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2024

D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
L'effondrement expliqué par Yves Cochet

2023

Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars. 
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
15 000 scientifiques issus de 161 pays différents alertent que les signes vitaux indiquant l’habitabilité de notre planète se sont dramatiquement détériorés.
« Pendant le Covid et le confinement, le système dominant n’était pas disponible pour les gens, les chaînes d’approvisionnement s’étaient effondrées, mais les potagers de nos membres – des femmes – ont fleuri partout ; ils donnaient à manger aux gens, mais aussi de l’espoir… », raconte Vandana Shiva au cours de cet entretien, enregistré la veille de la Rencontre Internationale Féministe (Madrid, du 24 au 26 février). Vous trouverez la transcription traduite de la vidéo ci-dessous.
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Clémence Marque, docteur en pharmacie, consultante en souveraineté sanitaire
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Nous avons conçu Vortex un peu comme un prolongement de Collapsus, suite à une série de hasards... Collapsus, pour mémoire, est un livre collectif imaginé par Laurent Aillet, et que j'ai codirigé avec lui, qui a convaincu un éditeur sérieux de mettre des billes sur le projet. Le bouquin a été publié chez Albin Michel, début 2020, pile quelques jours avant qu’on soit tous confinés comme des poulets en batterie. Il s’est quand même bien vendu sans aucune promo, le contexte jouant peut-être en sa faveur. Son argumentaire ? Réunir une quarantaine d’auteurs autour de la thématique de l’effondrement, de façon à restituer une vision kaléidoscopique du phénomène
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Aurore Stéphant : Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...
Nouveau "TALK" en PUBLIC sur LIMIT avec Vincent Mignerot sur L'ENERGIE DU DÉNI. Nous allons abordé des questions liés à l'humanité, l'énergie et la transition énergétique a-t-elle déjà réellement existé ? A-t-il aussi été démontré ? en toute décontraction nous creusons ces sujets complexes qui créent beaucoup de réactance à juste titre pourtant il faut en parler. Vincent Mignerot, essayiste, explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme ainsi que la singularité de l'espèce humaine. Il est aussi le fondateur de l’association Adrastia qui s’inquiète du risque d’effondrement de la société thermo-industrielle.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Assisterons-nous, à plus ou moins brève échéance, à « un effondrement des sociétés complexes », pour reprendre le titre d’un livre de l’historien Joseph A. Tinter ? L’hypothèse paraît plausible. Si les civilisations s’édifient au long des siècles, leur désintégration est souvent brutale. L’Italien Ugo Bardi, professeur de chimie et membre du comité scientifique de l’Association pour l’étude des pics de pétrole et de gaz naturel, nous alerte sur la rapidité de ce processus qui peut néanmoins être amorti si on ne se raccroche pas aux vieilles solutions du passé.

2022

Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Je viens de,lire d’Antoine Buéno « L’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu » (ed.Flammarion,2022). Ce livre fait assurément réfléchir et je vous en propose un commentaire subjectif a…
Début 2022, le GIEC a rendu son dernier rapport, dont les conclusions se révèlent toujours plus alarmantes sur les risques climatiques pour l’humanité. Certaines de leurs prévisions peuvent nous conduire à l’effondrement de la civilisation industrielle, voire de l’humanité ou au moins de certaines sociétés. Mais qu’est ce que l’effondrement d’une société ? Quelles sont les facteurs d’effondrement. Jared Diamond définit 5 facteurs principaux d’effondrement. Diamond est critiqué pour son approche par certains auteurs, tandis que d’autres chercheurs ajoutent d’autres causes. Comprendre le passé s’avère donc nécessaire pour continuer à avoir un avenir.
"C’est foutu." "C’est mort." Ces affirmations, on les entend de plus en plus souvent au regard de l’urgence écologique qui devient chaque jour plus concrète et alarmante. Face à la multiplication des catastrophes naturelles, des pénuries, à l'émergence des pandémies, aux espèces qui disparaissent, beaucoup de personnes n’ont plus d’espoir et sont persuadés que tout va s’effondrer. Selon une étude internationale de 2020, 65% des Français pensent que "la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir". Mais que met-on vraiment derrière le “c’est foutu” ? Qu’est ce que ça veut dire exactement l'effondrement ?
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
Gaël GIRAUD est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l’université de Georgetown. Depuis plusieurs années, il alerte sur les risques d'effondrement économique, financier et environnemental pesant sur notre civilisation. À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Composer un monde en commun", Gaël Giraud nous livre une analyse approfondie de l'état actuel de notre monde, à l'heure où l'inflation menace notre pouvoir d'achat, ou les marchés financiers font la loi, et où la guerre bouleverse ce très fragile équilibre. Il est urgent de combattre l'Ancien Monde, et d'en repenser un en commun.
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
A la suite du succès phénoménal de Comment tout peut s’effondrer et d’Une autre fin du monde est possible, la question d’un possible effondrement a envahi les médias, l’époque, les esprits. Les événements catastrophiques qui ponctuent l’actualité prennent place dans ce récit. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants ? Comment ? Et aussi, pourquoi les boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent aux questions des jeunes parents inquiets dans L’effondrement expliqué à nos enfants… et à nos parents, éditions du Seuil.
Cela va être sans doute une succession d’effondrements, des petits et des grands. Cela a sans doute déjà commencé. Cela a commencé pour certains, pour les dominés de notre civilisation. Et puis, pour nous, on verra bien. [...] Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent à ces questions dans leur nouvel ouvrage paru au Seuil : L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents.
Editions Seuil - « Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? » Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
L’effondrement socio-économique en cours au Liban a mis sur la paille des pans entiers de la population et fragilisé encore plus les segments défavorisés du pays. En l’absence d’un système de protection sociale et d’accès au logement, certains se retrouvent à la rue, raconte le site “Raseef22”.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Notre monde compte avant tout sur les mines, en plus des hydrocarbures, pour se développer. Point de "transition écologique" sans lithium, cuivre, cobalt, nickel...venu de partout pour produire et alimenter notre soif de véhicule électrique, éolienne,objet numérique...Catastrophe environnementale, effet rebond, énergei monstrueuse pour extraction, la croissance verte est une fausse bonne idée.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Chaque année, l'ONU publie un « bilan mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022). La conclusion du millésime 2022 est sombre : l’accélération des catastrophes naturelles et des crises économiques fait grandir la probabilité d’un effondrement de la « civilisation » (comprendre : du mode de vie occidental).
