Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

espace50x10

filtre:
focusbiodiversité pollution

2025

Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
Depuis l’accident survenu au large du Royaume-Uni le 10 mars, des microbilles de plastique s’échouent dans la baie du Wash, une zone sensible qui héberge de nombreux oiseaux marins menacés.
C’est la première trace de pollution repérée dans la région, une semaine après qu’un cargo a percuté un pétrolier, lundi 10 mars, au large des côtes du nord-est de l’Angleterre.Des granulés de plastique ont été découverts dans l’eau et sur le littoral de l’est de l’Angleterre, une semaine après la collision en mer du Nord entre un porte-conteneurs et un pétrolier, suscitant lundi une «profonde inquiétude» de la part de la Société royale de protection des oiseaux.
La collision qui s’est produite lundi entre un pétrolier et un porte-conteneurs représente une menace pour la faune et la flore exceptionnelles de la côte du Yorkshire. Que deviendront les oiseaux, les marsouins ou encore les phoques en cas de fuite majeure de kérosène ?
Dans une nouvelle étude, des scientifiques révèlent des résultats pour le moins inquiétants. Certains oiseaux marins contaminés par la pollution plastique développent des maladies similaires à Alzheimer ou Parkinson.
Chimique mac. Ces substances nuisent à de nombreuses espèces qu’elles ne sont pas censées cibler, démontre une étude majeure publiée dans la revue Nature Communication, jeudi. Une preuve supplémentaire de leur rôle dans l’effondrement du vivant.
Pesticides affect a diverse range of non-target species and may be linked to global biodiversity loss. The magnitude of this hazard remains only partially understood. We present a synthesis of pesticide (insecticide, herbicide and fungicide) impacts on multiple non-target organisms across trophic levels based on 20,212 effect sizes from 1,705 studies. For non-target plants, animals (invertebrate and vertebrates) and microorganisms (bacteria and fungi), we show negative responses of the growth, reproduction, behaviour and other physiological biomarkers within terrestrial and aquatic systems. Pesticides formulated for specific taxa negatively affected non-target groups, e.g. insecticidal neonicotinoids affecting amphibians. Negative effects were more pronounced in temperate than tropical regions but were consistent between aquatic and terrestrial environments, even after correcting for field-realistic terrestrial and environmentally relevant exposure scenarios. Our results question the sustainability of current
Les pesticides, couramment utilisés en agriculture, affectent largement des espèces d’animaux ou de végétaux qu’ils ne ciblent pas et participent ainsi activement à l’effondrement de la biodiversité, selon une vaste étude publiée jeudi dans Nature Communications.
Plongée au cœur des enjeux environnementaux majeurs de notre époque avec Hélène Grosbois, une voix forte et visionnaire de l’écologie. Dans cet échange sans filtre, on explore les vérités cachées derrière la crise de la biodiversité, les pesticides, et les limites planétaires. Une conversation poignante qui mêle analyse, critique et espoir, pour mieux comprendre pourquoi la destruction du vivant s’accélère et comment inverser la tendance. Découvrez les solutions et réflexions profondes pour repenser notre rapport à la nature et reconstruire un monde durable.

2024

Près de Paris, l’association Halage travaille à développer la biodiversité sur un terrain utilisé pendant plus de deux siècles pour stocker débris et matériaux. Un projet écologique doublé d’une dimension sociale.
La professeure de droit Marie-Angèle Hermitte et l’avocate Marine Yzquierdo analysent, dans une tribune au « Monde », la décision du Tribunal constitutionnel espagnol, qui, le 20 novembre, a confirmé la constitutionnalité de la loi accordant une personnalité juridique à la lagune de Mar Menor, dévastée par la pollution.
Une étude montre que l’extinction du rapace en Inde provoque une surmortalité humaine, car les carcasses de bêtes qui propagent choléra et rage ne sont plus éliminées, constate l’économiste Pauline Grosjean, dans sa chronique.
Espèces trébuchantes. Pollutions, surexploitation, changements climatiques… le «Giec de la biodiversité» identifie plusieurs grandes causes de l’effondrement du vivant. Alors que la conférence mondiale (COP16) sur la biodiversité touche à sa fin ce vendredi, Vert vous présente quatre espèces menacées en France.
L’abeille coule. Partout dans le monde, les populations d’insectes font face à un déclin sans précédent. En cause notamment : la nocivité des produits phytosanitaires. Illustration en France avec les bourdons.
Dans une nouvelle étude, des scientifiques ont fait une découverte choquante : pour la première fois au monde, des microplastiques ont été retrouvés dans la respiration des dauphins.
Omniprésentes et ultra-persistantes, les substances poly et perfluorées (PFAS), qualifiées de « polluants éternels », ne contaminent pas seulement nos corps. De l'île-de-France à l'Himalaya, c'est la planète dans son ensemble qui est désormais atteinte. Un péril silencieux dont les conséquences pourraient s'étaler sur des millénaires. Explications.
Des débris et déchets marins menacent le littoral isolé de l'Antarctique et ses écosystèmes marins uniques. Car sur ces déchets peuvent se greffer des espèces étrangères à l'Antarctique.
Omniprésents dans l’environnement, les microplastiques pénètrent profondément dans l’organisme des poissons, jusqu’à se retrouver en grand nombre dans les filets que nous mangeons, révèle une étude canadienne réalisée près de Toronto.
Chaque année, des dizaines de milliers de filets de pêche sont perdus ou abandonnés dans les océans avec des conséquences désastreuses.