Limite planétaire des cycles azote/phosphore : quézaco ?

Considérés comme l’une des 6 limites planétaires dépassées par l’homme, l’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. Seulement, leur surutilisation et surproduction par l’industrie et l’agriculture intensive (engrais, fertilisants et déjections animales) entraînent leur accumulation dans les milieux aquatiques, conduisant à la prolifération d’algues et de plantes marines.

Les 9 limites géophysiques à ne pas dépasser
© Libération

Lorsque celles-ci meurent, leur décomposition va générer une prolifération bactérienne. Bactéries qui consomment de l’oxygène et entraînent l’asphyxie des écosystèmes aquatiques. Le développement éventuel de plantes flottantes empêche également le passage de la lumière et donc la production photosynthétique d’oxygène par les micro-organismes marins.

Schéma du processus d’eutrophisation des milieux aquatiques ©Eklablog

En France, le phénomène est particulièrement visible en Bretagne où les élevages industriels ont entraîné une prolifération des algues vertes et dans les lacs, où l’on signale des proliférations cyanobactériennes de plus en plus fréquentes.

©Actu Environnement

À l’échelle mondiale, ce phénomène est à l’origine d’une baisse du niveau d’oxygène dans les océans et du développement de « dead zones », des zones mortes à l’embouchure des fleuves ou sur les littoraux où plus aucune vie ne peut se développer.

Zones mortes océaniques et littorales ©World Economic Forum

Là où ça coince, c’est que l’on estime que la photosynthèse produite par les organismes marins est à l’origine de plus de 75% de l’oxygène terrestre. En clair, si ces microorganismes meurent, nous aussi.

Producteurs d’oxygène : 25 % plantes terrestes, 25 % micro-algues, 50 % microorganismes marins ©Grokearth

Crédit auteur : La Revue de Presse de Lau


Les modèles du climat sous-estimeraient-ils le réchauffement climatique induit par les activités humaines ?

Xavier Fettweis

Nous avons demandé au Prf. Fettweis (https://obsant.eu/xavier-fettweis/ ) de lire pour nous la dernière publication de J. Hansen de 2022 : Global warming in the pipeline.

Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?

Pour réaliser des projections futures, les climatologues disposent de modèles du climat forcés par des scénarios de concentration de gaz à effet de serre, émissions d’aérosols, … Ces modèles sont conçus pour représenter au mieux le climat moyen observée (par exemple la période 1981-2010) et grâce aux observations, il est très facile de savoir si on a un modèle fiable ou pas pour une région donnée. Mais, même si un modèle est capable de bien représenter le climat actuel en moyenne, il est beaucoup plus difficile d’évaluer sa capacité à simuler des changements climatiques surtout pour des concertations de gaz à effet de serre non encore observées jusque maintenant. C’est pourquoi les climatologues ont introduit la notion de sensibilité climatique à l’équilibre (ECS en anglais pour Equilibirum Climate Sensibility) d’un modèle qui, pour faire simple, est le taux de réchauffement simulé par le modèle pour un doublement de la concentration de CO2 (560ppm) par rapport à la concentration pré-industrielle (280ppm). En moyenne, la sensibilité climatique des modèles est de +3°C pour un doublement de CO2, avec toutefois des modèles, dits « réchauffistes », ayant une ECS allant jusque +4.5°C et d’autres modèles plus conservateurs avec une ECS de +1.5°C. Ces modèles capables de reproduire le réchauffement global actuellement observé depuis 1850 (+1.2°C en 2022) ont alors permis au GIEC d’évaluer l’impact radiatif des différentes conséquences des activités humaines dont en particulier les émissions d’aérosols (c’est-à-dire les petites particules de pollution comme les fameux PM10). Ces aérosols ont un rôle refroidissant très important en réfléchissant les rayons du soleil et en favorisant la formation de nuages bas ou brouillards réfléchissant aussi les rayons du soleil. Sans l’effet de ces aérosols émis par les activités humaines, le réchauffement climatique observé serait beaucoup (entre 20 et 50%) plus important.

Comme la concentration de CO2 actuellement observé en 2022 est de 420ppm, il n’est pas encore possible d’évaluer si une ECS de +3°C est robuste ou pas même si c’est la moyenne des modèles climatiques. Par contre dans le lointain passé, il y a eu de telles hausses de CO2 (à cause d’éruptions volcaniques) que Hansen et al. 2022 ont récemment exploitées pour estimer une ECS de +4°C sur base de la hausse de température estimée à cette époque à l’aide de carottes de glace prélevées en Antarctique. Cela suggérerait qu’une ECS de +3°C sous-estimerait le réchauffement climatique et que seuls les modèles réchauffistes avec une ECS de +4°C devraient dorénavant être considérés. Si on utilise seulement les modèles avec une ECS de +4°C pour reconstruire la hausse de température observée, cela suggérerait que l’effet refroidissant des aérosols est plus important que ce que l’on estimait jusqu’à présent pour coller aux observations. Or , s’il y a bien quelques choses qui est entrain de diminuer aujourd’hui, ce sont les émissions de ces fameux aérosols car ils sont directement dangereux pour l’homme à cause de leur effet sur notre système respiratoire. En Europe par exemple, il fait maintenant beaucoup plus lumineux qu’avant principalement parce que nos émissions d’aérosols ont diminués drastiquement depuis les années 2000. Idem en Chine dont les grandes villes sont en permanence noyées dans un brouillard de pollution, de grands efforts sont actuellement réalisés pour réduire ces émissions d’aérosols. Une ECS sous-estimée par les modèles cumulé à une réduction drastique des émissions d’aérosols suggérerait que l’augmentation de la température dans les prochaines décennies devrait être revue à la hausse et, en tout cas, que les projections climatiques actuelles basées sur la moyenne des modèles ne sous-estiment certainement pas le réchauffement que l’on aura dans les prochaines décennies.

Autre sous-estimation probable des changements climatiques : les changements dans la circulation atmosphérique (c’est-à-dire la position des dépressions et anticyclones) qui sont probablement aussi sous-estimés par les modèles du climat. Au Groenland par exemple, on observe depuis les années 2000 de plus en plus d’anticyclones en été centrés sur la calotte polaire à la place d’avoir une dépression apportant froid et chutes de neige. Ces anticyclones apportent avec eux de l’air tropical et un temps ensoleillé et sec qui emballe la fonte de la calotte, à tel point qu’ils sont responsables d’environ la moitié de l’augmentation de la fonte de la calotte observée depuis les années 2000. L’autre moitié est évidemment la conséquence directe de la hausse des températures en Arctique. Si on continue a avoir des anticyclones en été sur le Groenland à la place de dépressions, il faudra alors multiplier par deux les projections futures de fonte de la calotte car les modèles de climat ne suggèrent pas ces changements de circulation 1. Malheureusement, comme on observe ces changements que depuis une 20 aine d’années, il est encore trop tôt pour affirmer que les modèles du climat se trompent car il y a toujours une possibilité que ces anticyclones plus fréquents en été ne soient simplement que le résultat de la variabilité naturelle du climat (et non une conséquence imprévue du réchauffement climatique) et qu’on revienne vers une circulation atmosphérique plus normale dans les prochains étés. En Europe, on observe aussi ce genre de changements avec un Anticyclone des Açores qui remonte beaucoup plus au nord en été que prévu depuis quelques années. Ceci explique d’ailleurs pourquoi nos derniers étés sont plus secs, plus ensoleillés et plus chauds que ce que la moyenne des modèles du GIEC prévoit pour cette décennie. Là encore, les modèles ne prévoient pas une telle remontée de l’Anticyclone des Açores aussi rapidement qu’observée. Malheureusement ici, il est beaucoup plus difficile d’évaluer dans le passé si de tels changements ont eu lieux lorsque le CO2 a augmenté (à cause d’éruptions volcaniques). Par conséquence, ces changements dans la circulation générale de l’atmosphère qu’on observe depuis une 20aine d’année restent une question ouverte en climatologie qui pourrait, s’ils se confirment dans les prochaines années, emballer les impacts du réchauffement climatique dans certaines régions comme en Europe.

Un réchauffement climatique sous-estimé par les modèles et des changements de la circulation atmosphérique non simulés par les modèles du climat suggèrent qu’il est plus que probable que les projections climatiques actuellement disponibles sous-estimeraient ce qui pourrait nous attendre dans les prochaines décennies et donc qu’on suivrait le pire des scénarios du GIEC voir d’avantage dans certaines régions. Évidement, à nous de nous arranger pour ne pas suivre cette trajectoire jusqu’à la fin du siècle en réduisant notre consommation énergétique (fossile) tout en passant aux énergies renouvelables.


1 : Référence : Delhasse, A, Hanna, E, Kittel, C, Fettweis, X. Brief communication: CMIP6 does not suggest any atmospheric blocking increase in summer over Greenland by 2100. Int J Climatol. 2021; 41: 2589– 2596. https://doi.org/10.1002/joc.6977



Faut-il boycotter la COP28 ?

Paul Blume

parution 18/01/2023 – modifié le 22/09/2023

La décision daterait de la fin de l’année 2021 lors de la COP de Glasgow. La 28ème Conférence des Parties (wikipedia) sera organisée par les Émirats Arabes Unis.

Pour en assurer la Présidence, le choix s’est porté sur le Sultan Al Jaber, ministre de l’industrie et PDG de la compagnie pétrolière nationale.

Si l’on peut comprendre que la mécanique complexe des attributions des conférences internationales implique parfois de drôles de contradictions, de sérieuses questions commencent à déranger les militantes et militants de la cause climatique.

Climat ou croissance, quel choix faisons-nous ?

Conception Alvarez, dans un article paru début janvier dans Novethic * décrit bien ces enjeux complexes mêlant intérêts politiques et économiques.

Est-il vraiment concevable de donner les clefs d’une conférence internationale sur le climat à un magnat du pétrole ?

Est-il acceptable de l’entendre proposer d’émettre moins de co2 tout en consommant plus d’énergies fossiles ?

Par définition, ces grands caucus sont des proies évidentes pour différentes formes de propagandes diplomatico-politiques ou lobbyings divers sur le plan économique.

La question est de déterminer si on ne passe pas, en l’espèce, une ligne rouge.

Est-il vraisemblable pour le monde scientifique de cautionner un pareil mélange des genres ?

Pour les états d’Europe, déjà empêtrés dans des débats curieux sur la définition même de ce que sont les énergies renouvelables *, participer à un événement de cette envergure dans un tel cadre n’est pas non plus une opération évidente en terme de crédibilité.

Comment imposer à l’industrie des transports une mutation coûteuse vers une moindre utilisation des énergies fossiles tout en donnant une importante fenêtre de promotion aux compagnies pétrolières ?

On peut juger le boycott d’événements internationaux inefficace, contre-productif, excessif.

On peut aussi se demander si la participation à cette COP ne marquerait pas définitivement une forme de renoncement public aux objectifs de contenir le réchauffement face aux diktats économiques. Une forme de sacrifice collectif.

Poser la question n’est pas y répondre. Ne pas poser la question serait déjà renoncer.

Ci-dessous, une partie de réponse à la question par Madame Christiana Figueres, qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21 (source AFP) :

L’ancienne cheffe de l’ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d’énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.

Lors d’une conférence « Climate Changes Everything », en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu’elle « perdait patience » avec l’industrie des énergies fossiles responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.

D’après celle qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21, les grandes entreprises énergétiques ont failli à leurs engagements de transition vers des énergies renouvelables.

« Au lieu de tout faire pour mettre en application leur incroyable capacité d’innovation et d’ingénierie, elles ont fait tout le contraire », a tonné Mme Figueres.

Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d’ici 2025 et faire « beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts » pour affronter la crise climatique, avait mis en garde début septembre un premier rapport de l’ONU Climat sur ce qui a été accompli ou non depuis l’accord de Paris et son objectif le plus ambitieux de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Ce rapport sera au coeur de la COP28 de Dubaï du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis.

Le réchauffement mondial a déjà atteint environ 1,2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Interrogée pour savoir s’il fallait que les sociétés pétrolières et gazières mondiales, accusées de traîner les pieds sur leurs engagements en faveur du climat, participent à la COP28, Mme Figueres a répondu: « Cela dépend si elles viennent là-bas pour contribuer et accélérer la décarbonation ou si elles agissent littéralement contre ces objectifs ».