Imaginons un avenir radicalement différent. Sobriété, rationnement, culture biorégionale et vision permaculturelle : voici venu le temps de la limite.
Jérémy Désir, ancien trader de la city, est intervenu sur Public Sénat où il a dénoncé la voracité d’un système financier à des années lumières des préoccupations sur le climat. Selon lui, ces banques « parient sur l’effondrement » de la planète.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Our World at Risk: Transforming Governance for a Resilient Future
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Conference: Doctorales 2022 de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC)At: Dijon
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
Apanage durant près de deux siècles de la pensée conservatrice et réactionnaire, la vision décadentiste de la civilisation subit, ces dernières années, une mutation vers la gauche au regard de l’urgence écologique
Bienvenue dans ce nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurent Aillet. Biologiste, fondateur de Résilience et Adaptation et président d'Adrastria Co-directeur avec Laurent Testot du livre "Collapsus, changer ou disparaître"
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
Épisode 2 / Que pouvons-nous observer de nouveau dans les discours qui accompagnent un mythe aussi vieux que l’humanité – celui de la fin du monde ? Décryptage par Anaïs Guillemané Mootoosamy, directrice du planning stratégique et de l’innovation chez W et Edwin Mootoosamy Guillemané, fondateur de la société de production audiovisuelle Choses Communes pour le magazine Ouishare.
« Une mauvaise perception des risques par l’humanité nous pousse vers des activités et des comportements » à l’origine du changement climatique et d’un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, relevant que la planète entre dans une « spirale d’autodestruction ».
..deux principales dynamiques sont présentées: Prenant au sérieux la perspective d’effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que « la permanence du groupe » redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d’autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n’est pas à venir, car il est déjà là.
Le philosophe Renaud Hétier, dans L’humanité contre l’Anthropocène – Résister aux effondrements (Puf, 2021) montre que si les effondrements du vivant (entraînant une fragilisation civilisationnelle) ont pour cause la généralisation du capitalisme, ils ont aussi des racines anthropologiques qui ont partie liée avec une problématisation éducative.
Voici Vincent Mignerot sur les tabous de l'effondrement et le dangers de nos émotions ! Si tu partages cette vidéo, les tabous liés à l'effondrement reculent.
Dans cet épisode nous allons parler d’une thématique qui revient souvent dans nos épisodes mais dont on ne sait jamais réellement attarder. Cette thématique est l’effondrement des sociétés modernes ou industralisées à cause des dépassements successifs des limites planétaires et un emballement de la planète dans des boucles de retroactions négatives. C’est un sujet assez difficile à traiter et à digérer donc je vais vous demander de prendre le temps d’écouter ou regarder cet épisode de manière posée. N’hésitez pas à partager vos interrogations, réactions, propositions en commentaire sur Youtube ou nos différents réseaux sociaux. 🎤 Pour parler de cette thématique notre invité est Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant. Ses recherches portent sur l’écologie au sens large et le risque d’effondrement de la société thermo-industrielle. Il est le fondateur de l’association Adrastia qui rassemble des citoyens pour exercer un regard critique sur les données, les modèles et les discours disponibles pour l
Reconfigurations théoriques et nouvelles pratiques L'idée d’effondrement, médiatisée par la collapsologie comme destin probable de nos sociétés face aux crises écologiques, fait l’objet de multiples critiques alors même que les illustrations récentes d’effondrements en cours, de l’épidémie de Covid-19 aux mégafeux, ne cessent de se multiplier. Devant ce paradoxe, les auteurs réunis ici prennent au sérieux l’hypothèse d’un coup d’arrêt majeur de nos dynamiques socio-économiques et politiques, tout en montrant que le rythme des effondrements se révèle variable selon les territoires. À partir d’enquêtes de terrain plurielles, ils examinent également la façon dont se mobilisent des acteurs, au Nord et au Sud, militants engagés ou citoyens discrets, pour tenter d’y faire face. L’ouvrage souligne l’impérieuse nécessité pour les sciences sociales de renouveler leurs approches des questions écologiques et esquisse les premiers jalons d’un paradigme de l’effondrement.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.
Grégoire Chambaz est chargé de recherche à Unisanté (Lausanne) et rédacteur adjoint à la revue Militaire Suisse (RMS). Dans cette intervention, il partage sa synthèse des travaux de l'anthropologue Joseph Tainter sur l'évolution et l'effondrement des sociétés complexes.
Jean-Marc Jancovici : polytechnicien, président de The Shift Project Laurent Morel : Ingénieur, entrepreneur, membre de Carbone 4
L’effondrement économique au Liban pousse la population à redécouvrir des vieux métiers délaissés voire oubliés à cause de la mondialisation. Les cordonniers, tapissiers, fermiers font leur retour et remplacent les boutiques de prêt-à-porter ou d’électroménager.
Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
Selon deux chercheurs, spécialistes des algorithmes, la déforestation et la sur-consommation des ressources naturelles pourraient provoquer un « effondrement irréversible » du mode de vie occidental d’ici 10 ans…
Marc Müller, Jean-Marc Jancovici nous montrent comment les limites physiques qui viennent nous amènent tout droit vers une vie et une économie sous contrainte auxquelles on va devoir vite se préparer et s'adapter, n'en déplaise aux chantres de la croissance (verte...). Cela sous fond de critiques à peine caricaturale de la folie SUV qui gagne le monde par Thomas VDB
Des années que je m'intéresse à la théorie de l'effondrement, aujourd'hui je souhaitais apporter mon humble petite pierre à l'édifice en vous racontant comment j'en ai entendu parler et les questions que je me posais et pour les réponses j'ai synthétisé en plusieurs chapitres tout ce que j'ai pu voir d'expert en la question sur internet. Bon visionnage 🙂
Dominique Bourg, Pablo Servigne , Blanche Gardin, nous parlent du réchauffement climatique et d'effondrement entre gravité extrême et humour décalé

