Limite planétaire des cycles azote/phosphore : quézaco ?

Considérés comme l’une des 6 limites planétaires dépassées par l’homme, l’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. Seulement, leur surutilisation et surproduction par l’industrie et l’agriculture intensive (engrais, fertilisants et déjections animales) entraînent leur accumulation dans les milieux aquatiques, conduisant à la prolifération d’algues et de plantes marines.

Les 9 limites géophysiques à ne pas dépasser
© Libération

Lorsque celles-ci meurent, leur décomposition va générer une prolifération bactérienne. Bactéries qui consomment de l’oxygène et entraînent l’asphyxie des écosystèmes aquatiques. Le développement éventuel de plantes flottantes empêche également le passage de la lumière et donc la production photosynthétique d’oxygène par les micro-organismes marins.

Schéma du processus d’eutrophisation des milieux aquatiques ©Eklablog

En France, le phénomène est particulièrement visible en Bretagne où les élevages industriels ont entraîné une prolifération des algues vertes et dans les lacs, où l’on signale des proliférations cyanobactériennes de plus en plus fréquentes.

©Actu Environnement

À l’échelle mondiale, ce phénomène est à l’origine d’une baisse du niveau d’oxygène dans les océans et du développement de « dead zones », des zones mortes à l’embouchure des fleuves ou sur les littoraux où plus aucune vie ne peut se développer.

Zones mortes océaniques et littorales ©World Economic Forum

Là où ça coince, c’est que l’on estime que la photosynthèse produite par les organismes marins est à l’origine de plus de 75% de l’oxygène terrestre. En clair, si ces microorganismes meurent, nous aussi.

Producteurs d’oxygène : 25 % plantes terrestes, 25 % micro-algues, 50 % microorganismes marins ©Grokearth

Crédit auteur : La Revue de Presse de Lau


Les modèles du climat sous-estimeraient-ils le réchauffement climatique induit par les activités humaines ?

Xavier Fettweis

Nous avons demandé au Prf. Fettweis (https://obsant.eu/xavier-fettweis/ ) de lire pour nous la dernière publication de J. Hansen de 2022 : Global warming in the pipeline.

Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?

Pour réaliser des projections futures, les climatologues disposent de modèles du climat forcés par des scénarios de concentration de gaz à effet de serre, émissions d’aérosols, … Ces modèles sont conçus pour représenter au mieux le climat moyen observée (par exemple la période 1981-2010) et grâce aux observations, il est très facile de savoir si on a un modèle fiable ou pas pour une région donnée. Mais, même si un modèle est capable de bien représenter le climat actuel en moyenne, il est beaucoup plus difficile d’évaluer sa capacité à simuler des changements climatiques surtout pour des concertations de gaz à effet de serre non encore observées jusque maintenant. C’est pourquoi les climatologues ont introduit la notion de sensibilité climatique à l’équilibre (ECS en anglais pour Equilibirum Climate Sensibility) d’un modèle qui, pour faire simple, est le taux de réchauffement simulé par le modèle pour un doublement de la concentration de CO2 (560ppm) par rapport à la concentration pré-industrielle (280ppm). En moyenne, la sensibilité climatique des modèles est de +3°C pour un doublement de CO2, avec toutefois des modèles, dits « réchauffistes », ayant une ECS allant jusque +4.5°C et d’autres modèles plus conservateurs avec une ECS de +1.5°C. Ces modèles capables de reproduire le réchauffement global actuellement observé depuis 1850 (+1.2°C en 2022) ont alors permis au GIEC d’évaluer l’impact radiatif des différentes conséquences des activités humaines dont en particulier les émissions d’aérosols (c’est-à-dire les petites particules de pollution comme les fameux PM10). Ces aérosols ont un rôle refroidissant très important en réfléchissant les rayons du soleil et en favorisant la formation de nuages bas ou brouillards réfléchissant aussi les rayons du soleil. Sans l’effet de ces aérosols émis par les activités humaines, le réchauffement climatique observé serait beaucoup (entre 20 et 50%) plus important.

Comme la concentration de CO2 actuellement observé en 2022 est de 420ppm, il n’est pas encore possible d’évaluer si une ECS de +3°C est robuste ou pas même si c’est la moyenne des modèles climatiques. Par contre dans le lointain passé, il y a eu de telles hausses de CO2 (à cause d’éruptions volcaniques) que Hansen et al. 2022 ont récemment exploitées pour estimer une ECS de +4°C sur base de la hausse de température estimée à cette époque à l’aide de carottes de glace prélevées en Antarctique. Cela suggérerait qu’une ECS de +3°C sous-estimerait le réchauffement climatique et que seuls les modèles réchauffistes avec une ECS de +4°C devraient dorénavant être considérés. Si on utilise seulement les modèles avec une ECS de +4°C pour reconstruire la hausse de température observée, cela suggérerait que l’effet refroidissant des aérosols est plus important que ce que l’on estimait jusqu’à présent pour coller aux observations. Or , s’il y a bien quelques choses qui est entrain de diminuer aujourd’hui, ce sont les émissions de ces fameux aérosols car ils sont directement dangereux pour l’homme à cause de leur effet sur notre système respiratoire. En Europe par exemple, il fait maintenant beaucoup plus lumineux qu’avant principalement parce que nos émissions d’aérosols ont diminués drastiquement depuis les années 2000. Idem en Chine dont les grandes villes sont en permanence noyées dans un brouillard de pollution, de grands efforts sont actuellement réalisés pour réduire ces émissions d’aérosols. Une ECS sous-estimée par les modèles cumulé à une réduction drastique des émissions d’aérosols suggérerait que l’augmentation de la température dans les prochaines décennies devrait être revue à la hausse et, en tout cas, que les projections climatiques actuelles basées sur la moyenne des modèles ne sous-estiment certainement pas le réchauffement que l’on aura dans les prochaines décennies.

Autre sous-estimation probable des changements climatiques : les changements dans la circulation atmosphérique (c’est-à-dire la position des dépressions et anticyclones) qui sont probablement aussi sous-estimés par les modèles du climat. Au Groenland par exemple, on observe depuis les années 2000 de plus en plus d’anticyclones en été centrés sur la calotte polaire à la place d’avoir une dépression apportant froid et chutes de neige. Ces anticyclones apportent avec eux de l’air tropical et un temps ensoleillé et sec qui emballe la fonte de la calotte, à tel point qu’ils sont responsables d’environ la moitié de l’augmentation de la fonte de la calotte observée depuis les années 2000. L’autre moitié est évidemment la conséquence directe de la hausse des températures en Arctique. Si on continue a avoir des anticyclones en été sur le Groenland à la place de dépressions, il faudra alors multiplier par deux les projections futures de fonte de la calotte car les modèles de climat ne suggèrent pas ces changements de circulation 1. Malheureusement, comme on observe ces changements que depuis une 20 aine d’années, il est encore trop tôt pour affirmer que les modèles du climat se trompent car il y a toujours une possibilité que ces anticyclones plus fréquents en été ne soient simplement que le résultat de la variabilité naturelle du climat (et non une conséquence imprévue du réchauffement climatique) et qu’on revienne vers une circulation atmosphérique plus normale dans les prochains étés. En Europe, on observe aussi ce genre de changements avec un Anticyclone des Açores qui remonte beaucoup plus au nord en été que prévu depuis quelques années. Ceci explique d’ailleurs pourquoi nos derniers étés sont plus secs, plus ensoleillés et plus chauds que ce que la moyenne des modèles du GIEC prévoit pour cette décennie. Là encore, les modèles ne prévoient pas une telle remontée de l’Anticyclone des Açores aussi rapidement qu’observée. Malheureusement ici, il est beaucoup plus difficile d’évaluer dans le passé si de tels changements ont eu lieux lorsque le CO2 a augmenté (à cause d’éruptions volcaniques). Par conséquence, ces changements dans la circulation générale de l’atmosphère qu’on observe depuis une 20aine d’année restent une question ouverte en climatologie qui pourrait, s’ils se confirment dans les prochaines années, emballer les impacts du réchauffement climatique dans certaines régions comme en Europe.

Un réchauffement climatique sous-estimé par les modèles et des changements de la circulation atmosphérique non simulés par les modèles du climat suggèrent qu’il est plus que probable que les projections climatiques actuellement disponibles sous-estimeraient ce qui pourrait nous attendre dans les prochaines décennies et donc qu’on suivrait le pire des scénarios du GIEC voir d’avantage dans certaines régions. Évidement, à nous de nous arranger pour ne pas suivre cette trajectoire jusqu’à la fin du siècle en réduisant notre consommation énergétique (fossile) tout en passant aux énergies renouvelables.


1 : Référence : Delhasse, A, Hanna, E, Kittel, C, Fettweis, X. Brief communication: CMIP6 does not suggest any atmospheric blocking increase in summer over Greenland by 2100. Int J Climatol. 2021; 41: 2589– 2596. https://doi.org/10.1002/joc.6977



Faut-il boycotter la COP28 ?

Paul Blume

parution 18/01/2023 – modifié le 22/09/2023

La décision daterait de la fin de l’année 2021 lors de la COP de Glasgow. La 28ème Conférence des Parties (wikipedia) sera organisée par les Émirats Arabes Unis.

Pour en assurer la Présidence, le choix s’est porté sur le Sultan Al Jaber, ministre de l’industrie et PDG de la compagnie pétrolière nationale.

Si l’on peut comprendre que la mécanique complexe des attributions des conférences internationales implique parfois de drôles de contradictions, de sérieuses questions commencent à déranger les militantes et militants de la cause climatique.

Climat ou croissance, quel choix faisons-nous ?

Conception Alvarez, dans un article paru début janvier dans Novethic * décrit bien ces enjeux complexes mêlant intérêts politiques et économiques.

Est-il vraiment concevable de donner les clefs d’une conférence internationale sur le climat à un magnat du pétrole ?

Est-il acceptable de l’entendre proposer d’émettre moins de co2 tout en consommant plus d’énergies fossiles ?

Par définition, ces grands caucus sont des proies évidentes pour différentes formes de propagandes diplomatico-politiques ou lobbyings divers sur le plan économique.

La question est de déterminer si on ne passe pas, en l’espèce, une ligne rouge.

Est-il vraisemblable pour le monde scientifique de cautionner un pareil mélange des genres ?

Pour les états d’Europe, déjà empêtrés dans des débats curieux sur la définition même de ce que sont les énergies renouvelables *, participer à un événement de cette envergure dans un tel cadre n’est pas non plus une opération évidente en terme de crédibilité.

Comment imposer à l’industrie des transports une mutation coûteuse vers une moindre utilisation des énergies fossiles tout en donnant une importante fenêtre de promotion aux compagnies pétrolières ?

On peut juger le boycott d’événements internationaux inefficace, contre-productif, excessif.

On peut aussi se demander si la participation à cette COP ne marquerait pas définitivement une forme de renoncement public aux objectifs de contenir le réchauffement face aux diktats économiques. Une forme de sacrifice collectif.

Poser la question n’est pas y répondre. Ne pas poser la question serait déjà renoncer.

Ci-dessous, une partie de réponse à la question par Madame Christiana Figueres, qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21 (source AFP) :

L’ancienne cheffe de l’ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d’énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.

Lors d’une conférence « Climate Changes Everything », en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu’elle « perdait patience » avec l’industrie des énergies fossiles responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.

D’après celle qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21, les grandes entreprises énergétiques ont failli à leurs engagements de transition vers des énergies renouvelables.