Le président de la COP28 et de la compagnie pétrolière nationale émirienne, Sultan al-Jaber, avait appelé début septembre à « tripler les énergies renouvelables d’ici à 2030, commercialiser d’autres solutions sans carbone, comme l’hydrogène, et développer un système énergétique exempt de tout combustible fossile sans captage de CO2 ».

Lors du sommet sur « l’ambition climatique » mercredi à l’ONU, il a répété que « la réduction progressive des énergies fossiles était inévitable » et « essentielle ».

Une position qui a satisfait l’ancienne patronne de l’ONU Climat qui estime que le président de la COP28 « a compris (sa) responsabilité politique internationale et multilatérale » pour le climat.

Ajoutons qu’aujourd’hui, les investissements massifs récents dans l’exploration et l’exploitation des sources fossiles indiquent clairement la voie choisie. Les éventuels efforts qui seront programmés dans les énergies de substitution ne seront pas accompagnés de contraintes volontaires sur l’économie des fossiles.

La question reste. Faut-il participer à cette COP28 ?

Voir https://obsant.eu/boycott-cop-28/


Les défenseurs du climat ont besoin de preuves tangibles et Friederike Otto les a !

Le réseau World Weather Attribution fournit un levier crucial pour les batailles juridiques et politiques.

Matt Reynolds, wired.com – 06/01/2023

Traduction : Deepl & Josette


Le 19 juillet 2022, le Royaume-Uni a eu un avant-goût de la météo à venir. Les températures ont atteint 40,3 degrés Celsius, dépassant le précédent record de plus d’un degré et demi.

Des dizaines de maisons ont été détruites par des incendies dans l’est de Londres, tandis qu’ailleurs dans le pays, la chaleur a poussé le réseau électrique au bord de la rupture. L’Office for National Statistics estime qu’il y a eu plus de 2 800 décès supplémentaires chez les plus de 65 ans pendant les vagues de chaleur de l’été 2022, ce qui en fait l’année la plus meurtrière pour la chaleur depuis 2003.

Avant même que les températures n’aient atteint leur maximum, Friederike Otto était dans son bureau de l’Imperial College de Londres, se préparant à répondre à la question qui, comme elle le savait, lui serait posée un nombre incalculable de fois au cours de la semaine suivante : le changement climatique était-il en cause ?

Lorsqu’un événement météorologique extrême se produit, Mme Otto et sa petite équipe de climatologues – dont la plupart travaillent pendant leur temps libre – sont les personnes vers lesquelles le monde se tourne pour savoir si le changement climatique a rendu le temps plus mauvais ou plus susceptible de l’être. « Je pense qu’il est important de se faire une idée plus réaliste de ce que signifie le changement climatique », déclare Mme Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute for Climate Change et cofondatrice de l’initiative World Weather Attribution. « Pour certains types d’événements, comme les vagues de chaleur, le changement climatique change véritablement la donne, et nous voyons des événements que nous n’avions jamais vus auparavant. »

Chaque semaine, un contact à la Croix-Rouge envoie à Friederike Otto et à ses collègues de World Weather Attribution une liste d’inondations, de vagues de chaleur et d’autres événements météorologiques extrêmes à travers le monde. Il arrive souvent que le courriel contienne six ou huit crises, ce qui est beaucoup trop pour la petite équipe de Friederike Otto. Les scientifiques se concentrent donc sur les phénomènes météorologiques qui ont un impact sur des millions de personnes, en sélectionnant environ un événement toutes les six semaines, allant de tempêtes en Europe aux inondations au Pakistan.

Une fois que les scientifiques ont choisi le sujet de leur analyse, ils agissent rapidement, fouillant dans les archives historiques et utilisant des modèles climatiques afin de déterminer le rôle – éventuel – du changement climatique dans la catastrophe. Le rapport final est généralement publié dans les jours ou les semaines qui suivent un événement météorologique extrême. Il s’agit d’une différence notoire par rapport au rythme normalement très lent de la publication universitaire, où il faut parfois des années pour qu’un article scientifique soit finalement publié dans une revue, mais les réponses rapides sont l’objectif même de World Weather Attribution. En publiant des études alors qu’un événement extrême fait encore la une des journaux et des agendas politiques, les scientifiques comblent un vide qui pourrait autrement être occupé par le déni du changement climatique. Dans le cas de la vague de chaleur au Royaume-Uni, World Weather Attribution a présenté son rapport neuf jours seulement après que les températures ont atteint leur maximum.

Les résultats ont révélé l’ampleur sans précédent de ces températures record. L’équipe de Friederike Otto a estimé que le changement climatique avait rendu la vague de chaleur britannique au moins 10 fois plus probable et que, dans un monde sans réchauffement climatique, les températures maximales auraient été inférieures d’environ 2° Celsius. Le temps était si inhabituel que, dans un monde sans changement climatique, il aurait été statistiquement impossible d’atteindre des températures aussi élevées dans deux des trois stations météorologiques étudiées par les scientifiques. Dans le monde de la science de l’attribution du climat, c’est à peu près ce qui se rapproche le plus de la preuve concluante. « Les gens veulent toujours un chiffre, et parfois, il est impossible d’en donner un très satisfaisant », explique Friederike Otto. Cette fois, cependant, Mme Otto ne manquait pas de chiffres à partager avec les journalistes qui l’appelaient.

Mais la science de l’attribution peut faire beaucoup plus que nous dire comment le changement climatique influence le temps. Mme Otto veut utiliser ses rapports d’attribution pour demander aux pollueurs de rendre des comptes sur les phénomènes météorologiques extrêmes. « Nous avons commencé à travailler avec des avocats pour combler le fossé entre ce que nous pouvons dire scientifiquement et ce qui a été utilisé jusqu’à présent en termes de preuves », explique-t-elle. Avec des actions en justice en cours en Allemagne et au Brésil, la science de l’attribution entre dans les salles d’audience.

Les débuts du réseau WWA

Friederike Otto a cofondé World Weather Attribution en 2014 avec l’océanographe Heidi Cullen et le climatologue Geert Jan van Oldenborgh. Au début, Mme Otto – qui est diplômée en physique et en philosophie – pensait que le rôle principal de l’attribution météorologique était de démêler la complexité des systèmes météorologiques pour quantifier l’influence du changement climatique sur les conditions météorologiques extrêmes. D’autres scientifiques avaient établi comment utiliser les modèles climatiques pour attribuer les phénomènes météorologiques au changement climatique, mais personne n’avait essayé d’utiliser cette science pour produire des rapports rapides sur les catastrophes récentes.

La première étude en temps réel de World Weather Attribution a été publiée en juillet 2015. Elle a révélé qu’une vague de chaleur survenue en Europe plus tôt ce mois-là avait presque certainement été rendue plus probable grâce au changement climatique. D’autres études ont suivi sur les inondations, les tempêtes et les précipitations, chacune étant publiée dans les semaines suivant la catastrophe. Mais les études d’attribution ne servent pas seulement à comprendre les événements passés – elles peuvent nous aider à nous préparer pour l’avenir, dit Friederike Otto. « Je vois maintenant l’attribution comme un outil qui nous aide à démêler les moteurs des catastrophes et nous aide à utiliser les événements extrêmes comme une loupe braquée sur la société pour voir où nous sommes vulnérables. »

La mousson dévastatrice de 2022 au Pakistan en est un exemple. Mme Otto et ses collègues se sont déchirés sur la formulation de leur rapport, car il y avait si peu d’événements similaires dans les archives historiques que leurs modèles avaient du mal à simuler avec précision les précipitations extrêmes. Ils savaient que les précipitations dans la région étaient beaucoup plus intenses que par le passé, mais ils ne pouvaient pas chiffrer avec précision la part de cette augmentation due au changement climatique. « Il se peut que tout soit dû au changement climatique, mais il se peut aussi que le rôle du changement climatique soit beaucoup plus faible », explique Mme Otto. Même si la cause n’a pas pu être déterminée avec précision, le rapport a mis en évidence la vulnérabilité du Pakistan aux graves inondations, soulignant que la proximité des fermes et des habitations avec les plaines inondables, les mauvais systèmes de gestion des rivières et la pauvreté sont des facteurs de risque majeurs. « La vulnérabilité est ce qui fait la différence entre un événement qui n’a pratiquement aucun impact et une catastrophe », explique Mme Otto.
Les travaux de World Weather Attribution ont tendance à faire les gros titres lorsqu’ils concluent que le changement climatique rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus probables, mais le résultat inverse peut être encore plus utile aux régions confrontées à des catastrophes. Une enquête sur une longue sécheresse dans le sud de Madagascar a révélé que le risque de faibles précipitations n’avait pas augmenté de manière significative en raison du changement climatique d’origine humaine. Le fait de savoir cela redonne de l’autorité aux pays, déclare Mme Otto. « Si vous pensez que tout est lié au changement climatique, vous ne pouvez rien faire à moins que la communauté internationale ne se mobilise. Mais si vous savez que le changement climatique ne joue pas un rôle important, voire aucun, cela signifie que tout ce que vous faites pour réduire votre vulnérabilité fait une énorme différence. »

Porter l’affaire devant le tribunal

Les gouvernements ne sont pas les seuls à s’intéresser de près aux résultats des études d’attribution. Les tribunaux commencent également à s’y intéresser. En août 2021, un tribunal australien a jugé que l’Agence de protection de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud n’avait pas rempli son devoir de protection de l’environnement contre le changement climatique, dans une affaire portée par des survivants de feux de brousse. L’une des études d’attribution de Friederike Otto sur la saison 2019-2020 des feux de brousse a été utilisée dans un rapport commandé par le tribunal, mais elle ne l’a appris que lorsqu’un des avocats impliqués dans l’affaire lui a envoyé un courriel après que le verdict ait été prononcé. « C’est vraiment agréable à voir, quand une étude que nous avons réalisée a un impact dans le monde réel », dit-elle.

Si les études d’attribution peuvent nous dire qu’une catastrophe a été aggravée par le changement climatique, elles nous indiquent aussi autre chose : qui pourrait être tenu pour responsable. Richard Heede, un géographe californien, a passé des dizaines d’années à fouiller dans des archives pour estimer les émissions de carbone des entreprises, en remontant jusqu’avant la révolution industrielle. Le résultat est connu sous le nom de Carbon Majors : une base de données des plus gros pollueurs du monde jusqu’à aujourd’hui. Le rapport 2017 des Carbon Majors a révélé que la moitié de toutes les émissions industrielles depuis 1988 pouvaient être attribuées à seulement 25 entreprises ou entités publiques. L’entreprise publique de combustibles fossiles Saudi Aramco est à elle seule responsable de 4,5 % des émissions industrielles de gaz à effet de serre dans le monde entre 1988 et 2015.

Ces données sont extrêmement utiles pour les personnes qui tentent de porter plainte contre les entreprises de combustibles fossiles. En mai 2022, un groupe de scientifiques et d’avocats s’est rendu dans les Andes péruviennes pour inspecter un glacier géant qui surplombe les eaux cristallines du lac Palcacocha. Si le glacier s’effondre dans le lac, les scientifiques craignent que la ville voisine de Huaraz soit submergée. L’agriculteur péruvien Saúl Luciano Lliuya estime que les pollueurs devraient payer les frais de défense de la ville contre les inondations, car le réchauffement climatique a fait reculer les glaciers autour du lac Palcacocha, augmentant ainsi le risque d’inondations dangereuses. La cible du procès est l’entreprise énergétique allemande RWE, responsable de 0,47 % de toutes les émissions industrielles de gaz à effet de serre entre 1751 et 2010, selon les données de Heede. Lliuya ne réclame que 14 250 livres (17 170 dollars), soit 0,47 % du coût de la protection de Huaraz.

Si Lliuya gagne son procès, cela pourrait créer un précédent en vertu duquel les pollueurs pourraient être tenus légalement responsables des effets de leurs émissions partout sur la planète. « Cela changerait vraiment le discours dans lequel nous évoluons », déclare Mme Otto. Cela rendrait également le travail d’attribution des phénomènes météorologiques encore plus important. Si les scientifiques savent que le changement climatique a rendu les inondations dans une région deux fois plus graves qu’elles ne l’auraient été, par exemple, ils peuvent utiliser cette preuve pour estimer dans quelle mesure les entreprises et les États individuels ont contribué à cette catastrophe. L’un des étudiants de Friederike Otto travaille déjà sur un cas juridique au Brésil qui implique l’attribution des conditions météorologiques. « Nous avons constaté un énorme intérêt pour cette question. Ce ne sont pas seulement les journalistes qui appellent et veulent savoir, mais aussi les avocats », explique Mme Otto.

