La multiplication des éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques ne résoudra pas notre problème énergétique

Gail Tverberg

Traduction – Jmp (base DeepL) – article original :
Ramping up wind turbines, solar panels and electric vehicles can’t solve our energy problem

Nombreux sont ceux qui pensent que multiplier les éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques pourrait résoudre les problèmes énergétiques, mais je ne suis pas d’accord. Ces équipements, auxquels s’ajoutent les batteries, les stations de recharge, les réseaux et les nombreuses autres structures nécessaires à leur fonctionnement, sont d’une extrême complexité.

Si des systèmes d’un relativement faible niveau de complexité, comme un barrage hydroélectrique, peuvent parfois aider à résoudre des problèmes énergétiques, il n’est pas possible d’imaginer que des niveaux de complexité toujours plus élevés soient toujours réalisables.

Selon l’anthropologue Joseph Tainter (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Tainter), dans son célèbre ouvrage intitulé « The collapse of complex societies » (https://www.amazon.com/Collapse-Complex…/dp/052138673X), l’accroissement de la complexité conduit à un rendement décroissant. Autrement dit, les innovations les plus intéressantes tendent à être développées en premier ; les innovations ultérieures ont tendance à être moins utiles, quand l’accroissement de complexité induite entraine un coût énergétique trop élevé par rapport au bénéfice apporté.

Dans ce texte, je discuterai plus en détail de la complexité. Je vais également présenter des preuves que l’économie mondiale a peut-être déjà atteint les limites de la complexité. En outre, je vais montrer que la mesure communément admise du « rendement de l’investissement énergétique » (EROEI) (https://www.sciencedirect.com/…/energy-return-on…) se rapporte à l’utilisation directe de l’énergie, plutôt qu’à l’énergie incorporée dans des systèmes complexes. En conséquence, les valeurs d’EROEI tendent à faire penser que les innovations telles que les éoliennes, les panneaux solaires et les VE sont plus performantes qu’elles ne le sont réellement. D’autres mesures similaires à l’EROEI conduisent à des erreurs similaires.

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1/ Dans cette vidéo avec Nate Hagens, Joseph Tainter explique comment l’énergie et la complexité ont tendance à croître simultanément, dans ce que Tainter appelle la spirale énergie-complexité : https://www.youtube.com/watch?v=undp6sgCIX4

Figure 1. The Energy-Complexity Spiral from 2010 presentation called The Energy-Complexity Spiral by Joseph Tainter.

Selon Tainter, l’énergie et la complexité se construisent l’une avec l’autre. Au début, un accroissement de complexité peut être nécessaire pour répondre à une économie en croissance en permettant l’adoption des énergies disponibles. Mais cette complexité croissante implique des rendements décroissants, puisque les solutions les plus faciles et les plus intéressantes sont trouvées en premier. Lorsque les avantages relatifs d’une complexité croissante deviennent trop faibles par rapport à l’énergie supplémentaire requise, le résultat global tend vers un effondrement – ce qui, selon lui, équivaut à une « perte rapide de complexité ».

Une complexité croissante peut aboutir à des biens et services moins coûteux par divers mécanismes :

– des économies d’échelle sont réalisées grâce à des investissements lourds, donc à des entreprises plus grandes ;

– La mondialisation permet de disposer de matières premières et des énergies alternatives, d’une main-d’œuvre moins chère ;

– l’éducation supérieure et une spécialisation accrue favorisent l’innovation ;

– les améliorations technologiques permettent de réduire le coût de fabrication des biens ;

– les améliorations technologiques permettent une optimisation des coûts d’usage, comme des économies de carburant pour les véhicules, de manière permanente.

Pourtant, étrangement, dans la pratique, la complexité croissante tend à entraîner une augmentation de la consommation de carburant, plutôt qu’une diminution. C’est ce que l’on appelle le paradoxe de Jevons. Si les produits sont moins chers, davantage de personnes peuvent se permettre de les acheter et de les utiliser, de sorte que la consommation totale d’énergie tend à être plus importante.

2/ Dans la même vidéo, Tainter décrit la complexité comme quelque chose qui structure et organise un système.

La raison pour laquelle je considère que l’électricité produite par les éoliennes et les panneaux solaires exigent des solutions beaucoup plus complexes que, par exemple, l’électricité produite par les centrales hydroélectriques ou les centrales à combustibles fossiles, est que la production de ces équipements est loin d’être en mesure de répondre directement aux exigences des systèmes électriques actuels. Par exemple les productions électriques éolienne et solaire ont besoin de systèmes complexes pour résoudre les problèmes d’intermittence.

Avec la production hydroélectrique, l’eau est facilement contenue derrière un barrage. Souvent, une partie de cette eau peut être stockée en vue d’une utilisation ultérieure pour répondre aux pics de demande. L’eau accumulée en amont du barrage alimente des turbines, de telle manière que la production électrique est directement compatible avec les impératifs du courant alternatif. Pour cette même raison, l’électricité produite par un barrage hydroélectrique peut s’ajouter facilement aux différents systèmes de production d’électricité disponibles.

En revanche, la production électrique des éoliennes et panneaux solaires nécessite beaucoup plus d’assistance, autrement dit une plus grande complexité, pour être compatible avec les exigences des systèmes de consommation d’électricité. L’électricité produite par les éoliennes a tendance à être très désorganisée. Elle n’est produite qu’en fonction d’un timing qui lui est propre, fonction du vent.

L’électricité produite par les panneaux solaires est organisée, qui répond mieux aux exigences des systèmes de consommation d’électricité, mais par exemple, n’est pas directement compatible avec les impératifs du courant alternatif.

Un problème majeur est que les besoins électriques pour le chauffage sont importants en hiver alors que l’électricité solaire est inversement disponible en été ; pendant que la disponibilité du vent est irrégulière. Des batteries peuvent être ajoutées, mais elles ne peuvent amortir les écarts de production que sur très court terme, quelques jours au mieux.

Au final les différentiels entre offre et demande doivent être lissés par des systèmes parallèles censés être utilisés à minima ; les systèmes « de secours » le plus communément utilisé étant les centrales fonctionnant au gaz naturel, puis celles au pétrole ou au charbon…

Ce qui suppose de doubler le système énergétique électrique, ce qui a un coût plus élevé que celui qu’aurait l’un ou l’autre système exploité seul, à plein temps.

Par exemple, il faut maintenir des centrales électriques au gaz naturel, incluant les infrastructures liées, gazoducs et systèmes de stockage, même si l’électricité produite dans ce cadre n’est utilisée qu’une partie de l’année. Un tel système combiné nécessite des experts dans tous les domaines, notamment en rapport à l’intégration des réseaux électriques, la production de gaz naturel, la réparation des éoliennes et des panneaux solaires, ou encore la fabrication et l’entretien des batteries. Et tout cela nécessite des systèmes de formation adaptés et des échanges internationaux, parfois avec des pays hostiles.

Je considère également que les véhicules électriques sont complexes. Un problème majeur posé par la transition vers les VE est que l’économie aura également besoin d’un double système – pour les moteurs à combustion interne et les véhicules électriques – pendant de très nombreuses années. Les véhicules électriques nécessitent des batteries fabriquées à partir d’éléments provenant du monde entier. Ils ont également besoin d’un maillage de stations de recharge, d’autant que les besoins de recharge sont fréquents.

3/ Tainter souligne que la complexité a un coût énergétique, mais que ce coût est pratiquement impossible à mesurer (https://www.youtube.com/watch?v=undp6sgCIX4)

Les besoins énergétiques sont cachés dans de nombreux domaines. Par exemple, pour avoir un système organisé complexe, nous avons besoin d’un système financier. Le coût de ce système ne peut pas être rajouté. Nous avons besoin de routes modernes, d’infrastructures et d’un système de lois. Le coût d’un gouvernement attribué à ces services ne peut être facilement discerné. Un système de plus en plus complexe a besoin d’éducation pour le soutenir, mais ce coût est également difficile à mesurer. De plus, comme nous le notons ailleurs, le fait d’avoir des systèmes doubles ajoute d’autres coûts qui sont difficiles à mesurer ou à prévoir.

L’engrenage énergie-complexité ne peut pas se poursuivre indéfiniment dans une économie. Celle-ci peut atteindre des limites au moins de trois façons :

[a] L’extraction de ressources de toutes catégories est d’abord effectuée dans les endroits les plus propices. Les puits de pétrole sont d’abord effectués dans des zones où le pétrole est facile à extraire et à proximité des zones de population ; les mines de charbon dans des endroits où le charbon est de même facile à extraire et où les coûts de transport vers les utilisateurs sont faibles ; les mines de lithium, de nickel, de cuivre et d’autres minéraux sont d’abord installées dans les endroits où les filons sont les plus rentables.

Mais le coût de la production d’énergie finit par augmenter, au lieu de diminuer, en raison des rendements décroissants. Le pétrole, le charbon et les produits énergétiques deviennent plus chers. Les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques ont également tendance à devenir plus chers, car le coût des minéraux nécessaires à leur fabrication augmente. L’ensemble des produits énergétiques, y compris les « énergies renouvelables », ont tendance à devenir moins rentables.

En fait, de nombreux rapports (https://www.wsj.com/…/bps-ceo-plays-down-renewables…) indiquent que le coût de production des éoliennes (https://www.woodmac.com/…/wind-industry-faces-a…/) et des panneaux solaires (https://cen.acs.org/…/US-solar-polysilicon…/100/i33) a augmenté en 2022, rendant la fabrication de ces équipements non rentable. La hausse des prix des produits industriels ou la baisse de la rentabilité de ceux qui les produisent pourraient mettre un terme à la croissance de la demande.

[b] La population humaine a tendance à continuer d’augmenter si les réserves de nourriture et autres sont suffisantes, mais l’offre de terres arables reste presque constante. Ces deux contraintes exercent une pression sur la société pour qu’elle produise un flux continu d’innovations qui permettront d’augmenter la quantité de nourriture par hectare.

Mais ces innovations finissent par avoir un rendement décroissant, ce qui rend plus difficile la possibilité que la production alimentaire soit en mesure de suivre la croissance de la population.

Parfois, la variabilité des régimes climatiques met en exergue le fait que les disponibilités alimentaires sont à la limite du niveau minimum depuis de nombreuses années. La croissance est alors bridée par la flambée des prix des denrées alimentaires et/ou la mauvaise santé des travailleurs soumis à un régime alimentaire inadapté.

[c] La croissance de la complexité atteint des limites, alors que les innovations les plus précoces tendent à être les plus productives. Par exemple, l’électricité ne peut être inventée qu’une seule fois, tout comme l’ampoule électrique. La croissance et la mondialisation sont bridés au delà d’un certain seuil.

Je pense que la dette fait partie de la question de la complexité. À un moment donné, la dette et les intérêts liés ne pourront plus être remboursés. L’enseignement supérieur (indispensable compte tenu d’un haut niveau de spécialisation) atteint ses limites lorsque les travailleurs ne trouvent pas d’emplois avec des salaires suffisamment élevés pour compenser le coût des études, si ce n’est tout simplement de quoi vivre décemment.

4/ Selon Tainter, si l’approvisionnement en énergie disponible se réduit, le système est condamné à se simplifier.

En général, une économie se développe pendant une centaine d’années, atteint les limites de la complexité énergétique, puis s’effondre en quelques années.

Cet effondrement peut se produire de différentes manières. Une forme de gouvernement peut s’effondrer, référence par exemple à l’effondrement du gouvernement central de l’Union soviétique en 1991 qui peut s’interpréter comme une forme d’effondrement à un niveau inférieur de simplicité. Ou cela peut se traduire par la volonté d’un pays d’en conquérir un autre (ce qui peut inclure des problèmes de complexité énergétique), en vue de prendre le contrôle du gouvernement et des ressources du pays cible ; ou encore par un effondrement financier.

Selon Tainter, la simplification ne se produit généralement pas de manière délibérée. Il fournit un exemple de simplification délibérée à travers l’Empire byzantin au 7e siècle. Disposant de moins de ressources pour financer l’armée, il a abandonné certains postes éloignés et a ciblé une approche moins coûteuse pour maintenir les postes de défense restants.

5/ À mon avis, il est facile pour les calculs EROEI (et autres calculs similaires) de surestimer les avantages des systèmes énergétiques complexes.

L’un des principaux points soulevés par le Tainter dans la conférence mentionnée ci-dessus [vidéo] est que la complexité a un coût énergétique, mais que le coût énergétique de cette complexité est pratiquement impossible à mesurer. Il fait également remarquer que si l’intégration d’un niveau de complexité croissant est séduisant, son coût global tend à augmenter avec le temps. Et les modèles ont tendance à éluder les infrastructures et autres éléments requis, offerts par le système global, qui déterminent la possibilité de l’émergence d’une nouvelle source d’approvisionnement énergétique hautement complexe.

L’énergie nécessaire à la complexité étant difficile à mesurer de manière systémique, les modes de calcul de l’EROEI (https://www.sciencedirect.com/…/energy-return-on…) relatifs aux systèmes complexes auront tendance à énoncer que les formes complexes de production d’électricité, telles que l’éolien et le solaire, consomment moins d’énergie (ont un EROEI plus élevé) qu’elles ne le font en réalité.

Le problème est que les calculs EROEI ne prennent en compte que les coûts directs de l’« investissement énergétique ». Par exemple, les calculs ne sont pas conçus pour intégrer les données en lien avec le coût énergétique plus élevé d’un système doublé, chacun étant pour partie sous-utilisé pendant certaines périodes. Les coûts annuels ne seront pas nécessairement réduits de manière proportionnelle.

Dans la vidéo en lien, Joseph Tainter présente l’évolution de l’EROEI du pétrole dans le temps. Ce type d’analyse ne pose pas de problème, les niveau de complexité étant similaires, à fortiori si elle évite la comparaison avec la relativement récente technique de fracking, ce que fait Tainter. En revanche, comparer les EROEI de différents types d’énergie et différents niveaux de complexité peut facilement conduire à des conclusions erronées.

6/ L’économie mondiale actuelle semble d’ores et déjà se diriger à pas feutrés vers une simplification, ce qui suggère que la tendance vers une plus grande complexité a déjà dépassé son niveau maximum, compte tenu du manque de disponibilité de produits énergétiques bon marché.

Je m’interroge sur l’émergence d’une simplification dans le commerce, en particulier le commerce international, car le transport maritime (qui utilise très généralement des produits pétroliers) devient très coûteux. Cela pourrait être considéré comme un type de simplification, en réponse à l’absence d’un approvisionnement suffisant en énergie bon marché.

Figure 2. Trade as a percentage of world GDP, based on data of the World Bank.

D’après la figure 2 (https://i0.wp.com/…/Trade-as-percentage-of-world-GDP…), le commerce international en pourcentage du PIB a atteint un pic en 2008. Depuis lors, on observe une tendance générale à la baisse des échanges, ce qui indique que l’économie mondiale a eu tendance à se rétracter, du moins d’une certaine manière, lorsqu’elle a atteint les limites des prix élevés.

Un autre exemple de tendance à la baisse de la complexité est la chute des inscriptions dans les collèges et universités de premier cycle aux États-Unis depuis 2010 (https://i0.wp.com/…/US-undergraduate-part-time-full…). D’autres données montrent que les inscriptions dans le premier cycle ont presque triplé entre 1950 et 2010, de sorte que l’évolution vers une tendance à la baisse après 2010 représente un tournant majeur.

Figure 3. Total number of US full-time and part-time undergraduate college and university students, according to the National Center for Education Statistics.

La raison pour laquelle ces évolutions sont un problème est que les collèges et les universités ont des dépenses fixes colossales. Les systèmes éducatifs doivent notamment entretenir les bâtiments et les terrains, rembourser des dettes, et financer des professeurs permanents qu’ils se doivent de garder dans la plupart des cas même si le nombre d’élèves diminue. Ils peuvent dans certains cas proposer des pensions qui peuvent ne pas être entièrement financés par les élèves, ce qui ajoute une autre pression sur les coûts.

Selon les membres du corps enseignant des collèges avec lesquels j’ai discuté ces dernières années, des pressions ont été exercées pour améliorer le taux de rétention des étudiants qui ont été admis. En d’autres termes, ils ont le sentiment d’être encouragés à empêcher les étudiants actuels de décrocher, même si cela signifie qu’ils doivent abaisser progressivement leurs critères. Parallèlement, les salaires des professeurs ne suivent pas le rythme de l’inflation.

Les informations suggèrent que les collèges comme les universités ont récemment mis l’accent sur l’obtention d’un corps étudiant plus diversifié. Autrement dit, les étudiants qui n’auraient pas été admis dans le passé en raison de notes insuffisantes au lycée sont de plus en plus souvent admis afin d’éviter que les effectifs ne baissent davantage.

Du point de vue des étudiants, le problème majeur est que les emplois offrant un salaire suffisamment élevé pour justifier le coût élevé d’une formation universitaire sont de moins en moins nombreux. Cela semble être la raison à la fois de la crise de l’endettement des étudiants américains et de la baisse des inscriptions dans les premiers cycles universitaires.

Bien entendu, si les universités abaissent relativement leurs critères d’admission et probablement aussi les critères d’obtention des diplômes, il est nécessaire de « vendre » ces diplômés avec des niveaux de compétence quelque peu inférieurs aux standards habituels aux gouvernements et aux entreprises susceptibles de les embaucher. Il me semble que c’est un signe supplémentaire de la perte de complexité.

7/ En 2022, les coûts énergétiques totaux de la plupart des pays de l’OCDE ont commencé à atteindre des niveaux élevés par rapport au PIB. Lorsque l’on analyse la situation, on constate que les prix de l’électricité s’envolent, tout comme ceux du charbon et du gaz naturel, les deux types de combustibles les plus utilisés pour produire de l’électricité.

Figure 4. Chart from article called, Energy expenditures have surged, posing challenges for policymakers, by two OECD economists.

L’OCDE est une organisation intergouvernementale composée principalement de pays riches qui a été créée pour stimuler le progrès économique et favoriser la croissance mondiale (https://en.wikipedia.org/wiki/OECD). Elle comprend, entre autres, les États-Unis, la plupart des pays européens, le Japon, l’Australie et le Canada.

La figure 4 (« Les périodes de fortes dépenses énergétiques sont souvent associées à une récession » : https://i0.wp.com/…/Estimated-energy-end-use…), a été préparée par deux économistes travaillant pour l’OCDE (graphique tiré de l’article intitulé « Energy expenditures have surged, posing challenges for policymakers » : https://oecdecoscope.blog/…/energy-expenditures-have…/). Les barres grises indiquent une récession.

Ce graphique montre qu’en 2021, les prix de pratiquement tous les coûts associés à la consommation d’énergie ont eu tendance à s’envoler. Les prix de l’électricité, du charbon et du gaz naturel étaient tous très élevés par rapport aux années précédentes. Les seuls coûts énergétiques qui n’étaient pas très éloignés des coûts des années précédentes était ceux du pétrole. Le charbon et le gaz naturel sont tous deux utilisés pour produire de l’électricité, de sorte que les coûts élevés de l’électricité n’ont rien de surprenant.

Dans le graphique, les économistes de l’OCDE notent que « les périodes de fortes dépenses énergétiques sont souvent associées à une récession », ce qui souligne ce qui devrait être évident pour tous les économistes : les prix élevés de l’énergie poussent souvent l’économie vers la récession. Les citoyens sont contraints de réduire les dépenses non essentielles, ce qui réduit la demande et plonge l’économie dans une crise.

8/ Le monde semble se heurter aux limites de l’extraction du charbon. Cette situation, associée au coût élevé du transport du charbon sur de longues distances, conduit à une forte augmentation des prix du charbon.

La production mondiale de charbon est quasiment stable depuis 2011, Statistical Review of World Energy de BP, données 2022 : https://i0.wp.com/…/World-coal-mined-and-world…). La croissance de la production d’électricité à partir du charbon a été presque aussi stable que la production mondiale de charbon. Indirectement, cette absence de croissance de la production de charbon oblige les pouvoirs publics partout dans le monde à se tourner vers d’autres solutions de production d’électricité.

Figure 5. World coal mined and world electricity generation from coal, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

[9] Le gaz naturel est aujourd’hui également en pénurie si l’on tient compte de la demande croissante des différents types d’énergie.

Bien que la production de gaz naturel ait augmenté, ces dernières années, elle n’a pas augmenté assez rapidement pour répondre à la demande croissante d’importations de gaz naturel dans le monde. La production mondiale de gaz naturel en 2021 n’était supérieure que de 1,7 % à celle de 2019.

La croissance de la demande d’importations de gaz naturel provient de plusieurs causes simultanées :

– L’offre de charbon étant stable et les disponibilités à l’importation insuffisantes, les pays cherchent à substituer la production d’électricité au gaz naturel à la production d’électricité au charbon. La Chine est le premier importateur mondial de gaz naturel en partie pour cette raison.

– Les pays qui produisent de l’électricité à partir de l’énergie éolienne ou solaire s’appuient sur les centrales au gaz naturel pour répondre rapidement à la demande électrique lorsque l’énergie éolienne ou solaire n’est pas disponible.

– Plusieurs pays, dont l’Indonésie, l’Inde et le Pakistan, ont une production de gaz naturel en déclin.

– L’Europe a choisi de mettre fin à ses importations de gaz naturel par gazoduc en provenance de Russie et a en conséquence besoin de compenser en important du GNL.

10/ Les prix du gaz naturel sont extrêmement variables, selon que le gaz naturel est produit localement ou non, et selon la manière dont il est expédié et le type de contrat dont il fait l’objet. Généralement, le gaz naturel produit localement est le moins cher. Le charbon connaît des problèmes similaires, le charbon produit localement étant le moins cher.

La figure 6 permet une comparaison des prix du gaz naturel dans trois régions du monde (publication japonaise IEEJ, 23 janvier 2013 : https://i0.wp.com/…/Natural-Gas-and-LNG-Prices-from…).

Figure 6. Comparison of natural gas prices in three parts of the world from the Japanese publication IEEJ, dated January 23, 2013.

Dans ce graphique, le prix plancher du Henry Hub (centre de distribution de gaz naturel situé à Erath en Louisiane) est le prix américain, disponible uniquement localement. La production est élevée aux États-Unis, son prix a donc tendance à être bas.

Le prix supérieur est celui constaté au Japon pour le gaz naturel liquéfié (GNL) importé, dans le cadre de contrats à long terme, sur une période de plusieurs années. C’est le prix le plus élevé, que l’Europe paie pour le GNL, sur la base des prix du « marché spot ».

Le GNL proposé sur le marché spot est le seul type de GNL disponible pour ceux qui n’ont pas anticipé les problèmes actuels – dont l’Europe…

Ces dernières années, l’Europe a pris le risque d’obtenir des prix bas sur le marché spot, mais cette approche s’est retournée contre elle dès lors que l’offre en GNL est insuffisante pour répondre à la demande mondiale. Notez que le prix élevé du GNL importé par l’Europe était déjà une évidence en janvier 2013, donc bien avant le début de l’invasion de l’Ukraine.

L’un des principaux problèmes du GNL est que le transport du gaz naturel est extrêmement coûteux, tendant à au moins doubler, voire tripler le prix. Les fournisseurs doivent être assurés d’un prix élevé pour le GNL sur long terme afin de rentabiliser les infrastructures colossales nécessaires pour produire et expédier le gaz naturel sous forme de GNL. Les prix extrêmement variables du GNL ont longtemps freiné les ambitions des producteurs de gaz naturel pour développer ce marché.

Inversement, les prix récents particulièrement élevés du GNL en Europe ont rendu le prix du gaz naturel trop élevé pour les industriels qui ont besoin de gaz naturel pour des processus autres que la production d’électricité, comme la fabrication d’engrais azotés. Ces prix élevés font que la crise consécutive au manque de gaz naturel bon marché se répercute sur le secteur agricole.

La plupart des gens sont « aveugles à l’énergie », surtout lorsqu’il s’agit du charbon et du gaz naturel. Ils partent de l’idée que ces deux combustibles peuvent être extraits à bon marché en abondance, et ce pour toujours.

