Jean-Marc Jancovici

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Israël Palestine guerre Gaza

2025

Le voilier avec à son bord 12 militants, dont l’euro députée Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg, a été stoppé dans la nuit à 3 heures du matin. Ils doivent être débarqués dans le port israélien d’Ashdod.
En France, le parquet national antiterroriste a ouvert deux informations judiciaires pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a indiqué vendredi le parquet national antiterroriste.
A Rafah, dans le sud de l’enclave, le Hamas fait face à la montée d’un groupe rival, commandé par un chef de gang et soutenu par Israël. Le mouvement islamiste a répondu par une campagne de terreur visant cette opposition.
Ancien ministre de la défense et opposant à Benyamin Nétanyahou, Avigdor Lieberman a affirmé, jeudi, que le gouvernement « transférait des armes à des groupes de voyous et de criminels ».
Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas dans la bande de Gaza, affirmant que cela sert leurs "buts de guerre" et "sauve des vies de soldats" engagés dans l'offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
Selon une source proche du dossier, le parquet antiterroriste français démarre ce vendredi 6 juin une enquête pour complicité de génocide dans le cadre du blocage de l’aide humanitaire à Gaza.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, va laisser ses centres fermés mercredi dans le territoire palestinien assiégé par la guerre après plusieurs scènes chaotiques marquées par des dizaines de morts en marge de ses distributions.
L’ancien premier ministre israélien estime, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou mène une guerre à des fins personnelles. Les crimes commis et les souffrances infligées aux Palestiniens sont à ce point contraires aux intérêts de l’Etat hébreu que ses dirigeants sont des « ennemis intérieurs », juge-t-il.
La Marine israélienne est prête à "protéger l'espace maritime" contre un bateau parti dimanche d'Italie avec le but affiché de livrer de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
Les Etats-Unis ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, premier véto de la nouvelle administration Trump au moment où leur allié israélien fait face à une pression internationale croissante.
Un navire de la Coalition de la flottille pour la liberté s'est mis en route dimanche en fin de journée à destination de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire, a confirmé un porte-parole de la Coalition de la flottille pour la liberté à l'agence de presse dpa.
MSF met en cause le système de distribution d'aide de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) à Rafah, au sud de Gaza.
Les militaires ont ouvert le feu alors que des milliers de personnes convergeaient vers un centre de distribution américain.
Rare témoin de la guerre que l'État d'Israël mène dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois, l'historien Jean-Pierre Filiu a publié cette semaine le récit de son séjour en janvier dans l'enclave avec l'ONG Médecins sans frontières. Il y dénonce une "guerre inhumaine" visant au nettoyage ethnique du petit territoire. Sur France 24, il décrit l'ampleur des destructions et les souffrances quotidiennes des Gazaouis.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que "Gaza est l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".
Un porte-parole des affaires humanitaires des Nations unies a expliqué en détail ce vendredi 30 mai les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, qu’Israël ne laisse rentrer qu’au compte-goutte.
Des "individus armés" ont pillé vendredi de "grandes quantités" de matériel médical et de suppléments nutritionnels tout juste arrivés dans un hôpital de campagne dans le centre de la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste désastreuse, a annoncé le porte-parole de l'ONU.
L’observateur permanent de l’ONU (l’Organisation des Nations-Unies), Riyad Mansour, s’est adressé mercredi soir aux parlementaires du conseil de sécurité. Dans un discours poignant, il a rappelé la situation actuelle de la bande de Gaza. "Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu, plus de 1300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4000 blessés. Ce sont des enfants. Des enfants !" a appuyé l’ambassadeur palestinien. "Nos enfants sont en train de mourir sous nos yeux. Les images de mères embrassant leurs corps inertes, caressant leurs cheveux, leur parlant, leur demandant pardon." L’ambassadeur a marqué un temps de pause avant de marteler : "C’est insupportable ! Comment cela a-t-il pu arriver ?". Il s’est ensuite effondré en pleurs sur sa tribune.
La Russie a dénoncé jeudi les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une "punition collective de la population civile", en appelant à mettre fin "immédiatement à l'effusion de sang".
S’il était prévisible que la déflagration du 7 octobre 2023 empêche durablement en Israël la moindre compassion envers les Palestiniens, un autre mur a cédé à la suite de ces massacres, celui qui préservait certaines valeurs dont l’Etat hébreu se prévalait, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d'Israéliens réclamant l'interruption de la guerre à Gaza. L'historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une "folie". "Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide", a souligné sur France 24 l'une des organisatrices du rassemblement.
La mystérieuse Fondation humanitaire de Gaza, aux financements opaques et qui aurait pour prestataires des sociétés de sécurité privées américaines, créée pour acheminer de l’aide dans l’enclave sans le recours aux ONG ni à l’ONU, est critiquée de toutes parts. Jusqu’à son directeur, qui, estimant que le mécanisme ne respecte pas les principes de neutralité et d’indépendance, a démissionné dimanche 25 mai.
