Jean-Marc Jancovici

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Université

2025

Donald Trump, en conflit ouvert avec la prestigieuse université Harvard, l'a accusée jeudi d'être une "institution antisémite d'extrême-gauche" et une "menace pour la démocratie", dans un long message sur son réseau Truth Social.
L'université Harvard a engagé, lundi, des poursuites en justice dans le Massachusetts afin que soit bloquée la décision du président Donald Trump de geler les milliards de dollars de subventions fédérales quelle reçoit. Elle dénonce un gel utilisé comme un moyen de prendre le contrôle des décisions académiques.
Après Harvard et Columbia, l’université de la baie de San Francisco se prépare à l’arrivée de la commission d’enquête sur l’antisémitisme mise en place par le gouvernement fédéral.
Harvard a attaqué lundi l'administration de Donald Trump en justice contre le gel de subventions fédérales destinées à la prestigieuse université américaine.
Une centaine de signataires, incluant des présidents d’universités, s’opposent à l’ingérence gouvernementale menaçant l’enseignement supérieur américain.
La presse a très récemment révélé la décision du Président Trump de suspendre les financements fédéraux de la plus prestigieuse Université américaine : Harvard. On parle de plus de 2,2 milliards de dollars qui seraient gelés ; d’autres menaces pèsent sur les dispositifs fiscaux dont l’Université américaine bénéficie. De nombreuses Agences fédérales de recherche ont également été l’objet de coupes sombres et des milliers de chercheurs, ont été licenciés sur le champ. Ces décisions ont, contestablement, pour ambition de museler ces Institutions productrices de savoir et, tout particulièrement, en limitant la liberté académique. Sans que nous n’en soyons là aujourd’hui en Belgique, force est de constater que l’inquiétude est grande dans le monde académique.
Alors que la science n’a sans doute jamais été aussi nécessaire pour éclairer nos choix collectifs, à l’âge du bouleversement climatique et de l’érosion de la biodiversité, sommes-nous face à un nouvel obscurantisme ? Pour analyser ce déni de la parole scientifique, Socialter a interrogé deux chercheurs, le climatologue Christophe Cassou, co-auteur en 2021 du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), engagé dans l’opposition à l’A69, et l’écologue Philippe Grandcolas, spécialiste de la biologie de l’évolution, fin connaisseur des travaux de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) et des COP sur la biodiversité.
C’est un refus qui passe très mal auprès de Donald Trump. Celui de la prestigieuse université Harvard contre les exigences du président américain, voulant remettre en cause son fonctionnement, ses politiques d’admission des étudiants et de recrutement du personnel ainsi que ses programmes académiques. "L’université ne renoncera pas à son indépendance ni à ses droits constitutionnels", a assuré lundi son président, Alan Garber, dans une lettre retentissante adressée aux étudiants et aux enseignants.
L’administration Trump a annoncé lundi le gel de 2,2 milliards de dollars de subventions à Harvard, sur fond de tensions liées aux mobilisations étudiantes contre la guerre à Gaza. L’université américaine, comme d’autres, est visée par la Maison Blanche, qui dénonce une mauvaise gestion des actes jugés antisémites sur les campus.
Dans un rapport publié ce mercredi, l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’Université des Nations unies (UNU-EHS) – un groupe de réflexion académique de l’ONU basé au Japon –, identifie cinq leviers de changement pour un «monde plus sûr». Questionner notre rapport aux déchets, se reconnecter avec la nature… ces mesures clés sont censées répondre aux multiples défis de l’humanité, tels que l’aggravation des inégalités, le changement climatique, la perte de biodiversité ou encore la pollution.
Aux États-Unis, voilà quelques années que les programmes scolaires et les universités sont régulièrement pris pour cible par les militants ultraconservateurs. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, cet assaut contre l’éducation prend une ampleur inédite et se décline au niveau fédéral comme dans les districts scolaires.
Après l’université new-yorkaise Columbia, la prestigieuse Harvard située dans l’agglomération de Boston, se voit menacer de perdre ses subventions fédérales. L’administration lui reproche de laisser prospérer «l’antisémitisme» sur son campus.
En multipliant les menaces contre les personnes et les institutions qu’il considère comme hostiles, le président américain instaure un climat délétère qui fragilise les institutions américaines.