Malgré l’intérêt croissant pour le domaine, World Weather Attribution est encore presque entièrement géré par des scientifiques travaillant gratuitement pendant leur temps libre. Mme Otto espère que l’attribution des données météorologiques pourra un jour faire partie intégrante des services météorologiques, ce qui lui donnerait plus de temps pour se concentrer sur la science des ouragans et des sécheresses, qui sont beaucoup plus difficiles à analyser. Mais pour l’instant, son principal objectif est de rendre ses études d’attribution plus utiles aux avocats et de contribuer à rendre justice aux personnes les plus touchées par le changement climatique. « Le changement climatique ne sera jamais une catastrophe pour ceux qui sont riches. Et je pense que c’est pourquoi c’est finalement une question de justice, parce que ceux qui paient sont ceux qui sont les plus vulnérables dans la société. »

Cet article a été initialement publié dans le numéro de janvier/février 2023 du magazine WIRED UK.


Pouvoir d’achat et pouvoir de nuisance

Paul Blume

Entre l’exigence de diminuer la pression de l’économie sur le vivant et les difficultés de plus en plus apparentes à garder une croissance, fut-elle « verte », le débat sur la question sociale ne peut plus être abordé de la même façon qu’au siècle passé.

Classiquement, les revendications des organisations mutuellistes, syndicales et plus largement de défense des droits sociaux reposent sur une exigence de protection des plus démunis et l’accès à plus d’égalité dans la répartition des fruits de la croissance, à plus de performance collective en termes d’accès au logement, l’alimentation, la santé, la culture, etc…

Cette histoire des luttes pour une justice sociale intègre peu d’éléments « externes » telles les conditions écologiques et environnementales ou les relations de l’humanité au vivant.

Mais le vivant se rappelle à nous. Détériorer son environnement à la vitesse de l’industrialisation moderne se paie cher. Quel que soit le modèle social en usage.

La question climatique illustre bien les contradictions de cette guerre que nous menons contre la nature.

Chaque point de croissance s’accompagne d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaires et nous rapproche de conditions de vie insoutenables pour nous, humains, mais également pour l’ensemble du vivant.

Dans le concret, les riches émettent proportionnellement beaucoup plus que les plus démunis.

L’exigence de justice sociale n’en est donc que plus exacerbée.

De là à ne pas prendre en compte les risques systémiques qui menacent la vie elle-même, il y a une marge à ne pas franchir. Sous peine d’alimenter les feux d’une croissance mortifère.

Il est temps d’interroger le sacro-saint pouvoir d’achat. Acheter, c’est aussi participer à la mécanique consumériste qui tue.

Le pouvoir d’achat est aussi un pouvoir de nuisance.

Ce constat ne remet pas en cause l’exigence d’équité. Mais bien les moyens utilisés pour y parvenir.

Il n’est plus possible de vivre dans le paradigme du ruissellement. « Toutes et tous plus riches chaque jour » n’est plus envisageable.

Si l’on veut être équitable dans une période de déplétion, il est impératif d’établir des objectifs clairs.

Que veut-on ? Permettre à plus de ménages d’accéder aux vacances en avion ou s’attaquer enfin au sans-abrisme ?

Mettre la priorité sur l’amélioration des conditions de vie des moins nantis implique dorénavant de toucher directement à la répartition des résultats … de la décroissance. Voulue ou subie.

Ce débat reste un impensé des organisations sociales et c’est catastrophique.

Après des décennies de refus par celles-ci d’envisager des socles minimaux universels d’accès à une existence décente, nous affrontons en mauvaise posture les contraintes à la baisse sur la consommation globale.

Les multiples contradictions révélées par la crise actuelle de l’énergie mettent en exergue ces « impossibles » que la majorité des citoyens semblent ne pas vouloir prendre en compte.

L’exigence d’un maintien des prix des énergies fossiles en-dessous d’un certain seuil se comprend facilement au regard des contraintes subies par les ménages et les entreprises.

Cela n’empêche que prendre en compte le caractère inéluctable d’une sobriété croissante est indispensable.

A peine les prix se tassent-ils que certaines agglomérations envisagent de rallumer l’éclairage de nuit.

Le phénomène est le même que celui des résistances à la réduction de la vitesse au volant.

Une recherche permanente d’accroissement du « confort » que seules les contraintes économiques parviennent à ralentir.

Et pourtant nous ressentons déjà les conséquences sur nos vies du réchauffement climatique. Sans évoquer la biodiversité, la perte de capacité de production des sols, les conséquences sanitaires des pollutions multiples, etc …

Toutes ces considérations n’indiquent pas comment faire. Singulièrement dans le cadre des revendications salariales qui animent cette fin d’année.

Il est pourtant plus qu’urgent de réfléchir aux conséquences extra-économiques de nos comportements et revendications.

Nous sommes en état de guerre contre nos propres intérêts vitaux. Et le consumérisme est une arme d’autodestruction redoutable.

Il ne s’agit pas d’un conflit entre fin du mois et fin du monde. Mais d’un débat indispensable pour nos valeurs de solidarité et d’entraide à un moment de l’histoire ou la vie devient chaque jour plus difficile.

Revendiquer une croissance du pouvoir d’achat sans penser comment diminuer le pouvoir global de nuisance est contre productif.

Que faire alors ? Surtout, ne pas éluder la question.

veille : pouvoir achat

Merci les V’s

Vincent Mignerot & Vinz Kanté

L’énergie du déni

C’est le vendredi 25 novembre 2022, dans le cadre très accueillant de la Tricoterie à Saint-Gilles (Bruxelles), que Vinz Kanté et Vincent Mignerot ont dialogué sur le rôle de l’énergie dans nos sociétés et les conséquences de la déplétion de celle-ci pour notre futur collectif.

La soirée, interaction avec le public comprise, a été filmée et sera diffusée sur le média LIMIT.

Merci au public bienveillant et participant d’avoir contribué à rendre cette soirée chaleureuse malgré la gravité des thématiques abordées.

Pour retrouver ou découvrir :


Les questions demeurent

Paul Blume

Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie.

Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure.

Réussite rassurante de cette mobilisation, donc.

Et pourtant, des questions subsistent.

A commencer par celle des objectifs réels des différentes composantes du cortège.

Si la méfiance historique des organisations sociales vis-à-vis des mouvements « climat » s’est heureusement atténuée, ne serait-ce pas au prix d’un énorme quiproquo ?

La documentation des liens entre croissance économique et consommation des énergies fossiles entraîne une interrogation quant à la revendication permanente d’augmentation du pouvoir d’achat, chère à ces organisations.

Croiser les urgences climatiques et sociales, c’est accepter de parler d’un impensé pourtant incontournable : solidarité et entraide sociale doivent se réinventer dans le cadre d’une forte contrainte à la baisse de l’enveloppe globale du « pouvoir de nuisance ».

A vouloir édulcorer le discours environnemental pour l’intégrer aux causes sociales, on passe à côté du réel. L’humanité se met en péril et la majorité des revendications sociales continuent à ne pas prendre en compte les limites physiques de l’empreinte écologique.

Le temps du gagnant-gagnant est terminé. Les revendications justes en faveur des plus démunis ne peuvent plus justifier une croissance de la consommation des autres couches sociales.

Réclamer l’accès à une vie décente (logement, alimentation, soins, éducation, culture, sport, loisirs,…) pour celles et ceux qui souffrent de l’exclusion sociale ne peut plus justifier une croissance continue de la consommation (véhicules de plus en plus gros, voyages en avion, km parcourus, etc …) de l’ensemble de la société.

La volonté affichée des mouvements climat d’intégrer la justice sociale s’enrichirait d’une exigence de prise en compte des réalités écologiques par les organisations sociales.

Du côté politique, le flou est également de mise.

Certains partis présents à la manifestation sont aux commandes des différents niveaux de pouvoir du pays. Les organisateurs semblent avoir tout fait pour faciliter leur présence effective au détriment de revendications politiques précises.

Et là encore, c’est la prise en compte des contraintes physiques qui marque la frontière entre greenwashing et réel investissement dans des politiques « climat » crédibles.

Outre le refus d’envisager autre chose que des formes de croissances économiques, les discours des partis sont symptomatiques de l’incapacité pour une toute grande majorité de la société – y compris dans les mouvements climat – d’envisager la finitude de notre modèle économique.

La perception du caractère irréaliste des tentatives de l’humain de maîtriser « son » environnement, s’améliore. Globalement, l’idée que tout ira forcément toujours mieux demain perd également du terrain.

Mais les partis restent accrochés à leurs paradigmes de croissance. Toutes obédiences confondues.

Encore une fois, c’est notre incapacité collective à intégrer le réel qui permet la multiplication souvent contradictoire de messages politiques qui ne peuvent qu’entraîner frustrations et colères.

Qui a oublié que le gaz est passé d’énergie fossile polluante à alternative au pétrole pour éviter le nucléaire ? Le discours a changé depuis. Ce sont les mêmes ministres des mêmes partis présents à la manifestation qui valident les politiques actuelles…

L’investissement dans le nucléaire revient, in fine, au devant des politiques énergétiques. Dans le même temps, la consommation du charbon augmente, en Europe et dans le monde.

La bienveillance de la coalition climat envers les organisations politiques pose donc question. Comment dénoncer l’exploitation des ressources et flirter avec celles et ceux qui l’organisent ?

Comment soutenir la communauté scientifique et l’organisation des Nations-Unies quand elles dénoncent l’insuffisance des politiques et les dangers que celles-ci font courir à l’humanité et refuser de mettre clairement en cause les femmes et les hommes politiques qui portent ces politiques ?

On le sait, la perfection n’existe pas. La bonne volonté des organisations initiatrices reste une évidence. Le travail est énorme et le résultat bien réel.

Les questions demeurent.


Le grand prix de Francorchamps : un modèle de développement durable !

OA - Liste

Photo : Dimitri Svetsikas by pixabay

Philippe Defeyt

FRANCORCHAMPS : IL FAUT SAVOIR CE QUE L’ON VEUT !

A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.

Certes, la dépense est importante en ces temps de crise, plus de 20 millions ce n’est pas rien, mais ce choix s’inscrit parfaitement, à quelques petits détails près, dans le cadre de la « Déclaration de politique régionale pour la Wallonie 2019-2024 ». Qu’on en juge.

Commençons par les objectifs globaux, présentés dans l’introduction (p.3).

« La Wallonie nourrit une triple ambition : une ambition sociale, une ambition écologique et une ambition économique. L’ambition sociale vise à réduire drastiquement la pauvreté et à garantir aux citoyens une vie décente. L’ambition écologique témoigne de notre volonté de Wallonnes et de Wallons d’être exemplaires en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de l’environnement. L’ambition économique doit permettre à la Wallonie de se hisser parmi les régions de tradition industrielle les plus performantes d’Europe.

L’urgence climatique et les dégradations environnementales sont telles que la société tout entière est appelée à modifier ses comportements en profondeur. »

Pas l’ombre d’un doute : toutes les cases sont cochées.

Les pauvres auront accès à une diffusion gratuite (au coût marginal nul en tout cas…) des images passionnantes des grands prix, certains grâce à la complaisance de la RTBF. C’était déjà le cas, mais cela fait du bien de le rappeler ; on ne le dit pas assez quand les choses vont bien.

Même s’il n’existe pas – arrêtons d’accabler les entreprises qui croient aux bienfaits du marché avec des charges administratives qui les empêchent de travailler –, je suis persuadé que le bilan carbone complet du Grand prix s’est certainement amélioré au cours du temps. Et puis quand même, ne vaut-il pas mieux émettre du carbone à Spa-Francorchamps plutôt qu’au Qatar ou en Arabie saoudite ? Vous serez peut-être content.e quand le bilan carbone du Grand prix de Spa-Francorchamps sera à zéro parce qu’il aura déménagé ? (qu’est-ce que vous dites de cet argument, hein, cela vous en bouche un coin, non ?)   

