interdire la publicité pour les SUV pour atteindre leurs objectifs climatiques. La hausse importante et continue du nombre de SUV en Belgique et dans le monde est le deuxième facteur le plus important de la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiales depuis 2010, selon l’Agence internationale pour l’énergie
Bientôt un salaire pour tous sans même travailler? Révélée en mai dernier par la revue britannique "New Scientist", une étude menée par l'Institut d'assurance sociale de Finlande et par l'Université d'Helsinki a analysé les effets de la mise en place d'un revenu universel sur l'emploi et sur le bien-être.
Le principe Ubuntu, qui invite à faire humanité ensemble et qui peut être décliné à partir du triptyque humanité-solidarité-écologie, offre des moyens crédibles pour relever les défis du monde contemporain.
Les dernières données de l’impact du Coronavirus sur l’économie sont alarmantes. Au 1er trimestre 2020, le PIB reculait de 5,8%, du jamais-vu depuis 1949. Le monde de la finance et du néolibéralisme vacille. Les prévisions sont plus sombres que jamais, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et Gerald Darmanin alors ministre des Comptes publics annonçaient le 14 mai une prévision d’un recul du PIB de 8%, et une dette publique qui atteindrait le chiffre record
Pour Joseph Tainter, théoricien de l’effondrement, la théorie du conflit problématise l’État comme institution coercitive de la domination et de l’exploitation. La théorie de l’intégration en fait une solution: l’institution consensuelle des intérêts sociaux partagés. Dépassant ces visions limitées, le philosophe Michel Foucault rejette l’idée d’État comme trop abstraite etse concentre sur les modes d’exercice pratiques du pouvoir, la gouvernementalité. ...
Le 6 août 1945, il y a juste 75 ans, un bombardier américain lâchait sur Hiroshima une bombe sordidement baptisée "Little Boy". La ville était rayée de la carte, des dizaines de milliers de personnes tuées sur le coup et des dizaines de milliers d’autres promises à des souffrances atroces pendant des semaines ou des années, souvent jusqu’à ce que mort s’ensuive. Cinq ans après leur explosion, les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki avaient tué 340.000 personnes. Ils ont précipité la capitulation du Japon, mettant fin à la Seconde Guerre mondiale, et lancé les puissances victorieuses dans une course effrénée à l'accumulation d'ogives nucléaires.
D’après une première estimation par la Banque nationale, l’activité économique en Belgique s’est contractée de 12,2% au deuxième trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent. C'est la plus lourde chute depuis le début des statistiques trimestrielles, qui remonte à 1995. Comparé au premier trimestre de 2019, le Produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 14,5%. Au premier trimestre, le PIB avait déjà régressé de 3,5% en variation trimestrielle.
Le caractère écologiquement insoutenable de la trajectoire sociétale belge, européenne et mondiale, est largement documenté scientifiquement depuis plusieurs décennies. La possibilité de la poursuite de la croissance, impliquée notamment par les politiques régionales, nationales et européennes officielles (qui continuent à en faire l’objectif politique principal dans leurs textes stratégiques), repose sur un mécanismepostulé, ledécouplage absolu.Avec le découplage absolu hypothétique, on peut rebaptiser la croissance, «croissance verte«, c’est-à-dire une forme hypothétique de «croissance soutenable».
"Il est évident que dans une France qui aura divisé ses émissions de gaz à effet de serre par 4, il n’y aura plus d’avion – on ne peut pas y arriver si on conserve le transport aérien."
En quelques années, l’effondrement de notre société humaine est passé du statut de fantasme à celui de probabilité admise par la communauté scientifique. Comment vivre avec cette perspective d’un basculement désormais inéluctable de notre monde ? Entretiens avec Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.
Le climat se réchauffe, la biodiversité s’effondre, mais il est pourtant difficile de prendre conscience de l’ampleur de la crise environnementale. La raison ? Notre amnésie environnementale. Analyse d’un mécanisme psychologique essentiel mais ignoré.
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
C'est ce que soulignent des responsables du Fonds monétaire international (FMI) dans un article de blog publié vendredi. Pour autant, Gita Gopinath et Vitor Gaspar, respectivement économiste en chef et directeur du département des finances publiques, estiment que les gouvernements devraient se garder de réduire trop tôt leurs dépenses en faveur de leur économie au risque sinon de compromettre la reprise.
lors que la plupart des avions restent cloués au sol, l'exigence de contreparties environnementales aux aides de l'Etat vers le secteur aérien se fait de plus en plus forte. Mais les solutions technologiques comme l'agro-kérosène et l'hydrogène ne sont que des moyens de poursuivre une fuite en avant intenable, selon Laurent Castaignède, ingénieur de l'École centrale Paris, fondateur du bureau d'études BCO2 Ingénierie et auteur de Airvore ou la face obscure des transports, chronique d'une pollution annoncée (Ecosociété, 2018).