Malheureusement, pour le charbon comme pour le gaz naturel, le coût du transport a tendance à être très élevé. Et c’est un aspect qui échappe aux analystes. C’est le coût élevé de transport et de livraison du gaz naturel et du charbon qui empêche les entreprises d’extraire réellement les quantités de charbon et de gaz naturel qui semblent être disponibles d’après les estimations des réserves, et non les réserves elles-mêmes.

10/ Lorsque nous analysons la consommation d’électricité de ces dernières années, nous découvrons que les pays – membres de l’OCDE ou non – ont connu des schémas de croissance de la consommation d’électricité étonnamment différents depuis 2001.

La consommation d’électricité des pays de l’OCDE a été quasiment stable, surtout depuis 2008. Mais même avant 2008, la consommation d’électricité n’augmentait que légèrement.

Les arbitrages actuels consistent à électrifier autant que possible les usages dans les pays de l’OCDE. L’électricité devrait être utilisée de manière conséquente pour alimenter les véhicules et chauffer les maisons. Elle serait également davantage utilisée par les industries nationales, notamment pour la fabrication des batteries et des semi-conducteurs. La question est de savoir comment les pays de l’OCDE seront en mesure d’augmenter suffisamment leur production d’électricité pour couvrir à la fois les utilisations actuelles de l’électricité et les nouvelles utilisations prévues, alors que la production d’électricité est restée stable dans le passé.

Figure 7. Electricity production by type of fuel for OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

La figure 7 (« Production d’électricité par type de ressources pour les pays de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/2023/02/OECD-Electricity-by-Fuel.png) montre que la part du charbon dans la production d’électricité a diminué dans les pays de l’OCDE, surtout depuis 2008.

La part des « autres » a augmenté, mais juste assez pour que la production globale reste stable. La catégorie « Autres » comprend les énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire, mais aussi l’électricité produite à partir du pétrole et de la combustion des déchets. Ces dernières catégories sont peu développées.

Le schéma de la production énergétique récente des pays non membres de l’OCDE est très différente.

Figure 8. Electricity production by type of fuel for non-OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

La figure 8 (« Production d’électricité par type de ressources pour les pays non membres de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/02/Non-OECD-Electricity-by-Fuel.png) montre que les pays non membres de l’OCDE ont rapidement augmenté leur production d’électricité à partir du charbon. Les autres grandes sources de combustible sont le gaz naturel et l’électricité produite par les barrages hydroélectriques.

Toutes ces sources d’énergie sont relativement peu complexes. L’électricité produite localement à partir de charbon, de gaz naturel et d’hydroélectricité a tendance à être assez bon marché. Grâce à ces sources d’électricité peu coûteuses, les pays non membres de l’OCDE ont pu dominer les marchés de l’industrie lourde et d’une grande partie de l’industrie manufacturière dans le monde.

En fait, si nous examinons la production locale ou nationale des combustibles généralement utilisés pour produire de l’électricité (c’est-à-dire tous les combustibles à l’exception du pétrole), nous pouvons voir un modèle émerger (« Production énergétique des combustibles souvent utilisés pour la production d’électricité dans les pays de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/OECD-Production-of-Fuels-Used-for…).

Figure 9. Energy production of fuels often used for electricity production for OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

En ce qui concerne l’extraction des combustibles souvent associés à l’électricité, la production a été réduite ou stagnante, même en incluant les « énergies renouvelables » (éolienne, solaire, géothermique et copeaux de bois). La production de charbon est en baisse. Le déclin de la production de charbon est probablement en grande partie responsable de l’absence de croissance de l’offre d’électricité dans l’OCDE. L’électricité produite localement à partir de charbon a toujours été très bon marché, ce qui a fait baisser le prix moyen de l’électricité.

Un schéma très différent apparaît lorsque l’on considère la production de combustibles utilisés pour générer de l’électricité dans les pays non membres de l’OCDE. Notez que la même échelle a été utilisée pour les figures 9 et 10.

Ainsi, en 2001, la production de ces combustibles était à peu près égale pour les pays de l’OCDE et les pays non-OCDE. Depuis 2001, la production de ces combustibles a presque doublé pour les pays non membres de l’OCDE, tandis que la production des pays de l’OCDE est restée pratiquement stable.

Figure 10. Energy production of fuels often used for electricity production for non-OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

Un élément intéressant de la figure 10 (« Production d’énergie des combustibles souvent utilisés pour la production d’électricité pour les pays non membres de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/Non-OECD-Production-of-Fuels-Used…) est la production de charbon pour les pays non membres de l’OCDE, représentée en bleu en bas. Elle a à peine augmenté depuis 2011. C’est une des causes du resserrement actuel de l’offre mondiale de charbon.

Ceci dit, il n’est guère probable que la flambée des prix du charbon contribue notablement à la croissance de la production de charbon à long terme, car les réserves véritablement locales s’épuisent, même dans les pays non membres de l’OCDE. La flambée des prix est beaucoup plus susceptible d’entraîner une récession, et par conséquence des défauts de paiement des dettes, une baisse des prix des matières premières et une diminution de l’offre de charbon.

11/ Je crains que l’économie mondiale n’ait atteint les limites de la complexité ainsi que les limites de la production d’énergie.

L’économie mondiale semble en voie de s’effondrer sur plusieurs années. À court terme, le résultat pourrait ressembler à une mauvaise crise, ou à une guerre, ou peut-être aux deux. Jusqu’à présent, les économies qui utilisent des combustibles peu complexes pour produire de l’électricité (charbon et gaz naturel produits localement, plus production hydroélectrique) semblent s’en sortir mieux que les autres.

Mais l’économie mondiale dans son ensemble est mise à mal par l’insuffisance de l’offre de production d’énergie locale ou nationale bon marché.

Du point de vue physique, l’économie mondiale, ainsi que l’ensemble des systèmes économiques nationaux qui la composent, sont des structures dissipatives (https://gmwgroup.harvard.edu/dissipative-systems).

En tant que telles, le schéma habituel d’une croissance suivie d’effondrement semble inévitable. Mais parallèlement, on peut s’attendre à ce que de nouvelles organisations de structures dissipatives émergent, dont certaines peuvent être mieux adaptées aux conditions changeantes. Ainsi, certaines approches de la « croissance économique » qui semblent inadaptées aujourd’hui pourraient être opportunes à plus long terme.

Par exemple, en supposant que le changement climatique ouvre l’accès à davantage de réserves de charbon dans les régions froides, le principe de « Maximum Power Principle » (principe de puissance maximum ou principe de Lotka : https://en.wikipedia.org/wiki/Maximum_power_principle, ou https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_puissance_maximum) suggère qu’une certaine « économie » finira par tirer partie de ces gisements.

Ainsi, alors qu’il semblerait que nous arrivons aujourd’hui aux confins d’un type d’organisation économique, sur le long terme, on peut s’attendre à ce que les « systèmes auto-organisés » trouvent des moyens d’utiliser (« dissiper ») toute source d’énergie à laquelle il est possible d’accéder à moindre coût, en tenant compte à la fois de la complexité et de l’usage des différentes formes de « carburant ».


Limite planétaire des cycles azote/phosphore : quézaco ?

Considérés comme l’une des 6 limites planétaires dépassées par l’homme, l’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. Seulement, leur surutilisation et surproduction par l’industrie et l’agriculture intensive (engrais, fertilisants et déjections animales) entraînent leur accumulation dans les milieux aquatiques, conduisant à la prolifération d’algues et de plantes marines.

Les 9 limites géophysiques à ne pas dépasser
© Libération

Lorsque celles-ci meurent, leur décomposition va générer une prolifération bactérienne. Bactéries qui consomment de l’oxygène et entraînent l’asphyxie des écosystèmes aquatiques. Le développement éventuel de plantes flottantes empêche également le passage de la lumière et donc la production photosynthétique d’oxygène par les micro-organismes marins.

Schéma du processus d’eutrophisation des milieux aquatiques ©Eklablog

En France, le phénomène est particulièrement visible en Bretagne où les élevages industriels ont entraîné une prolifération des algues vertes et dans les lacs, où l’on signale des proliférations cyanobactériennes de plus en plus fréquentes.

©Actu Environnement

À l’échelle mondiale, ce phénomène est à l’origine d’une baisse du niveau d’oxygène dans les océans et du développement de « dead zones », des zones mortes à l’embouchure des fleuves ou sur les littoraux où plus aucune vie ne peut se développer.

Zones mortes océaniques et littorales ©World Economic Forum

Là où ça coince, c’est que l’on estime que la photosynthèse produite par les organismes marins est à l’origine de plus de 75% de l’oxygène terrestre. En clair, si ces microorganismes meurent, nous aussi.

Producteurs d’oxygène : 25 % plantes terrestes, 25 % micro-algues, 50 % microorganismes marins ©Grokearth

Crédit auteur : La Revue de Presse de Lau


Les modèles du climat sous-estimeraient-ils le réchauffement climatique induit par les activités humaines ?

Xavier Fettweis

Nous avons demandé au Prf. Fettweis (https://obsant.eu/xavier-fettweis/ ) de lire pour nous la dernière publication de J. Hansen de 2022 : Global warming in the pipeline.

Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?

Pour réaliser des projections futures, les climatologues disposent de modèles du climat forcés par des scénarios de concentration de gaz à effet de serre, émissions d’aérosols, … Ces modèles sont conçus pour représenter au mieux le climat moyen observée (par exemple la période 1981-2010) et grâce aux observations, il est très facile de savoir si on a un modèle fiable ou pas pour une région donnée. Mais, même si un modèle est capable de bien représenter le climat actuel en moyenne, il est beaucoup plus difficile d’évaluer sa capacité à simuler des changements climatiques surtout pour des concertations de gaz à effet de serre non encore observées jusque maintenant. C’est pourquoi les climatologues ont introduit la notion de sensibilité climatique à l’équilibre (ECS en anglais pour Equilibirum Climate Sensibility) d’un modèle qui, pour faire simple, est le taux de réchauffement simulé par le modèle pour un doublement de la concentration de CO2 (560ppm) par rapport à la concentration pré-industrielle (280ppm). En moyenne, la sensibilité climatique des modèles est de +3°C pour un doublement de CO2, avec toutefois des modèles, dits « réchauffistes », ayant une ECS allant jusque +4.5°C et d’autres modèles plus conservateurs avec une ECS de +1.5°C. Ces modèles capables de reproduire le réchauffement global actuellement observé depuis 1850 (+1.2°C en 2022) ont alors permis au GIEC d’évaluer l’impact radiatif des différentes conséquences des activités humaines dont en particulier les émissions d’aérosols (c’est-à-dire les petites particules de pollution comme les fameux PM10). Ces aérosols ont un rôle refroidissant très important en réfléchissant les rayons du soleil et en favorisant la formation de nuages bas ou brouillards réfléchissant aussi les rayons du soleil. Sans l’effet de ces aérosols émis par les activités humaines, le réchauffement climatique observé serait beaucoup (entre 20 et 50%) plus important.

Comme la concentration de CO2 actuellement observé en 2022 est de 420ppm, il n’est pas encore possible d’évaluer si une ECS de +3°C est robuste ou pas même si c’est la moyenne des modèles climatiques. Par contre dans le lointain passé, il y a eu de telles hausses de CO2 (à cause d’éruptions volcaniques) que Hansen et al. 2022 ont récemment exploitées pour estimer une ECS de +4°C sur base de la hausse de température estimée à cette époque à l’aide de carottes de glace prélevées en Antarctique. Cela suggérerait qu’une ECS de +3°C sous-estimerait le réchauffement climatique et que seuls les modèles réchauffistes avec une ECS de +4°C devraient dorénavant être considérés. Si on utilise seulement les modèles avec une ECS de +4°C pour reconstruire la hausse de température observée, cela suggérerait que l’effet refroidissant des aérosols est plus important que ce que l’on estimait jusqu’à présent pour coller aux observations. Or , s’il y a bien quelques choses qui est entrain de diminuer aujourd’hui, ce sont les émissions de ces fameux aérosols car ils sont directement dangereux pour l’homme à cause de leur effet sur notre système respiratoire. En Europe par exemple, il fait maintenant beaucoup plus lumineux qu’avant principalement parce que nos émissions d’aérosols ont diminués drastiquement depuis les années 2000. Idem en Chine dont les grandes villes sont en permanence noyées dans un brouillard de pollution, de grands efforts sont actuellement réalisés pour réduire ces émissions d’aérosols. Une ECS sous-estimée par les modèles cumulé à une réduction drastique des émissions d’aérosols suggérerait que l’augmentation de la température dans les prochaines décennies devrait être revue à la hausse et, en tout cas, que les projections climatiques actuelles basées sur la moyenne des modèles ne sous-estiment certainement pas le réchauffement que l’on aura dans les prochaines décennies.

Autre sous-estimation probable des changements climatiques : les changements dans la circulation atmosphérique (c’est-à-dire la position des dépressions et anticyclones) qui sont probablement aussi sous-estimés par les modèles du climat. Au Groenland par exemple, on observe depuis les années 2000 de plus en plus d’anticyclones en été centrés sur la calotte polaire à la place d’avoir une dépression apportant froid et chutes de neige. Ces anticyclones apportent avec eux de l’air tropical et un temps ensoleillé et sec qui emballe la fonte de la calotte, à tel point qu’ils sont responsables d’environ la moitié de l’augmentation de la fonte de la calotte observée depuis les années 2000. L’autre moitié est évidemment la conséquence directe de la hausse des températures en Arctique. Si on continue a avoir des anticyclones en été sur le Groenland à la place de dépressions, il faudra alors multiplier par deux les projections futures de fonte de la calotte car les modèles de climat ne suggèrent pas ces changements de circulation 1. Malheureusement, comme on observe ces changements que depuis une 20 aine d’années, il est encore trop tôt pour affirmer que les modèles du climat se trompent car il y a toujours une possibilité que ces anticyclones plus fréquents en été ne soient simplement que le résultat de la variabilité naturelle du climat (et non une conséquence imprévue du réchauffement climatique) et qu’on revienne vers une circulation atmosphérique plus normale dans les prochains étés. En Europe, on observe aussi ce genre de changements avec un Anticyclone des Açores qui remonte beaucoup plus au nord en été que prévu depuis quelques années. Ceci explique d’ailleurs pourquoi nos derniers étés sont plus secs, plus ensoleillés et plus chauds que ce que la moyenne des modèles du GIEC prévoit pour cette décennie. Là encore, les modèles ne prévoient pas une telle remontée de l’Anticyclone des Açores aussi rapidement qu’observée. Malheureusement ici, il est beaucoup plus difficile d’évaluer dans le passé si de tels changements ont eu lieux lorsque le CO2 a augmenté (à cause d’éruptions volcaniques). Par conséquence, ces changements dans la circulation générale de l’atmosphère qu’on observe depuis une 20aine d’année restent une question ouverte en climatologie qui pourrait, s’ils se confirment dans les prochaines années, emballer les impacts du réchauffement climatique dans certaines régions comme en Europe.

Un réchauffement climatique sous-estimé par les modèles et des changements de la circulation atmosphérique non simulés par les modèles du climat suggèrent qu’il est plus que probable que les projections climatiques actuellement disponibles sous-estimeraient ce qui pourrait nous attendre dans les prochaines décennies et donc qu’on suivrait le pire des scénarios du GIEC voir d’avantage dans certaines régions. Évidement, à nous de nous arranger pour ne pas suivre cette trajectoire jusqu’à la fin du siècle en réduisant notre consommation énergétique (fossile) tout en passant aux énergies renouvelables.


1 : Référence : Delhasse, A, Hanna, E, Kittel, C, Fettweis, X. Brief communication: CMIP6 does not suggest any atmospheric blocking increase in summer over Greenland by 2100. Int J Climatol. 2021; 41: 2589– 2596. https://doi.org/10.1002/joc.6977


Faut-il boycotter la COP28 ?

Paul Blume

parution 18/01/2023 – modifié le 22/09/2023

La décision daterait de la fin de l’année 2021 lors de la COP de Glasgow. La 28ème Conférence des Parties (wikipedia) sera organisée par les Émirats Arabes Unis.

Pour en assurer la Présidence, le choix s’est porté sur le Sultan Al Jaber, ministre de l’industrie et PDG de la compagnie pétrolière nationale.

Si l’on peut comprendre que la mécanique complexe des attributions des conférences internationales implique parfois de drôles de contradictions, de sérieuses questions commencent à déranger les militantes et militants de la cause climatique.

Climat ou croissance, quel choix faisons-nous ?

Conception Alvarez, dans un article paru début janvier dans Novethic * décrit bien ces enjeux complexes mêlant intérêts politiques et économiques.

Est-il vraiment concevable de donner les clefs d’une conférence internationale sur le climat à un magnat du pétrole ?

Est-il acceptable de l’entendre proposer d’émettre moins de co2 tout en consommant plus d’énergies fossiles ?

Par définition, ces grands caucus sont des proies évidentes pour différentes formes de propagandes diplomatico-politiques ou lobbyings divers sur le plan économique.

La question est de déterminer si on ne passe pas, en l’espèce, une ligne rouge.

Est-il vraisemblable pour le monde scientifique de cautionner un pareil mélange des genres ?

Pour les états d’Europe, déjà empêtrés dans des débats curieux sur la définition même de ce que sont les énergies renouvelables *, participer à un événement de cette envergure dans un tel cadre n’est pas non plus une opération évidente en terme de crédibilité.

Comment imposer à l’industrie des transports une mutation coûteuse vers une moindre utilisation des énergies fossiles tout en donnant une importante fenêtre de promotion aux compagnies pétrolières ?

On peut juger le boycott d’événements internationaux inefficace, contre-productif, excessif.

On peut aussi se demander si la participation à cette COP ne marquerait pas définitivement une forme de renoncement public aux objectifs de contenir le réchauffement face aux diktats économiques. Une forme de sacrifice collectif.

Poser la question n’est pas y répondre. Ne pas poser la question serait déjà renoncer.

Ci-dessous, une partie de réponse à la question par Madame Christiana Figueres, qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21 (source AFP) :

L’ancienne cheffe de l’ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d’énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.

Lors d’une conférence « Climate Changes Everything », en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu’elle « perdait patience » avec l’industrie des énergies fossiles responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.

D’après celle qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21, les grandes entreprises énergétiques ont failli à leurs engagements de transition vers des énergies renouvelables.

« Au lieu de tout faire pour mettre en application leur incroyable capacité d’innovation et d’ingénierie, elles ont fait tout le contraire », a tonné Mme Figueres.

Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d’ici 2025 et faire « beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts » pour affronter la crise climatique, avait mis en garde début septembre un premier rapport de l’ONU Climat sur ce qui a été accompli ou non depuis l’accord de Paris et son objectif le plus ambitieux de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Ce rapport sera au coeur de la COP28 de Dubaï du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis.

Le réchauffement mondial a déjà atteint environ 1,2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Interrogée pour savoir s’il fallait que les sociétés pétrolières et gazières mondiales, accusées de traîner les pieds sur leurs engagements en faveur du climat, participent à la COP28, Mme Figueres a répondu: « Cela dépend si elles viennent là-bas pour contribuer et accélérer la décarbonation ou si elles agissent littéralement contre ces objectifs ».

Le président de la COP28 et de la compagnie pétrolière nationale émirienne, Sultan al-Jaber, avait appelé début septembre à « tripler les énergies renouvelables d’ici à 2030, commercialiser d’autres solutions sans carbone, comme l’hydrogène, et développer un système énergétique exempt de tout combustible fossile sans captage de CO2 ».

Lors du sommet sur « l’ambition climatique » mercredi à l’ONU, il a répété que « la réduction progressive des énergies fossiles était inévitable » et « essentielle ».

Une position qui a satisfait l’ancienne patronne de l’ONU Climat qui estime que le président de la COP28 « a compris (sa) responsabilité politique internationale et multilatérale » pour le climat.

Ajoutons qu’aujourd’hui, les investissements massifs récents dans l’exploration et l’exploitation des sources fossiles indiquent clairement la voie choisie. Les éventuels efforts qui seront programmés dans les énergies de substitution ne seront pas accompagnés de contraintes volontaires sur l’économie des fossiles.

La question reste. Faut-il participer à cette COP28 ?

Voir https://obsant.eu/boycott-cop-28/


Les défenseurs du climat ont besoin de preuves tangibles et Friederike Otto les a !

Le réseau World Weather Attribution fournit un levier crucial pour les batailles juridiques et politiques.

Matt Reynolds, wired.com – 06/01/2023

Traduction : Deepl & Josette

Le 19 juillet 2022, le Royaume-Uni a eu un avant-goût de la météo à venir. Les températures ont atteint 40,3 degrés Celsius, dépassant le précédent record de plus d’un degré et demi.

Des dizaines de maisons ont été détruites par des incendies dans l’est de Londres, tandis qu’ailleurs dans le pays, la chaleur a poussé le réseau électrique au bord de la rupture. L’Office for National Statistics estime qu’il y a eu plus de 2 800 décès supplémentaires chez les plus de 65 ans pendant les vagues de chaleur de l’été 2022, ce qui en fait l’année la plus meurtrière pour la chaleur depuis 2003.

Avant même que les températures n’aient atteint leur maximum, Friederike Otto était dans son bureau de l’Imperial College de Londres, se préparant à répondre à la question qui, comme elle le savait, lui serait posée un nombre incalculable de fois au cours de la semaine suivante : le changement climatique était-il en cause ?

Lorsqu’un événement météorologique extrême se produit, Mme Otto et sa petite équipe de climatologues – dont la plupart travaillent pendant leur temps libre – sont les personnes vers lesquelles le monde se tourne pour savoir si le changement climatique a rendu le temps plus mauvais ou plus susceptible de l’être. « Je pense qu’il est important de se faire une idée plus réaliste de ce que signifie le changement climatique », déclare Mme Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute for Climate Change et cofondatrice de l’initiative World Weather Attribution. « Pour certains types d’événements, comme les vagues de chaleur, le changement climatique change véritablement la donne, et nous voyons des événements que nous n’avions jamais vus auparavant. »

Chaque semaine, un contact à la Croix-Rouge envoie à Friederike Otto et à ses collègues de World Weather Attribution une liste d’inondations, de vagues de chaleur et d’autres événements météorologiques extrêmes à travers le monde. Il arrive souvent que le courriel contienne six ou huit crises, ce qui est beaucoup trop pour la petite équipe de Friederike Otto. Les scientifiques se concentrent donc sur les phénomènes météorologiques qui ont un impact sur des millions de personnes, en sélectionnant environ un événement toutes les six semaines, allant de tempêtes en Europe aux inondations au Pakistan.

Une fois que les scientifiques ont choisi le sujet de leur analyse, ils agissent rapidement, fouillant dans les archives historiques et utilisant des modèles climatiques afin de déterminer le rôle – éventuel – du changement climatique dans la catastrophe. Le rapport final est généralement publié dans les jours ou les semaines qui suivent un événement météorologique extrême. Il s’agit d’une différence notoire par rapport au rythme normalement très lent de la publication universitaire, où il faut parfois des années pour qu’un article scientifique soit finalement publié dans une revue, mais les réponses rapides sont l’objectif même de World Weather Attribution. En publiant des études alors qu’un événement extrême fait encore la une des journaux et des agendas politiques, les scientifiques comblent un vide qui pourrait autrement être occupé par le déni du changement climatique. Dans le cas de la vague de chaleur au Royaume-Uni, World Weather Attribution a présenté son rapport neuf jours seulement après que les températures ont atteint leur maximum.

Les résultats ont révélé l’ampleur sans précédent de ces températures record. L’équipe de Friederike Otto a estimé que le changement climatique avait rendu la vague de chaleur britannique au moins 10 fois plus probable et que, dans un monde sans réchauffement climatique, les températures maximales auraient été inférieures d’environ 2° Celsius. Le temps était si inhabituel que, dans un monde sans changement climatique, il aurait été statistiquement impossible d’atteindre des températures aussi élevées dans deux des trois stations météorologiques étudiées par les scientifiques. Dans le monde de la science de l’attribution du climat, c’est à peu près ce qui se rapproche le plus de la preuve concluante. « Les gens veulent toujours un chiffre, et parfois, il est impossible d’en donner un très satisfaisant », explique Friederike Otto. Cette fois, cependant, Mme Otto ne manquait pas de chiffres à partager avec les journalistes qui l’appelaient.