Mais le circuit fait de très très gros efforts de transparence sur d’autres impacts environnementaux. C’est ainsi qu’un tout récent rapport – il date de 2015 et porte sur l’année 2014… – trouvé sur le site du circuit donne de nombreuses informations (18 pages quand même) sur le bilan environnemental.

Dans un souci de montrer qu’il n’y a rien à cacher (mais qui pourrait penser cela), on notera que 7 pages sur 18 sont consacrées à reproduire le règlement d’ordre intérieur du circuit, 2 pages aux calendriers (un à la date du 25 septembre 2014, l’autre actualisé au 30 mars 2015), 1 page pour détailler les quelques dérogations aux horaires, 4 pages d’exemples de formulaires à remplir et 1 à la table des matières.

Cela laisse quand même 3 pages pour communiquer sur le fond. Mais c’est encore de trop quand tout va bien :  

– « Impact des activités du Circuit sur l’environnement : aucun impact particulier n’a été relevé. »

– Registre des plaintes des riverains – année 2014 : « Aucune plainte ne nous est parvenue en 2014. »

– « Le règlement d’ordre intérieur du Circuit de Spa-Francorchamps a été strictement appliqué. » Incroyable, non ?

– Encore mieux : « Le registre des épreuves et celui des incentives ont été tenus et sont à disposition pour consultation. »

– « La rigueur qui est de mise chaque jour pour les contrôles, incite les participants à faire de sérieux efforts, permettant ainsi de diminuer le niveau sonore de manière significative. » Petit problème, mais purement anecdotique : voici le message reçu quand on cherche les résultats des mesures acoustiques : « 404 – File or directory not found. – The resource you are looking for might have been removed, had its name changed, or is temporarily unavailable. » Je suis persuadé que c’est juste une difficulté – temporaire – de mise à jour pour les données de 2015 ! Il ne faut pas systématiquement chercher la petite bête, cela finit par saper le moral de ceux qui entreprennent.

Notons encore que certains restaurants (pas tous, mais cela ne saurait tarder) renseignés sur le site du circuit mettent en avant, figurez vous, des producteurs locaux et/ou bio. Il faut le lire pour y croire. Quelle audace, quelle innovation !

Bref, un modèle de développement durable, d’autant plus qu’on a enregistré en 2022 une augmentation notable des spectateurs qui viennent en vélo électrique (l’information n’a pas encore été rendue publique). On se demande d’ailleurs si ce ne sont pas l’insouciance et l’arrogance bien connues de ces cyclistes qui sont à l’origine du chaos sur un des parkings de Spa-Francorchamps à l’issue du dernier Grand Prix. Les images de RTL-TVI sont à cet égard glaçantes, un drame insupportable (âmes sensibles s’abstenir).

Pour ce qui est du bilan socio-économique, il n’existe pas de données actualisées ; c’est compréhensible, il faut être économe avec les deniers de la région quand même et éviter de payer des études pour rien, puisqu’on sait d’avance que le bilan est positif. Sans le Grand prix, c’est toute une région dont l’économie s’effondre : hébergements vides, suppléments hôteliers volatilisés, activités plus ou moins déclarées disparues (passages barrés par la rédaction), restaurants fermés, chute de l’immobilier, exode démographique, baisse de l’activité à Bierset, etc., etc.  

La conclusion est claire : le Grand prix s’inscrit parfaitement dans les orientations centrales de l’accord de gouvernement. C’en est même exemplaire. On se demande ce qu’on attend – s’inspirant de ce succès indéniable – pour organiser les prochains jeux olympiques d’hiver européens à Mons.

Mais ce n’est pas tout ; on peut cocher d’autres cases encore.  

– Y a-t-il meilleure occasion d’apprendre le néerlandais que de se retrouver parmi des spectateurs flamands et hollandais, dans un calme qui permet de bien comprendre son interlocuteur ?

– Attirer un plateau international, n’est-ce pas favoriser « l’engagement de personnes d’origine étrangère » (même si c’est pendant 8 jours, c’est déjà cela) ?

– N’est-ce pas non plus l’occasion rêvée de contribuer à une politique de « zéro sexisme sur le marché de l’emploi », en tout cas dans les stands  et les buvettes ?

– Soutenir le Grand prix, n’est-ce pas favoriser « l’émergence d’entreprises rentables, en développement, innovantes et qui s’internationalisent », mettre en œuvre « le droit à la deuxième chance » et garantir le « maintien à domicile » (qui pourrait supporter de voir le Grand prix quitter le plus beau circuit du monde) ?

Alors, il faut savoir ce que l’on veut : quand les décideurs politiques ne font pas ce qu’ils ont dit, on les critique, quand ils mettent en œuvre ce qu’ils ont annoncé, on n’est pas content non plus. Un peu de cohérence, svp. Est-ce trop demander ?