« Au lieu de tout faire pour mettre en application leur incroyable capacité d’innovation et d’ingénierie, elles ont fait tout le contraire », a tonné Mme Figueres.

Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d’ici 2025 et faire « beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts » pour affronter la crise climatique, avait mis en garde début septembre un premier rapport de l’ONU Climat sur ce qui a été accompli ou non depuis l’accord de Paris et son objectif le plus ambitieux de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Ce rapport sera au coeur de la COP28 de Dubaï du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis.

Le réchauffement mondial a déjà atteint environ 1,2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Interrogée pour savoir s’il fallait que les sociétés pétrolières et gazières mondiales, accusées de traîner les pieds sur leurs engagements en faveur du climat, participent à la COP28, Mme Figueres a répondu: « Cela dépend si elles viennent là-bas pour contribuer et accélérer la décarbonation ou si elles agissent littéralement contre ces objectifs ».

Le président de la COP28 et de la compagnie pétrolière nationale émirienne, Sultan al-Jaber, avait appelé début septembre à « tripler les énergies renouvelables d’ici à 2030, commercialiser d’autres solutions sans carbone, comme l’hydrogène, et développer un système énergétique exempt de tout combustible fossile sans captage de CO2 ».

Lors du sommet sur « l’ambition climatique » mercredi à l’ONU, il a répété que « la réduction progressive des énergies fossiles était inévitable » et « essentielle ».

Une position qui a satisfait l’ancienne patronne de l’ONU Climat qui estime que le président de la COP28 « a compris (sa) responsabilité politique internationale et multilatérale » pour le climat.

Ajoutons qu’aujourd’hui, les investissements massifs récents dans l’exploration et l’exploitation des sources fossiles indiquent clairement la voie choisie. Les éventuels efforts qui seront programmés dans les énergies de substitution ne seront pas accompagnés de contraintes volontaires sur l’économie des fossiles.

La question reste. Faut-il participer à cette COP28 ?

Voir https://obsant.eu/boycott-cop-28/


Les défenseurs du climat ont besoin de preuves tangibles et Friederike Otto les a !

Le réseau World Weather Attribution fournit un levier crucial pour les batailles juridiques et politiques.

Matt Reynolds, wired.com – 06/01/2023

Traduction : Deepl & Josette


Le 19 juillet 2022, le Royaume-Uni a eu un avant-goût de la météo à venir. Les températures ont atteint 40,3 degrés Celsius, dépassant le précédent record de plus d’un degré et demi.

Des dizaines de maisons ont été détruites par des incendies dans l’est de Londres, tandis qu’ailleurs dans le pays, la chaleur a poussé le réseau électrique au bord de la rupture. L’Office for National Statistics estime qu’il y a eu plus de 2 800 décès supplémentaires chez les plus de 65 ans pendant les vagues de chaleur de l’été 2022, ce qui en fait l’année la plus meurtrière pour la chaleur depuis 2003.

Avant même que les températures n’aient atteint leur maximum, Friederike Otto était dans son bureau de l’Imperial College de Londres, se préparant à répondre à la question qui, comme elle le savait, lui serait posée un nombre incalculable de fois au cours de la semaine suivante : le changement climatique était-il en cause ?

Lorsqu’un événement météorologique extrême se produit, Mme Otto et sa petite équipe de climatologues – dont la plupart travaillent pendant leur temps libre – sont les personnes vers lesquelles le monde se tourne pour savoir si le changement climatique a rendu le temps plus mauvais ou plus susceptible de l’être. « Je pense qu’il est important de se faire une idée plus réaliste de ce que signifie le changement climatique », déclare Mme Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute for Climate Change et cofondatrice de l’initiative World Weather Attribution. « Pour certains types d’événements, comme les vagues de chaleur, le changement climatique change véritablement la donne, et nous voyons des événements que nous n’avions jamais vus auparavant. »

Chaque semaine, un contact à la Croix-Rouge envoie à Friederike Otto et à ses collègues de World Weather Attribution une liste d’inondations, de vagues de chaleur et d’autres événements météorologiques extrêmes à travers le monde. Il arrive souvent que le courriel contienne six ou huit crises, ce qui est beaucoup trop pour la petite équipe de Friederike Otto. Les scientifiques se concentrent donc sur les phénomènes météorologiques qui ont un impact sur des millions de personnes, en sélectionnant environ un événement toutes les six semaines, allant de tempêtes en Europe aux inondations au Pakistan.

Une fois que les scientifiques ont choisi le sujet de leur analyse, ils agissent rapidement, fouillant dans les archives historiques et utilisant des modèles climatiques afin de déterminer le rôle – éventuel – du changement climatique dans la catastrophe. Le rapport final est généralement publié dans les jours ou les semaines qui suivent un événement météorologique extrême. Il s’agit d’une différence notoire par rapport au rythme normalement très lent de la publication universitaire, où il faut parfois des années pour qu’un article scientifique soit finalement publié dans une revue, mais les réponses rapides sont l’objectif même de World Weather Attribution. En publiant des études alors qu’un événement extrême fait encore la une des journaux et des agendas politiques, les scientifiques comblent un vide qui pourrait autrement être occupé par le déni du changement climatique. Dans le cas de la vague de chaleur au Royaume-Uni, World Weather Attribution a présenté son rapport neuf jours seulement après que les températures ont atteint leur maximum.

Les résultats ont révélé l’ampleur sans précédent de ces températures record. L’équipe de Friederike Otto a estimé que le changement climatique avait rendu la vague de chaleur britannique au moins 10 fois plus probable et que, dans un monde sans réchauffement climatique, les températures maximales auraient été inférieures d’environ 2° Celsius. Le temps était si inhabituel que, dans un monde sans changement climatique, il aurait été statistiquement impossible d’atteindre des températures aussi élevées dans deux des trois stations météorologiques étudiées par les scientifiques. Dans le monde de la science de l’attribution du climat, c’est à peu près ce qui se rapproche le plus de la preuve concluante. « Les gens veulent toujours un chiffre, et parfois, il est impossible d’en donner un très satisfaisant », explique Friederike Otto. Cette fois, cependant, Mme Otto ne manquait pas de chiffres à partager avec les journalistes qui l’appelaient.

Mais la science de l’attribution peut faire beaucoup plus que nous dire comment le changement climatique influence le temps. Mme Otto veut utiliser ses rapports d’attribution pour demander aux pollueurs de rendre des comptes sur les phénomènes météorologiques extrêmes. « Nous avons commencé à travailler avec des avocats pour combler le fossé entre ce que nous pouvons dire scientifiquement et ce qui a été utilisé jusqu’à présent en termes de preuves », explique-t-elle. Avec des actions en justice en cours en Allemagne et au Brésil, la science de l’attribution entre dans les salles d’audience.

Les débuts du réseau WWA

Friederike Otto a cofondé World Weather Attribution en 2014 avec l’océanographe Heidi Cullen et le climatologue Geert Jan van Oldenborgh. Au début, Mme Otto – qui est diplômée en physique et en philosophie – pensait que le rôle principal de l’attribution météorologique était de démêler la complexité des systèmes météorologiques pour quantifier l’influence du changement climatique sur les conditions météorologiques extrêmes. D’autres scientifiques avaient établi comment utiliser les modèles climatiques pour attribuer les phénomènes météorologiques au changement climatique, mais personne n’avait essayé d’utiliser cette science pour produire des rapports rapides sur les catastrophes récentes.

La première étude en temps réel de World Weather Attribution a été publiée en juillet 2015. Elle a révélé qu’une vague de chaleur survenue en Europe plus tôt ce mois-là avait presque certainement été rendue plus probable grâce au changement climatique. D’autres études ont suivi sur les inondations, les tempêtes et les précipitations, chacune étant publiée dans les semaines suivant la catastrophe. Mais les études d’attribution ne servent pas seulement à comprendre les événements passés – elles peuvent nous aider à nous préparer pour l’avenir, dit Friederike Otto. « Je vois maintenant l’attribution comme un outil qui nous aide à démêler les moteurs des catastrophes et nous aide à utiliser les événements extrêmes comme une loupe braquée sur la société pour voir où nous sommes vulnérables. »

La mousson dévastatrice de 2022 au Pakistan en est un exemple. Mme Otto et ses collègues se sont déchirés sur la formulation de leur rapport, car il y avait si peu d’événements similaires dans les archives historiques que leurs modèles avaient du mal à simuler avec précision les précipitations extrêmes. Ils savaient que les précipitations dans la région étaient beaucoup plus intenses que par le passé, mais ils ne pouvaient pas chiffrer avec précision la part de cette augmentation due au changement climatique. « Il se peut que tout soit dû au changement climatique, mais il se peut aussi que le rôle du changement climatique soit beaucoup plus faible », explique Mme Otto. Même si la cause n’a pas pu être déterminée avec précision, le rapport a mis en évidence la vulnérabilité du Pakistan aux graves inondations, soulignant que la proximité des fermes et des habitations avec les plaines inondables, les mauvais systèmes de gestion des rivières et la pauvreté sont des facteurs de risque majeurs. « La vulnérabilité est ce qui fait la différence entre un événement qui n’a pratiquement aucun impact et une catastrophe », explique Mme Otto.
Les travaux de World Weather Attribution ont tendance à faire les gros titres lorsqu’ils concluent que le changement climatique rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus probables, mais le résultat inverse peut être encore plus utile aux régions confrontées à des catastrophes. Une enquête sur une longue sécheresse dans le sud de Madagascar a révélé que le risque de faibles précipitations n’avait pas augmenté de manière significative en raison du changement climatique d’origine humaine. Le fait de savoir cela redonne de l’autorité aux pays, déclare Mme Otto. « Si vous pensez que tout est lié au changement climatique, vous ne pouvez rien faire à moins que la communauté internationale ne se mobilise. Mais si vous savez que le changement climatique ne joue pas un rôle important, voire aucun, cela signifie que tout ce que vous faites pour réduire votre vulnérabilité fait une énorme différence. »

Porter l’affaire devant le tribunal

Les gouvernements ne sont pas les seuls à s’intéresser de près aux résultats des études d’attribution. Les tribunaux commencent également à s’y intéresser. En août 2021, un tribunal australien a jugé que l’Agence de protection de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud n’avait pas rempli son devoir de protection de l’environnement contre le changement climatique, dans une affaire portée par des survivants de feux de brousse. L’une des études d’attribution de Friederike Otto sur la saison 2019-2020 des feux de brousse a été utilisée dans un rapport commandé par le tribunal, mais elle ne l’a appris que lorsqu’un des avocats impliqués dans l’affaire lui a envoyé un courriel après que le verdict ait été prononcé. « C’est vraiment agréable à voir, quand une étude que nous avons réalisée a un impact dans le monde réel », dit-elle.

Si les études d’attribution peuvent nous dire qu’une catastrophe a été aggravée par le changement climatique, elles nous indiquent aussi autre chose : qui pourrait être tenu pour responsable. Richard Heede, un géographe californien, a passé des dizaines d’années à fouiller dans des archives pour estimer les émissions de carbone des entreprises, en remontant jusqu’avant la révolution industrielle. Le résultat est connu sous le nom de Carbon Majors : une base de données des plus gros pollueurs du monde jusqu’à aujourd’hui. Le rapport 2017 des Carbon Majors a révélé que la moitié de toutes les émissions industrielles depuis 1988 pouvaient être attribuées à seulement 25 entreprises ou entités publiques. L’entreprise publique de combustibles fossiles Saudi Aramco est à elle seule responsable de 4,5 % des émissions industrielles de gaz à effet de serre dans le monde entre 1988 et 2015.