Mais la science de l’attribution peut faire beaucoup plus que nous dire comment le changement climatique influence le temps. Mme Otto veut utiliser ses rapports d’attribution pour demander aux pollueurs de rendre des comptes sur les phénomènes météorologiques extrêmes. « Nous avons commencé à travailler avec des avocats pour combler le fossé entre ce que nous pouvons dire scientifiquement et ce qui a été utilisé jusqu’à présent en termes de preuves », explique-t-elle. Avec des actions en justice en cours en Allemagne et au Brésil, la science de l’attribution entre dans les salles d’audience.

Les débuts du réseau WWA

Friederike Otto a cofondé World Weather Attribution en 2014 avec l’océanographe Heidi Cullen et le climatologue Geert Jan van Oldenborgh. Au début, Mme Otto – qui est diplômée en physique et en philosophie – pensait que le rôle principal de l’attribution météorologique était de démêler la complexité des systèmes météorologiques pour quantifier l’influence du changement climatique sur les conditions météorologiques extrêmes. D’autres scientifiques avaient établi comment utiliser les modèles climatiques pour attribuer les phénomènes météorologiques au changement climatique, mais personne n’avait essayé d’utiliser cette science pour produire des rapports rapides sur les catastrophes récentes.

La première étude en temps réel de World Weather Attribution a été publiée en juillet 2015. Elle a révélé qu’une vague de chaleur survenue en Europe plus tôt ce mois-là avait presque certainement été rendue plus probable grâce au changement climatique. D’autres études ont suivi sur les inondations, les tempêtes et les précipitations, chacune étant publiée dans les semaines suivant la catastrophe. Mais les études d’attribution ne servent pas seulement à comprendre les événements passés – elles peuvent nous aider à nous préparer pour l’avenir, dit Friederike Otto. « Je vois maintenant l’attribution comme un outil qui nous aide à démêler les moteurs des catastrophes et nous aide à utiliser les événements extrêmes comme une loupe braquée sur la société pour voir où nous sommes vulnérables. »

La mousson dévastatrice de 2022 au Pakistan en est un exemple. Mme Otto et ses collègues se sont déchirés sur la formulation de leur rapport, car il y avait si peu d’événements similaires dans les archives historiques que leurs modèles avaient du mal à simuler avec précision les précipitations extrêmes. Ils savaient que les précipitations dans la région étaient beaucoup plus intenses que par le passé, mais ils ne pouvaient pas chiffrer avec précision la part de cette augmentation due au changement climatique. « Il se peut que tout soit dû au changement climatique, mais il se peut aussi que le rôle du changement climatique soit beaucoup plus faible », explique Mme Otto. Même si la cause n’a pas pu être déterminée avec précision, le rapport a mis en évidence la vulnérabilité du Pakistan aux graves inondations, soulignant que la proximité des fermes et des habitations avec les plaines inondables, les mauvais systèmes de gestion des rivières et la pauvreté sont des facteurs de risque majeurs. « La vulnérabilité est ce qui fait la différence entre un événement qui n’a pratiquement aucun impact et une catastrophe », explique Mme Otto.
Les travaux de World Weather Attribution ont tendance à faire les gros titres lorsqu’ils concluent que le changement climatique rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus probables, mais le résultat inverse peut être encore plus utile aux régions confrontées à des catastrophes. Une enquête sur une longue sécheresse dans le sud de Madagascar a révélé que le risque de faibles précipitations n’avait pas augmenté de manière significative en raison du changement climatique d’origine humaine. Le fait de savoir cela redonne de l’autorité aux pays, déclare Mme Otto. « Si vous pensez que tout est lié au changement climatique, vous ne pouvez rien faire à moins que la communauté internationale ne se mobilise. Mais si vous savez que le changement climatique ne joue pas un rôle important, voire aucun, cela signifie que tout ce que vous faites pour réduire votre vulnérabilité fait une énorme différence. »

Porter l’affaire devant le tribunal

Les gouvernements ne sont pas les seuls à s’intéresser de près aux résultats des études d’attribution. Les tribunaux commencent également à s’y intéresser. En août 2021, un tribunal australien a jugé que l’Agence de protection de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud n’avait pas rempli son devoir de protection de l’environnement contre le changement climatique, dans une affaire portée par des survivants de feux de brousse. L’une des études d’attribution de Friederike Otto sur la saison 2019-2020 des feux de brousse a été utilisée dans un rapport commandé par le tribunal, mais elle ne l’a appris que lorsqu’un des avocats impliqués dans l’affaire lui a envoyé un courriel après que le verdict ait été prononcé. « C’est vraiment agréable à voir, quand une étude que nous avons réalisée a un impact dans le monde réel », dit-elle.

Si les études d’attribution peuvent nous dire qu’une catastrophe a été aggravée par le changement climatique, elles nous indiquent aussi autre chose : qui pourrait être tenu pour responsable. Richard Heede, un géographe californien, a passé des dizaines d’années à fouiller dans des archives pour estimer les émissions de carbone des entreprises, en remontant jusqu’avant la révolution industrielle. Le résultat est connu sous le nom de Carbon Majors : une base de données des plus gros pollueurs du monde jusqu’à aujourd’hui. Le rapport 2017 des Carbon Majors a révélé que la moitié de toutes les émissions industrielles depuis 1988 pouvaient être attribuées à seulement 25 entreprises ou entités publiques. L’entreprise publique de combustibles fossiles Saudi Aramco est à elle seule responsable de 4,5 % des émissions industrielles de gaz à effet de serre dans le monde entre 1988 et 2015.

Ces données sont extrêmement utiles pour les personnes qui tentent de porter plainte contre les entreprises de combustibles fossiles. En mai 2022, un groupe de scientifiques et d’avocats s’est rendu dans les Andes péruviennes pour inspecter un glacier géant qui surplombe les eaux cristallines du lac Palcacocha. Si le glacier s’effondre dans le lac, les scientifiques craignent que la ville voisine de Huaraz soit submergée. L’agriculteur péruvien Saúl Luciano Lliuya estime que les pollueurs devraient payer les frais de défense de la ville contre les inondations, car le réchauffement climatique a fait reculer les glaciers autour du lac Palcacocha, augmentant ainsi le risque d’inondations dangereuses. La cible du procès est l’entreprise énergétique allemande RWE, responsable de 0,47 % de toutes les émissions industrielles de gaz à effet de serre entre 1751 et 2010, selon les données de Heede. Lliuya ne réclame que 14 250 livres (17 170 dollars), soit 0,47 % du coût de la protection de Huaraz.

Si Lliuya gagne son procès, cela pourrait créer un précédent en vertu duquel les pollueurs pourraient être tenus légalement responsables des effets de leurs émissions partout sur la planète. « Cela changerait vraiment le discours dans lequel nous évoluons », déclare Mme Otto. Cela rendrait également le travail d’attribution des phénomènes météorologiques encore plus important. Si les scientifiques savent que le changement climatique a rendu les inondations dans une région deux fois plus graves qu’elles ne l’auraient été, par exemple, ils peuvent utiliser cette preuve pour estimer dans quelle mesure les entreprises et les États individuels ont contribué à cette catastrophe. L’un des étudiants de Friederike Otto travaille déjà sur un cas juridique au Brésil qui implique l’attribution des conditions météorologiques. « Nous avons constaté un énorme intérêt pour cette question. Ce ne sont pas seulement les journalistes qui appellent et veulent savoir, mais aussi les avocats », explique Mme Otto.

Malgré l’intérêt croissant pour le domaine, World Weather Attribution est encore presque entièrement géré par des scientifiques travaillant gratuitement pendant leur temps libre. Mme Otto espère que l’attribution des données météorologiques pourra un jour faire partie intégrante des services météorologiques, ce qui lui donnerait plus de temps pour se concentrer sur la science des ouragans et des sécheresses, qui sont beaucoup plus difficiles à analyser. Mais pour l’instant, son principal objectif est de rendre ses études d’attribution plus utiles aux avocats et de contribuer à rendre justice aux personnes les plus touchées par le changement climatique. « Le changement climatique ne sera jamais une catastrophe pour ceux qui sont riches. Et je pense que c’est pourquoi c’est finalement une question de justice, parce que ceux qui paient sont ceux qui sont les plus vulnérables dans la société. »

Cet article a été initialement publié dans le numéro de janvier/février 2023 du magazine WIRED UK.


Pouvoir d’achat et pouvoir de nuisance

Paul Blume

Entre l’exigence de diminuer la pression de l’économie sur le vivant et les difficultés de plus en plus apparentes à garder une croissance, fut-elle « verte », le débat sur la question sociale ne peut plus être abordé de la même façon qu’au siècle passé.

Classiquement, les revendications des organisations mutuellistes, syndicales et plus largement de défense des droits sociaux reposent sur une exigence de protection des plus démunis et l’accès à plus d’égalité dans la répartition des fruits de la croissance, à plus de performance collective en termes d’accès au logement, l’alimentation, la santé, la culture, etc…

Cette histoire des luttes pour une justice sociale intègre peu d’éléments « externes » telles les conditions écologiques et environnementales ou les relations de l’humanité au vivant.

Mais le vivant se rappelle à nous. Détériorer son environnement à la vitesse de l’industrialisation moderne se paie cher. Quel que soit le modèle social en usage.

La question climatique illustre bien les contradictions de cette guerre que nous menons contre la nature.

Chaque point de croissance s’accompagne d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaires et nous rapproche de conditions de vie insoutenables pour nous, humains, mais également pour l’ensemble du vivant.

Dans le concret, les riches émettent proportionnellement beaucoup plus que les plus démunis.

L’exigence de justice sociale n’en est donc que plus exacerbée.

De là à ne pas prendre en compte les risques systémiques qui menacent la vie elle-même, il y a une marge à ne pas franchir. Sous peine d’alimenter les feux d’une croissance mortifère.

Il est temps d’interroger le sacro-saint pouvoir d’achat. Acheter, c’est aussi participer à la mécanique consumériste qui tue.

Le pouvoir d’achat est aussi un pouvoir de nuisance.

Ce constat ne remet pas en cause l’exigence d’équité. Mais bien les moyens utilisés pour y parvenir.

Il n’est plus possible de vivre dans le paradigme du ruissellement. « Toutes et tous plus riches chaque jour » n’est plus envisageable.

Si l’on veut être équitable dans une période de déplétion, il est impératif d’établir des objectifs clairs.

Que veut-on ? Permettre à plus de ménages d’accéder aux vacances en avion ou s’attaquer enfin au sans-abrisme ?

Mettre la priorité sur l’amélioration des conditions de vie des moins nantis implique dorénavant de toucher directement à la répartition des résultats … de la décroissance. Voulue ou subie.

Ce débat reste un impensé des organisations sociales et c’est catastrophique.

Après des décennies de refus par celles-ci d’envisager des socles minimaux universels d’accès à une existence décente, nous affrontons en mauvaise posture les contraintes à la baisse sur la consommation globale.

Les multiples contradictions révélées par la crise actuelle de l’énergie mettent en exergue ces « impossibles » que la majorité des citoyens semblent ne pas vouloir prendre en compte.

L’exigence d’un maintien des prix des énergies fossiles en-dessous d’un certain seuil se comprend facilement au regard des contraintes subies par les ménages et les entreprises.

Cela n’empêche que prendre en compte le caractère inéluctable d’une sobriété croissante est indispensable.

A peine les prix se tassent-ils que certaines agglomérations envisagent de rallumer l’éclairage de nuit.

Le phénomène est le même que celui des résistances à la réduction de la vitesse au volant.

Une recherche permanente d’accroissement du « confort » que seules les contraintes économiques parviennent à ralentir.

Et pourtant nous ressentons déjà les conséquences sur nos vies du réchauffement climatique. Sans évoquer la biodiversité, la perte de capacité de production des sols, les conséquences sanitaires des pollutions multiples, etc …

Toutes ces considérations n’indiquent pas comment faire. Singulièrement dans le cadre des revendications salariales qui animent cette fin d’année.

Il est pourtant plus qu’urgent de réfléchir aux conséquences extra-économiques de nos comportements et revendications.

Nous sommes en état de guerre contre nos propres intérêts vitaux. Et le consumérisme est une arme d’autodestruction redoutable.

Il ne s’agit pas d’un conflit entre fin du mois et fin du monde. Mais d’un débat indispensable pour nos valeurs de solidarité et d’entraide à un moment de l’histoire ou la vie devient chaque jour plus difficile.

Revendiquer une croissance du pouvoir d’achat sans penser comment diminuer le pouvoir global de nuisance est contre productif.

Que faire alors ? Surtout, ne pas éluder la question.

veille : pouvoir achat

Merci les V’s

Vincent Mignerot & Vinz Kanté

L’énergie du déni

C’est le vendredi 25 novembre 2022, dans le cadre très accueillant de la Tricoterie à Saint-Gilles (Bruxelles), que Vinz Kanté et Vincent Mignerot ont dialogué sur le rôle de l’énergie dans nos sociétés et les conséquences de la déplétion de celle-ci pour notre futur collectif.

La soirée, interaction avec le public comprise, a été filmée et sera diffusée sur le média LIMIT.

Merci au public bienveillant et participant d’avoir contribué à rendre cette soirée chaleureuse malgré la gravité des thématiques abordées.

Pour retrouver ou découvrir :


Les questions demeurent

Paul Blume

Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie.

Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure.

Réussite rassurante de cette mobilisation, donc.

Et pourtant, des questions subsistent.

A commencer par celle des objectifs réels des différentes composantes du cortège.

Si la méfiance historique des organisations sociales vis-à-vis des mouvements « climat » s’est heureusement atténuée, ne serait-ce pas au prix d’un énorme quiproquo ?

La documentation des liens entre croissance économique et consommation des énergies fossiles entraîne une interrogation quant à la revendication permanente d’augmentation du pouvoir d’achat, chère à ces organisations.

Croiser les urgences climatiques et sociales, c’est accepter de parler d’un impensé pourtant incontournable : solidarité et entraide sociale doivent se réinventer dans le cadre d’une forte contrainte à la baisse de l’enveloppe globale du « pouvoir de nuisance ».

A vouloir édulcorer le discours environnemental pour l’intégrer aux causes sociales, on passe à côté du réel. L’humanité se met en péril et la majorité des revendications sociales continuent à ne pas prendre en compte les limites physiques de l’empreinte écologique.

Le temps du gagnant-gagnant est terminé. Les revendications justes en faveur des plus démunis ne peuvent plus justifier une croissance de la consommation des autres couches sociales.

Réclamer l’accès à une vie décente (logement, alimentation, soins, éducation, culture, sport, loisirs,…) pour celles et ceux qui souffrent de l’exclusion sociale ne peut plus justifier une croissance continue de la consommation (véhicules de plus en plus gros, voyages en avion, km parcourus, etc …) de l’ensemble de la société.

La volonté affichée des mouvements climat d’intégrer la justice sociale s’enrichirait d’une exigence de prise en compte des réalités écologiques par les organisations sociales.

Du côté politique, le flou est également de mise.

Certains partis présents à la manifestation sont aux commandes des différents niveaux de pouvoir du pays. Les organisateurs semblent avoir tout fait pour faciliter leur présence effective au détriment de revendications politiques précises.

Et là encore, c’est la prise en compte des contraintes physiques qui marque la frontière entre greenwashing et réel investissement dans des politiques « climat » crédibles.

Outre le refus d’envisager autre chose que des formes de croissances économiques, les discours des partis sont symptomatiques de l’incapacité pour une toute grande majorité de la société – y compris dans les mouvements climat – d’envisager la finitude de notre modèle économique.

La perception du caractère irréaliste des tentatives de l’humain de maîtriser « son » environnement, s’améliore. Globalement, l’idée que tout ira forcément toujours mieux demain perd également du terrain.

Mais les partis restent accrochés à leurs paradigmes de croissance. Toutes obédiences confondues.

Encore une fois, c’est notre incapacité collective à intégrer le réel qui permet la multiplication souvent contradictoire de messages politiques qui ne peuvent qu’entraîner frustrations et colères.

Qui a oublié que le gaz est passé d’énergie fossile polluante à alternative au pétrole pour éviter le nucléaire ? Le discours a changé depuis. Ce sont les mêmes ministres des mêmes partis présents à la manifestation qui valident les politiques actuelles…

L’investissement dans le nucléaire revient, in fine, au devant des politiques énergétiques. Dans le même temps, la consommation du charbon augmente, en Europe et dans le monde.

La bienveillance de la coalition climat envers les organisations politiques pose donc question. Comment dénoncer l’exploitation des ressources et flirter avec celles et ceux qui l’organisent ?

Comment soutenir la communauté scientifique et l’organisation des Nations-Unies quand elles dénoncent l’insuffisance des politiques et les dangers que celles-ci font courir à l’humanité et refuser de mettre clairement en cause les femmes et les hommes politiques qui portent ces politiques ?

On le sait, la perfection n’existe pas. La bonne volonté des organisations initiatrices reste une évidence. Le travail est énorme et le résultat bien réel.

Les questions demeurent.



Le grand prix de Francorchamps : un modèle de développement durable !

OA - Liste

Photo : Dimitri Svetsikas by pixabay

Philippe Defeyt

FRANCORCHAMPS : IL FAUT SAVOIR CE QUE L’ON VEUT !

A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.

Certes, la dépense est importante en ces temps de crise, plus de 20 millions ce n’est pas rien, mais ce choix s’inscrit parfaitement, à quelques petits détails près, dans le cadre de la « Déclaration de politique régionale pour la Wallonie 2019-2024 ». Qu’on en juge.

Commençons par les objectifs globaux, présentés dans l’introduction (p.3).

« La Wallonie nourrit une triple ambition : une ambition sociale, une ambition écologique et une ambition économique. L’ambition sociale vise à réduire drastiquement la pauvreté et à garantir aux citoyens une vie décente. L’ambition écologique témoigne de notre volonté de Wallonnes et de Wallons d’être exemplaires en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de l’environnement. L’ambition économique doit permettre à la Wallonie de se hisser parmi les régions de tradition industrielle les plus performantes d’Europe.

L’urgence climatique et les dégradations environnementales sont telles que la société tout entière est appelée à modifier ses comportements en profondeur. »

Pas l’ombre d’un doute : toutes les cases sont cochées.

Les pauvres auront accès à une diffusion gratuite (au coût marginal nul en tout cas…) des images passionnantes des grands prix, certains grâce à la complaisance de la RTBF. C’était déjà le cas, mais cela fait du bien de le rappeler ; on ne le dit pas assez quand les choses vont bien.

Même s’il n’existe pas – arrêtons d’accabler les entreprises qui croient aux bienfaits du marché avec des charges administratives qui les empêchent de travailler –, je suis persuadé que le bilan carbone complet du Grand prix s’est certainement amélioré au cours du temps. Et puis quand même, ne vaut-il pas mieux émettre du carbone à Spa-Francorchamps plutôt qu’au Qatar ou en Arabie saoudite ? Vous serez peut-être content.e quand le bilan carbone du Grand prix de Spa-Francorchamps sera à zéro parce qu’il aura déménagé ? (qu’est-ce que vous dites de cet argument, hein, cela vous en bouche un coin, non ?)   

Mais le circuit fait de très très gros efforts de transparence sur d’autres impacts environnementaux. C’est ainsi qu’un tout récent rapport – il date de 2015 et porte sur l’année 2014… – trouvé sur le site du circuit donne de nombreuses informations (18 pages quand même) sur le bilan environnemental.

Dans un souci de montrer qu’il n’y a rien à cacher (mais qui pourrait penser cela), on notera que 7 pages sur 18 sont consacrées à reproduire le règlement d’ordre intérieur du circuit, 2 pages aux calendriers (un à la date du 25 septembre 2014, l’autre actualisé au 30 mars 2015), 1 page pour détailler les quelques dérogations aux horaires, 4 pages d’exemples de formulaires à remplir et 1 à la table des matières.

Cela laisse quand même 3 pages pour communiquer sur le fond. Mais c’est encore de trop quand tout va bien :  

– « Impact des activités du Circuit sur l’environnement : aucun impact particulier n’a été relevé. »

– Registre des plaintes des riverains – année 2014 : « Aucune plainte ne nous est parvenue en 2014. »

– « Le règlement d’ordre intérieur du Circuit de Spa-Francorchamps a été strictement appliqué. » Incroyable, non ?

– Encore mieux : « Le registre des épreuves et celui des incentives ont été tenus et sont à disposition pour consultation. »

– « La rigueur qui est de mise chaque jour pour les contrôles, incite les participants à faire de sérieux efforts, permettant ainsi de diminuer le niveau sonore de manière significative. » Petit problème, mais purement anecdotique : voici le message reçu quand on cherche les résultats des mesures acoustiques : « 404 – File or directory not found. – The resource you are looking for might have been removed, had its name changed, or is temporarily unavailable. » Je suis persuadé que c’est juste une difficulté – temporaire – de mise à jour pour les données de 2015 ! Il ne faut pas systématiquement chercher la petite bête, cela finit par saper le moral de ceux qui entreprennent.

Notons encore que certains restaurants (pas tous, mais cela ne saurait tarder) renseignés sur le site du circuit mettent en avant, figurez vous, des producteurs locaux et/ou bio. Il faut le lire pour y croire. Quelle audace, quelle innovation !

Bref, un modèle de développement durable, d’autant plus qu’on a enregistré en 2022 une augmentation notable des spectateurs qui viennent en vélo électrique (l’information n’a pas encore été rendue publique). On se demande d’ailleurs si ce ne sont pas l’insouciance et l’arrogance bien connues de ces cyclistes qui sont à l’origine du chaos sur un des parkings de Spa-Francorchamps à l’issue du dernier Grand Prix. Les images de RTL-TVI sont à cet égard glaçantes, un drame insupportable (âmes sensibles s’abstenir).

Pour ce qui est du bilan socio-économique, il n’existe pas de données actualisées ; c’est compréhensible, il faut être économe avec les deniers de la région quand même et éviter de payer des études pour rien, puisqu’on sait d’avance que le bilan est positif. Sans le Grand prix, c’est toute une région dont l’économie s’effondre : hébergements vides, suppléments hôteliers volatilisés, activités plus ou moins déclarées disparues (passages barrés par la rédaction), restaurants fermés, chute de l’immobilier, exode démographique, baisse de l’activité à Bierset, etc., etc.  

La conclusion est claire : le Grand prix s’inscrit parfaitement dans les orientations centrales de l’accord de gouvernement. C’en est même exemplaire. On se demande ce qu’on attend – s’inspirant de ce succès indéniable – pour organiser les prochains jeux olympiques d’hiver européens à Mons.

Mais ce n’est pas tout ; on peut cocher d’autres cases encore.  

– Y a-t-il meilleure occasion d’apprendre le néerlandais que de se retrouver parmi des spectateurs flamands et hollandais, dans un calme qui permet de bien comprendre son interlocuteur ?

– Attirer un plateau international, n’est-ce pas favoriser « l’engagement de personnes d’origine étrangère » (même si c’est pendant 8 jours, c’est déjà cela) ?

– N’est-ce pas non plus l’occasion rêvée de contribuer à une politique de « zéro sexisme sur le marché de l’emploi », en tout cas dans les stands  et les buvettes ?

– Soutenir le Grand prix, n’est-ce pas favoriser « l’émergence d’entreprises rentables, en développement, innovantes et qui s’internationalisent », mettre en œuvre « le droit à la deuxième chance » et garantir le « maintien à domicile » (qui pourrait supporter de voir le Grand prix quitter le plus beau circuit du monde) ?

Alors, il faut savoir ce que l’on veut : quand les décideurs politiques ne font pas ce qu’ils ont dit, on les critique, quand ils mettent en œuvre ce qu’ils ont annoncé, on n’est pas content non plus. Un peu de cohérence, svp. Est-ce trop demander ?


