Intempéries

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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

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juillet 2024

La Bolivie a découvert un mégagisement de gaz naturel de 1,7 trillion de pieds cubes (TCF), "ce qui constitue la découverte la plus importante depuis 2005" pour ce pays, a annoncé lundi son président, Luis Arce."Grâce à l'investissement de près 50 millions de dollars de notre gouvernement, nous avons découvert un mégagisement" dans le nord du département de La Paz, a déclaré M. Arce lors d'un événement public.
L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
Le Canada dispose actuellement de 7 projets d'infrastructures pour exporter du gaz naturel liquéfié (GNL). Une contradiction avec les objectifs climatiques du pays qui présente de nombreux autres risques selon une note d'Ember publiée ce 9 juillet.Une demande mondiale « incertaine »La consommation mondiale de gaz pourrait atteindre un pic d'ici la fin de la décennie, selon le scénario tendanciel « STEPS » de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basé sur les politiques annoncées à ce jour.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Le sujet a enflammé la campagne des législatives: à partir de lundi, la facture moyenne de gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d'entretien du réseau gazier.La hausse est annoncée depuis des mois mais sa mise en oeuvre vient percuter le calendrier politique, à quelques jours de l'issue d'un scrutin législatif décisif, largement marqué par la question du pouvoir d'achat.

juin 2024

Les plans de transition de cinq grands producteurs d'électricité européens, dont Engie, prévoient des investissements importants dans les énergies renouvelables mais pas de se couper suffisamment rapidement des énergies fossiles, déplore mercredi la coalition d'associations Beyond Fossil Fuels.
Zeebrugge, une des plaques tournantes européennes pour le commerce mondial de GNL russe, devrait selon toute logique être touchée par la nouvelle salve de sanctions européennes, formellement adoptées lundi à l'encontre de la Russie.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
Comment faire pour produire de l’électricité verte et belge mais avoir la certitude qu’elle va être consommée localement ? C’est en tout cas la volonté de ce partenariat entre le fournisseur Bolt et l’entreprise Walvert qui vient de lancer en avril une production de biogaz à Mettet.
Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
La Russie a détrôné les États-Unis, comme deuxième fournisseur de gaz de l’Europe, au mois de mai. Mais cela ne devrait être que temporaire.
Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé samedi la prochaine suspension des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que la guerre dans la bande de Gaza se poursuivra."Nous suspendrons les exportations de charbon à Israël jusqu'à ce qu'il arrête le génocide", a écrit sur le réseau social X ce dirigeant de gauche.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.

mai 2024

En France, si l’abandon du charbon et, dans une moindre mesure, celui du pétrole font (relativement) consensus, le gaz naturel jouit d’une complaisance certaine. Est-ce parce qu’il a été identifié comme un « allié de la transition énergétique » par les grands groupes d’hydrocarbures, comme le reprennent en chœur les médias et les politiques français ?
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Le projet de production de gaz naturel en mer entre Mauritanie et Sénégal a franchi une étape importante avec l'arrivée, après des mois de voyage, d'une unité flottante indispensable à la mise en exploitation, retardée de plusieurs mois, indique un communiqué reçu dimanche de l'un des partenaires du projet.
L'Australie, l'une des plus importantes puissances minières du monde, a annoncé jeudi prévoir de recourir au gaz naturel au-delà de 2050, affirmant que sa dépendance à cette énergie fossile ne l'empêchera pas d'atteindre zéro émission nette dans les 30 prochaines années.La ministre en charge de ce secteur, Madeleine King, a déclaré que le gaz "restera une importante source d'énergie" en Australie, ce qui a suscité la colère de défenseurs de l'environnement y voyant une "catastrophe" pour le climat.

avril 2024

Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
Quatre travailleurs yéménites ont été tués vendredi dans une frappe de drone contre un important complexe gazier au Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak, ont annoncé les autorités régionales.L'attaque, non revendiquée, a visé le complexe de Khor Mor aux alentours de 18H45 (15H45 GMT), a déclaré à l'AFP Ramak Ramadan, chef du district de Chamchamal, où se trouve le site géré par Dana Gas, une firme des Emirats arabes unis.
La France a produit quelque 31% de gaz renouvelable en plus en 2023 par rapport à l'année précédente, indiquent mardi les chiffres du secteur, qui après un trou d'air, demande de la clarté politique à l'État.
C’est un important chantier qui est en cours du côté de Flémalle. Le long de la Meuse, la société Engie construit une nouvelle centrale au gaz. 500 travailleurs s’activent sur le site.
Extension de droits d'extraction de gaz, usine de liquéfaction et parc solaire pour l'alimenter: TotalEnergies a annoncé lundi des investissements supplémentaires dans le sultanat d'Oman pour produire du GNL, avec à la clé un contrat de plus de 500 millions d'euros pour Technip Energies.Depuis 2021, TotalEnergies s'est allié à la compagnie pétrolière nationale de ce pays stratégique du Golfe, OQ, pour créer une coentreprise qui produit du gaz naturel à partir du champ Mabrouk North-East, sur lequel elle aura désormais des droits jusqu'en 2050, selon un communiqué.
Le robinet sera définitivement coupé le 1ᵉʳ octobre 2024, un an après la fin de l’exploitation du gisement et après des années de lutte politique.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un relèvement marqué des tarifs d'utilisation de terrains publics pour extraire du gaz naturel ou du pétrole, dont certains n'avaient pas été modifiés depuis des décennies.La caution minimum a été fixée à 150.000 dollars par projet, contre 10.000 dollars jusqu'ici, a indiqué, dans un communiqué, le Bureau of Land Management (BLM), agence gouvernementale régissant les espaces publics fédéraux.
Le géant français TotalEnergies, premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé lundi un accord pour renforcer sa production de gaz naturel dans le pays, selon un communiqué.La quatrième major mondiale fait part d'un accord "pour acquérir la participation de 20% détenue par Lewis Energy Group dans les permis d'exploitation de Dorado opérés par EOG Resources (80%) dans le bassin d'Eagle Ford au Texas".
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.

mars 2024

La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Seize Etats américains dirigés par des républicains ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour obtenir l'annulation d'un moratoire sur les nouveaux projets d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) décrété par l'administration Biden.Le président démocrate avait annoncé le 26 janvier un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de GNL, invoquant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.
"Le train des énergies renouvelables est en marche", mais la décarbonation du gaz prendra plus de temps que pour l'électricité, a estimé vendredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'un échange avec la presse."Le train des énergies renouvelables est en marche, il est parti et honnêtement, je ne vois pas tellement comment on va l'arrêter", a déclaré la dirigeante, tout en soulignant que les trajectoires de décarbonation du gaz et de l'électricité n'allaient pas au même rythme.
Les discussions autour du climat se sont longtemps focalisées sur la réduction du fameux CO2. Mais le méthane, auquel un forum international est dédié à Genève cette semaine, fait de plus en plus parler de lui, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
GRTGaz, le réseau public de distribution de gaz, avance dans son projet d'installer un réseau de transport du CO2 en France, en lançant un appel à intérêt auprès d'industriels de l'ouest de la France ayant un projet de captage, de stockage, de transport ou de valorisation du CO2.
A l'issue du sommet des pays exportateurs de gaz, qui s'est tenu samedi dans la capitale algérienne, les dirigeants ont adopté à l'unanimité la Déclaration d'Alger, qui condamne notamment les sanctions économiques unilatérales."Nous condamnons toutes les restrictions économiques unilatérales prises sans l'approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et toute application extraterritoriale des lois et réglementations nationales contre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)", dit la Déclaration d'Alger.

février 2024

Les Français n'avaient jamais consommé en 2023 aussi peu de gaz, un record depuis les années 1990 qui s'explique par les effets cumulés d'un climat plus doux, d'efforts de sobriété et d'un moindre recours au gaz pour produire de l'électricité, selon le bilan de GRTgaz publié mardi."La consommation française de gaz baisse de 11,4% en 2023 et passe sous la barre des 400 TWh, reflétant de nouveaux comportements en matière de sobriété et d'usages", indique le gestionnaire du réseau de transport de gaz français dans un communiqué.
Les autorités congolaises et le groupe italien d'hydrocarbures Eni ont lancé mardi près de Pointe-Noire (sud du Congo) la production de gaz naturel liquéfié (GNL), en grande partie destiné à l'exportation, a constaté un journaliste de l'AFP.Sur le site de Litchendjili, près de la capitale économique et pétrolière du Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso, en compagnie du PDG d'Eni Claudio Descalzi, a ouvert une vanne, symbolisant le démarrage de cette production.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Le Qatar a annoncé dimanche de nouveaux projets visant à augmenter la production du plus grand gisement de gaz naturel au monde, pour porter sa capacité à 142 millions de tonnes par an d'ici 2030.La nouvelle expansion du champ offshore North Field, baptisée "North Field West", ajoutera 16 millions de tonnes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) par an aux plans de développement actuels, a déclaré le ministre qatari de l'Energie, Saad al-Kaabi, lors d'une conférence de presse.
Les opérations de forage et de test menées avec succès sur un puits de gaz naturel au large de Chypre, dans une zone exploitée par le français TotalEnergies et l'italien Eni, pourraient accélérer la production de ressources inexploitées, a indiqué jeudi le ministère chypriote de l'Energie.Situé à environ 160 km au sud-ouest des côtes chypriotes, le puits Cronos-2 a confirmé une extension de la découverte de gaz de Cronos-1, dont le puits a été foré en août 2022, a indiqué de son coté TotalEnergies dans un communiqué.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique européen ont chuté de 19% l'an dernier, sur fond de dégringolade du recours au charbon et au gaz, constate le groupe de réflexion Ember pour qui "le secteur énergétique de l'Union européenne est au milieu d'un changement monumental".

janvier 2024

La décision de Joe Biden de retarder les nouveaux projets d'infrastructures gazières au nom de la "menace" climatique n'aura pas d'effet à court terme pour l'Europe, accro au gaz américain depuis la guerre en Ukraine, mais pourrait avoir des effets dans la prochaine décennie.Applaudi comme une "victoire" par les ONG anti-énergies fossiles, le plan a été accueilli froidement par une industrie gazière en pleine euphorie.
Le groupe français TotalEnergies a annoncé mercredi un accord avec la société autrichienne OMV pour racheter sa part de 50% au sein d'un producteur de gaz malaisien, une transaction d'un montant de 903 millions d'euros."Nous sommes ravis de renforcer la position de TotalEnergies en Malaisie en devenant actionnaire du producteur de gaz indépendant SapuraOMV", a commenté le PDG Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué. "Cette opération servira de point d'ancrage pour notre croissance future dans ce pays".
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), le temps d'évaluer notamment leur impact sur l'environnement, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
Le transport de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) "sera affecté" par l'escalade en mer Rouge, a affirmé mardi le Premier ministre du Qatar, estimant que les frappes américano-britanniques n'arrêteraient pas les attaques des rebelles Houthis du Yémen."Le GNL est (...) comme toutes les autres cargaisons marchandes, il sera affecté" par la "dangereuse escalade" dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, a déclaré Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, lors du Forum économique mondial à Davos (est de la Suisse).
La Norvège, plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe, a annoncé mardi l'attribution de 62 nouvelles licences pétrogazières dans des eaux déjà largement explorées, une décision qui a fait bondir les défenseurs du climat et de l'environnement.Ce lot de 62 permis répartis entre la mer du Nord (29), la mer de Norvège (25) et la mer de Barents est le plus important octroyé par le pays scandinave depuis quatre ans dans des zones dites "matures", selon les autorités. En 2022 par exemple, 47 licences avaient été accordées.
Des aborigènes australiens ont perdu lundi une bataille judiciaire pour empêcher la construction d'un gazoduc sous-marin qui menaçait selon eux d'importants sites patrimoniaux.La cour fédérale d'Australie a donné gain de cause à la compagnie Santos, l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures d'Australie, qui développe ce projet au large de la côte nord du pays, afin d'envoyer du gaz en provenance de puits sous-marins vers des usines de traitement situées à terre.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
Alors que les conférences des Nations unies sur le climat négocient une baisse de l’extraction des énergies fossiles pour limiter le réchauffement de la planète, Bakou prévoit de passer de 37 milliards de m³ de gaz en 2024 à 49 milliards de m³ en 2033.
En 2023, 673 millions de tonnes de CO₂ ont été émises en Allemagne, soit 46 % de moins qu’en 1990. Cette bonne nouvelle est à relativiser, explique “Die Zeit”, des pans entiers de l’industrie n’ayant toujours pas atteint leurs objectifs de décarbonation.

décembre 2023

Le groupe allemand BASF a annoncé jeudi avoir signé un accord pour transférer les activités gazières et pétrolières de sa filiale Wintershall Dea au britannique Harbour Energy, ouvrant la voie au désengagement du géant de la chimie dans les énergies fossiles. Le groupe de Ludwigshafen et le fonds LetterOne, co-détenteurs de Wintershall Dea, se partageront 2,15 milliards de dollars en numéraire et des actions nouvelles émises par Harbour, pour détenir 54,5% du nouvel ensemble, selon un communiqué. Les activités russes de Wintershall Dea sont exclues de cet accord.
Quatre associations écologistes ont annoncé lundi attaquer devant le Conseil d'Etat le décret gouvernemental pris en novembre autorisant l'extraction de gaz de couche en Moselle par la société La Française de l'Energie.Selon les associations Amis de la Terre France, APEL57, Lorraine Nature Environnement et le Collectif de Défense des Bassins Miniers Lorrains, l'exploitation de ce gaz retenu prisonnier dans les veines de charbon est "fortement émettrice de gaz à effet de serre" et a un impact "considérable sur l'artificialisation des sols et la ressource en eau".
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
La compagnie portuaire belgo-néerlandaise North Sea Port a annoncé lundi l’installation prochaine de pipelines...
David contre Goliath. Manifestations, blocages des chantiers, plaidoyer à l’ONU… Depuis 2018, le peuple autochtone Wet’suwet’en se bat contre le passage d’un gazoduc sur ses terres ancestrales, en Colombie-Britannique (Canada). En vain, l’infrastructure est terminée et sera bientôt mise en service, malgré les atteintes aux droits humains et à l’environnement dénoncées par Amnesty International dans une enquête publiée le 11 décembre.
Un train "hybride" fonctionnant concomitamment au gazole et à l'électricité a pour la première fois transporté samedi des passagers au départ de Toulouse, un projet visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES), a indiqué un représentant de la SNCF.
Le Mozambique, l'un des pays les plus pauvres du monde, a approuvé vendredi la création d'un fonds souverain qui sera alimenté par plusieurs milliards de dollars issus des recettes liées à l'exploitation de gaz naturel.Le Parlement a approuvé la création de ce fonds par un vote de 165 voix pour et 39 voix contre. Il sera financé par plus de 91 milliards de dollars de revenus que le gouvernement prévoit de tirer du gaz naturel.
Le groupe pétro-gazier TotalEnergies a salué mercredi l'accord trouvé à Dubaï à la COP28 qui trace la voie de l'abandon progressif des énergies fossiles, estimant qu'il conforte sa "stratégie de transition", a commenté le groupe auprès de l'AFP."TotalEnergies salue l'accord trouvé à Dubaï qui appelle à la +transition dans les systèmes énergétiques+ d'une manière +juste, ordonnée et équitable+", a indiqué le groupe en reprenant les termes pesés du texte de 21 pages approuvé mercredi par consensus.
Le peuple des Wet’suwet’en a subi des années d’intimidations de la part de la gendarmerie canadienne, pour s’être opposé - en vain - à la construction d’un pipeline à travers ses terres, selon une enquête d’Amnesty International.
Une interconnexion à un gazoduc entre la Bulgarie et la Serbie, donnant à cette dernière accès au gaz azéri pour réduire sa dépendance presque totale à l'approvisionnement russe, a été inaugurée dimanche, a rapporté RTS, télévision d'État serbe. "Nous obtiendrons une autre source d'approvisionnement", a déclaré la ministre serbe de l'Energie Dubravka Djedovic Handanovic, citée par la RTS, lors de la cérémonie d'inauguration près de la ville de Nis.
Une expérimentation de recharge en "relais de poste" pour les camions roulant au gaz ou à l'électricité a été lancée sur 900 kilomètres d'autoroutes entre Avignon et Lille, ont indiqué jeudi ses instigateurs dans un communiqué.Pensée comme une alternative au roi diesel, cette expérience s'appuie sur quatre stations relais équipées de bornes de recharge électrique et de pompes d'avitaillement en biométhane (bioGNV, issu de la fermentation de déchets agricoles et agroalimentaires).
Le Canada a publié jeudi les détails de son plan visant à plafonner, à partir de 2026, les émissions de son secteur pétrolier et gazier, dont l'échéancier est fortement critiqué par les écologistes.Quatrième producteur mondial de pétrole, le pays prévoit de réduire d'ici à 2030 les émissions de son secteur le plus polluant de 35 à 38% sous les niveaux de 2019.
L'Etat espère réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2027 en France, dans le cadre d'un "plan de transformation écologique" consulté mercredi par l'AFP.Au total, les 15 engagements de ce plan, publiés en annexe d'une circulaire envoyée le 21 novembre par Elisabeth Borne aux ministères et à l'administration, "doivent nous permettre de respecter une trajectoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat de 22% en 2027 par rapport à 2022", détaille la Première ministre.
Consommation réduite, transports et parc immobilier rationalisés: dans une circulaire consultée mercredi par l'AFP, l'Etat détaille son plan pour réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2027, et les diviser par cinq d'ici 2050.
Après plus de deux ans de travail, l'administration de Joe Biden a annoncé samedi sa réglementation finale visant à réduire les émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière, une étape cruciale pour atteindre ses engagements concernant ce puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à Dubaï, où se tient la COP28, le grand sommet annuel des Nations unies sur le climat.

novembre 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Des centaines de projets ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023 en dépit des appels à y renoncer afin de limiter le réchauffement de la planète. «Libération» fait le point.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Storengy, la filiale d'Engie qui gère 75% des capacités françaises de stockage souterrain de gaz, engage sans attendre la transformation de ses installations pour accueillir de l'hydrogène, une molécule vue comme indispensable à la transition énergétique."On ne peut pas être sur une logique où l'on attend que le marché de l'hydrogène soit mûr pour décider qu'on veut du stockage parce que sinon, on aura un décalage dans la mise en place du marché", a indiqué lors d'une conférence de presse jeudi la nouvelle directrice générale de Storengy, Charlotte Roule.
"Contribuer à la crise climatique" ou faire "partie de la solution"? L'industrie du pétrole et du gaz doit prendre des "décisions difficiles maintenant" pour accélérer la transition énergétique, a exhorté jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Le secteur doit adopter les énergies propres et un plan de réduction de ses émissions opérationnelles, a souligné cette agence de l'OCDE basée à Paris.
L'Etat a autorisé le projet controversé d'extraction de gaz non conventionnel en Moselle, porté par la société La Française de l'Energie, après une décision du tribunal administratif de Strasbourg en ce sens, a indiqué l'entreprise dans un communiqué jeudi.L'Etat a signé, lundi, un décret autorisant la concession dite "Bleue Lorraine", jusqu'au 1er janvier 2040, selon un extrait publié au Journal officiel. Cela permettra, selon la société porteuse du projet, de "valoriser ses ressources gazières certifiées en Lorraine".
Les discussions autour du climat se focalisent souvent sur la réduction du célèbre CO2. Mais il sera aussi beaucoup question du méthane à la COP28, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
La part du gaz naturel dans la demande mondiale d'énergie va se maintenir autour de 22% à 24% d'ici 2050 quel que soit le scénario et l'effort mondial pour enrayer le réchauffement climatique, estime le géant pétrogazier TotalEnergies, dans un rapport divulgué mardi.
Le Ministre du Zéro Net Britannique annonce que le Pétrole et le Gaz ne sont « pas le problème » du climat mais la demande des citoyens. Le ministre britannique du zéro net, Graham Stuart, a eu une révélation digne d’une comédie : le pétrole et le gaz ne sont pas « le problème » pour le climat. En …
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.
Le Parlement européen a réclamé jeudi une application plus stricte des sanctions contre Moscou et un embargo total sur les importations de gaz liquéfié et de GPL russe, qui représentent un gain de plusieurs milliards d'euros pour la Russie.
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
QatarEnergy a annoncé samedi la signature d'un nouveau contrat de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) avec Sinopec, le deuxième d'une durée de 27 ans avec la compagnie chinoise.L'accord porte sur la livraison de trois millions de tonnes de GNL par an à Sinopec, qui a également été associée à la deuxième phase du projet de développement du plus champ gazier au monde, a indiqué la compagnie nationale du Qatar dans un communiqué.
Le professeur de management Robert Bell dénonce, dans une tribune au « Monde », les mécanismes de greenwashing utilisés par les majors du pétrole, qui restent dépendantes du développement des énergies fossiles.