2021

Vers une pénurie de métaux et de terres rares, problème de taux de retours énergétiques pour les extraire, incompétence de nos politiques sur le sujet. Découvrez cet extrait du livre de Guillaume Pitron, la Guerre des métaux rares, en audio, illustré du savoir et des recherches d'Olivier Vidal chercheur au CNRS
Pourquoi et comment le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité nous précipitent vers un effondrement certain.
Pénurie d'eau, catastrophes climatiques, émeutes... les armées sont en première ligne face au changement climatique. L'enjeu a pris une nouvelle dimension ces derniers mois alors que les services de renseignements américains et le Pentagone estiment qu'ils pourraient même provoquer l'effondrement de certains États. Ses impacts bénéficient déjà au développement de certains groupes terroristes comme Boko Haram.
Le Fonds monétaire international a prévenu jeudi qu'un "effondrement économique dans certains pays" n'est pas exclu si le G20 n'agit pas de manière urgente dans un contexte de pandémie qui n'est toujours pas sous contrôle.
Entretien croisé avec le réalisateur Cyril Dion, dont le nouveau film Animal sort ce mercredi 1er décembre au cinéma, et les deux jeunes protagonistes du documentaire, Bella Lack et Vipulan Puvaneswaran.
Le plan A (stabilisation et sauvegarde de notre civilisation globalisée avec quelques ajustements) et le plan B (décroissance organisée et planifiée) sont désormais enterrés. Demandons nous maintenant en quoi consistera l’effondrement en pratique.
Nous commençons une nouvelle série de vidéos basées sur des interviews de personnalités diverses autour de l'effondrement et de la résilience. Cette semaine, j'ai eu l'honneur d'interroger Laurent Testot.
Depuis quelques années, les reportages sur un possible effondrement de notre civilisation sont de plus en plus nombreux.
Dans son livre L'écologie et la narration du pire, l'universitaire Alice Canabate retrace l’émergence de ce que l’on appelle aujourd’hui la « collapsologie ».
Les pays vulnérables les plus affectés par les conséquences du réchauffement climatique pourraient voir leur PIB par habitant s'effondrer de plus de 80%, selon un rapport publié lundi à l'occasion de la COP26.
Continuons d’expliquer pourquoi le plan A (stabilisation et sauvegarde de notre civilisation globalisée avec quelques ajustements) et le plan B (décroissance organisée et planifiée) sont condamnés à l’échec.
Comment tout peut s’effondrer : petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes est un essai co-écrit par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, édité en avril 20151. Les auteurs analysent, sans concession, les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Expliquons pourquoi le plan A (stabilisation et sauvegarde de notre civilisation globalisée avec quelques ajustements) et le plan B (décroissance organisée et planifiée) sont condamnés à l’échec.
Salut à tou·te·s ! Je m'appelle Jacques Tiberi. Je suis journaliste-collapsonaute et chineur de solutions low-tech. Ma passion : le chocolat... menacé de disparition par le réchauffement climatique et la fin du pétrole. Depuis cette terrible révélation, je me prépare à l'effondrement et au monde d'après. Heureusement, la résilience, c'est comme la cornemuse, ça s'apprend !
Le plan A, c’est la stabilisation et la sauvegarde de notre civilisation globalisée avec quelques ajustements. Le plan B, c’est la décroissance organisée et planifiée, un changement lourd et dégradé qui s’appuierait sur les forces restantes du système actuel. Mais y a-t-il un plan C ? Que faire si le plan A et le plan B échouent tous deux à se mettre en place ou à atteindre leurs objectifs ?
Alors qu’on n’a jamais autant parlé des impacts de l’homme sur le climat et la biosphère, à l’approche de la COP21, un historien propose une thèse à contre-courant : la nature a été non pas exploitée mais produite par le capitalisme, qui s’en est servi pour créer de la richesse. Pour Jason W. Moore, il est plus moderne et beaucoup plus fécond de penser une « écologie-monde ». Entretien rélisé par Joseph Confavreux et Jade Lindgaard
Gabriel Salerno est un chercheur Suisse, auteur de "Effondrement... c'était pour demain ?". Une interview lumineuse sur les théories de l'effondrement et la notion de "progrès spirituel".
Il y a moins de 20 ans, l’île de Nauru était l’un des pays les plus riches du monde. Aujourd’hui, l’État est en faillite, la population est obèse et le chômage a atteint 90% des actifs. L’île a essayé de se transformer en paradis fiscal pour attirer des capitaux, mais sans succès.
Plusieurs économistes et responsables politiques prédisent une crise financière majeure dans les prochains mois ou années. Certains affirment que cela pourrait mener à l'effondrement de certaines banques. Dans ce contexte, qu'adviendrait-il de notre épargne personnelle, quelle part est garantie par l’État et que se passerait-il pour les entreprises ? Salomé Saqué interroge l'économiste Dany Lang, auteur d'une tribune dans Libération prévoyant une grave crise économique.
Anthropocène, intersectionnalité, décroissance… Ce jargon vous dit quelque chose, bien sûr ! Mais parfois, nous utilisons ces mots sans bien savoir ce qu’ils veulent dire. Dans les Mots de la Science, on revient donc sur l’histoire et le sens de ces mots clés avec des chercheuses et chercheurs capables de nous éclairer.
Conférence de Vincent Mignerot organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement..
Dans le cadre du cycle "Chocs et effondrements : quels imaginaires, quelles résiliences ?", conférence d’ouverture qui interrogera les ressorts symboliques très anciens qui nourrissent voire déterminent largement les modes contemporains pluriels de mobilisation de scénarios d’effondrement : que signifient ces récits ? quel a été leur rôle sociétal ? Comment ont-ils dialogué dans l’histoire, d’une religion à l’autre ?
Le Liban en plein effondrement économique a augmenté dimanche le prix des carburants de près de 70%, actant une nouvelle réduction des subventions dans le pays privé de devises étrangères et en proie à des pénuries.
Dans un Liban en plein effondrement, les sévères pénuries de carburant se sont récemment encore aggravées, provoquant panique, colère et chaos.
Le GIEC le décrit : notre système s’autodétruit. C’est l’effondrement.
Le chef du Hezbollah a affirmé jeudi qu'un navire iranien chargé de carburant s'apprêtait, en dépit des sanctions américaines visant Téhéran, à appareiller en direction du Liban, un pays en plein effondrement confronté à de graves pénuries de courant, d'essence et de diesel.
Le pays connaît d’importantes pénuries de carburants, qui affectent l’approvisionnement en biens de première nécessité.
Astrophysicien et philosophe, Aurélien Barrau décrit la sixième extinction massive (anéantissement biologique global) actuellement observée par les naturalistes.
Dans une Amérique à peine sortie des Golden Sixties et pas encore tout à fait dans la première crise pétrolière, ce livre, également connu sous le nom de "Rapport Meadows", fut d’abord taxé de catastrophiste et fit l’objet de nombreuses controverses (ce qui ne l’empêcha pas de devenir un best-seller). Les projections présentes dans "The limits to growth" étaient pourtant loin des prédictions apocalyptiques ésotériques très en vogue à l’époque. Ces projections étaient le résultat d’une modélisation tout ce qu’il y a de plus scientifique et sérieux.
En 1972 sortait «The limits to growth», un ouvrage qui anticipait déjà à l’époque l’évolution de l’humanité si celle-ci ne changeait rien à son mode de vie. Les prévisions se sont avérées (presque) toutes justes jusqu’à présent. De quoi nous inquiéter, car les modèles décrits dans le livre prévoient l’effondrement de notre civilisation pour 2040!
La France est le deuxième pays qui croit le plus en une prophétie collapsologique, derrière l’Italie (71 %) mais devant le Royaume-Uni (56 %) et les États-Unis (52 %), selon les données d’une étude. Popularisée notamment par l’ouvrage de Jared Diamond, (“Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie”), cette théorie « repose sur l’hypothèse selon laquelle le changement climatique, la diminution des ressources et l’extinction des espèces conduisent le monde à sa destruction à un rythme alarmant ».
Des forces politiques, techniques et économiques détruisent la Terre et l’humanité. Nées il y a cinq mille ans, elles se sont renforcées depuis cinq siècles avec le système-monde capitaliste. Ce récit des origines que propose Fabian Scheidler aide-t-il à échapper à l’engrenage ?
Dans les années 1970, un rapport publié par des chercheurs du Massachusetts institute of technology (MIT, États-Unis) avait fait grand bruit. Il annonçait l'effondrement possible de notre civilisation avant la fin du XXIe siècle. Des conclusions tristement en phase avec les données actuelles, conclut aujourd'hui une nouvelle étude.
Continuons, comme depuis dix ans, à explorer l’anthropocène, l’écologie et l’effondrement, objets suffisamment amples pour satisfaire un certain éclectisme que nous chérissons. Dans ce papier, je parlerai de collapsologie, d’une tentative de réflexion sur la solastalgie, de démographie, et de philosophie effondriste.
Ces dernières décennies sont marquées par la crainte d’un déclin de notre civilisation telle que nous la connaissons, alors même que les progrès technologiques et industriels semblent exponentiels. La surpopulation et la surconsommation placent les générations actuelles dans une véritable impasse. En 1972, une équipe de scientifiques du MIT a publié une étude prédisant la fin de ce que l’on appelle la « civilisation industrielle » au cours du 21e siècle, et ces prédictions semblent aujourd’hui totalement en phase avec la réalité, selon une nouvelle étude.