Au moins 25 personnes sont mortes à Taïwan et aux Philippines dans les intempéries causées par le passage du typhon Gaemi, avant que ce dernier ne se dirige vendredi soir vers le sud-est de la Chine. Les rafales de vent ont aussi fait chavirer un cargo pétrolier transportant près de 1,5 million de litres de carburant, faisant craindre une marée noire.
Deuxième puits de carbone naturel après l’océan, la forêt est une alliée précieuse face au réchauffement climatique. Mais elle est aussi victime des sécheresses qui se multiplient et mettent en péril la santé des arbres. Plongez dans ce deuxième volet de notre série d'été consacrée à la forêt.
Avec le changement climatique, l’archipel nippon est de plus en plus exposé aux températures au-dessus de 35 °C. Des conditions climatiques que la presse du pays désigne par le terme “kokusho”, qui signifie littéralement “chaleur brutale”.
Commerces obligés de fermer, vols retardés ou annulés, distributeurs automatiques hors service… En fin de journée, vendredi 19 juillet, l’Australie et la Nouvelle-Zélande se sont retrouvées aux premières loges de la panne informatique planétaire.
Alors que la Cour pénale internationale examine une demande de mandat d’arrêt du Premier ministre israélien et de trois responsables du Hamas pour crimes contre l’humanité, Raphaëlle Nollez-Goldbach, spécialiste du sujet, revient sur l’histoire très récente du droit international.
Plus de 250 projets basés sur l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie renouvelables ont déjà vu le jour en Europe. Mais un audit de la Cour des comptes européenne estime que la stratégie industrielle mise en œuvre jusqu’à présent doit être entièrement repensée.
La péninsule sera cette semaine sous la coupe de l’anticyclone Charon, venu d’Afrique, qui va entraîner des températures extrêmement élevées, couplées à une forte humidité. Et ce pour une période prolongée, une caractéristique qui inquiète particulièrement l’Italie.
Depuis le début de l’année, le pays enregistre une baisse sensible de ses émissions de CO₂, attribuée pour l’essentiel à l’augmentation massive de ses capacités de production d’électricité solaire et éolienne. Pékin a peut-être atteint son pic d’émissions en 2023, suggère “Bloomberg”.
Les forêts mondiales couvrent un tiers des terres émergées. Bien qu’elles nous rendent de précieux services, elles n’ont jamais été autant sous pression. Au point de nous mettre parfois face à nos contradictions, entre forêts sanctuarisées et forêts (sur) exploitées, comme vous le découvrirez dans ce premier volet de notre série d'été consacrée à la forêt.
Les théories du complot se sont répandues comme une traînée de poudre après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, samedi 13 juillet. Fait nouveau, observe la presse anglophone, le conspirationnisme fleurit aussi chez les démocrates.
À l’approche de la convention nationale du parti républicain qui doit s’ouvrir à Milwaukee le 15 juillet, le “New York Times” se fend d’un éditorial inhabituellement long pour souligner à quel point un second mandat de Donald Trump représenterait une menace pour les États-Unis.
La disparition progressive des arbres situés au bord du fleuve de la forêt primaire a eu pour conséquence de décimer les bancs de poissons et tout l’écosystème qui en dépend, dans le sud-est du pays.
Ce week-end et en début de semaine prochaine, la Californie et le sud-ouest des États-Unis vont connaître une vague de chaleur brutale et particulièrement longue, prévient la presse américaine. De nombreux records de température pourraient tomber.
Des milliers de filets de pêche perdus ou abandonnés traînent dans les mers du globe, avec des conséquences désastreuses. Ils sont dangereux pour de nombreux animaux, soit parce qu’ils les entravent et les noient, soit parce qu’en se dégradant ils sont absorbés par la faune océanique.
À l’approche d’une journée électorale cruciale pour la France, la revue spécialisée “Science” donne la parole au monde scientifique et universitaire. Elle relaie ses craintes de l’accession au pouvoir du RN, en particulier pour ce qui concerne le financement de la recherche ou l’accueil de scientifiques étrangers.
L’argent est, dit-on, le nerf de la guerre. L’exemple birman est là pour le rappeler. La junte au pouvoir manque de devises étrangères et peine de plus en plus à importer des produits pétroliers indispensables au fonctionnement de ses avions de chasse et de ses usines d’armement.
“Fermons les yeux et imaginons la France dimanche prochain, à l’issue du second tour décisif des législatives”, propose l’hebdomadaire allemand Die Zeit. “Le pays est gouverné par un Premier ministre qui révère les négationnistes, avec un ministre de la Santé qui entend soigner les malades en fonction de leurs origines, une ministre de la Famille qui manifeste contre le mariage homosexuel, un ministre de l’Environnement qui veut démanteler les éoliennes et un ministre des Affaires étrangères qui se considère toujours comme un grand ami de Poutine.” Le climat n’est qu’indirectement mentionné dans cette composition effrayante d’un gouvernement RN. La presse internationale ne s’est pas beaucoup penchée sur cette thématique. On ne la blâme pas. Elle a surtout essayé de comprendre comment un parti d’extrême droite est arrivé aux portes du pouvoir en France, en 2024.
On croyait avoir tout vu durant le mois de Mai, car durant le mois de mai, fais ce qu'il te plait. Nos dirigeants se sont serrés les coudes pour être encore plus drôle en juin. Le monde a vraiment besoin de vacances, mais on ne sait pas où car entre sécheresses et inondations.
Le Japon, qui s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, souhaite fixer des objectifs de réduction des émissions de CO₂ à mettre en œuvre avant cette date. Pour l’instant, le bilan en la matière a tendance à s’améliorer, mais “la prochaine feuille de route montrera combien l’engagement du pays est sérieux”, estime la presse locale.
L’inquiétude était déjà forte à l’étranger avant le premier tour des élections législatives 2024 en France. Elle risque de s’accentuer encore alors que le Rassemblement national “n’a jamais été si proche du pouvoir”, écrit la presse internationale.
"On est venu expliquer comment protéger la mangrove, en arrêtant de jeter des déchets". Sérieuse comme un professeur, Aïnati joue les guides d'un jour au milieu des racines tentaculaires des palétuviers qui s'engouffrent dans le sol vaseux de Mayotte.
Le gouvernement de Copenhague a annoncé la mise en place d’une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre produites par les élevages. Si ce projet était approuvé par le Parlement danois, il s’agirait du premier pays du monde à prendre une telle mesure.
Mainstream media are ignoring a scientist who is whistleblowing the climate profession. During the five years since new kinds of activism brought the climate issue into the headlines like never before, the topic has more clearly become one where people respond due to their preexisting worldviews. It’s not just believers and sceptics, but there are those who think technology can save us, those who think it’s too late; those who think the science is clear, others who think it is open; those who believe humans will muddle through and those predicting human extinction. Climate scientists themselves now range from those emphasizing ‘we can do this’ to those that express their grief and outrage by gluing themselves to buildings. Meanwhile, misleading narratives are amplified by a variety of vested interests, including fossil fuels, nuclear, and clean tech. Climatologist Dr Wolfgang Knorr is an unusual voice in this cacophony because he has been ‘blowing the whistle’ on the climate science itself and how it is being
Voilà déjà quelques années que l’IA est dans nos vies, avec la crainte qu’elle nous devance, voire nous remplace. Mais à y regarder de plus près, la technologie est peut-être moins dangereuse que toute la rhétorique qui l’accompagne, estime le mensuel canadien “The Walrus”
Il y a deux ans, de jeunes militants pour le climat avaient entamé une procédure judiciaire contre l’État d’Hawaii et son département des transports, faisant valoir que le recours aux moyens de transport polluants compromettait leur droit à un environnement sain. À la suite d’un accord à l’amiable qualifié d’“historique”, l’État s’est engagé à adopter un plan de décarbonation.
La déferlante de voitures électriques chinoises sur l’Europe fragilise l’industrie du continent, comme le montre l’annonce par le constructeur automobile allemand, jeudi 20 juin, qu’il renonçait à une commande passée en 2020 à Northvolt. Le fleuron suédois de la batterie électrique souffre de retards de production.
Face à la canicule, un hôpital de New Delhi a ouvert une unité spéciale pour prendre en charge les patients en état d’hyperthermie. Lorsque leur température corporelle atteint 42 °C, une course contre la montre s’engage pour les sauver.
Malgré les fortes chaleurs qui frappent la Grèce, de nombreux vacanciers, mal préparés et insuffisamment informés, ne renoncent pas à partir en randonnée. Parfois au péril de leur vie, comme le présentateur de la BBC Michael Mesley, retrouvé mort sur l’île de Symi, le 9 juin.
D’après les travaux d’une équipe de recherche, les champignons pourraient constituer une menace plus importante pour la santé humaine. En cause, la hausse des températures liée au changement climatique, explique le magazine “Science”.
Deux militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil ont aspergé de peinture éphémère les monolithes du célèbre site préhistorique anglais de Stonehenge, avant d’être arrêtés par la police. Leur action a suscité une vague d’indognation dans le pays.
La consommation d’énergies fossiles semble avoir atteint un pic en Europe et aux États-Unis, mais elle continue à croître dans les pays du Sud, selon le rapport annuel de l’Energy Institute, un centre de recherche britannique qui fonde ses analyses sur une gigantesque base de données.
Une vingtaine d’incendies sont en cours dans l’ouest des États-Unis, et au moins une personne est morte dans l’État du Nouveau-Mexique. La situation est aussi particulièrement critique dans le nord de la Californie.
Les autorités saoudiennes avaient alerté cette année sur une météo particulièrement difficile lors du hadj, pèlerinage des musulmans à La Mecque, mais les mesures préventives n’ont pas suffi à empêcher un nombre élevé de victimes. Le bilan s’alourdit d’heure en heure.
Ces dernières semaines, une phase de sécheresse prolongée a poussé le gouvernement Italien à mettre en place une régie ad hoc pour prendre une série de mesures urgentes, rassemblées dans le Décret Sécheresse. Dans ce plan d’intervention, tout est axé sur de nouvelles coulées de béton : simplification et commande de nouveaux ouvrages tels que réservoirs, bassins et barrages. Les causes à l’origine de cette situation d’urgence sont ignorées...
La vaste majorité des pays réunis au Bürgenstock ont réitéré dimanche leur soutien à l’indépendance et la souveraineté territoriale de l’Ukraine. Ce rendez-vous diplomatique est un succès pour le président ukrainien même si les Brics n’ont pas voulu signer la déclaration finale, note la presse internationale.
On considérait le continent africain comme un puits de carbone. Ce n’est plus le cas, indique une nouvelle étude. Certes, il n’émet que 4 % des émissions des gaz à effet de serre d’origine humaine, mais c’est plus qu’il n’en absorbe. L’hebdomadaire sud-africain “Mail & Guardian” fait le point.
L’armée israélienne a annoncé dimanche 16 juin l’instauration d’une pause humanitaire de onze heures chaque jour pour permettre l’acheminement d’aide dans le sud de la bande de Gaza. Aucun membre du gouvernement n’en avait, semble-t-il, été informé.
Le président russe Vladimir Poutine a détaillé vendredi les conditions d’un cessez-le-feu en Ukraine, exigeant de Kiev l’abandon de quatre de ses régions et sa renonciation à intégrer l’Otan. Son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a immédiatement rejeté ce qu’il considère comme un “ultimatum” à la “Hitler”.
Le quotidien australien “The Sydney Morning Herald” révèle que l’eau potable du robinet d’un grand nombre d’endroits contient une quantité importante de polluants éternels.
Les résultats des élections européennes ont eu des conséquences inattendues : la France se retrouve plongée dans une campagne électorale express après qu’Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais cette agitation ne doit pas faire oublier que la planète se réchauffe et que le climat se dérègle.
La première canicule de l’année en Grèce contraint la population à s’adapter et inquiète les spécialistes. Les températures élevées établissent un nouveau record pour la période.
Les quantités de HCFC, des substances destructrices de la couche d’ozone ayant une capacité de réchauffement 2 000 fois supérieure à celle du CO₂, sont en train de diminuer dans l’atmosphère. Une bonne nouvelle pour la couche d’ozone et pour le climat.
Le ministre de l’Agriculture australien a beau affirmer qu’il n’y a “aucune raison de s’inquiéter de ruptures de stock”, malgré l’épidémie de grippe aviaire dans le sud-est du pays, les consommateurs se ruent sur les rayons. La chaîne de supermarchés Coles a annoncé limiter l’achat à deux boîtes d’œufs par personne.
“The Wall Street Journal” a eu accès aux messages de Yahya Sinwar envoyés aux membres du Hamas participant aux négociations autour d’une trêve avec Israël. Abondamment repris dans la presse israélienne, ils révèlent le “froid mépris pour la vie humaine” du cerveau des massacres du 7 octobre.
Le groupe danois Orsted met en garde le gouvernement allemand quant à ses ambitieux projets en matière d’éolien offshore. Selon le leader mondial du secteur, multiplier les fermes éoliennes trop rapprochées pourrait se révéler contre-productif, explique le “Handelsblatt”.
Samedi 8 juin, Tsahal a libéré 4 otages israéliens grâce à une opération spéciale dans le camp de Nuseirat, situé au centre de la bande de Gaza. Selon les chiffres fournis par le Hamas, ce raid aurait néanmoins causé la mort d’au moins 274 Palestiniens, ce qui a provoqué de fortes réactions au sein de la communauté internationale.
En réaction au score historiquement élevé de l’extrême droite aux élections européennes, tenues le dimanche 9 juin en France, le Président de la République a décidé de convoquer des législatives anticipées dès la fin du mois.
Fondée en 2016 dans un contexte de vives tensions politiques, l’entreprise de médias Brasil Paralelo propose à ses 400 000 abonnés un vaste catalogue de films et de documentaires, et inonde les réseaux sociaux de contenus. Au programme : négationnisme climatique, faits alternatifs et réécriture de l’histoire.
La fumée des incendies est responsable de dizaines de milliers de décès prématurés dans l’État américain, selon une étude.
La compagnie Rare Earths Norway annonce avoir identifié dans le sud-est de la Norvège un gisement de terres rares estimé à près de 10 millions de tonnes de ces métaux indispensables à la transition écologique. L’exploitation du site pourrait débuter d’ici à 2030, rapporte la chaîne “NRK”.
Le bombardement par Tsahal d’un établissement scolaire géré par l’UNRWA à Nuseirat, soupçonné d’abriter une base du Hamas, a tué au moins 40 personnes. L’armée israélienne concentre ses forces sur le centre de l’enclave palestinienne, où sont massés des dizaines de milliers de déplacés fuyant les combats.
Mercredi 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, António Guterres s’est exprimé au sujet de la gravité de la crise climatique et, dans ce cadre, il a fait une proposition singulière : interdire les publicités pour les compagnies du secteur des énergies fossiles.
La fenêtre pour limiter à 1,5 °C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs dans une étude parue mercredi. Mais leur travail montre aussi que le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a ralenti cette décennie comparé aux années 2000.
En décembre 2023, les pays réunis à la COP28 s’étaient donné l’objectif de multiplier par trois la production d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. L’analyse des politiques de transition énergétique de près de 150 pays par l’Agence internationale de l’énergie montre que cette ambition ne sera pas réalisée, à moins de consentir à plus d’efforts encore.
Les États les plus touchés par le réchauffement des températures consacrent 15,5 % de leurs recettes à rembourser leur dette, contre 8 % avant la pandémie de Covid-19. Cette situation ne peut que freiner leur capacité à lutter contre la crise climatique.
Une grande partie de la Bavière et du Bade-Wurtemberg est sous les eaux depuis ce week-end, rapporte la “Süddeutsche Zeitung”. Face aux dégâts humains et matériels, le journal munichois s’interroge sur les causes d’une telle catastrophe.
Si l’Afrique de l’Ouest suffoque, l’Afrique de l’Est a les pieds dans l’eau. Partout sur le continent, les phénomènes climatiques s’aggravent et perturbent la vie des hommes et des sociétés. Pour l’Afrique, le changement climatique n’est pas à venir, il est déjà là et il est meurtrier, pointent de nombreux médias.
Le candidat républicain a été reconnu coupable de l’ensemble des chefs d’accusation à son procès à New York pour des paiements dissimulés à la star de films X Stormy Daniels. Pour la presse américaine, ce verdict historique ne devrait toutefois pas affecter ses chances de remporter la présidentielle.
Une étrange maladie décime les oursins. Détectée pour la première fois début 2022 dans les Caraïbes, elle est passée en Méditerranée et en mer Rouge, où elle fait des ravages. On redoute son arrivée en Australie.
Pour la première fois, les économies les plus riches ont tenu en 2022 leur promesse annuelle de financement de l’adaptation au changement climatique des pays les plus vulnérables. C’est deux ans plus tard que prévu. Et c’est loin d’être suffisant.
Après les propos de plusieurs dirigeants occidentaux, qui envisagent d’autoriser l’Ukraine à frapper des cibles en Russie avec des armes occidentales, la presse russe est en ébullition. Selon les médias officiels, les Occidentaux devraient prendre plus au sérieux les avertissements du Kremlin.
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mardi la mort de 21 personnes dans une frappe israélienne sur un camp de déplacés dans le sud du territoire palestinien, deux jours après un bombardement similaire à Rafah. La Maison-Blanche continue de juger qu’Israël n’a pas lancé contre cette ville du sud de la bande de Gaza une offensive “majeure”, susceptible de remettre en cause le soutien américain.
L’année dernière, les SUV ont représenté la moitié des ventes de voitures neuves dans le monde. Ces véhicules lourds et polluants seraient à eux seuls responsables de 20 % de l’augmentation des émissions mondiales de CO2, selon une analyse de l’Agence internationale de l’énergie relayée par “The Guardian”.
Des chercheurs planchent sur l’extraction de terres rares, essentielles à la fabrication de batteries ou de panneaux solaires, non pas depuis des mines mais à partir d’algues. Certaines espèces de ces organismes aquatiques sont capables de les accumuler dans leurs tissus.
Entre le 1ᵉʳ juin et le 30 novembre, davantage d’ouragans pourraient se former dans l’Atlantique qu’habituellement. En cause, une eau de mer anormalement chaude et le phénomène météorologique La Niña.
Depuis la mi-mars, les vagues de chaleur historiques se succèdent et l’eau est rationnée au Mexique. Une cinquantaine de personnes sont mortes, les cultures dépérissent et la pénurie de produits alimentaires augmente. C’est une menace sur la “sécurité nationale”, commente la presse mexicaine.
Espionnage, piratage informatique, intimidations. Pendant neuf ans, l’État hébreu aurait agi dans l’ombre pour tenter de torpiller les enquêtes menées contre lui par la Cour pénale internationale, selon une enquête conjointe du quotidien britannique “The Guardian” et de deux médias israéliens. Cette même cour dont le procureur a récemment demandé l’émission de mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens et du Hamas pour crimes de guerre.
L’Autorité palestinienne a accusé Israël d’avoir perpétré « un massacre » dimanche, en frappant un centre pour personnes déplacées à Rafah. L’attaque, qui a fait au moins 35 morts selon les autorités de Gaza, a été confirmée par l’armée israélienne, qui assure avoir visé « un quartier général du Hamas ».
Cet outil de financiarisation avait été présenté comme un moyen de protéger l’environnement et de parer au changement climatique. Mais “The Guardian” a pu constater qu’au Zimbabwe les crédits carbone ont surtout enrichi des spéculateurs, au large détriment des populations locales.
En bombardant un camp de déplacés dans la grande ville du sud de Gaza, faisant plusieurs dizaines de morts, l’État hébreu répond avec horreur à la Cour internationale de justice, qui lui a ordonné de suspendre ses opérations militaires, estime le journal palestinien “Al-Quds”.
La disparition de ces écosystèmes capables de piéger le CO₂ serait “catastrophique pour la nature et les populations”, alertent les experts qui ont mené la toute première évaluation des mangroves dans le monde.
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
La Cour internationale de justice a ordonné vendredi 24 mai à Israël d’arrêter son offensive militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Suite à une saisine de la part de l’Afrique du Sud, la Cour internationale de justice (CIJ) a sommé, ce 24 mai, l’État hébreu de mettre fin à ses opérations militaires à Rafah, ville de la bande de Gaza. En cas de non-respect de cette décision, Israël risque des sanctions.
L’industrie indienne des épices est dans le collimateur de plusieurs pays, où les fabricants MDH et Everest font l’objet d’examens réglementaires. Ces tests ont révélé la présence d’éléments cancérigènes dans leurs produits.
Foundational innovation in cloud technology and artificial intelligence will require more energy than ever before—shattering any illusion that we will restrict supplies.
La transition écologique peut parfois se faire au détriment des communautés marginalisées. Toute démarche d’action climatique doit donc prendre en compte les enjeux d’équité et de justice.
Un deuxième cas de transmission du virus de la grippe aviaire de la vache à l’homme a été identifié mercredi dans le Michigan par les autorités sanitaires américaines. Ces dernières assurent que le risque de pandémie demeure “faible”, en l’absence de transmission d’humain à humain. Mais les scientifiques restent prudents.
En matière de serpent qui se mord la queue, on peut difficilement faire mieux.
Les cours d’eau d’une région reculée d’Alaska ont pris une couleur de rouille, comme le montrent des images satellite. Selon les scientifiques qui sont allés sur place, c’est une manifestation du changement climatique.
Lundi 20 mai, Kharim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, a demandé que soient émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ministre de la Défense, le chef du Hamas à Gaza et deux autres responsables du mouvement palestinien. Un coup dur pour les dirigeants de l’État hébreu qui redoutaient cette décision et qui avaient tenté de s’y opposer, commente la presse internationale.
Lors de la COP15 qui s’est tenue à Montréal du 7 au 19 décembre 2022, le Collectif COP15 de la société civile québécoise, sous le leadership de la SNAP Québec, a organisé une conférence internationale sur les causes sous-jacentes responsables de la perte de biodiversité. L’Appel de Montréal a été lancé à la suite de cet événement, comme une invitation aux parties prenantes du monde entier à poursuivre et accélérer la réflexion sur les solutions permettant la mise en œuvre de changements à un modèle économique et un système de valeurs dommageables pour la nature lors des futures COP, biodiversité et climat confondues.
Depuis plus d’une semaine, Kiev fait face à une offensive russe dans le nord du pays. Alors que les troupes du Kremlin ont Kharkiv en ligne de mire, “The Guardian” s’est rendu à Vovtchansk, à seulement cinq kilomètres de la frontière avec la Russie. La ville, qui comptait près de 20 000 habitants au début de la guerre, est désormais presque totalement désertée.
Invasion de l’Ukraine par la Russie, conflit entre Israël et le Hamas, guerre au Soudan, mais aussi tensions majeures en mer de Chine, au Cachemire ou dans l’Arctique… Les lignes de fracture qui déchirent le globe aujourd’hui remettent en question l’ordre du monde hérité de la Seconde Guerre mondiale.
Selon une étude publiée ce mardi et qui a reconstitué les températures du passé pour les mois de juin à août, l'été 2023 a été le plus chaud en 2000 ans.
La construction de cette jetée flottante avait été annoncée en mars dernier. Le 17 mai au matin, les premiers colis d’aide humanitaire à destination des Gazaouis ont commencé à être débarqués pour pouvoir être distribués.
À cause du vieillissement de la population partout dans le monde, de plus en plus de gens vont se retrouver très vulnérables face aux vagues de chaleur extrême, lesquelles vont devenir plus fréquentes et plus intenses.
L'année 2023, la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, a encore battu un nouveau record: les scientifiques ont pu établir que l'été dans l'hémisphère nord a été le plus chaud en 2.000 ans, selon une étude publiée mardi.
Le Caire va s’associer à la plainte sud-africaine accusant Israël de génocide dans la bande de Gaza. Une décision prise après l’entrée de l’armée israélienne, le 6 mai, dans le “corridor de Philadelphie”, à la frontière entre l’Égypte et l’enclave palestinienne. Les accords de paix entre les deux pays seraient-ils menacés ?
LUXEMBOURG - Plusieurs espèces présentes au Grand-Duché vont disparaître.
