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mer Noire
2025
La Turquie a découvert en mer Noire un nouveau gisement de gaz naturel qui couvrira ses besoins énergétiques pendant plus de trois ans, a annoncé samedi le président Recep Tayyip Erdogan. "Nous avons découvert 75 milliards de m3 de gaz naturel", a-t-il déclaré. "Avec ce volume, nous couvrirons les besoins de nos foyers pendant environ trois ans et demi", a-t-il ajouté, estimant la valeur du gisement à 30 milliards de dollars.
Située à la croisée des mondes slave, turc et balkanique, la mer Noire était, avant l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, une artère importante du commerce mondial par laquelle circulaient 40 % des exportations de céréales. Aujourd’hui, le trafic s’est tari par rapport à 2022, mais, malgré l’insécurité, les mines, les sanctions, les réticences des assureurs face aux risques, les cargaisons de blé ukrainiennes comme russes continuent d’être exportées via ses couloirs maritimes.
Le Finistère et les Côtes-d’Armor comptent près de 200 sites de stockage de déchets issus de marées noires de la fin du XXe siècle. Autour de la pointe du Raz, où des centaines de sacs remplis de pétrole gisent sous terre ou dans les bunkers de la Seconde Guerre mondiale, la question de la dépollution fait débat.
Les autorités russes ont adressé un avertissement vendredi concernant la pollution des plages de la populaire station balnéaire d'Anapa sur la mer Noire, avant la saison touristique estivale, en raison de la marée noire provoquée par le naufrage de deux pétroliers en décembre dernier. L'agence sanitaire russe Rospotrebnadzor a constaté "la non-conformité aux normes sanitaires et hygiéniques des échantillons de sable et d'eau de mer" à Anapa et dans d'autres zones de la région de Krasnodar (sud-ouest), très prisée pour les vacances d'été en Russie.
Les autorités russes ont estimé vendredi à environ 900 millions d'euros les dégâts de la marée noire provoquée mi-décembre par le naufrage de deux pétroliers entre la Russie et la Crimée, qui a causé une pollution massive.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont échangé au téléphone à propos de la perspective d'un accord sur la mer Noire, a annoncé vendredi le Kremlin, qui réclame la levée de sanctions occidentales affectant ses exportations agricoles avant tout engagement à une trêve avec l'Ukraine dans la zone.
Après le deuxième cycle de négociations sur l’Ukraine en Arabie saoudite, les États-Unis ont annoncé, mardi, un accord de sécurité entre Moscou et Kiev dans la mer Noire. Un dénouement dont l’Ukraine ne semble pas gagnante, tandis que la Russie a posé plusieurs conditions. À cela s’ajoute le désaccord des trois acteurs sur la centrale de Zaporijjia.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
Une rencontre attendue entre responsables russes et américains sur la guerre en Ukraine n'a pas abouti à une trêve, même limitée, Moscou ayant posé mardi ses conditions avant tout accord concernant la mer Noire, parmi lesquelles un assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par l'intermédiaire des États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis se sont accordés avec l’Ukraine pour mettre fin aux combats en mer Noire, avant d’annoncer que la Russie allait également cesser les hostilités. [...] La Maison Blanche a annoncé mardi 25 mars s’être mis d’accord avec Kyiv pour cesser les hostilités en mer Noire, avant d’assurer que la Russie allait également suspendre les combats dans cette région. L’Ukraine puis la Russie ont confirmé la cessation des combats sur cette zone.
Sur ordre du président Donald Trump, Elon Musk et son équipe ont mis la main sur un système de paiements du ministère du Trésor américain. Ils disposent maintenant d'une base gigantesque et unique de données confidentielles concernant les citoyens, les associations, les industriels, les commerçants américains, mais aussi nombre d'entités du monde entier.
Plus d'un mois après le naufrage de deux pétroliers le 15 décembre, les côtes russes et ukrainiennes qui bordent la mer Noire sont touchées par une marée noire d'une ampleur inédite. Les ONG de défense de l'environnement alertent sur une "catastrophe écologique" et dénoncent une réponse trop tardive et insuffisante des autorités.