Telle était déjà la prévision du Rapport Meadows, « Halte à la croissance » ou rapport du Club de Rome de 1972.
« Le changement climatique, la crise de la biodiversité, et surtout l'épuisement des ressources naturelles pourraient causer des bouleversements majeurs. La société telle que nous la connaissons serait vouée à disparaître, c'est la théorie de l'effondrement. »
Deep adaptation. Un mouvement solidaire pour anticiper les effondrements systémiques.
Melancholia : Cet essai exprime la désillusion d’un homme qui ne veut plus faire semblant de croire dans l’avenir de l’espèce humaine. Après des années de militantisme en faveur de l’écologie, le constat est amer : l’humanité ne s’en sortira pas.
Se réjouir de « l’extinction de l’espèce humaine » est devenu un commentaire récurrent dans les bouches et sur les réseaux sociaux. Certains s’imaginent bien légèrement que la mort précipitée de millions d’êtres-humains réglera le problème de la crise écologique à terme. Un tel raisonnement n’est aujourd’hui pas seulement cynique, c’est également un luxe réservé à ceux qui vivent dans des régions du monde encore relativement stables et préservées des conséquences en question.
La collapsologie a remis les théories d’effondrement sur le devant de la scène. Si l’urgence climatique suscite un intérêt renouvelé pour ce thème, il convient de les replacer dans leur contexte historique et géopolitique. Le terme de collapsologie apparaît avec le livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer ? et a connu un certain succès en raison de la pression mise par les sociétés sur l’environnement.
Le monde se rapproche de en plus plus d’un précipice : de multiples points de basculement environnementaux – changement climatique, effondrement de la biodiversité, destruction des écosystèmes naturels… – demandent une action concertée des États et des citoyens. Dans ce mouvement, la Chine occupe une position charnière et paradoxale de deuxième économie mondiale et premier pollueur en agrégat : il est donc inconcevable que des solutions puissent être trouvées aux défis environnementaux mondiaux sans des efforts importants de la part de Pékin.
Un large ensemble de simulations réalisées à l’aide d’un modèle novateur permet de mieux quantifier le risque d’effet domino ou cascade climatique – une forme de réaction en chaine – pour différents niveaux de réchauffement global. Les résultats révèlent la dimension interconnectée des éléments pouvant bifurquer, tels l’inlandsis groenlandais, et l’importance de les étudier via une approche intégrée. L’étude paraît ce mois-ci dans la revue scientifique Earth System Dynamics.
Etes-vous prêts pour la prochaine catastrophe majeure ? Et si la gestion collective, Etatique et Citoyenne, de notre sécurité civile était la meilleure façon de faire société ensemble ? Tout commence par une question : lorsque surviendra la prochaine catastrophe majeure sur notre territoire, sur qui compterez-vous pour la gérer, pour assurer votre survie, répondre à vos besoins essentiels ? Le citoyen est théoriquement sensé être le premier acteur de sa sécurité civile, pour autant, cette question est un point aveugle de notre époque et du débat public. Dès lors qu’on pose le problème comme cela, deux angles d’attaque émergent : notre Etat est-il à la hauteur dans la gestion des catastrophes majeures d’une part, et le citoyen est-il conscient de son rôle dans la sécurité civile de son État ?
Les perspectives de production agrégée des seize principaux pays fournisseurs de l'Union européenne en pétrole brut conventionnel (hors schiste américain) augurent « au mieux d'une stabilité jusqu'en 2030 » avant un déclin « marqué et irréversible » au cours de la décennie suivante, de l'ordre de 10% à 20% par rapport au record de 2019, selon une étude publiée par le thinktank The Shift Project.
Devant la menace d’un effondrement global de la vie et des civilisations, il est impératif de s’interroger sur les causes et les remèdes du phénomène. Cause première : le système capitaliste.... Chaque phase du capitalisme (industrialisation, consumérisme, virtualisation) a accentué et accéléré cet épuisement. Et désormais, c’est le monde qui a lui aussi besoin de notre soutien. Quels remèdes ? Il s’agit de penser une transformation fondamentale,....
je dédie ce post à mes enfants et à tous les enfants de la terre. Puissent-ils avoir la clairvoyance et le courage que nous n’avons pas eus (et je ne leur demande pas de nous pardonner). Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.....
Faut-il se résigner au scénario d’un Titanic qui coule avec ses chaloupes réservées à une élite, où devons-nous construire un effort solidaire pour éviter au mieux les icebergs et colmater les brèches ?
Publié en 2012 dans la revue GAIA – Ecological Perspectives for Science and Society –, l’article de Graham Turner est l’un des principaux fondements à l’idée de l’effondrement de notre société industrielle. Le scientifique y livre une analyse comparative des projections du célèbre Rapport Meadows, paru en 1972.
« Que faire en « attendant » le collapse ? Quels combats méritent d’être menés et pourquoi ? Ou est-ce qu’aucun ne mérite de l’être ? Entre « aquoibinisme » et résignation, peut-on encore parler d’espoir ? Et si oui, espoir pour qui ? Espoir de quoi ? »
Dans L’homme est un accident (Belin, 2021), un livre d’entretien avec Adrien Rivierre, expert reconnu de la mise en récit et contributeur régulier de cette plateforme, Enki Bilal parle de notre époque et de celle à venir avec la liberté de ton et de pensée qui le caractérise. Ses mots sont un éloge de la liberté et de la complexité, deux notions que le dessinateur estime aujourd’hui en péril. Nous publions ci-dessous les « bonnes feuilles » de cet ouvrage à découvrir en librairie ce mercredi 5 mai.
Ugo Bardi est chercheur et professeur de chimie à l’Université de Florence et membre du Club de Rome. Il s'intéresse notamment à la déplétion des ressources minérales, à la modélisation de la dynamique des systèmes et à la science climatique. Dans son ouvrage, The Seneca Effect (2017), il applique la théorie des systèmes au monde réel et décrit l’effondrement d'un point de vue multidisciplinaire. Il est également l’auteur de Before the Collapse (2019) et The Empty Sea (2021).
Aurions-nous déjà dépassé le seuil de l’irréparable, soit la limite au-delà de laquelle des dynamiques corrélées entre elles se renforcent et rendent le réchauffement planétaire à la fois exponentiel et incontrôlable ? Ainsi, la fonte des glaces polaires en Arctique va entraîner le Gulf Stream et l’ensemble des courants océaniques à ralentir, puis à s’arrêter.
Rencontre avec Pablo Servigne, le célèbre théoricien de l'effondrement. Contrairement à l'image d'oiseau de mauvais augure que certains tentent de lui coller à la peau, il est plein d'espoir. La solution se trouve selon lui dans l'entraide, seule capable de l'emporter face à la loi du plus fort, qui continue aujourd'hui de s'imposer. Pour Novethic, il se dévoile - un peu - et esquisse un futur désirable.
Aurlien Barrau à l'Ecole de Management de Grenoble
L’aspiration au « monde d’après » a été étouffée par un « monde d’avant » plus autoritaire encore. Pour autant, le capitalisme arrive à une croisée de chemins, explique l’historien Jérôme Baschet. Dans « Basculements », il décrit la manière de le faire basculer vers une voie désirable, ouvrant sur des modes de vie antiautoritaires, collectivistes et écologiques.
il y a près d’un an nous instruisions la question de la collapsologie, tout d’abord à travers ses mots puis sous l’angle de sa réception par le public. Place à la critique, avec cet article pointant les failles et les paradoxes de cette prétendue « science de l’effondrement ». Un feuilleton en quatre épisodes, par Pierre Sersiron et Tanguy Martin ...
De plus en plus souvent, on entends parler d'une possible apocalypse proche , de la fin du monde, d'un monde ou plutôt d'un effondrement de la civilisation. Certains collapsologue prédisent même la fin de ce monde pour avant 2030 ! C'est le cas d' Yves Cochet. Matthieu Ricard, lui, incite à plus d’altruisme pour tenter d'y faire face, mais est-il moins pessimiste que l'ancien ministre de l’environnement Yves Cochet?
Si la déforestation n'a donc pas été un déclencheur direct de la crise de la COVID-19, elle demeure un facteur majeur de renforcement des risques pour les futures pandémies. Depuis la pandémie de la COVID-19, une série d'études scientifiques ont démontré la nature de ce risque, soulignant l'urgence de lutter contre la déforestation comme principal mécanisme pour réduire le danger d'une autre pandémie. La déforestation est désormais largement reconnue dans la littérature scientifique comme un symptôme de dépassement des limites planétaire.
La décroissance : quelques éléments de clarification d'un courant de pensée hétérogène. Compte rendu du séminaire. PDF
Un nouveau rapport qui donne à réfléchir affirme que le monde ne saisit pas l’ampleur des menaces que constituent la perte de biodiversité et la crise climatique. La planète est confrontée à un « avenir épouvantable d’extinction de masse, de déclin sanitaire et de bouleversements climatiques », qui menacent la survie de l’humanité en raison de l’ignorance et de l’inaction, selon un groupe international de scientifiques. Ces derniers avertissent que les gens n’ont toujours pas saisi l’urgence des crises de la biodiversité et du climat.
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il