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Des crues soudaines, consécutives à une saison de fortes pluies, ont causé des centaines de blessés, détruit des habitations et des infrastructures vitales dans le nord du pays, laissant des milliers de personnes dans le besoin d’une aide humanitaire très difficile à acheminer.
Des dizaines de milliers d’hectares sont partis en fumée dans l’ouest du pays ces dernières semaines. La Colombie-Britannique, l’Alberta et le Manitoba sont durement touchés, et des milliers de personnes ont été évacuées. De quoi redouter un été particulièrement difficile.
Relaas van hoe het nationaal klimaatbeleid in de voorbije vier jaar is vastgelopen door electorale profilering vanuit de Vlaamse regering.
En Arabie saoudite, la gigantesque ville de Neom est l’un des projets phares du prince héritier Mohammed ben Salmane. Les forces de l’ordre auraient reçu l’ordre de tuer les habitants qui s’opposent à l’évacuation des terrains, selon une enquête de la BBC.
Les habitants de l’enclave palestinienne ont de plus en plus de difficultés à avoir accès à de l’eau potable et propre, principalement en raison de la destruction des puits et des usines de traitement lors du conflit. Avec des conséquences sanitaires inquiétantes.
La vague de chaleur extrême qui frappe la Thaïlande depuis plusieurs semaines met à mal ses récifs coralliens. Beaucoup blanchissent. Pour éviter que les activités humaines n’aggravent davantage la situation, les autorités ont fermé plusieurs zones.
Donald Trump a convié des représentants de l’industrie des combustibles fossiles à son club privé, en Floride, pour leur demander de verser 1 milliard de dollars à sa campagne présidentielle. L’objectif ? L’aider à emporter le scrutin afin qu’il annule des réglementations environnementales instaurées par Joe Biden.
Les aires de répartition de certaines espèces devraient fortement augmenter d’ici 2070, selon une étude.
Dès l’indépendance des anciennes colonies européennes, les grandes entreprises extractivistes ont mis en œuvre des mécanismes pour y préserver leurs intérêts économiques. Depuis quelques décennies, ce processus touche aussi les pays européens qui tentent de réaliser leur transition énergétique.
Traiter des sujets portant sur l’environnement est de plus en plus dangereux pour les journalistes, qui payent leurs enquêtes parfois de leur propre vie : 70 % d’entre eux ont été la cible d’attaques, de menaces ou de pressions depuis 2009.
Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique  ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
Le constat est clair : la sécheresse qui frappe durement la Colombie et l’Équateur est certes liée à un phénomène El Niño d’une ampleur exceptionnelle, mais aussi au déboisement de la plus grande forêt tropicale du monde.
Kiev a reconnu dimanche que la situation sur le front s’était “détériorée”, les troupes russes ayant remporté des “succès tactiques” dans plusieurs zones. Pour la presse internationale, Moscou tente de profiter au maximum de sa supériorité militaire avant que l’Ukraine ne reçoive les nouvelles armes américaines.
Compte-rendu de Christophe Fourel, Céline Marty, Clara Ruault, Ce que la gauche doit à l’écologie, Paris, PUF, 2024, 168p. Ce que la gauche doit à l’écologie est l’un de ces ouvrages qui constitue d’abord un geste politique. Son objet premier est en effet de donner corps à la tradition écologiste en indiquant sa spécificité, afin de rendre possible, sur cette base, la construction d’un véritable écosocialisme.
La moitié de l’humanité vote en 2024. Un tiers des électeurs appelés aux urnes cette année vit dans une des régions du monde les plus émettrices de gaz à effet de serre. Si en Inde, en Russie et en Indonésie, le climat n’est pas un enjeu électoral, c’est bien le cas en Europe et aux États-Unis.
La défense civile à Gaza poursuit ses recherches de corps et de restes humains enterrés dans un charnier découvert dans la ville de l’enclave palestinienne, d’où les troupes israéliennes se sont retirées le 7 avril. Il s’agit de la deuxième grande fosse commune découverte en une semaine.
Après de longues et laborieuses tractations, la Chambre américaine des représentants a voté samedi en faveur d’un énorme plan d’aide à l’Ukraine, Israël et Taïwan, soutenu par des élus des deux bords. Pour la presse américaine, l’adoption de ces mesures représente un revers pour Trump et ses soutiens au sein du parti républicain.
Les pays membres de l’Otan ont accepté vendredi de fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne à Kiev, alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté les Occidentaux à fournir plus d’armes à son pays. “Nous ne pouvons plus attendre”, a-t-il martelé.
Des responsables israéliens ont confirmé vendredi à la presse américaine avoir lancé une opération sur le territoire iranien, notamment dans la ville d’Ispahan, en réponse à l’attaque sans précédent de Téhéran contre l’État hébreu le week-end dernier.
D’ici à 2049, les dégâts provoqués par le dérèglement climatique coûteront à l’économie mondiale des dizaines de milliers de milliards de dollars, révèle une étude.
Jeudi 18 avril, le gouvernement de la région de Barcelone a annoncé qu’une usine de dessalement flottante serait installée dans le port de la capitale catalane afin de garantir un accès à l’eau à la population pendant les périodes de sécheresse.
Raies manta, requins-bouledogues et autres espèces marines sont menacées par un phénomène peu connu, l’“upwelling”, renforcé par le dérèglement climatique, révèle une étude.
Avec l’attaque menée le 13 avril directement contre l’État hébreu, la République islamique agit désormais à visage découvert, ce qui pourrait mettre en danger la survie du régime, analyse le corédacteur en chef de “L’Orient-Le Jour”.
L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre l’État hébreu dans la nuit de samedi à dimanche, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Menée pour la première fois directement contre le territoire israélien, cette attaque iranienne fait craindre une escalade régionale.
Dans la nuit de samedi à dimanche, Téhéran a lancé son opération “Vaste promesse” en représailles au raid contre le consulat iranien à Damas imputé à Israël. “The Guardian” publie une vidéo de cette attaque du régime des mollahs contre l’État hébreu, la première directe de l’histoire.
Deux semaines après le bombardement de son consulat à Damas, l’Iran a lancé, dans la nuit de samedi à dimanche, des centaines de drones et de missiles contre Israël. C’est la première fois depuis 1979 que le régime des mollahs mène une attaque directe contre son ennemi israélien. Certains craignent désormais “une guerre totale”.
Des chercheurs tchèques ont démontré la présence de minuscules particules de plastique à la fois dans le placenta et dans le liquide amniotique de femmes enceintes. Une découverte qui met en relief l’importance de la pollution plastique, note l’hebdomadaire “Respekt”.
Le Parlement ukrainien a adopté jeudi un texte pour mobiliser plus d’hommes face aux assauts de Moscou. Quelques heures plus tôt, la Russie avait lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l’Ukraine, en ciblant ses infrastructures énergétiques.
Un afflux inhabituel de méduses est en train de modifier le paysage des côtes vénézuéliennes, désertées par les touristes et les proies habituelles des pêcheurs. Certains experts assurent que cette invasion pourrait être la conséquence de l’augmentation des températures marines et de la diminution de la population de leurs prédateurs naturels.
Après les frappes du 1er avril, imputées à l’armée israélienne, sur le consulat iranien à Damas, en Syrie, Téhéran a promis une riposte. Selon les renseignements américains, cités par le média “Bloomberg”, celle-ci devrait survenir “dans les prochains jours”.
Dès ce jeudi 11 avril, la capitale de la Colombie met en place de vastes mesures de rationnement de l’eau potable pour affronter une sécheresse historique de ses réservoirs liée au phénomène El Niño. Malgré une plaisanterie du maire au moment de l’annonce, la situation est critique, insiste la presse.
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
Le mercredi 10 avril, les députés européens ont donné leur feu vert au “pacte migratoire” qui réforme la politique des 27 États membres en matière de gestion des flux de demandeurs d’asile. Un changement longuement attendu, mais qui est loin de satisfaire tout le monde.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu mardi un arrêt historique en condamnant pour la première fois un État – la Suisse – pour son manque d’action vis-à-vis du changement climatique. Une décision qui s’appliquera dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Il pourrait s’agir de la première attaque ukrainienne d’un navire russe en mer Baltique. Kiev a revendiqué le 8 avril être à l’origine d’un incendie survenu sur le “Serpoukhov”, navire lance-missile russe, au large de l’enclave de Kaliningrad.
Dans un avis publié le 6 avril, la Cour suprême indienne a affirmé pour la première fois que le droit à se prémunir contre les conséquences néfastes du changement climatique était un droit fondamental. Si cela ne va pas créer de bouleversement dans l’immédiat, “The Indian Express” y voit tout de même un pas important pour la justice climatique.
Oil in the North Sea is expected to be net-energy negative by 2031. This means that in 2031, it’ll cost more energy to extract the fossil fuels than we would gain by using them, rendering extraction unfeasibly expensive. Yet, rather than use our remaining years of access to these fuels to turbo-charge new energy infrastructure, fossil fuels are being extracted and burned for business as usual: quick cash. Around the world, the lights will go off in nations that don’t have back-up renewables. That’s most of them.
Les suppliques du président ukrainien surviennent quelques jours avant la reprise des activités de la Chambre des représentants, où la pression grandit pour passer au vote d’une aide militaire à Kiev, malgré l’opposition de Donald Trump.
Deux attaques de drones ont été signalées, les 7 et 8 avril, à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe, actuellement sous contrôle russe. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’être responsables de ces incidents, qui accentuent les risques d’une catastrophe nucléaire de grande ampleur.
Lors d’un entretien téléphonique “tendu” qui s’est tenu le jeudi 4 avril, le président américain, Joe Biden, a averti le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, que le soutien américain à l’État hébreu allait désormais dépendre des “mesures concrètes” mises en œuvre pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza.
Ce serait par le lait que le virus de la grippe aviaire se transmettrait d’une vache à une autre dans les fermes, d’après les premières investigations, dont le magazine “Science” livre les principales conclusions.
À cause de la surpopulation et du très faible niveau d’hygiène, de plus en plus de cas d’infection au virus de l’hépatite A sont enregistrés dans le sud de la bande de Gaza, où sont entassés des centaines de milliers de déplacés. Et la situation risque de s’aggraver, raconte le site “Daraj”.
Une étude révèle qu’en 2023 le Canada a battu un record, celui de la plus importante superficie de forêt brûlée de son histoire. Soit 8,6 millions d’hectares. Le pays s’attend à une année 2024 tout aussi enflammée, certaines provinces ayant déjà émis leurs premières alertes incendies.
La communauté internationale demande des comptes aux autorités israéliennes, qui attribuent la mort des employés de World Central Kitchen à une “erreur d’identification”, alors que les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer un raid délibéré.
En moyenne, huit jours en 1979, douze aujourd’hui et… seize en 2060 : les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et se déplacent de moins en moins rapidement, d’après les résultats d’une nouvelle étude.
Selon un rapport, les dégâts causés aux infrastructures vitales de la bande de Gaza par l’offensive israélienne se montaient déjà fin janvier à quelque 18,5 milliards de dollars. Soit à peu près l’équivalent du produit intérieur brut des Territoires occupés, précise “Bloomberg”.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
Les deux pays s’engagent à collaborer étroitement afin d’évaluer les risques liés aux derniers modèles d’intelligence artificielle. Mais, à la différence de l’Union européenne et des États-Unis, le Royaume-Uni n’entend toujours pas légiférer en la matière.
Les mystérieux symptômes dont souffrent plusieurs diplomates américains pourraient avoir été provoqués par une attaque à l’arme acoustique, révèle une enquête menée par “Der Spiegel”, “The Insider” et l’émission américaine “60 minutes”. Un faisceau d’indices donne à penser que les services secrets russes sont impliqués.
Sur la côte de l’État brésilien de Bahia, la réserve de Cassurubá abrite une mangrove dont les habitants gèrent eux-mêmes les ressources, en respectant l’environnement. Ils misent désormais sur l’écotourisme, à très petite échelle, pour pérenniser leur mode de vie et leurs traditions. Un reportage du magazine américain “BioGraphic”.
Avec l'augmentation du risque de catastrophes naturelles, les tarifs des assurances risquent d'exploser. Jean-Marc Jancovici explique l'importance de mettre en place des mesures de prévention.
Érosion du soutien de l’opinion en Occident, voix dissonantes au sein de la diaspora juive et rupture actée avec Joe Biden… Les réactions à la violence de la guerre à Gaza se multiplient. Et elles annoncent une défaite stratégique pour l’État hébreu, estime le rédacteur en chef de ce site panarabe.
Que fera-t-on quand l’eau ne coulera plus du robinet ? On sait pourtant qu’il est recommandé, lors des épisodes de canicule, particulièrement éprouvants pour les citadins, de boire beaucoup et de prendre des douches. De grandes villes prospères connaissent déjà cette réalité, parfois depuis quelques années.
Connue pour sa résilience, cette fleur symbolise aussi la volonté de tout un pays de surmonter des années de conflit et d’inégalités, dans une région à la biodiversité particulièrement riche, lors de l’événement qui se tiendra à Cali en octobre 2024.
La grippe aviaire continue sa progression. Pour la première fois, des cas ont été identifiés chez des chèvres et des vaches aux États-Unis. Pendant ce temps, en Antarctique, des manchots Adélie testés positifs au virus se montrent asymptomatiques.
L’utilisation de modèles d’intelligence artificielle de grandes tailles pourrait aider les biologistes à faire des découvertes bien plus rapidement qu’auparavant. Certains espèrent même qu’ils nous aideront à comprendre le fonctionnement du vivant.
Au lendemain de l’attaque sur le Krokus City Hall, les autorités russes et Vladimir Poutine lui-même ont accusé Kiev d’être impliqué. Un nouveau “conte de la propagande russe” selon les médias ukrainiens.
Les ambitieux objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre reposent sur le déploiement de voitures électriques, panneaux solaires et éoliennes, qui requièrent quantité de minerais. Le journal néerlandais “NRC” s’est rendu en Bosnie, où leur extraction créerait des emplois mais dégraderait l’environnement.
L'expert en climat Jean-Marc Jancovici revient sur les fortes chaleurs ressenties au Brésil cette semaine.
Au Japon, certains chercheurs apprennent aux robots à acquérir une autonomie calquée sur les gestes humains, qui leur permet d’exécuter des opérations complexes. Un progrès reposant sur l’intelligence artificielle. Si certaines expérimentations sont menées à bien, il est possible que les robots se comportent de manière imprévisible, rapporte le “Mainichi Shimbun”.
À l’échelle de la planète, seulement 3% de l’eau terrestre est de l’eau douce... À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, zoom sur une ressource précieuse et pourtant menacée.
L’archipel enregistre un nombre record de cas d’infection aux streptocoques du groupe A, dont le taux de mortalité s’établit entre 30 % et 70 %. Une propagation qui pourrait être provoquée par une baisse de l’immunité collective dans le contexte post-Covid-19, avance la presse du pays.
Coup de théâtre dans le monde de la géologie: après des dizaines d'années de débats, l'instance mondiale de référence a finalement décidé de ne pas accorder à l'Anthropocène, épisode caractérisé par les traces de la présence humaine partout sur la planète, une place à part dans l'histoire géologique de la Terre.
Le constat n’est pas nouveau, les pistes pour le dépasser le sont davantage. Les riches polluent. Que l’on se place à l’échelle d’un pays ou d’un individu, ceux qui brassent le plus d’argent contribuent largement au réchauffement de la planète, et par conséquent, au dérèglement de son climat. Et chaque année, des ONG comme Oxfam nous le rappellent.
Une enquête germano-équatorienne menée par des scientifiques qui ont fait analyser les enregistrements des bruits de la forêt pluviale par des experts et une intelligence artificielle, afin d’évaluer l’impact du reboisement sur la biodiversité, a débouché sur une conclusion encourageante : le repeuplement est en cours.
Washington a confirmé lundi la mort du chef adjoint de la branche armée du groupe islamiste palestinien, Marwan Issa. C’est le responsable le plus haut placé tué sur ce territoire par l’armée israélienne depuis le début de la guerre.
Selon “Bloomberg”, les deux géants de la tech discutent “activement” de l’intégration de la suite de systèmes d’intelligence artificielle Gemini dans l’iPhone dès cette année.
Le phénomène mystérieux du “trou de réchauffement” qui concerne les États de l’Est américain s’explique en partie par la reforestation à l’œuvre depuis un siècle, d’après une nouvelle recherche.
Débarrassé de toute opposition, Vladimir Poutine devrait facilement être réélu à l’issue de la présidentielle russe qui se tient du 15 au 17 mars. Pour mieux comprendre ce qui se joue malgré tout dans ce scrutin et surtout la façon dont le maître du Kremlin a assis son pouvoir depuis plus de vingt ans, nous vous proposons une sélection d’articles publiés dans l’hebdomadaire ou sur notre site ces dernières années.
Après l’agression de Leonid Volkov, un proche d’Alexeï Navalny, les nombreux opposants russes présents dans l’État balte s’inquiètent des suites de l’attaque attribuée au régime russe.
Selon une étude sur les risques économiques que fait peser la crise climatique, les canicules pourraient provoquer des dommages allant jusqu’à 25 000 milliards de dollars par an d’ici à 2060. Aucun pays ne sera épargné par les vagues de chaleur extrême, au moins indirectement, par le biais de la rupture des chaînes d’approvisionnement.
Une étude européenne montre qu’une grande majorité de l’ammoniac présent dans l’atmosphère est issue du secteur agricole, en particulier des déjections animales et de l’utilisation d’engrais azotés.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent au sein de la rédaction. Dans ce numéro, à l’occasion de l’élection présidentielle qui se tient du 15 au 17 mars, nous consacrons un long dossier à la façon dont Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de vingt ans, a changé la société russe. Le président, qui se pose en rempart contre l’Occident, est assuré de sa réelection. Comment les Russes le perçoivent-ils ? Sur quoi s’appuie son régime ? Les points de vue de la presse à Moscou, mais aussi des médias en exil et des journaux européens.
Vladimir Poutine a entériné, lundi 11 mars, la dénonciation de l’accord permettant depuis 1956 aux pêcheurs du Royaume-Uni d’opérer dans les eaux russes de la mer de Barents. Or, comme le pointe la presse, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cabillaud ont été puisées par les Britanniques dans la région arctique l’an dernier.
Ces manœuvres navales dans l’océan Indien, déjà organisées l’an dernier, ont lieu dans un contexte de grande tension en mer Rouge, note la presse internationale.
Le navire, qui s’apprête à quitter Chypre, appartient à l’organisation caritative espagnole Open Arms et transportera des denrées alimentaires fournies par l’organisation caritative américaine World Central Kitchen.
Parce qu’extrêmement énergivores, les fermes de minage de bitcoins ont été interdites en Chine en 2021. Depuis, les mineurs chinois se sont repliés vers l’Éthiopie, rapporte “Bloomberg”. Un pays aux conditions idéales, avec un grand barrage offrant une électricité abondante à prix modique, un climat favorable et un dirigeant réputé proche de Pékin.
Ce port temporaire, qui prendrait la forme d’un ponton flottant, devrait permettre d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans l’enclave, par voie maritime.
Le directeur de Roscosmos a annoncé vouloir implanter une installation nucléaire sur la Lune pour garantir l’approvisionnement en électricité de sa future station de recherche.
En attribuant le même risque “standard” à chaque pays, l’Union européenne leur permet de prendre le temps de s’adapter aux nouvelles règles en matière d’importations de produits issus de zones déforestées. Mais elle retarde de fait la mise en place d’un contrôle strict de ces importations.
Depuis le début de l’offensive israélienne, les États-Unis ont procédé à plus de 100 livraisons d’armes à leurs alliés israéliens, malgré les inquiétudes croissantes sur les tactiques militaires employées à Gaza, souligne le “Washington Post”.
En Suisse, la commune de Grimisuat a pris la décision radicale de limiter sa population, face à la raréfaction des ressources en eau, qui va empirer avec le changement climatique, rapporte “Le Temps”.
Le constructeur a dû interrompre la production dans son usine européenne, près de Berlin, décriée par les militants de l’environnement. L’incendie d’un pylône électrique a été revendiqué par le groupuscule Vulkan. Un acte que beaucoup critiquent en Allemagne, où un journaliste évoque une “nouvelle Fraction armée rouge”.
Les répercussions des activités humaines sur la planète ne font pas de doute, mais la communauté scientifique se divise quant au point de départ d’une nouvelle ère géologique. La reconnaissance de l’anthropocène, proposée par un groupe de travail, a donc été rejetée dans un vote officiel.
Ancien vice-président du panel d’experts des Nations Unies sur la sécurité alimentaire, Bernard Lehmann explique comment rallier les agriculteurs à la lutte climatique. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
Des chercheurs de l’université Jinan, en Chine, viennent de montrer qu’en chauffant l’eau jusqu’à ébullition pendant cinq minutes, les microplastiques qu’elle contient disparaissent.
Le Brexit, la toute-puissance de la Big Tech, les cryptomonnaies, les fake news et même la hausse des prix du café : tout s’explique par le “quantitative easing”, affirme “The New Statesman”. L’hebdomadaire britannique choisit de faire sa une sur les risques et les limites de cette politique monétaire.
Souvent asséchées, les plaines inondables bordant les cours d’eau sont désormais restaurées à certains endroits de l’ouest des États-Unis. D’après le “Los Angeles Times”, cela réduit les risques d’inondations destructrices en aval et permet de revigorer des écosystèmes.
Prisé dans le monde entier, le coltan, un minerai indispensable à la fabrication de composants électroniques, est extrait illégalement dans l’est de la Colombie. Les guérillas encore en activité en profitent pour prendre leur dîme sur ce trafic qui va jusqu’en Chine, et financer ainsi leur armement.
Extrait dans une quinzaine de pays et utilisé comme combustible pour les réacteurs nucléaires, l’uranium provient en majorité d’Amérique du Nord.
Alors que la moitié de l’humanité possède un animal de compagnie et que cette proportion ne fait qu’augmenter (aux États-Unis, 66 % des foyers en ont un), leur empreinte carbone reste un angle mort de la recherche. Comme si poser la question du poids climatique des chats, chiens et autres poissons rouges vous situait d’emblée du côté des affreux individus qui n’aiment pas les bêtes. Chez Climatiques, où on les aime d’amour, on vous épargnera la solution “facile” : ne pas en avoir…
La plus haute juridiction des États-Unis a accepté de se saisir de la question de l’immunité pénale invoquée par Donald Trump pour éviter un procès sur sa tentative d’annulation des résultats de l’élection présidentielle de 2020. En fixant les débats à la fin du mois d’avril, les juges retardent un éventuel procès pénal de l’ex-président.
La version améliorée du chatbot d’intelligence artificielle de Google fait polémique. Gemini génère des images de soldats nazis noirs et de Vikings asiatiques, refuse de faire la promotion de la viande… Ses détracteurs crient au parti pris anti-Blancs. Le PDG de l’entreprise, Sundar Pichai, enchaîne excuses et déclarations pour sortir de l’ornière.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous nous intéressons à la voiture électrique. Face à l’écrasante domination chinoise, les constructeurs européens cherchent à s’organiser, et envisagent même des alliances pour mieux résister. Mais le défi à relever est immense, estime la presse étrangère.
Emmanuel Macron n’a pas exclu cette hypothèse après une conférence organisée à Paris pour témoigner du soutien de l’Europe à Kiev après deux ans de conflit.
L’invasion, provoquée par d’intenses épisodes de pluie, devrait durer une vingtaine de jours dans la capitale argentine. C’est la deuxième fois que ce phénomène se produit depuis le début de l’année.
La démission du Premier ministre Mohammed Shtayyeh doit permettre la constitution d’un gouvernement rassembleur à la tête de l’Autorité palestinienne, assure la presse internationale. Mais la tâche s’annonce ardue, en raison des mésententes palestiniennes.