octobre 2023

L'Europe pourrait se retrouver avec des capacités d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) surdimensionnées par rapport à l'augmentation modérée de la demande de gaz, avertit le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) dans un rapport publié mardi.
La construction d'un gazoduc controversé long de 670 km dans l'ouest du Canada est entièrement terminée après cinq ans de travaux, a annoncé lundi son promoteur TC Energy."100% des canalisations de Coastal GasLink ont été installées le long du tracé, reliant le nord-est de la Colombie-Britannique aux installations de LNG Canada sur la côte ouest", a déclaré l'entreprise énergétique dans un communiqué.
Un an après le sabotage de Nord Stream, le tuyau, qui relie l’Estonie à la Finlande, a été abîmé. Un porte-conteneurs chinois est dans le viseur des enquêteurs.
Un "engagement en matière de climatisation" qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l'utilisation de climatiseurs de 68% d'ici 2050, selon un projet de texte consulté vendredi par l'AFP.
Le Turkménistan, pays d'Asie centrale aux immenses ressources énergétiques, a vanté mercredi sa capacité à fournir du gaz à l'Europe en cas de construction d'un gazoduc transcaspien, tentant de relancer ce projet à la faveur de la guerre en Ukraine. "Le gazoduc transcaspien (...) fournira du gaz naturel aux États européens" a assuré le président Serdar Berdymoukhamedov, cité par le journal étatique "Turkménistan neutre".
Le Qatar a signé un accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) d'une durée de 27 ans avec l'italien Eni, a annoncé lundi QatarEnergy. "Des filiales de QatarEnergy et d'Eni ont signé un accord de vente et d'achat permettant de fournir jusqu'à un million de tonnes par an de GNL" à l'Italie, a affirmé le géant gazier de l'émirat du Golfe dans un communiqué, en précisant que les livraisons débuteront en 2026 pour une durée de 27 ans.
Des groupes soutenus par l'Iran ont fait sauter un gazoduc dans le nord-est de la Syrie, contrôlé par les Kurdes, près d'une base américaine, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des milices soutenues par l'Iran "ont fait exploser le gazoduc près de l'installation gazière de Conoco", a déclaré l'OSDH, basé en Grande-Bretagne mais disposant d'un important réseau d'informateurs en Syrie. Le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahman, a précisé à l'AFP que l'explosion avait eu lieu près d'une base américaine.
Technip Energies chutait de plus de 18% à la Bourse de Paris jeudi après la publication d'une enquête du quotidien Le Monde impliquant le groupe dans un projet gazier russe malgré les "sanctions européennes consécutives à l'invasion russe en Ukraine" qui "lui imposent d'interrompre sa participation", selon le journnal.Dans le sillage de cette parution, le cours de l'action du groupe d'ingénierie et de services dégringolait de 18,29% à 18,48 euros vers 13H30 GMT, après avoir lâché plus tôt plus de 21%.
Le Qatar fournira à la France, via TotalÉnergies, jusqu’à 3,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. Et cela jusqu’en 2053. « Des filiales de QatarEnergy et de TotalÉnergies ont signé deux accords de vente et d’achat pour fournir jusqu’à 3,5 millions de tonnes par an de GNL du Qatar à la France », a affirmé le géant gazier de l’émirat du Golfe dans un communiqué, en précisant que les livraisons débuteront en 2026 pour une durée de vingt-sept ans.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
Le Qatar et la compagnie française TotalEnergies ont signé deux accords d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) d'une durée de 27 ans, a annoncé mercredi QatarEnergy.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a promis mercredi une "réponse déterminée" de l'Alliance si les dommages causés à un gazoduc entre la Finlande et l'Estonie en mer Baltique s'avéraient résulter d'une "attaque délibérée".
Une turbine à gaz alimentée à 100% avec de l'hydrogène a été testée avec succès pour la première fois au monde, ouvrant la voie à la décarbonation de sites tels que des cimenteries, très énergivores, a annoncé mercredi le consortium européen à l'origine du projet.
Les dommages causés au gazoduc reliant la Finlande à l'Estonie ont probablement été provoqués par une "force mécanique", a estimé mercredi l'unité de la police finlandaise chargée de l'enquête."Les dommages semblent avoir été causés par une force mécanique et non une explosion", a dit Risto Lohi, un responsable du Bureau national d'enquêtes (NBI) finlandais.Le président finlandais Sauli Niinistö avait annoncé mardi que la fuite sur le gazoduc, qui a provoqué l'interruption de son fonctionnement dimanche, avait probablement "résulté d'une activité extérieure".
La fuite ayant provoqué la fermeture dimanche du gazoduc approvisionnant la Finlande depuis l'Estonie est "probablement le résultat d'une activité extérieure", a annoncé mardi le président finlandais Sauli Niinistö."Il est probable que les dommages causés au gazoduc et au câble de télécommunications résultent d'une activité extérieure", a-t-il annoncé dans un communiqué. La cause de cette fuite n'est pas encore claire et "l'enquête se poursuit, en coopération entre la Finlande et l'Estonie", a-t-il ajouté.
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".
Le câble de télécommunication accompagnant le gazoduc entre la Finlande et l'Estonie, endommagé dimanche, a été dégradé dans les eaux estoniennes, ont précisé mardi des responsables de ce pays balte, lors d'un point de presse.Le fonctionnement de l'infrastructure gazière a été interrompu dimanche en raison d'une fuite, rendant inopérant le dernier gazoduc en service de la Finlande après l'arrêt des importations russes.
La Finlande a annoncé mardi qu'elle soupçonnait qu'une intervention extérieure était à l'origine de la fuite sur le gazoduc connecté à l'Estonie et a reçu le soutien de l'Otan dans son enquête.Le fonctionnement de l'infrastructure a été interrompu dimanche en raison de cette fuite, rendant inopérant le dernier gazoduc en service du pays après l'arrêt des importations russes.Les enquêteurs finlandais n'ont pas relevé d'indices d'utilisation d'explosifs mais l'institut norvégien de sismologie a détecté une "explosion probable" dans la zone de la fuite.
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé "plus de 500 cibles" dans la nuit sur la bande de Gaza pour tenter de reprendre le contrôle face aux combattants du Hamas, au troisième jour d'affrontements qui ont fait plus de 1.100 morts dans les deux camps."Pendant la nuit, des avions de combats, des hélicoptères, des aéronefs et l'artillerie ont frappé plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Jihad islamique", a annoncé l'armée dans un communiqué.
L'armée israélienne a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, au troisième jour de l'offensive surprise et massive lancée par le mouvement islamiste palestinien, comparée par Israël au 11 septembre 2001.Après cette attaque sans précédent par terre, air et mer, déclenchée samedi en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, par le Hamas, l'armée israélienne a annoncé avoir le "contrôle" lundi des localités du sud du pays prises pour cible. Mais "il pourrait y avoir encore des terroristes dans la zone", a averti le porte-parole de l'armée.
Le gestionnaire du réseau gazier finlandais a annoncé dimanche la fermeture du gazoduc venant d'Estonie en raison d'une suspicion de fuite, rendant inopérant le dernier gazoduc en service de la Finlande après l'arrêt des importations russes.Gasgrid, entreprise d'État, a constaté "une baisse inhabituelle de la pression" dans le gazoduc aux environs de 02H00 du matin (samedi 23H00 GMT) et "soupçonne une fuite", a-t-elle expliqué dans un communiqué.La société a annoncé qu'elle enquêtait sur le problème en collaboration avec son homologue estonien, Elering.
Le géant des hydrocarbures émirati, ADNOC, a annoncé jeudi l'attribution des contrats de construction d'un important projet gazier, à quelques semaines de la conférence mondiale pour le climat (COP28) dans le riche État du Golfe.
Le géant des hydrocarbures émirati, ADNOC, a annoncé jeudi l'attribution des contrats de construction d'un important projet gazier, à quelques semaines de la conférence mondiale pour le climat (COP28) dans le riche Etat du Golfe. Le projet, qui concerne les champs offshore de Hail et Ghasha, sera le "premier au monde" à opérer avec un objectif de "zéro émission nette", a déclaré la compagnie publique émiratie dans un communiqué, s'attirant les critiques de défenseurs de l'environnement.
Le géant énergétique QatarEnergy a entamé mardi les travaux d'un projet visant à accroître la production de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir du plus grand champ gazier du monde, afin de renforcer sa position de leader mondial du secteur.L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a présidé une cérémonie organisée à l'occasion sur le site du projet North Field Expansion à Ras Laffan, à 80 km au nord de Doha.
Les Pays-Bas ont mis fin dimanche à l'extraction de gaz naturel du gisement de Groningue (nord), le plus grand d'Europe, son exploitation étant à l'origine de séismes qui ont secoué des riverains durant des décennies, et menacent de persister. Les autorités maintiennent toutefois onze dernières unités d'extraction opérationnelles une année supplémentaire avant de définitivement fermer les vannes en cas d'hiver "très rigoureux", sur fond de tensions géopolitiques persistantes.
Depuis plus de vingt ans, la population dans la province de Groningue subit des séismes de faible magnitude mais proches de la surface – dus aux poches de vide formées lors de l’extraction de gaz –, qui ont provoqué de nombreux dégâts.

septembre 2023

En Guyane française, les peuples autochtones tentent de freiner le chantier d’une centrale électrique. Gendarmes, quads, lacrymos... Les jeunes militants sont fortement réprimés.
Les Etats-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de la France en 2022, année du début de la guerre en Ukraine, devant la Norvège et la Russie où la France s'est fournie à hauteur de 15%, selon le "Chiffres clés de l'énergie 2023" publié jeudi.
Les Etats-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de la France en 2022, année du début de la guerre en Ukraine, devant la Norvège et la Russie où la France s'est fournie à hauteur de 15%, selon le "Chiffres clés de l'énergie 2023" publié jeudi.
TotalEnergies inonde la France en gaz naturel liquéfié (GNL) venu des États-Unis. Mais au Texas et en Louisiane, la production de cette énergie fossile provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 personnes. Enquête dans le rêve américain de la multinationale, au moment où un nouveau terminal méthanier doit entrer en fonction au port du Havre.
TotalEnergies extrait, stocke et achemine du gaz naturel liquéfié (GNL) depuis le Texas et la Louisiane. L’extraction provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 Américains. Une enquête publiée avec Disclose.
Reclaim Finance appelle les acteurs financiers derrière TotalEnergies arrêter de soutenir l’entreprise tant qu’elle n’aura pas renoncé à sa stratégie d’expansion pétro-gazière.
Les pays membres de l'UE ont écarté lundi un nouveau durcissement des normes de pollution sur les gaz d'échappement des voitures particulières, estimant qu'il risquait de freiner les investissements des constructeurs dans les véhicules électriques.Sous l'impulsion notamment de la France et de l'Italie, les Vingt-Sept ont voté en faveur d'une réglementation moins ambitieuse que la proposition formulée par la Commission européenne en novembre 2022, afin de préserver la compétitivité de l'industrie automobile et ses 14 millions d'emplois dans l'UE.
La France sortira du charbon d'ici à 2027, en convertissant ses deux dernières centrales, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron, qui en revanche ne souhaite pas interdire les chaudières à gaz dans le cadre de la planification écologique.
Élément indispensable dans le quotidien des ménages au Congo, pays producteur de pétrole et de gaz, le gaz butane manque depuis plus de trois semaines, obligeant les consommateurs à se rabattre sur le bois pour cuisiner.
Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi avoir livré à la Chine pour la première fois du gaz naturel liquéfié (GNL) via la route maritime du Nord, dans l'Arctique, désormais plus facilement navigable du fait de la fonte des glaces entraînée par le réchauffement climatique.
Le champ gazier Dragon, dont le gisement contient 120 millions de mètres cubes, est situé dans les eaux vénézuéliennes au nord-est du Venezuela, près de la frontière maritime avec Trinité-et-Tobago, mais près de gisements trinidadiens exploités par Shell.
Des patrons de chalutiers de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs en France, ont réclamé vendredi une "vraie politique" de soutien à la pêche au chalut, qui risque de "disparaître" face à la flambée du gazole. "On est presque rendu à 90 centimes le litre de gazole. Ce prix ne convient pas au niveau de la rentabilité des entreprises. C'est inacceptable, on va droit dans le mur", a dénoncé Ludovic Le Roux, président de l'organisation, au cours d'une conférence de presse à Quimper.
La détaxe sur le gazole dont bénéficient certaines professions sera supprimée pour les agriculteurs et les entreprises de travaux publics, mais pas les transporteurs routiers, afin de préserver leur "compétitivité", a annoncé jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Le tracé du gigantesque gazoduc Force de Sibérie 2, censé faire transiter à terme 50 milliards de mètres de cubes de gaz de la Russie vers la Chine, sera bientôt finalisé pour sa partie russe, a annoncé mercredi le vice-Premier ministre en charge de l'Energie."(Il) est dans sa phase finale", a indiqué Alexandre Novak dans un entretien à la revue russe Energy Policy.

août 2023

La Bolivie est arrivé à épuisement de ses réserves de gaz naturel, sa principale source de revenus, en raison d'un manque d'investissement dans l'exploration de nouvelles réserves, a indiqué mercredi le président de la compagnie pétrolière publique YPFB.Depuis 2014, le pays a connu une baisse de production, a déclaré Armin Dorgathen à la presse dans la ville de Santa Cruz (est). "Il n'y a pas eu assez de projets d'exploration", a-t-il regretté en annonçant que quelque 669 millions de dollars seraient investis dans l'exploration cette année.
La Norvège vient d'inaugurer le plus grand parc éolien flottant au monde. Mais ce qui apparaît à première vue comme une bonne nouvelle est en fait le signe que le business as usual est toujours à l'œuvre. Le projet, porté par Equinor, va uniquement servir à alimenter les plateformes pétrolières et gazières voisines. Certes, leur bilan carbone s'en trouvera amélioré, mais c'est un signe de plus que la sortie des énergies fossiles est encore loin.
Le plus grand parc éolien flottant au monde a été officiellement inauguré en mer du Nord ce 23 août(1) par le prince héritier de Norvège Haakon et le Premier ministre du pays. Il est constitué de 11 éoliennes de 8,6 MW de puissance unitaire chacune.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé lundi avoir démarré la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé au large de la Côte d'Ivoire, moins de deux ans après sa découverte.Baleine constitue "la plus grande découverte d'hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien" et le "premier projet zéro émissions" en Afrique, assure Eni dans un communiqué.La production sera gérée conjointement avec la compagnie pétrolière ivoirienne Petroci.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a inauguré lundi la dernière phase de l'immense gisement gazier South Pars, développé dans le Golfe depuis les années 1990.M. Raïssi s'est rendu lundi dans la ville portuaire d'Assalouyeh (sud), où il a inauguré la phase 11 du projet lors d'une cérémonie diffusée en direct par la télévision.Plus grande réserve de gaz connue au monde, le méga-gisement de South Pars est situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar.
Depuis la guerre en Ukraine et la réduction des approvisionnements de Russie, l’Union européenne contraint les Etats membres à stocker du gaz pour prévenir les aléas.
La demande de gaz en Europe a nettement baissé au premier semestre 2023 et cette tendance semble bien partie pour se poursuivre durant la seconde moitié de l'année, estime le Forum des exportateurs de gaz (GECF), dans un rapport dont l'AFP a pris connaissance jeudi.Sous surveillance depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a compliqué l'approvisionnement en gaz de l'UE privée des pipelines russes, la consommation a baissé de 10,6% au premier semestre 2023, soit de 21 milliards de mètres cube, selon le rapport.
Parti d'Algérie, le vaisseau s'approche des côtes françaises, rejoint par deux remorqueurs: le Lalla Fatma N'Soumer déchargera bientôt 130.000 m3 de gaz liquéfié (GNL) sur la jetée du terminal de Fos Cavaou (Bouches-du-Rhône). Après une année 2022 inédite, le site est encore très sollicité pour faire le plein de gaz avant l'hiver.Dans le tanker, long de 250 m et visible de loin avec ses quatre cuves sphériques, il y a assez de gaz pour couvrir "la consommation annuelle d'une ville comme Montpellier", explique Arnaud Catoire, directeur du terminal.
Le géant des hydrocarbures des Emirats arabes unis, ADNOC, a annoncé mercredi un contrat de 3,6 milliards de dollars pour l'expansion de son infrastructure de traitement du gaz, attribué à une coentreprise entre une société locale et un groupe espagnol.Cette annonce intervient alors que le riche Etat pétrolier du Golfe s'apprête à accueillir fin novembre la conférence de l'ONU sur le climat, la COP28, sur fonds de critiques des défenseurs de l'environnement qui dénoncent l'impact des énergies fossiles sur le réchauffement climatique.

juillet 2023

Le gouvernement britannique a promis lundi des "centaines" de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord, dans la foulée de l'engagement du Premier ministre Rishi Sunak d'agir de manière "pragmatique et proportionnée" contre le réchauffement climatique.En faisant une telle annonce, l'exécutif s'expose à de lourdes critiques de la part d'organisation écologistes sur le sérieux de son engagement pour l'environnement.
Le Premier ministre Rishi Sunak a soutenu les projets visant à autoriser de nouvelles explorations de combustibles fossiles au large des côtes britanniques, tout en s'engageant à être "pragmatique et proportionné" sur l'objectif de neutralité carbone, dans une interview publiée samedi.
Pour la chercheuse Ines Bouacida, le véritable impact environnemental de ce gaz dit «vert», qui ne l’est seulement s’il est produit dans certaines conditions, est sujet à controverse.
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut remplir son objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d'ici 2030 par rapport à 1990? De nouveaux éléments chiffrés viennent d'être publiés par le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) du gouvernement.
Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi à Mourmansk le coup d'envoi de la première chaîne d'Arctic LNG 2, gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Arctique, dont le français TotalEnergies s'est retiré en 2022.
Selon l’économiste Philippe Defeyt, le prix des énergies fossiles n’est pas assez élevé pour amorcer des vrais changements en matière de consommation.
Le groupe dirigé par Patrick Pouyanné passe outre les critiques des associations de défense de l’environnement. Il participera à la construction d’un site géant de GNL, un projet dont le coût total est évalué à 13,2 milliards d’euros.
L'Institut Jacques Delors souligne « la nécessité de baisser durablement la consommation de gaz afin de garantir la sécurité d’approvisionnement du continent » européen dans une note récente (consultable en bas de cet article). Explications. Baisse de la consommation et « nouvelles vulnérabilités »
L'Irak va payer ses importations de gaz iranien en fournissant du pétrole à Téhéran, une manière de contourner le laborieux mécanisme actuellement suivi et initialement négocié avec Washington pour ne pas contrevenir aux sanctions américaines, a annoncé mardi le Premier ministre.En raison des sanctions américaines contre l'Iran, Bagdad ne peut pas payer directement Téhéran pour son gaz. L'argent est alors déposé sur un compte bancaire irakien, qui ne permet à l'Iran d'acheter que des produits spécifiques dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique.
Le géant pétrogazier TotalEnergies a annoncé lundi le début de "la mise en production" du champ de gaz d'Absheron situé dans la mer Caspienne en Azerbaïdjan et exploité conjointement avec la compagnie nationale Socar. L'enclenchement "de la première phase de développement du champ de gaz à condensats" - du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, ce qui en augmente fortement sa valeur - doit offrir une capacité de production de 4 millions de mètres cube par jour de gaz et 12.000 barils quotidiens de condensats, assure le communiqué.
La compagnie pétrolière norvégienne DNO a annoncé lundi avoir découvert du gaz naturel dans les eux norvégiennes de la mer du Nord, susceptible selon elle d'être la plus importante découverte dans le pays depuis dix ans.Le gisement de gaz et de condensat trouvé sur le prospect dit Carmen recèlerait entre 120 et 230 millions de barils équivalent-pétrole (Mbep), a indiqué DNO dans un communiqué.Si le point médian de cette fourchette (175 Mbep) devait être atteint, cela en ferait la plus grosse découverte sur le plateau continental norvégien depuis 2013, a-t-il précisé.
Le Japon est toujours le 5e consommateur mondial d'énergie malgré une baisse de sa consommation au cours de la dernière décennie.
Quatre industriels TotalEnergies, Heidelberg Materials, Lafarge et Lhoist et deux opérateurs gaziers GRT gaz et Elengy, ont annoncé lundi le lancement d'un "projet d'envergure" de captage du CO2 sur des sites du Grand Ouest à destination de zones de stockage géologique permanent.Le projet, dénommé GOCO2, doit permettre aux industriels d'"accélérer la décarbonation des sites industriels du Grand Ouest de la France, en complément d'actions d'évitement et de réduction des émissions de CO2", indiquent les six partenaires dans un communiqué commun
Le gouvernement argentin a inauguré dimanche le premier tronçon du gazoduc Nestor Kirchner (GNK) construit depuis le mégagisement d'hydrocarbures non conventionnel de Vaca Muerta(sud-ouest) vers la province de Buenos Aires (centre), sur une distance de 573 kilomètres.La construction du gazoduc Nestor Kirchner du nom de l'ancien président argentin (2003-2007), est le chantier d'infrastructure énergétique le plus important dans le pays depuis 40 ans.
Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach a annoncé dimanche la signature de nouveaux contrats avec TotalEnergies, pour permettre aux deux compagnies d'asseoir leur "rôle capital" dans l'approvisionnement en gaz du marché français et européen.Les contrats ont été signés au siège de Sonatrach à Alger par son PDG Toufik Hakkar et son homologue de TotalEnergies Patrick Pouyanne, a précisé l'entreprise algérienne dans un communiqué.
Depuis mercredi, plusieurs centaines de militants de Code Rouge mènent une action en campant sur le chantier de la future centrale à gaz fossile d'Engie. Le mouvement est soutenu par 25 organisations de défense de l’environnement et des droits sociaux et agit pour sensibiliser la population à la question des centrales fossiles.
Minizad pour bloquer un chantier de centrale à gaz, fausse plage devant le siège social... Des activistes belges ont organisé une semaine de mobilisation de masse contre le groupe énergétique français Engie.
Un projet contesté d’extraction de gaz non conventionnel en Moselle a été annulé par le ministère de la Transition écologique dans un arrêté où il juge les essais techniques et les projections économiques non probants.
Des chercheurs ont découvert un gisement potentiel d’hydrogène naturel dans le bassin houiller lorrain… Lequel pourrait être le plus gros réservoir mondial de ce gaz !
Cet hydrogène naturellement présent sous la surface de la Terre commence à intéresser les industriels. Dans plusieurs pays, dont la France, des entreprises sont à la manoeuvre pour tenter de mettre la main sur ce trésor enfoui.
Un troisième gazoduc sous-marin va relier le gisement gazier de Leviathan à sa plateforme d'exploitation en Israël augmentant sa capacité à produire du gaz a annoncé dimanche le consortium exploitant le gisement.Les opérateurs du réservoir de Leviathan, NewMed Energy, Chevron Mediterranean Limited (CML) et Ratio Energies, ont pris la décision de construire un troisième gazoduc sous-marin reliant le Leviathan à sa plateforme située à dix kilomètres des côtes israéliennes, indique un communiqué commun.
L'ONG Global Witness a accusé dimanche les entreprises TotalEnergies et Shell de commercialiser du gaz russe, et de contribuer à "financer la guerre de ce pays en Ukraine".