Une cinquantaine de Gazouis ont été tués, tôt ce lundi 26 mai, dans deux attaques israéliennes distinctes, a annoncé la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Les bombardements de Tsahal ont fait des dizaines de morts ces derniers jours, dont de nombreux enfants. Les négociations pour un cessez-le-feu restent poussives alors que les ultranationalistes israéliens paradent à Jérusalem.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
Des écrivains francophones dont Leïla Slimani, J.M.G. Le Clézio, Virginie Despentes et Mohamed Mbougar Sarr relaient le constat de nombreux juristes internationaux et organisations de protection des droits humains. Ils exigent des sanctions contre Israël, un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages israéliens.
La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Créée pour l’occasion, la Gaza Humanitarian Foundation a pour but de gérer des centres de distribution de l’aide humanitaire. Elle doit être assistée dans sa tâche par deux sociétés militaires privées.
La situation sur le terrain est d'une urgence absolue. Dans ce contexte, les mesures importantes prises par le gouvernement belge ne suffisent pas. Chaque heure sans nourriture ni soins coûte des vies.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est indigné, vendredi 23 mai, face aux «obstacles ahurissants» qu’impose Israël pour ralentir l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
L’universitaire publie un livre sur son mois passé dans l’enclave palestinienne entre décembre et janvier avec MSF. Habitué des terrains de guerre, il dit n’avoir «jamais rien expérimenté de similaire».
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Comment survivre dans la bande de Gaza ? Les étals sont vides. Les seins des mères ne donnent plus de lait. Les 177 cantines et 25 boulangeries soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) ferment, faute de nourriture. Les 100 camions qui ont enfin pu pénétrer dans la bande de Gaza, après près de 3 mois de blocus total, n’y changeront rien. “Une goutte”, nous dit Amy Low, sur place pour Médecins Sans Frontières (MSF).
Les échanges se tendent entre le gouvernement israélien, qui a annoncé, lundi 19 mai, son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, et une partie de la communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’offensive militaire de l’Etat hébreu dans le territoire palestinien.
Par devoir d'humanité et par amour d'Israël, nous avons le droit et le devoir de nous exprimer. Nous dénonçons la barbarie du Hamas et nous opposons au gouvernement israélien qui, dirigé par des figures d'extrême droite, trahit des valeurs fondamentales d'Israël.
L’Union européenne va lancer une révision de son accord d’association avec Israël, sur base de l’article 2 qui évoque le respect des droits humains et des principes démocratiques, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahul l'a déclaré ce matin dans une vidéo sur Telegram.
Israël va autoriser l'entrée dans la bande de Gaza d'une "quantité de base de nourriture", a annoncé dimanche soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu par voie de communiqué. Cette décision a été prise pour "éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza", est-il indiqué.
Plusieurs pays, dont l'Espagne et l'Égypte, appellent à "faire pression" sur Israël afin d'obtenir un cessez-le-feu. L'armée de l'État hébreu mène depuis samedi des "frappes d'envergure" sur Gaza. Ces frappes constituent l'une des phases de bombardement les plus meurtrières depuis la fin de la trêve, en mars.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé samedi un "cessez-le-feu permanent" dans la bande de Gaza, quelques heures après l'annonce par Israël d'une intensification de son offensive dans le territoire palestinien.
Pour Benyamin Nétanyahou, seule une pression militaire accrue sur le territoire palestinien ravagé par la guerre poussera le Hamas à libérer les otages israéliens et à détruire le mouvement islamiste.
L'administration Trump travaillerait à l'élaboration d'un plan visant à relocaliser de manière permanente, en Libye, jusqu'à un million de Palestiniens de Gaza, rapporte le média états-unien NBC News sur base de cinq sources proches du dossier.
L’armée israélienne a annoncé samedi avoir mené des "frappes d’envergure" sur Gaza marquant le lancement de l’intensification de son offensive sur le territoire palestinien dévasté par la guerre, où plusieurs jours d’intenses bombardements ont fait des centaines de morts.
La bande de Gaza est confrontée à « un génocide, un écocide et un futuricide », dénonce l’historienne et politiste Stéphanie Latte Abdallah. Elle a dirigé l’ouvrage collectif « Gaza, une guerre coloniale », paru le 14 mai.
Depuis le mois d'octobre 2023, Gaza est le théâtre d'une tragédie sans précédent. Face à cette réalité, le silence ou l'indifférence deviennent une forme de complicité. Ce texte est un cri, un devoir de mémoire, un refus de détourner le regard.
"Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide" à Gaza ?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l’ONU aux membres du Conseil de sécurité, décrivant les conditions "inhumaines" imposées "sans la moindre gêne" par Israël dans le territoire palestinien.