Lors d’un sommet virtuel présidé par Giorgia Meloni, les dirigeants du G7 ont réaffirmé samedi 24 février leur soutien à l’Ukraine et promis de “faire monter le coût de la guerre” pour Moscou. Volodymyr Zelensky, quant à lui, a exhorté ses alliés à livrer davantage de matériel militaire “tant qu’il est temps”.
Répondant à la publication du premier plan israélien pour l’après-guerre avec le Hamas, le chef de la diplomatie américain a réaffirmé son opposition à la réoccupation militaire de Gaza, et en a profité pour dénoncer les colonies en Cisjordanie.
La dépollution, confiée à la société Urgence Dépollution Hydrocarbure d’Engis, est toujours en cours à la sortie du lac. Un plan d’assainissement sera bientôt proposé.
Grâce au programme fédéral de subventions mis en place dans le cadre de l’Inflation Reduction Act, les énergies renouvelables ont connu une croissance record dans le pays en 2023, relève “The Wall Street Journal”.
Si les seuils des particules fines et du dioxyde d’azote devraient se durcir, les gouvernements auront plusieurs possibilités pour repousser la date butoir de 2030.
Pour la presse étrangère, qui commente les annonces faites par Gabriel Attal mercredi 21 février, le gouvernement français continue d’afficher ostensiblement sa bonne volonté envers les agriculteurs pour éviter une reprise du mouvement.
Dans un Irak frappé par la sécheresse, affaibli par des décennies de conflits ayant ravagé ses infrastructures, une pollution
Un modèle d’intelligence artificielle ayant appris à reconnaître des objets à partir des expériences filmées d’un seul enfant pourrait ouvrir de nouvelles perspectives sur la manière dont les êtres humains apprennent. Mais aussi contribuer à améliorer l’apprentissage des IA.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur l’inquiétude qui se manifeste partout en Europe face à la menace russe, deux ans après l’invasion de l’Ukraine. Retour de la conscription, armées de réserve, augmentation des budgets de la Défense… De l’Estonie à l’Allemagne, en passant par la Pologne et les Balkans, le continent se mobilise et se réarme tous azimuts. Et la presse étrangère reparle avec force d’une défense européenne. Décryptage.
Le fentanyl et les autres opioïdes sont de plus en plus associés à des stimulants, en particulier la méthamphétamine. Une évolution qui met déjà en échec les traitements et les stratégies de lutte contre l’épidémie outre-Atlantique.
Des enchaînements de sécheresses extrêmes et de crues considérables pourraient devenir la nouvelle norme pour le plus long fleuve d’Amérique du Sud. Une situation qui risque de mettre à l’épreuve les communautés peuplant ses rives, mais aussi les écosystèmes, rapporte l’hebdomadaire états-unien “Science”.
Dans une avancée technologique sans précédent, la transmission d'énergie (solaire) depuis l'espace vers la Terre a été démontrée avec succès.
Comment les ours polaires mangent-ils lorsqu’ils doivent se réfugier sur la terre ferme pendant l’été ? Pas bien du tout, indique la nouvelle étude d’une équipe de chercheurs nord-américains. La difficulté à trouver de la nourriture peut entraîner d’importantes pertes de poids.
La transformation climatique sera autoritaire ou ne sera pas. Elle sera régionale ou ne sera pas. Et cela impactera lourdement les entreprises. Peut-être est-il temps de se rendre à l’évidence et d’admettre avec lucidité que la notion de transition, avec tout ce que le concept véhicule implicitement en termes de gradualité, de linéarité du changement, de coordination ordonnée, est promise à un échec quasi-certain. Pourquoi un tel pessimisme, alors même que la COP 28 marque une avancée significative en matière de coordination ?
D’ici à décembre, des scrutins sont organisés dans un très grand nombre de pays, parmi lesquels les huit les plus peuplés du monde. Comment se déroulera cette année électorale particulière ?
Quand la grosse chaleur d’été de Rio nous met au défi.
La température moyenne au cours des 12 derniers mois est la plus haute jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,52 °C la température moyenne de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil limite fixé dans l’accord de Paris.
Une étude montre que la chaleur dégagée par des grandes surfaces de panneaux solaires sombres crée des mouvements de convection qui, lorsque les conditions sont réunies, alimentent des nuages et entraînent un surplus de précipitations.
Le National Ignition Facility (NIF) a franchi un jalon en générant par fusion presque deux fois plus d'énergie que celle qui a été injectée. Cette réussite technique, bien que limitée à son contexte expérimental strict, rassure les chercheurs sur le potentiel de la fusion nucléaire en tant que source d'énergie durable et propre.
Jean-Marc Jancovici a réagi à la colère des agriculteurs, estimant que leur demander de "produire plus propre et moins cher" était "incohérent".
Depuis vendredi 2 février, la région de Valparaíso brûle. Le bilan est très lourd. Les autorités s’orientent vers la piste d’incendies volontaires.
Une lettre ouverte signée par plus de 800 cadres américains et européens dénonce le soutien accordé par leurs gouvernements à Israël, dans le cadre du conflit avec le Hamas. La presse américaine y voit le signe de divisions de plus en plus marquées autour des relations avec l’État hébreu.
Wat als onze economie niet hoeft te groeien? Dit is misschien moeilijk om voor te stellen. De groei-economie moet groeien, omdat ze structureel afhankelijk is van groei. Maar deze groeidwang staat niet in steen gebeiteld. We kunnen onze economie anders en beter vormgeven.
A la demande de Belgian Youth For Climate, un groupe d'experts indépendants de différentes disciplines s'est réuni au sein du Panel Climat et le Développement Durable. Toutes les personnes participant au Panel Climat et le Développement Durable apportent une contribution désintéressée sur la base de leur expertise.
Le climat et la politique en matière de durabilité sont axés autour de trois aspects : le climat, l'écosystème et le soutien sociétal
Longtemps cantonnés à un temple, les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et de devenir une destination touristique. Mais ils ont envahi le reste de la ville, notamment son quartier commercial, faisant fuir clients et commerçants.
Pour le magazine américain de gauche “Mother Jones”, il est temps que l’Amérique ouvre les yeux sur ses propres oligarques, cette petite coterie de ploutocrates, dont Jeff Bezos, Elon Musk, Mark Zuckerberg, Donald Trump et sa fille Ivanka ou encore Kim Kardashian font partie et qui sont croqués sur sa couverture.
Près de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes en 2024. Avec la démocratisation vertigineuse des outils d’intelligence artificielle, les deepfakes de plus en plus réalistes sont à la portée de tous. Jamais les risques de propagande et de manipulation n’ont été aussi grands, alerte le “Financial Times”.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Près de 3,7 milliards de personnes sont appelées aux urnes cette année. Dans ce numéro, nous revenons sur les risques qui pèsent sur les élections organisées partout dans le monde en 2024. Vidéos truquées, images manipulées, faux enregistrements… Les deepfakes sont désormais accessibles à tous et pourraient déstabiliser les régimes démocratiques en influençant les votes, s’inquiète la presse étrangère.
Autorités locales et chercheurs planchent sur l’origine de ce phénomène, qui touche Lisboètes et habitants de la vallée du Tage depuis quelques jours. Problème : ils n’ont pas la moindre idée de la cause de cette puanteur, rapporte le journal “Público”.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Le tribunal de Philadelphie a infligé au géant de la chimie allemand une peine de 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts vendredi 26 janvier. Une fois de plus, le Roundup, l’herbicide de sa filiale Monsanto, est accusé d’être cancérigène.
There was an interesting interview with Gavin Schmidt recently. He is one of the most senior climatologists in the world, heading up NASA’s department on climate science. Refreshingly, unlike the other senior climatologists, he didn’t sidestep how recent weather was not predicted by mainstream climatology. He told the American science celebrity Neil deGrasse Tyson that climatology significantly underpredicted current warming. He said there was “total failure” to predict what happened in 2023. See for yourself, for 3 minutes from 4 minutes in. Gavin is one of the more approachable of the senior climatologists. He provided specific written criticisms of my 2018 Deep Adaptation paper. That was in stark contrast to others who misrepresented it, and me, so as to discourage people from considering that the party is over for modern societies.
Le 28 janvier, plusieurs ministres du gouvernement Nétanyahou ont participé à une conférence organisée par l’extrême droite prônant la réinstallation des Israéliens à Gaza et le départ “volontaire” des Palestiniens de la bande de Gaza. Les images de l’ambiance festive régnant dans la salle ont suscité l’émoi sur les réseaux sociaux.
La société du pétrole sur laquelle s'est bâtie notre prospérité ne s’est pas faite sans sacrifices. Gwenola Le Naour et Renaud Bécot, co-directeurs d'un ouvrage sur ce sujet, lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, en France et à l'étranger.
Virus, pollution, dérèglement climatique, mais aussi désaccords diplomatiques… L’isolement du continent glacé ne le protège plus des menaces globales liées à l’homme.
Grâce à leur prix modique, les nouilles instantanées ont conquis les rues et les troquets africains. Mais ce plat lyophilisé est un produit ultratransformé qui présente des risques pour la santé, avertit “The Guardian”.
La majorité des espèces de bernard-l’ermite terrestres utilisent désormais des déchets pour se protéger, selon une étude scientifique.
Qu’elle semble loin l’époque où, sans vergogne, celui qui allait devenir le 45e président des États-Unis – actuellement en lice pour la prochaine élection –, Donald Trump, tweetait : “Une vague de froid balaie le pays du Tennessee au Texas, moi, je suis à Los Angeles, et il fait glacial. Le réchauffement climatique, c’est vraiment de la blague, et en plus ça nous coûte cher !”
L'essor de l'IA et des cryptomonnaies pourrait faire doubler la demande énergétique mondiale d'ici 2026, nécessitant des solutions durables.
Au Brésil, grâce au Pix, payer ou transférer de l’argent deviennent très faciles : il suffit de sortir son portable.
Dans le cadre du projet Icovac-France, un rapport accessible à tous fait le point des recherches menées sur les aspects humains et sociaux de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.
Selon un brouillon de la Commission qu’a pu lire le “Financial Times”, l’Union européenne fixe à 90 % en 2040 l’objectif de réduction des émissions de CO₂. Durant les deux prochaines décennies, les investissements pour la transition, même massifs, compenseraient largement le “coût de l’inaction”.
Pour rendre notre système alimentaire plus durable et résilient, les députés soutiennent de nouvelles règles applicables à certains végétaux seulement. La commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a adopté mercredi sa position sur la proposition de la Commission relative aux nouvelles techniques génomiques (NTG), par 47 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions.
Les autorités de Kiev affirment, à la suite de leurs alliés américains et britanniques, que la Corée du Nord est le principal pourvoyeur d’armes à la Russie. Et que ces dernières seraient déjà utilisées sur le front ukrainien.
Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont tenté de s’accorder sur un plan de paix visant la création d’un État palestinien, malgré l’hostilité affichée des Israéliens pour cette option.
Le raz-de-marée ChatGPT n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, l’intelligence artificielle bouleverse déjà chaque aspect de notre quotidien, pour le meilleur et pour le pire. La presse étrangère explore cette révolution. Retrouvez ses analyses, ses reportages, ses questionnements dans notre nouveau hors-série, en vente actuellement chez votre marchand de journaux.
Une équipe suisse a découvert que certaines protéines du sang sont présentes en plus grande quantité chez les personnes souffrant d’un Covid long. Ce qui, finalement, “tombe sous le sens”, d’après un chercheur.
Cette méthode de pêche décriée à cause des dégâts quasiment irréversibles qu’elle occasionne aux fonds marins est aussi particulièrement émettrice de CO₂, d’après une nouvelle étude.
Quand on achète un bien en Flandre, on s’engage désormais à ce qu’il présente au minimum une cote d’efficacité énergétique D dans un délai de cinq ans. Résultat : les biens cotés E ou F ont perdu de la valeur, tandis que les logements A ou B en ont pris.
La fonte des glaces dans cette région autonome appartenant au Danemark aurait été, entre 1985 et 2022, beaucoup plus importante que ce que l’on croyait, révèle une étude publiée sur le média scientifique “Nature”. Des chiffres qui inquiètent encore un peu plus la communauté scientifique.
Des centaines de vols ont été annulés ces trois derniers jours, provoquant la colère des passagers bloqués, rapporte la presse locale.
C’est un chantier d’une ampleur inédite aux États-Unis : quatre barrages hydroélectriques construits le long de ce cours d’eau, sur la frontière entre l’Oregon et la Californie, sont en train d’être démantelés. Une bonne nouvelle pour la tribu amérindienne yurok, qui pourrait ainsi renouer avec son mode de vie traditionnel et voir revenir la faune et la flore endémiques, surtout les saumons, dont la population a été mise à mal par les ouvrages, rappelle le “Los Angeles Times”.
Dans cette région de l’Himalaya disputée entre l’Inde et le Pakistan, la station de ski de Gulmarg est boudée par les touristes à cause de son faible enneigement. La vallée a connu une période de sécheresse hivernale inhabituelle et des températures anormalement élevées pour la saison.
La concentration en particules fines, potentiellement nocives pour la santé, dépasse le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé dans la grande majorité des capitales. Une pollution qui aggrave les pathologies respiratoires et concourt au développement des cancers du poumon.
En une de son premier numéro de 2024, la revue américaine “Foreign Policy” donne le ton de l’année électorale à venir. Des scrutins d’importance se tiennent partout dans le monde, à commencer par les États-Unis. Et “dans de nombreux pays, la démocratie atteint un point critique”.
La Ruée minière au XXIe siècle, Celia Izoard : Une nouvelle ruée minière d'une ampleur inédite a commencé
Depuis le 8 janvier, 39 communes de l’île transalpine ont vu leur débit d’eau réduit. La faute à une sécheresse prolongée au deuxième semestre 2023, mais aussi à des pertes importantes, causées par un réseau vétuste.
À Dubaï, siège de la dernière « Cop » (Conference of parties), le lobby des énergies fossiles se trouvait en position confortable. Pas moins de 2.456 participants à l'événement entretenaient des liens avec le secteur du gaz et du pétrole. Tout indique qu'il en sera de même pour la suivante. La Cop 28 avait été organisé par Sultan al-Jaber, président de la principale compagnie pétrolière des Émirats arabes unis. La Cop 29 le sera par Mukhtar Babayev, qui cumule seize années de direction à SOCAR, le géant pétro-gazier d'Azerbaïdjan. L'omniprésence des intérêts fossiles aux dernières « Cop » fait ressortir le souvenir des premiers « sommets de la Terre », convoqués avec une certaine nostalgie. Pourtant, dès la conférence de Stockholm (1972), le secteur de l'or est présent. Il bénéficie d'un allié de taille : Maurice Strong, pétrolier et sous-secrétaire général de l'ONU. Naviguant entre le Club de Rome et les énergies fossiles, il allait avoir une influence considérable dans la configuration des sommets à
Voici une histoire radicalement nouvelle de l’énergie qui montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Elle explique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ? L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obstacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbonation.
Il y a de quoi devenir fou, ballotté entre les injonctions consuméristes de l’économie de marché et les consignes de frugalité qu’impose la crise climatique. Prenez, cette semaine, la grand-messe du CES, le Consumer Electronics Show de Las Vegas, immense débauche technologique à destination du grand public et rendez-vous incontournable des prosélytes de l’innovation.
Dans des bouteilles d’eau achetées au supermarché aux États-Unis, des chercheurs ont détecté une quantité importante de plastiques, dont 90 % sont de taille nanométrique.
En tournée au Moyen-Orient pour tenter d’éviter un embrasement de la région, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a lancé cet avertissement dimanche depuis le Qatar.
Avec la multiplication des sites d’orpaillage, le mercure, utilisé pour amalgamer l’or, est de plus en plus demandé dans le pays. Ce métal liquide est pourtant interdit en raison de ses effets sur l’environnement et sur la santé humaine. “Sidwaya” a enquêté sur les filières de contrebande, transfrontalières et circulaires, qui approvisionnent les mineurs.
Alors que les conférences des Nations unies sur le climat négocient une baisse de l’extraction des énergies fossiles pour limiter le réchauffement de la planète, Bakou prévoit de passer de 37 milliards de m³ de gaz en 2024 à 49 milliards de m³ en 2033.
Les chefs de la diplomatie américaine et européenne se sont rendus ce week-end au Moyen-Orient pour tenter d’éteindre l’incendie qui menace d’enflammer toute la région.
“New Scientist” commence l’année avec un tunnel vers l’enfer, un projet pharaonique qui vise à accéder aux entrailles de la Terre. Le magazine britannique en fait sa couverture.
Les signaux envoyés ces derniers temps par le Kremlin donnent du crédit à l’hypothèse d’une volonté russe de geler le conflit. Une telle solution signerait l’échec de toutes les parties impliquées dans la guerre depuis février 2022, estime l’hebdomadaire britannique “The Spectator”. Mais elle semble aussi la plus réaliste de toutes.
La déforestation de l’Amazonie brésilienne a sensiblement diminué en 2023, une “grande victoire” pour le président Lula et son gouvernement. Mais l’écosystème du Cerrado, qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale, a en revanche subi des pertes de végétation record.
L’année 2023 a été si chaude que les couleurs des “warming stripes” ne permettent plus de représenter la hausse des températures moyennes au niveau mondial, met en garde leur créateur.
En 2023, 673 millions de tonnes de CO₂ ont été émises en Allemagne, soit 46 % de moins qu’en 1990. Cette bonne nouvelle est à relativiser, explique “Die Zeit”, des pans entiers de l’industrie n’ayant toujours pas atteint leurs objectifs de décarbonation.
Le virus H5N1 est responsable de la mort d’un ours polaire en Alaska. Loin d’être une maladie ne touchant que la volaille, la grippe aviaire affecte désormais un grand nombre d’espèces de mammifères.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce premier numéro de l’année, nous revenons sur la guerre entre Israël et le Hamas et l’effroyable bilan au sein de la population civile dans l’enclave palestinienne assiégée : plus de 21 000 morts, deux millions de déplacés et des dégâts majeurs, partout. Une catastrophe humanitaire. Le gouvernement israélien pousse les Gazaouis à l’exode, faisant craindre une deuxième Nakba. Le cri d’alarme de la presse étrangère.
La fonte des neiges et les pluies persistantes de ces derniers jours ont fait déborder des cours d’eau du nord et de l’ouest de la République fédérale. “Der Tagesspiegel” raconte l’inquiétude de la population face à des conditions météorologiques préoccupantes.
Last year I was fortunate enough to be joined by four remarkable women in the British environmental movement. We were speaking at a Deep Adaptation conference in Glastonbury. The way the discussion…
Dans l’après-midi du 1er janvier, un fort séisme a frappé le centre du Japon. Aussitôt, les autorités ont émis une alerte au tsunami, aussi élevée que celle émise en 2011 lors de l’accident nucléaire de Fukushima.
An easy way to start a long, heated debate is to mention global population. Thomas Malthus famously ignited furious arguments in the eighteenth century when
Des vagues spectaculaires se sont abattues jeudi sur le littoral du nord au sud de l’État. La Californie pourrait connaître un nouvel épisode du même type ce week-end.
Dans les rues de Tel-Aviv, une manifestation organisée, le 28 décembre, par le mouvement pacifiste Standing Together a rassemblé des centaines d’Israéliens, juifs et arabes, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Ce sigle effrayant, pour “Wounded child, no surviving family”, utilisé par les travailleurs humanitaires reflète la réalité d’un conflit dans lequel 40 % des victimes seraient des mineurs, rappelle “The Guardian”. Et la situation ne peut qu’empirer.
Longtemps réputée pour son large littoral et ses fonds marins où diverses espèces pullulaient, l’Algérie peine désormais à fournir suffisamment de poisson à la population pour sa propre consommation. La faute, explique “Raseef22”, à une pêche clandestine et prédatrice qui ravage les ressources halieutiques du pays.
Dans les glaciers des îles Svalbard, des chercheurs ont repéré des produits chimiques communément utilisés dans les écrans solaires. Ces résultats illustrent l’étendue de la propagation de substances potentiellement nocives pour l’environnement.
L’Union européenne s’est fixé l’objectif d’atteindre une capacité de stockage annuelle de 50 millions de tonnes de CO₂ à l’horizon 2030. Or, à ce jour, la très grande majorité des sites de stockage de dioxyde de carbone – déjà réalisés ou en projet – se situent dans le nord du continent. Voilà qui risque de créer un problème de compétitivité pour les industries du Sud.
Avec la disparition de son patrimoine matériel, de ses universitaires, de ses artistes et même de ses cimetières, c’est toute une nation, avec sa population, sa culture et son identité propres, qui est en train d’être effacée dans l’enclave palestinienne, écrit la chroniqueuse Nesrine Malik dans ce texte émouvant.
Pour sa pénultième édition de l’année 2023, la revue “Science” met à l’honneur la façon dont l’intelligence artificielle au service des prévisions météorologiques peut contribuer à anticiper les événements extrêmes.
Une enquête du “New York Times”, basée sur des images satellite, montre que le sud de la bande de Gaza a été régulièrement visé par des bombes très puissantes. Et ce alors qu’Israël avait demandé aux civils de s’y rendre.
Un Tunisien sur cinq serait diabétique, selon les chiffres les plus pessimistes. Une épidémie à bas bruit qui s’explique notamment par la paupérisation de la population, le changement des habitudes alimentaires et les politiques publiques défaillantes. “Inkyfada” avertit des conséquences de cette maladie sur l’état sanitaire à long terme du pays.
L’écologie politique est dans une impasse au sein de la France populaire. La gauche peut pourtant rompre avec les discours moralisateurs.
Plus de 300 millions de personnes aux États-Unis et au Canada vont être confrontées à des pénuries d’électricité dès 2024 et jusqu’en 2028, selon un récent rapport. Les pannes devraient survenir surtout lors de conditions météorologiques extrêmes, quand la demande est à son maximum.
Après plusieurs jours de négociations acharnées, le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement adopté, vendredi 22 décembre, une résolution réclamant une aide humanitaire “à grande échelle” pour la population de Gaza. Celle-ci n’exige cependant pas de cessez-le-feu, auquel les États-Unis restent farouchement opposés.
Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
L’année 2023 et son flot de records météorologiques est venue renforcer le biais de négativité, ce trait de la psyché qui fait que les catastrophes attirent notre attention – et que la presse nourrit particulièrement en couvrant la crise du climat. Conséquence : l’écoanxiété prend aussi de plus en plus de place dans l’espace public. Les requêtes sur Google autour du sujet ont “atteint un niveau record” cette année, explique Time, le moteur de recherche relevant une hausse de 4 590 % des recherches entre 2018 et 2023. Parmi les questions les plus fréquemment posées : “Que faire face à l’écoanxiété ?”
Dans 70 pays, plus de trois milliards d’électeurs devront choisir un nouveau président ou un nouveau Parlement. Le quotidien espagnol “El País” fait le tour des enjeux pour une année qui s’annonce cruciale.
Après l’échec de la contre-offensive de l’été, Kiev s’installe dans une logique de guerre longue. L’objectif est désormais d’être moins dépendant de l’Occident face à la reprise des assauts russes. Une mobilisation massive pourrait avoir lieu.
Les géants mondiaux du transport maritime, échaudés par les attaques répétées des rebelles houthistes au Yémen, ont annoncé la suspension des traversées sur la mer Rouge “jusqu’à nouvel ordre”. Une décision qui va fortement perturber le commerce international.
Après dix semaines de campagne militaire israélienne, la bande de Gaza, bombardée et affamée, est devenue un terrain fertile pour les maladies épidémiques. Premières victimes : les enfants, rapporte le “Washington Post”.
Près de Durban, en Afrique du Sud, une petite communauté auto-organisée et autogérée rassemble des citoyens désireux de s’organiser politiquement et collectivement face au dérèglement climatique. Une centaine de familles composent eKhenana, selon un mode de vie durable et au plus près de la nature. Démocratie populaire radicale, égalité en tout et solidarité sont les seuls mots d’ordre politiques.