juin 2023

L'Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) a publié une nouvelle version de son Net Zero Standard for Oil and Gas.
Les Pays-Bas ont annoncé vendredi mettre fin le 1er octobre à l'extraction du gaz dans le plus grand gisement d'Europe, malgré les inquiètudes mondiales autour de l'approvisionnement énergétique suscitées par la guerre en Ukraine.Les riverains de l'immense site d'extraction dans la province de Groningue (nord) se plaignaient depuis plus de deux décennies des tremblements de terre à répétition dont la cause est attribuée à l'exploitation intensive du sol.
Les riverains de l’immense site d’extraction dans la province de Groningue se plaignaient des tremblements de terre à répétition dont la cause est attribuée à l’exploitation intensive du sol.
Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a annoncé mercredi un investissement allant jusqu'à 4 milliards d'euros en coopération avec la compagnie Romgaz, contrôlée par l'Etat roumain, pour développer un projet d'extraction du gaz en mer Noire. Attendu de longue date, ce projet baptisé Neptun Deep - une concession s'étalant sur 7.500 km2 - "est destiné à devenir l'un des plus importants de l'Union européenne", selon un communiqué, précisant que la production devrait débuter en 2027.
Le Qatar a conclu un accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la China National Petroleum Corporation (CNPC) sur 27 ans, le deuxième contrat de longue durée avec Pékin en moins d'un an, a annoncé mardi le ministre qatari de l'Energie.L'un des principaux producteurs de GNL au monde, avec les Etats-Unis et l'Australie, le richissime émirat du Golfe a déjà la Chine, le Japon et la Corée du Sud parmi ses principaux clients, mais espère aussi sceller des contrats avec les pays européens, ces derniers se refusant eux à signer des accords de longue durée.
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Le géant français des hydrocarbures TotalEnergies a annoncé mercredi s'associer à l'américain NextDecade et Global Infrastructure Partners pour investir dans le projet du terminal texan Rio Grande, une usine de liquéfaction de gaz naturel (GNL). "TotalEnergies détiendra une participation de 16,7% dans la première phase" du projet Rio Grande, "composée de 3 trains de liquéfaction", a indiqué l'entreprise dans un communiqué, sans dévoiler le montant de son investissement.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 2,7% en France l'an dernier, un recul un peu plus marqué que ce qui avait estimé jusqu'alors, grâce à une moindre utilisation des énergies fossiles pour le chauffage, selon de nouveaux chiffres provisoires publiés lundi."Après une baisse massive en 2020 versus 2019 (-9,0%) et un rebond partiel en 2021 versus 2020 (+5,7%), les émissions de CO2e sont reparties à la baisse en 2022 versus 2021 (-2,7 %)", a indiqué dans un dossier le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.

mai 2023

La consommation mondiale de gaz a connu une baisse historique de 1,6% en 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine et des ruptures d'approvisionnement du gaz russe vers l'Europe, selon des données préliminaires de Cedigaz, l'association internationale pour l'information sur le gaz.D'origine essentiellement fossile, la consommation mondiale de gaz a reculé à 4.000 milliards de m3 "dans un contexte de crise énergétique sans précédent et de forte inflation", a souligné Cedigaz dans un communiqué du 15 mai.
Vendredi, TotalEnergies s’est retrouvée une nouvelle fois sous le feu des critiques concernant sa stratégie climatique - et donc sa stratégie d’entreprise tout court - à l’occasion de son assemblée générale (AG) annuelle. Une première chose mérite d’être soulignée pour commencer.
Les baleines, et en particulier les baleines à bec de Cuvier, sont particulièrement sensibles aux sons sous-marins, et les échouages ​​massifs ont été liés au sonar naval, ont déclaré les chercheurs. “Ces menaces peuvent affecter cumulativement les populations de cétacés et, compte tenu de la présence de deux populations mondialement menacées de cachalots et de baleines à bec de Cuvier, nous appelons à la prudence lors de la délivrance de nouveaux permis de prospection et d’extraction de gaz”, indique le journal.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050.Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer!" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète ailleurs.
L'objectif affiché par le gouvernement de remplacer d'ici quelques années des millions de chaudières à gaz "n'est pas tenable", a assuré mercredi le président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) selon lequel la Première ministre Elisabeth Borne a évoqué l'échéance de 2026."On peut pas dire qu'en 2026, on supprime la chaudière à gaz et qu'on forme 200.000 chauffagistes à la pompe à chaleur. Ce calendrier n'est pas tenable", a dit lors d'un point presse à Paris Jean-Christophe Repon, récemment réélu président de la Capeb.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi un bénéfice net en chute de 41,4% en 2022, à 14,2 milliards d'euros, amputé par la forte baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Le géant gazier russe, pilier de l'économie russe dirigé par plusieurs proches du président Vladimir Poutine, a en effet été lourdement visé par les sanctions occidentales.
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Le géant gazier du Qatar, Qatar Energy, a annoncé mardi l'attribution d'un contrat de 10 milliards de dollars à une co-entreprise entre la société française Technip Energies et Consolidated Contractors Company (CCC). Le contrat d'une valeur "d'environ 10 milliards de dollars" prévoit "la construction de deux trains de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une capacité de production totale de 16 millions de tonnes par an" dans le champ de North Field South (NFS), a indiqué la compagnie dans un communiqué.
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
Le géant bancaire BNP Paribas, régulièrement attaqué par les ONG pour son financement de l'industrie des énergies fossiles, a mis à jour jeudi sa politique climatique, en annonçant notamment l'arrêt de "tous les financements dédiés au développement de nouveaux champs" gaziers, selon un communiqué.
Pour le gouvernement Trudeau, il serait possible de lutter contre le réchauffement climatique tout en exploitant le pétrole tiré des sables bitumineux, d’en développer la production et de l’exporter sur les divers marchés internationaux. Voilà la politique que ce gouvernement défend et qui se concrétise par le soutien à l’expansion de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures.
L'Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) prévoient de lancer une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers en Afrique
L’État hébreu et l’Autorité palestinienne ont repris leurs discussions sur l’exploitation du camp Gaza Marine, situé au large des côtés de l’enclave palestinienne, dont les Palestiniens pourraient profiter. L’Égypte pourrait jouer un rôle pivot.
Le Nigéria est l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures du continent africain, le pétrole et le gaz naturel constituant les « piliers de l’économie nationale » de ce pays de près de 220 millions d'habitants, souligne l’EIA américaine (Energy Information Administration) dans le rapport ci-après publié fin avril.
L'Etat de New York a voté dans la nuit de mardi à mercredi l'interdiction totale en 2029 des cuisinières et chauffages au gaz et à d'autres énergies fossiles dans tous les nouveaux bâtiments d'habitations, de bureaux et d'administrations, une première aux Etats-Unis.
L'entreprise limbourgeoise BioGas Bree planifie la construction d'une centrale de biogaz pour produire du biogaz liquéfié, ou bio-GNL, une première en Belgique, affirme-t-elle.
La compagnie gazière émiratie ADNOC Gas a annoncé lundi un accord d'au moins un milliard de dollars avec le français TotalEnergies pour l'approvisionner en gaz naturel liquéfié, les pays européens cherchant à diversifier leurs fournisseurs afin de se passer de la Russie.Cet accord, valable pour trois ans, pèse entre 1 et 1,2 milliard de dollars (entre 900 millions et 1 milliard d'euros), a affirmé dans un communiqué ADNOC Gas, filiale du géant pétrolier émirati Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).

avril 2023

Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
À cause de la guerre en Ukraine, l’Europe et la France ont remplacé leur dépendance au gaz russe par celle au gaz naturel liquéfié étasunien. Un nouveau fournisseur désastreux pour le climat et les riverains de cette industrie.
Cet hiver, la France a massivement importé du gaz naturel liquéfié (GNL) issu quasi exclusivement de gaz de schiste. Cette révélation a été faite le 26 avril par le média d’investigation Disclose. Près de 4,5 milliards de mètres cubes de GNL ont été acheminés en France depuis novembre 2021 par le géant étasunien Cheniere Energy.
Depuis fin 2021, la France a importé plus de 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) issu quasi exclusivement de gaz de schiste. Ce gaz polluant et climaticide a notamment été acheté par le groupe Engie, dont l’État français est l’actionnaire de référence.
L’activiste texan John Beard, ancien salarié de la pétrochimie, dénonce les dégâts causés par l’envolée de la production gazière sur la santé et l’environnement, et le cynisme des géants occidentaux du secteur.
L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
L'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream demeure incertaine, a indiqué jeudi un procureur suédois qui participe à l'enquête."Notre principale hypothèse est qu'un État est derrière" ce sabotage, a indiqué Mats Ljungqvist dans un communiqué. Qui en est responsable? Ce n'est "toujours pas clair", a ajouté le procureur. Washington et Moscou ont démenti toute responsabilité et se sont accusés mutuellement d'en être à l'origine.
Le gaz provient des champs de Sibérie.
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la baisse en France l'an dernier, avec un recul plus marqué en fin d'année, une tendance que le gouvernement attribue à sa politique climatique mais qui résulte aussi d'effets conjoncturels."D'après ces pré-estimations, les émissions de GES (gaz à effet de serre) ont repris leur trajectoire à la baisse en 2022 après le rebond observé en 2021", indique lundi le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.

mars 2023

Les interventions pour les impayés de facture d'énergie, synonymes de coupures ou de limitations de puissance chez les consommateurs, ont augmenté de 10% en 2022 malgré le bouclier tarifaire mis en place pour contenir la flambée des prix, a annoncé jeudi le médiateur de l'énergie."Malgré le bouclier tarifaire et l'attribution de chèques énergie complémentaires, le nombre d'interventions pour impayés a augmenté en 2022: 863.000 (...) ont été mises en oeuvre, soit une hausse de 10% par rapport à 2021", a indiqué le médiateur dans un communiqué.
Augmenter drastiquement la production américaine de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé vendredi un texte controversé sur les énergies fossiles.Le projet de loi, qui prétend faire baisser les coûts de l'énergie pour les ménages américains -- une promesse de campagne des républicains lors des élections de mi-mandat -- a toutefois très peu de chances d'aboutir. Les démocrates qui contrôlent le Sénat s'opposent vivement au texte, accusant l'opposition de faire un cadeau à l'industrie pétrolière américaine.
Le think tank IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) a lancé ce 22 mars un « tracker » sur la situation du gaz naturel liquéfié en Europe : capacités de regazéification en construction, sources et volumes des importations, prévisions de la demande, etc. Les données y seront actualisées tous les trimestres. Les importations européennes de GNL en 2022
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de près de 2% en Allemagne l'an dernier grâce au déploiement des renouvelables et à la baisse de production industrielle en raison de la crise énergétique, selon des chiffres officiels publiés mercredi.La première économie européenne a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour l'année 2022, en dépit de la relance temporaire de centrales à charbon pour compenser les coupures de gaz russe.
TotalEnergies a annoncé mardi le lancement des études d'ingénierie de détail pour la construction d'un important site gazier en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont la production pourrait démarrer fin 2027 ou début 2028.La décision finale d'investissement est espérée fin 2023 ou début 2024. Elle était attendue initialement en 2020, mais ce projet de gaz naturel liquéfié (GNL), lancé en 2014, avait été retardé par la crise sanitaire et par la volonté du gouvernement local de renégocier le contrat.
Un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, rapporte mardi le New York Times sur la base d'informations consultées par le renseignement américain.Dans cet article qui reste très prudent, le journal ne détaille pas ce que seraient ces informations auxquelles le renseignement américain a eu accès, ni l'identité de ce "groupe pro-ukrainien".Selon des responsables américains, il n'y a aucune indication cependant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait été impliqué dans ce sabotage.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Une chronique de Charles Cuvelliez et Patrick Claessens de l'Ecole Polytechnique de Bruxelles (ULB).
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
Rivaux régionaux, le Maroc et l'Algérie sont engagés dans deux mégaprojets de gazoduc concurrents les reliant au Nigeria, en ciblant le marché européen, mais dans un contexte où l'UE voudrait se passer du gaz d'ici la fin de la décennie.Le plus récent est le gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP), long d'environ 6.000 km, qui devrait traverser 13 pays africains sur la façade atlantique pour acheminer des milliards de mètres cubes de gaz nigérian jusqu'au royaume chérifien. De là, il doit être connecté au Gazoduc Maghreb Europe (GME).
Au total, 1 560 milliards de dollars ont été reversés aux actionnaires, en partie grâce aux pétrogaziers. En France, TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros distributeurs de dividendes.

février 2023

L'empreinte carbone de nos assiettes, ce ne sont pas seulement les émissions des vaches et des engrais mais aussi celles du gazole. La conversion des tracteurs aux carburants non fossiles est embryonnaire faute d'incitation à développer des alternatives.Labourer, semer, épandre, moissonner, transporter... Les engins agricoles brûlent quotidiennement du pétrole, précisément du gazole non routier (GNR), un carburant teinté de rouge pour éviter la fraude puisqu'il est détaxé.
L'UE envisage de reconduire pour l'hiver 2023 son mécanisme fixant un objectif commun de réduction de la consommation de gaz pour les 27 Etats membres, ont annoncé mardi les ministres européens de l'Energie réunis à Stockholm.Les Vingt-Sept "ont discuté la prolongation d'un certain nombre de mesures d'urgence pour pouvoir remplir rapidement nos stocks de gaz et être capables de faire face à de possibles tensions", dont "une mise sous contrôle de la consommation", a déclaré la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
Cette forte demande de l'Europe a tiré les prix vers le haut, conduisant le marché mondial du GNL à doubler de valeur.
Eni a affiché en 2022 un bénéfice net record de 13,8 milliards d'euros, son meilleur depuis plus de deux décennies, dopé par la flambée des cours du gaz et du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine.Malgré un quatrième trimestre en berne, le géant italien des hydrocarbures a ainsi plus que doublé ses profits par rapport à 2021, déjà une année faste.Ce résultat annuel, publié jeudi, est cependant légèrement inférieur au consensus des analystes de Factset Estimates, qui tablait sur un bénéfice de 14,02 milliards d'euros.
Le secteur pétrolier et gazier canadien, l'un des plus importants au monde, nuit activement aux efforts du pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, a dénoncé l'ONG environnementale InfluenceMap dans un rapport publié jeudi.
Le président russe Vladimir Poutine a fustigé vendredi les "tentatives directes" de l'Occident qui visent selon lui à "entraver le développement" de son fleuron énergétique national, Gazprom, visé par les sanctions internationales depuis un an."Malgré une concurrence déloyale - pour le dire franchement - et des tentatives directes de l'extérieur pour entraver et freiner son développement, Gazprom avance et lance de nouveaux projets", a déclaré M. Poutine lors d'un discours en visioconférence à l'occasion des 30 ans du géant gazier.
En 2022, les importations de GNL en Europe ont augmenté de près de 64% au cours des 10 premiers mois par rapport à la même
La consommation de gaz a fortement reculé en janvier dans plusieurs régions du monde, en particulier dans l'Union européenne (-19%) et au Royaume-Uni (-16%), a souligné mercredi un rapport du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).Ce rapport qui s'inspire dans sa forme de celui que diffuse l'Opep, le cartel des pays exportateurs de pétrole, est le premier du genre pour ce groupe de pays producteurs de gaz formé autour du Qatar.Dans cette première livraison mensuelle, il rappelle que "les conditions météo ont un impact significatif sur la consommation de gaz".
Il y a un an, bientôt jour pour jour, l’armée de Vladimir Poutine pénétrait sur le sol ukrainien et bouleversait l’échiquier géopolitique. Pour échapper à la dépendance russe, les dirigeants de l’Union européenne ont cherché de nouvelles sources d’approvisionnement énergétique. Ainsi, en douze mois, les importations de gaz russe par gazoduc se sont effondrées de 74 %. Pour les compenser, les vingt-sept ont misé sur le gaz naturel liquéfié (GNL). La France est même devenue la plus grande importatrice de GNL (...)
Les ménages hollandais ont réduit leur consommation en raison des prix mais également de températures plus chaudes.
Des ménages aux industriels, les Français ont freiné en 2022 leur consommation de gaz en réaction à la flambée des tarifs et grâce à un hiver plus clément, mais l'année restera celle aussi où la France n'avait jamais autant brûlé de gaz pour produire de l'électricité.
GRTgaz a mis en service en 2022 un nombre record de stations de "rebours", des installations qui profitent de la disponibilité croissante de gaz vert et servent à l'acheminer vers les consommateurs, a indiqué vendredi son directeur général Thierry Trouvé."L'année a été très dynamique avec le raccordement de 149 sites de méthanisation supplémentaires à l'ensemble des réseaux de gaz, dont 17 sur le réseau de GRTgaz", a précisé M. Trouvé.
TotalÉnergies prévoit d’exploiter de vastes champs gaziers en Afrique du Sud. De passage en France, des pêcheurs locaux craignent que cette bombe écologique condamne leur mode de vie et leur culture. Paris, reportage La voix est calme, le ton ferme. « Total doit quitter nos eaux. » Originaire du village de Sicambeni, dans l’est de l’Afrique du Sud, Ntsindiso Nongcavu pêche depuis ses 12 ans. Du homard, des moules, des huîtres sauvages, capturés de manière artisanale, dans le respect des limites (...)
L'année 2022 restera dans les annales pour les "super majors" pétrolières: la faim insatiable de pétrole et de gaz, combinée à la guerre en Ukraine, leur a assuré des bénéfices record, et tout indique que les profits seront au rendez-vous en 2023 aussi... tout comme les critiques.
La Maison Blanche a catégoriquement nié mercredi être à l'origine du spectaculaire sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre, rejetant les accusations d'un journaliste d'investigation américain.Dans un article publié sur son propre blog, Seymour Hersh écrit que des plongeurs de l'US Navy, aidés par la Norvège, ont posé des explosifs sur ces gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique en juin, les déclenchant trois mois plus tard.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Selon un document partagé par le ministère ukrainien de la Défense, le géant de l’industrie gazière russe aurait obtenu l’accord de Moscou pour fonder sa propre compagnie militaire. Kyiv dénonce la création d’une armée privée à la Wagner
Les organisations demandent une fin au contrat russe de Fluxys, notamment.
Pendant plus d'un siècle, seul le gaz a alimenté l'imposante centrale thermique du quartier de Sendling, au sud de Munich. Désormais, c'est la chaleur des eaux souterraines qui prend progressivement le relais.Une unité de géothermie, bâtiment rectangulaire abritant un enchevêtrement de tuyaux, a été adossée en 2021 à cette centrale à gaz du 19eme siècle, emblématique de la métropole allemande.La construction de l'installation, -une des plus grandes du style en Europe-, a débuté en 2016, bien avant l'invasion russe en Ukraine, et la crise énergétique.