Un établissement sous tutelle. L’université new-yorkaise Columbia a accepté vendredi 21 mars d’engager les réformes drastiques demandées par l’administration de Donald Trump, pour ne pas perdre ses 400 millions de dollars de subventions fédérales. Il s’agit d’une concession majeure pour la prestigieuse université, depuis plusieurs semaines sous le feu du président américain.
Cette annonce est directement liée à la perte « de plus de 800 millions de dollars de financements » de l’agence de développement américaine, décidée par l’administration Trump, précise l’établissement spécialisé dans la recherche médicale. Ces suppressions devraient affecter des travaux menés tant aux Etats-Unis que dans le monde entier.
L’université Johns Hopkins, dans le Maryland, doit supprimer plus de 2 000 postes en raison des coupes budgétaires fédérales. Les programmes à destination des pays en développement sont particulièrement touchés, ce qui suscite des craintes pour la santé des personnes qui en bénéficient.
We must learn from the past. We cannot remain silent in the face of authoritarian attacks on our peers, even if they have not yet come for us.
« Responsables obscurantistes », « coupes financières massives », « menaces sur l’autonomie institutionnelle »… Votre nouveau rapport détaille la « pression sans précédent » mise par l’administration Trump sur la science. Vous attendiez-vous sincèrement à de telles décisions politiques ?
Dès 2021, dans une allocution à la conférence du conservatisme national qui se tient à Orlando, l’actuel vice-président des Etats-Unis, J.D. Vance identifiait l’ennemi qu’il y aura lieu de combattre lorsque le pouvoir aura été repris : les universités.
L’université Columbia s’est vu priver de 400 millions de dollars de subventions pour ne pas avoir assez protégé les étudiants et le personnel juifs, aux yeux des républicains. D’autres institutions sont dans le collimateur de Donald Trump, qui fait de l’enseignement supérieur une cible.
Le gouvernement français a demandé aux acteurs de la recherche de réfléchir aux dispositifs à mettre en place pour...
Le ministre de l’Enseignement supérieur a demandé aux acteurs de la recherche de réfléchir à l’accueil des scientifiques qui quitteraient prochainement les Etats-Unis en raison de la politique menée par Donald Trump.
L'administration Trump a annoncé vendredi la "suppression immédiate" de 400 millions de dollars de subventions fédérales à l'université privée new-yorkaise Columbia, épicentre des manifestations pro-palestiniennes au printemps 2024, qu'elle accuse d'inaction face "à des actes antisémites".
Une vague d’interventions sans précédent sur les contenus, le personnel et le financement de la recherche scientifique touche actuellement les agences fédérales et les institutions universitaires aux États-Unis. La mise en œuvre des nombreux décrets de Donald Trump touchant aux questions de genre, de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), aux thématiques environnementales et climatiques et à l’aide au développement se traduit par une politique de censure, d’intimidations, de licenciements et de réductions budgétaires. Les agences fédérales ayant en charge la santé (le centre de contrôle des maladies, CDC), l’environnement (l’agence de protection de l’environnement, EPA), les désastres (agence fédérale de gestion des urgences, FEMA) sont les plus immédiatement concernées et font l’objet de véritables purges dans leurs sites web, bases de données et programmes de financement. Quant à l’agence qui avait en charge l’aide au développement, l’USAID, elle a tout simplement été dissoute.
Emerging infectious diseases, biodiversity loss, and anthropogenic environmental change are interconnected crises with massive social and ecological costs. In this Review, we discuss how pathogens and parasites are responding to global change, and the implications for pandemic prevention and biodiversity conservation. Ecological and evolutionary principles help to explain why both pandemics and wildlife die-offs are becoming more common; why land-use change and biodiversity loss are often followed by an increase in zoonotic and vector-borne diseases; and why some species, such as bats, host so many emerging pathogens. To prevent the next pandemic, scientists should focus on monitoring and limiting the spread of a handful of high-risk viruses, especially at key interfaces such as farms and live-animal markets. But to address the much broader set of infectious disease risks associated with the Anthropocene, decision-makers will need to develop comprehensive strategies that include pathogen surveillance across s