Les occasions de se réjouir sont rares. Alors, ne boudons pas celle-ci. Hier, après deux semaines de réunions et une dernière nuit d’intenses négociations, près de 200 pays se sont mis d’accord sur un texte appelant à “transitionner hors des énergies fossiles”. C’est la toute première fois, dans le cadre du processus des Nations unies sur les changements climatiques, que les États reconnaissent collectivement la nécessité de renoncer au pétrole, au gaz et au charbon, dont la combustion représente l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre.
Dans les dix ans qui viennent, les techniciens spécialisés dans les éoliennes vont être les professionnels les plus recherchés aux États-Unis. Un métier qui ne demande aucun diplôme universitaire, mais qui peut rapporter jusqu’à 80 000 dollars par an, explique “Bloomberg”.
Avec le changement climatique, un tiers de la population mondiale devrait se retrouver confrontée à la raréfaction de la ressource en eau. Cela ne va pas sans susciter des tensions croissantes, à l’international comme à l’échelle locale, et interroge la façon dont nous gérons et utilisons la ressource en eau.
Jeudi 14 décembre, réunis dans le cadre du Conseil européen, les leaders des 27 États membres ont décidé que les négociations officielles pour faire entrer Kiev dans l’UE pouvaient commencer.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne particulièrement avec votre programme. Cette semaine, analyse de la position délicate du pays hôte du sommet sur le climat et de ses voisins, dont l’économie repose sur l’exportation d’hydrocarbures.
Après deux semaines de pourparlers et une dernière nuit d’intenses négociations, les délégations de tous les pays du monde réunies à Dubaï se sont mises d’accord mercredi 13 décembre sur un texte appelant à “transitionner hors des énergies fossiles”. Une première.
Dix soldats israéliens ont été tués mardi 12 décembre dans des affrontements avec des combattants du Hamas dans le nord de la bande de Gaza. Il s’agit d’un des bilans quotidiens les plus lourds depuis le début de la guerre, et porte désormais à 115 le nombre total de morts dans les rangs de Tsahal. Certains ont perdu la vie à cause de “tirs amis”.
Selon “The Wall Street Journal”, l’armée israélienne a commencé à déverser de l’eau de mer dans les tunnels sous la bande de Gaza. Une opération visant à porter un coup fatal aux infrastructures souterraines du Hamas.
Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, tire la sonnette d’alarme après une visite de l’enclave palestinienne assiégée et bombardée.
Les États-Unis ont opposé une fois de plus leur veto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Jean-Marc Jancovici revient sur l'importance de la préservation de la biodiversité sur l'antenne de RTL.
La montée des violences en Cisjordanie occupée inquiète le gouvernement allemand, assure “Die Welt”. L’Allemagne appelle désormais à suivre l’exemple de Washington en mettant en place des mesures strictes à l’encontre des colons israéliens les plus extrémistes.
Une étude internationale, qui a permis la reconstitution de 66 millions d'années d'histoire climatique, indique que les températures mondiales pourraient être encore plus sensibles aux niveaux de dioxyde de carbone que ne l'estiment les modèles actuels.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a adressé mercredi une lettre au Conseil de sécurité, fustigée par la diplomatie israélienne.
Après une présentation organisée lundi par les autorités israéliennes aux Nations unies, dans le but d’alerter l’opinion publique sur ce sujet qu’elles estiment négligé par la communauté internationale, le président Biden a condamné “avec force”, ce mardi, les violences sexuelles perpétrées par le groupe terroriste.
Durant plus de six jours, début novembre, la consommation d’électricité du Portugal a été exclusivement alimentée par des énergies renouvelables. Une performance qui peut en inspirer d’autres, relève “Público”, alors que la décarbonation du système électrique mondial est au cœur des débats de la conférence sur le climat qui se tient à Dubaï.
La France a développé un arsenal législatif pour lutter contre le gaspillage et favoriser la transition verte. Mais quiconque fait ses courses aujourd’hui dans le pays peut constater que la société, les entreprises et les individus ne sont pas tout à fait à la hauteur de ses lois citées en exemple à l’étranger.
’The Guardian’ a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber estime qu’il n’existe “aucune étude scientifique” montrant qu’une élimination progressive des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Ces déclarations, qui émergent en pleine COP, ont provoqué l’indignation des scientifiques.
Pour la quatrième fois consécutive, le Japon a reçu le titre du “Fossile du jour” dans le cadre de la COP28, qui se tient à Dubaï jusqu’au 12 décembre. Malgré ce prix satirique, qui vise à épingler le pays sur sa dépendance au charbon, le gouvernement japonais semble décidé à maintenir son cap.
Dans cette région du sud du Vietnam, qui était connue comme l’un des greniers à riz de la planète, la salinité de l’eau pousse de plus en plus d’agriculteurs à se tourner vers d’autres cultures. Un reporter de ce journal néerlandais s’est rendu sur place.
Huit otages, dont une Franco-Israélienne, ont été libérés jeudi 30 novembre en échange de 30 prisonniers palestiniens. Mais ce 1ᵉʳ décembre, la trêve a pris fin : l’armée israélienne annonce avoir intercepté une roquette et repris les combats contre le Hamas.
Trois Israéliens ont été tués et plusieurs personnes blessées par deux assaillants palestiniens, dans la matinée du jeudi 30 novembre, devant un arrêt de bus situé à l’entrée de la Ville sainte. Le Hamas a revendiqué l’attaque.
Alors que la COP28 débute à Dubaï, le climatologue Robert Vautard en décrypte les enjeux et revient sur son nouveau mandat en tant que coprésident du groupe I du Giec, en charge de l’évaluation des aspects physiques du changement climatique.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous nous arrêtons sur les signaux qui annoncent une crise alimentaire mondiale : la production du riz, aliment principal de quelque 4 milliards de personnes sur la planète, est menacée. Les retombées géopolitiques d’un tel bouleversement pourraient être majeures.
Les entreprises qui subventionnent la Conférence internationale sur le climat, qui ouvre ce jeudi 30 novembre à Dubaï, sont tenues de se conformer aux “Objectifs fondés sur la science de neutralité carbone”. Mais cette initiative sous l’égide des Nations unies n’a validé le programme climatique que d’un seul des plus de vingt sponsors officiels.
D’après ses responsables, le mouvement islamiste palestinien peut crier victoire : les attaques sanglantes du 7 octobre ont porté un terrible coup à l’État hébreu, la riposte israélienne dans la bande de Gaza est loin d’avoir détruit l’organisation, et l’échange d’otages a permis la libération de détenus palestiniens, rapporte le journal libanais “L’Orient-Le Jour”.
Les mesures annoncées pour faciliter la présence des peuples autochtones à la COP28, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, sont insuffisantes, estime sur le site de “Radio-Canada” la directrice d’Indigenous Climate Action. Elle veut plus : une voix dans le processus décisionnel.
L’accord, censé initialement durer quatre jours, doit s’achever lundi soir. Dimanche, au troisième jour d’arrêt des combats, 17 otages ont été libérés par le Hamas, et 39 prisonniers palestiniens ont été relâchés.
Quatorze otages israéliens et trois otages thaïlandais ont été remis ce dimanche à la Croix-Rouge par l’organisation palestinienne. La libération de trente-neuf prisonniers palestiniens est imminente.
Dix-sept otages retenus dans la bande de Gaza depuis des semaines ont été libérés samedi soir, au deuxième jour d’une trêve entre le Hamas et Israël qui a relâché en échange 39 prisonniers palestiniens.
Alors que la libération d’un troisième groupe d’otages est attendue ce dimanche et que Gaza vit sa troisième journée de trêve, la presse internationale souligne la fragilité de l’accord conclu entre Israël et le Hamas.
Selon des informations relayées par “The Washington Post”, Moscou envisagerait de construire un tunnel sous-marin pour garantir une connexion sûre, à l’abri des bombardements ukrainiens, entre son territoire et la Crimée. Pékin pourrait l’aider dans cette entreprise pharaonique.
Des chercheurs américains montrent la dangerosité de la pollution au charbon, mais ils prouvent aussi l’efficacité des mesures de protection, comme l’installation d’épurateurs sur les cheminées des industries émettrices.
A new paper published in the journal Science has warned that melting areas in the Arctic have become 'frontlines for resource extraction', describing it as a 'modern day gold rush'.
Des hôpitaux chinois sont submergés par un afflux de petits patients souffrant de maladie respiratoire. De quoi craindre une répétition du scénario du Covid-19. L’Organisation mondiale de la santé réagit.
Des scientifiques brésiliens ont identifié des zones au climat aride dans le nord de l’État de Bahia, et une progression de l’aridité dans plusieurs régions du pays. Un phénomène qu’ils expliquent par le réchauffement climatique, le manque de pluie et la dégradation des sols provoquée par la déforestation et les incendies.
Un sondage réalisé en Cisjordanie et à Gaza indique que 3 Palestiniens sur 4 soutiennent pleinement les massacres inédits commis par le Hamas.
En France comme aux États-Unis, une même question taraude les scientifiques : comment le sol s’est-il formé ? Pour y répondre, deux expériences sont menées en parallèle entre l'Arizona, au sein de Biosphère2, et la lisière de la forêt de Fontainebleau, à l'Écotron Ile-de-France. Grâce à des conditions contrôlées, ces deux sites d'écologie expérimentale permettent d'étudier le fonctionnement des écosystèmes et de suivre précisément les échanges de nutriments entre la roche, l’eau et les plantes.
Captage et stockage de l’eau sont intimement liés au développement des sociétés humaines. Géoarchéologue, Louise Purdue retrace l’histoire des techniques hydrauliques, du simple puits jusqu’aux réseaux complexes de canaux et galeries. Elle raconte leur évolution au gré des contraintes, démographiques et environnementales.
La température moyenne mondiale a atteint un record, le 17 novembre, rapporte la presse américaine. Un signe particulièrement inquiétant pour l’avenir de l’humanité.
Les inégalités économiques sont aussi climatiques : selon un rapport de l’ONG Oxfam publié le lundi 20 novembre, l’“élite des pollueurs”, composée de quelque 77 millions de personnes les plus aisées du monde, était à l’origine de 16 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2019.
En utilisant la particularité de certains matériaux de changer de température en fonction du champ électrique, des scientifiques espèrent trouver les climatiseurs du futur.
Le nord-ouest de la Belgique connaît, comme le nord de la France, d’importantes inondations depuis ces dernières semaines. Mais si le premier réflexe est d’appeler à construire des digues plus hautes, un hydrologue interrogé par “De Standaard” appelle à faire précisément le contraire et à rendre aux anciennes zones humides, asséchées par l’homme, leur capacité d’absorption des eaux.
D’après un rapport, l’atmosphère n’a jamais été aussi chargée en gaz à effet de serre. De quoi craindre une augmentation de la température supérieure aux objectifs climatiques.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
Les Kényans sont incités à planter des arbres pour atteindre l’objectif pharaonique, 15 milliards d’arbres en dix ans, fixé par le président William Ruto. Une pièce de plus dans la diplomatie verte du pays.
Longtemps considérés comme des lieux de refuge pour les civils, les hôpitaux de la ville de Gaza semblent devenus des cibles, explique “The New York Times”. Au sein des établissements, soignants et patients se préparent au pire.
La dengue, maladie virale transmise à l’homme par des moustiques, enregistre des milliers de cas au Burkina Faso. Le site d’informations burkinabè “Wakat Sera”, dans son enquête au cœur des hôpitaux de Ouadadougou, souligne que cette “grippe tropicale” touche particulièrement les enfants.
Le gouvernement brésilien a annoncé jeudi une baisse de 22,3 % en un an de la déforestation en Amazonie.
Dans le sud du pays pousse l’arganier, un arbre unique qui produit une huile précieuse et dorée, très prisée en cosmétique. Avec les bouleversements climatiques, la production de l’onguent souffre. Mais, avertit “Middle East Eye”, c’est également toute une économie coopérative, construite autour des femmes de la région, qui risque d’en pâtir.
Dans le sud du pays pousse l’arganier, un arbre unique qui produit une huile précieuse et dorée, très prisée en cosmétique. Avec les bouleversements climatiques, la production de l’onguent souffre. Mais, avertit “Middle East Eye”, c’est également toute une économie coopérative, construite autour des femmes de la région, qui risque d’en pâtir.
Mardi 7 novembre, un homme excédé a tué deux manifestants dans un barrage routier. Depuis trois semaines, une grande partie du Panama se mobilise contre le renouvellement d’une concession pour l’exploitation de la plus grande mine de cuivre d’Amérique centrale.,
Selon les calculs de la première étude du genre, les armées des deux grandes puissances devraient 111 milliards de dollars de dommages aux communautés les plus durement touchées par le dérèglement climatique.
Le journal américain a interrogé plusieurs dirigeants de l’organisation islamiste. Dans un article qui fait la une de son édition du 9 novembre, le “New York Times” évoque le “calcul sanglant” du Hamas pour placer la cause palestinienne tout en haut de l’agenda médiatique.
De plus en plus de salariés sont prêts à démissionner si leur entreprise n’a pas une politique environnementale compatible avec leurs valeurs, explique la “BBC”. À l’inverse, ils peuvent accepter des salaires inférieurs dans des entreprises plus éthiques, note le “Financial Times”.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous accordons encore une large place à la guerre entre Israël et le Hamas, sur le terrain, avec la bataille qui commence dans la ville de Gaza. Et nous consacrons notre dossier de une à l’explosion des actes antisémites ces dernières semaines, notamment en Europe. Conséquences directes du conflit mais pas seulement, explique notamment le “Spiegel”. Témoignages recueillis par la presse étrangère.
En 45 ans, les plus grandes plateformes de glace flottantes de la calotte polaire ont perdu 35 % de leur volume, montre une étude publiée à la veille du premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles, qui se tenait aujourd’hui à Paris.
Un rapport du PNUE révèle que la production de combustibles fossiles programmée par les États va encore augmenter jusqu’en 2030. On est loin des engagements pris lors de la COP21.
Le Premier ministre israélien a par ailleurs dit, lors d’une interview télévisée lundi, refuser un “cessez-le-feu général”, mais être ouvert à de “petites pauses” dans les combats.
“Dans deux mois, les Palestiniens auront compensé” les pertes humaines liées aux bombes israéliennes “grâce aux 50 000 femmes enceintes” de la bande de Gaza, affirme le chef d’un journal libanais pro-Hamas. La journaliste et écrivaine libanaise Najwa Barakat dénonce un “mépris pour la vie humaine”.
L’armée israélienne a encerclé la bande de Gaza et se tient prête à agir dans le nord du pays tandis que le secrétaire d’État américain tente de calmer les tensions.
Les représailles israéliennes massives menées par l’armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza s’apparentent-elles à un génocide ? Plusieurs intellectuels et chercheurs juifs et israéliens se posent la question. Et les avis divergent.
L’État hébreu a annoncé jeudi avoir encerclé la ville de Gaza, après une semaine de combats au sol et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien.
Alternative de choix aux énergies fossiles, l’hydrogène reste une énergie verte même en cas de fuite lors de son stockage et de sa distribution… Mais il faut qu’il soit lui-même vert, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Un examen des études réalisées jusqu’à présent conclut que le port du masque aide à prévenir la propagation de la maladie.
Une frappe israélienne qui visait selon Tsahal à “éliminer” un dirigeant du Hamas, a fait des dizaines de morts dans le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, mardi 31 octobre. La Bolivie a réagi en rompant ses relations diplomatiques avec l’État hébreu tandis que le Chili et la Colombie ont rappelé leurs ambassadeurs en Israël.
Encore présent dans de très nombreux emballages alimentaires, le bisphénol A produit des effets potentiellement nocifs pour notre organisme.
La déforestation augmente la température jusqu’à 100 kilomètres de distance. Ce résultat scientifique devrait inciter les agriculteurs brésiliens, plutôt favorables à la déforestation, à réfléchir.
Tel qu’il se présente aujourd’hui, le mouvement pour le climat n’est pas en mesure de lutter contre la classe possédante qui est à l’origine de la crise climatique. Pour gagner, les défenseurs du climat ont besoin d’une stratégie claire et s’appuyant sur la classe ouvrière. Entretien avec Matt T. Huber, réalisé par Wim Debucquoy, initialement publié par la revue Lava, notre partenaire belge.
Tandis que Tsahal pilonne sans relâche la bande de Gaza depuis vendredi soir et que ses soldats sont présents dans l’enclave palestinienne, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs capitales, demandant un cessez-le-feu.
Jean-Marc Jancovici a estimé samedi sur RTL que l'inflation pourrait s'étendre à tous les domaines économiques, en raison soit du climat soit de pénuries.
Les signataires de la Déclaration globale sur les dauphins de rivière gardent espoir, tant les efforts de conservation des cétacés entrepris récemment par différents pays semblent porter leurs fruits.
La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Le conflit au Proche-Orient renforce une confusion entre faits et fiction qui gagne du terrain au Royaume-Uni, s’inquiète l’hebdomadaire de gauche “The New Statesman”. Le symbole d’une perte de repères profonde liée au sentiment de déclassement des sociétés occidentales, selon le journaliste Andrew Marr.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur la polarisation des débats autour de la guerre entre Israël et le Hamas. Partout dans le monde, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le soutien inconditionnel des États-Unis et de l’Occident en général à l’État hébreu. Un clivage géopolitique mais qui traverse aussi la classe politique et nos sociétés en profondeur, s’inquiète la presse étrangère.
La collision de deux cargos en mer du Nord, le 24 octobre, a fait un mort et quatre disparus, rapporte la “Tagesschau”. Alors que les opérations de recherche ont été suspendues, les autorités redoutent un autre désastre, écologique cette fois.
Les résultats “en vie réelle” du premier vaccin contre le paludisme montrent qu’il réduit de 13 % la mortalité des jeunes enfants et de 22 % les cas de paludisme sévère. Des résultats aussi bons qu’inattendus.
Des fonctionnaires de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU révèlent les pressions et remontrances de leurs supérieurs après la publication d’un rapport sur la contribution du secteur de la viande et du lait au réchauffement climatique.
Au milieu d'un fleuve amaigri, une mâchoire métallique grignote le fond, mètre par mètre. L'équipage du dragueur Hurley se relaie 24 heures sur 24, depuis des mois, pour creuser le lit du Mississippi et permettre aux bateaux de continuer à naviguer malgré la sécheresse.
Acheter de l'eau en bouteille pour boire, se laver, donner au chien… Dans l'extrême sud de la Louisiane, l'eau salée remontant d'un Mississippi frappé par la sécheresse ronge depuis des mois la vie quotidienne d'habitants qui se sentent oubliés. "Notre eau a commencé à avoir un goût étrange" en mai, se souvient Cathy Vodopija, une habitante du delta. Pour la deuxième année consécutive, le débit de ce fleuve mythique qui traverse les Etats-Unis est historiquement bas, tellement faible qu'il ne peut bloquer le flux d'eau salée remontant de l'océan dans l'embouchure.
Tsahal n’a pas encore lancé son offensive terrestre dans la bande de Gaza, mais en coulisse le dialogue entre les militaires et le gouvernement Nétanyahou semble se dégrader. Le quotidien de centre-droit “Yediot Aharonot” décrit des généraux exaspérés par l’incompétence des ministres et par les tentatives du chef du gouvernement de les décrédibiliser.
Grâce à ce signalement, les plantes voisines peuvent mettent en place leurs propres défenses pour se protéger.
Entre 1980 et 2022, les États-Unis ont connu 155 “catastrophes à 1 milliard de dollars”. Leur fréquence s’accélère.
Le gendarme du monde américain ne sait plus où donner de la tête, et ses concurrents en profitent pour remodeler le paysage politique, analyse cet hebdomadaire britannique, pessimiste quant aux capacités de Joe Biden à reprendre la barre.
L’explosion aurait tué au moins 200 personnes et a provoqué des manifestations à travers le monde musulman, à quelques heures de l’arrivée de Joe Biden dans la région. Pour la presse internationale, ce tir pourrait mettre en péril des années d’efforts diplomatiques entre l’État juif et certains pays arabes.
En mai 2022, les lycéens du parcours de spécialité de sciences économiques et sociales (SES) ont pu plancher sur le sujet suivant pour obtenir leur baccalauréat : « À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance. » Visiblement, les auteurs de ce sujet d’examen comme des programmes de SES n’ont pas été informés qu’il existe, depuis des décennies maintenant, un consensus scientifique international et pluridisciplinaire sur les questions bioclimatiques. Si les activités humaines continuent de forcer les grands processus écologiques qui régissent le système Terre, nous aurons affaire à des ruptures brusques et irréversibles compromettant la vie humaine en société. Les limites écologiques sont largement franchies ; elles ne sont pas reculables d’un point de vue biogéophysique – seule la religion capitaliste de la croissance peut faire accroire de telles fables. Comment l’école républicaine peut-elle encore prétendre à une visée émancipatrice en
Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faudrait investir 600 milliards de dollars par an d’ici à 2030 pour rénover ou remplacer l’équivalent de 80 millions de kilomètres de maillage électrique, selon l’Agence internationale de l’énergie.
Militants et sympathisants d’organisations juives se sont mobilisés lundi 16 octobre pour stopper l’assaut israélien à Gaza en représailles aux attaques du Hamas. Des dizaines auraient été arrêtés.
Plusieurs civils ont été tués samedi 14 et dimanche 15 octobre des deux côtés de la frontière entre le sud du Liban et le nord d’Israël. L’armée israélienne a notamment répondu par des bombardements à des infiltrations terrestres du Hezbollah.
Un ultimatum a été lancé aux Gazaouis le 13 octobre pour évacuer le nord de la bande de Gaza en vue d’une intensification de l’offensive militaire israélienne. Les habitants de l’enclave craignent une nouvelle “Nakba”, un exode sans espoir de retour, et adhèrent à l’appel du président égyptien à rester sur leur territoire.
Le mouvement islamiste palestinien risque de devoir conduire seul la bataille de l’“axe de résistance” contre Israël, estime un journal iranien réformateur. Une implication plus forte du Hezbollah libanais dans le conflit mettrait en effet davantage le régime iranien dans le collimateur et provoquerait un embrasement régional, pronostique-t-il.
Plusieurs foyers épidémiques de fièvre catarrhale, ou maladie de la langue bleue, ont été signalés dans des troupeaux ovins et bovins des Pays-Bas. La souche du virus qui en est responsable est particulièrement virulente, et il n’existe pour le moment pas de vaccin.
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
Situé à l’est de Sumatra, l’archipel de Bangka et Belitung connaît une forte hausse des attaques de crocodiles. Trente-cinq personnes ont été tuées cette année. Un phénomène imputable à la destruction de l’habitat de ces grands reptiles par la multiplication des mines d’étain, rapporte “BBC Indonesia”.
Une nouvelle étude fondée sur une approche innovante montre que les coûts des phénomènes météorologiques extrêmes imputables au changement climatique sont estimés à 2 860 milliards de dollars sur la période allant de 2000 à 2019.
Les États-Unis ont commencé dimanche à envoyer de l’aide militaire à Israël, marquant un soutien rapide à leur allié historique surpris par des attaques du Hamas palestinien. Mais pour la presse américaine, la marge de manœuvre de l’administration Biden est aujourd’hui limitée.
Les marchés craignent l’embrasement après le week-end meurtrier en Israël et à Gaza, qui pèserait sur la production de combustible fossile. Le baril de pétrole brut a grimpé jusqu’à 89 dollars ce lundi matin dans les premiers échanges, en hausse de 5,2 %.
À l’intérieur de l’enclave palestinienne gouvernée par le Hamas et sous blocus israélien depuis 2007, les habitants, qui se sont d’abord félicités de l’opération menée par le mouvement islamiste sur le territoire israélien, vivent depuis 24 heures au rythme des intenses bombardements de Tsahal.
Au lendemain de l’offensive sans précédent qui a vu le Hamas envahir Israël par air, mer et terre, la presse israélienne est folle furieuse contre le gouvernement de droite et d’extrême droite présidé par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou.