janvier 2023

Les énergies éoliennes et solaires ont fourni pour la première fois en 2022 plus de courant aux pays de l'Union européenne que le gaz naturel, année de bouleversements énergétiques précipités par la guerre en Ukraine, selon un rapport du groupe de réflexion Ember publié mardi.
"Je suis surpris de découvrir qu'ArcelorMittal va remplacer le charbon pour fabriquer de l'acier, je pensais qu'il n'y en avait plus depuis longtemps": à l'entrée du centre commercial, certains passants jettent un oeil distrait sur les affiches. Alain Devigne s'attarde. Il veut comprendre.En ce jour de fin janvier, dans une galerie commerciale du centre-ville, le deuxième sidérurgiste mondial a installé de grands panneaux présentant son vaste "projet de production d'acier à basse émission de CO2 sur le site de Dunkerque".
Le géant italien Eni va investir 8 milliards de dollars dans le développement de sites gaziers offshore au large de la Libye, au terme d'un accord avec la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC), a annoncé mercredi le patron de la NOC Farhat Bengdara."Nous sommes parvenus à un accord avec la société Eni pour le développement du secteur pétrolier et gazier, visant deux champs offshore susceptibles de produire 850 millions de mètres cubes de gaz" par jour, a fait savoir M. Bengdara lors d'un entretien télévisé avec la chaîne locale al-Masar.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
La ministre colombienne des Mines a annoncé jeudi à Davos que son pays ne signerait plus de contrat d'exploration pour les hydrocarbures, et le président Gustavo Petro mise sur le tourisme et les énergies vertes pour "combler le vide" pour son économie."Nous avons décidé que nous n'allons plus concéder de nouveaux contrats d'exploration pour le gaz et le pétrole", a indiqué la ministre, Irene Velez, lors d'une table ronde à la réunion annuelle du Forum économique mondial.
Le Japon, qui préside cette année le G7, participe aux sanctions internationales contre Moscou mais reste impliqué dans des projets pétrogaziers russes: une exigence de sécurité énergétique pour Tokyo, posant toutefois des problèmes de "vulnérabilité" et de crédibilité pour certains experts.D'un côté, dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine, le Japon a promis l'an dernier de renoncer au charbon russe et de réduire à terme sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.
Shell est désormais à la tête de deux méthaniseurs XXL en France. Voilà plusieurs années que les géants du pétrole investissent dans les énergies renouvelables en rachetant des entreprises du secteur du biogaz. Une de plus ! Après Engie et TotalÉnergies, la compagnie pétrolière Shell fait son entrée — par la grande porte — sur le marché français de la méthanisation. Elle vient de s’offrir un des leaders européens de la production de gaz naturel, l’entreprise danoise Nature energy, pour 2 milliards d’euros. (...)
Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe ont bondi de 60% en 2022 par rapport à 2021 en raison de la réduction significative des importations de gaz naturel en provenance de Russie, selon un rapport publié mercredi.La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).
L'association de consommateurs CLCV demande de repousser de deux ans la fin du tarif réglementé de vente de gaz pour les particuliers, prévue le 30 juin, en faisant valoir son "caractère protecteur" dans un marché devenu "toxique", dans une lettre au président de la République rendue publique mardi.
Avant même d’être élu chancelier en fin d’année 2021, Olaf Scholz l’avait rappelé. Pour réussir sa transition, l’Allemagne comptera sur le gaz.
La Norvège est en mesure de maintenir au moins jusqu'en 2026 la hausse de production gazière observée l'an dernier, ressort-il d'un rapport public.
A l’heure d’écrire ces lignes, aucun accord n’a encore été annoncé entre le gouvernement fédéral et le groupe...
La consommation de gaz en Allemagne a diminué de 14% l'an dernier, par rapport à la moyenne des quatre années précédentes, contribuant, grâce à une météo clémente et aux appels à la sobriété, à éloigner le spectre de pénuries."Les températures ont eu une influence majeure sur la consommation de gaz", a précisé vendredi dans un communiqué l'Agence fédérale des réseaux, qui publie ce bilan annuel.L'industrie a consommé 15% de moins, les ménages privés ainsi que les petites et moyennes entreprises ont vu leur consommation reculer de 12%, selon la même source.
La consommation de gaz en France a baissé de 12,2% en décembre par rapport à la même période en 2018, a indiqué à l'AFP le gestionnaire des gazoducs du pays, GRTgaz.Ce chiffre, arrêté au 1er janvier, évalue la quantité de gaz qui aurait été consommée si les températures avaient été alignées avec les normales de saison, et permet de rendre compte des véritables changements de comportement des particuliers et des entreprises, appelés chaque jour à la sobriété énergétique cet hiver. En données brutes, non corrigées du climat, la baisse est de 5,5%.
Les exportations de gaz de Gazprom, hors pays de l'ex-bloc soviétique, ont chuté de 45,5% en 2022, selon des résultats annoncés lundi, après une année marquée par une forte baisse des livraisons vers l'Europe dans la foulée des sanctions occidentales contre l'offensive en Ukraine.Dans un communiqué, le PDG de Gazprom, Alexeï Miller a indiqué que le groupe avait eporté 100,9 milliards de mètres cubes de gaz en 2022 aux pays de "l'étranger lointain", un terme n'incluant pas les ex-républiques soviétiques.
Russia’s war in Ukraine has earned Norway billions – and caused controversy. Thanks to oil and gas reserves in the waters off its coast, Norway is not only extremely rich but getting richer still. Already the World Bank’s seventh wealthiest country by GDP per capita at the start of this year, the resource-rich Scandinavian country’s profits have ballooned to record levels over the last 12 months, as prices on the energy markets tripled due to Russia’s invasion of Ukraine and Norway replaced bellicose Moscow as Europe’s largest supplier of gas.

décembre 2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
La France n'a jamais autant consommé de gaz pour sa production d'électricité, pour compenser des défaillances du parc nucléaire et hydraulique, a indiqué jeudi GRDF, le principal distributeur de gaz naturel en France qui parle d'une année 2022 "record".En France, douze centrales sont alimentées au gaz pour produire de l'électricité, appelées aussi "cycle combiné gaz", a rappelé la directrice générale de GRDF, Laurence Poirier-Dietz, devant l'association des journalistes économiques et financiers (Ajef).
La major française TotalEnergies et l'italienne Eni ont fait une nouvelle découverte de gaz offshore au large des côtes chypriotes renforçant "le caractère prometteur de cette zone et de son développement", selon un communiqué publié mercredi.Ce gisement se situe à 162 km au sud-ouest des côtes chypriotes, dans le "Bloc 6" où de précédentes découvertes avaient déjà eu lieu en 2018 et en août dernier.
Le président russe Vladimir Poutine a officiellement lancé mercredi l'exploitation du champ gazier de Kovykta, un vaste gisement situé en Sibérie qui doit permettre d'augmenter les exportations vers la Chine en pleine crise entre Moscou et les Occidentaux."Nous lançons le champ de Kovykta, le plus grand de Sibérie orientale (...) Commencez le travail", a déclaré M. Poutine lors d'une cérémonie retransmise par visioconférence en direct à la télévision.
La consommation belge de gaz a moins diminué que la moyenne européenne.
Ce mécanisme, mis en place après d’âpres discussions, permettra de plafonner les prix de gros du gaz à partir de 180 euros par mégawattheure (MWh), sous réserve que cela ne mette pas en danger les approvisionnements gaziers de l’Europe.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Plusieurs rapports prévoient un manque de gaz dans les années à venir. Voici quelques ce qu'il pourrait se passer dans les prochaines années.
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.
La consommation de gaz en France a baissé de 10,5% depuis le 1er août en données corrigées du climat, selon le premier tableau de bord hebdomadaire de l'hiver publié mercredi par le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz. En données brutes, le recul de la consommation de gaz en France est de 12,4% par rapport à l'année 2018 prise comme période de référence (avant la pandémie de Covid-19), si l'on tient compte des températures très douces des mois d'octobre et de novembre, qui ont décalé la mise en route du chauffage.
En cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, l'Union européenne va devoir poursuivre ses efforts pour réduire encore ses besoins afin d'éviter de manquer de gaz à l'hiver 2023/24, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport. L'écart entre l'offre et la demande "pourrait atteindre 27 milliards de mètres cubes en 2023 dans un scénario où les livraisons de gaz de la Russie tombent à zéro et les importations de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Chine rebondissent aux niveaux de 2021", selon ce rapport.
« L'Union européenne a fait des progrès significatifs dans la réduction de sa dépendance au gaz russe mais elle n'est pas encore hors de danger », a mis en garde le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie Fatih Birol, à l'occasion d'un nouveau rapport de l'AIE publié ce 12 décembre(1). Une chute de plus de 10% de la consommation gazière de l'UE en 2022 Suite à l'invasion de l'Ukraine, les livraisons de gaz russe à l'Union européenne pourraient avoisiner près de 60 milliards de m3 (Gm3) en 2022, contre environ 140 Gm3 en 2021. Dans le contexte de cet effondrement des livraisons de gaz russe, la consommation gazière de l'UE a été réduite en 2022 de près de 50 milliards de m3, soit de plus de 10% par rapport à 2021(2). 3 facteurs faisant craindre une plus forte tension en 2023
En cas d'hiver rigoureux ou de pointe de froid persistante, la Belgique risque de manquer de gaz, met en garde le rapport remis au gouvernement De Croo et cosigné par Elia, Fluxys et l'administration de l'énergie, rapportent vendredi L'Echo et De Tijd.
L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié destiné à soulager la crise énergétique du pays privé de livraisons russes, ont annoncé les autorités vendredi. Le "Hoegh Esperanza" doit accoster à Wilhemshaven (Nord), dans les prochains jours, chargé d'une quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) nigérian équivalant "à la consommation de 50.000 foyers pendant un an", a déclaré une porte-parole du ministère de l'Economie.
Passer à des énergies décarbonées est devenu "un enjeu existentiel" pour l'Union européenne, confrontée à trop de risques et incertitudes sur son approvisionnement en gaz, estime le think tank Shift Project dans un rapport publié mardi. Alors que la reprise des livraisons de gaz russe est incertaine, l'UE doit se préparer à "une compétition sévère avec l'Asie", énorme importatrice de gaz, et même à des déficits chroniques sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), note-t-il. Car Chine, Bangladesh, Inde, Pakistan... tous veulent du gaz, pour sortir du charbon, et les besoins d'importation nette de l'Asie sont en train de dépasser ceux de l'Europe.
La forte dépendance européenne au gaz naturel liquéfié va faire monter les prix et les émissions de gaz à effet de serre, dans un contexte de concurrence exacerbée avec la Chine, souligne une étude du think tank The Shift Project.
La Roumanie a commencé à livrer du gaz à la Moldavie, petit pays touché par une grave crise énergétique du fait des conséquences de la guerre en Ukraine, selon l'opérateur national roumain Transgaz. "Le transport de gaz a commencé" samedi, ont déclaré des responsables de la compagnie, cités par l'agence Agerpres. Contacté lundi par l'AFP, Transgaz n'avait pas répondu dans l'immédiat. Pour la première fois, Bucarest fournit du gaz à son voisin moldave à travers le gazoduc reliant la ville de Iasi (est) à Ungheni, de l'autre côté de la frontière.
Un groupe aborigène en Australie a réussi à bloquer le projet d'exploitation d'un nouveau champ gazier massif, au large de la côte nord du pays, en gagnant un procès en appel vendredi. Dennis Tipakalippa, membre d'une communauté aborigène des îles Tiwi, est à l'origine de la plainte contre le groupe Santos, l'un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz du pays, qui souhaite lancer un programme de forage dans la mer de Timor. M. Tipakalippa et le clan Munupi craignent que le projet de Santos nuise à leurs ressources alimentaires maritimes, mais aussi au lien spirituel qu'ils entretiennent avec la région.
Depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Europe subit petit à petit un rationnement énergétique l'obligeant à s'inscrire dans une transition forcée. Entre dépendance énergétique, flambée des prix du gaz et de la facture d'électricité, ou encore fragilisation des centrales nucléaires... Face à cette période de crise énergétique, quelles stratégies se profilent pour l'avenir ? Nicolas Meilhan, conseiller scientifique et membre des Econoclastes, nous donne des éléments de réponses.

novembre 2022

L'intérêt pour le gaz qatari ne cesse de grandir depuis le début de la guerre en Ukraine.
Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, relèvent du sabotage, a annoncé vendredi le procureur en charge de l'enquête préliminaire menée en Suède. "Les analyses qui ont été réalisées montrent des restes d'explosifs sur plusieurs des objets étrangers découverts", a déclaré dans un communiqué le procureur Mats Ljungqvist. "La poursuite de l'enquête préliminaire pourra montrer si quelqu'un peut être poursuivi pour crime", a ajouté le parquet.
La crise énergétique serait-elle en train de rebrasser les cartes mondiales de la géopolitique? Effets de bord imprévus de la guerre en Ukraine, les préoccupations urgentes en matière de sécurité énergétique de l’Europe diminuent l’accès à l’énergie dans les pays les moins nantis. Avec des budgets illimités, Bruxelles aspire le gaz et le charbon sur les marchés financiers. Ainsi, les pays européens se permettent de débourser sans compter pour acheter du gaz méthane alors que les nations plus pauvres, comme le Pakistan ou le Bangladesh, ne peuvent rivaliser en termes d’imprimantes à billets.
Comment expliquer le paradoxe de stocks de gaz remplis comme jamais pour cet hiver et les annonces alarmistes sur l’hiver prochain, que l’AIE, l’agence internationale pour l’Energie, vient de confirmer dans ses calculs publiés il y a quelques jours.
TotalEnergies et le géant italien des hydrocarbures Eni ont signé un accord-cadre avec Israël sur le champ gazier partagé avec le Liban, a annoncé mardi le groupe français dans un communiqué. L'accord cadre vise à "mettre en œuvre l'accord sur la frontière maritime qui a été finalisé entre Israël et le Liban le 27 octobre 2022", précise le groupe français.
Varsovie a placé sous tutelle la participation du groupe russe Gazprom dans la société EuRoPol Gaz qui gère le tronçon polonais du gazoduc Yamal, afin "d'assurer la sécurité des infrastructures critiques" du pays, a annoncé lundi le ministère polonais du Développement dans un communiqué. Gazprom contrôlait 48% de cette société, contre 52% pour l'Etat polonais.
L’État allemand a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté. Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l’Économie dans un communiqué.
La "ruée sur le gaz" des puissances occidentales plongées en pleine crise de l'énergie représente une fausse promesse de développement de l'Afrique, s'inquiètent des militants et experts à la COP27, qui voient l'avenir du côté des renouvelables. L'invasion russe de l'Ukraine a déclenché une tempête sur les marchés de l'énergie et poussé les pays du Nord, particulièrement l'Europe, à s'assurer à tout prix des approvisionnements stratégiques pour leur économie.
Les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier sont venus en force à la COP27 et cette présence massive à la grande conférence du climat inquiète les défenseurs de l'environnement qui appellent à "sortir les pollueurs". "636 lobbyistes des énergies fossiles, affiliés à certains des plus gros géants pollueurs du pétrole et du gaz, se sont inscrits pour les discussions climatiques à la COP27", selon les calculs de Global Witness et d'autres associations publiés jeudi. Cela représente une augmentation de plus de 25% par rapport à la COP26 qui se tenait à Glasgow il y a un an.
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Le Citepa vient de rendre publiques, dans son baromètre mensuel des émissions françaises de gaz à effet de serre, ses dernières données sur le second trimestre 2022 : tous secteurs et gaz confondus, les émissions brutes de gaz à effet de serre (hors changements d’usage des terres) de la France sont en recul de 1,1% au second trimestre 2022 par rapport au second trimestre 2021, après une quasi-stabilité au premier trimestre. Sur les six premiers mois de l’année, le recul est de 0,6% (par rapport au 1er semestre 2021). Ces moyennes recouvrent des évolutions très contrastées entre les secteurs qu’il convient d’analyser.
Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.
Ce fut pendant 60 ans le plus grand gisement de gaz naturel exploité en France: au pied des Pyrénées, le site industriel de Lacq mise désormais sur les énergies renouvelables, un verdissement accéléré qui ne convainc pas les associations environnementales. Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.
L'Europe risque de manquer de gaz pour l'hiver 2023-24, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui appelle les gouvernements à "agir immédiatement" notamment pour réduire la demande. Quelque 30 milliards de mètres cubes de gaz pourraient bien manquer l'an prochain, en cas d'arrêt complet des livraisons venues de Russie mais aussi du fait du rebond économique de la Chine qui viendrait absorber une large part du GNL, estime dans ses calculs l'AIE, créée par l'OCDE en 1974 pour conseiller les pays en matières énergétique. Les réserves européennes ne seraient alors plus remplies qu'à 65% au début de l'hiver 2023-2024, contre 95% aujourd'hui, a indiqué son directeur Fatih Birol à quelques journalistes lors d'une conférence de presse en ligne.
Les centrales nucléaires françaises tournent au ralenti, et la menace d’une pénurie d’électricité inquiète Bruxelles. La Belgique serait probablement en mesure d’aider son voisin, mais elle redoute une flambée des prix de l’électricité, relate “L’Écho”.

octobre 2022

Prix en chute, ports encombrés de méthaniers: après des mois de crise énergétique et de chasse aux approvisionnements alternatifs en gaz naturel pour compenser la chute de l'offre venant de Russie, l'Europe est-elle enfin sortie d'affaire? Non, estiment plusieurs analystes. Depuis plus d'une semaine, des embouteillages de méthaniers -ces navires qui transportent du gaz naturel liquéfié (GNL)- encombrent les ports espagnols, comme si l'Europe ne pouvait plus absorber plus de gaz. Selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, cette situation devrait se prolonger "au moins jusqu'à la première semaine de novembre". Le TTF néerlandais, la référence européenne du gaz naturel, évolue actuellement proche de son plus bas niveau depuis juin. Il est même repassé temporairement au dessous de 100 euros le mégawattheure fin octobre.
L'armée russe a accusé samedi Londres d'être impliqué dans les explosions ayant provoqué des fuites en septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. "Des représentants d'une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la logistique et à la mise en oeuvre de l'acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Le groupe étatique algérien Sonatrach a annoncé jeudi la signature d'un contrat de près 400 millions d'euros avec la société italienne Tecnimont pour une usine d'extraction de GPL (gaz de pétrole liquéfié), dans le Sahara algérien. L'usine permettra de développer le champ d'hydrocarbures de Rhourde El Baguel à Hassi Messaoud dans la préfecture de Ouargla dans le sud-est de l'Algérie, a indiqué Sonatrach dans un communiqué. "La capacité de traitement prévisionnelle de cette usine est de 10 millions de m3/j de gaz associés, permettant la production de 1.000 tonnes/j de GPL, 300 tonnes/j de condensat et de 8,7 millions de m3/j de gaz, pour un délai de réalisation de 36 mois", selon le communiqué.
L’ONG Bloom a lancé une campagne médiatique visant à interrompre un projet gazier de TotalEnergies au large des côtes sud-africaines. Au-delà des risques en termes de biodiversité, c’est l’impact climatique du projet qui fait débat.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi avoir entamé le démarrage des tests sur le site du champ gazier de Kovykta en Sibérie, censé augmenter dans les prochains mois les capacités d'exportation de gaz russe vers la Chine, en pleine intervention militaire en Ukraine. "(C'est) une étape importante dans la mise en oeuvre du projet +Force de Sibérie+ et la création de nouveaux centres de production de gaz dans l'est du pays", s'est félicité dans un communiqué le patron de Gazprom, Alexeï Miller. M. Miller a qualifié le champ gazier de Kovykta de "base de ressources cruciales" pour "le développement de l'approvisionnement en gaz des régions orientales de la Russie" ainsi que pour "l'exportation" en particulier vers la Chine, voisin énergivore, et la Corée du Sud.
Le gouvernement israélien a octroyé mardi à la société Energean la licence l'autorisant à entamer la production de gaz sur le gisement offshore de Karish, au coeur d'un accord frontalier avec le Liban qui doit être signé jeudi, ont indiqué des responsables. Au cours des dernières semaines, le groupe Energean, coté à Londres, a commencé à raccorder au territoire israélien la plateforme gazière de Karish, qui doit permettre à Israël de doper ses exportations de gaz vers l'Europe.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
Le Qatar, pays hôte du Mondial-2022, est un richissime émirat gazier du Golfe, proche allié des États-Unis. Petit pays et géant économique Presqu'île du sud du Golfe, le Qatar est l'un des plus petits Etats arabes (11 571 km2). Il comptait 2,9 millions d'habitants en 2021 selon la Banque Mondiale, dont la plupart sont des étrangers. Le Qatar, parmi les plus grands producteurs de gaz naturel liquéfié au monde, a aussi l'un des PIB par habitant les plus élevés au monde (61 276 dollars en 2021 selon la Banque mondiale).
Les ONG de défense de l'environnement BLOOM et The Green Connection dénoncent un projet de TotalEnergies pour exploiter du gaz offshore au large de l'Afrique du Sud, qui menacerait à la fois la biodiversité, la pêche et le climat.
Les deux pays souhaitent exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, avec l’espoir de richesse et d’industrialisation.
Des ONG environnementales ont lancé lundi à Paris une campagne contre un important projet gazier de TotalEnergies prévu selon elles dans une zone de courants dangereux au large de l'Afrique du Sud et qui menacerait une faune marine riche ainsi que la pêcherie artisanale. "TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.
Le gouvernement de gauche espagnol a approuvé mardi un plan global d'économies d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, en application des directives européennes pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de la Russie. Adopté lors du conseil des ministres, ce plan prévoit aussi une augmentation de 18% de la capacité d'exportation de gaz de l'Espagne vers la France à travers les Pyrénées, grâce à des travaux réalisés sur l'un des pipelines reliant les deux pays, a précisé le ministère espagnol de l'Énergie dans un communiqué. Il comprend également un accroissement de la capacité de chargement des méthaniers transportant du gaz vers d'autres pays de l'UE, au premier rang desquels l'Italie.
"Ils nous prennent notre vie". Sur le seuil de sa maison en Louisiane, Travis Dardar pointe du doigt un imposant terminal d'exportation de gaz... et le terrain qui pourrait bientôt en accueillir un deuxième, le forçant à quitter sa maison et son activité de pêcheur. Ce projet est "bien pire qu'un ouragan", après lequel, au moins, "on peut reconstruire", juge celui qui se voit comme une victime collatérale du développement de l'industrie gazière américaine, que la crise du gaz russe a rendue primordiale. "Si c'est construit, il n'y aura pas de retour en arrière possible."
La justice allemande a décidé d'ouvrir une enquête après les récentes fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en complément des investigations en cours en Suède et au Danemark, a indiqué lundi le parquet fédéral. Les enquêteurs soupçonnent "une explosion provoquée intentionnellement et un sabotage", a déclaré le parquet de Karlsruhe, sans désigner d'auteur présumé. "Il existe suffisamment d'indices pour dire que les deux gazoducs ont été délibérément endommagés au moyen d'au moins deux détonations", ajoute le parquet fédéral, chargé des affaires les plus sensibles.
Au moment où les pays européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, l’Allemagne mise en partie sur une source encore peu connue du grand public : l’ammoniac et l’hydrogène “bleu”, présentés comme plus écolo. À raison ? Le bleu est le nouveau vert. Du moins pour les Allemands, dans leur recherche effrénée d’une alternative au gaz russe. Dans cette optique, une piste est de plus en plus souvent évoquée à Berlin – et qui apparaît, en plus, moins polluante : l’ammoniac et l’hydrogène bleu. Pour être précis, il s’agit en fait de variantes, censées être moins polluantes, de l’ammoniac, déjà utilisé notamment pour la fabrication d’engrais, et de l’hydrogène. Des variantes qui pourraient constituer une alternative au gaz ou au charbon pour fabriquer de l’énergie.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
A travers cinquante mesures chiffrées et détaillées, l’association négaWatt propose une voie vers la sobriété énergétique. Ces actions qui agissent sur la consommation d’électricité, de gaz et de pétrole, si elles sont mises en place, permettraient de réduire de 13% la consommation énergétique française. Les économies sont notamment concentrées sur le gaz et l’électricité.
L'Afrique s'est engagée à atteindre des émissions nettes de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d'argent et de temps pour s'éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont rappelé cette semaine divers responsables africains lors de rendez-vous internationaux. Des responsables du Ghana, d'Afrique du Sud et de l'Union africaine ont ainsi déclaré lors de conférences sur l'énergie cette semaine que le continent n'était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz. "L'Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d'un taux net zéro et soutient l'agenda climatique, mais là où nous divergeons, c'est sur le calendrier", a déclaré à l'AFP la commissaire à l'énergie de l'Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa au Cap.
La Russie s'est dit mercredi prête à livrer du gaz à l'Europe via le gazoduc Nord Stream 2, dont une des lignes n'a pas été endommagée par des fuites, a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l'Energie, Alexandre Novak.
Certains des chefs d’États africains avec leurs alliés dans le secteur ont salué le changement et ont déclaré que l’extraction de gaz aidera à financer la transition vers les énergies renouvelables. Mais les défenseurs de l’environnement sur le continent expriment leur opposition et disent qu’une nouvelle ère d’extraction de combustibles fossiles ne fera que créer davantage de misère et nuire à l’environnement.
Les mesures d'économie de gaz en Europe seront "cruciales" cet hiver pour maintenir les stocks à des niveaux suffisants en cas de coupure totale du gaz russe et de "vague de froid tardive", souligne lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport trimestriel. Le tarissement du gaz russe, en réponse aux sanctions frappant Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine, a fait exploser les prix sur les marchés mondiaux et conduit les Européens à s'approvisionner auprès d'autres sources, en important massivement du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment américain, et du gaz norvégien.
C'est au bout d'une jetée balayée par les vents de la mer du Nord que se trouve le chantier le plus stratégique d'Allemagne: la construction du premier terminal de gaz liquéfié du pays. Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l'équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne. Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine.
Objets de bras de fer géopolitiques ces derniers mois, les infrastructures gazières Nord Stream 1 et 2, construites pour acheminer le gaz russe en Europe, étaient surveillées de près après avoir été endommagées par des explosions sous-marines au large de l’île danoise de Bornholm, en mer Baltique, survenues lundi, qui ont provoqué une fuite dans l’atmosphère de centaines de milliers de tonnes de méthane.