Ces données sont extrêmement utiles pour les personnes qui tentent de porter plainte contre les entreprises de combustibles fossiles. En mai 2022, un groupe de scientifiques et d’avocats s’est rendu dans les Andes péruviennes pour inspecter un glacier géant qui surplombe les eaux cristallines du lac Palcacocha. Si le glacier s’effondre dans le lac, les scientifiques craignent que la ville voisine de Huaraz soit submergée. L’agriculteur péruvien Saúl Luciano Lliuya estime que les pollueurs devraient payer les frais de défense de la ville contre les inondations, car le réchauffement climatique a fait reculer les glaciers autour du lac Palcacocha, augmentant ainsi le risque d’inondations dangereuses. La cible du procès est l’entreprise énergétique allemande RWE, responsable de 0,47 % de toutes les émissions industrielles de gaz à effet de serre entre 1751 et 2010, selon les données de Heede. Lliuya ne réclame que 14 250 livres (17 170 dollars), soit 0,47 % du coût de la protection de Huaraz.

Si Lliuya gagne son procès, cela pourrait créer un précédent en vertu duquel les pollueurs pourraient être tenus légalement responsables des effets de leurs émissions partout sur la planète. « Cela changerait vraiment le discours dans lequel nous évoluons », déclare Mme Otto. Cela rendrait également le travail d’attribution des phénomènes météorologiques encore plus important. Si les scientifiques savent que le changement climatique a rendu les inondations dans une région deux fois plus graves qu’elles ne l’auraient été, par exemple, ils peuvent utiliser cette preuve pour estimer dans quelle mesure les entreprises et les États individuels ont contribué à cette catastrophe. L’un des étudiants de Friederike Otto travaille déjà sur un cas juridique au Brésil qui implique l’attribution des conditions météorologiques. « Nous avons constaté un énorme intérêt pour cette question. Ce ne sont pas seulement les journalistes qui appellent et veulent savoir, mais aussi les avocats », explique Mme Otto.

Malgré l’intérêt croissant pour le domaine, World Weather Attribution est encore presque entièrement géré par des scientifiques travaillant gratuitement pendant leur temps libre. Mme Otto espère que l’attribution des données météorologiques pourra un jour faire partie intégrante des services météorologiques, ce qui lui donnerait plus de temps pour se concentrer sur la science des ouragans et des sécheresses, qui sont beaucoup plus difficiles à analyser. Mais pour l’instant, son principal objectif est de rendre ses études d’attribution plus utiles aux avocats et de contribuer à rendre justice aux personnes les plus touchées par le changement climatique. « Le changement climatique ne sera jamais une catastrophe pour ceux qui sont riches. Et je pense que c’est pourquoi c’est finalement une question de justice, parce que ceux qui paient sont ceux qui sont les plus vulnérables dans la société. »

Cet article a été initialement publié dans le numéro de janvier/février 2023 du magazine WIRED UK.


Pouvoir d’achat et pouvoir de nuisance

Paul Blume

Entre l’exigence de diminuer la pression de l’économie sur le vivant et les difficultés de plus en plus apparentes à garder une croissance, fut-elle « verte », le débat sur la question sociale ne peut plus être abordé de la même façon qu’au siècle passé.

Classiquement, les revendications des organisations mutuellistes, syndicales et plus largement de défense des droits sociaux reposent sur une exigence de protection des plus démunis et l’accès à plus d’égalité dans la répartition des fruits de la croissance, à plus de performance collective en termes d’accès au logement, l’alimentation, la santé, la culture, etc…

Cette histoire des luttes pour une justice sociale intègre peu d’éléments « externes » telles les conditions écologiques et environnementales ou les relations de l’humanité au vivant.

Mais le vivant se rappelle à nous. Détériorer son environnement à la vitesse de l’industrialisation moderne se paie cher. Quel que soit le modèle social en usage.

La question climatique illustre bien les contradictions de cette guerre que nous menons contre la nature.

Chaque point de croissance s’accompagne d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaires et nous rapproche de conditions de vie insoutenables pour nous, humains, mais également pour l’ensemble du vivant.

Dans le concret, les riches émettent proportionnellement beaucoup plus que les plus démunis.

L’exigence de justice sociale n’en est donc que plus exacerbée.

De là à ne pas prendre en compte les risques systémiques qui menacent la vie elle-même, il y a une marge à ne pas franchir. Sous peine d’alimenter les feux d’une croissance mortifère.

Il est temps d’interroger le sacro-saint pouvoir d’achat. Acheter, c’est aussi participer à la mécanique consumériste qui tue.

Le pouvoir d’achat est aussi un pouvoir de nuisance.

Ce constat ne remet pas en cause l’exigence d’équité. Mais bien les moyens utilisés pour y parvenir.

Il n’est plus possible de vivre dans le paradigme du ruissellement. « Toutes et tous plus riches chaque jour » n’est plus envisageable.

Si l’on veut être équitable dans une période de déplétion, il est impératif d’établir des objectifs clairs.

Que veut-on ? Permettre à plus de ménages d’accéder aux vacances en avion ou s’attaquer enfin au sans-abrisme ?

Mettre la priorité sur l’amélioration des conditions de vie des moins nantis implique dorénavant de toucher directement à la répartition des résultats … de la décroissance. Voulue ou subie.

Ce débat reste un impensé des organisations sociales et c’est catastrophique.

Après des décennies de refus par celles-ci d’envisager des socles minimaux universels d’accès à une existence décente, nous affrontons en mauvaise posture les contraintes à la baisse sur la consommation globale.

Les multiples contradictions révélées par la crise actuelle de l’énergie mettent en exergue ces « impossibles » que la majorité des citoyens semblent ne pas vouloir prendre en compte.

L’exigence d’un maintien des prix des énergies fossiles en-dessous d’un certain seuil se comprend facilement au regard des contraintes subies par les ménages et les entreprises.

Cela n’empêche que prendre en compte le caractère inéluctable d’une sobriété croissante est indispensable.

A peine les prix se tassent-ils que certaines agglomérations envisagent de rallumer l’éclairage de nuit.

Le phénomène est le même que celui des résistances à la réduction de la vitesse au volant.

Une recherche permanente d’accroissement du « confort » que seules les contraintes économiques parviennent à ralentir.

Et pourtant nous ressentons déjà les conséquences sur nos vies du réchauffement climatique. Sans évoquer la biodiversité, la perte de capacité de production des sols, les conséquences sanitaires des pollutions multiples, etc …

Toutes ces considérations n’indiquent pas comment faire. Singulièrement dans le cadre des revendications salariales qui animent cette fin d’année.

Il est pourtant plus qu’urgent de réfléchir aux conséquences extra-économiques de nos comportements et revendications.

Nous sommes en état de guerre contre nos propres intérêts vitaux. Et le consumérisme est une arme d’autodestruction redoutable.

Il ne s’agit pas d’un conflit entre fin du mois et fin du monde. Mais d’un débat indispensable pour nos valeurs de solidarité et d’entraide à un moment de l’histoire ou la vie devient chaque jour plus difficile.

Revendiquer une croissance du pouvoir d’achat sans penser comment diminuer le pouvoir global de nuisance est contre productif.

Que faire alors ? Surtout, ne pas éluder la question.

veille : pouvoir achat

Merci les V’s

Vincent Mignerot & Vinz Kanté

L’énergie du déni

C’est le vendredi 25 novembre 2022, dans le cadre très accueillant de la Tricoterie à Saint-Gilles (Bruxelles), que Vinz Kanté et Vincent Mignerot ont dialogué sur le rôle de l’énergie dans nos sociétés et les conséquences de la déplétion de celle-ci pour notre futur collectif.

La soirée, interaction avec le public comprise, a été filmée et sera diffusée sur le média LIMIT.

Merci au public bienveillant et participant d’avoir contribué à rendre cette soirée chaleureuse malgré la gravité des thématiques abordées.

Pour retrouver ou découvrir :


Les questions demeurent

Paul Blume

Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie.

Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure.

Réussite rassurante de cette mobilisation, donc.

Et pourtant, des questions subsistent.

A commencer par celle des objectifs réels des différentes composantes du cortège.

Si la méfiance historique des organisations sociales vis-à-vis des mouvements « climat » s’est heureusement atténuée, ne serait-ce pas au prix d’un énorme quiproquo ?

La documentation des liens entre croissance économique et consommation des énergies fossiles entraîne une interrogation quant à la revendication permanente d’augmentation du pouvoir d’achat, chère à ces organisations.

Croiser les urgences climatiques et sociales, c’est accepter de parler d’un impensé pourtant incontournable : solidarité et entraide sociale doivent se réinventer dans le cadre d’une forte contrainte à la baisse de l’enveloppe globale du « pouvoir de nuisance ».

A vouloir édulcorer le discours environnemental pour l’intégrer aux causes sociales, on passe à côté du réel. L’humanité se met en péril et la majorité des revendications sociales continuent à ne pas prendre en compte les limites physiques de l’empreinte écologique.

Le temps du gagnant-gagnant est terminé. Les revendications justes en faveur des plus démunis ne peuvent plus justifier une croissance de la consommation des autres couches sociales.

Réclamer l’accès à une vie décente (logement, alimentation, soins, éducation, culture, sport, loisirs,…) pour celles et ceux qui souffrent de l’exclusion sociale ne peut plus justifier une croissance continue de la consommation (véhicules de plus en plus gros, voyages en avion, km parcourus, etc …) de l’ensemble de la société.

La volonté affichée des mouvements climat d’intégrer la justice sociale s’enrichirait d’une exigence de prise en compte des réalités écologiques par les organisations sociales.

Du côté politique, le flou est également de mise.

Certains partis présents à la manifestation sont aux commandes des différents niveaux de pouvoir du pays. Les organisateurs semblent avoir tout fait pour faciliter leur présence effective au détriment de revendications politiques précises.

Et là encore, c’est la prise en compte des contraintes physiques qui marque la frontière entre greenwashing et réel investissement dans des politiques « climat » crédibles.

Outre le refus d’envisager autre chose que des formes de croissances économiques, les discours des partis sont symptomatiques de l’incapacité pour une toute grande majorité de la société – y compris dans les mouvements climat – d’envisager la finitude de notre modèle économique.

La perception du caractère irréaliste des tentatives de l’humain de maîtriser « son » environnement, s’améliore. Globalement, l’idée que tout ira forcément toujours mieux demain perd également du terrain.

Mais les partis restent accrochés à leurs paradigmes de croissance. Toutes obédiences confondues.

Encore une fois, c’est notre incapacité collective à intégrer le réel qui permet la multiplication souvent contradictoire de messages politiques qui ne peuvent qu’entraîner frustrations et colères.

Qui a oublié que le gaz est passé d’énergie fossile polluante à alternative au pétrole pour éviter le nucléaire ? Le discours a changé depuis. Ce sont les mêmes ministres des mêmes partis présents à la manifestation qui valident les politiques actuelles…

L’investissement dans le nucléaire revient, in fine, au devant des politiques énergétiques. Dans le même temps, la consommation du charbon augmente, en Europe et dans le monde.

La bienveillance de la coalition climat envers les organisations politiques pose donc question. Comment dénoncer l’exploitation des ressources et flirter avec celles et ceux qui l’organisent ?