De fortes pluies les jours précédents avaient déjà provoqué des inondations, en particulier dans la province du Guangdong, dans le Sud. Au moins trente-huit personnes ont perdu la vie.
Ce cyclone d’une rare violence a fait sept morts dans le sud-est de l’archipel des Caraïbes et menace la Jamaïque. Alors que la saison cyclonique 2024 vient de débuter dans l’Atlantique tropical, cet ouragan a battu plusieurs records.
Des pluies torrentielles et des vents violents se sont abattus lundi sur une île de Grenade lorsque l'ouragan Béryl a touché terre. Dans la soirée, Béryl s'est renforcé pour devenir un ouragan de catégorie 5 "potentiellement catastrophique". Il se dirige vers la Jamaïque.
Des orages et de très fortes précipitations ont provoqué vendredi soir des crues et des éboulements dans le val Mesolcina, une région de montagne italophone dans le canton des Grisons.
De fortes précipitations ont fait déborder le torrent du Vénéon sur des kilomètres, emportant tout sur son passage mais sans faire de victime. Le gouvernement promet un fonds d’urgence pour reconstruire le village.
Le bilan des pluies diluviennes et des inondations qui ont touché cette semaine la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, s'est alourdi à 38 morts, a rapporté vendredi un média d'Etat.
Dans les environs d’Angers, la rivière de l’Oudon déborde de son lit ce vendredi 21 juin après des pluies diluviennes ces dernières heures. Le ministre Christophe Béchu a annoncé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Plus de 55 000 personnes ont été affectées par les fortes précipitations, selon la chaîne de télévision publique chinoise, CCTV.
Hier (mardi) de fortes pluies sont à nouveau tombées sur la Belgique. Le Brabant wallon n’a pas été épargné. Chastre, Jodoigne, Court-Saint-Etienne, Mont-St Guibert, Walhain, Ramilies ont notamment été touchés. Les pompiers ont dû intervenir pour des rues, des caves inondées, parfois des coulées de boue. Il est parfois tombé un tiers des précipitations habituelles du mois de juin en une heure.
Mardi, les orages de la fin de journée ont une nouvelle fois provoqué des inondations au niveau des routes et des caves, et entraîné des coulées de boue. Les dégâts semblent toutefois un peu moins importants que ceux provoqués par les torrents d’eau tombés en mai dernier.
Les autorités de ces deux pays d’Amérique centrale ont communiqué lundi un nouveau bilan faisant état de milliers de sinistrés à la suite d’inondations et de coulées de boue.
D’importantes précipitations sont tombées ce mardi à la mi-journée en Wallonie Picarde notamment sur les communes de Wiers, Moulbaix, Mainvault, Willaupuis (Leuze-en-Hainaut) et dans la région d’Ath. L’intensité des pluies est telle que plusieurs routes ont rapidement été inondées, ce qui rend la circulation particulièrement difficile voire impossible dans certaines zones. Comme cette mise en garde sur les réseaux sociaux qui invite les automobilistes à éviter le contournement d’Ath après le rond-point rue aux fleurs dans les deux sens vers Ghislenghien.
Les fortes pluies tombées mardi après-midi dans le Brabant wallon ont provoqué des inondations à Chastre, Jodoigne et Mont-Saint-Guibert, ainsi que le débordement du Hain à Walhain, a-t-on appris auprès de la zone de secours du Brabant wallon.
Environ 36.000 personnes ont été évacuées dans la province chinoise de Fujian, dans le sud-est du pays, en raison d'inondations dues à de fortes pluies, a rapporté dimanche l'agence de presse nationale chinoise Xinhua, citant les autorités locales. Des jours de fortes pluies ont causé d'importants dégâts dans de nombreuses régions du Fujian. Dans la nuit de samedi à dimanche, près de 180.000 personnes ont été touchées par les fortes précipitations. Les inondations ont endommagé plus de 12.000 hectares de cultures.
Une grande partie de la Bavière et du Bade-Wurtemberg est sous les eaux depuis ce week-end, rapporte la “Süddeutsche Zeitung”. Face aux dégâts humains et matériels, le journal munichois s’interroge sur les causes d’une telle catastrophe.
Si l’Afrique de l’Ouest suffoque, l’Afrique de l’Est a les pieds dans l’eau. Partout sur le continent, les phénomènes climatiques s’aggravent et perturbent la vie des hommes et des sociétés. Pour l’Afrique, le changement climatique n’est pas à venir, il est déjà là et il est meurtrier, pointent de nombreux médias.
Plusieurs localités situées près du Danube et de la rivière Schmutter, en Bavière, dans le sud de l’Allemagne, vont devoir être évacuées, ont annoncé les autorités de la ville de Donauworth dimanche soir. Les autorités appellent les personnes touchées à rester calmes et à n’emporter que les objets les plus essentiels. Des abris d’urgence sont par ailleurs en cours de préparation.
D'intenses pluies ont provoqué des inondations en Bavière, dans le sud de l'Allemagne. L'état d'urgence a été déclaré et plusieurs personnes ont dû être évacuées de leur habitation à l'aide de bateaux et d'un hélicoptère. L'état d'urgence a été déclaré samedi dans les arrondissements de Guntzbourg, Augsbourg, Aichach-Friedberg et Neu-Ulm. A Ausbourg, une digue et un barrage ont lâché. La situation est particulièrement tendue sur les cours d'eau Roth, Osterbach et Biber. Selon les autorités d'Ausbourg, le niveau d'eau pourrait encore fort augmenter au cours des prochaines heures. Elles s'attendent à un niveau d'inondation qui n'est censé être atteint qu'une fois par siècle.
L’Hexagone constitue en ce moment un îlot de fraîcheur au sein de l’Europe, où la chaleur écrase notamment l’Espagne et la Scandinavie en cette fin de mois de mai. Explications.
Une personne a perdu la vie et plus de 200 autres ont été évacuées, en raison de la destruction d’une route majeure et de plusieurs ponts.
Le Brésil vit l’une des pires catastrophes naturelles de son histoire, avec les inondations dans le sud du pays. Le gouvernement local est pointé du doigt, accusé d’avoir mal anticipé, puis mal géré ce désastre. Rio de Janeiro (Brésil), correspondance 162 morts, 82 disparus, 580 000 déplacés, 178 000 personnes sans électricité… Les inondations en cours dans le Rio Grande du Sud, dans le sud du Brésil, sont encore loin d’être finies, mais elles sont déjà l’une des plus graves catastrophes naturelles de (...)
De violents orages ont touché le département de la Somme, placé en vigilance jaune, ce mardi 21 mai. La commune de Sailly-Laurette a notamment été concernée par d’intenses coulées de boues.
Sous le soleil, l’endroit est magnifique sauf qu’à y regarder de plus près, ici en bord de Berwinne, les prairies ressemblent à des terrains vagues, remplies de cailloux, de ferrailles. C’est là que la ferme de Gérard est installée depuis ses parents et grands parents. Aujourd’hui à 70 ans, il constate les dégâts. "On a régulièrement tous les 2-3 ans des petites inondations mais cette fois je n’ai jamais vu cela. Mes oncles avaient construit des digues pour éviter les débordements, l’eau est passée au-dessus du pont et a tout arraché. Un pilastre du pont est parti également."
D'importantes précipitations se sont abattues depuis plusieurs jours sur plusieurs pays du nord de l'Europe provoquant des inondations et des crues dans la nuit de vendredi à samedi. L'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la France sont concernés. Le niveau de l'eau a baissé au cours de la journée de samedi, mais le département français de Meurthe-et-Moselle a été placée en vigilance rouge "crues" par Météo-France.
« Ces terribles inondations ont également tué des milliers de têtes de bétail, (…) détruit des centaines d’hectares de terres agricoles, des centaines de ponts (…) et des milliers d’arbres », selon la police de la province. Abu Obaidullah, chef du département de gestion des catastrophes de la province, a déclaré qu’il s’agissait d’une « situation d’urgence ».
Le gouvernement flamand reconnaîtra probablement les graves inondations survenues la nuit dernière à Fourons, commune à facilités de la province de Limbourg, comme catastrophe naturelle, ont annoncé samedi le ministre-président flamand Jan Jambon et la ministre de l'Environnement Zuhal Demir.
Le bassin de la Nied atteint un pic de crue d’une hauteur de l’ordre de cinq mètres ce samedi 18 mai, après que «l’équivalent de plus d’un mois de pluie» est tombé la veille sur le département de l’Est. Il n’y a aucune victime.
Le ministre-président wallon Elio Di Rupo a déclenché, samedi, le processus de reconnaissance des inondations en tant que calamité naturelle publique, a-t-il annoncé dans un communiqué. Cela permet d'activer le Fonds wallon des calamités pour "apporter une aide financière aux personnes sinistrées".
Inondations au Brésil et à Dubaï, vagues de chaleur en Asie : le changement climatique est bien le principal responsable
Plusieurs communes de l'est de la province du Brabant flamand sont confrontées jeudi matin à des inondations dues aux fortes pluies de ces dernières heures.
L’Agence européenne pour l’environnement vient de publier, mercredi, un rapport sur l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau. Les phénomènes extrêmes menacent la santé des citoyens, mais aussi différents secteurs économiques.
Des sècheresses plus longues aux inondations plus fréquentes, l'eau devient un sujet de préoccupation majeur. Les perturbations croissantes du cycle de l'eau mettent à rude épreuve les modes de gestion actuels, aussi bien techniques que politiques, hérités d'une période de moindre tension. La ressource hydrique, « l'or bleu », est une ressource à part. Essentielle à toute forme de vie, elle est aussi nécessaire pour presque tous les secteurs de l'activité humaine, de l'agriculture à l'industrie. Les (...)
Des inondations et des coulées de lave froide survenues sur l'île de Sumatra, dans l'ouest de l'Indonésie, ont fait au moins 41 morts, ont annoncé lundi les autorités.
Des crues soudaines, consécutives à une saison de fortes pluies, ont causé des centaines de blessés, détruit des habitations et des infrastructures vitales dans le nord du pays, laissant des milliers de personnes dans le besoin d’une aide humanitaire très difficile à acheminer.
Ce dimanche soir, les quantités de précipitations ont atteint les 100 litres par mètre carré. Pris par surprise, les Walhinois n’ont eu que peu de temps pour réagir. Le lendemain matin, le constat est amer.
Depuis fin 2023, les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale sont en proie à des pluies extrêmes générant des inondations et des glissements de terrain. El Nino, en plus du changement climatique, serait responsable de ces phénomènes extrêmes en Afrique de l’Est. Des millions d’hectares de champs sont détruits par ces pluies diluviennes, qui menacent aujourd’hui la sécurité alimentaire dans la région.
Le sud du Brésil, dévasté par des inondations historiques dont le bilan ne cesse de s'alourdir, est de nouveau frappé par d'intenses pluies qui doivent encore se renforcer au cours du week-end, ce qui complique le travail des équipes de secours et fait craindre de nouveaux dégâts. Les fortes averses du début du mois dans cet Etat agricole du sud du pays ont provoqué le débordement des cours d'eau, affectant près de deux millions de personnes et faisant 136 morts et 806 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile samedi soir.
Plus de 300 personnes ont péri lors de crues subites dans la province septentrionale de Baghlan en Afghanistan, a annoncé...
Avec 141 personnes toujours portées disparues vendredi, les autorités craignent que le bilan ne continue de s’alourdir alors que la région s’attend à de « fortes » précipitations tout au long du week-end.
Depuis la mi-avril, des crues subites et des inondations avaient déjà fait une centaine de morts dans dix provinces du pays, dont aucune région n’a été épargnée, selon les autorités.
Le phénomène d'El Nino et le changement climatique causé par l'homme ont provoqué un nombre record de désastres environnementaux en Amérique latine en 2023, a indiqué mercredi l'Organisation météorologique mondiale, une agence de l'ONU.
Les initiatives se sont multipliées mardi pour venir en aide aux centaines de milliers de personnes touchées par les inondations dans le sud du Brésil. Le bilan humain ne cesse de s'aggraver et la région redoute de nouvelles pluies en fin de semaine.
Étage après étage, les équipes de secours mènent des opérations délicates à Porto Alegre, métropole du sud du Brésil frappée par des inondations sans précédent, pour sauver les résidents piégés chez eux.
Le pays continue d’être la proie de pluies torrentielles, risquant d’entraîner de nouveaux glissements de terrain et des inondations.
Les pluies torrentielles qui ont dévasté le sud du Brésil ont cessé de tomber lundi, mais la région reste envahie par les eaux et l'inquiétude s'accroît pour l'approvisionnement en eau et nourriture après cette catastrophe qui a fait au moins 83 morts.
Le Kenya a annoncé dimanche un nouveau bilan de 228 morts depuis mars dans des intempéries qui ne montrent aucun signe d’accalmie, même si le pays a échappé aux ravages d’un cyclone ayant balayé la veille ses côtes et celles de la Tanzanie. Le cyclone tropical Hidaya a balayé ces deux pays d’Afrique de l’Est sans faire de victimes ni de dégâts majeurs, après avoir perdu de sa puissance en touchant terre samedi.
Une course contre la montre est engagée dimanche dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l’État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort de près de 70 personnes et chassant de leur domicile plus de 80 000 autres.
Les plages ont été désertées et de nombreux magasins fermés samedi au Kenya et en Tanzanie alors que de fortes pluies et des vents d'un cyclone tropical s'abattaient sur des zones côtières de ces deux pays voisins d'Afrique de l'Est.
Les précipitations ont diminué pendant la nuit de samedi à dimanche mais devraient persister pendant vingt-quatre à trente-six heures. Les autorités mettent désormais en garde contre les glissements de terrain.
Les inondations qui dévastent le sud du Brésil depuis plusieurs jours ont chassé près de 70.000 personnes de leur domicile et fait une soixantaine de morts et des dizaines de disparus, situation "dramatique" et "sans précédent" qui touche notamment la grande métropole Porto Alegre. Après avoir évoqué 57 morts, la défense civile a fait état samedi soir d’un bilan de 55 morts, avec en outre sept décès faisant l’objet d’une "investigation". Il y a aussi 74 disparus et 107 blessés.