2020

Débat sur l'ouvrage de Roland Gori, "Et si l'effondrement avait déjà eu lieu"
En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
Les bouleversements majeurs auxquels nous assistons, sont en réalité à n'en plus douter, les prémisses du plus grand crime contre la biodiversité mais aussi de l'humanité. La question concernant notre société et son effondrement ne serait donc plus de savoir si celui-ci aura bel et bien lieu mais plutôt de savoir quand ? Et la réponse a cette question est tellement déconcertante qu'elle peut réellement vous bousculer. Sans perdre de temps car celui-ci nous est compté, découvrons si notre civilisation ne pourrait tout simplement pas s'effondrer ?
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Un guide pour se préparer à l'effondrement et au monde d'après. Un topo clair sur les causes et les conséquences de l'effondrement de notre mode de vie. Les meilleurs trucs et astuces pour sortir du système et entrer en résilience. Vous êtes plutôt vie urbaine ou rurale ? Mad Max ou Charles Ingalls ? Chasseur ou végétalien ? À vélo ou dos de mule... ? Faites vos choix, grâce à ce guide pratique dont vous êtes les héros ! Vous y découvrirez que la simplicité peut être stylée et la frugalité gourmande ! Alors, prêts pour l'effondrement ?
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c’est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.
Fin des années 60, le Club de Rome commande une étude sur la viabilité de la croissance économique. Cette étude sera publiée en 1972 sous le titre « The limits to growth » (« Les limites à la croissance » en français) ou « Rapport Meadows ».
Énorme succès à l’étranger, ce livre haletant nous offre enfin la clé de compréhension des désastres climatiques, écologiques, pandémiques et économiques contemporains. Accuser Sapiens, un humain indifférencié et fautif depuis toujours, est une imposture. Notre histoire est sociale : c’est celle des structures de domination nées il y a cinq mille ans, et renforcées depuis cinq siècles de capitalisme, qui ont constitué un engrenage destructeur de la Terre et de l’avenir de l’humanité, une mégamachine. Mais ces forces peuvent aussi être déjouées et la mégamachine ébranlée. Alors que les alternatives ne manquent pas, quel déclic nous manque pour changer de cap et abandonner une voie manifestement suicidaire ? La réponse est dans ce récit. Car seul celui qui connaît sa propre histoire peut être capable de l’infléchir."
Fabian Scheidler a étudié l’histoire et la philosophie à l’Université Libre de Berlin, puis la mise en scène à Francfort-sur-le-Main. Depuis 2001, il travaille comme auteur indépendant pour la presse, la télévision, le théâtre et l’opéra. En 2009, il obtient le prix Otto Brenner pour le journalisme critique. Il publie en 2017 "Chaos. La nouvelle ère des révolutions", puis codirige "Der Kampf um globale Gerechtigkeit" en 2019. Son livre "La fin de la mégamachine. Sur les traces d’une civilisation en voie d’effondrement" publié en 2015 en Allemagne a été traduit en néerlandais (Lemniscaat 2018), en anglais (Zero Books 2020) et en français (Le Seuil 2020). Il revient sur le concept de "mégamachine", forgé par l’historien Lewis Mumford (1895-1990) et qu'il reprend pour désigner ici une forme d’organisation sociale semblant fonctionner comme une machine. En fait, montre-t-il, il s'agit d'un système fait d’êtres humains déguisés en rouages.
En rassemblant des connaissances établies, cet essai est le premier à montrer pourquoi nos organisations productives sont devenues des systèmes si complexes et envahissants que nos recherches compulsives de solutions risquent au contraire de les renforcer et d’accélérer l’effondrement de la biodiversité.
ce livre haletant nous offre enfin la clé de compréhension des désastres climatiques, écologiques, pandémiques et économiques contemporains. Accuser Sapiens, un humain indifférencié et fautif depuis toujours, est une imposture.
L'humanité – considérant les crises climatiques, sanitaires et de la biodiversité - doit se préparer à une remise en cause fondamentale du paradigme de civilisation actuel. L’adaptation nécessaire à ces bouleversements est inédite dans l’histoire de l’humanité, et nous oblige à réinventer dès aujourd’hui nos manières de vivre, d’habiter, de nous nourrir, de nous mouvoir, etc.
Essais : Il y a une dizaine de milliers d’années, la sédenta­ri­sation et l’émergence de l’agriculture ont jeté les bases de notre civilisation. Et si ces événements avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et autodestructeur dont nous mesurons aujourd’hui toute la gravité ? Dans son dernier essai, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements de cette théorie primitiviste.
Les passagers dorment. Dépassées la périphérie, la zone industrielle, l’insipide autoroute. La départementale serpente sous un soleil d’automne. La brume matinale se dissipe. On accélère...
Ce livre est une étude comparative, narrative et exploratoire des crises et des changements sélectifs survenus au cours de nombreuses décennies dans sept nations modernes : la Finlande, le Japon, le Chili, l'Indonésie, l'Allemagne, l'Australie et les États-Unis.
La déforestation et la consommation excessive des ressources combinées à l’augmentation de la population mondiale pourraient amener l’humanité à la catastrophe. Deux physiciens théoriciens spécialisés dans les systèmes complexes avancent que la déforestation mondiale due aux activités humaines est en passe de déclencher « l’effondrement irréversible » de la civilisation humaine au cours des deux à quatre prochaines décennies, le risque étant estimé à 90%.
Si le sujet est inquiétant, il est aussi vital et passionnant. Le foisonnement des débats et l’extension récente de cette interrogation à un plus large public le confirment. Au-delà des nouveaux spécialistes: philosophes, scientifiques, collapsologues et maintenant épidémiologistes, les auteur.es, associant enquêtes, observations de terrain, argumentations scientifiques, écopsychologie et intuitions, exposent leurs cheminements, réflexions et prévisions sur cette question. De quoi parle-t-on? Est-ce inévitable? Quels sont les changements prévisibles? Quelles sont encore nos marges de manœuvre? Est-ce que cela sera dramatique? Pour qui? L’effondrement a-t-il déjà commencé? Va-t-il être brutal ou s’étaler sur plusieurs décennies?
Les plus éminents climatologues et biologistes du monde entier estiment que nous nous dirigeons vers l’effondrement de la civilisation, et qu’il est peut-être déjà trop tard pour changer de cap.
Erik M. Conway et Naomi Oreskes se livrent à un essai de prospective. Dans L’effondrement de la civilisation occidentale (LLL Les liens qui libèrent, 128 p., 13,9€), un historien de 2093 tente de répondre à la question suivante : pourquoi sommes-nous restés inactifs, alors que nous disposions d’informations scientifiques robustes sur le changement climatique et que nous savions quels terribles événements allaient suivre.
Selon une nouvelle étude de l’University College de Londres, le réchauffement climatique pourrait entraîner des effondrements soudains et catastrophiques de la biodiversité partout dans le monde tout au long du XXIe siècle. L’étude publiée dans Nature prédit de graves perturbations écologiques dans les prochaines décennies. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, les régimes de température sans précédent pour certaines espèces commenceront avant 2030 dans les océans tropicaux.
Nos sociétés mondialisées peuvent-elles s'effondrer ? Biodiversité, réchauffement climatique, pénurie des ressources : partout les voyants sont au rouge. Au point de faire naître un courant de penser : la collapsologie. Pour les collapsologues en général et pour Yves Cochet en particulier, notre civilisation industrielle court à la catastrophe. Les décennies à venir vont être marquées par une série de crises mondiales d'une ampleur inédite et une régression substantielle de notre niveau de vie.
« Qui parle d’effondrements ? Qu’est-ce qui s’effondre exactement ? Arrêtons d’être catastrophistes, l’humanité ne s’en sortira-t-elle pas, comme elle l’a toujours fait ? Tout de même, et si nous étions en voie d'extinction ? »
La culture dominante est en train de tuer la planète. La civilisation industrielle, sa structure et ses valeurs, nous dirige vers l’effondrement biotique. Il est temps pour celles et ceux d’entre nous qui se soucient de la vie sur Terre de commencer à prendre les mesures nécessaires, pour riposter et l’empêcher de détruire tout ce qui vit.
En 2005, le biologiste Jared Diamond livrait avec « Effondrement » une démonstration magistrale sur le rôle fondamental de l’exploitation à outrance des ressources naturelles dans l’effondrement de civilisations humaines à travers les âges et sous différentes latitudes. En 2020, ces récits de l’effondrement s’écrivent au présent et sont scandés dans les cénacles internationaux par des jeunes activistes de 16 ans. Dans quelle mesure la percée des théories de l’effondrement et de l’urgence climatique transforme les relations internationales ? Comment ces théories participent à la recomposition des rapports de force étatiques et à l’émergence d’un nouveau répertoire d’actions collectives ? Comment ces théories et les réactions qu’elles suscitent nous donnent une nouvelle lecture des RI ?
Nous voyons les banquises fondre, les espèces disparaître, les inégalités s’exacerber : tout nous annonce que nos modes de vie sont condamnés à un « effondrement » qui vient. Nous savons la nécessité d’une mutation vertigineuse... Comment sortir de cette hantise – sans nier sa réalité ni subir sa fascination ? En multipliant les perspectives, En questionnant ce « nous » de la collapsologie à partir de temporalités alternatives, d’attentions altérées, de points de vues excentrés et excentriques.
Dans nos campagnes, la population d’oiseaux a baissé de 30 % en vingt ans à peine.[2] En quelques semaines seulement, l’Australie perdait plus d’un milliard d’animaux dans les incendies.[3] Une étude publiée dans la revue britannique Nature estime qu’un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître en raison du réchauffement climatique
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
Essayiste et chercheur indépendant, il explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme.
Novembre 2022. Un cyclone d’ampleur inédite ravage la côte ouest des États-Unis. Incapables de rembourser les dégâts, les compagnies d’assurance font faillite ; à leur suite, le système financier américain s’effondre, entraînant dans sa chute le système mondial. Plus d’argent disponible, plus de sources d’énergie, des catastrophes climatiques en chaîne, plus de communications… En quelques mois, le monde entier tel que nous le connaissons est englouti. Antoinette Rychner s’est inspirée des théories de la « collapsologie » pour bâtir ce roman. S’y déroulent en alternance les aventures de quatre personnages qui tentent de survivre dans une société condamnée à réinventer ses propres logiques, parfois au prix de la barbarie ; et une « épopée » chantée par deux femmes, le soir à la veillée. Ce récit des origines raconte l’avant et l’après-catastrophe, soulevant concrètement des interrogations politiques, humaines et sociales : l’humanisme est-il l’apanage des sociétés qui vont bien ? Ou est-il possible d’inventer,
Premier Time to Be de notre série sur la théorie de l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle. Une explication claire et simple de Vincent Mignerot, chercheur indépendant et essayiste, de ce qu'est l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle, et des conséquences politiques de nos contradictions, en termes d'autoritarisme et d'arbitraire.
Le roman d’Antoinette Rychner imagine le monde après un cataclysme économique et ouvre le débat sur nos nouvelles questions universelles.