La bande de Gaza est confrontée à "un risque critique de famine", avec 22% de la population bientôt dans une situation "catastrophique", après 19 mois de conflit et plus de deux mois de blocage de l'aide humanitaire, selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.
Selon les agences des Nations unies et les ONG présentes dans l’enclave, 1,5 million des 2,2 millions d’habitants de Gaza sont aux stades 4 et 5 de l’échelle des crises alimentaires qui en compte cinq. La situation s’est rapidement détériorée depuis dix semaines que l’armée israélienne bloque toute entrée de nourriture.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a estimé que des négociations pour une trêve avec Israël n'avaient plus "aucun sens" au lendemain de l'annonce par Israël d'un plan de "conquête" de la bande de Gaza, dont un ministre de Benjamin Netanyahu a prédit la destruction totale. AFP
Le Hamas a estimé que des négociations pour une trêve à Gaza n’avaient plus d’intérêt à ce stade et appelé le monde à faire pression sur Israël pour faire cesser "la guerre de la faim", au lendemain de l’annonce par Israël d’un plan de "conquête" du territoire palestinien. "Il n’y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d’extermination dans la bande de Gaza", a déclaré à l’AFP Bassem Naïm, un membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien.
Israël a annoncé l’expansion de son offensive dans la bande de Gaza. Benjamin Netanyahou a approuvé un plan qui vise à renforcer les opérations militaires contre le mouvement islamiste palestinien du Hamas. Des dizaines de milliers de réservistes sont actuellement mobilisées. "Israël détruira toutes les infrastructures terroristes dans d’autres zones", a par ailleurs déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien. Alors qu’Israël impose un blocus total à l’entrée de l’aide à Gaza depuis deux mois et que les stocks de nourriture sont au plus bas, le plan annoncé vise la "conquête" de la bande de Gaza. Il promeut également le "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien tel qu’il a été proposé par Donald Trump.
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé dans la nuit de dimanche à lundi l'expansion de l'offensive israélienne à Gaza qui comprendra notamment la "conquête de la bande de Gaza" et la promotion du "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien, a indiqué lundi une source officielle israélienne.
Une nouvelle étape imminente dans la guerre à Gaza ? Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dans une vidéo mise en ligne sur X, lundi 5 mai, que la future opération terrestre de l'armée israélienne dans la bande de Gaza serait "intensive" et que la population du territoire palestinien serait "déplacée" afin de la protéger.
Le gouvernement israélien a décider de rappeler des dizaines de milliers de réservistes en vue d'intensifier son offensive contre le Hamas à Gaza, rapportent des médias israéliens. Ces réservistes remplaceront des soldats actifs à travers le pays ainsi qu'en Cisjordanie occupée, afin de permettre leur déploiement à Gaza.
La Belgique a plaidé la semaine passée pour l'entrée de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza devant la Cour internationale de justice de La Haye.
L’ONG Freedom Flotilla Coalition explique avoir été bombardée par des drones dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 mai, dans les eaux internationales au large de Malte.
Un bateau de la Flottille de la liberté a été pris pour cible par des drones israéliens ce vendredi 2 mai, affirment les membres de l’ONG. Un incendie s’est déclaré et la coque du bateau a été percée. Aucune victime n’est à déplorer.
La bande de Gaza est de plus en plus morcelée et le sud isolé du reste de l’enclave. L’Etat hébreu affirme vouloir s’emparer de davantage de territoires, sans expliciter ses intentions. Quatre bulldozers, équipés de gigantesques marteaux-piqueurs, attaquent les fondations de la dernière maison encore debout sur un vaste tas de ruines. Puis, en quelques secondes, le bâtiment s’écroule, comme un géant fauché, sous les applaudissements d’une petite escouade de soldats israéliens passant par ce quartier de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Le directeur général adjoint de l’agence onusienne a dénoncé ce jeudi 1er mai l’inaction internationale face à la catastrophe humanitaire et sanitaire à l’œuvre dans le territoire palestinien, sous blocus total depuis deux mois.
L'ONG Amnesty International affirme, dans son rapport annuel diffusé mardi, que "le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct" à Gaza depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. "L'année 2024 restera dans les mémoires comme celle d'une occupation militaire israélienne plus éhontée et meurtrière que jamais", écrit Agnès Callamard, secrétaire générale de l'organisation.
On ne peut comprendre la condition palestinienne sans comprendre l’assujettissement de la Palestine à l’impérialisme fossile depuis deux siècles.
Une proposition au beau milieu des frappes. Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération «en une seule opération» de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a dit samedi 26 avril un responsable du mouvement.
L’État hébreu s’apprête à déplacer de force 2 millions de Gazaouis dans une zone restreinte de l’enclave palestinienne en vue d’une expulsion massive. Ce journaliste israélien apporte un point de vue rare : l’objectif est de “laisser la faim et le désespoir faire le reste”.