Plus d'1,5 million de malades du Covid-19 ont été recensés en Amérique latine, désormais sous la menace d'une crise alimentaire, alors que les marchés chutent à nouveau vendredi, les investisseurs craignant une deuxième vague épidémique aux Etats-Unis. Nouvel épicentre de la pandémie, l'Amérique latine et les Caraïbes déplorent plus de 73.000 morts, dont plus de la moitié au Brésil.
Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.
Les plus éminents climatologues et biologistes du monde entier estiment que nous nous dirigeons vers l’effondrement de la civilisation, et qu’il est peut-être déjà trop tard pour changer de cap.
‘The political economy of Degrowth’. Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer....
Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts. Comme l’a rappelé l’épidémiologiste belge Marius Gilbert, « L’impact sanitaire du changement climatique est bien plus important que celui du coronavirus. Pour le Covid, on n’a pas hésité à imposer le confinement et à arrêter quasiment toute l’économie. Or, si on comptait les morts liés au réchauffement climatique comme on est en train de le faire pour le Covid, on se rendrait compte qu’il est plus meurtrier. ».
La pandémie du coronavirus a déjà fait d’innombrable victimes et on ne sait comment elle va se développer à l’avenir. Alors que les personnes en première ligne assurent les soins et les activités élémentaires, luttant ainsi contre la propagation du virus, une grande partie de l’économie est au point mort. Cette situation mêle, à la fois, beaucoup de douleur et d’anxiété pour ceux que nous aimons et notre société. Cependant, il s’agit également d’un moment important pour faire avancer de nouvelles idées collectivement.
Le gouvernement du président américain Donald Trump a discuté de la possibilité de tenir un nouvel essai nucléaire, pour la première fois depuis 1992, écrit samedi le journal Washington Post sur base de déclarations d'un haut fonctionnaire et de deux anciens fonctionnaires proches des délibérations.
Les émissions de gaz à effet de serre détruisent nos conditions d’existence sur la Terre. Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts.
Aurélien Barrau - Global Positive Forum 2019
Le Covid-19 a remis sur le devant de la scène les zoonoses, ces maladies qui nous viennent des animaux. Elles sont nombreuses et certaines sont anciennes. Toutes elles interrogent notre rapport à un écosystème dont nous ne cessons d’altérer la biodiversité.
Les premiers chiffres sur l’effet des mesures de confinement sur l’économie européenne sont tombés jeudi. L'institut européen de statistique, Eurostat, constate au premier trimestre un recul de la production de richesse dans la zone euro de 3,8% par rapport au trimestre précédent. Cette baisse, une estimation préliminaire, est la plus forte enregistrée depuis que l'institut publie ces chiffres (1995). Le confinement, qui explique cette récession, n’a marqué que les dernières semaines de la période, l’économie va donc s’enfoncer plus profondément encore dans le rouge au cours du deuxième trimestre.
Avec Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project et auteur de Or noir, la grande histoire du pétrole. On parle de l’effondrement du secteur pétrolier, des mauvaises décisions que prennent les Etats face à la perspective d’une récession sans précédent, et de la nécessité impérieuse pour l’Europe de se sevrer des énergies fossiles.
Selon une nouvelle étude de l’University College de Londres, le réchauffement climatique pourrait entraîner des effondrements soudains et catastrophiques de la biodiversité partout dans le monde tout au long du XXIe siècle. L’étude publiée dans Nature prédit de graves perturbations écologiques dans les prochaines décennies. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, les régimes de température sans précédent pour certaines espèces commenceront avant 2030 dans les océans tropicaux.
Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Nos sociétés mondialisées peuvent-elles s'effondrer ? Biodiversité, réchauffement climatique, pénurie des ressources : partout les voyants sont au rouge. Au point de faire naître un courant de penser : la collapsologie. Pour les collapsologues en général et pour Yves Cochet en particulier, notre civilisation industrielle court à la catastrophe. Les décennies à venir vont être marquées par une série de crises mondiales d'une ampleur inédite et une régression substantielle de notre niveau de vie.
Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
Le Covid-19, une maladie d’anthropocène ? C’est ainsi que le professeur Philippe Sansonetti appréhende la crise que nous traversons. L’hypothèse d’un effondrement total ou partiel de ce qu’Habermas appelle les « sous-systèmes d’action rationnels par rapport à une fin » (tels que les transports, l’agriculture, l’industrie) est envisagée depuis longtemps, entre autres sous la forme d’épidémies.
Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
« Qui parle d’effondrements ? Qu’est-ce qui s’effondre exactement ? Arrêtons d’être catastrophistes, l’humanité ne s’en sortira-t-elle pas, comme elle l’a toujours fait ? Tout de même, et si nous étions en voie d'extinction ? »
Face au déroulement actuel des événements, en tant que citoyen et intellectuel belge, ma conscience m’oblige à partager cinq urgences éthiques auprès de la Première Ministre, Sophie Wilmès. Toutes sont déplaisantes, toutes doivent être pensées, écrites et dites. Nous n’y sommes pas habitués, la responsabilité politique est de nous y préparer, avec détermination et transparence démocratique....
Géographe spécialisé dans la durabilité, Grégoire Chambaz est rédacteur adjoint pour la Revue militaire suisse (RMS+). Il a rédigé plus de 75 articles et interviews pour la RMS, dont une partie importante consacrée aux conséquences sécuritaires des trajectoires futures et des vulnérabilités critiques propres aux sociétés modernes. Grégoire Chambaz est également membre du Centre d’histoire et de prospectives militaires de Pully (CHPM) et de l’International Military Council on Climate and Security (IMCCS).
Le pétrole est la première source d'énergie consommée dans le monde (31,4% du mix de 2018 en énergie primaire selon les dernières données de l'AIE(1)). L'histoire de son développement et son importance stratégique dans l'économie et les conflits sont pourtant encore souvent méconnues ou sous-estimées par le grand public.
Les études convergent pour nous annoncer la forte probabilité de l'effondrement de nos sociétés . Pierre-Éric Sutter, psychologue, et Loïc Steffan, économiste, analysent les mécanismes de la prise de conscience, chez ceux qui rejettent l'idée de collapse et chez ceux qui l'acceptent. La peur, manifestation de l'instinct de survie, nous pousse à créer une nouvelle vision du monde, durable, solidaire, résilente et capable de succéder à nos sociétés industrielles. Les auteurs nous décrivent les voies qui conduisent de la peur à une nouvelle sagesse : celle, extérieure, de l'action et du changement de mode de vie et celle, intérieure, de la méditation philosophique et de la recherche de sens.
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs. Plusieurs études ont souligné ces dernières années le lien entre inégalités économiques et environnement. En résumé, plus les inégalités sont élevées, plus une société produit de déchets, de pollution ou émet du C02...
Il y a urgence à agir et pourtant nous en sommes toujours au même point : décider de s’occuper du climat, reste un choix moral. Le fait que PIB et émissions de CO2 soient totalement corrélés y est surement pour beaucoup. S’occuper vraiment du climat nécessite de mettre le doigt là ou ça fait mal. Mais soyons bien clair, ne pas s’occuper du climat fera encore plus mal et dans moins longtemps qu’on ne l’imagine.
Essayiste et chercheur indépendant, il explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme.
Le démantèlement d'une centrale nucléaire est un chantier complexe et souvent long mais "faisable". Le réacteur n°1 de Fessenheim doit être mis à l'arrêt en février, le réacteur n° 2 en juin. Ce sera le début d'un long processus pour évacuer les substances dangereuses et les déchets, retirer les matériels, assainir les locaux et les sols, déconstruire les bâtiments... "Le démantèlement doit être fait dans des délais aussi brefs que possible pour réduire les risques",...
Depuis 2007 et l’apparition du livre de l’universitaire Jared Diamond « Collapse », l’effondrement de notre société constitue une perspective crédible et angoissante. Il est au cœur des débats autour des nouveaux modèles de résilience que l’Homme doit construire en réponse à un bug de civilisation dont il est le premier responsable. Mais de quel bug parle-t-on exactement ?
Nous ne sommes pas à court de pétrole, mais il devient de moins en moins rentable de l’exploiter — une raison supplémentaire pour pour laquelle nous devons passer aux énergies renouvelables le plus rapidement possible. Un rapport de recherche gouvernemental produit par la Finlande avertit que l’économie de plus en plus instable de l’industrie pétrolière pourrait faire dérailler le système financier mondial dans les prochaines années.
Chomsky estime dès le départ qu’il y a "un amalgame de ces deux modèles totalitaires et dystopiques qui émergent". Mais quel est précisément ce modèle qu’il voit émerger ? Le linguiste propose une réponse détaillée basée sur le roman "Nous autres" de Yevgeny Zamyatin et sur "L’ère du capitalisme de surveillance" de Shoshana Zuboff, qui, selon lui, est le meilleur moyen de prédire et de décrire le système de techno-surveillance qui a déjà commencé à s’implanter aux États-Unis et ailleurs,
Réussira-t-on à mener la transition écologique en faisant la promotion d’une écologie simple, positive et sexy ? Pas sûr. Si l’on était sérieux, il faudrait peut-être commencer à promettre du sang et des larmes...