2019

La planète chauffe, les inégalités se creusent, l’avenir s’obscurcit. «L’effondrement qui vient» pose concrètement la question de la survie de l’humanité.
« En tant que jeunes ingénieurs on nous répète que le progrès technique et la croissance sont les solutions aux problèmes de notre société. Face à la crise écologique comment peut-on continuer à croire que l’innovation rendra la croissance infinie possible ? » C’est le postulat de « Croissance : 2% avant la fin du monde », un documentaire vital réalisé par de jeunes ingénieurs engagés qui proposent une autre direction que celle de la croissance infinie et du progrès technologique pour résoudre la crise écologique.
Yves Cochet annonce l'effondrement de la civilisation industrielle d'ici 2035. Avec lui, la fin d'Internet et la fin de l'électricité. Pour se préparer, l'ancien ministre de l'environnement appelle à la construction de milliers de ZAD, comme à Notre-Dame-des-Landes dans le monde entier. Les constructeurs automobiles devraient investir dans les calèches, les fiacres et les diligences plutôt que dans la voiture électrique. Entretien avec Natura Sciences.
Conférence - L'effondrement : inéluctable ? Conférence organisée par l'association étudiante les DDcalés et présentée par Vincent Mignerot le 17 octobre 2019 à 20h à Lorient.
Université d'été Trans-Mutation 2019 - Mutation ou effondrement Conférence intégrale de Paul Jorion
Une collection d'entretiens et de débats sur l'écologie à travers les livres, par la rédaction de Mediapart et la revue Terrestres. Première émission: "Comment agir dans un monde qu'on effondre? A propos de Devant l'effondrement (Yves Cochet), Le champignon de la fin du monde (Anna Tsing), La société ingouvernable (Grégoire Chamayou).
On entend beaucoup parler de théorie de l’effondrement et de collapsologie. Pour vous aider à y voir plus clair nous avons essayé de faire une brève présentation pour vous aider à mieux comprendre de quoi il s’agit. En effet, c’est à partir de ces travaux que les collapsologues réfléchissent au devenir de nos sociétés et parfois s’inquiètent de l’avenir.
Pour nombre d'entre nous, Internet est invulnérable. Mais des chercheurs s’inquiètent d’un potentiel "black out". Car la structure du "réseau des réseaux" commence à suivre avec difficulté des usages de plus en plus lourds. Et énergivores.
De plus en plus de travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources limitées. La « fin du monde » ou plutôt la fin de nos civilisations actuelles est un sujet récurrent et tout à fait plausible ne serait-ce que par les menaces d'origines naturelles. Mais c'est bien l'Homme qui est devenu la cause la plus probable et immédiate de sa propre extinction : « l'Homme est un loup pour l'Homme » reprenait déjà Sigmund Freud dans son livre Malaise dans la civilisation, une locution qui prend tout son sens à l'aube d'un désastre.
La période 2020 – 2050 sera la plus bouleversante qu'aura jamais vécu l'humanité en si peu de temps. L'effondrement de notre civilisation industrielle s'y produira à l'échelle mondiale, probablement dans les années 2020, certainement dans les années 2030. L'ouvrage examine les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement et, surtout, leurs relations systémiques.
A l'occasion du festival AlternatYv, j'ai eu la chance de m'entretenir brièvement avec l'essayiste et chercheur indépendant Vincent Mignerot! Un immense merci à lui pour avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions.
L’illusion d’une croissance économique durable, les failles fatales de notre civilisation, les possibilités d’entrer en résistance ou de se préparer à l’effondrement, nous avons discuté de ces questions avec Arthur Keller, qui étudie les risques systémiques et les vertus du récit comme levier de mobilisation.
En effet, dans la théorie de la résilience, une transformation est envisagée lorsque les structures écologique, économique ou sociale d’un système ne sont pas tenables. Pour qu’un réel changement de paradigme s’opère, il faut ensuite définir de nouvelles fondations qui rendent le système plus durable et résilient. Il est proposé d’utiliser des principes généraux pour cadrer ce paradigme. En confrontant et comparant des indicateurs de résilience des systèmes socio-écologiques et les principes fondamentaux de l'agroécologie et de la permaculture, ce travail fait émerger un cadre de principes pour définir de nouveaux systèmes alimentaires.
Nous sommes à un tournant. La civilisation humaine a détruit 83% de tous les mammifères sauvages de la planète et plus de 150 millions d'animaux sont tués chaque jour dans le monde pour se nourrir, rien que sur terre.
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
Le 23 avril 2019, Sciences Po Environnement Paris a reçu Vincent Mignerot, écrivain et chercheur indépendant, pour une conférence sur le thème suivant : quelles actions politiques face à l'effondrement probable de notre société ?
Jean Cornil a rencontré le biologiste et écrivain Gauthier Chapelle qui a notamment coécrit avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’ouvrage « Une autre fin du monde est possible ». Pour Gauthier Chapelle notre société va droit vers son effondrement.
Risque climatique, instabilité économique, effondrement de la biodiversité, pics de production de ressources fossiles, croissance démographique et instabilité démocratique sont autant de réalités désormais bien documentées par la littérature scientifique. Le caractère exponentiel de ces perturbations et leur combinaison font peser des inquiétudes sur la résilience de notre civilisation thermo-industrielle. Celle-ci risque-t-elle de s’effondrer avant la moitié du siècle en cours ?
Conférence du 7 mars 2019 à Lyon Villeurbanne, organisée par l'Association pour la promotion du débat citoyen, avec Vincent Mignerot, chercheur indépendant en sciences sociales
Interview de Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix
Conférence organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement. Merci à Vincent Mignerot d'avoir accepté notre invitation.
Pour Alexandre Boisson, fondateur de SOS Maires, il est urgent de rendre les communes de France autonomes sur les plans énergétique et alimentaire.