Les Kényans se préparent à l'arrivée dans les prochaines heures du cyclone Hidaya, le tout premier à toucher leur pays. Alors que le Kenya subit déjà depuis plusieurs jours de violentes inondations meurtrières, le président William Ruto a décrété l'état d'alerte vendredi et reporté sine die la réouverture des écoles.
Les inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud du Brésil ont fait au moins 56 morts et 67 disparus, selon un nouveau bilan de la défense civile brésilienne samedi. Des routes ont été coupées par les flots et les communications sont perturbées dans l'État du Rio Grande do Sul, dont la capitale Porto Alegre est gravement touchée.
Entre inondations et glissements de terrain, le bilan s’aggrave dans l’Etat du Rio Grande do Sul après de violentes intempéries. De nouvelles pluies sont attendues.
De nombreuses régions du monde font face à des pluies diluviennes meurtrières. Des événements extrêmes qui s’expliquent en partie par le réchauffement climatique causé par l’humain. Au moins 188 décès au Kenya, 155 en Tanzanie, 28 000 foyers déplacés en République démocratique du Congo, 2 000 au Burundi... Des pluies meurtrières frappent plusieurs régions du monde, en particulier l’Afrique de l’Est. Pour toute la zone Kenya, Tanzanie, Comores, la situation pourrait s’aggraver dans les prochaines heures avec (...)
Une grande partie du Kenya a été plongée dans l'obscurité jeudi en raison d'une "perturbation de l'approvisionnement en électricité", a annoncé le principal fournisseur du pays, l'énergéticien ajoutant qu'il s'efforçait de rétablir le service. Cette panne survient au moment où le pays d'Afrique de l'Est fait face à des pluies torrentielles qui ont causé des inondations, faisant au moins 188 morts et 165 000 déplacés.
Malgré différentes théories avancées, l’orage dévastateur à Dubaï n’a pas été causé par des techniques d’ensemencement des nuages. Une conjonction rare de phénomènes météorologiques a engendré des précipitations record. Preuve de plus du réchauffement climatique.
La rupture d'un barrage à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, au Kenya, en raisons de fortes inondations, a fait lundi au moins 42 morts, selon la gouverneure locale. Cette catastrophe fait passer le bilan total de la saison humide (mars-mai) dans ce pays à 120 morts.
Le Premier ministre tanzanien annonce ce jeudi 25 avril la mort d’au moins 155 dans des inondations et glissement de terrains qu’il attribue à phénomène climatique naturel El Niño.
Plusieurs pays d'Afrique de l'Est sont frappés ces dernières semaines par de fortes précipitations qui ont déjà fait plus de 150 morts en Tanzanie. Des intempéries record causées par une combinaison de la saison des pluies et d'un nouvel épisode du phénomène climatique El Niño.
Il a plu plus de 14cm de pluie à Dubaï en 24h, l'équivalent d'une année et demie de précipitations; ce qui constitue la plus forte chute de
Chaleurs extrêmes, cyclones, inondations... Les événements climatiques extrêmes de 2023 ont davantage affecté les plus précaires et les peuples autochtones, analyse un rapport d’Amnesty International. À travers le monde, le droit des peuples à vivre dans un environnement sain régresse, et les populations marginalisées se retrouvent en première ligne. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, publiée le 24 (...)
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Les intempéries qui touchent la province du Guangdong depuis jeudi ont fait au moins quatre morts et entraîné des dizaines de milliers d’évacuations, selon le dernier bilan.
L'Asie a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, inondations et tempêtes ayant fait le plus de victimes et de pertes économiques, indique l'ONU mardi.
Le réseau de canaux et d’éclusettes permet depuis le XIIe siècle de drainer les terres flamandes autour du delta de l’Aa. Mais cette année, la pluie a tout fait déborder.
La Chine a placé en alerte rouge, mardi, une partie du sud du pays en raison des pluies diluviennes dans le Guangdong, la province la plus peuplée et cœur manufacturier du géant asiatique. Les intempéries ont fait ces derniers jours quatre morts et provoqué des dizaines de milliers d'évacuation.
Ces importantes précipitations frappent depuis jeudi le Guangdong, province côtière du sud-est du pays, et ont entraîné l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants. De fortes averses, accompagnées d’orages et de vents violents, sont encore attendues lundi sur la métropole de Shenzhen.
Les fondations des grandes villes de l’est de la Chine sont actuellement ébranlées, menaçant de plonger ces métropoles dans une crise imminente. Un nouvel examen révèle en effet que près de la moitié de ces cités, parmi lesquelles Pékin et Tianjin, sont confrontées à un affaissement alarmant principalement causé par l’extraction intensive des eaux souterraines et le poids accru des infrastructures urbaines. Cette tendance inquiétante risque d’exposer entre 55 et 128 millions de personnes vivant le long de la côte à des inondations et à des dommages irréparables d’ici 2120.
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
Chaleur tourne. Les impacts du changement climatique se sont particulièrement fait ressentir en Europe lors de l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre, dévoilent l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et Copernicus, le service européen de surveillance de la planète.
Le gouvernement du Burundi et la représentante de l'ONU sur place ont lancé un appel à une aide financière pour faire...
Depuis le 12 avril, les crues ont fait plus de 130 morts en Afghanistan, l’un des pays les plus mal préparés aux conséquences du changement climatique, d’après les scientifiques.
Dès ce mardi 16 avril, des pluies diluviennes ont provoqué d’importantes inondations aux Emirats arabes unis et dans d’autres pays du Golfe.
Aéroport paralysé pendant deux heures, centres commerciaux inondés, routes effondrées, écoles fermées : Dubaï a fait face mardi à une tempête "exceptionnelle" qui s'est accompagnée de fortes précipitations dans certaines régions des Émirats arabes unis. Elle a aussi touché trois autres le Bahreïn, le Qatar et Oman où au moins 18 personnes ont péri.
Les conditions météorologiques extrêmes aux Émirats arabes unis, qui ont causé un décès jusqu’à présent, pourraient être le résultat de pluies générées artificiellement. Le Centre national de météorologie (NCM) a confirmé que des avions avaient décollé lundi et mardi pour influencer la météo.
Entre vendredi et lundi, d’intenses précipitations ont provoqué des crues subites et l’effondrement d’habitations.
Selon le porte-parole du département de la gestion des catastrophes naturelles, 56 personnes ont été blessées, plus de 2 600 maisons ont été détruites et plus de 2 000 têtes de bétail ont été perdues.
Les pluies ont été quasiment ininterrompues depuis septembre, au lieu des deux saisons des pluies habituelles. Le gouvernement et la représentante de l’ONU sur place appellent à l’aide.
Selon un météorologue dubaïote, la pluie qui s'est abattue sur la ville est en partie due à la technologie.
Autoroutes inondées, écoles fermées et trafic aérien perturbé: Dubaï peinait mercredi à se remettre des pluies record qui se sont abattues la veille sur le plus célèbre des émirats du Golfe.
Des torrents d’eau se sont abattus de dimanche à mardi sur les pays du Golfe. Un phénomène jamais vu, qui a provoqué des inondations parfois meurtrières et semé la panique dans des administrations inhabituées aux pluies.
Selon les autorités russes et kazakhes, le pic de crues est attendu dans les prochains jours. Plus d’un millier de maisons ont déjà été inondées.
Les évacuations se poursuivent samedi dans des régions russes de l’Oural touchées par des inondations majeures, qui...
Le pic de crue n'est pas encore atteint en Russie et au Kazakhstan alors que plusieurs régions de l'Oural et de Sibérie occidentale sont touchées par des inondations record. Plus de 100 000 personnes ont dû évacuer.
Durant l'été 2023, l'équivalent de plusieurs mois de pluie s'est abattu sur cette région agricole de Grèce de première importance.
De nombreuses villes de l'Oural, en Russie, se retrouvent inondées après la rupture d'un barrage à Orsk voilà deux. Les autorités russes ont déjà fait évacuer des milliers de personnes et elles s'attendent à une dégradation de la situation au cours des prochains jours.
La situation est "compliquée" dans une partie de la région russe d’Orenbourg dans l’Oural, ont affirmé dimanche les autorités régionales, deux jours après la rupture d’un barrage et en pleine fonte des glaces ayant poussé plusieurs milliers d’habitants à être évacués.
Des précipitations massives ont entraîné vendredi la rupture d'une digue dans la ville russe d'Orsk (Oural), poussant les autorités à mener des évacuations, a annoncé le ministère russe des Situation d'urgence sur Telegram.
C’est un cercle vicieux : renforcées par le changement climatique, les catastrophes naturelles s’imbriquent les unes aux autres. Elles risquent d’être plus fréquentes dans les prochaines décennies, surtout autour de la Méditerranée.
Mauvaise odeur et eau rouge, les habitants ont droit à un paysage dégoûtant.
Le rapport remis au gouvernement préconise de revoir la surprime catastrophes naturelles pour éviter les "déserts assurantiels".
Quand Audrey et Jérôme ont emménagé dans cette ferme du Pas-de-Calais au bord de la rivière, c'était un rêve. Mais ce rêve a viré au cauchemar. Après avoir été inondés 8 fois en un seul hiver, ils ont remis en question leur projet d'éco-lieu. Mais plutôt que de baisser les bras, ils ont décidé de trouver des solutions afin d'anticiper les crues et les limiter.
Quand Audrey et Jérôme ont emménagé dans cette ferme du Pas-de-Calais au bord de la rivière, c'était un rêve. Mais ce rêve a viré au cauchemar. Après avoir été inondés 8 fois en un seul hiver, ils ont remis en question leur projet d'éco-lieu. Mais plutôt que de baisser les bras, ils ont décidé de trouver des solutions afin d'anticiper les crues et les limiter.
L’eau a bel et bien envahi les rues de l’Indre-et-Loire et de la Vienne, ce dimanche 31 mars matin, mais se révèle moins haute que prévu. Les deux départements sont placés en vigilance rouge pour risque de «crues» par Météo-France depuis samedi. Une disparition a tout de même été signalée : un homme faisant du kayak et aperçu en difficulté en Haute-Vienne dans l’après-midi de samedi, comme l’a confirmé Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, ce dimanche matin. Les recherches se poursuivent.
Des équipes de secours brésiliennes sont à pied d’œuvre sous une pluie battante, pour venir en aide aux victimes de la violente tempête qui a frappé en fin de semaine le sud-est du pays, notamment l’Etat de Rio de Janeiro, faisant au moins vingt morts. La tempête a privé d’abri plusieurs milliers de personnes.
De telles tragédies «s’intensifient avec le changement climatique», a rappelé ce dimanche 24 mars le président du Brésil, Lula, alors que la tempête prive d’abri plusieurs milliers de personnes.
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
Cette découverte, faite en fin de matinée vendredi, porte à huit morts le bilan des intempéries du week-end dernier dans le sud-est de la France : six dans le Gard, un dans l’Hérault et un en Ardèche.
Depuis quelques jours, à Chaudfontaine, l’ambiance est très particulière. Des machines s’activent pour démolir des maisons victimes des inondations et rachetées par la commune à leurs anciens propriétaires. Sur papier, tout le monde est d’accord pour dire que c’est la meilleure solution. Mais y a aussi l’émotion qui s’en mêle.
Après la découverte de quatre corps dans le Gard, un cinquième a été retrouvé dans l’Hérault lundi. Un homme est également porté disparu en Ardèche. Cinq départements sont toujours en vigilance orange pour crues mardi matin – la Charente-Maritime, la Gironde, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques et l’Yonne.
Les recherches pour retrouver quatre disparus, dont un père et ses deux enfants, ont été suspendues dimanche à la tombée de la nuit, après que trois premières victimes des violentes intempéries qui ont balayé le sud-est de la France ont été retrouvées dans le Gard.
L'Europe pourrait être confrontée à des situations "catastrophiques" si elle ne prend pas la mesure des risques climatiques qu'elle encourt et dont beaucoup sont déjà à un niveau critique, a prévenu lundi l'Agence européenne de l'Environnement (AEE).
Un père et ses deux enfants restent introuvables dans le Gard, tandis qu’un homme a disparu en Ardèche voisine. Ce lundi 11 mars, les secours se mobilisent pour les retrouver en même temps que la décrue se poursuit.
Un père et ses deux enfants restent introuvables dans le Gard, tandis qu’un homme a disparu en Ardèche voisine. Ce lundi 11 mars, les secours se mobilisent pour les retrouver en même temps que la décrue se poursuit.
Après la découverte de quatre personnes mortes dans le Gard, un cinquième corps a été découvert dans l’Hérault lundi. Cinq départements sont toujours en vigilance orange pour crues lundi (la Charente-Maritime, la Gironde, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, l’Yonne).
Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé la grande île de Sumatra en Indonésie est monté à 21 morts et six disparus, a indiqué dimanche un responsable des secours. Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans le district de Pesisir Selatan, dans la province de Sumatra occidentale. Plus de 75.000 personnes ont été contraintes de se réfugier dans des abris temporaires. "A ce jour (dimanche), 21 personnes ont été retrouvées mortes et six personnes sont toujours portées disparues", a déclaré Fajar Sukma, un responsable de l’agence de gestion des catastrophes de Sumatra occidentale.
Un corps sans vie a été découvert dimanche tandis que six personnes restent portées disparues après les fortes intempéries qui ont frappé un grand quart sud-est de la France. Une voiture transportant deux enfants a notamment été emportée par les crues en tentant de traverser un pont. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué une quarantaine d'opérations de sauvetage réalisées.
Un corps sans vie a été découvert dimanche par les secours qui recherchaient un Belge disparu samedi soir à Gagnières... Deux autres corps sans vie ont été découverts dimanche par les secours qui recherchaient deux personnes disparues à Goudargues (Gard) lors des violentes intempéries qui ont frappé le sud-est de la France, a indiqué la préfecture.
Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans le district de Pesisir Selatan, dans la province de Sumatra occidentale, obligeant environ 46 000 personnes à se réfugier dans des abris temporaires.