Novembre 2022. Un cyclone d’ampleur inédite ravage la côte ouest des États-Unis. Incapables de rembourser les dégâts, les compagnies d’assurance font faillite ; à leur suite, le système financier américain s’effondre, entraînant dans sa chute le système mondial. Plus d’argent disponible, plus de sources d’énergie, des catastrophes climatiques en chaîne, plus de communications… En quelques mois, le monde entier tel que nous le connaissons est englouti. Antoinette Rychner s’est inspirée des théories de la « collapsologie » pour bâtir ce roman. S’y déroulent en alternance les aventures de quatre personnages qui tentent de survivre dans une société condamnée à réinventer ses propres logiques, parfois au prix de la barbarie ; et une « épopée » chantée par deux femmes, le soir à la veillée. Ce récit des origines raconte l’avant et l’après-catastrophe, soulevant concrètement des interrogations politiques, humaines et sociales : l’humanisme est-il l’apanage des sociétés qui vont bien ? Ou est-il possible d’inventer,
Un état des lieux des logiques capitalistes à l'oeuvre dans les différents phénomènes spatiaux comme l'urbanisation, les replis identitaires, les inégalités de développement économique, l'écologie ou encore les mouvements migratoires. L'auteur analyse ainsi l'espace des rapports de force produits par le capitalisme, cœur d'une discipline appelée la géographie radicale.
Premier Time to Be de notre série sur la théorie de l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle. Une explication claire et simple de Vincent Mignerot, chercheur indépendant et essayiste, de ce qu'est l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle, et des conséquences politiques de nos contradictions, en termes d'autoritarisme et d'arbitraire.
conférence d'Aurélien Barrau à la Madeleine
Le roman d’Antoinette Rychner imagine le monde après un cataclysme économique et ouvre le débat sur nos nouvelles questions universelles.

2019

Quatre associations de défense de l’environnement, dont le World Wide Fund for Nature Belgium et l’aile belge de Greenpeace, contestent les concessions en mer du Nord accordées par le gouvernement fédéral à trois industriels, Belmagri, Alzagri et DC Industrial, une filiale du groupe De Cloedt. Elles demandent au Conseil d’État d’annuler l’arrêté ministériel du 30 juillet dernier ayant prolongé ces concessions pour dix ans, jusqu’au 31 décembre 2029.
Depuis plus d'un siècle, les cris d'alarme se multiplient pour expliquer que la planète n'est pas faite de ressources infinies et que nos modes de vie - surpopulation, surconsommation - contribuent à la rendre de moins en moins viable. Notre monde physique n'est désormais plus synonyme d'expansion mais de contraction, écrit Jean-Marc Jancovici.
La planète chauffe, les inégalités se creusent, l’avenir s’obscurcit. «L’effondrement qui vient» pose concrètement la question de la survie de l’humanité.
C'était une évidence pour beaucoup d'observateurs avertis,mais là on franchit LA limite. L'équation est pourtant simple et connue. Au-delà d'un certain seuil de présence de différents gaz à effets de serre, le risque d'emballement devient bien réel. C'est ce seuil que nous dépasserons d'ici peu.La réponse indispensable est également connue depuis belle lurette. La diminution constante et rapide des émissions de ces gaz !
Ce mois-ci, ce sont 10.000 scientifiques, et 10 millions de manifestants, et nul ne serait surpris si le mois prochain, c'étaient 100.000 scientifiques signant au bas de la pétition, et 100 millions de manifestants dans les rues. Que se passera-t-il quand ce seront 1 million de scientifiques signataires, et 1 milliard de personnes défilant en cortège?
Monter un lieu de vie de type « éco-lieu » relève des Douze Travaux d’Hercule (ou des Sept Exploits de Rostam, pour prendre la référence d’une autre culture dont je suis issu) : trouver les gens, trouver le lieu, trouver le montage financier, et reproduire 3 fois le cycle parce qu’on s’est trompé de gens, de lieu, et de montage financier. Ce n’est que le début des ennuis : la plupart de ces aventures finissent par échouer, principalement pour raisons relationnelles. Et comme une part infime de la population souhaite vivre en collectif dans la sobriété énergétique et matérielle, jamais le modèle ne sera ainsi déployé à grande échelle.