Comment soutenir la communauté scientifique et l’organisation des Nations-Unies quand elles dénoncent l’insuffisance des politiques et les dangers que celles-ci font courir à l’humanité et refuser de mettre clairement en cause les femmes et les hommes politiques qui portent ces politiques ?

On le sait, la perfection n’existe pas. La bonne volonté des organisations initiatrices reste une évidence. Le travail est énorme et le résultat bien réel.

Les questions demeurent.


Le grand prix de Francorchamps : un modèle de développement durable !

OA - Liste

Photo : Dimitri Svetsikas by pixabay

Philippe Defeyt

FRANCORCHAMPS : IL FAUT SAVOIR CE QUE L’ON VEUT !

A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.

Certes, la dépense est importante en ces temps de crise, plus de 20 millions ce n’est pas rien, mais ce choix s’inscrit parfaitement, à quelques petits détails près, dans le cadre de la « Déclaration de politique régionale pour la Wallonie 2019-2024 ». Qu’on en juge.

Commençons par les objectifs globaux, présentés dans l’introduction (p.3).

« La Wallonie nourrit une triple ambition : une ambition sociale, une ambition écologique et une ambition économique. L’ambition sociale vise à réduire drastiquement la pauvreté et à garantir aux citoyens une vie décente. L’ambition écologique témoigne de notre volonté de Wallonnes et de Wallons d’être exemplaires en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de l’environnement. L’ambition économique doit permettre à la Wallonie de se hisser parmi les régions de tradition industrielle les plus performantes d’Europe.

L’urgence climatique et les dégradations environnementales sont telles que la société tout entière est appelée à modifier ses comportements en profondeur. »

Pas l’ombre d’un doute : toutes les cases sont cochées.

Les pauvres auront accès à une diffusion gratuite (au coût marginal nul en tout cas…) des images passionnantes des grands prix, certains grâce à la complaisance de la RTBF. C’était déjà le cas, mais cela fait du bien de le rappeler ; on ne le dit pas assez quand les choses vont bien.

Même s’il n’existe pas – arrêtons d’accabler les entreprises qui croient aux bienfaits du marché avec des charges administratives qui les empêchent de travailler –, je suis persuadé que le bilan carbone complet du Grand prix s’est certainement amélioré au cours du temps. Et puis quand même, ne vaut-il pas mieux émettre du carbone à Spa-Francorchamps plutôt qu’au Qatar ou en Arabie saoudite ? Vous serez peut-être content.e quand le bilan carbone du Grand prix de Spa-Francorchamps sera à zéro parce qu’il aura déménagé ? (qu’est-ce que vous dites de cet argument, hein, cela vous en bouche un coin, non ?)   

Mais le circuit fait de très très gros efforts de transparence sur d’autres impacts environnementaux. C’est ainsi qu’un tout récent rapport – il date de 2015 et porte sur l’année 2014… – trouvé sur le site du circuit donne de nombreuses informations (18 pages quand même) sur le bilan environnemental.

Dans un souci de montrer qu’il n’y a rien à cacher (mais qui pourrait penser cela), on notera que 7 pages sur 18 sont consacrées à reproduire le règlement d’ordre intérieur du circuit, 2 pages aux calendriers (un à la date du 25 septembre 2014, l’autre actualisé au 30 mars 2015), 1 page pour détailler les quelques dérogations aux horaires, 4 pages d’exemples de formulaires à remplir et 1 à la table des matières.

Cela laisse quand même 3 pages pour communiquer sur le fond. Mais c’est encore de trop quand tout va bien :  

– « Impact des activités du Circuit sur l’environnement : aucun impact particulier n’a été relevé. »

– Registre des plaintes des riverains – année 2014 : « Aucune plainte ne nous est parvenue en 2014. »

– « Le règlement d’ordre intérieur du Circuit de Spa-Francorchamps a été strictement appliqué. » Incroyable, non ?

– Encore mieux : « Le registre des épreuves et celui des incentives ont été tenus et sont à disposition pour consultation. »

– « La rigueur qui est de mise chaque jour pour les contrôles, incite les participants à faire de sérieux efforts, permettant ainsi de diminuer le niveau sonore de manière significative. » Petit problème, mais purement anecdotique : voici le message reçu quand on cherche les résultats des mesures acoustiques : « 404 – File or directory not found. – The resource you are looking for might have been removed, had its name changed, or is temporarily unavailable. » Je suis persuadé que c’est juste une difficulté – temporaire – de mise à jour pour les données de 2015 ! Il ne faut pas systématiquement chercher la petite bête, cela finit par saper le moral de ceux qui entreprennent.

Notons encore que certains restaurants (pas tous, mais cela ne saurait tarder) renseignés sur le site du circuit mettent en avant, figurez vous, des producteurs locaux et/ou bio. Il faut le lire pour y croire. Quelle audace, quelle innovation !

Bref, un modèle de développement durable, d’autant plus qu’on a enregistré en 2022 une augmentation notable des spectateurs qui viennent en vélo électrique (l’information n’a pas encore été rendue publique). On se demande d’ailleurs si ce ne sont pas l’insouciance et l’arrogance bien connues de ces cyclistes qui sont à l’origine du chaos sur un des parkings de Spa-Francorchamps à l’issue du dernier Grand Prix. Les images de RTL-TVI sont à cet égard glaçantes, un drame insupportable (âmes sensibles s’abstenir).

Pour ce qui est du bilan socio-économique, il n’existe pas de données actualisées ; c’est compréhensible, il faut être économe avec les deniers de la région quand même et éviter de payer des études pour rien, puisqu’on sait d’avance que le bilan est positif. Sans le Grand prix, c’est toute une région dont l’économie s’effondre : hébergements vides, suppléments hôteliers volatilisés, activités plus ou moins déclarées disparues (passages barrés par la rédaction), restaurants fermés, chute de l’immobilier, exode démographique, baisse de l’activité à Bierset, etc., etc.  

La conclusion est claire : le Grand prix s’inscrit parfaitement dans les orientations centrales de l’accord de gouvernement. C’en est même exemplaire. On se demande ce qu’on attend – s’inspirant de ce succès indéniable – pour organiser les prochains jeux olympiques d’hiver européens à Mons.

Mais ce n’est pas tout ; on peut cocher d’autres cases encore.  

– Y a-t-il meilleure occasion d’apprendre le néerlandais que de se retrouver parmi des spectateurs flamands et hollandais, dans un calme qui permet de bien comprendre son interlocuteur ?

– Attirer un plateau international, n’est-ce pas favoriser « l’engagement de personnes d’origine étrangère » (même si c’est pendant 8 jours, c’est déjà cela) ?

– N’est-ce pas non plus l’occasion rêvée de contribuer à une politique de « zéro sexisme sur le marché de l’emploi », en tout cas dans les stands  et les buvettes ?

– Soutenir le Grand prix, n’est-ce pas favoriser « l’émergence d’entreprises rentables, en développement, innovantes et qui s’internationalisent », mettre en œuvre « le droit à la deuxième chance » et garantir le « maintien à domicile » (qui pourrait supporter de voir le Grand prix quitter le plus beau circuit du monde) ?

Alors, il faut savoir ce que l’on veut : quand les décideurs politiques ne font pas ce qu’ils ont dit, on les critique, quand ils mettent en œuvre ce qu’ils ont annoncé, on n’est pas content non plus. Un peu de cohérence, svp. Est-ce trop demander ?