2018

Invité de l’émission « On va plus loin », le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, a alerté sur la prochaine extinction de l’espèce humaine. Mais il estime que chacun d’entre nous peut agir.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n\'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C\'est la mère Nature qui l\'a décidé. \" Charlotte Gainsbourg nous raconte la 3ème Révolution. Ce texte a été écrit par Fred Vargas, en 2008.
Collapsosophie, entraide, capitalocène... A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Pablo Servigne revient dans le hors-série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter sur les causes de l'effondrement global et les possibilités de dépassement de l'angoisse collective qui en résulte.
Entretien entre Pablo Servigne et François Ruffin, avec une dernière bière et une dernière frite avant, peut-être, la fin du monde... (tel que nous le connaissons).
Sommes-nous sous la menace d’un « effondrement » imminent, sous l’effet du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources ? Pour l’historien Christophe Bonneuil, la question n’est déjà plus là : des bouleversements sociaux, économiques et géopolitiques majeurs sont enclenchés et ne vont faire que s’accélérer. Il faut plutôt déplacer la question et produire une « pensée politique » de ce qui est en train de se passer : qui en seront les gagnants et les perdants ? Comment peser sur la nature de ces changements ?
Entretien avec Raphaël Colson, spécialiste des imaginaires futuristes et auteur d’un essai à paraître en février 2019 sur la fiction post-apocalyptique.
Interview de Aurélien Barrau, Astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie
Une énergie considérable est déployée pour le répéter : « L’ère de l’énergie bon marché est terminée », alertent des biophysiciens finlandais dans un rapport remis aux Nations unies le 14 août 2018. Mais plutôt que de seulement reprendre ce constat à d’autres scientifiques, ils en tirent une conclusion sans appel : le modèle économique issu de l’ère industrielle arrive lui aussi à son terme. « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité », nous nous tournons vers « des sources d’énergie moins efficientes », ce qui signifie que sa production nécessitera à l’avenir « plus d’efforts ».
« L'effondrement est déjà là » Cyril Dion
Les cinq stades de l'effondrement selon Dmitry Orlov sont : L'effondrement financier, les banques ne répondent plus, l'accès au capital est perdu et les placements financiers réduits à néant.L'effondrement commercial, les magasins sont vides, les monnaies dévaluées L'effondrement politique, le gouvernement a perdu sa légitimité et n'est plus un recours L'effondrement social : les institutions sociales ne remplissent plus leur fonction de protection. L'effondrement culturel : les gens perdent leur capacité de bienveillance, d'honnêteté, de charité.
Interview de Philippe Bihouix, ingénieur centralien, membre de l'Institut Momentum et auteur de l' "L'Âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable"
La multiplication des crises actuelles serait-elle le signe que notre civilisation est au bord de l’effondrement ? Possible. Ce n’est pourtant pas pour autant que nous courrons au chaos. Nous pouvons d’ores et déjà construire notre résilience et planter les graines de la civilisation de demain. Quelques pistes…

2017

L’essence du livre ‘L’effet Sénèque’, de Ugo Bardi (Département de Chimie, Université de Firenze, Italie), peut être trouvée dans une formule écrite par le philosophe stoïcien romain Lucius Annaeus Seneca: «La richesse croît lentement, mais la ruine est rapide». Cette phrase résume les caractéristiques du phénomène que nous appelons «effondrement», qui est généralement soudain et souvent inattendu, comme le château de cartes proverbial. Mais pourquoi ces effondrements sont-ils si communs et qu’est-ce qui les génère ? À partir de cette base, Bardi applique la théorie aux systèmes du monde réel, de la mécanique de la fracture et de l’effondrement des grandes structures aux effondrements financiers, aux effondrements dus aux famines et à la surpopulation, à la chute des civilisations entières et à l’effondrement le plus effrayant qu’on puisse imaginer
Interview de Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?
Depuis l’aube de l’humanité le monde n’a cessé de se transformer. L’histoire de l’homme est une succession de bouleversements, de mutations et de révolutions. Du chasseur-cueilleur dans la savane africaine à l’homme hyper-connecté d’aujourd’hui on peut mesurer l’extraordinaire destin du sapiens. Un philosophe grec de l’antiquité affirmait : « La seule chose qui ne change pas c’est le changement lui-même ». Or, en ce début de troisième millénaire, beaucoup d’observateurs et de savants diagnostiquent une vertigineuse accélération du monde. Sommes-nous les contemporains d’un basculement de civilisation ?
Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. »
26,000 subscribing members from 180 countries Mise en garde des scientifiques du monde à l'humanité : deuxième avertissement - le site
Mise en garde des scientifiques du monde à l'humanité : deuxième avertissement William J. Ripple, Christopher Wolf, Mauro Galetti, Thomas M Newsome, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance Et 15 364 scientifiques signataires de 184 pays (l’ensemble des signataires est listé en annexe S2)
Si vous pressentez que l'avenir s'annonce morose, qu'il y a peu de chance que tout ce bazar termine dans la joie et la bonne humeur, qu'il existe une infime chance que nous échappions à un effondrement systémique de la civilisation thermo-industrielles, vous n'êtes pas loin du compte. Dans cette vidéo, nous essayons - en nous appuyant sur les données disponibles - d'expliquer pour quelles raisons nous pensons que la situation est inextricable et qu'un effondrement systémique est aujourd'hui inévitable.
En 1992, les plus grands scientifiques du monde lançaient un « avertissement à l’humanité » pour en finir avec la destruction de l’environnement. Vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que nous n’avons pas tenu compte de leur alerte. Et bientôt, il sera trop tard. Des actions urgentes peuvent être mises en œuvre pour que l’humanité prenne le chemin de la soutenabilité. Mais le temps presse…
Interview de Vincent Mignerot, président de l'association Adrastia
Suite à mon interview par la chaîne Thinkerview sur le risque d’effondrement de la civilisation thermo-industrielle, on me demande des précisions sur une de mes inquiétudes : La fin de l’humanité est-elle envisageable si le réchauffement climatique est trop élevé ?
Interview de Vincent Mignerot, président de l'association Adrastia
Ce livre propose un nouveau diagnostic des raisons pour lesquelles la transition écologique paraît s’engager trop tard au regard des limites et des dé
Vous pouvez voir sur l’image l’évolution du concept d’effondrement, de Malthus à Forrester. Ce dernier peut être considéré comme le véritable auteur du concept que j’appelle « falaise de Sénèque » ou « Effet Sénèque ».
Pour saisir l’ampleur de cette notion d’effondrement, il faut passer plusieurs étapes. La prise de conscience est graduelle et généralement irréversible…Outre son remarquable talent de pédagogue sur des sujets plutôt complexes, on doit à Paul Chefurka sa fameuse échelle de prise de conscience. « Lorsqu’il s’agit de notre compréhension de la crise mondiale actuelle, chacun de nous semble s’insérer quelque part le long d’un continuum de prise de conscience qui peut être grossièrement divisé en cinq étapes »