Un mois après le naufrage de pétroliers russes dans la mer Noire, des milliers de bénévoles nettoient toujours les plages d'Anapa, la station balnéaire la plus touchée par la catastrophe. Ils déplorent l’inaction des autorités.
Du mazout issu de deux pétroliers russes naufragés mi-décembre dans le détroit de Kertch s'est répandu dans la mer d'Azov et a atteint les côtes de la région ukrainienne de Zaporijjia, en partie occupée par la Russie, a déclaré samedi le gouverneur régional installé par Moscou.
Les autorités russes ont annoncé vendredi avoir détecté une nouvelle fuite de mazout dans l'un des deux pétroliers victimes d'un naufrage mi-décembre entre la Russie et la Crimée, à l'origine d'une marée noire aux graves conséquences environnementales.
Le 15 décembre, deux pétroliers russes, le Volgoneft-212 et le Volgoneft-239, se sont échoués au cours d’une tempête dans le détroit de Kertch entre la Russie et la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Ces navires transportaient 9 200 tonnes de mazout, dont environ 40 % pourraient s’être déversés en mer.
Alors que la Russie et la Crimée sont touchées par une marée noire depuis le naufrage de deux pétroliers russes à la mi-décembre, cette fuite de carburant dans la mer s'étend désormais jusqu'à Sébastopol, ont déclaré vendredi les autorités russes.
2024
Les autorités russes ont fait état samedi d'une situation "critique" à cause de la marée noire provoquée par le naufrage mi-décembre de pétroliers entre la Russie et la Crimée annexée, qui a décrété l'état d'urgence.
Des scientifiques russes ont critiqué mercredi la réponse des autorités à la marée noire provoquée par le naufrage de pétroliers entre la Russie et la Crimée annexée, affirmant que les sauveteurs n’avaient pas de matériel approprié. Le 15 décembre, deux pétroliers russes, le Volgoneft-212 et le Volgoneft-239, se sont échoués au cours d’une tempête dans le détroit de Kertch.
Une marée noire, provoquée par le naufrage de deux pétroliers dans le détroit de Kertch entre la Crimée annexée et la Russie, pourrait polluer jusqu'à 200.000 tonnes de sols, a indiqué lundi le ministre russe des Ressources naturelles.Selon les prévisions, "le volume des sols pollués pourrait atteindre 200.000 tonnes", a déclaré ce ministre, Alexandre Kozlov, lors d'une réunion dont un extrait vidéo a été diffusé par la chaîne Zvezda sur Telegram.
Les autorités russes ont annoncé mercredi faire face à une marée noire s'étendant sur 49 kilomètres de plage notamment dans des stations balnéaires de la région de Krasnodar, dans le sud-ouest du pays, après le naufrage de deux pétroliers dans le détroit de Kertch, près de la Crimée annexée.
En pleine tempête, deux navires transportant 9 000 tonnes de mazout se sont échoués dimanche 15 décembre dans le détroit de Kertch, qui relie la Russie à la Crimée ukrainienne, annexée par Moscou.
Un missile russe a touché en mer Noire un cargo transportant du blé à destination de l'Egypte, a annoncé jeudi le président Volodymyr Zelensky.
La Russie a menacé vendredi les Occidentaux de "confrontation directe", à cause de "l'intensification" des vols de drones militaires américains en mer Noire, au large de l'Ukraine, quelques jours après de premières menaces visant Washington à la suite d'une frappe en Crimée annexée.
L'incident se serait déroulé il y a un mois, en mer Noire. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a dénoncé jeudi 22 février des menaces russes contre des patrouilles françaises.
L’initiative « MCM Black Sea » vise à sécuriser la navigation dans les eaux de la mer Noire, dont l’exportation de céréales ukrainiennes le long des côtes roumaines et bulgares.
2023
Kyiv a annoncé avoir pris le contrôle d’une plateforme pétrolière et gazière en mer Noire, contrôlée par Moscou depuis 2015. Pendant l’opération, des combats ont éclaté.
