Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2024

À propos de : Geneviève Pruvost, La subsistance au quotidien, conter ce qui compte. Après avoir présenté la construction de son objet de recherche et de sa méthodologie, Geneviève Pruvost découpe son analyse en trois parties : la description ethnographique ; l’exposition des résultats de l’ethnocomptabilité; l’analyse tirée des enquêtes .
Dans un entretien à Agra presse, Jean-Marc Jancovici revient sur les résultats et préconisations du Shift projet sur la transition climatique de l'agriculture. Il souligne notamment les marges de manoeuvre dont dispose les pouvoirs publics au regard de la faible part du revenu agricole dans les prix alimentaires, et du poid de France au sein de l'Union européenne. A condition de réguler davantage.
Et si, plutôt qu’une corne d’abondance, le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? La communauté du « permacomputing » fait le pari de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.

2023

Notre planète brûle, et le lobby du secteur aérien défend les jets privés. Dans un rapport rendu public le 5 septembre, il vante notamment la « souplesse et la rapidité » de ce moyen de transport, qui permettrait de « désenclaver [l]es territoires ». Les auteurs — la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers, l’Union des aéroports français et francophones associés, la branche française de l’association européenne de l’aviation d’affaires et deux autres acteurs du secteur — se livrent globalement à une défense acrobatique de l’aviation générale et d’affaires, dont font partie les jets privés.
Moins consommer revenant à moins polluer, l’idée de sobriété s’impose progressivement comme un impératif face à une menace écologique grandissante. Mais dans des sociétés édifiées sur l’abondance, sobriété rime avec austérité. Peut-on être heureux avec moins ? Réflexions philosophiques.
Continuer de subventionner des voitures électriques toujours plus lourdes, puissantes et suréquipées est une impasse, assurent, dans une tribune au « Monde », cinq spécialistes de la transition écologique, dont Jean-Marc Jancovici et François Gemenne, qui appellent à une planification de la mobilité bas carbone.
Du haut de ses 91 ans, Suzanne prend la vie comme elle vient sans se soucier des lendemains. Au gré des saisons, cette Vosgienne nonagénaire cultive son potager, fait des mots-croisés et cuisine de bons petits plats. Elle...
Rappelons l’argument de notre dernier post « la surabondance va t’elle conduire au retour de la pénurie ? » : nous sommes face à une grande bifurcation[1]. Soit nous prolongeons nos trajectoires de développement actuelles, et nous provoquerons une pénurie physique de ressources naturelles, une destruction massive des écosystèmes, dans un climat déstabilisé et déstabilisant. Des inégalités massives en résulteront. Les plus riches et / ou les plus puissants s’en sortiront, au moins dans un premier temps. Les plus défavorisés connaîtront des difficultés matérielles croissantes, souvent létales. Soit nous acceptons de changer radicalement, d’inventer et de faire vivre de nouveaux modèles et nous nous mobilisons pour y arriver. Il s’agit alors de faire en sorte collectivement que ces nouveaux modèles soient compatibles avec les limites planétaires. Par nécessité, ces nouveaux modèles seront sobres en ressources et bas-carbone et viseront à ce que chacun ait « en suffisance ». Dès lors, ils intégreront nécessaireme

2022

La pénurie de carburant interroge notre dépendance aux véhicules thermiques. La voiture électrique seule n’est pas une solution durable, selon le chercheur Aurélien Bigo. Il est essentiel d’y associer des mobilités sobres.
Le gouvernement doit présenter, d’ici la fin du mois, son plan pour réduire la consommation d’énergie. Seuls quelques écogestes ont pour le moment été mis en avant. Pourtant, des solutions existent.