2016

Documentaire France4 pour lequel j'ai été interviewé, sur le thème de l'effondrement. Réalisation Benjamin Crotty, diffusion le 17 juin 2016.
Nous sommes en train de changer d’époque. Certains parlent d’anthropocène, d’autres, non moins scientifiques, évoquent de grande probabilités d’effondrement civilisationnel. Ce qui s’annonce est aussi impensable pour le cerveau humain que ne pouvaient l’être l’écriture, l’agriculture à venir ou l’extinction passée des dinosaures pour un cerveau de grand singe... Énormité des constats et des déséquilibres planétaires ; pourtant, tout au quotidien semble suivre petit bonhomme de chemin. Cette étude sera consacrée à explorer, sous divers angles, la question suivante : pourquoi les gens ne changent-ils pas ?
Percutant et superbement réalisé, ce film d'animation questionne notre mode d'exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l'impasse où nous mène notre modèle de croissance.
Dynamique homme-nature - Effondrement sociétal - Capacité porteuse - Dépassement contre soutenabilité - Inégalités économiques - Pression écologique
Comment vivre, au quotidien, avec ces informations et constats catastrophiques ? # Collapsologie # Ecologie # Biodiversité
Il y a 12 000 ans nous étions 5 millions sur Terre, à l’époque du Christ 150 à 250 millions, 300 millions en 1350, 600 millions en 1700, 1 milliard vers 1830, 2 milliards en 1940, 4 milliards en 1975, 6.1 milliards en 2000, 6.5 milliards en 2004, il y en aura 8 milliards en 2020 et 9 milliards en 2050. En profitant de son bien être, l’homme moderne a proliféré et sa population n’a cessé de croître au détriment des autres espèces. La croissance de la population est une courbe exponentielle
Depuis quelques décennies, les travaux d’archéologues, d’historiens ou d’anthropologues se multiplient pour essayer de comprendre quels facteurs ont, par le passé, favorisé ou entraîné l’effondrement des civilisations. Bercées par une inertie structurelle et une croyance prométhéenne dans la maîtrise de leur environnement, ces dernières ont été incapables d’anticiper leur possible disparition.
Les signaux d’alarme se multiplient et, pourtant, l’humanité continue de faire l’autruche : épuisement des ressources naturelles, pic pétrolier, changements climatiques, crises économiques, conflits endémiques… Devant les nombreux indices de l’effondrement de la civilisation industrielle, Carolyn Baker nous invite à nous préparer psychologiquement et spirituellement aux profonds bouleversements qui nous affecteront tôt ou tard.
Dans cette vidéo, Arnaud Diemer présente le rapport Meadows Limits to growth, son contexte, à savoir le début des années 1970, son architecture, son rôle dans l'émergence du concept de développement durable, mais aussi les réactions qu'il a suscitées chez plusieurs économistes.

2015

Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?
... Dans ce discours incroyable de clarté, de sagacité et de prescience, l’amiral-ingénieur présentait un panorama des progrès énormes que permit à l’Humanité à partir du XIXème siècle la maîtrise des énergies fossiles, charbon puis pétrole, de la puissance sans précédent qu’elles mirent à la disposition des hommes. Surtout, Rickover l’ingénieur décrivait déjà la situation qui est et sera de plus en plus la nôtre, celle déjà d’une limitation à la croissance des énergies fossiles, le pétrole en premier lieu, bientôt de la baisse forcée de leur utilisation, en attendant de véritables pénuries, et il esquissait les voies qui peut-être pourraient permettre à l’Humanité de conserver ses industries et son progrès technique – à condition donc de remplacer les énergies fossiles faisant défaut.
Les scénarios d’avenir énergétiquement vertueux, qui nous proposent de changer de modèle énergétique pour des solutions plus durables à base de solaire, d’éolien, d’hydraulique, de géothermie… (et parfois encore, non sans polémiques, de nucléaire), comme ceux que nous proposent le prospectiviste Jeremy Rifkin (@jeremyrifkin) dans La troisième révolution industrielle (voir notre article « Nous avons à nouveau un futur »), le spécialiste de génie environnemental de Stanford, Mark Jacobson (@mzjacobson), le stimulant rapport (.pdf) de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) ou même le scénario Negawatt sont tous basés sur des déploiements industriels ambitieux en matière d’énergie renouvelable – même si tous évoquent également, d’une manière plus ou moins appuyée, l’exigence à décroître.
Conférence de Marc Halévy pendant la 20ème Université Hommes-Entreprises
En ce début de 21ème siècle, l’humanité se trouve à la croisée des chemins. Les promesses de croissance verte, de rupture technologique et de conquête martienne restent omniprésentes, mais elles se confrontent à l’accumulation d’études attestant des limites planétaires et de la destruction des écosystèmes. La prospective semble hésiter entre la naïveté et le pessimisme. Une troisième voie est-elle possible ?

2013

Les civilisations ne sont pas éternelles. Elles ne peuvent pas s'étendre et se complexifier indéfiniment. Malgré ses illusions de toute-puissance, la nôtre subit aussi la loi des rendements décroissants : nous engloutissons toujours plus de ressources pour ne pas faire que maintenir un état stationnaire. Jusqu'à quand ? Joseph Tainter, historien et anthropologue qui a étudié l'effondrement de sociétés passées, apporte des réponses.

2012

Cinq personnalités exposent leurs idées pour sauver la planète. Aujourd'hui : l'économiste américain Dennis L. Meadows, père du mouvement pour un développement durable. (Allemagne, 2010, 11mn) ARTE

2011

Il sera bientôt trop tard pour remédier aux catastrophes écologiques et à leurs conséquences sociales et politiques

2009

INtervention d'Yves Cochet lors des journées d'été Les Verts - Europe Ecologie à Nîmes en août 2009

1972

Archive. Interview Jacques Piccard