septembre 2022

Le torchage du gaz naturel, qui consiste à brûler l'excédent de gaz provenant de puits de pétrole et de gaz, libère cinq fois plus de méthane, un gaz à puissant effet de serre, que ce qu'on estimait auparavant, selon une étude publiée jeudi dans Science.
La consommation de gaz des foyers et commerces allemands a bondi avec les premiers frimas de l'automne, un constat "décevant", a estimé jeudi le chef de l'Agence fédérale des réseaux, exhortant à économiser l'énergie pour éviter une pénurie cet hiver.
Pour le chercheur spécialiste de l’énergie Phuc-Vinh Nguyen, l’incident survenu lundi sur les pipelines en mer Baltique marque une «escalade» majeure dans les tensions entre la Russie et les pays européens.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a parlé, mardi 27 septembre 2022, de « sabotage » pour décrire les fuites suspectes sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique. Danois, Suédois mais aussi Russes évoquaient déjà des actes délibérés.
La Pologne, la Norvège et le Danemark ont inauguré mardi un gazoduc stratégique qui permettra aux Polonais et aux Européens de se rendre à terme plus indépendants des livraisons russes. "L'époque de la domination russe dans le domaine du gaz prend fin, l'époque qui était marquée par le chantage, des menaces et des extorsions", a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki lors de l'inauguration de Baltic Pipe, qui a une capacité de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an. "Aujourd'hui nous entamons une nouvelle époque, l'époque de souveraineté" énergétique, a-t-il ajouté.
Le Danemark a placé en état d’alerte ses infrastructures énergétiques, ajoutant qu’il était « trop tôt » pour connaître les causes de ces incidents, très rares.
La fracturation hydraulique est de nouveau autorisée au Royaume-Uni. La technique employée pour fissurer la roche-mère et en extraire le méthane, aussi appelé dans ce cas « gaz du schiste », faisait l’objet d’un moratoire sur l’île depuis 2019 en raison des controverses soulevées par son impact. En plus de contribuer à l’exploitation des énergies fossiles et aux émissions de gaz à effet de serre, la fracturation est soupçonnée d’être la cause de tremblements de terre et de fissures dans des bâtiments, ce qui engendre l’opposition des riverains et des écologistes.
Les autorités allemandes enquêtent à propos d'une "baisse de pression" inexpliquée sur le gazoduc Nord Stream 2, dont l'ouverture a été annulée en début d'année sur fond de guerre en Ukraine, ont-elles indiqué lundi. "Nous avons été informés (...) qu'il y a une forte baisse de pression sur le pipeline Nord Stream 2", a indiqué le ministère de l'Economie. Il n'y a pour l'instant "aucune certitude" sur la cause de ce phénomène, ont toutefois affirmé les autorités. Le gazoduc Nord Stream 2 relie la Russie à l'Allemagne. Le chantier est terminé, mais n'a jamais été inauguré, en raison des tensions entre Européens et Moscou sur le conflit ukrainien. Le pipeline a néanmoins été "préparé techniquement" en étant "rempli de gaz", explique à l'AFP Ulrich Lissek, porte-parole de la société Nord Stream 2. Une baisse de pression pourrait être le signe d'une fuite de gaz sur le tracé du pipeline. "Il est relativement probable qu'il y ait là une fuite mais où précisément, personne ne le sait", détail
Les Pays-Bas ont annoncé lundi qu'une "quantité minimale" de gaz sera extraite à partir du mois prochain du gisement dans la région de Groningue (nord), qui connaît fréquemment des tremblements de terre en raison de son exploitation . Le gouvernement a précisé vouloir fermer définitivement le robinet "à l'automne 2023, au plus tard d'ici 2024", mais "si la situation géopolitique le permet". "On craint toujours que la Russie ne ferme complètement le robinet de gaz vers l'Europe pendant une période plus longue", a expliqué l'exécutif dans un communiqué séparé. Même en cas de coupure du robinet russe, les Pays-Bas ne n'attendent pas à une pénurie de gaz au cours de l'hiver prochain, mais ils se préparent à l'éventualité, selon le gouvernement.
Les Emirats arabes unis et l'Allemagne ont signé dimanche à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi, un accord prévoyant la fourniture en 2022 et 2023 de gaz liquéfié et de diesel de ce pays du Golfe à Berlin. Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes et atténuer la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Le ministre émirati de l'Industrie, Sultan al-Jaber, s'est félicité d'un "nouvel accord historique" qui "renforce le partenariat énergétique en pleine expansion entre les Emirats arabes unis et l'Allemagne" lors de la signature de l'accord, en présence du chancelier Olaf Scholz, selon l'agence de presse des Emirats arabes unis, Wam.
Le Qatar a annoncé samedi la signature d'un important contrat avec le géant gazier et pétrolier français TotalEnergies pour augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL), sur fond de crise de l'énergie en Europe provoquée par la guerre russe en Ukraine. Le ministre qatari de l'Energie et PDG de Qatar Energy (QE), Saad Sherida al-Kaabi a fait cette annonce lors d'un point de presse conjoint avec Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies. Le géant français a déjà signé un accord de plus de 2 milliards de dollars avec Doha en juin pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde, le projet North Field East (NFE). Selon M. Kaabi, TotalEnergies va également participer au financement du projet de développement du champ de gaz naturel North Field South (NFS). TotalEnergies "aura un rôle stratégique renforcé" dans le développement gazier au Qatar, a affirmé M. Kaabi.
Il semble compliqué à l’heure actuelle pour l’Union européenne de s’occuper du dossier Arménie-Azerbaïdjan. Dans un contexte de crise énergétique amplifiée par la guerre en Ukraine, les Européens, qui cherchent à s’affranchir des approvisionnements de gaz russe, se tournent vers d’autres pays, dont l’Azerbaïdjan. Un accord avait été trouvé entre l’union européenne et l’Azerbaïdjan, en juillet, pour se défaire de la dépendance russe.
Le Congrès américain a ratifié mercredi l'accord de Kigali, visant à fortement réduire les émissions d'un gaz à effet de serre extrêmement nocif pour le climat, utilisé entre autres dans la réfrigération ou l'air conditionné. Le président américain Joe Biden a applaudi ce vote, soutenu par des élus des deux partis, assurant que les Etats-Unis étaient "de retour à la table des négociations pour mener la lutte contre le changement climatique". En 2016, la communauté internationale avait adopté l'accord de Kigali, un texte juridiquement contraignant prévoyant l'élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC), ces redoutables gaz à effet de serre, également présents dans certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes. Les États-Unis avaient joué un rôle central dans la rédaction de ce texte, qui appelle les Etats à réduire les HFC de 85% d'ici 2036 - un objectif repoussé de quelques années pour les économies émergentes.
La technologie est très controversée et son potentiel contesté: le gouvernement britannique a pourtant levé jeudi un moratoire sur la fracturation hydraulique, suspendue en 2019 par l'exécutif conservateur de l'époque en raison des risques sismiques. "Pour renforcer la sécurité énergétique du Royaume-Uni, le gouvernement britannique a levé aujourd'hui le moratoire sur la production de gaz de schiste en Angleterre", indique un communiqué gouvernemental. L'exécutif de la nouvelle Première ministre Liz Truss, elle aussi conservatrice, précise que les futures demandes d'autorisation de forage seront examinées à la lumière "des besoins nationaux et mondiaux en gaz" et seulement là "où il existe un soutien local".
L'entreprise souffre des perturbations politiques. Sa nationalisation permet d'éviter des pénuries d'énergie pour des milliers de clients.
Pour le groupe Engie, qui a annoncé ces chiffres, « c’est une bonne nouvelle pour l’équation gazière (…), mais une mauvaise nouvelle pour l’industrie européenne ».
À contre-courant. Cet hiver, il faudra peut-être choisir entre sobriété choisie et coupures subies, ont prévenu les gestionnaires de réseau d’énergie (Vert). De façon inédite, ils comptent sur des dispositifs citoyens pour empêcher les délestages, voire éviter d’allumer les centrales les plus polluantes.
Sur fond d'intenses tractations diplomatiques pour déterminer sa frontière maritime avec le Liban voisin, Israël se prépare à activer le gisement gazier offshore de Karish, étape clé devant doper ses exportations de gaz naturel vers l'Europe. Le Liban et Israël, pays voisins officiellement en état de guerre, négocient depuis deux ans par l'intermédiaire des États-Unis pour délimiter leur frontière maritime et lever les obstacles à la prospection d'hydrocarbures sur un gisement offshore controversé en Méditerranée orientale.
Les Etats-Unis profitent à plein de la fièvre du GNL. Cependant, les infrastructures peinent à suivre et l’envolée du prix du gaz soulève des inquiétudes.
Le gaz naturel liquéfié transporté par bateaux permet à l’Europe de s’affranchir du gaz russe et pourrait l’aider à passer la saison froide. Devenue stratégique, la ressource est l’objet de toutes les convoitises.
Une ampoule moins brillante, des SMS d'alerte Ecowatt, voire des "coupures ciblées" d'électricité ou de gaz en "dernier recours" : les gestionnaires des réseaux d'électricité RTE et de gaz GRTgaz ont proposé mercredi une sorte de boîte à outils pour préserver le système énergétique en cas de tensions entre l'offre et la demande cet hiver. Ecowatt, la "météo" de l'électricité RTE mise sur sa plateforme Ecowatt (www.monecowatt.fr) pour améliorer la "sobriété" énergétique des Français. Elle permet aux entreprises, collectivités et particuliers d'être avertis d'éventuelles tensions sur le réseau électrique trois jours à l'avance et d'adopter des écogestes pour réduire leur consommation, sur la base du volontariat. À ce jour, 100.000 personnes sont inscrites sur la plateforme Ecowatt.
La France a bien rempli ses stocks de gaz et doit être "capable de faire face" à un hiver moyen tout en aidant les pays voisins, notamment l'Allemagne, avec du gaz importé, mais doit commencer à économiser "dès maintenant" pour faire face à un éventuel hiver très froid, a indiqué GRTgaz mercredi.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Les exportations de gaz de l'Azerbaïdjan vers l'Europe ont bondi de plus de 30% cette année, a annoncé lundi Bakou, devenu l'un des fournisseurs de substitution du Vieux Continent qui cherche à se passer de la Russie. L'Azerbaïdjan, pays du Caucase riche en hydrocarbures, a "livré 7,3 milliards de mètres cubes" de gaz à l'Europe au cours des huit premiers mois en 2022, a annoncé sur Twitter le ministre azerbaïdjanais de l'Energie, Parviz Chahbazov. Au total, Bakou va livrer 12 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe en 2022, soit un volume supérieur de 31% par rapport aux quantités fournies l'an dernier, selon la même source.
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
Les panneaux solaires photovoltaïques ont fourni cet été 12% de son électricité à l'Union européenne, un niveau record qui a permis au continent d'éviter d'importer 20 milliards de m3 de gaz pour un prix potentiel de 29 milliards d'euros, indique un rapport du think-tank Ember publié jeudi. Entre mai et août, la production solaire s'est élevée à 99,4 térawattheures (TWh), un quart de plus qu'en 2021: à la même période l'an dernier, la part du solaire dans la production électrique européenne atteignait 9% (77,7 TWh), selon l'organisme spécialisé dans l'énergie.
Liz Truss a annoncé jeudi, deux jours après son arrivée à Downing Street, un plan d'aide massif pour les ménages et les entreprises face à l'envolée des coûts de l'énergie, assorti d'une ambitieuse politique de forage tous azimuts avec une relance de la fracturation hydraulique et un réexamen de la trajectoire vers la neutralité carbone. Les factures pour un ménage moyen vont être plafonnées à 2.500 livres par an, "soit une économie de 1.000 livres" par an par rapport à ce qu'ils auraient dû payer sans intervention du gouvernement. Les entreprises et institutions publiques comme les écoles toucheront des "aides équivalentes pendant six mois".
Outre-Rhin, un des plus célèbres fabricants de papier hygiénique du pays, Hakle, a mis la clé sous la porte. Produit déjà devenu rare pendant la crise sanitaire, le «klopapier» subit désormais les conséquences de la hausse des prix du gaz et des transports.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également proposé de plafonner les revenus des entreprises produisant de l’électricité avec le nucléaire et les énergies renouvelables.
Les subventions aux combustibles fossiles, néfastes pour la planète, ont presque doublé en 2021 et devraient encore progresser fortement en 2022. Cela s'explique par la hausse des prix de l'énergie, exacerbée depuis février dernier par la guerre en Ukraine. En réponse, de nombreux gouvernements ont mis en place des dispositifs de soutien public aux consommateurs et/ou aux producteurs. L'OCDE et l'AIE appellent à mettre en place des mesures ciblées et à investir dans la transition bas-carbone.
La hausse du prix de l'électricité et du gaz rend les factures d'énergie de millions d'Européens "impayables", a alerté mardi la Confédération européenne des syndicats (CES) dans un communiqué. "Quelque 9,5 millions d'actifs avaient déjà des difficultés à acquitter leurs factures d'énergie" avant que l'inflation ne s'envole pour atteindre le niveau record de 9,1% sur un an en août dans la zone euro, affirme la CES, qui se base sur une étude de l'Institut syndical européen. De juillet 2021 à juillet 2022, le coût du gaz et de l'électricité a augmenté de 38% à travers l'Europe "et il continue à grimper".
La Russie, qui a suspendu la livraison de gaz à l'Union européenne par le gazoduc Nord Stream, "torche du gaz" à perte car "ses réservoirs sont pleins", a déploré mardi la commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson. "Nous voyons que la Russie et ses compagnies utilisent le gaz naturel comme une arme. Ils ont coupé les livraisons vers l'Europe, mais (...) ils n'ont pas d'autres gazoducs vers d'autres régions du monde, et leurs réservoirs sous-terrains sont pleins", a déclaré la commissaire européenne à des journalistes au cours d'une visite dans la capitale indonésienne Jakarta. "Nos satellites ont enregistré des fuites de gaz et le torchage de gaz naturel or cela est très mauvais pour l'environnement parce que le méthane est le deuxième gaz le plus néfaste en terme de gaz à effet de serre".
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
"Nous allons affronter cinq à dix hivers difficiles, mais nous pouvons également faire un bond de 20 ans en avant en rompant avec les énergies fossiles, malgré toutes les difficultés." Voici ce qu'a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) dans l'émission De Zevende Dag sur la chaîne One. Il a également mis en garde contre la limitation à la discussion sur le maintien de deux centrales électriques supplémentaires ouvertes dans le contexte actuel de crise.
Le géant russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué vendredi soir avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine, lors de cette opération de maintenance dans une station de compression située en Russie.
Des responsables américains et européens ont récemment proposé de cibler le bétail et l’agriculture en Asie et en Afrique pour réduire les émissions de méthane. La production de pétrole et de gaz aux États-Unis est à l’origine d’un volume bien plus important d’émissions, mais pour les réduire, il faut s’attaquer aux entreprises de combustibles fossiles.
Le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a assuré samedi que l'Union européenne était "bien préparée" en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie. "Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse en marge du forum économique organisé par The European House - Ambrosetti à Cernobbio, sur le lac du Côme.
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.

août 2022

Le géant russe Gazprom a annoncé mardi qu'il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi, du fait du non-paiement par ce dernier de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. "Gazprom Export a notifié Engie d'une suspension complète des livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 jusqu'à la réception en intégralité des sommes financières dues pour les livraisons", a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié mardi soir sur son compte Telegram.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
L'énergéticien français Engie a annoncé mardi que le géant russe Gazprom l'avait informé de réductions supplémentaires et immédiates de ses livraisons de gaz auprès de lui "en raison d'un désaccord entre les parties sur l'application de contrats".
Les stocks de gaz des grandes nations européennes comme la France ou l'Allemagne semblent toutefois bien remplis.
Quelque 60 % des 10 millions de tonnes de gaz extraites au large de l’île de l’Extrême-Orient sont achetés par les Japonais, ce qui couvre près de 10 % des besoins nippons.
Wien Energie et Uniper demandent une aide de la part des autorités.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Thermostats en baisse et chaussettes en laine: les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont linvasion de lUkraine il y a six mois, a bouleversé le monde de lénergie.
TotalEnergies et Eni ont annoncé lundi avoir fait une nouvelle "découverte significative" de gaz au large des côtes chypriotes. Ce gisement se situe à 160 km au sud-ouest des côtes, dans le Bloc 6 où une précédente découverte avait déjà eu lieu en 2018. La société exploitant cette zone est détenue à 50% par chacun des deux groupes pétroliers.
"Un tel rush en été, tout ce monde qui veut du charbon, on n'avait jamais vu ça", confie Frithjof Engelke, un fournisseur berlinois des pierres noires devenues denrées rares dans la capitale. La pénurie redoutée de gaz russe dans le sillage de la guerre en Ukraine a provoqué un engouement inattendu des particuliers pour ce mode de chauffage malgré sa nocivité.
La situation énergétique est "grave" pour la Suisse, qui négocie avec l'Allemagne et l'Italie pour garantir son approvisionnement en gaz l'hiver prochain, face à la chute des livraisons russes, a affirmé dimanche la ministre suisse de l'Energie. "Pourquoi avons-nous un problème aujourd'hui? Parce que la Russie a fermé le robinet de gaz et que la Suisse est entièrement dépendante de l'étranger pour ce type d'énergie", a déclaré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, dans un entretien avec le journal Blick. "La situation est grave. Le Conseil fédéral (gouvernement NDLR) en est conscient - et pas seulement depuis la guerre en Ukraine", a-t-elle ajouté.
Ende Gelände, l'un des importants groupes de contestation a décidé de détruire des infrastructures fossiles.
En dépit de la baisse de la consommation déjà observée, l’Allemagne pourrait connaître une pénurie cet hiver. Le pays travaille à lister les industries qui devront être approvisionnées en priorité.
Pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne a choisi de tourner vers le gaz naturel liquéfié. Quatre terminaux méthaniers seront affrétés. Une décision dénoncée par des milliers d’activistes, réunis à Hambourg jusqu’au 15 août.
Consultant, essayiste, conférencier, Jean-Marc Jancovici prend depuis des années son bâton de pèlerin pour expliquer que, dans notre monde fini, la parenthèse des énergies fossiles se referme et qu'il vaut mieux s'y préparer. Autrement dit, ne pas suivre l'exemple belge.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement revu en hausse jeudi sa prévision pour cette année de la croissance de la demande mondiale de pétrole, qui bénéficie d'un recours accru au détriment du gaz, devenu très cher. L'augmentation de la demande pétrolière a été revue en hausse de 380.000 barils par jour et devrait ainsi être de 2,1 millions de barils par jour (mb/j) sur l'ensemble de cette année, indique-t-elle dans son rapport mensuel.
Le gaz connaît une flambée des prix depuis des semaines, l'Europe tentant de reconstituer ses réserves de gaz pour cet hiver, alors que la Russie ouvre de plus en plus son robinet de gaz.
Dans ce numéro, nous avons choisi, malgré la canicule et la sécheresse, d’anticiper et de nous projeter sur ce qui pourrait se passer cet hiver. La guerre en Ukraine est en train de provoquer une crise énergétique majeure en Europe, s’inquiète déjà la presse étrangère. Et les répercussions s’annoncent brutales pour les ménages et les entreprises. Comment agir ? Des réponses dans ce dossier et dans notre nouveau hors-série, “L’Atlas des énergies”.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé mardi une nouvelle campagne d'exploration gazière en Méditerranée, précisant qu'elle se tiendrait au large des côtes turques et dans ses eaux, évitant ainsi toute polémique avec la Grèce et Chypre.
L’infographie publiée ce mardi par la Commission européenne est d’autant plus intéressante qu’elle permet un ciblage plus "fructueux" dans la chasse aux économies d’énergie, essentielles depuis que la Russie utilise ce levier dans le cadre de la guerre en Ukraine.
L'unique centrale électrique de la bande de Gaza est à l'arrêt samedi faute de carburant, a annoncé un porte-parole de la compagnie d'électricité, au cinquième jour du bouclage complet de l'enclave palestinienne par Israël. "La centrale électrique à Gaza a cessé (de fonctionner) en raison d'une pénurie de carburant", a déclaré Mohammed Thabet dans un communiqué. Le site fonctionne en grande partie grâce aux livraisons de diesel depuis Israël, qui a fermé les passages frontaliers avec le territoire palestinien en début de semaine.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits record "sur le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
L'Europe continue à avoir des difficultés à faire face à la réduction de l'approvisionnement en provenance de Russie.