L’offensive surprise lancée par le Hamas samedi 7 octobre a coûté la vie à 600 Israéliens en deux jours. La riposte israélienne a fait 370 victimes Palestiniennes. Notre récit en images de ce week-end d’horreur.
La presse internationale se demande comment le Hamas a réussi à organiser une attaque d’une telle ampleur.
Selon la dernière évaluation mondiale des espèces d’amphibiens, 40 % d’entre elles seraient menacées. Deuxième pays abritant la plus grande variété de grenouilles, la Colombie est particulièrement touchée par cette extinction. En cause : la destruction des habitats naturels et l’expansion de champignons mortels.
Mercredi 4 octobre, dans le cadre de l’ouverture du synode, le souverain pontife a publié une exhortation apostolique dans laquelle il met en garde contre “l’effondrement de la planète”, conséquence de l’activité humaine. Mais pour le pape, tous les pays ne portent pas le même degré de responsabilité dans le dérèglement climatique en cours.
Au rythme d’extraction actuelle, les réserves de sable du delta du fleuve d’Asie du Sud-Est seront épuisées dans une dizaine d’années, met en garde WWF. En cause, la demande mondiale de sable pour la construction et les barrages hydroélectriques érigés sur le cours du fleuve.
Quelques semaines seulement après le passage de la tempête Daniel, le phénomène climatique Elias plonge à nouveau sous les eaux le centre du pays, en particulier la Thessalie, où “la situation et la colère des gens sont hors de contrôle”.
Quelques semaines seulement après le passage de la tempête Daniel, le phénomène climatique Elias plonge à nouveau sous les eaux le centre du pays, en particulier la Thessalie, où “la situation et la colère des gens sont hors de contrôle”.
La province sud-africaine du Cap-Occidental a été touchée par de fortes pluies et des vents violents, le week-end des 23 et 24 septembre. Onze morts et de nombreux dégâts matériels sont à déplorer.
D’après une étude, les mobilisations climatiques pacifiques portées par Greta Thunberg ont influencé le comportement individuel de citoyens suisses, même parmi ceux qui n’étaient pas déjà convaincus.
La serrado Barroso, à l’extrême nord du Portugal, est unique : par son histoire, son héritage, ses paysages et sa biodiversité. Elle figure parmi les huit territoires européens classés à ce jour au Patrimoine agricole mondial par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Mais pour son malheur, son sous-sol regorgerait de lithium, élément indispensable à la fabrication de batteries pour téléphones et véhicules électriques. Y voyant une opportunité économique, le gouvernement portugais a donc donné son feu vert pour l’exploitation. Sur place, la population se bat contre le projet mais sans se faire trop d’illusions. Chronique d’un désastre écologique annoncé. Un reportage de Nicolas Guillon.
Sandra Lavorel vient de décrocher la médaille d’or du CNRS pour ses travaux pionniers en écologie fonctionnelle. Son obsession : le fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils sont susceptibles de rendre aux sociétés humaines. Son terrain de jeu favori : les Alpes, où elle mime les effets du réchauffement climatique sur les prairies d'altitude.
Dans les colonnes de “Middle East Eye”, deux journalistes libyens ont reconstitué de façon minutieuse la meurtrière coulée d’eau et de boue qui a enseveli la ville de Derna. Une enquête qui révèle une impréparation, voire une impéritie des autorités libyennes de l’Est, dans un pays scindé en deux administrations ennemies.
Jakarta a décidé de classer la construction de nouvelles centrales thermiques au charbon dans les activités économiques vertes, sous prétexte qu’elles serviraient à transformer des minéraux stratégiques pour la transition énergétique. Le magazine “Tempo” s’en indigne, et avertit : après le greenwashing, voici le “transition washing”.
Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche 17 septembre, à Manhattan, deux jours avant l’ouverture de l’assemblée générale de l’ONU, pour exiger du président américain, Joe Biden, et de ses homologues étrangers qu’ils mettent un terme à l’exploitation des énergies fossiles.
À quelques jours du sommet sur les objectifs de développement durable de l’ONU, qui se tiendra à New York, la revue “Nature” prévient que les actions mises en œuvre depuis 2015 ne permettront pas de tenir l’agenda 2030.
Accentués par le changement climatique, les désastres se multiplient, causant des milliards de dollars de dégâts. En pleine croissance, le secteur de la reconstruction attire des acteurs financiers, selon un rapport commenté par “The Guardian”.
Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les dégâts et les luttes pour la santé au XXe siècle, du Japon au Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (Tarento, Sardaigne, Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des « Trente Ravageuses » (la zone de Fos / l’étang de Berre, le bassin gazier de Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les inégalités environnementales en Louisiane.
Selon un rapport de l’ONG Global Witness, la Colombie occupe de nouveau la première place du classement des pays les plus dangereux du monde pour les défenseurs de l’environnement. Seul espoir dans ce sombre tableau : l’arrivée au pouvoir d’un président préoccupé par ce phénomène.
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au stress hydrique. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
Les émissions de gaz à effet de serre qu’absorbent les océans doivent-elles être considérées comme de la pollution marine ? La question, plus que jamais d’actualité, n’a rien de rhétorique. Et le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) va devoir y répondre.
Dans l’État du Kerala, situé dans le sud de l’Inde, deux personnes atteintes du virus Nipah sont mortes. Préoccupées par la diffusion de ce mal contre lequel il n’existe ni vaccin ni traitement, les autorités locales ont déjà pris des mesures draconiennes.
Les ravages du séisme qui a frappé le Maroc le 8 septembre commencent à être chiffrés. Selon les premières estimations, les dégâts matériels se situeraient entre 1 et 10 milliards de dollars, coûtant au pays jusqu’à 8 % de son PIB.
Ahead of the UN’s SDG Summit (18-19 September), ground-breaking analyses shows how by enacting five ‘extraordinary turnarounds’ SDGs implementation can be accelerated.
Épuisement des ressources, infrastructures vétustes ou inadaptées, mauvaise qualité de l’eau... Une large partie de la population mondiale est en situation d’insécurité hydrique.
Après une nuit de pluies diluviennes, Hong Kong s’est réveillé sous l’eau le vendredi 8 septembre. Deux personnes au moins sont mortes. Et certains s’interrogent sur le manque de préparation des autorités.
Après avoir autorisé un projet pétrolier controversé, le gouvernement des États-Unis interdit l’exploration pétrogazière sur des terrains fédéraux et annule les concessions accordées sous Donald Trump dans une réserve de l’Alaska.
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.
L’aveu est venu du président bolivien, Luis Arce, lui-même : les réserves de gaz, principale source de revenus du pays, notamment grâce aux exportations, sont en train d’arriver à épuisement, et la production a diminué fortement. La faute au manque d’investissements ces dernières années, accuse la presse du pays.
Alors que le Canada est toujours en proie aux feux de forêt, de premières analyses scientifiques alertent sur le fait que la forêt boréale pourrait ne pas repousser et être remplacée par de vastes zones de landes forestières. Un “basculement” redouté des spécialistes, souligne le quotidien québécois “Le Devoir”.
Grande comme trois fois la France mais peuplée de 3 millions d’habitants, la Mongolie entend s’engager sur la “voie de la prospérité”. Le Premier ministre Luvsannamsrain Oyun-Erdene a lancé plusieurs réformes économiques pour convaincre les investisseurs étrangers d’exploiter les immenses ressources minières d’un pays longtemps fragilisé par la corruption, raconte l’envoyé spécial du “Financial Times”.
Le 4 septembre n’est pas uniquement la date de la rentrée scolaire en France. Ce lundi marquera aussi l’ouverture de l’Africa Climate Summit, la toute première conférence consacrée aux questions climatiques en Afrique, qui se tiendra pendant trois jours à Nairobi, au Kenya. Plus d’une vingtaine de chefs d’État ou de gouvernement africains ainsi que 20 000 membres de délégations du monde entier – y compris le secrétaire général des Nations unies, António Guterres – ont confirmé leur venue.
Cet été a été marqué par les catastrophes naturelles. Les incendies, les inondations et les vagues de chaleur se sont multipliés. Pour évoquer ces dérèglements climatiques, Jean-Pascal van Ypersele était l’invité du RTL info Signatures ce mercredi soir. Le spécialiste belge du réchauffement climatique a répondu aux questions de Luc Gilson et Christophe Deborsu. Au niveau mondial, le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré, depuis que l’on mesure la température. En Belgique, ce fut supportable. Mais faut-il dès lors s’inquiéter pour l’année prochaine ? Il risque de faire assez chaud ?
Le quotidien burkinabè “Sidwaya” est parti à la rencontre de Djenma Héma, l’heureux propriétaire d’une exploitation verdoyante, dans laquelle l’agriculture est pensée comme parfaitement intégrée aux cycles naturels et à l’environnement humain.
Alors que la mer Méditerranée et l’Atlantique Nord connaissent des records de chaleur, une zone dans l’océan Pacifique se refroidit, depuis maintenant trente ans. Un mystère que les scientifiques s’échinent à comprendre pour évaluer au mieux l’impact de cette “langue froide”, qui pourrait faire basculer notre avenir climatique.
Cette mutation du virus issue du variant Omicron a été repérée dans plusieurs pays. Les scientifiques la surveillent avec attention, craignant qu’elle puisse passer toutes les barrières immunitaires.
Une étude menée auprès de 2 000 personnes en Norvège suggère que la colère, plus que l’espoir, mène au militantisme en faveur du climat. Mais les psychologues peinent encore à cerner les liens entre émotions et actions, en particulier celles liées à la crise climatique.
Mise en cause dans le déclenchement des incendies de Lahaina, Hawaiian Electric aurait retiré des éléments de preuve avant l’arrivée des enquêteurs sur les lieux, selon des documents consultés par “The Washington Post”.
La glace de mer qui disparaît plus tôt que prévu à cause du réchauffement des océans, met en danger les capacités de reproduction de cette espèce d’oiseau marin emblématique du pôle Sud.
Le premier procès climatique aux États-Unis, qui s’est tenu dans le Montana, s’est soldé par une victoire des jeunes plaignants qui accusaient leur État d’enfreindre leur droit constitutionnel à “un environnement propre et sain”. Un modèle pour d’autres actions en justice en faveur de l’environnement, estime le “Christian Science Monitor”.
Le “mugshot” pris jeudi dans un établissement pénitentiaire d’Atlanta, en Géorgie, est une première pour un ancien président des États-Unis.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous avons choisi de vous parler d’une poussée de fièvre, celle qui touche les eaux de surface de la Méditerranée et de l’Atlantique Nord, notamment. D’où vient cette montée en température des océans ? Quelles conséquences a-t-elle sur le climat et sur la vie aquatique ? La presse étrangère tente de trouver les réponses.
Du 7 au 24 septembre, le mouvement écologiste Extinction Rebellion disposera d’une salle au Smak, le musée d’art contemporain de Gand, en Belgique. Au programme : exposition, conférences, atelier de fabrication de pancartes. Et en guise de clôture : le blocage d’une route.
Alors que la saison sèche s’est anormalement prolongée en raison du changement climatique, notamment du phénomène d’El Niño, le canal de Panama se voit obligé de réduire son transit. Mardi 22 août, 125 navires étaient en attente de traverser cet axe essentiel du commerce mondial.
À en croire leurs opérations de communication, les compagnies pétrolières auraient entamé leur mue écologique. Las, ces assertions sont infondées. Une nouvelle étude, commandée par Greenpeace, décortique les rapports annuels 2022 de douze grandes compagnies pétrolières et gazières européennes. Celle-ci révèle que leurs engagements climatiques et leurs promesses de transition vers les énergies renouvelables ne sont pas tenus. En moyenne, en 2022, seul 0,3 % de la production des entreprises étudiées provenait des énergies renouvelables.
Le premier voyage en mer du navire “Pyxis Ocean” devrait permettre de valider les performances des gigantesques voiles rigides dont il est doté. Cette technologie laisse espérer que le fret maritime commence réellement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
La tempête tropicale Hilary a touché, dimanche 20 août au soir, le sud de la Californie apportant des “intempéries records” ayant entraîné la fermeture des écoles de Los Angeles lundi matin. Le gouverneur du Golden State, Gavin Newsom, a proclamé l’état d’urgence.
Malgré les traitements, l’eau saumâtre qui sort du robinet en Uruguay est toxique pour les organismes étudiés dans les laboratoires de recherche et endommage les équipements essentiels.
Parti des Deux-Sèvres vendredi 18 août, le Convoi de l’eau poursuit la mobilisation commencée à Sainte-Soline contre les mégabassines. Mais à peine la manifestation commencée, certains participants ont été accusés de dégradations contre un golf.
En moyenne, la limite de la forêt s’est élevée de 1,2 mètre par an entre 2000 et 2010, selon une étude.
Pour dénoncer l’impact écologique des Sport Utility Vehicles (SUV), les militants de Tyre Extinguishers, un collectif fondé début 2022 au Royaume-Uni, dégonflent leurs pneus à la nuit tombée et laissent ce message : “Votre SUV tue.” Un journaliste du magazine belge “Knack” a suivi quatre d’entre eux lors d’une expédition à Gand.
Les quelque 20 000 habitants de Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest du Canada, ont jusqu’à vendredi après-midi pour évacuer la ville, menacée par l’un des multiples incendies qui ravagent l’ensemble du pays depuis le printemps. L’aéroport et l’autoroute ont été pris d’assaut.
Depuis plusieurs années, de nouvelles espèces non indigènes colonisent les eaux de l’est de la Méditerranée. Cette invasion modifie profondément l’écosystème de la zone, au grand dam des pêcheurs libanais et syriens, explique le site “Daraj”.
Sous une fournaise écrasante depuis le début de l’été, l’enclave palestinienne sous blocus israélien souffre d’une pénurie d’électricité particulièrement importante, au grand dam de sa population, pour laquelle les générateurs ne suffisent pas à combler le manque. Le Hamas doit faire face à la colère d’habitants excédés.
Les incendies qui font rage au Canada touchent désormais le nord du pays. Devant l’avancée des brasiers qui menacent la capitale de l’État, Yellowknife, l’armée a été appelée en renfort.
Les jeunes les seize plaignants, âgés de 5 à 22 ans, accusaient leur État d’enfreindre leur droit constitutionnel à un “environnement propre et sain”.
Le naturaliste britannique Alfred Russell Wallace a établi, en 1859, dans l’est de l’archipel indonésien, une frontière invisible qui sépare la distribution de la faune et de la flore entre l’Asie et le monde austral. Baptisée “ligne de Wallace”, cette démarcation biogéographique est menacée de destruction, alerte “The Conversation”.
La société du milliardaire Richard Branson a emmené jeudi ses premiers touristes pour un bref voyage dans l’espace.
Même si la part de fumeurs diminue dans la population mondiale, le tabagisme fait toujours des dégâts considérables.
Les “oscillations” mystérieuses de particules subatomiques, observées dans l’accélérateur de particules américain Fermilab, suggèrent l’existence d’une cinquième “force” naturelle, jusqu’alors inconnue.
Dans certaines oasis ou localités arides du pays, la gestion de l’eau est depuis longtemps collective et équitable. “Inkyfada” y voit une solution à la raréfaction des ressources premières.
Circulation, incinération des ordures, centrales à charbon… La capitale indonésienne suffoque. Mais face à cette situation récurrente, les autorités, le président Jokowi en tête, ne semblent guère enclines à proposer de véritables mesures.
Le sommet des pays amazoniens s’est achevé en demi-teinte, mercredi au Brésil, sans que les participants n’arrivent à s’entendre sur une date butoir pour mettre fin à la déforestation. Mais le président brésilien Lula a rappelé aux pays riches leur responsabilité dans le changement climatique et exigé leur contribution financière pour protéger la forêt tropicale.
En 2022, l’Union européenne comptait 2 800 soldats du feu de moins par rapport à l’année précédente, souligne “Politico.eu”. Un paradoxe, dénonce le site d’information, dans un contexte où le réchauffement climatique favorise la multiplication des incendies.
Plus de 1 000 pompiers font face à un incendie violent dans le sud du pays.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur l’eau. Cet élément vital, de plus en plus menacé, et qu’il nous faut considérer et gérer comme un bien commun universel afin qu’il échappe à la loi du marché. C’est indispensable et urgent, plaident plusieurs économistes et scientifiques dans “Nature”.
L'Antarctique subit des changements climatiques majeurs. Ces perturbations inédites menacent l'équilibre global et l'écosystème marin.
Contrairement aux idées reçues, 80 % des migrants africains se rendent dans d’autres pays du continent, et non Europe. Une carte à retrouver dans notre “atlas des migations”, en vente actuellement chez votre marchand de journaux.
Au moins quatre personnes sont décédées dans d’importantes inondations en Europe centrale. “Die Presse” revient sur le phénomène météorologique responsable d’une telle catastrophe.
Soumis à d’importantes sanctions occidentales, le régime islamique d’Iran a renforcé ses liens économiques avec l’empire du Milieu depuis le retrait américain de l’accord sur le nucléaire, en 2018. Accroissant par la même occasion sa dépendance vis-à-vis de Pékin.
Des précipitations exceptionnelles à Pékin ont provoqué de graves inondations, transformant les rues en rivières et entraînant la mort d’au moins vingt personnes. Le “South China Morning Post” dévoile des images impressionnantes des dégâts causés par la tempête Doksuri.
Alors que les États-Unis sortent d’un mois de juillet infernal, le magazine “The New Yorker” a publié cette couverture ludique et désespérée.
Le quotidien canadien “Toronto Star” reprend les mots du secrétaire général des Nations unies en une de son édition du vendredi 28 juillet. Antonio Guterres a sonné l’alarme face aux températures étouffantes aux quatre coins de la planète.
Temperatures in Iran are hitting record highs, rivers and lakes are drying up, and prolonged droughts are becoming the norm, highlighting a water crisis that is turning much of the country’s territory to dust. The desertification of Iran is occurring at a staggering pace, with officials last month warning that more than 1 million hectares of the country’s territory -- roughly equivalent to the size of Qom Province or Lebanon -- is essentially becoming uninhabitable every year.
Chaleurs étouffantes, incendies meurtriers, tempêtes de grêle et inondations : en ce mois de juillet, les aléas climatiques extrêmes se multiplient en Italie, en Grèce, aux États-Unis, au Canada ou encore en Algérie. Notre tour d’horizon en vidéo, pour mesurer l’ampleur de la crise.
L'effondrement imminent du système de courants océaniques de l'Atlantique, l'AMOC, pourrait bouleverser le climat mondial. Ce constat alarmant souligne l'urgence d'agir contre le changement climatique.
Une étude de la revue “Nature” indique que l’interaction des courants marins à l’échelle mondiale, qui intègre le fameux Gulf Stream, pourrait être ralentie dans les prochaines années. Avec d’importantes conséquences, les courants jouant un rôle prépondérant dans la régulation du climat et des températures.
Tandis que le sud de la péninsule enregistre des températures qui avoisinent les 45 °C et est confronté à des incendies, le nord de l’Italie connaît de violentes intempéries. Trois personnes sont mortes à la suite de ces conditions météorologiques extrêmes.
Ottawa annonce la fin des subventions accordées à l’industrie pétrolière et gazière qui ne seront pas conformes à l’accord de Paris sur le climat. Un pas en avant, disent des environnementalistes. Mais médias et critiques prennent acte des limites du plan canadien.
Selon une étude prépubliée le 20 juillet, le premier essai nucléaire américain, effectué dans le cadre du projet Manhattan en 1945, a touché 46 États, le Canada ainsi que le Mexique. Des conséquences qui pourraient permettre à de nouvelles personnes de se voir indemnisées par l’État fédéral américain.
Les incendies qui ravagent l’île grecque depuis six jours s’apparentent à une catastrophe écologique majeure. En pleine saison touristique, près de 20 000 personnes ont dû être évacuées par terre et par mer, la plus grande opération qu’ait connue le pays face à des incendies.
There has been a strong push to promote increased investments in new nuclear power as a strategy to decarbonize economies, especially in the European Union (EU) and the United States (US). The evidence base for these initiatives is poor. Investments in new nuclear power plants are bad for the climate due to high costs and long construction times. Given the urgency of climate change mitigation, which requires reducing emissions from the EU electricity grid to almost zero in the 2030s (Pietzcker et al.1), preference should be given to the cheapest technology that can be deployed fastest. On both costs and speed, renewable energy sources beat nuclear. Every euro invested in new nuclear plants thus delays decarbonization compared to investments in renewable power. In a decarbonizing world, delays increase CO2 emissions. Our thoughts focus on new nuclear power plants (not phasing out existing plants) in the US and Europe. In Europe, new nuclear power plants are planned or seriously discussed in France, Czechia, Hu
Brève leçon sur la complexité Souvent, l’on confond complexité (le contraire de mécaniste) et complication (le contraire de simple). Compliqué ? Non ! Complexe et simple… mais sur un autre niveau de réalité. Et c’est ce saut de niveau de compréhension qu’il est malaisé de comprendre tant que l’on en reste à la philosophie et à la science du XVIIIe siècle. Un Airbus est compliqué puisqu’il est un assemblage subtil et précis de millions de pièces détachables que l’on monte ensemble, mais que l’on peut aussi démonter et remonter ; on dit que l’Airbus est un système mécanique réversible. La mayonnaise est complexe puisqu’elle est le résultat d’une interaction irréversible entre trois ingrédients : de l’huile, du jaune d’œuf et de la moutarde ; mais cette mayonnaise est incroyablement simple à faire… même si elle nécessite un « coup de patte », un petit savoir-faire. Mais retenons ceci : une fois que notre mayonnaise a pris, on ne peut pas la faire déprendre ; elle n’est pas démontable. C’est cela que ne peuvent p
Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.
Comme désormais chaque été, la Grèce se trouve confrontée à d’importants incendies. Face aux feux qui se propagent, l’évacuation des habitations est la seule solution, déplore ce journal de gauche.
Dans une grande enquête, l’agence américaine Associated Press s’est penchée sur un système de détention abusive de civils, en Russie et dans les territoires occupés. Dans “The Atlantic”, une journaliste parle de “nouveau Goulag”.
Une étude révèle que l'adhésion aux théories du complot est liée à des traits de personnalité spécifiques et à des motivations profondes.
Petrobras, géant du pétrole brésilien, envisage des exploitations offshore à l’embouchure de l’Amazone, qui iraient jusqu’à la limite des eaux territoriales de la Guyane. Les habitants du département français craignent des répercussions graves sur l’environnement, relate le site d’investigation brésilien “Agência Pública”.
Des températures potentiellement record sont attendues en Europe dans les prochains jours.
Le centre et le sud du pays ont été frappés par des pluies torrentielles qui ont fait déborder un barrage et provoqué l’évacuation de plus de 6 000 personnes. Ces intempéries ont déjà provoqué le décès de sept personnes selon un premier bilan officiel.
La Russie, les États-Unis, mais aussi la Chine se sont lancés dans une course pour l’Arctique. Les raisons sont nombreuses : ressources prometteuses, routes stratégiques, mais aussi et surtout une lutte d’influence, renforcée par la guerre en Ukraine.
Peinture antichaleur, assurance spécifique, dispositif d’alerte avec code couleur… Cette métropole de l’ouest de l’Inde tente de s’adapter à l’intensité grandissante des vagues de chaleur à répétition. Un modèle pour d’autres villes du pays, et au-delà.
Les pangolins indonésiens sont très prisés en Chine, alerte la version indonésienne de “The Conversation”. Depuis la pandémie de Covid-19, Pékin a pourtant interdit l’utilisation des écailles et de la viande de ce petit mammifère pour concocter des remèdes de médecine traditionnelle.
Le magazine allemand “Der Spiegel” consacre son numéro à l’IA et à un monde de démagogues et de criminels, où la frontière entre la réalité et la fiction est plus poreuse que jamais.
Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.
Le prix des tomates indiennes monte en flèche à cause de la chaleur et des pluies diluviennes : +445 % par rapport au début de l’année. La question est sensible dans un pays où des partis politiques ont déjà perdu les élections faute de pouvoir contrôler le prix des oignons, autre ingrédient essentiel de la cuisine de tous les jours.