La démolition de 13 maisons sinistrées lors des inondations de juillet 2021 a débuté jeudi à Chaudfontaine.
Les départements du Pas-de-Calais, de la Charente, de la Charente-Maritime, de la Dordogne, de la Gironde et de la Seine-et-Marne sont classés en vigilance orange crues par Météo-France ce mardi 27 février.
La Belgique a envoyé, par l'intermédiaire de B-FAST, quelque 500 tentes familiales à la République démocratique du Congo et à la République du Congo.
Situés à 160 kilomètres à l’est de Tripoli, la ville de Zliten et ses environs voient depuis deux mois le sol dégorger et les nappes phréatiques ne cessent de monter.
En 2023, 23 des 26 événements climatiques extrêmes répertoriés et analysés par ClimaMeter seraient liés au changement climatique, ont annoncé les scientifiques du consortium XAIDA.
La Dendre, la Senne ou encore le canal de Charleroi-Bruxelles : plusieurs cours d’eau du Hainaut sont passés en alerte...
Plusieurs comtés de Californie ont été placés en état d'urgence en raison d'une tempête qui a provoqué des inondations et des glissements de terrain. Le dernier bilan, lundi, faisait état de trois morts. La pluie doit se poursuivre jusqu'à mardi, voire mercredi.
Déjà touché par plusieurs épisodes de crues ces dernières semaines, le département Hauts-de-France risque de subir une nouvelle fois des pluies violentes à partir de ce mercredi matin.
Ce cyclone « a occasionné au total 42 100 sinistres », a précisé la fédération professionnelle France Assureurs dans un communiqué.
Les inondations répétées dans le Pas-de-Calais ont mis en lumière le manque d’entretien des cours d’eau de la région. Les riverains manifestent pour une simplification des normes en la matière et l’intervention de l’État.
Deux automobilistes se sont retrouvés piégés dans leurs véhicules, en raison des crues qui touchent le sud de l’île depuis dimanche. L’ensemble des établissements scolaires de neuf communes du sud sont restés fermés ce lundi.
La Caisse centrale de réassurance a estimé à 75 millions d’euros l’aggravation des sinistres de novembre, et à 15 millions les nouveaux sinistres en janvier.
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ouvre la possibilité de l’acquisition par l’Etat des maisons de victimes des crues, «dans la limite de 240 000 euros» ou dans le cadre de «rachats à l’amiable».
Depuis près d’un mois, la RDC est submergée. Le fleuve qui traverse le pays et ses affluents ont inondé les deux tiers du territoire, lors d’une crue qualifiée d’exceptionnelle. Derrière cette catastrophe qui a fait des centaines de victimes, le changement climatique mais aussi la déforestation sont pointés du doigt par les scientifiques et les autorités locales.
Quelques jours après le passage du cyclone Belal, de nombreux foyers sont encore privés d’eau et d’électricité. Certains travaux pour la production électrique prendront « plusieurs mois », selon EDF.
En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a annoncé qu’une procédure accéléré permettra aux victimes de l’ouragan d’être indemnisées le plus vite possible.
Alors que le Pas-de-Calais a encore les pieds dans l'eau, les communes touchées par ce nouvel épisode de crue vont-elles réussir à trouver un assureur quand il faudra renouveler leur contrat ? Rien n'est moins sûr. Il y aurait entre 1 000 et 2 000 communes en France privées d'assurance au 1er janvier 2024. Le marché est devenu très fragile à mesure que la sinistralité liée au changement climatique augmente. Cela oblige communes et assureurs à travailler main dans la main pour mieux identifier et prévenir ces risques.
Au moins sept personnes sont mortes et une autre est portée disparue à Rio de Janeiro et ses environs en raison des fortes pluies tôt dimanche matin, ont indiqué les pompiers. Dans certaines parties de la ville, un cumul de 200 mm de pluie est tombé au cours de 24 dernières heures, soit davantage que ce qui était attendu pour tout le mois de janvier.
Inondations, sécheresse... Les catastrophes naturelles s’enchaînent dans les communes d’Ecques et de Blangy-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais. Refusant de fuir, les habitants s’organisent pour vivre avec.
A Chaudfontaine, commune fortement sinistrée lors des inondations meurtrières de juillet 2021, 14 maisons vont être...
Selon un spécialiste en hydrologie de l’autorité des voies fluviales de la RDC, la quasi-totalité de la plaine autour de Kinshasa, pourrait être touchée par des inondations. « Il est impératif que les personnes qui vivent autour du fleuve se déplacent », a-t-il averti.
La facture des catastrophes climatiques ne cesse de s’alourdir. Au point de faire craquer le système d’indemnisation français, basé sur une prise en charge à 50% par la Caisse centrale de réassurance et sur une garantie de l’État. Le gouvernement vient de décider d’une augmentation de la surprime sur les contrats d’assurance qui alimente ce régime en déficit constant depuis plusieurs années. Mais elle risque d’être insuffisante face à l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des événements climatiques.
C'est ce qu'affirme le réassureur allemand Munich Re.
Selon ses premières estimations, les crues record lui ont coûté 4 millions d’euros, dont 3,4 millions d’euros pour les seules factures d’énergie, alors que son budget annuel de 3,65 millions d’euros.
Afin de lutter contre les inondations, mais aussi contre la pollution des nappes phréatiques, l'utilisation du biochar présente de multiples intérêts.
À cause du changement climatique, des zones inondables deviendront inhabitables. Les leviers dont dispose l’État pour déplacer des habitants lui demanderont de jongler avec responsabilité entre pédagogie et budget.
Alors que les climatologues alertent sur la litanie d’événements extrêmes dont la « fréquence » et l’« intensité » augmenteront tout au long du XXIᵉ siècle, les élus doivent sortir de la posture consistant à s’opposer les uns aux autres devant des Français désemparés.
La Haute Meuse (amont et aval) dans le sud du pays et la Durme, en Flandre, restaient en phase d'alerte de crue samedi matin, ressort-il des dernières données fournies par la carte hydrométrique du Service public wallon et par Waterinfo.be.
Le Pas-de-Calais continue ce vendredi 5 janvier de faire face aux dégâts provoqués par de nouvelles crues hors normes, deux mois seulement après un épisode similaire. Alors que les inondations vont être plus fréquentes et intenses sous le coup du changement climatique, faut-il classer certaines zones régulièrement inondées comme inhabitables ? Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, en déplacement sur place, assure que le sujet ne doit plus être tabou.
Les intempéries de ces derniers jours impactent la distribution d’eau publique des villages de Merlemont, Sart-en-Fagne et Villers-en-Fagne, dans la commune de Philippeville, a indiqué vendredi l’Intercommunale namuroise de Services publics (Inasep).
Au Royaume-Uni, des centaines de maisons ont été inondées à la suite de la puissante tempête Henk et d’une semaine de...
Plus de 300 personnes ont été évacuées dans le Pas-de-Calais, où de nouvelles inondations records touchent plusieurs communes. Un homme de 73 ans a été retrouvé mort dans sa voiture en Loire-Atlantique et plus de 10 000 foyers ont été privés d'électricité dans le nord de la France.
On fait le point sur les dernières informations liées aux intempéries qui touchent la Belgique.
Frappés par des inondations sans précédent pour la troisième fois en deux mois, les habitants de l’ouest du Pas-de-Calais sont à bout de nerfs. Las de fuir leurs foyers, certains envisagent de ne plus revenir chez eux.
Vagues de résiliations, appels d’offres sans succès, hausse des cotisations… La multiplication des aléas climatiques pousse les assurances à se détourner du marché des collectivités, devenu peu rentable.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a visité jeudi les zones touchées par les inondations dans le Land de Saxe-Anhalt. Il...
Le Pas-de-Calais est le deuxième le plus affecté par les inondations depuis 1982, juste derrière la Haute-Saône.
De graves orages sèment la destruction à divers endroits de la Planète, En Australie, en Amérique du Nord, et en Amérique du Sud. Ils sont favorisés par le réchauffement, notamment par a vapeur d&r…
Moins de deux mois après des inondations historiques, le Pas-de-Calais est de nouveau sous l’eau. Classé en vigilance rouge, l’Aa, l’un des cours d’eau traversant le département est sorti de son lit suite aux fortes précipitations qui se sont abattues ces derniers jours. Une catastrophe à répétition qui désespère les habitants et laisse entrevoir les impacts du changement climatique selon plusieurs scientifiques.
Le Royaume-Uni fait face à d'importantes perturbations mercredi, après le passage de la tempête Henk, avec des centaines d'alertes aux inondations, des routes coupées, des trains annulés et des milliers de foyers sans électricité. Les rafales les plus fortes ont été enregistrées mardi après-midi sur l'île de Wight, dans le sud de l'Angleterre, où le vent a atteint 150 km/h. Mercredi matin, plus de 300 alertes aux inondations étaient en cours en Angleterre et au Pays de Galles.
Le Royaume-Uni fait face à d’importantes perturbations mercredi, après le passage de la tempête Henk, avec des...
Aucun incident lié aux conditions météorologiques n'est toutefois à déplorer.
Les pluies importantes de ces dernières heures ont déjà eu des conséquences bien réelles sur les habitants de la...
A Blendecques, la rivière Aa a quitté son lit et les eaux menacent de nombreuses habitations. Sur place, les habitants sont épuisés.
Le Pas-de-Calais est à nouveau en état d’alerte face aux risques d’inondations et de crues. Une situation amenée à se reproduire dans ce territoire, sous l’influence du changement climatique.
Selon la préfecture, plus de 50 communes sont touchées dans le département et 198 personnes ont dû être évacuées. Par ailleurs, plus de 10 000 foyers sont privés d’électricité dans le Nord et le Pas-de-Calais.
La fonte des neiges et les pluies persistantes de ces derniers jours ont fait déborder des cours d’eau du nord et de l’ouest de la République fédérale. “Der Tagesspiegel” raconte l’inquiétude de la population face à des conditions météorologiques préoccupantes.
Situation toujours préoccupante à Deux-Acren, une commune traversée par des affluents de la Dendre qui ont rapidement...
Les pompiers ont déjà effectué plus de 200 interventions pour des inondations dans les Ardennes flamandes, mais aucune évacuation d'habitation n'avait encore eu lieu mercredi à la mi-journée, rapporte la zone des pompiers des Ardennes flamandes.
Une douzaine de cours d'eau wallons étaient encore en phase d'alerte de crue mercredi à 13h30, a indiqué le service d'hydrométrie de la Région wallonne. La tendance sera néanmoins à la stabilisation, même si une légère hausse est encore attendue sur certains cours d'eau d'ici jeudi.
Une douzaine de cours d'eau wallons étaient encore en phase d'alerte de crue mercredi à 13h30, a indiqué le service d'hydrométrie de la Région wallonne. La tendance sera néanmoins à la stabilisation, même si une légère hausse est encore attendue sur certains cours d'eau d'ici jeudi.
De nombreuses rivières en Wallonie voient leur débit rapidement augmenter depuis quelques heurs ce mardi. La Semois est en alerte de crue depuis 11h30 et plusieurs pré-alertes de crue ont été émises par le service public de Wallonie.
« On craint que le niveau de la rivière remonte, vu ce qui tombe depuis [mardi] matin », s’inquiète mardi Jean-Christophe Castelain, adjoint au maire de Blendecques, commune traversée par l’Aa et déjà particulièrement éprouvée en novembre.
Une dizaine de cours d'eau sont désormais passés en alerte de crue.
Cet automne, des précipitations inédites depuis quarante ans se sont abattues sur l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya, jetant sur les routes plus de 1,6 million de personnes, déjà accablées par la sécheresse et le terrorisme.
Environ 300 personnes ont dû quitter leur demeure en Basse-Saxe en Allemagne à cause de la rivière Alle en crue, rapporte l'agence de presse allemande dpa jeudi.
Le Danemark va enregistrer en 2023 les plus fortes précipitations annuelles que le pays ait jamais connu, a annoncé mercredi l'institut météorologique national DMI.
La défense australienne a été mobilisée lundi face à des inondations dans le nord-est du pays, qui ont forcé au moins 300 personnes à évacuer dans l’Etat du Queensland (nord-est du pays), rapporte le média public australien ABC. Environ 150 militaires des services d’urgence ont été déployés dans la région de la ville de Cairns, destination touristique populaire pour visiter la Grande barrière de corail.
L’Australie est actuellement en proie à d’importantes intempéries.
Dans les départements de Charente et Charente-Maritime, placés en vigilance orange ce dimanche 17 décembre, le niveau exceptionnellement élevé du fleuve menace des centaines d’habitations. Le pic de crues est attendu dans la nuit prochaine.
Le cyclone tropical Jasper a frappé mercredi le nord-est de l'Australie, privant d'électricité des milliers d'habitants vivant le long du littoral, qui pourrait connaître d'importantes inondations.
L’année 2020 a connu un nombre record de tempêtes suffisamment fortes pour avoir été nommées. Le changement climatique bouleverse le fonctionnement « naturel » de ces phénomènes extrêmes dévastateurs, qui frappent des sociétés mal préparées.
Les crues historiques ayant touché le Nord ont été d’autant plus importantes avec l’agriculture intensive, ayant entraîné la disparition du bocage.
L'archipel des Seychelles a déclaré jeudi l'état d'urgence et invité ses habitants à rester chez eux après une...
Les pluies diluviennes qui touchent l’Afrique de l’Est depuis octobre et ont fait plus de 300 morts ont été jusqu’à...
Alors que la Cop28 bat son plein, de tristes records ont été annoncés ce mercredi.
Des glissements de terrain causés par des pluies diluviennes dans le nord de la Tanzanie ont fait 47 morts et 85 blessés, selon un bilan toujours provisoire donné dimanche par la commissaire régionale du district affecté.
Au moins 63 personnes ont été tuées dans des glissements de terrain causés par des pluies diluviennes dans le nord de la...
Records de températures, inondations catastrophiques dans la Corne de l'Afrique, ou encore incendies dévastateurs dans les forêts du Canada: face aux conséquences du changement climatique, les dirigeants du monde sont appelés, plus que jamais, à des réponses collectives fortes.Voici cinq choses à suivre à la COP28, le sommet des Nations unies sur le climat, qui s'ouvre jeudi à Dubaï.- Transition énergétique -