juillet 2022

Le géant gazier russe Gazprom a annoncé samedi avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie, sur fond de tensions russo-occidentales en raison du conflit en Ukraine et des sanctions européennes sans précédent contre la Russie.
"Nous avons pris un gros risque, aujourd'hui gagnant": avec la flambée des prix de l'énergie, le choix de Béthune d'exploiter le grisou, un gaz de mine autrefois cauchemar des mineurs, apparaît désormais comme un filon à creuser dans l'ex-bassin minier. Pour la zone, partagée entre Nord et Pas-de-Calais, "le gaz de mine est un atout compétitif", estime Pierre-Emmanuel Gibson, adjoint au maire de Béthune en charge de la transition énergétique.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
La ville allemande de Hanovre est l'une des premières à prendre des mesures d'économie d'énergie à la suite de la crise du gaz russe.
Une quinzaine d'élus de tous bords, dont le président de PACA Renaud Muselier et le PS Olivier Faure, appellent vendredi l'UE à "renoncer" à l'accord passé avec l'Azerbaïdjan pour doubler les importations de gaz, dénonçant les "aspirations belliqueuses" de ce pays.
Engie, qui a publié vendredi des bénéfices semestriels plus que doublés avec les prix élevés de l'énergie, a réduit son exposition au gaz russe et s'est montré serein face à l'éventualité d'une rupture d'approvisionnement. Le géant français de l'énergie a dégagé un bénéfice net de 5 milliards d'euros au premier semestre, contre 2,3 milliards un an plus tôt.
D'un côté des consommateurs étranglés par les factures de gaz et d'électricité, de l'autre des entreprises qui jonglent avec les milliards: une partie de l'Europe s'est résolue à taxer les profits exceptionnels de certains grands groupes, en particulier dans le secteur de l'énergie. Explications. Pourquoi une telle taxe?
Préserver le portefeuille des Français, se préparer à se passer du gaz russe, lutter contre le changement climatique… Si la nécessité de réduire la consommation d’énergie est une évidence, les enjeux sont multiples.
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
La Côte d'Ivoire, qui ambitionne de devenir un producteur de pétrole "important" en 2023, a annoncé jeudi une nouvelle découverte d'or noir et de gaz naturel par le géant italien des hydrocarbures Eni, augmentant de 25% les réserves annoncées l'an dernier.
La Turquie reprendra ses explorations gazières controversées en Méditerranée orientale le 9 août, a annoncé mardi soir le ministère de l'Energie, au risque de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. "Le bateau turc de sondage Adbulhamid Han entamera une mission en Méditerranée le 9 août au départ du port de Mersin" (sud), a indiqué le ministère dans un communiqué.
Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
Aujourd'hui, l'Europe est prise au piège d'un autre dictateur, Vladimir Poutine. Au cours des dernières décennies, les pays d'Europe centrale et orientale, mais surtout l'Allemagne, ont enfoncé leur tête de plus en plus profondément dans la gueule de l'ours gazier russe. Pour nous en libérer, nous devons absolument mettre fin à notre dépendance envers le gaz russe avant les mois d'hiver.
La Belgique veut être exemptée du plan d'économie de gaz de l'UE.
Le spectre d’un hiver sans gaz que l’Europe croyait écarté, ou du moins éloigné, alors que Moscou rouvrait partiellement les vannes la semaine dernière, plane toujours sur le continent, qui peine encore à s’organiser pour contrer les manœuvres de Moscou.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, se sont accordés mardi pour réduire leur consommation de gaz de façon coordonnée et voler ainsi au secours de l'Allemagne, après une nouvelle baisse drastique des livraisons russes. "Ce n'était pas une mission impossible! Les ministres sont parvenus à un accord politique sur la réduction de la demande de gaz en prévision de l'hiver prochain", a annoncé la présidence tchèque de l'UE sur son compte Twitter. Le plan, proposé la semaine dernière par la Commission, a été profondément remanié, mais ses grands principes sont préservés.
Alors que l'approvisionnement en gaz depuis la Russie est de plus en plus menacé, l'Allemagne s'empresse d'essayer de dénicher cette ressource ailleurs.
L’Autriche souhaite raccorder toutes ses installations de stockage à son réseau domestique. Un choix qui inquiète Berlin, qui dépend de Vienne pour alimenter en gaz la Bavière et le sud du pays. L’UE appelle à la solidarité européenne.
Le gaz de schiste pourrait remplacer le gaz naturel russe et enrichir le pays, entend-on du côté des libéraux allemands. Cette proposition à haut risque environnemental vient un peu plus fracturer la coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates du SPD.
Dans sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine exploite les failles de la politique énergétique allemande qui, en quelques décennies, a mis la première puissance économique de l'UE entre les mains de la Russie. Chronique d'un piège en cinq actes.
Baisser d’un degré son chauffage au gaz cet hiver, réduire sa consommation d’électricité en tant que particulier ou entreprise… de multiples scénarios “sobres” sont sur la table pour faire face aux pénuries d’énergies que pourrait connaître la France dans quelques mois. D’autres mécanismes plus extrêmes pouvant aller jusqu’à des coupures de courant font aussi partie des possibilités. Explications.
Le géant français TotalEnergies a annoncé mercredi le lancement d'une phase d'étude d'ingénierie sur un important projet gazier en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avant une décision finale d'investissement attendue fin 2023 pour un démarrage de production fin 2027.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
La Turquie a annoncé mercredi une nouvelle phase d'exploration gazière en août en Méditerranée orientale, qui risque de générer de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. "Le début des activités de notre nouveau navire de sondage en Méditerranée est envisagé le mois prochain", a déclaré le vice-président turc Fuat Oktay lors d'un discours dans l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN).
Afin de se préparer à l'hiver, la Commission européenne a préparé un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d'affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes - qui constituaient jusqu'à l'an dernier 40 % de leurs importations.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leurs besoins... Bruxelles a proposé mercredi un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Les groupes algérien Sonatrach, italien Eni, américain Occidental et français Total ont signé mardi un contrat de "partage de production" pétrolière et gazière d'un imposant montant de quatre milliards de dollars concernant un site du sud-est algérien.
Selon “Politico”, la Commission étudierait un mécanisme imposant un rationnement aux membres de l’Union européenne pour pallier un éventuel arrêt ou la diminution des livraisons de gaz russe. Une mesure difficile à mettre en œuvre d’un point de vue politique.
Dans son plan, intitulé "Safe gaz for a safe winter", la Commission envisagerait plusieurs scénarios. "Il faut se préparer à tous les scénarios, y compris au scénario du pire, une interruption pure et simple des livraisons de Gazprom", a déclaré mardi Eric Mammer, le porte-parole de la Commission européenne. "Nous nous basons sur le scénario du pire", a-t-il insisté. Pour l'exécutif européen, Gazprom, contrôlé par l'État russe, est devenu imprévisible. Le plan recommande de ne pas attendre, et de "prendre des mesures immédiatement" pour garantir la sécurité énergétique de l'UE.
L'Iran et la Russie deux pays sous le coup de sanctions occidentales se sont engagés à renforcer leur coopération sur le long terme notamment dans le secteur du gaz et du pétrole, a indiqué Téhéran lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Téhéran.
Elle présentera mercredi son plan d’urgence.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler "en quelques années" les importations de gaz de l'UE depuis cette ancienne république soviétique du Caucase, où elle effectue un déplacement.
Les incertitudes sur les futures livraisons de gaz russe à l’Union européenne constituent « une alerte rouge » pour les États membres, met en garde Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une analyse publiée ce 18 juillet(1).
Diversifier les fournisseurs ne suffira pas: l'Union européenne va devoir réduire plus rapidement qu'aujourd'hui sa demande de gaz pour constituer ses stocks, si elle veut tenir l'hiver sans gaz russe, a prévenu lundi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), "inquiet pour les mois qui viennent".
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Les énergies renouvelables, dont le coût baisse régulièrement, deviennent de plus en plus compétitives face aux énergies fossiles avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) publié mercredi.
Du méthane de synthèse a été, pour la première fois en France, injecté dans le réseau de distribution de gaz, étape jugée importante pour l'essor de ce type de gaz renouvelable, ont annoncé mercredi les parties prenantes à l'opération, dont GRDF et Engie. Ce gaz, testé dans les réseaux du 4 au 6 juillet, était issu d'un démonstrateur installé au côté d'un site de méthanisation agricole dans l'Oise. Tiré d'un processus dit de "méthanation" (aussi appelé "power to gas"), ce gaz est issue de l'association d'hydrogène, produit par électrolyse de l'eau, et du CO2 issu du méthaniseur qui jusqu'ici partait dans l'atmosphère.
Un cinquième projet de terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en Allemagne a été lancé mercredi avec la participation du groupe français TotalEnergies, alors que Berlin tente d'éviter une crise énergétique cet hiver sur fond de menaces de coupures du gaz russe. TotalEnergies et l'allemand Deutsche Ostsee ont "signé un accord pour l'installation et l'exploitation d'un terminal flottant à Lubmin", au bord de la mer Baltique, où arrive également le gazoduc Nord Stream, selon un communiqué des deux entreprises.
Le géant gazier russe Gazprom a affirmé mercredi ne pas pouvoir garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe, se disant dans l'impossibilité de confirmer qu'il récupérera une turbine allemande réparée au Canada. Ces déclarations interviennent alors que ce gazoduc est actuellement à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance, les pays européens craignant que Moscou prétexte un motif technique pour stopper durablement ses livraisons et ainsi faire pression sur eux dans le contexte du conflit en Ukraine.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées. Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
Athènes et Sofia ont inauguré vendredi à Komotini, dans le nord de la Grèce, un gazoduc d'interconnexion entre les deux pays voisins destiné à diversifier les sources d'approvisionnement de la Bulgarie longtemps dépendante du gaz russe avant l'arrêt des livraisons de Gazprom en avril.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Des eurodéputés vont tenter mercredi d'opposer leur véto au projet de label "vert" de l'Union européenne pour le gaz et le nucléaire, deux sources d'énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
#NotMyTaxonomie. C’est autour de ce mot d’ordre qu’une coalition d’activistes climat s’est donné rendez-vous à Strasbourg, mardi matin, à quinze minutes à pied du Parlement européen. Des militants italiens, allemands, polonais, autrichiens ou encore ukrainiens, âgés de 18 à 25 ans pour la plupart, bien décidés à peser sur le vote de la taxonomie européenne prévu ce mercredi.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) « continue de s'adapter à la demande croissante avec une agilité incroyable », souligne l’Union internationale du gaz (IGU) dans son rapport annuel sur la place du GNL dans le monde publié ce 6 juillet(1).
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie européenne. Ce qui leur permettra un accès plus facile aux financements.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Le Qatar a annoncé mardi avoir choisi le géant énergétique britannique Shell comme cinquième et dernier partenaire dans le projet de développement du plus grand champ de gaz naturel au monde.
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté
Le projet de label "vert" de l'UE pour le gaz et le nucléaire a reçu l'aval tacite des États membres, mais des eurodéputés tenteront mercredi de le bloquer lors d'un vote au Parlement européen à Strasbourg.

juin 2022

Invisible mais précieux: du gaz issu de la mer Noire se fraie un chemin à travers un labyrinthe de tuyaux flambant neufs, nourrissant l'espoir de la Roumanie de se passer des livraisons russes. A Vadu (sud-est), où une usine de traitement a été inaugurée mardi en grande pompe, Mark Beacom, PDG de la compagnie Black Sea Oil and Gas (BSOG), ne cache pas les défis d'une telle extraction, avec le conflit en Ukraine toute proche. "Il y a certainement un impact: des mines ont été détectées près de notre plateforme, des avions et des navires de guerre passent à côté", s'inquiète-t-il. Mais la Roumanie est fière de donner l'exemple en Europe.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Durant les six premiers mois de 2022, la consommation de gaz en Belgique a chuté de 18,5%, selon des chiffres de Fluxys cités par la ministre de l'Énergie Tinne Van der Straeten (Groen).
Le groupe pétro-gazier algérien Sonatrach a annoncé lundi la découverte d'un "important" gisement de gaz à condensat dans le champs de Hassi R'mel, dans le Sahara algérien, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. "Sonatrach annonce, ce jour, qu'il a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures (..) au niveau du périmètre d'exploitation de Hassi R'mel", a précisé le groupe dans un communiqué. Les réserves de ce gisement sont estimés à "entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat", selon le communiqué. Le gaz à condensats est du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, similaires au pétrole brut, ce qui en augmente fortement la valeur.
La centrale thermique d'Azito à Abidjan s'est dotée d'une nouvelle unité de production portant sa capacité à 710 mégawatts (MW), représentant le tiers de l'électricité nationale générée en Côte d'Ivoire, a annoncé lundi le ministère ivoirien de l'Énergie. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé à la mise en service de la phase 4 de cette centrale thermique à cycle combiné - composée de turbines à gaz et à vapeur - qui a bénéficié d'un investissement total de 330 millions d'euros de bailleurs de fonds internationaux.
Contraintes au sevrage de gaz russe, les puissances industrielles du G7 sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques, lors de leur sommet en Bavière, malgré le spectre d'un retour en force des combustibles fossiles les plus polluants.
À cause du rationnement en gaz russe, l’Allemagne relance le charbon et s’interroge sur le nucléaire, choses impensables il y a un an. Effet collatéral de ce revirement économico-politique : le renforcement du pouvoir central face aux pouvoirs locaux.
Le Sri Lanka est pratiquement à court d'essence et de gazole après que plusieurs livraisons attendues de carburants ont été reportées, a annoncé samedi le ministre de l'Energie, qui s'est excusé auprès des automobilistes pour l'aggravation de la crise du pétrole.
L'Allemagne court à la pénurie de gaz et devra faire des "choix de société très difficiles" pour les ménages et les entreprises si les livraisons russes diminuent encore, a prévenu vendredi le ministre de l’Économie Robert Habeck.
Lors d'une interview accordée au média allemand Der Spiegel, le ministre allemand de l’Économie a livré plusieurs commentaires inquiétants au sujet d'une possible pénurie de gaz en Allemagne.
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" du plan visant à garantir son approvisionnement en gaz qui rapproche le pays de mesures de rationnement, dans le sillage de la baisse de 60% des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
« Au début des années 2010, la menace d’une pénurie mondiale a transformé le deuxième élément le plus abondant de l'univers, l’hélium, en une rareté industrielle ». Ce gaz léger et incombustible est utilisé pour des usages très variés (fluide de transfert de chaleur dans certains réacteurs nucléaires, IRM, fibre optique, semi-conducteurs, plomberie, dirigeables, etc.) et est dans son immense majorité produit par 3 pays : les États-Unis, le Qatar et l'Algérie.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
La France, qui se dit dans une situation plus "favorable" que ses voisins, compte sur des stocks de gaz remplis au maximum et sur un nouveau terminal méthanier dès l'an prochain pour faire face à la baisse des approvisionnements en gaz russe. "On assure le remplissage maximal de nos capacités de stockage. On vise d'être proche de 100% au début de l'automne", a annoncé jeudi la Première ministre Elisabeth Borne, lors d'une visite dans un centre de commande national de gaz en Ile-de-France. Les opérateurs ont actuellement pour obligation de remplir ces réserves à seulement 85% au 1er novembre. Les stockages de gaz sont remplis à 59% actuellement, contre 46% à la même date l'an passé.
Des investissements seront nécessaires mais les deux parties veulent s'engager sur le long terme.
Les baisses de livraison de gaz russe à l'Europe via Nord Stream, récemment décidées par Moscou, sont une "attaque" qui vise à "semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", a dénoncé mardi le ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck. "Ce que nous avons vu la semaine dernière revêt une autre dimension. La réduction des livraisons de gaz par Nord Stream est une attaque contre nous", a-t-il affirmé lors d'un discours devant les patrons de l'industrie à Berlin. Cette "attaque économique" a été "menée de façon délibérée" par Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. "Nous avons déjà vu cette façon de faire plusieurs fois, avec la réduction des livraisons de gaz, en Bulgarie, en Pologne ou au Danemark", a affirmé le ministre. "Il s'agit de semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", en "faisant monter les prix", a alerté M. Habeck.
Le Liban, qui connaît la pire crise financière de son histoire, a signé mardi un accord final pour importer du gaz naturel d'Egypte via la Syrie afin de réduire les coupures de courant quotidiennes, pouvant atteindre plus de 22 heures par jour.
Depuis quelques années, l'Union européenne a mis en place un système d'entraide pour les États en difficulté en matière de fourniture de gaz. Il est divisé en trois niveaux : "pré-alerte" ("early warning"), "alerte", et "urgence". Lundi, l'agence danoise pour l'énergie a activé le passage au premier niveau d'alerte, évoquant "une situation grave" et "exacerbée par la réduction des approvisionnements" tout en précisant que les stocks en gaz du Danemark étaient pleins "à environ 75%".
"Gazprom, pour des raisons farfelues et illégales, justifie par le fonctionnement réduit de Nord Stream 1", lié à des problèmes d'ordre technique selon le géant russe, "la limitation de l'approvisionnement en gaz de l'Europe", a déclaré M. Vitrenko lors d'une conférence de presse, fustigeant "un comportement peu scrupuleux" et "le chantage" de Moscou. "Les actions de la Russie indiquent une violation flagrante par la Russie et Gazprom de leurs obligations contractuelles" vis-à-vis des pays européens, a-t-il ajouté.
Dans les prochaines semaines, l’UE prendra une décision cruciale : elle définira les investissements énergétiques pouvant être qualifiés d’écologiques. Ce moment pourrait être historique pour l’humain et la planète 🌍✊ Mais après des décennies de désinformation sur le nucléaire et le gaz, l’UE s’apprête à les considérer comme des énergies vertes. https://act.wemove.eu/campaigns/renouvelables
L'accès à l'énergie en Afrique, où 600 millions de personnes vivent sans électricité, a encore reculé depuis le Covid, et pourtant tout le continent pourrait être doté d'ici 2030 des énergies propres nécessaires, pour le prix de quelques terminaux gaziers, relève lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L'Allemagne a pris dimanche des mesures d'urgence pour sécuriser son approvisionnement en énergie face aux baisses récentes de livraison de gaz russe, avec notamment un recours "amer" à la plus polluante des énergies, le charbon.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Ces dernières années, des citoyen·ne·s du monde entier sont descendu·e·s dans la rue par millions pour exiger des politiques climatiques et sociales ambitieuses et équitables. Les progrès sont rares et un changement profond et systémique est loin d’être gagné. Pendant ce temps, le climat déraille littéralement sous nos yeux et les conditions de vie de plus en plus de personnes à travers le monde ne cessent de se dégrader. Des grands changements dans l’histoire ont souvent eu lieu après des actes massifs de désobéissance civile. Des gens ordinaires ont choisi de résister et d’enfreindre la loi pour exiger avec détermination le changement, ensemble. C’est exactement ce que nous allons faire. Il est temps de pousser l’ère fossile vers la sortie et de bâtir ensemble un avenir viable et socialement juste.
"Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l'électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées", a déclaré le ministère de l'Economie dans un communiqué. Le recours temporaire au charbon est un revirement pour le gouvernement d'Olaf Scholz, faisant la part belle aux Verts et à la lutte contre le changement climatique, et qui a promis de sortir du charbon d'ici à 2030.
Le Qatar a annoncé dimanche avoir choisi le géant énergétique italien Eni comme deuxième partenaire étranger, après le français TotalEnergies, pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde, quelques jours après que la Russie a réduit ses livraisons à l'Italie.
Le gouvernement autrichien, confronté à la diminution des livraisons de gaz russe, a annoncé dimanche soir le prochain redémarrage d'une centrale à charbon désaffectée, afin de pouvoir pallier une éventuelle pénurie.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Si l'Union européenne cherche à se défaire de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, Gazprom a pris les devants en interrompant ses livraisons de gaz à plusieurs clients européens ayant refusé de payer en roubles, comme le demande désormais le Kremlin.
Le géant russe Gazprom, qui avait réduit mercredi de 15% ses livraisons de gaz au groupe italien ENI, ne livrera jeudi que 65% des quantités réclamées, évoquant des problèmes techniques, a annoncé la société italienne. "Face à une demande journalière de gaz de la part d'Eni supérieure d'environ 44% à celle d'hier, une hausse due à la récupération des quantités non reçues et aux dynamiques commerciales normales, Gazprom a annoncé que seulement 65% des volumes demandés seront livrés", a précisé ENI dans un communiqué. Les quantités de gaz livrées seront donc "légèrement supérieures" à celles de mercredi et atteindront un niveau d'environ 32 millions de m3 par jour, a ajouté ENI. Le groupe italien précise que, selon Gazprom, l'impossibilité de livrer les quantités de gaz réclamées est due "à des problèmes" à la station de compression de Portovaïa, où se fait le remplissage du gazoduc Nord Stream à travers lequel le géant russe "transporte une partie des volumes (de gaz, ndlr) destinés à ENI".
Les gestionnaires des réseaux gaziers français et belge, GRTgaz et Fluxys, ont dévoilé jeudi un projet de réseau d'hydrogène entre les deux pays. "Ce réseau serait situé entre les zones de Valenciennes en France et de Mons en Belgique", ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué commun. "Cette première infrastructure hydrogène entre la Belgique et la France, d'une distance d'environ 70 km, contribuerait à décarboner un bassin à forte tradition industrielle", expliquent-t-ils. Le but serait de connecter les projets de production et de consommation d'hydrogène bas carbone dans ces territoires. L'hydrogène est considéré comme "bas carbone" lorsqu'il est produit avec de l'électricité d'origine renouvelable ou nucléaire.
Les cours de la variété de référence du pétrole américain, le West Texas Intermediate (WTI), ont baissé mardi, dans le sillage du gaz naturel aux Etats-Unis, en raison de l'arrêt prolongé d'un terminal, dont le gaz non exporté inondera le marché américain. Le prix du baril de WTI pour livraison en juillet a cédé 1,97%, pour clôturer à 118,93 dollars. Quant au baril de Brent de la mer du Nord, avec échéance en août, il a lui limité ses pertes à 0,89%, pour finir à 121,97 dollars.
Le Sri Lanka, en proie à une crise économique historique, va consacrer de maigres réserves de gaz aux crématoriums et aux industries prioritaires, a annoncé le Premier ministre après l'arrivée mardi d'une nouvelle cargaison.
Le GNL (gaz naturel liquéfié) désigne le gaz naturel transformé sous forme liquide. Le transport du gaz naturel devenu GNL permet de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz sans dépendre des gazoducs terrestres. Il se développe fortement à l’échelle mondiale : en 2021, 20 pays exportent du GNL dans le monde, dont 9 en Afrique et au Moyen-Orient.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
L'Union européenne (UE), Israël et l'Egypte ont signé mercredi un protocole d'accord pour approvisionner l'Europe en gaz naturel, lors d'une visite au Caire de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette visite intervient alors que l'UE cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques après la décision de la Russie de couper ses livraisons de gaz à des pays européens. Avant l'Egypte, Mme von der Leyen s'était rendue en Ukraine puis en Israël.
La compagnie gazière Black Sea Oil and Gas (BSOG), basée en Roumanie, a annoncé mercredi avoir commencé à extraire du gaz en mer Noire, un "moment clé" pour ce pays qui veut s'affranchir du gaz russe. Cette "première" survient juste après l'adoption par le Parlement de Bucarest d'une proposition de loi ouvrant la voie à l'exploitation des gisements de la zone.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi baisser de plus de 40% sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream, des équipements nécessaires n'ayant pas été livrés par le groupe allemand Siemens. "Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu'à un volume de 100 millions de m3 de gaz par jour au lieu des 167 millions de m3 par jour prévus", a indiqué le groupe dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram.
L'Union européenne veut "renforcer" sa coopération énergétique avec l'Etat hébreu en réponse au "chantage" de la Russie, qui a coupé ses livraisons de gaz à des pays européens, a soutenu mardi en Israël la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage (...) la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l'Ukraine", a-t-elle accusé lors d'un discours à l'Université Ben-Gourion du Néguev.
Cette annonce survient au moment où la raffinerie nationale Ceylon Petroleum Corporation, gérée par l'État, peine à financer les importations de pétrole, tandis que la consommation explose en raison des pénuries d'électricité et en gaz de pétrole liquéfié (GPL).
La Turquie a officiellement lancé lundi l'exploitation de gaz naturel en mer Noire qui doit lui permettre, selon son président, de produire 10 millions de mètres cubes d'ici le premier trimestre 2023. Recep Tayyip Erdogan a assisté en direct à la pose et au raccordement du premier pipeline au fond de la mer depuis le port de Filyos, dans la province de Zonguldak à environ 400 km à l'est d'Istanbul sur la côte de la mer Noire. Le gisement lui-même, situé à 170 km au nord du rivage, a été découvert en août 2020 et présenté par le chef de l'État comme "le plus grand gisement de gaz naturel de l'histoire de la Turquie". Il avait alors fait état de "réserves estimées à 320 milliards de mètres cubes"
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Le Qatar a annoncé dimanche avoir choisi le géant des hydrocarbures TotalEnergies comme premier partenaire pour le développement du plus grand champ de gaz naturel du monde.
Le gouvernement tanzanien a signé samedi un accord-cadre avec les géants gaziers britannique Shell et norvégien Equinor pour la construction d'un terminal de production et d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une valeur de 30 milliards de dollars.
Rien ne semble plus arrêter les mauvaises nouvelles pour le gaz naturel. Il vient de passer une semaine exécrable. Une explosion dans un terminal aux USA, John Kerry critique les pratiques gazières et le Congrès Américain qui dénonce les fuites de méthane cachée par les exploitants de schiste aux USA. Alors que le gaz américain vient d'être accueilli comme le messie en Europe, il devient un caillou dans la chaussure. Sur toutes ces nouvelles, le gaz a augmenté de 10% en Europe à 88€ alors qu'il a perdu 10% aux USA.
Le Liban doit empêcher Israël d'extraire du gaz d'un champ offshore controversé, a déclaré jeudi soir le chef du mouvement chiite Hezbollah, mettant en garde une société d'exploration gazière mandatée par Israël contre le lancement d'une telle opération. "L'objectif immédiat devrait être d'empêcher l'ennemi d'extraire du pétrole et du gaz sur le champ gazier de Karish", a déclaré Hassan Nasrallah lors d'un discours télévisé.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.
Au moment où les Européens tentent d'isoler la Russie et de se sevrer tant bien que mal de ses énergies fossiles, la Serbie resserre ses relations avec Moscou au moyen d'un accord sur le gaz russe.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.