La canicule va persister cet été en Chine selon les services météorologiques du pays, ont rapporté les médias d’Etat, dans un contexte de réchauffement climatique mondial. Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, sont à l’origine du réchauffement de la planète qui rend lui-même les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses.
Contrôler le climat, une solution à double tranchant ? Depuis quelque temps, la géo-ingénierie vient régulièrement à la rescousse du climat et de l’augmentation des températures à travers le monde. C’est à cette technologie que les États-Unis pensent de plus en plus à s’allier pour faire face aux vagues de chaleur qui font actuellement rage.
Les nuages vont jouer un rôle déterminant dans l’évolution du climat. Mais leur variété et leur complexité fait de leur intégration aux modèles climatiques un véritable défi pour les scientifiques. Elle est décrite comme « la mission de recherche la plus complexe » de l’Agence spatiale européenne (ESA) à ce jour. Lancé en orbite le 29 mai dernier, le satellite EarthCARE de l’ESA, conçu en collaboration avec l’agence spatiale japonaise, embarque quatre instruments de pointe. Pendant au moins trois ans, ils (...)
Le méthane est un « super polluant » climatique qui provoque un réchauffement 30 fois plus important par tonne que le dioxyde de carbone.
Le phénomène météorologique de La Nina - et les températures plus fraîches qui l'accompagnent - devrait arriver plus tard cette année et succéder à El Nino, qui a contribué aux records de chaleur depuis des mois, annonce l'ONU lundi.
La France a connu son quatrième printemps le plus pluvieux, avec un déficit d’ensoleillement de 20% et des températures plus élevées que les normales pour la troisième année d’affilée, a annoncé Météo France ce lundi 3 juin.
Il a plu souvent et beaucoup le mois dernier, relève l’IRM dans son bilan climatologique mensuel. A Uccle, on a enregistré 23 jours de précipitations. Le printemps 2024 a été le deuxième plus humide depuis 1833.
Le mois de mai 2024 a enregistré un nouveau record de précipitations avec 23 jours de pluie relevés à Uccle, contre 14,7 jours pour la normale saisonnière, ressort-il du bilan climatique mensuel de l’Institut royal météorologique (IRM) publié samedi. Le précédent record pour la période de référence actuelle (depuis 1991) était de 22 jours et datait des mois de mai 2007 et 2021.
L’Hexagone constitue en ce moment un îlot de fraîcheur au sein de l’Europe, où la chaleur écrase notamment l’Espagne et la Scandinavie en cette fin de mois de mai. Explications.
Des conditions de température plus élevées que les normales «sont les plus probables» pour juin-juillet-août, selon le nouveau bulletin mensuel des grandes tendances pour les trois mois à venir établi par l’institut.
Elle comprendra quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus possibles, selon des prévisions.
Copernicus, le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne, a publié son rapport sur la température de l'air en avril 2024 et la planète a battu plusieurs records historiques de chaleur.
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh: l'Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45°C.
Google présente une IA générative capable de prédire les futures catastrophes climatiques en un temps record. Le système peut générer 256 prévisions en trois minutes, d'une qualité comparable à celles du système de prévision opérationnel américain (GEFS).
L'Asie a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, inondations et tempêtes ayant fait le plus de victimes et de pertes économiques, indique l'ONU mardi.
El Niño pourrait bientôt céder la place à son schéma atmosphérique et océanique opposé : La Niña. Quelles en seront les conséquences ?
Le retour du candidat républicain dans la campagne présidentielle a été contrarié, samedi, alors que l’ancien président des Etats-Unis est jugé à New York dans une affaire de paiements dissimulés destinés à passer sous silence une ancienne liaison.
Le Dr en sciences sportives Sébastien Racinais, membre de la Commission médicale et scientifique du CIO, explique les diverses mesures prises pour les athlètes et le public aux JO de Paris.
Qu’attendre du phénomène El Niño ? Va-t-on battre tous les records de température ? Quelles conséquences dans le monde, et à quel point
Après un week-end à la chaleur record, les températures, qui ont nettement chuté ces lundi et mardi, vont repartir à la hausse en fin de semaine, avant de s’adoucir à nouveau. Des montagnes russes typiques d'un mois d'avril.
Au début du mois dernier, le vortex polaire arctique — une masse d’air froid circulant au-dessus du pôle — a complètement inversé sa trajectoire.
Un nouveau record journalier en ce début de printemps.
En moyenne, huit jours en 1979, douze aujourd’hui et… seize en 2060 : les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et se déplacent de moins en moins rapidement, d’après les résultats d’une nouvelle étude.
Météo France annonce des températures digne d’un début d’été pour la fin de semaine, «totalement dans la logique du réchauffement climatique», estime le prévisionniste Tristan Ann.
A long-term sea level dataset shows ocean surface heights continuing to rise at faster and faster rates over decades of observations. Global average sea level rose by about 0.3 inches (0.76 centimeters) from 2022 to 2023, a relatively large jump due mostly to a warming climate and the development of a strong El Niño. The total rise is equivalent to draining a quarter of Lake Superior into the ocean over the course of a year.
Copernicus vient de lancer son atlas interactif du climat, une carte du monde qui permet de consulter l'évolution du climat passé et futur, jusqu'en 2100. Découvrez les pays qui présentent l'évolution climatique la plus extrême pour le futur et parmi lesquels figurent la France.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
Marginaux il y a de cela encore quelques années, les modèles saisonniers qui tentent de cerner les contours des prévisions à moyen terme, deviennent de plus en plus présents et pertinents. Leur fiabilité n’est pas encore totalement établie, mais le sérieux avec lequel les plus importants services météo du monde y travaillent, démontre qu’il s’agit là de nouveaux outils pour tenter de prévoir un minimum l’impact des dérèglements climatiques sur nos régions…. Si le modèle de prévisions saisonnières Copernicus indique une tendance à la hausse des températures pour cet été en Belgique, cela suggérerait que, en moyenne, les températures estivales pourraient être plus élevées que la normale.
L’Organisation météorologique mondiale a déclaré mardi 5 mars que le phénomène de réchauffement océanique devrait continuer à avoir un impact dans les mois à venir, se conjuguant avec «les gaz à effet de serre issus des activités humaines».
Le phénomène météorologique El Nino a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale, qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
Le phénomène météorologique El Niño a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
Les autorités chinoises ont émis mercredi une alerte météo face à une intense vague de froid qui touche la moitié sud du pays, tandis que la capitale Pékin était recouverte de neige.Une alerte orange - la plus élevée - a été renouvelée, avec des températures qui pourrait chuter de 6 à 12 degrés d'ici vendredi dans les zones méridionales, où la douceur est généralement de mise en hiver.
Références climatiques, les " normales " servent à représenter le climat d'une période donnée. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. En 2021, Météo-France a entrepris la production des normales sur la période 1991-2020. Ces nouvelles normales de référence seront utilisées à partir du 28 juin 2022, remplaçant les normales 1981-2010.
Les scientifiques affirment que la catégorie 6 est nécessaire pour tenir compte de la force des ouragans provoquée par le changement climatique. Des tempêtes tropicales surpuissantes au cours de la dernière décennie et la perspective d'autres à venir ont amené les experts à proposer une nouvelle catégorie d'ouragans gigantesques : la catégorie 6.
Pour Pascal Mormal, "il ne faut pas signer tout de suite pour le scénario le plus pessimiste, mais il faut admettre que l'évolution de ces 20 à 30 dernières années n'a rien de rassurant".
Dans cette région de l’Himalaya disputée entre l’Inde et le Pakistan, la station de ski de Gulmarg est boudée par les touristes à cause de son faible enneigement. La vallée a connu une période de sécheresse hivernale inhabituelle et des températures anormalement élevées pour la saison.
Le changement climatique d’origine humaine modifie la probabilité de survenue de nombreux phénomènes météorologiques. Et il est possible de relier l’effet d’un réchauffement sur le temps long à des événements isolés.
'Les températures seront cet après-midi 7 degrés au-dessus des normales de saison' ou encore '10 degrés au-dessus des...
El Niño est un phénomène climatique qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l'eau dans la partie est de l'océan Pacifique sud, représentant une extension vers le sud du courant côtier saisonnier chaud du même nom au large du Pérou et de l'Équateur mettant fin à la saison de pêche1. Les années El Niño sont associées à des températures caniculaires mondiales2. Ce phénomène est lié à un cycle de variation de la pression atmosphérique globale entre les zones est et ouest du Pacifique, nommé « oscillation australe », et les deux phénomènes sont réunis sous le titre de ENSO (El Niño-Southern Oscillation)1,3.
Une tempête hivernale a traversé une partie des Etats-Unis mardi, provoquant des tornades dans le sud et laissant craindre des tempêtes de neige dans le nord, des centaines de milliers de foyers étant privés d'électricité.
Le « Moscou-Paris », un flux polaire venu de Sibérie, glace la France. Après un hiver doux, le gel risque d’être fatal pour les végétaux, explique Serge Zaka, agroclimatologue, car « ils ont oublié de sortir leurs boucliers ».
Ça jette un froid. Les températures sont en chute libre depuis dimanche dans l’Hexagone et elles devraient rester particulièrement basses une bonne partie de la semaine. Pour autant, nous n’avons pas affaire à une véritable «vague de froid».
Kautokeino, au nord du cercle polaire arctique, a enregistré, dans la nuit de jeudi à vendredi, la température la plus froide recensée en Norvège depuis 25 ans avec -43,5 degrés, a assuré l'Institut météorologique norvégien à l'agence de presse NTB.
On fait le point sur les dernières informations liées aux intempéries qui touchent la Belgique.
Un froid polaire s'est abattu sur le Nord de l'Europe en ce début d'année. La température a ainsi dégringolé à -43,6 degrés dans le petit village de Kvikkjokk, situé au nord de la Suède, en Laponie, a indiqué mercredi l'institut météorologique SMHI sur les réseaux sociaux.
Selon l'IRM, l'année 2023 a notamment été la troisième année la plus chaude enregistrée en Belgique.
Pour sa pénultième édition de l’année 2023, la revue “Science” met à l’honneur la façon dont l’intelligence artificielle au service des prévisions météorologiques peut contribuer à anticiper les événements extrêmes.
L’année 2023 devrait par ailleurs se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone avec une température moyenne de 14,2 °C, selon le bilan climatique de l’agence météorologique.
Les 237,3 mm de pluies quotidiennes enregistrées chaque jour depuis le 16 octobre dépassent très largement le précédent record datant de plus de trois décennies, annonce l’institut météorologique ce samedi 18 novembre.
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique généré par l'océan Pacifique intensifie rapidement le réchauffement de l'atmosphère. Souvent associé à des périodes de rupture et d'effondrement civilisationnels de l'Égypte antique aux cités-États mayas, il accélère le réchauffement climatique. Dans le contexte géopolitique actuel, son retour peut être explosif.
Un regard sur notre planète et son environnement dans l'intérêt de tous les citoyens européens
Entre 2016 et 2021, quatre types de catastrophes climatiques (inondations, tempêtes, sécheresses, incendies), dont la fréquence et l’intensité augmentent avec le réchauffement de la planète, ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants à l’intérieur de 44 pays, dont 95% liés aux inondations et aux tempêtes, détaille le rapport. Et ce n’est là que « la partie émergée de l’iceberg », souligne l’UNICEF, déplorant le manque d’attention portée à ces « victimes invisibles ».
Le phénomène météorologique revient cette année, avec une intensité incertaine. Si la tendance est à un événement modéré, celui-ci aura quand même des effets climatiques délétères.
Earth just had the hottest September on record – and by a record-breaking margin, according to leading international datasets which are used by the World Meteorological Organization (WMO) for its State of the Global Climate monitoring reports.
2023, année la plus chaude jamais enregistrée ? C’est l’alarme que sonne le service météorologique européen Copernicus. D’après ses calculs, la température mondiale sur les neuf premiers mois de l’année a été supérieure de 1,4 °C à la moyenne préindustrielle (1850-1900), devançant le précédent record de 2016.
Le phénomène naturel va atteindre son paroxysme à la fin de l’année. Son intensité, difficile à prévoir, sera déterminante pour les événements extrêmes qu’il pourra occasionner.