Le collapsologue et ancien policier Alexandre Boisson a fondé l’association SOS Maires pour aider les communes à anticiper ces risques. Il l’explique dans son livre Face à l’effondrement, si j’étais maire ? (éditions Yves Michel). Il a co-écrit cet ouvrage avec André-Jacques Holbeq pour convaincre les villes et villages de devenir résilients, c’est-à-dire capables de faire face à un évènement imprévu et gagner en autonomie.Le collapsologue
On entend parler de « solalstalgie » et « d’éco-anxiété » voir de « deuil » pour désigner les craintes relatives à la disparition d’espèces ou aux menaces d’effondrements. Sur quel plan paradigmatique – psychologique, philosophique, autre – se positionner pour qualifier peurs, anxiété, ou angoisses qui selon les tableaux cliniques classiques ne sont pas de même nature même si elles peuvent être imbriquées ? En bref, quels mots utiliser pour nommer les maux consécutifs aux atteintes à l’environnement et à la prise de conscience du collapse, le processus d’effondrement de notre société thermo-industrielles ?
Avant tout, restez calmes, ça devrait globalement bien se passer à court terme : la crise économique n’empêchera pas les plantes de pousser, et le Renseignement ne détecte pas de terreau fertile à la guerre civile en France. Nous faisons face néanmoins à un scénario possible de basculement imminent dans un monde post-croissance, qui nous est inconnu.
Université d'été Trans-Mutation 2019 - Mutation ou effondrement Conférence intégrale de Paul Jorion
Une collection d'entretiens et de débats sur l'écologie à travers les livres, par la rédaction de Mediapart et la revue Terrestres. Première émission: "Comment agir dans un monde qu'on effondre? A propos de Devant l'effondrement (Yves Cochet), Le champignon de la fin du monde (Anna Tsing), La société ingouvernable (Grégoire Chamayou).
On entend beaucoup parler de théorie de l’effondrement et de collapsologie. Pour vous aider à y voir plus clair nous avons essayé de faire une brève présentation pour vous aider à mieux comprendre de quoi il s’agit. En effet, c’est à partir de ces travaux que les collapsologues réfléchissent au devenir de nos sociétés et parfois s’inquiètent de l’avenir.
De plus en plus de travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources limitées. La « fin du monde » ou plutôt la fin de nos civilisations actuelles est un sujet récurrent et tout à fait plausible ne serait-ce que par les menaces d'origines naturelles. Mais c'est bien l'Homme qui est devenu la cause la plus probable et immédiate de sa propre extinction : « l'Homme est un loup pour l'Homme » reprenait déjà Sigmund Freud dans son livre Malaise dans la civilisation, une locution qui prend tout son sens à l'aube d'un désastre.
Invité de Stéphane Dépinoy dans ":L'éco", Yves Cochet est l'ancien ministre de l'Environnement du gouvernement Jospin. Il publie "Devant l'effondrement : essai de collapsologie". Réchauffement climatique, chute de la biodiversité, explosion de la démographie... Il nous parle de l'effondrement de la civilisation industrielle, inévitable, selon lui. 
La période 2020 – 2050 sera la plus bouleversante qu'aura jamais vécu l'humanité en si peu de temps. L'effondrement de notre civilisation industrielle s'y produira à l'échelle mondiale, probablement dans les années 2020, certainement dans les années 2030. L'ouvrage examine les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement et, surtout, leurs relations systémiques.
A l'occasion du festival AlternatYv, j'ai eu la chance de m'entretenir brièvement avec l'essayiste et chercheur indépendant Vincent Mignerot! Un immense merci à lui pour avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions.
la collapsologie n'est pas une croyance, ni un postulat, mais une démarche qui vise à renforcer la résilience de nos sociétés dans un contexte marqué par l'instabilité, l’interdépendance et l'imprévisibilité, ainsi que par un renforcement substantiel des crises, notamment liés au changement climatique.....
Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
on va au-devant de situations de crises dans lesquelles on sera certainement très intéressés par ces possibilités d’organisation du partage. Que ce soit parce qu’on manquera de quelque chose, comme d’eau ou d’énergie, ou pour organiser volontairement l’autolimitation des consommations. La crise écologique est un problème de surconsommation des sociétés industrielles. Dans ce contexte, elle doit conduire à un partage des efforts d’autolimitation et de sobriété....
Nous sommes à un tournant. La civilisation humaine a détruit 83% de tous les mammifères sauvages de la planète et plus de 150 millions d'animaux sont tués chaque jour dans le monde pour se nourrir, rien que sur terre.
Discours de Roger Hallam, co-fondateur d'Extinction Rebellion, lors d'une conférence d'Amnesty International. Il explique à quel point la situation est catastrophique et appelle à la rébellion comme seul recours.