mai 2022

La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
Face à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, la demande en gaz naturel liquéfié (GNL) devrait dépasser l'offre d'ici la fin de l’année, selon les recherches de Rystad Energy. La demande mondiale devrait ainsi atteindre 436 millions de tonnes en 2022, dépassant l'offre disponible qui est estimée à 410 millions de tonnes. "Une tempête hivernale parfaite pourrait se former pour l'Europe alors que le continent cherche à limiter les flux de gaz russes", préviennent les analystes. Ils affirment que le soulagement ne pourrait intervenir qu’après 2024.
La livraison de gaz naturel russe sera suspendue à compter de samedi matin, a annoncé le groupe énergétique public finlandais Gasum, une conséquence du refus de la Finlande de payer le géant russe Gazprom en roubles. "Il est très regrettable que la livraison contractuelle en gaz naturel soit suspendue. Nous avons cependant veillé soigneusement à nous préparer à cette situation", a indiqué le directeur général de Gasum, Mika Wiljanen, dans un communiqué. "Il n'y aura pas de coupures dans le réseau de distribution de gaz", a-t-il assuré.
Le Parlement européen et le Conseil -représentant les Vingt-Sept- sont parvenus à un accord jeudi sur un règlement prévoyant que les Etats membres remplissent leurs réserves de gaz à "au moins 80%" de leur capacité d'ici novembre, ont annoncé les deux institutions. Selon cet accord, le niveau minimal obligatoire de remplissage des installations de stockage souterrain de gaz sera porté à 90% pour les périodes hivernales suivantes, afin de garantir un approvisionnement suffisant à l'UE. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence la dépendance au gaz russe des Européens.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
L'embargo à venir sur le gaz russe rend crucial le problème de la dépendance énergétique de l'Europe. La solution trouvée, le recours au gaz de schiste, lui substitue une autre dépendance, celle à l'égard des États-Unis. Et pose de sérieuses questions écologiques. C'était devenu au début des années 2010 l'un des tabous de la politique française de l'énergie : malgré les gisements présents sous nos pieds, la France n'aurait pas recours au gaz et au pétrole de schiste pour atteindre son indépendance énergétique. Mais les guerres sont de grandes briseuses de tabous : après avoir dû renoncer en 2020 à un contrat de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, Engie va finalement céder à cette sirène. L'objectif : s'affranchir de la dépendance à l'égard de la Russie, qui représente 20 % des approvisionnements du successeur de GDF, et 40 % de la consommation européenne.
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
Les voitures électriques contribuent-elles vraiment à sauver la planète ? Leurs détracteurs estiment que les bénéfices environnementaux sont exagérés, mais concernant le réchauffement climatique, les études montrent bien qu'elles émettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à moteur à combustion.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
Les sénateurs roumains ont voté mercredi une proposition de loi ouvrant la voie à l'extraction du gaz en mer Noire, un pas crucial pour compenser les importations russes, ciblées par des sanctions des Occidentaux depuis l'invasion de l'Ukraine. Adopté à une large majorité, le texte qui vise à "assurer la sécurité énergétique" de la Roumanie et lui permettre à terme de devenir un exportateur de gaz amende une loi adoptée en octobre 2018, dont les conditions restrictives ont bloqué tout projet d'extraction offshore.
Countries should move from coal to renewable energy without shifting to gas as a “transition” fuel to save money, as high gas prices and market volatility have made the fossil fuel an expensive option, analysis has found. Natural gas has long been touted as a “transition” fuel for economies dependent on coal for their power needs, as it has lower carbon dioxide emissions than coal but requires similar centralised infrastructure, and gas-fired power stations take only a couple of years to build. Earlier this year, before Russia invaded Ukraine, the European Commission angered green campaigners by including gas as a “bridge” to clean energy in its guidebook for green investment.
A liquified natural gas (LNG) crisis is brewing for European countries dealing with energy insecurity in the wake of Russia’s invasion of Ukraine, as demand will outstrip supply by the end of this year, Rystad Energy research shows. Although soaring demand has spurred the greatest rush of new LNG projects worldwide in more than a decade, construction timelines mean material relief is unlikely only after 2024. Global LNG demand is expected to hit 436 million tonnes in 2022, outpacing the available supply of just 410 million tonnes. A perfect winter storm may be forming for Europe as the continent seeks to limit Russian gas flows. The supply imbalance and high prices will set the scene for the most bullish environment for LNG projects in more than a decade, although supply from these projects will only arrive and provide relief from after 2024 The European Union’s REPowerEU plan has set an ambitious target to reduce dependence on Russian gas by 66% within this year – an aim that will clash with the EU’s goal of
Le gaz fossile, deuxième source d’énergie la plus consommée en France, est responsable de 20 % de nos émissions de CO2. GRDF ou l’ADEME assurent qu’il est possible de le remplacer par du gaz renouvelable issu de la dégradation de matières végétales, bien moins polluant, le biométhane. Certaines associations, en revanche, voient dans cette alternative une menace pour les sols agricoles.
Dans l'entrelacs de canalisations jaune vif qui sortent de terre, du gaz russe est acheminé en abondance mais la Bulgarie, sanctionnée par Moscou pour avoir refusé de payer en roubles, a désormais interdiction d'y toucher. En apparence, l'arrêt des livraisons par le géant Gazprom, le 27 avril, n'a pas changé grand-chose pour la station de compression d'Ihtiman, située à 60 km de la capitale Sofia. Le précieux produit continue à affluer. Seule différence, et de taille pour ce pays des Balkans dépendant à 90% du gaz russe, il se dirige désormais exclusivement vers la Grèce ou la Macédoine du Nord voisines.
Dix pays sont responsables des trois quarts du volume mondial de gaz torchés, tandis que l’élimination du torchage et des émissions de méthane est cruciale pour la transition énergétique
Le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), actuellement très recherché en Europe comme alternative au gaz russe, est marqué par un "déséquilibre structurel" entre la demande et l'offre, note l'association professionnelle du secteur dans un rapport publié jeudi. Les importations mondiales de GNL ont atteint 372,3 millions de tonnes en 2021, en croissance de 4,5% par rapport à 2020, indique le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL) dans son rapport annuel.
La Pologne et les pays baltes ont inauguré jeudi un nouveau gazoduc destiné à intégrer des marchés gaziers dans cette région du nord-est de l'Union européenne et réduire ainsi la dépendance du gaz russe, dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania, ndlr) long de 508 km, dont 165 km en Lituanie et 343 km en Pologne, pourra transporter à terme, dans les deux directions, environ deux milliards mètres cube de gaz et, grâce aux réseaux gaziers existants, relier aussi la Lettonie, l'Estonie et la Finlande.
La protection des marsouins passe après la création de terminaux gaziers pour s'émanciper du gaz russe, a jugé le vice-chancelier allemand, un écologiste, mettant en garde les défenseurs de l'environnement contre un recours qui ferait selon lui le jeu de Vladimir Poutine.
En 2021, les flux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde ont augmenté de 4,5% par rapport à 2020, selon le rapport annuel du GIIGNL (Groupe international des importateurs de GNL) publié ce 5 mai(1).
Le groupe français Engie, qui cherche à diversifier ses approvisionnements gaziers hors de Russie, a signé un contrat d'approvisionnement de gaz naturel liquéfié (GNL) sur 15 ans auprès de l'américain NextDecade, a annoncé lundi ce dernier, attirant les critiques de défenseurs de l'environnement.

avril 2022

Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l'Union européenne n'avaient pas effectué de paiement en roubles. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir notifié la société bulgare Bulgargaz et la société polonaise PGNiG de la "suspension des livraisons de gaz à partir du 27 avril et jusqu'à ce que le paiement soit effectué" en roubles.
La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
Le biogaz ou « gaz renouvelable », produit principalement par méthanisation de déchets organiques fermentescibles(2), est utilisé à des fins de production de chaleur ou d’électricité mais peut également être injecté dans les réseaux gaziers après avoir été purifié et odorisé : il est alors qualifié de « biométhane »(3).
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.
L'Argentine s'apprête à lancer un appel d'offres pour la construction d'un gazoduc depuis le mégagisement d'hydrocarbures non conventionnel de Vaca Muerta (sud-ouest), a annoncé jeudi le gouvernement. L'appel d'offres pour le chantier, dont la première phase coûtera 1,5 milliard de dollars et devrait être achevée en 2024, sera lancé en mai et le marché sera attribué en juillet, les travaux devant commencer en août, selon un communiqué officiel. Les tubes ont déjà fait l'objet d'un appel d'offres. Il s'agit du chantier d'infrastructure énergétique le plus important dans le pays depuis 40 ans.
L'Europe peut se passer du gaz russe au cours des six prochains mois mais, au-delà, l'impact économique serait sévère, souligne Alfred Kammer, le directeur Europe du FMI, qui préconise une série de mesures alternatives comme réduire la consommation pour constituer des stocks.
L'énergéticien demande maintenant des garanties du gouvernement pour la construction si des capacités supplémentaires sont nécessaires.
L'Algérie et l’Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, le Mozambique en mai: l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe. Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45% de son gaz, le Premier ministre Mario Draghi souhaite changer cette situation en diversifiant au plus vite son portefeuille de fournisseurs.
Le plan de relance a permis d'accélérer les projets de décarbonation de l'industrie chimique française qui compte notamment sur les chaudières biomasse pour se passer des combustibles fossiles et réduire sa dépendance au gaz importé, a indiqué France Chimie mercredi. "Deux tiers des émissions évitées" de l'industrie chimique française proviendront de "14 projets de chaudières biomasse qui vont être lancés", a indiqué mercredi Luc Benoit-Cattin, président de France Chimie lors d'une conférence de presse.
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz et développement massif de l'éolien et du solaire: le gouvernement danois a présenté mardi un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine. La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible". Le plan présenté mardi par l'exécutif prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
Le gouvernement allemand veut se donner la possibilité légale de prendre le contrôle de fournisseurs d'énergie, jusqu'à les exproprier, "pour garantir la sécurité d'approvisionnement" sur fond de conflit avec la Russie, selon un projet de loi consulté mercredi par l'AFP.
L'ONG bruxelloise Transport & Environnement (T&E) remet en cause le côté "vert" des navires propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL), prisés notamment par l'armateur français CMA CGM, car ils libèrent d'importantes quantités de méthane dans l'atmosphère, selon une enquête portant sur deux navires publiée mercredi.
Posés non loin d'une tranchée boueuse, les grands tuyaux noirs vont être bientôt enfouis dans ce coin de terre au Danemark. Longtemps suspendu, le chantier d'un gazoduc reliant la Norvège à la Pologne a repris après l'invasion de l'Ukraine. De projets de terminaux méthaniers dans le nord de l'Allemagne, en Finlande ou en France, en passant par de possibles nouvelles voies par l'Espagne ou l'est de la Méditerranée, l'Europe met les bouchées doubles pour s'émanciper du gaz russe, même si la tâche prendra des années, selon les experts.
La Grèce s'apprête à accélérer l'exploration gazière pour évaluer ses éventuelles réserves d'ici à la fin de 2023, a déclaré mardi le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. "En tant que pays, nous devons savoir avec certitude s'il existe des réserves de gaz naturel exploitables, nous le saurons avec certitude à la fin de 2023", a déclaré Kyriakos Mitsotakis à l'issue d'une réunion au siège de la société publique de gestion des hydrocarbures (HHRM) à Athènes.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
La liquéfaction du gaz naturel (Gaz Naturel Liquéfié - GNL) permet de s’affranchir des frontières dans le transport du gaz, à l’image du transport mondialisé du pétrole. En effet, la construction d’un gazoduc international peut s’avérer infaisable pour des raisons économiques et/ou géopolitiques. Il serait ainsi compliqué de construire un gazoduc entre les États-Unis, le Nigéria ou le Qatar avec l’Europe. Le GNL nécessite beaucoup plus d’énergie pour son acheminement que le gaz transitant par gazoduc...
Des coupures ciblées de gaz vont pouvoir être exigées en France chez les importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption d'approvisionnement russe l'hiver prochain, selon un décret publié vendredi au Journal officiel. Le gouvernement et le réseau de distribution de gaz GRDF avaient annoncé la semaine dernière qu'ils se préparaient à cette éventualité, en attendant la publication du décret. C'est "un dispositif de dernier ressort", avait alors souligné le ministère de la Transition écologique.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
The current energy transition is powered by the realization that avoiding the catastrophic effects of climate change requires a reduction in greenhouse gas emissions. This infographic provides historical context for the ongoing shift away from fossil fuels using data from Our World in Data and scientist Vaclav Smil.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
La Grèce va doubler sa production de lignite (charbon) pour les deux prochaines années afin de diminuer sa dépendance au gaz russe, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement grec, Yannis Ekonomou. "Le lignite est polluant et dans des circonstances normales, le gaz naturel est moins cher", a souligné le porte-parole dans un point presse. Mais, en raison de la guerre en Ukraine et du besoin pour la Grèce de diversifier son approvisionnement en énergie, la mesure sera, selon le porte-parole, "nécessaire" pour les deux prochaines années.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Les Européens s'apprêtent à inclure le charbon dans les sanctions contre la Russie. Mais s'il apparaît relativement facile pour l'Union européenne de s'en passer, de même que du pétrole, mettre fin aux achats de gaz est un sujet plus délicat.
Avec 16 cargaisons livrées, la France a été en mars la première destination pour le GNL américain devant l'Espagne et le Royaume-Uni.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le gouvernement néerlandais appelle les Néerlandais par le biais d'annonces dans tous les grands journaux à prendre des douches plus courtes et à régler le chauffage à la maison à un maximum de 19 degrés. Le thermostat est également réglé à 2 degrés de moins dans les bâtiments gouvernementaux, semble-t-il.
Plutôt que de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les secteurs de l’énergie, des transports et de la finance misent sur la séquestration du carbone. Une solution qui soulève pourtant de nombreuses controverses.