Le mois de septembre a été le plus chaud depuis le début des relevés en Belgique, en 1833, avec plusieurs records de température battus, a annoncé dimanche l'Institut royal météorologique (IRM), soulignant aussi qu'il a été "particulièrement ensoleillé", avec peu de journées de précipitations.
D’après l’institut météorologique, les températures mensuelles n’ont jamais été aussi élevées pour un mois de septembre qu’en 2023.
Les medicanes sont semblables aux ouragans et aux typhons, mais ils peuvent se former au-dessus d'eaux plus froides.
Même si le soleil est encore bien présent. Au-dessus du pôle Nord, le vortex polaire se reforme petit à petit et pourrait avoir des conséquences sur l’hiver en Belgique.
Un outil mis en ligne par Météo France permet de se projeter dans l'avenir et de voir les températures dans la commune de votre choix en 2050.
Selon une étude britannique, la Belgique fait partie des endroits de la planète qui risquent d’être les plus sujets aux vagues de chaleur extrême.
Le réchauffement climatique et la qualité de l'air "vont de pair et doivent être abordés ensemble", selon le secrétaire général de l'OMM.
Bonn and Geneva, 6 September 2023 (ECMWF and WMO) - Earth just had its hottest three months on record, according to the European Union-funded Copernicus Climate Change Service (C3S) implemented by ECMWF. Global sea surface temperatures are at unprecedented highs for the third consecutive month and Antarctic sea ice extent remains at a record low for the time of year.
Entre juin et août, « la température moyenne de 21,8 °C est supérieure à la normale 1991-2020 de 1,4 °C », en raison notamment d’une canicule exceptionnellement tardive à la fin du mois d’août.
Selon les prévisions de Météo-France, « ces fortes chaleurs devraient durer une grande partie de la semaine prochaine, en s’exportant progressivement au nord et à l’est ».
The UN Secretary-General’s Early Warnings for All Initiative (EW4All) is rapidly gaining ground. Action plans are being rolled out around the world to ensure that people know when dangerous weather is headed their way. Tajikistan has held a two-day national consultation, co-chaired by the Deputy Prime Minister and the UN Resident Coordinator in Tajikistan, and bringing together key stakeholders from state and international organizations, media and civil society. Ethiopia also held an inception workshop.
In januari wordt Celeste Saulo de eerste vrouw aan het hoofd van de Wereld Meteorologische Organisatie van de VN. Ze verdedigt met vuur het globale belang van meteorologische diensten en ziet een geëngageerde samenleving als de basis van verandering. ‘We hebben een ontwrichtende samenleving nodig.’
Trop alarmantes, erronées ou encore orientées politiquement: les prévisions météorologiques sont souvent critiquées cet été. La télévision alémanique SRF est même accusée de truquer les températures pour créer la panique.
Des records aux "conséquences désastreuses" pour le monde: juillet 2023 a bien été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, a confirmé mardi le service européen Copernicus, détaillant des données qui affolent tous les compteurs.
Un thermomètre qui peine à passer les 20°C en ce début du mois d’août. Il n’en fallait pas plus pour que certains internautes exultent sur les réseaux sociaux pour remettre en cause le changement climatique. L’occasion de faire le point avec le climatologue français, François-Marie Bréon.
Une partie de la France connaît depuis trois semaines un temps maussade qui suscite la perplexité. Une météo qui s’explique par le déplacement du courant-jet, sans remettre en question la réalité du changement climatique.
Le mois de juillet a été particulièrement pluvieux et sombre, a indiqué mardi l'Institut royal météorologique (IRM) dans son bilan climatique mensuel.
According to ERA5 data from the EU-funded Copernicus Climate Change Service (C3S), the first three weeks of July have been the warmest three-week period on record and the month is on track to be the hottest July and the hottest month on record. These temperatures have been related to heatwaves in large parts of North America, Asia and Europe, which along with wildfires in countries including Canada and Greece, have had major impacts on people’s health, the environment and economies.
Un guide sur l’attribution pour les journalistes - traduction
Le rapport sur l’État du climat en Afrique rend compte en détail des effets des phénomènes météorologiques extrêmes et du changement climatique pour l’ensemble de la région, du Sahara au Serengeti, et depuis les eaux côtières jusqu’au sommet des montagnes. Il renseigne sur des indicateurs climatiques tels que les températures, la chaleur et l’acidification des océans, l’élévation du niveau de la mer et les glaciers, ainsi que sur des phénomènes extrêmes comme les cyclones tropicaux, les vagues de chaleur, les sécheresses, les fortes précipitations et les vagues de froid. Il décrit aussi les effets du changement climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, les migrations et les déplacements de population, le développement socio-économique, l’environnement et les services écosystémiques.
Températures records, incendies, pluies extrêmes… Juin a été marqué par de nombreux signes du dérèglement climatique. Robert Vautard, directeur de recherche au CNRS, les analyse pour « Le HuffPost ».
The world just had the hottest June on record, with unprecedented sea surface temperatures and record low Antarctic sea ice extent, according to a new report.
L’effet d’El Niño sur les températures mondiales se manifeste généralement dans l’année qui suit son développement et sera donc probablement plus apparent en 2024.
Le phénomène météorologique El Niño, généralement associé à une augmentation des températures mondiales, se poursuivra toute l'année à une intensité qui devrait être "au moins modérée", a indiqué l'ONU mardi.
L'ONU a appelé mardi les gouvernements à anticiper les conséquences du phénomène météorologique El Niño qui vient de débuter, généralement associé à une hausse des températures mondiales, "pour sauver les vies et les moyens de subsistance".
Le Royaume-Uni a connu son mois de juin le plus chaud jamais enregistré, en termes de température moyenne, maximale et minimale, ont indiqué lundi les services météorologiques britanniques.
En province du Luxembourg, plus précisément à Bouillon une tornade serait passée le 22 juin dernier en endommageant des centaines d'arbres.
Le mois de juin qui se termine vendredi sera le mois de juin le plus chaud jamais enregistré à Uccle depuis 1833, a indiqué mercredi David Dehenauw, météorologue à l'IRM, sur Twitter.
Digne d’un milieu d’été, la chaleur inhabituellement élevée depuis deux semaines s’éternise dans l’Hexagone, en particulier dans la moitié nord. Et les fortes pluies du Sud ne suffisent pas à remplir les nappes phréatiques.
La température est descendue à -0,4° dans la nuit de mercredi à jeudi à Bütgenbach, en province de Liège, non loin de la frontière avec l'Allemagne, signale le site de météorologie Noodweer. Compte tenu de la vague de chaleur qui frappe actuellement le pays, ce phénomène de "trou à froid" ne passe pas inaperçu.
Mexico and the Caribbean are experiencing the most intense heatwave in their recorded history. The Mexican Plateau is being seared by harsh dry heat, while the Caribbean contends with deadly humid temperatures. On June 12, 2023, the mercury soared above 45 °C (113 °F) in several areas, including regions of high altitude. The city of Torreón, sitting at 1 123 m (3 684 feet) above sea level, saw temperatures rise to 43.3 °C (109.94 °F) on June 12, while Durango Airport, located at 1 872 m (6 142 feet) altitude, experienced 40.4 °C (104.72 °F) heat. La Bufa, perched even higher at 2 612 m (8 570 feet) above sea level, broke all-time records with a temperature of 33.4 °C (92.12 °F).
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
Une vague de chaleur climatique nationale est désignée selon des critères bien précis. D’abord il faut 5 jours consécutifs avec au moins 25 °C dans la station d’Uccle (la station de référence en Belgique) parmi lesquels le seuil des 30°C est atteint durant au moins trois jours. En effet, depuis jeudi 8 juin, la température dans la station d’Uccle est égale ou supérieure à 25 °C, les 30 °C ont été atteints et même dépassés samedi 10, dimanche 11 et à présent ce lundi 12 juin avec une température de 30,06°C relevée à 17 heures 30.
Une fondation australienne a récemment dévoilé une plateforme informant de la « météo du plastique » dans la ville de Paris. L’objectif de ce site est d’alerter la population à propos de ce problème récurrent à l’occasion des actuels pourparlers concernant un Traité international sur les pollutions plastiques.
Le phénomène météorologique El Nino, généralement associé à une augmentation des températures, a officiellement commencé et devrait "se renforcer graduellement" dans les mois qui viennent, a déclaré jeudi l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).
D’après un bulletin publié par le Climate Prediction Center de la NOAA ce 8 juin 2023, les conditions El Niño sont désormais présentes et devraient se renforcer progressivement au cours de l’hiver 2023-24 de l’hémisphère nord. Les chances qu’El Niño devienne un événement fort à son apogée sont estimées à plus de 50%. La température globale pourrait ainsi atteindre des sommets dans les mois à venir. C’est désormais officiel, la NOAA annonce l’arrivée d’u phénomène ‘El Niño, un phénomène climatique qui affecte les conditions météorologiques dans le monde entier.
Fréquent en saison chaude, ce phénomène météorologique, propice à la formation d’orages, touche actuellement le sud de la France.
L’actuelle vice-présidente argentine de l’OMM de 59 ans, a été élue face au Chinois Zhang Wenjian à la tête de l’agence. Elle souhaite impulser une nouvelle dynamique contre le changement climatique.
Températures, couverture nuageuse et pluie… de plastique. Voilà les prévisions données par "The plastic forecast", un nouveau genre de bulletin lancé par la Fondation Minderoo pour alerter sur la pollution liée à notre consommation de plastique. Une météo pour l’instant disponible uniquement pour Paris, où se déroulent jusqu’au vendredi 2 juin les négociations pour un Traité international sur les pollutions plastiques.
La carte sera publiée sur le site et l’application mobile de Météo-France quotidiennement à partir de 17 heures, pendant la période estivale, au moins jusqu’à la fin de septembre.
Les prévisions météo pour les prochaines semaines ne sont pas bonnes pour nos forêts. Selon de nombreux experts, les conditions climatiques actuelles tendent vers un été à haut risque d'incendie, et il faut s'y préparer. "Je crois qu'il va falloir équiper nos pompiers en termes de matériel et d'expertise pour pouvoir faire face à de grands feux de forêts", note Xavier Fettweis, climatologue. Forte chaleur, manque d'eau et végétations très sèches : les menaces sont multiples, en particulier dans nos Ardennes.
La fondation australienne Minderoo et son camion sont dans les rues de Paris pour une semaine afin de mesurer les précipitations de particules microplastiques. L'objectif : faire prendre conscience de cette pollution presque invisible avec des estimations chiffrées.
Flash drought, characterized by unusually rapid drying, can have substantial impact on many socioeconomic sectors, particularly agriculture. However, potential changes to flash drought risk in a warming climate remain unknown. In this study, projected changes in flash drought frequency and cropland risk from flash drought are quantified using global climate model simulations. We find that flash drought occurrence is expected to increase globally among all scenarios, with the sharpest increases seen in scenarios with higher radiative forcing and greater fossil fuel usage. Flash drought risk over cropland is expected to increase globally, with the largest increases projected across North America (change in annual risk from 32% in 2015 to 49% in 2100) and Europe (32% to 53%) in the most extreme emissions scenario. Following low-end and medium scenarios compared to high-end scenarios indicates a notable reduction in annual flash drought risk over cropland. Flash droughts are projected to become more frequent unde
Ce nouveau bulletin météo doit interpeller les dirigeants mondiaux alors que Paris accueille à partir du 29 mai au 3 juin une session de négociations pour un futur traité sur la pollution plastique.
WMO's annual State of the Climate in Europe report explores changes in climate indicators, extreme events and climate policy.
D’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il y a 98% de chances que l’une des cinq prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée, battant l’année record de 2016. La probabilité qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 1.5 °C au-dessus des niveaux préindustriels est estimée maintenant estimée à 66%.
Ce graphique est le plus important aujourd'hui. Il montre l'augmentation des niveaux de CO2 dans l'atmosphère et dresse le portrait de notre avenir.
Mi-mai, le niveau moyen des nappes phréatiques de 31 départements est encore «bas», voire «très bas». La situation s’est même dégradée dans plusieurs départements.