La cargaison du pétrolier « FSO Safer », qui n’avait pas été entretenu en huit ans de guerre entre les rebelles houthistes et le gouvernement, a été transférée sur un autre navire.
Un pétrolier russe a été touché durant la nuit de vendredi à samedi par un drone ukrainien dans le détroit de Kertch, interrompant brièvement le trafic sur le pont stratégique reliant la Crimée à la Russie dans un contexte de tensions croissantes en mer Noire.Un navire de guerre russe avait déjà été touché tôt vendredi par un drone ukrainien sur une base de la mer Noire.Pour sa part, l'armée russe a revendiqué samedi la prise du village de Novosselivské, dans le nord-est de l'Ukraine, une zone où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines.
Moscou a fait savoir, mercredi soir, que les navires qui s’aviseraient de faire route vers les ports ukrainiens seraient dorénavant considérés comme des cibles militaires, alors que Kiev multiplie les attaques sur la Crimée.
Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a annoncé mercredi un investissement allant jusqu'à 4 milliards d'euros en coopération avec la compagnie Romgaz, contrôlée par l'Etat roumain, pour développer un projet d'extraction du gaz en mer Noire. Attendu de longue date, ce projet baptisé Neptun Deep - une concession s'étalant sur 7.500 km2 - "est destiné à devenir l'un des plus importants de l'Union européenne", selon un communiqué, précisant que la production devrait débuter en 2027.
L'ONU a annoncé jeudi l'achat d'un immense navire-citerne destiné à accueillir la cargaison d'un pétrolier abandonné au large du Yémen en guerre, et éviter ainsi une marée noire catastrophique en mer Rouge.
L'ONU a annoncé jeudi l'achat d'un immense navire-citerne destiné à accueillir la cargaison d'un pétrolier abandonné au large du Yémen en guerre, et éviter ainsi une marée noire catastrophique en mer Rouge.L'achat de ce supertanker, dans lequel devront être transvasés l'équivalent d'un peu plus d'un million de barils du pétrolier FSO Safer, a été négocié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).S'exprimant au siège de l'ONU à New York, Achim Steiner, administrateur du PNUD, a évoqué "une percée majeure".
2022
Les navires militaires causent de gros dégâts chez les dauphins et dans l’écosystème de la région, déplore le scientifique Bayram Öztürk, qui appelle à une trêve dans une zone définie pour éviter que la situation ne s’aggrave encore.
La Méditerranée sera-t-elle bientôt une mer morte ? La dernière édition du rapport sur « la situation des pêches en Méditerranée et en mer Noire », publiée ce mercredi 7 décembre, dresse un tableau bien sombre : près des trois-quarts – 73 % – des poissons et crustacés sont encore surexploités. Cette pression, « quoique moins forte que dans le passé », précise le rapport, « reste le double de ce qui est considéré comme durable ».
L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.
Alors que la guerre en Ukraine s'enlise et que les pertes civiles et matérielles ne cessent d'augmenter, de nombreuses ONG locales et internationales alertent sur la dégradation de la faune et la flore. Au centre de leurs préoccupations, la présence des sonars et des explosions sous-marines qui provoqueraient la mort de milliers de dauphins dans la mer Noire.
Le 29 juillet, le président Volodymyr Zelensky s’est rendu au port de Tchornomorsk, près d’Odessa, d’où doit partir le premier convoi de céréales selon les termes de l’accord conclu il y a une semaine à Istanbul avec la Russie et la Turquie.
Invisible mais précieux: du gaz issu de la mer Noire se fraie un chemin à travers un labyrinthe de tuyaux flambant neufs, nourrissant l'espoir de la Roumanie de se passer des livraisons russes. A Vadu (sud-est), où une usine de traitement a été inaugurée mardi en grande pompe, Mark Beacom, PDG de la compagnie Black Sea Oil and Gas (BSOG), ne cache pas les défis d'une telle extraction, avec le conflit en Ukraine toute proche. "Il y a certainement un impact: des mines ont été détectées près de notre plateforme, des avions et des navires de guerre passent à côté", s'inquiète-t-il. Mais la Roumanie est fière de donner l'exemple en Europe.