Rafales de vent violentes et vagues géantes déferlant sur des autoroutes: une tempête s'est abattue sur le sud de la Russie et la péninsule annexée de Crimée, provoquant d'importantes coupures d'électricité, ont indiqué lundi les autorités locales.
De nouvelles pluies sont en cours depuis dimanche 26 novembre dans le département, placé en vigilance orange pluie-inondations par Météo France. Deux rivières, la Hem et la Canche, risquent de déborder.
Violentes rafales de vent et vagues géantes: des intempéries qualifiées de "méga-tempête" ont fait huit morts en Russie, en Crimée annexée, dans d'autres régions occupées de l'Ukraine et en Moldavie, selon les autorités et des médias lundi.
Les responsables européens de prévention de catastrophes se sont réunis cette semaine à une conférence du DRMKC, Centre européen de gestion de risques de catastrophes. Ils ont souligné que la situation en Europe avait changé. Les désastres sont plus nombreux et plus importants. En particulier les inondations et les feux se répandent. La conférence était émaillée de déclarations telles que « je n’ai jamais rien vu de pareil en vingt ans de travail », des inondations incroyables, très, très graves », « les réalités changent sur une Planète en ébullition ».
Des inondations ont frappé plusieurs pays de la Corne de l'Afrique ces derniers jours, dont le Kenya. Dans l'est du pays, plusieurs jours après avoir vu sa maison submergée, Fatuma Hassan Gumo est retournée sur place pour récupérer ce qui pouvait encore l'être dans les eaux boueuses : à peine quelques ustensiles de cuisine.
Les crues de cet automne dans le Nord de la France vont coûter plus d’un demi-milliard d’euros aux assurances, selon une première estimation des dégâts.
Les précipitations de lundi ont provoqué une hausse temporaire des niveaux d'eau dans le bassin versant de l'Yser. Dans le hameau de Fintele (Lo-Reninge), en Flandre occidentale, le seuil d'alerte pourrait être dépassé, selon Waterinfo. Une diminution des niveaux d'eau devrait, toutefois, être observée dans les prochains jours en raison d'une période sans précipitations.
Les pluies attendues à partir de mardi risquent de provoquer de nouvelles inondations qui pourraient causer des morts et des destructions, a déclaré le directeur de l’Agence somalienne de gestion des catastrophes.
A Saint-Domingue, la capitale, un mur s’est effondré sur des véhicules à l’entrée d’un tunnel, causant la mort de neuf personnes. Une enquête a été ouverte, a annoncé le ministère des travaux publics.
Alors que la décrue s'amorce dans le Nord et le Pas-de-Calais après deux semaines d'inondations d'une ampleur inédite, plusieurs voix s'élèvent pour questionner l’état des infrastructures dédiées à la gestion de l'eau. Alors que les deux départements grignotent leur territoire sur la mer, ils restent normalement au sec grâce à un ingénieux système de wateringues. Un système qui semble pourtant avoir montré ses limites.
Après trois jours de retrait des eaux, de nouvelles précipitations viennent freiner le mouvement ce dimanche 19 novembre soir. Le département reste en vigilance jaune pluie-inondation, crues et vents jusqu’à lundi à la mi-journée.
Les 237,3 mm de pluies quotidiennes enregistrées chaque jour depuis le 16 octobre dépassent très largement le précédent record datant de plus de trois décennies, annonce l’institut météorologique ce samedi 18 novembre.
Entre le 18 octobre et le 16 novembre, la France a enregistré un cumul moyen de 237,3 millimètres, selon Météo-France.
Des dizaines d’obus de la Première Guerre mondiale sont réapparus de la terre après les inondations dans le Westhoek.
En déplacement dans le département ce samedi 18 novembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a esquissé un premier bilan des intempéries et promis «une enveloppe spécifique» pour les communes touchées.
Malgré les pluies diluviennes de ces dernières semaines, les nappes souterraines ne sont pas remplies. Tout dépendra de l’hiver à venir, et de notre « sobriété » en eau.
Le nord-ouest de la Belgique connaît, comme le nord de la France, d’importantes inondations depuis ces dernières semaines. Mais si le premier réflexe est d’appeler à construire des digues plus hautes, un hydrologue interrogé par “De Standaard” appelle à faire précisément le contraire et à rendre aux anciennes zones humides, asséchées par l’homme, leur capacité d’absorption des eaux.
Une nouvelle dépression s’abat ce jeudi 16 novembre sur l’Hexagone. Quatre départements ont été placés en alerte pour les crues et un, le Puy-de-Dôme, pour vents violents. Elisabeth Borne se rend dans le Pas-de-Calais inondé.
La tempête Ciarán, qui a balayé le pays le 2 novembre avec des rafales de vent jusqu’à 110 km/h, a occasionné des dégâts à près de 44.000 bâtiments couverts par une assurance incendie et à environ 3000 voitures disposant d’une assurance omnium, ressort-il d’une première estimation des assurances membres d’Assuralia jeudi.
Une vingtaine de familles seront évacuées à Noordschote et Reninge, dans la commune de Lo-Reninge, en raison des fortes précipitations, a annoncé jeudi la cellule de crise de la province de Flandre occidentale. Environ vingt-cinq maisons devaient également être évacuées mercredi à Woumen (Diksmuide) et Merkem (Houthulst).
Le nombre de décès causés par les fortes pluies en Somalie continue de grimper. Les organisations humanitaires et les autorités locales estiment qu'au moins 42 personnes ont déjà perdu la vie.
Le Pas-de-Calais a été placé mardi 14 novembre en vigilance orange par Météo-France pour pluie-inondation et en vigilance jaune pour vent et vagues-submersion.
Sous la menace de nouvelles inondations, de nombreuses localités sinistrées bénéficient désormais d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, qui permettra aux habitants d’être indemnisés.
Les nombreux nuages présents au-dessus du nord de la France limitent la prise de vues, mais un traitement des images satellites permet de visualiser l’étendue des masses d’eau.
Ecoles et crèches sont fermées pour encore au moins deux jours dans 270 communes. On recense déjà 10 000 sinistrés. Selon la préfecture, 700 foyers restent privés d’électricité et «6 000 clients sont impactés en relais mobile».
Une semaine après le passage des deux tempêtes, les assureurs ont dressé ce lundi 13 novembre un bilan des destructions. Résultats : les intempéries ont causé au total 517 000 sinistres en France.
Vigicrues a maintenu en vigilance orange, lundi 13 novembre, quatre cours d’eau du Pas-de-Calais et du Nord : la Canche, l’Aa, la Hem et la Lys canalisée.
Malgré une accalmie des pluies samedi et la fin de la vigilance rouge, pas moins de 250 communes ont été ou restent menacées par des inondations. Le département se prépare à des nouvelles précipitations ce dimanche 12 novembre au soir.
Le niveau des cours d'eau continuait de monter en certains endroits du Westhoek. Comme attendu, et malgré l'arrêt de la pluie, l'eau en provenance du nord de la France continuait de grossir les rivières et l'Yser. Le gouverneur de Flandre occidentale, Carl Decaluwé, a dès lors maintenu son appel à la vigilance. Pour autant, les pompiers ont passé une nuit relativement calme, confirmait le gouverneur en matinée. Seuls quelques endroits restaient critiques, comme à Stavele (Alveringem), où la rue de l'Yser restait sous eau et fermée à la circulation.
Selon Météo-France, il est tombé « entre 40 et 60 mm » d’eau sur l’ouest du département, placé en vigilance rouge au moins jusqu’à 16 heures.
Le répit sera de courte durée. Après une accalmie samedi 11 novembre, les précipitations sont de retour dimanche dans plusieurs départements déjà inondés par des pluies diluviennes. Alors que l'état de castastrophe naturelle doit être déclenché dans le Pas-de-Calais et le Nord, 10 000 sinistres ont été observés selon le sénateur du Nord Franck Dhersin.
Les pluies, parfois accompagnées d’orages, devraient persister jusqu’à vendredi 10 novembre.
« Il est possible que les événements de cette nuit soient très importants », a prévenu Gérald Darmanin jeudi.
Des averses intenses sont attendues en Belgique jeudi soir.
Le phénomène climatique El Niño amplifie les précipitations de la saison des pluies dans la Corne de l'Afrique, avec des conséquences également dévastatrices en Éthiopie (20 morts) et au Kenya (15 morts).
Quelques jours après des inondations liées à la tempête Ciaran, le Pas-de-Calais est placé mardi en vigilance rouge en raison d'une "crue exceptionnelle" attendue sur les fleuves côtiers Aa et Liane, entraînant des fermetures d'écoles.
La préfecture a décidé de fermer les écoles d’une trentaine de communes du Pas-de-Calais à partir de ce mardi 7 novembre à midi, en raison des crues attendues autour de Boulogne-sur-Mer.
Pour Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France, ce département vient de connaître «un épisode pluvieux centennal» aggravé par le passage de plusieurs tempêtes successives.
Au Vietnam, trois personnes ont trouvé la mort après plusieurs jours de fortes pluies qui ont provoqué des inondations...
L'ouragan Otis qui a dévasté la côte Pacifique au Mexique, et en particulier la célèbre station balnéaire d'Acapulco, a fait 48 morts, et 6 personnes restent portées disparues dimanche, selon les autorités qui commencent à distribuer l'aide humanitaire.
Un paradis devenu enfer. L'ouragan Otis a dévasté la station balnéaire d’Acapulco, dans le sud-ouest du Mexique, mercredi 25 octobre. Au moins 27 personnes ont trouvé la mort, selon un premier bilan annoncé par les autorités. Dans ce haut-lieu du tourisme balnéaire, nouvelle victime du changement climatique, 80% des hôtels ont été détruits.
Hôtels et centres commerciaux sérieusement endommagés, mobiliers urbains arrachés, communications suspendues : l'ouragan Otis, de catégorie 5, a provoqué d'importants dégâts à Acapulco, station balnéaire de la côte pacifique, qui se retrouve coupée du reste du Mexique. Le président Andres Manuel Lopez Obrador est en route.
Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, s’est rendu sur place mercredi après-midi. L’ouragan de force 5 avait frappé Acapulco peu après minuit heure locale, avant de s’affaiblir comme prévu en progressant dans l’arrière-pays.
Des murs de plus en plus hauts pour lutter contre les inondations et les submersions marines : c'est la solution de court-terme que la plupart des pays déploient pour se protéger. Mais ces digues, extrêmement chères ne peuvent être qu'une solution temporaire. Face à l'accélération du changement climatique, elles ne pourront pas toujours être efficaces. Surtout, leur illusion de protection accentue les risques d'exposition et donc potentiellement les pertes humaines et économiques.
Cinq personnes sont mortes au Royaume-Uni dans le passage de la tempête Babet qui a entraîné d'importantes inondations, et le pays reste sous la menace de nouvelles fortes pluies dans les prochains jours, ont prévenu lundi les autorités.
L’ouragan Tammy est classé catégorie 1 depuis vendredi en fin de matinée. La population de l’archipel a été invitée à rejoindre des abris.
La tempête Babet a provoqué d'importantes inondations et dégâts matériels dans des villes du Danemark et de Norvège...
Le cœur de la tempête « pourrait passer à proximité immédiate » des Antilles durant la nuit de vendredi à samedi, avec des vents forts, « voire proches de l’ouragan de catégorie 1 ».
Une femme a perdu la vie en Ecosse dans des inondations causées par la tempête Babet. Des centaines de maisons ont dû être évacuées dans cette partie du Royaume-Uni et des milliers d'autres ont été privées de courant.
L'Écosse a été placée en code rouge tandis que le code orange est de vigueur dans la partie nord de l'Angleterre, les Midlands (centre de l'Angleterre) et en Pays de Galles.
Entre 2016 et 2021, inondations, tempêtes, sécheresse et incendies, des catastrophes liées au changement climatique, ont entraîné 43,1 millions de déplacements d'enfants à l'intérieur de 44 pays, selon un rapport de l'Unicef publié jeudi. L'organisation appelle les chefs d'État à se pencher sur cette question lors de la COP28.
Inondations, tempêtes, sécheresses : les catastrophes alimentées par le changement climatique ont provoqué...
Dans l’état indien du Sikkim, des crues ont provoqué d’importantes destructions. La zone touchée est située au pied d’un glacier proche du Kangchenjung, , le troisième plus haut sommet du monde.
En raison d’un barrage en amont qui avait déchargé de l’eau précédemment, le niveau de la rivière Tista était 4,50 mètres plus élevé que la normale, a déclaré l’armée indienne.
La région de New York a connu un épisode de très fortes pluies vendredi qui a provoqué de gigantesques inondations dans toute la ville. Si les autorités ont réagi dans la journée en incitant les habitants à la prudence, certains ont pointé du doigt leur manque d’anticipation. Alors que les événements climatiques extrêmes s’enchaînent sur des mégalopoles comme New York, les moyens pour s’adapter aux conséquences physiques du réchauffement climatique semblent toujours en retard.
Des pluies très importantes tombées dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord-est des États-Unis ont inondé des routes à New York et en partie paralysé son métro et ses aéroports, les autorités appelant la population à la plus grande prudence.
Routes inondées, trains de banlieue supprimés, chaos dans le métro : des pluies torrentielles dans le nord-est des Etats-Unis ont brusquement paralysé la mégapole de New York vendredi, mettant à rude épreuve ses capacités de résistance aux intempéries extrêmes.
La province sud-africaine du Cap-Occidental a été touchée par de fortes pluies et des vents violents, le week-end des 23 et 24 septembre. Onze morts et de nombreux dégâts matériels sont à déplorer.
Des inondations ont frappé mercredi le centre de la Grèce pour la deuxième fois ce mois-ci, la ville de Volos étant particulièrement touchée après qu'une précédente tempête y a fait le mois dernier 17 morts et causé de considérables dégâts.
Les pluies torrentielles de début septembre ont noyé la plaine de Thessalie, à l’est du pays. Une catastrophe sanitaire menace. L’impact économique est désastreux, d’autant que la région est une zone agricole de première importance pour le pays.
Le dernier bilan officiel fait état de 3 922 morts. Quant aux données disponibles sur les disparus, elles restent approximatives.