Criminels", "Vous allez payer !": les météorologues, autrefois figures familières et respectées, font aujourd'hui dans plusieurs pays occidentaux l'objet des insultes et des menaces de complotistes qui les accusent de mentir voire d'influer directement sur le climat. Sur les réseaux sociaux, l'agence météo espagnole a ainsi été accusée d'avoir fabriqué la sécheresse, son homologue australienne d'avoir trafiqué les thermomètres, tandis que Météo-France est accusée de surévaluer le réchauffement climatique.
Abstract. The summer of 2022 was memorable and record-breaking, ranking as the second hottest summer in France since 1900, with a seasonal surface air temperature average of 22.7 ∘C. In particular, France experienced multiple record-breaking heatwaves during the meteorological summer. As the main heat reservoir of the Earth system, the oceans are at the forefront of events of this magnitude which enhance oceanic disturbances such as marine heatwaves (MHWs). In this study, we investigate the sea surface temperature (SST) of French maritime basins using remotely sensed measurements to track the response of surface waters to the atmospheric heatwaves and determine the intensity of such feedback. Beyond the direct relationship between SSTs and surface air temperatures, we explore the leading atmospheric parameters affecting the upper-layer ocean heat budget. Despite some gaps in data availability, the SSTs measured during the meteorological summer of 2022 were record-breaking, the mean SST was between 1.3 and 2.6
Des pluies diluviennes ont tout emporté sur leur passage : familles, habitations, écoles, centres de santé. Les secours sont débordés.
Le gouvernement espagnol a été obligé de défendre ce vendredi 5 mai l’agence météorologique nationale, remise en cause alors que le pays fait face à des températures anormalement élevées.
Si le phénomène météorologique originaire du Pacifique tropical fait bien son apparition dans les semaines à venir,de nombreux pays pourraient être frappés par des événements extrêmes, selon l’océanographe et climatologue Eric Guilyardi.
L’Organisation météorologique mondiale alerte sur le risque élevé de survenue de ce phénomène, qui se traduit le plus souvent par une élévation des températures globales et augmente le risque d’événements climatiques extrêmes dans de nombreuses régions.
L'Onu a alerté le monde à propos du phénomène El Nino, qui risque de provoquer des records de température dans les mois à venir.
De fortes pluies se sont abattues sur le pays dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant également des coulées de boue et des glissements de terrains.
El Niño pourrait être de retour pour nous jouer de mauvais tours. C’est en tout cas ce qu’a prévu l’Organisation météorologique mondiale (OMM), mercredi 3 mai. Selon l’agence onusienne, la probabilité que ce phénomène météorologique se développe d’ici fin juillet est de 60 %, et même de 80 % d’ici fin septembre.
Il pourrait "alimenter un nouveau pic des températures mondiales", a prévenu Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale de l'ONU.
En réponse à la sévérité des incendies l’année dernière, le gouvernement sensibilise les Français avec une nouvelle carte météorologique, qui permet de connaître jour après jour les risques d’incendies par département.
Sécheresses, inondations et vagues de chaleur : le chaos climatique a touché tous les continents et coûté des milliards selon le dernier rapport annuel l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publié le 21 avril. Voici les informations à retenir :
Ce printemps est maussade en Europe centrale. Nous subissons encore les effets d'un réchauffement stratosphérique qui nous a envoyé de l'air froid, et continuera jusqu'à début mai. C'est un événement météorologique local et temporaire qui ne modifie pas le réchauffement global. En Asie par contre, la chaleur règne. Au Japon, les températures ont atteint des [...]
EN UN GRAPHIQUE – En regardant les températures depuis 1996, comprenez l’évolution de la température dans votre ville ou votre région.
Genève, le 21 avril 2023 (OMM) – Des sommets des montagnes aux profondeurs des océans, le changement climatique a poursuivi sa progression en 2022, constate le rapport publié annuellement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Sécheresses, inondations et vagues de chaleur ont touché des communautés sur tous les continents et ont coûté plusieurs milliards de dollars des États-Unis d’Amérique (É.‑U.). La glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records.
Plus d’un million de Québecois se sont retrouvés sans électricité après la pire tempête de pluie verglaçante depuis 1998. La couche de verglas accumulée à Montréal a dépassé les 30 millimètres. Montréal (Canada), correspondance Au début de la tempête, mercredi 5 avril, le décor montréalais était presque enchanteur. Chaque arbuste, recouvert d’une couche de glace, semblait sorti tout droit d’un film de Noël. Mais les heures qui ont suivi l’ont fait basculer dans l’épouvante. De grands craquements résonnaient (...)
Le moteur de recherche ajoutera prochainement un bandeau, placé au-dessus des résultats de recherches, lorsqu’une vague...
C’est une petite révolution audiovisuelle. Le bulletin météo de France 2 et France 3 se transforme à partir de ce lundi en “journal de la météo et du climat”, pour mieux expliquer les conséquences du changement climatique sur le temps qu’il fait, a annoncé France Télévisions à l’AFP. Après plus de 30 ans, la version classique du bulletin météo est donc abandonnée pour laisser place à un journal Météo Climat. Il s’agit “d’expliquer la météo autrement, pas juste de dire: “il va faire beau demain ou il va pleuvoir, mais expliquer pourquoi“, a déclaré à l’AFP le directeur de l’information du groupe public, Alexandre Kara, en soulignant que “la météo est la conséquence directe du climat“.
Le cyclone tropical Freddy s’est déplacé dans l’océan Indien durant plus d’un mois, il s’est accompagné de vents...
Le phénomène météorologique La Nina, qui a intensifié la sécheresse et les inondations, est enfin terminé ont déclaré mercredi les experts des Nations unies, mais celui qui va suivre, El Nino, pourrait apporter d'autres problèmes, ont-ils averti.
“C’est le changement climatique en direct” : dans plusieurs États américains, du Texas à New York, feuilles et fleurs surgissent, et les scientifiques constatent l’arrivée du printemps avec près d’un mois d’avance.
Il n’y a pas eu de pluie pendant 32 jours en France depuis fin janvier, a annoncé mardi Météo-France. Et avec le réchauffement climatique, les épisodes de sécheresse sont susceptibles de devenir plus fréquents et de s’intensifier ces prochaines décennies. Un phénomène qui fait peser une menace sur la production énergétique, en particulier l’hydraulique.
Le cyclone Freddy, qui a frappé Madagascar mardi et fait au moins quatre victimes, sort à bien des égards de l’ordinaire. Et même s’il est loin d’avoir été aussi destructeur que les ouragans les plus meurtriers de l’hémisphère nord, Freddy risque de rentrer dans l’histoire des cyclones.
La situation anticyclonique qui règne depuis quelques semaines sur la France se caractérise par l’absence de précipitations. Ce n’est pas sans conséquence pour l’humidité des sols. Exemple à Paris et dans les Pyrénées-Orientales.
Avec des températures pouvant atteindre -50° de ressenti, les services météorologiques des Etats-Unis et du Canada redoublent d’avertissements catastrophistes face à la météo polaire.
Le retour du phénomène climatique El Niño est prévu par les scientifiques pour 2023 ou 2024. Il pourrait mener à une augmentation significative de la température mondiale, avec de nombreux effets sur les écosystèmes. El Niño pourrait être de retour pour nous jouer de mauvais tours. Plusieurs centres de prévision anticipent l’arrivée prochaine de ce phénomène climatique récurrent, connu pour générer des pics de température planétaire. Sous l’effet conjoint d’El Niño et du réchauffement climatique, la hausse (...)
-10° C, -20° C, ces températures nous semblent polaires, invivables même ! Mais au Canada, on appelle juste ça...
Il est de plus en plus probable qu'El Niño fasse sont retour d'ici à la fin de l'année et atteigne sont pic d'intensité courant 2024.
À Iakoutsk, en Sibérie, les températures ont atteint -62,7 degrés cette semaine.
Ce phénomène, à l’origine des précipitations intenses et des inondations qui ravagent depuis fin décembre la côte ouest des États-Unis, gagnera chaque année en intensité avec le réchauffement climatique.
Des tempêtes meurtrières à répétition déferlent sur l’Etat américain depuis fin décembre. Ce phénomène climatique déjà récurrent pourrait, avec l’influence humaine, s’ancrer dans le paysage météorologique.
Quarante-cinq tornades ont traversé le sud-est du pays, jeudi, frappant l’Alabama et la Géorgie.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, l’année 2022 se classe comme la cinquième ou sixième année la plus chaude depuis le début des mesures. La flambée des températures a été légèrement atténuée par un phénomène La Niña.
Coupures de courant, inondations, routes coupées, évacuations en série... La Californie, frappée ces dernières semaines par plusieurs tempêtes successives, dénombrait mardi soir au moins 17 morts. Le gouverneur Gavin Newsom a prévenu que les intempéries devraient se poursuivre une semaine supplémentaire.
Les températures de l’Eurasie ont atteint, ce début de janvier, des valeurs exceptionnellement froides, avec des anomalies jusqu’à -30°c avec les moyennes. Un épiphénomène qui ne remet pas en cause le réchauffement global de la planète.
Dans la région australienne de Kimberley, la tempête tropicale Ellie a généré des inondations historiques, qualifiée d’“inondations du siècle” par un responsable des opérations de sauvetage. L’eau reflue à présent, laissant apparaître de lourds dégâts.
Ravagée par une tempête depuis une dizaine de jours, la Californie a déclaré l’état d’urgence. La ville de Montecito, elle, a exhorté ses riches et célèbres résidents à évacuer leurs domiciles.
“Wprost” consacre sa une au redoux observé en cette fin d’année dans une bonne partie de l’Europe. L’hebdomadaire polonais alerte sur les conséquences de ces changements climatiques sur la nature, mais aussi sur les êtres humains.
Année record en France, deuxième année la plus chaude en Europe (après 2020), la cinquième au niveau mondiale… Pas de doute, 2022 restera dans les annales. Les différents services météorologiques de la planète dressent le bilan de l’année écoulée et le constat est sans appel. « 2022 s’inscrit dans la lignée des huit dernières années, qui sont les huit plus chaudes jamais enregistrées à l’échelle de la planète« , a expliqué lors d’une conférence de presse Carlo Buontempo, directeur du C3S lors de la présentation ce mardi 10 janvier 2023 d’un rapport du programme européen Copernicus.
Les principales catastrophes météorologiques ayant frappé les Etats-Unis en 2022 ont causé au moins 165 milliards de dollars de dégâts.
Le Service météorologique américain (NWS) a lancé des alertes aux inondations pour une large partie de la Californie. Dans le centre de l’Etat, 130 mm de précipitations sont attendus, 107 000 foyers sont privés d’électricité. Joe Biden a déclaré l’état d’urgence.
Dans l'Atlantique Nord, le nombre et l’intensité des cyclones tropicaux sont promis à une forte augmentation d'ici à la fin du siècle.
La couche d’ozone devrait se reconstituer dans les quatre décennies à venir et l’élimination progressive à l’échelle mondiale des substances chimiques nocives pour l’ozone contribue déjà à l’atténuation du changement climatique. Telle est la conclusion d’un groupe d’experts parrainé par les Nations Unies, présentée aujourd’hui lors de la 103e réunion annuelle de l’American Meteorological Society. Après s’être penché pour la première fois sur les technologies innovantes telles que la géo‑ingénierie, le groupe d’experts met aussi en garde contre les effets indésirables que ces dernières pourraient avoir sur la couche d’ozone.
L'année 2022 a battu quantité de records en termes de températures, sécheresse du sol ou encore pénuries d’eau en France, a détaillé, vendredi, Météo-France.
«Libé» et le climatologue Robert Vautard se projettent dans un monde à +2°C, où les phénomènes exceptionnels d’aujourd’hui seraient plus fréquents et plus intenses.
World Weather Attribution ties disasters and extreme conditions to climate change—providing crucial leverage for legal and policy battles.
Des dizaines de milliers de Californiens étaient privés d'électricité mercredi en raison d'une "bombe cyclonique" potentiellement meurtrière. Alors que plusieurs routes de l'État de l'Ouest américain ont déjà été coupées, les autorités redoutent des glissements de terrain et des inondations.
L'agroclimatologue Serge Zaka s'inquiète : l'année 2022 s'est achevée comme la plus chaude depuis le début des mesures, avec un recul de plusieurs siècles pour certains pays. Dans la continuité, 2023 a commencé avec une douceur extrême, qui ne sera pas sans conséquences... 
L’année 2022 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée au Royaume-Uni, selon les chiffres provisoires du Met Office. La France, l’Espagne et l’Allemagne connaissent éga…
La prévision annuelle de température mondiale du Met Office pour 2023 suggère que l’année prochaine sera l’une des années les plus chaudes jamais observées. D’après le Met Office,…
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Vienne (Autriche) montre comment El Niño module le transport atmosphérique d’eau et de chaleur, déclenchant de grandes sécheresses dans certaines régions et de terribles inondations dans d’autres. Les résultats ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 23 novembre dernier.