2024

Dans un premier temps, Arthur Keller propose une caractérisation systémique des principaux enjeux auxquels l'humanité doit faire face et des défis majeurs inédits qu'il nous faut relever. Il explicite la différence fondamentale qui existe entre approches multidimensionnelles et approche systémique, cette dernière permettant d'appréhender différemment les enjeux ainsi que l'espace des réponses pertinentes possibles. Il souligne les erreurs méthodologiques majeures qui sont commises dans la manière d’aborder ces enjeux. Dans un second temps, il s'attache à réfuter certaines options qui sont fréquemment présentées comme des « solutions » et à pointer les limites des outils existants pour reconcevoir les marges de manœuvre qu'il nous reste pour réagir. Dans un troisième temps enfin, il explique ce qu'il est (encore) possible d'entreprendre pour assurer la résilience des territoires, avec un zoom sur les enjeux de sécurité alimentaire, et proposera une approche globale, en fournissant aux participantes et
De gevolgen van de opwarmende aarde worden steeds tastbaarder en treffen steeds grotere groepen mensen. In toenemende mate worden bedrijven en overheden aangeklaagd voor hun rol in de klimaatverandering. Jozef Seghers, student aan de Universiteit Gent, schreef er een thesis over.
Le débat sur les nouveaux OGM est biaisé par les lobbies qui défendent toute une série d’intérêts économiques. A la faveur de sa présidence européenne, la Belgique doit se positionner dans ce dossier en facilitant l’élaboration d’une politique européenne qui donne la priorité à l’équité, à l’autonomie des agriculteur.e.s, à la santé publique et à l’environnement.
De klimaatverandering vormt een steeds grotere bedreiging voor het vermogen van bossen om CO2 uit de lucht te halen, blijkt uit nieuw Amerikaans onderzoek.
Les élites, souvent à des postes de direction dans les entreprises, la politique, ou les institutions financières, ont une influence considérable sur les décisions économiques et politiques. Ces décisions peuvent avoir des impacts majeurs sur l'environnement, l'économie et le social. Cependant, bien que les élites formées dans les grandes écoles aient historiquement contribué à des modèles de développement non durables, elles détiennent le pouvoir de conduire des changements positifs pour aborder les défis de l'Anthropocène. C'est pourquoi, il est important de se demander ce que doit être aujourd'hui la formation des élites ou plus concrètement des acteurs appelés à occuper des postes de responsabilités et de decision dans l'économie.

2023

Alors que les conséquences de la crise écologique et sociale se font de plus en plus ressentir, y compris dans nos régions, les entreprises fossiles sont toujours les bienvenues sur les campus de l’UCLouvain. Étudiant·es, ancien·nes étudiant·es mais également membres du personnel académique et citoyen·nes, s’opposent à cette présence et demandent à l’UCLouvain d’enfin se positionner.
Vorige maand publiceerden de University of Maryland en de Global Forest Watch, GWP, een overzicht van het verlies aan bos in de afgelopen twintig jaar. De GWP is een initiatief van het World Resources Institute. Het instituut is gevestigd in Washington DC en heeft een bijzonder gedetailleerde en informatieve website. U vindt hem hier. Het overzicht berust op de jaarlijkse gegevens over het bosverlies door brand die door de Universiteit van Maryland worden verzameld en geanalyseerd. De analyses berusten op Landsat-satellietbeelden.
Kunstlicht verstoort de biologische klok van wilde dieren, en daardoor blijven ze ‘s nachts langer actief. Dat hebben biologen van de Universiteit Antwerpen aangetoond.
Jaarlijks dreigt meer dan 122 miljard dollar aan economische activiteit verloren te gaan als extreem weer de werking van havens verstoort. Onderzoek door de Universiteit van Oxford spreekt van een grote impact op de internationale handel.
Face aux défis climatiques actuels, les jeunes générations attendent des formations du supérieur qu’elles leur transmettent les compétences nécessaires.
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d
Terrestrial ecosystems have taken up about 32% of the total anthropogenic CO2 emissions in the past six decades1. Large uncertainties in terrestrial carbon–climate feedbacks, however, make it difficult to predict how the land carbon sink will respond to future climate change2. Interannual variations in the atmospheric CO2 growth rate (CGR) are dominated by land–atmosphere carbon fluxes in the tropics, providing an opportunity to explore land carbon–climate interactions3–6. It is thought that variations in CGR are largely controlled by temperature7–10 but there is also evidence for a tight coupling between water availability and CGR11. Here, we use a record of global atmospheric CO2, terrestrial water storage and precipitation data to investigate changes in the interannual relationship between tropical land climate conditions and CGR under a changing climate. We find that the interannual relationship between tropical water availability and CGR became increasingly negative during 1989–2018 compared to 1960–1989
Disposition des Québécoises et des Québécois envers les défis climatiques
Sinds dinsdag 2 mei wordt de UGent bezet door de studentenbeweging End Fossil Gent, de Gentse tak van een internationale beweging die opkomt voor duurzamere (hoger)onderwijsinstellingen en een fossielvrije samenleving. De studenten publiceerden enkele weken geleden een open brief met hun eisen, gericht aan de rector en de Raad van Bestuur van de UGent. Vrijdag 5 mei eindigen de studenten hun bezetting met een protest tegen de besparingsplannen en eisen een universiteit dat de klimaatproblematiek serieus neemt.