Le Programme alimentaire mondial de l'ONU a annoncé vendredi avoir "épuisé tous ses stocks" à Gaza en raison du blocus imposé par Israël, qui empêche l’acheminement de l'aide humanitaire vers le territoire enclavé. L'organisation prévient que "les cuisines devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours".
Alors que les points de passage vers Gaza sont fermés depuis sept semaines, le Programme alimentaire mondial annonce avoir livré ses derniers stocks, tandis que l’OMS s’inquiète de la pénurie de matériel médical.
Enfermés, affamés, bombardés par l’armée israélienne, les Palestiniens de Gaza ne savent plus à qui s’en remettre. Le droit international ? Il ne peut rien tant que les Etats-Unis continuent à soutenir le Premier ministre israélien. L’Europe ? Elle est divisée, donc impuissante. Les dirigeants arabes ? Ils tergiversent, tiraillés entre l’émotion qu’ils perçoivent au sein de leurs populations en faveur des Palestiniens et leur besoin de rester connectés aux Etats-Unis. L’Autorité palestinienne ? Elle n’a plus aucun crédit auprès de son peuple. Le Hamas ? Il abandonnera les civils aux bombardements israéliens jusqu’au dernier avant de rendre les armes. Les Palestiniens de Gaza (mais aussi ceux de Cisjordanie, harcelés, chassés et tués par les colons et les militaires israéliens) sont seuls au monde. Personne ne veut d’eux et la plupart préfèrent mourir plutôt que de quitter le sol sur lequel ils sont nés.
Mahmoud Abbas a intimé, dans un langage fleuri, au mouvement islamiste palestinien de relâcher les 58 captifs qu’il détient depuis le 7 octobre 2023 pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens, notamment à Gaza. L’illustration d’une colère qui s’accroît contre le Hamas.
Une phrase choc qui résume la situation dans l’enclave palestinienne : «Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide», a dénoncé ce mercredi 16 avril l’ONG Médecins sans frontières (MSF), en réaction aux opérations militaires et au blocus imposé par Israël sur l’aide humanitaire. «Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza», déclare Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, qui estime que la réponse humanitaire est «gravement entravée par l’insécurité constante et les pénuries critiques».
La situation humanitaire dans la bande de Gaza est "probablement la pire depuis le début de la guerre il y a 18 mois" entre Israël et le Hamas, a prévenu lundi le Bureau des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) dans un communiqué.
Une frappe israélienne a sévèrement endommagé dimanche l'un des rares hôpitaux encore en fonction dans la bande de Gaza, Israël affirmant avoir ciblé un "centre de commandement" du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a rejeté cette allégation.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mardi la situation à Gaza, qualifiant l'enclave palestinienne de "champ de mort" en raison du blocus par Israël de l'aide humanitaire. Une accusation rejetée par le gouvernement israélien, qui affirme qu'il n'y a "pas de pénurie" d'aide.
Le porte-parole du Fatah à Gaza a appelé samedi le Hamas à quitter le pouvoir, afin de préserver la "présence des Palestiniens" sur ce territoire à l'heure où Israël intensifie ses opérations militaires et ses menaces de déplacer la population et d'annexer des pans de la bande de Gaza.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé ce vendredi avoir ordonné à l’armée de «saisir davantage de territoire à Gaza» qui pourra selon lui être «annexé» à Israël si le Hamas ne libère pas les otages. [...] Une rare critique du président israélien envers Benyamin Nétanyahou. Alors que l’armée israélienne poursuit ce vendredi son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza, le président israélien Isaac Herzog s’est dit «troublé» par la reprise des combats.
Le ministre israélien de la Défense a menacé vendredi d'annexer des parties de Gaza [...] "J'ai donné l'ordre à (l'armée) de saisir davantage de territoire à Gaza, tout en évacuant la population, et d'étendre les zones de sécurité (le long de la frontière à l'intérieur de la bande) de Gaza pour protéger les localités israéliennes", a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué.
Les bombardements font suite « au refus répété du Hamas de libérer » les otages, selon Israël. Le ministère de la santé du Hamas fait état de 330 morts à Gaza.
Le cessez-le-feu rompu. Israël a mené dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Celles-ci ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien, déclenchant immédiatement de multiples réactions à l’international.
Les représentants du Soudan, interrogés par Associated Press, ont déclaré qu’ils avaient rejeté l’offre de Washington, tandis que ceux de la Somalie et du Somaliland ont déclaré qu’ils n’étaient au courant d’aucun contact.
Selon l’agence Associated Press, les administrations américaines et israéliennes ont pris contact avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland. L’objectif serait d’y installer les 2 millions d’habitants de Gaza délogés à cause de la guerre dans le cadre du plan de Trump.