Quelles que soient les températures en décembre, sur l’ensemble de l’année, la moyenne sera de 14,2 °C. Selon Météo-France, les canicules de l’été auraient été « hautement improbables et nettement moins intenses sans l’effet du changement climatique ».
De nouveaux travaux font la lumière sur l’origine du désaccord entre les modèles et les observations au sujet du réchauffement de l’atmosphère tropicale. Cette divergence est à l’origine d’une controverse scientifique de longue date qui semble désormais toucher à sa fin. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 21 novembre.
L’OMM fait le point sur la disponibilité de l’eau douce dans un climat en évolution
Alors que la COP27 vient de s'achever sans avancée réelle sur l'atténuation du changement climatique, la réalité nous rattrape. L'année 2022 a connu cinq épisodes de chaleur hors norme avec des conséquences de plus en plus dramatiques sur l'économie. De mai à octobre, les températures ont tour à tour dépassé les normales de saison sans interruption. Ce qui fait dire à Christine Berne, climatologue au sein de Météo-France, que l'année 2022 sera sans aucun doute la plus chaude de l'histoire, et certainement la plus fraîche des années chaudes à venir. Entretien.
Le Climate Shift Index, CSI, permet de voir si, à une datte donnée, une température est dans la norme ou influencée par le changement climatique.
Flash droughts can develop within a few weeks, causing water shortages, damaging crops and worsening fire risks.
Les Nations unies souhaitent mettre en place un réseau d'alerte précoce des catastrophes météo.
Crues et tempêtes dévastatrices, canicules et vagues de froid en toute saison... les événements extrêmes se multiplient sur la planète. Mais comment attribuer avec certitude telle ou telle catastrophe au changement climatique ? Les scientifiques font actuellement des pas de géants pour répondre à cette question majeure.
En octobre 2022, les températures étaient en moyenne 3,5 °C au-dessus de la normale dans l'hexagone, faisant de ce mois d'octobre le plus chaud jamais enregistré en France, a annoncé Météo-France mardi.
Amish meteo. « Cela vous paraît peut-être excessif, et pourtant ! », la présentatrice météo Évelyne Dhéliat a présenté mercredi une météo un peu particulière, puisqu’il s’agit d’un bulletin d’anticipation de ce que pourrait être l’été 2050 en cas de forte canicule. En 2014, déjà, elle s’était prêtée au même exercice avec l’aide des prévisionnistes de Météo-France. Entre temps, les prévisions ont bien changé, illustrant l’accélération du réchauffement climatique documentée par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ainsi, les spécialistes qui anticipaient en 2014 « des températures supérieures ou égales à 40 °C dans l’Hexagone » prévoient aujourd’hui des pics à 48 °C à Nîmes ou 45 °C à Bordeaux. Mais c’est dans le nord-ouest où la différence est la plus marquante, avec une dizaine de degrés d’écart – 37 °C à Brest, contre 26 °C il y a huit ans.
À 13h00, le mercure indiquait 22,2 degrés à Uccle, rapporte le site internet de l'Institut royal météorologique (IRM). Le précédent record datait de 1913, avec un thermomètre à 20,2 degrés, a confirmé le météorologue David Dehenauw sur son compte Twitter. Ces températures élevées pour la saison résultent "des courants du sud de la partie subtropicale de l'océan Atlantique et de l'Espagne", explique David Dehenauw. "Cet air chaud vient vers nous". Il y aura encore quelques jours assez chauds pour cette période de l'année, mais "à la fin des vacances d'automne, le mercure avoisinera à nouveau les 12 degrés", assure le météorologue.
Vingt-quatre degrés dans le centre du pays, et peut-être 25°C en Campine. C’est que l’institut royal météorologique prévoit pour ce samedi, le 29 octobre. Les températures devraient donc battre le record journalier, puisque le 29 octobre le plus chaud s’est produit en 2005 avec 22,0°C à Uccle. “On serait donc samedi 11°C au-dessus des normales des maxima de saison qui se situent à 13°C pour un 29 octobre.” Et aujourd’hui, il devrait faire 23°C à 15 heures en région bruxelloise. Le précédent record, datant de 1913, était de 21,1°C… “Pour dimanche et lundi, nous prévoyons encore des maxima extrêmement doux dimanche, de l’ordre de 21°C et en légère baisse lundi (environ 19°C)”, relève Pascal Mormal, de l’IRM.
Selon les experts de l’OMM, des stratégies doivent être mises en place pour réduire les émissions de façon drastique.
WMO records biggest increase in methane concentrations since start of measurements
Des scientifiques ont observé que l'impact des feux de forêts qui frappent de plus en plus l'ouest des États-Unis intensifient des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les tempêtes de pluie et de grêle, et ce à plus de 2 500 km de distance.
Le Mexique est frappé par un ouragan de catégorie 3, aux répercussions «potentiellement mortelles», liées aux risques d’importantes inondations côtières, alerte le Centre National des Ouragans des États-Unis.
The amount of heat accumulating in the ocean is accelerating and penetrating ever deeper, with widespread effects on extreme weather events and marine life, according to a new scientific review.
Si les modèles de climat anticipent une augmentation des configurations El Niño avec le réchauffement global, les dernières recherches montrent que sa petite sœur, La Niña, est peu disposée à plier bagage et pourrait même s’imposer sur le court terme. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue scientifique Geophysical Research Letters.
Dans un tweet très partagé, un blogueur a accusé divers médias américains de «manipuler et déformer les données» au sujet des ouragans. Un argumentaire mêlant le vrai et le faux, et avec un certain nombre d’omissions.
'ouragan Orlene s'est "converti en ouragan majeur" de catégorie 3, dimanche matin, à l'approche de la côte pacifique du Mexique qu'il doit atteindre dans les prochains jours, a annoncé le Centre national des ouragans des Etats-Unis (NHC).
Le mois de septembre a comptabilisé un nombre record de jours d'orages: il y en a eu 15 au total, alors que la normale se situe à 7,5, ressort-il samedi du bilan climatique de l'Institut royal météorologique (IRM) pour le mois de septembre.
Après un été apocalyptique et un hiver pétri d’incertitudes sur la capacité du pays à affronter la crise énergétique, les deux grandes chaînes de télévision se transforment pour mieux traiter des enjeux environnementaux et leur accorder plus de temps d’antenne. Après Radio France qui a annoncé son "Tournant" à la rentrée, TF1 et France Télévisions bousculent leurs grilles, programmes, organisations et lignes éditoriales pour mieux prendre en compte la transition écologique.
Connu localement sous le nom de Karding, le supertyphon Noru s’apprêtait à traverser la principale île de l’archipel, Luzon, peuplée de 65 millions d’habitants. Selon la presse américaine, les météorologistes ont rarement vu un cyclone se renforcer aussi vite.
À contre-courant. Cet hiver, il faudra peut-être choisir entre sobriété choisie et coupures subies, ont prévenu les gestionnaires de réseau d’énergie (Vert). De façon inédite, ils comptent sur des dispositifs citoyens pour empêcher les délestages, voire éviter d’allumer les centrales les plus polluantes.
L'opérateur européen des satellites météorologiques Eumetsat lancera fin d'année un nouveau système de satellites, qui collectera 50 fois plus de données que son prédécesseur, des données également plus précises, a-t-il annoncé lundi lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
L’été 2022 a été l’un des plus chauds jamais observés. D’après la NASA, l’anomalie pour la période de juin à août 2022 a atteint un niveau record depuis le début des relevés en 1880. Pour la réanalyse ERA5, la moyenne sur juin-juillet-août 2022 se classe au troisième rang, derrière 2019 et 2016. Le comparateur ci-dessous permet de voir les cartes d’anomalies de la NASA et d’ERA5 pour juin-juillet-août en déplaçant le curseur vers la droite ou vers la gauche.
En influençant la position du jet stream, la persistance du phénomène La Niña aura des conséquences sur les températures et l'enneigement cet hiver, en particulier en Amérique du nord. En Europe, l'impact de La Niña n'est pas connu, mais les prévisions pour cet hiver envisagent toutes le même scénario inquiétant.
Selon les auteurs d’un nouveau rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), publié mardi 13 septembre, "les impacts physiques et socio-économiques du changement climatique vont être dévastateurs".
Le rapport United in Science fait le point sur les gaz à effet de serre, les températures mondiales, les prévisions climatiques et les points de bascule, le changement climatique dans les villes, l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes et les alertes précoces.
Météo France présente, mardi après-midi, la synthèse de ses relevés estivaux, qui ont battu plusieurs records. Les 40°C ont ainsi été dépassés en Bretagne, tandis que les feux de forêt ont ravagé 62 000 hectares depuis le début de l'année.
La Corne de l’Afrique, où le risque d’une famine grandit en raison d’une sécheresse historique, se prépare à une cinquième saison des pluies consécutive ratée, a indiqué, vendredi 26 août, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence des Nations unies. « Les agences humanitaires vous ont beaucoup parlé de la terrible sécheresse qui sévit dans la Corne de l’Afrique. Malheureusement, vous allez en entendre parler encore plus dans les semaines et les mois à venir, car la sécheresse va se poursuivre », a déclaré une porte-parole de l’OMM, Clare Nullis, lors d’un point de presse régulier à Genève.
Orages en Corse et Toscane, tempête en Autriche : ces événements meurtriers sont en fait issus d’un seul et même phénomène météorologique rare en Europe, qui est très probablement un derecho, comme le confirment plusieurs météorologistes.
Les relations changeantes entre les changements climatiques atmosphériques et océaniques, la pollution de l’air et les modèles d’activité des cyclones tropicaux (TC) intéressent depuis longtemps les scientifiques de l’atmosphère...
Le 22 juin, Evelyne Dhéliat a lancé son compte Twitter entièrement dédié à la météo, mais surtout aux enjeux climatiques. Des milliers de personnes la suivent désormais. Ce sujet du réchauffement, la présentatrice le maîtrisait déjà il y a plus de vingt ans.
Selon les données de Météo-France, dépasser les 40 °C en France hexagonale devient de plus en plus courant, alors que c’était exceptionnel jusqu’aux années 1990.
Le changement climatique a radicalement bouleversé la manière de présenter le bulletin météo. Désormais maillon essentiel entre les scientifiques et le grand public, le présentateur météo ne fait plus la pluie et le beau temps. Il décrypte, alerte, sensibilise… Et s’impose comme un rempart contre les théories du complot des climatosceptiques.
Le mois qui vient de s’écouler est « au second rang des mois les plus secs tous mois confondus » en France depuis le début des mesures, en 1958, selon Météo-France. C’est aussi le mois de juillet le plus sec jamais enregistré.
Météo-France a relevé des niveaux d’ensoleillement et un déficit de pluie historique pour un mois de juillet. Et cela alors qu’une nouvelle vague de chaleur s’installe sur le pays.
Une haute pression atmosphérique est la caractéristique d’un système anticyclonique. Son opposé, c’est la dépression associée à une basse pression atmosphérique. Sous des conditions anticycloniques, il y a généralement peu de vent, le temps est généralement beau et le ciel bien dégagé. Cette pression atmosphérique record enregistrée chez nous en juillet a donc eu une influence sur d’autres paramètres météorologiques directement observables par le commun des mortels.
Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé. Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.
Un mercure qui dépasse les 45°C: le Sud de l’Espagne souffre d’une canicule intense depuis plusieurs jours. En France, le pic des températures est attendu entre dimanche et mardi.
Extreme event attribution aims to elucidate the link between global climate change, extreme weather events, and the harms experienced on the ground by people, property, and nature. It therefore allows the disentangling of different drivers of extreme weather from human-induced climate change and hence provides valuable information to adapt to climate change and to assess loss and damage. However, providing such assessments systematically is currently out of reach. This is due to limitations in attribution science, including the capacity for studying different types of events, as well as the geographical heterogeneity of both climate and impact data availability. Here, we review current knowledge of the influences of climate change on five different extreme weather hazards (extreme temperatures, heavy rainfall, drought, wildfire, tropical cyclones), the impacts of recent extreme weather events of each type, and thus the degree to which various impacts are attributable to climate change.
Pour la première fois, des travaux ont démontré un lien de cause à effet entre la présence d’un déficit en ozone au-dessus du pôle nord et la survenue de certaines anomalies météorologiques à l’échelle de l’hémisphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 7 juillet.
Pour le météorologue, le scénario "le plus extrême" tend à gagner en crédibilité. "Nous serons confrontés à des températures très élevées."