mars 2022

La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Veolia et Waga Energy ont annoncé jeudi le démarrage d'une unité de production de biométhane, la plus grande de France selon eux, installée sur le site de stockage de déchets de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Le site doit permettre de produire 120 GWh de gaz renouvelable par an, l'équivalent de la consommation annuelle de 20.000 foyers, soulignent-ils. L'unité, automatisée et pilotée à distance, récupère et traite le biogaz des déchets enfouis pour le transformer en biométhane, selon la technologie d'épuration mise au point par l'entreprise grenobloise Waga Energy. Ce gaz vert est ensuite injecté directement dans le réseau de gaz exploité par GRDF.
L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, ont indiqué jeudi les gouvernements des deux pays, qui ont également réitéré leur opposition à tout paiement en roubles des livraisons. "Il peut y avoir une situation dans laquelle demain (...) il n'y aura plus de gaz russe", et "c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
Le Forum pentalatéral de l'énergie est un partenariat entre les gouvernements, les régulateurs, les opérateurs de réseau et les acteurs du marché.
La France se prépare à de possibles coupures ciblées de gaz chez d'importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption de l'approvisionnement russe l'hiver prochain, ont indiqué mardi le gouvernement et le gestionnaire du réseau de distribution. "On attend la sortie d'un décret délestage, que le gouvernement doit sortir ces prochains jours", a indiqué lors d'une conférence de presse Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, le réseau de distribution de gaz.
Plus de véhicules électriques, d'énergies vertes... le gouvernement canadien a annoncé mardi 9,1 milliards de dollars canadiens (6,5 milliards d'euros) d'investissements pour atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030 par rapport à 2005.
Les pays du G7 ont estimé lundi qu'exiger un paiement en roubles du gaz russe n'est "pas acceptable" et montre que le président russe Vladimir Poutine est "dos au mur", a déclaré le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck. "Tous les ministres du G7 sont tombés d'accord sur le fait qu'il s'agissait d'une violation unilatérale et claire des contrats existants (...) ce qui signifie qu'un paiement en roubles n'est pas acceptable", a dit M. Habeck, à l'issue d'une réunion virtuelle avec ses homologues du G7.
Bruxelles annonce la création d’un pôle d’achats pour regrouper ses commandes gazières. Au Qatar, la visite du ministre allemand de l'Economie et de la Protection du climat, le vert allemand, (ça ne s’invente pas) Robert Habeck a grillé la politesse à tout le monde pour aller se servir en premier. Le voyage a crispé et c’est peu dire. Pour éviter, ce type de comportement prédateur, Bruxelles a dû réagir. Cependant, la crise énergétique dans laquelle se trouve l’Europe est en grande partie son œuvre. Rien n’a été fait dans la demi-mesure. En effet, dans un dogmatisme libéral économique des années 90 poussée à l’extrême, la Commission a forcé les grands acteurs de l’énergie européens à supprimer les achats à long terme de gaz et de pétrole pour se rabattre sur le court terme.
Les États-Unis vont augmenter leurs livraisons d'au moins 15 milliards de mètres cubes cette année, ont annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président américain Joe Biden. Cet accord permettra à l'Union de remplacera les importations de GNL russe.
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
Le groupe gazier polonais PGNiG a annoncé jeudi qu'il continuerait à régler ses achats de gaz russe conformément au contrat en cours et refuserait les paiements en roubles réclamés par Moscou. L'Allemagne - pour qui un tel changement représente une "rupture de contrat" - et l'Autriche ont déjà rejeté cette demande formulée mercredi par le président russe Vladimir Poutine. "On ne voit pas trop une telle possibilité", a dit le président du groupe polonais Pawel Majewski, interrogé sur l'exigence de Moscou. "Le contrat, dont je ne peux révéler les détails, fixe le mode de paiement. Il n'est pas prévu qu'une partie puisse le modifier selon son bon vouloir", a-t-il déclaré, selon l'agence PAP. "Nous remplirons ce contrat conformément à nos engagements", a-t-il conclu.
Le gouvernement britannique, qui serait prêt selon la presse à reprendre les activités au Royaume-Uni du géant russe Gazprom en cas de faillite, a assuré mercredi travailler avec l'ensemble des fournisseurs à la continuité de l'approvisionnement des clients. Gazprom Energy, branche britannique du groupe russe, fournit du gaz et de l'électricité à plus de 30.000 entreprises privées ou organisations publiques au Royaume-Uni.
L’éclairage de Christopher Destailleurs-Henry, Directeur de publication Objectif-Justice. La question semble simple, la réponse quant à elle nécessite quelques explications. Partons du point de départ qui est celui de l’Europe et des pays qui la composent. La première information à disposer est celle de comprendre que le Vieux continent ne produit pas de pétrole et presque pas de gaz. Il dépend donc du reste du monde pour sa consommation d’énergie ; 60,7 % de sa consommation énergétique sont satisfaits par l’importation.
L'Allemagne, qui cherche à réduire sa dépendance au gaz russe, s'est engagée à "accélérer" la construction de deux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre d'un accord énergétique de long-terme avec le Qatar, a annoncé dimanche le ministère qatari de l'Energie.
Delano et Paperjam ont examiné l’inclusion largement débattue du gaz naturel et de l’énergie nucléaire dans les lignes directrices de la Commission européenne sur les investissements verts, la taxonomie de l’UE pour les activités durables. Mais l’UE n’est pas la seule à élaborer des normes d’investissement vert.
La ministre Zakia Khattabi (Ecolo) demande à la Belgique de voter contre l'introduction du gaz et du nucléaire dans la taxonomie verte proposée par la Commission.
Les gestionnaires de réseaux gaziers (GRDF, GRTgaz, Teréga), le syndicat des énergies renouvelables (SER) et le SPEGNN(1) ont publié ce 17 mars la 7e édition du « Panorama du Gaz Renouvelable »(2) en France. Les injections de bio-méthane en France en 2021
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
L'Europe compte sur le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire sa dépendance à la Russie. Tour d'horizon sur ce produit qui a l'avantage de pouvoir se transporter par bateau d'un point du globe à l'autre, mais qui ne fera pas de "miracles".
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Reliée par gazoduc à l'Algérie et dotée de vastes terminaux méthaniers, l'Espagne pourrait servir d'alternative pour réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, mais cette option impliquerait de lourds travaux afin d'améliorer les connexions avec le reste de l'UE. "L'Espagne peut et doit jouer un rôle important dans l'approvisionnement" énergétique de l'Europe, a martelé samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'une rencontre à Madrid avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
La Jurassienne de Céramique Française (ex-Jacob Delafon), fabriquant d'éléments sanitaires haut de gamme, a annoncé mardi la "mise en sommeil" de son usine de Damparis (Jura) en raison de la hausse des cours du gaz engendrée par la crise russo-urkrainienne.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
La hausse vertigineuse du prix du gaz rend la production d’engrais, très gourmande en énergie, inabordable, écrit le blogueur Louis De Jaeger. La guerre en Ukraine ajoute à la pression. Pour les agriculteurs qui sont déjà en grande difficulté, cela pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L'Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d'assurer son approvisionnement en énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère de l'Economie et du Climat.
Le gouvernement italien a approuvé lundi des mesures d'urgence visant à pallier une éventuelle pénurie de gaz due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dont l'option de rouvrir ses centrales à charbon.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, en raison de l'invasion russe en Ukraine, suivant l'exemple de son compatriote BP.
La construction d'un gazoduc sous-marin entre la Norvège et la Pologne, censé réduire la dépendance de Varsovie au gaz russe, a repris après avoir été longuement suspendue pour des raisons environnementales, a annoncé mardi le gestionnaire d'infrastructures énergétiques danois Energinet.
L'Autorité du Canal de Suez (SCA) a relevé mardi les droits de transit de 5 à 10%, notamment sur les navires pétroliers et gaziers, alors que le cours du pétrole flambe déjà du fait de la guerre en Ukraine. Les droits imposés aux navires pétroliers empruntant la voie maritime dans les deux sens augmentent de 10%, ceux imposés aux méthaniers de 7%, et de 5% pour le reste des cargos, détaille le communiqué de la SCA.

février 2022

Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
Le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach est prêt à fournir davantage de gaz à l'Europe, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l'acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l'Algérie à l'Italie, a déclaré son patron dimanche. Sonatrach est "un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles", a déclaré son PDG, Toufik Hakkar, au quotidien Liberté.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
Face à l'explosion des prix de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine, l'Italie compte diversifier "au plus vite" ses sources d'énergie pour réduire sa dépendance au gaz russe, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Mario Draghi, regrettant les mauvais choix du passé.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
TotalEnergies a annoncé jeudi une "découverte significative d'huile légère et de gaz associé" au large des côtes de la Namibie et va "évaluer la commercialité de cette découverte". Un forage sur le bloc 2913B dans le bassin d'Orange, au sud de l'Afrique, a "traversé un réservoir du Crétacé inférieur de bonne qualité et rencontré environ 84 mètres d'huile légère", indique dans un communiqué TotalEnergies, qui est l'opérateur majoritaire sur ce bloc (à 40%), aux côtés de QatarEnergy (30%), du britannique Impact Oil and Gas (20%) et du namibien NAMCOR (10%).
Wintershall Dea, un des groupes allemands impliqués dans le gazoduc Nord Stream II, a averti qu'il demanderait un dédommagement pour son investissement de 730 millions d'euros si le projet devait être abandonné à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Les gaz à effet de serre émis par les exploitations minières et gazières en Australie, un des plus grands producteurs de charbon et de gaz naturel au monde, sont supérieurs aux engagements des exploitants, selon une association environnementale. Au cours de 18 mois d'une enquête, publiée jeudi en Australie, les chercheurs de l'Australian Conservation Foundation ont ainsi découvert qu'une entreprise de combustibles fossiles sur cinq déclarait que ses émissions avait dépassé la quantité approuvée par le gouvernement. À lui seul, un gazoduc situé dans l'État du Queensland, exploité par Origin Energy, a rejeté 2 000% de plus que la quantité prévue avant l'approbation du projet.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé mardi suspendre l'autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne, après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes, et menacé "d'autres sanctions". "Sans cette certification, Nord Stream 2 ne peut pas être mis en service", a déclaré M. Scholz lors d'une conférence de presse à Berlin avec le Premier ministre irlandais Micheal Martin, ajoutant que le dossier allait être "réexaminé" par le gouvernement allemand.
L'Allemagne a fini par céder mardi en suspendant le gazoduc Nord Stream II suite à la reconnaissance par Moscou de provinces ukrainiennes pro-russes, un projet phare pour Berlin comme pour Vladimir Poutine longtemps mené malgré les critiques. Le coup d'arrêt, peut-être définitif, à ce chantier pharaonique a été donné par le chancelier allemand lui-même.
TotalEnergies a annoncé lundi une "nouvelle découverte significative de pétrole et de gaz" au large des côtés du Suriname, où le groupe détient plusieurs permis, et s'est dit encouragée à "poursuivre" sa "stratégie d'exploration" dans ce secteur "prolifique". Un forage sur le bloc 58 a atteint une "profondeur d'eau d'environ 780 mètres" et permis de rencontrer "environ 90 mètres d'huile légère", indique dans un communiqué TotalEnergies, qui opère à parts égales sur ce bloc avec la société américaine APA.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a débuté ses travaux dimanche à Doha avant un sommet mardi avec ses dirigeants pour examiner les moyens d'accroitre leur production, en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine. Les Occidentaux redoutent une attaque d'ampleur de Moscou contre l'Ukraine, une situation qui suscite des craintes pour leur approvisionnement en gaz russe et a contribué à l'envolée les prix du gaz. Le FPEG réunit ses 11 pays membres -Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago et Venezuela- représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales.
Le Qatar accueille à partir de dimanche un sommet des principaux pays producteurs de gaz, auquel est invité le président russe Vladimir Poutine, sur fond de craintes des Européens pour leur approvisionnement en gaz russe liées à la crise autour de l'Ukraine. Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) réunira ses 11 pays membres représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales, notamment la Russie, le Qatar, l'Algérie ou encore le Nigeria, ainsi que sept pays observateurs et trois invités.
Le gouvernement indien a dévoilé la première phase d'une initiative destinée à faire de l'Inde, troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, une "plateforme" de production d'hydrogène vert. L'Inde, en plein essor et en passe de devenir le pays le plus peuplé du monde au cours de cette décennie, ambitionne de devenir un acteur majeur dans ce secteur et lance dans sa "Green Hydrogen Mission" (Mission hydrogène vert).
L’économiste Hans Stegeman s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le fait que l’Union européenne ait intégré l’énergie nucléaire et le gaz naturel dans la taxonomie verte et estime que cela correspond à de l’écoblanchiment au niveau institutionnel.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction. "Vingt-cinq banques européennes, affichant toutes des objectifs de neutralité carbone, ont fourni l'an dernier 55 milliards de dollars de financement à des entreprises qui développent leur production de pétrole et de gaz", a affirmé l'ONG dans un communiqué.
l’État doit, dès à présent, servir de gouvernail pour réellement mettre les citoyen·ne·s au centre de la révolution énergétique. d-20211015-GQCQNH 2021-10-15 11_42_20
Comme le reste du secteur, Equinor a bénéficié de la nette augmentation du prix du baril de Brent, qui a augmenté de 70% sur un an pour dépasser les 70 dollars, et surtout de l'envolée du prix du gaz qui a quadruplé en Europe.
Le Japon a annoncé mercredi qu'il allait livrer à l'Europe certaines de ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), face au risque de perturbations de l'approvisionnement de la région en gaz russe en cas d'escalade des tensions concernant l'Ukraine.
Le niveau des réserves de gaz en Allemagne, particulièrement scruté dans le contexte des tensions avec la Russie, est récemment descendu à un niveau "inquiétant", a indiqué mercredi une porte-parole du ministère de l'Economie et du Climat.
Dans la foulée de la crise énergétique, les centrales à gaz belges ont enregistré en 2021 des bénéfices records par rapport aux quinze dernières années, ressort-il d'une étude du régulateur de l'énergie, la Creg, citée dans De Morgen mardi.
Le Qatar accueillera le 22 février un sommet ordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), dont la Russie, sur fond de craintes de l'Europe pour ses approvisionnements en gaz russe, liées à la crise autour de l'Ukraine, ont annoncé mardi les organisateurs. Les Etats-Unis ont évoqué la possibilité que le Qatar, leur proche allié dans le Golfe, approvisionne les pays d'Europe occidentale si les gazoducs étaient coupés.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.
Ces rejets massifs représentent une véritable bombe climatique car le méthane(CH4) est un contributeur majeur au changement climatique, avec un pouvoir de réchauffement environ 30 fois supérieur à celui du CO2 sur une période de 100 ans.
Le président bolivien Luis Arce a annoncé samedi la découverte de nouvelles réserves dans un important gisement de gaz naturel, qui rapportera plus de 260 millions de dollars par an une fois exploité. La découverte a été faite dans un gisement exploité par la société espagnole Repsol, dans le champ Margarita-Huacaya, l'un des principaux gisements de gaz naturel du pays, dans les régions méridionales de Chuquisaca et Tarija.
Une délégation européenne était en Azerbaïdjan vendredi, dans le cadre des efforts européens pour diversifier en accéléré les sources d'approvisionnement et réduire la dépendance au gaz russe, dans un contexte de tensions russo-occidentales autour de l'Ukraine.
Les Emirats arabes unis ont annoncé jeudi la découverte de réserves de gaz par ses premières concessions d'exploration offshore, de nature à contribuer à l'objectif d'autosuffisance en gaz du riche pays pétrolier. Entre 42,5 milliards et 56,5 milliards de mètres cubes de gaz brut ont été découverts, a indiqué dans un communiqué le géant émirati de l'énergie, Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc).
Le gouvernement espagnol a annoncé jeudi qu'il allait aider Rabat à "garantir sa sécurité énergétique" en lui permettant d'acheminer du gaz à travers le Gazoduc Maghreb Europe (GME), qu'Alger n'alimente plus depuis fin octobre.
De nombreux pays européens, dont l’Allemagne, continuent à consommer massivement du gaz russe. Ce qui risque de peser lourd dans le dossier ukrainien.
Face aux énormes réserves du pays, les géants mondiaux de l’énergie tentent de relancer des projets pesant des milliards d’euros.
La Commission européenne a annoncé mercredi la création d'un label "vert" controversé pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
L'Allemagne veut développer la construction de terminaux méthanier pour importer du gaz liquéfié via la mer, afin de réduire sa dépendance au gaz russe, dans un contexte de tensions entre Moscou et les pays occidentaux autour de l'Ukraine, a indiqué le gouvernement mercredi. "Le plan du gouvernement est de développer les terminaux GNL (gaz naturel liquéfié, NDLR) en Allemagne", a indiqué Steffen Hebestreit, le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse régulière.
Le projet de "label vert" pour le nucléaire, adopté mercredi par la Commission européenne, est assorti de nombreuses restrictions, dont certaines mécontentent les entreprises du secteur. Tour d'horizon.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Greenwashing pour les uns, retour à la raison pour les autres. C’est peu de le dire, la version finale de la proposition de la Commission européenne sur la taxonomie est loin de faire l’unanimité.
Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.

janvier 2022

Berlin est accusé d'ambiguïté dans la crise, entre l'impératif de solidarité avec les alliés occidentaux et Kiev, et la nécessité de ménager son grand fournisseur. Plus de 55% des importations allemandes de gaz viennent de Russie, un chiffre en hausse de 15 points depuis 2012, selon le dernier rapport "Statistic Review of World Energy".
Après un fort rebond de la demande en gaz en 2021, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) anticipe une croissance plus faible cette année à cause des cours à des niveaux historiquement élevés, et même un recul en Europe. "La consommation mondiale de gaz naturel a rebondi de 4,6% en 2021, plus du double du déclin constaté en 2020", note l'AIE dans un rapport publié lundi.
Les tensions autour de l'Ukraine pourraient pousser les Européens, qui craignent de perdre leur approvisionnement en gaz russe, à se tourner vers le Qatar, riche pays gazier dont l'émir rencontre lundi à Washington Joe Biden.
Un juge américain a annulé jeudi une importante vente aux enchères de l'administration Biden, qui devait ouvrir plus de 320.000 km2 dans le golfe du Mexique à l'exploration pétrolière et gazière, citant les conséquences pour le climat.
Les États-Unis ont dit jeudi être persuadés que le gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne ne sera pas activé si Moscou envahit l'Ukraine. "Nous continuons nos conversations très fortes et claires avec nos alliés allemands et je veux être claire avec vous aujourd'hui: si la Russie envahit l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'ira pas de l'avant", a déclaré la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, devant la presse.
La Russie s'expose à des "conséquences massives" en cas d'agression contre l'Ukraine avec un ensemble de sanctions en préparation par les Occidentaux, qui incluent le gazoduc germano-russe controversé Nord Stream II, a indiqué jeudi la cheffe de la diplomatie allemande.
L'Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) s'attend à une augmentation de 22% des investissements pétroliers et gaziers en 2022 par rapport à l'année précédente.
Attribuer un "label vert" européen au gaz naturel et au nucléaire, pour aider à flécher les investissements : cette perspective fait tiquer bien des défenseurs du climat et de l'environnement. Alors quelle place pour ces énergies sur le chemin d'un monde sans carbone?
C'est la dernière ligne droite pour la consultation sur le projet de taxonomie verte proposée par la Commission européenne. Celle-ci doit permettre d'orienter les investissements privés vers des activités bas-carbone. Mais l'inclusion du gaz comme "énergie de transition" fait polémique alors que de plus en plus d'études montrent que ce n'est pas un passage obligé pour sortir du charbon ni pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Pour mieux financer la transition écologique, l’Union européenne a décidé de prendre le taureau par les cornes et de proposer une classification des énergies vertes. Problème : les pays européens ne sont pas d’accord entre eux.
La demande mondiale d'électricité a connu en 2021 une croissance sans précédent, poussant les prix et les émissions de gaz à effet de serre du secteur à des niveaux records, une tendance appelée à se maintenir si le secteur ne procède pas plus rapidement à des transformations profondes, met en garde vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Et parmi elles, Aramco, Gazprom et China Energy sont les championnes internationales du pétrole, du gaz et du charbon. Cette enquête inédite révèle comment ces trois géants industriels déploient tout un arsenal de stratégies redoutables – corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing, soft power, etc. – pour perpétuer notre addiction au carbone. En continuant coûte que coûte à extraire les ressources des entrailles de la Terre, ils attisent sciemment les flammes qui brûlent notre planète et agissent en criminels climatiques.
Le gaz et le nucléaire sont-ils des énergies vertes ? Sous la pression de la France et des pays gaziers comme la Hongrie et la Pologne, la Commission européenne pourrait bien considérer que oui. Une position que dénonce vivement l’eurodéputée EELV Marie Toussaint, qui s’inquiète que les lois de l’économie priment sur le souci écologique.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Les zones d’exploitation du pétrole et du gaz de schiste sont dans un état de déplétion beaucoup plus avancé que ce que laissent entendre les statistiques de l’EIA, l’agence américaine d’information sur l’énergie. C’est du moins ce qu’avance le géologue canadien David Hughes, dans un rapport publié en décembre 2021 par le Post Carbon Institute.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
La Commission européenne entend classer dans sa taxonomie verte le gaz et le nucléaire comme « énergies de transition ». Une erreur, selon Neil Makaroff du Réseau Action Climat, qui pointe une « alliance toxique » entre pays, dont la France, en faveur de cette décision.
Les si chères énergies que sont le gaz et le nucléaire se sont in extremis invitées dans les projets verts européens de 2022. Le texte qui prévoit de les intégrer à la taxonomie, le référentiel des activités favorables aux objectifs environnementaux de l’Union, a été publié le 31 décembre. Il ouvre la possibilité de faire financer par des subventions européennes la relance du nucléaire voulue par Emmanuel Macron qui préside le Conseil de l’Europe depuis le 1er janvier. Pourtant cette onction environnementale pour deux énergies controversées peut compromettre l’ambitieux Pacte Vert européen.
La Commission européenne a dévoilé, dans la nuit de vendredi à samedi, un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique.