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La disparition des insectes pollinisateurs pourrait pousser les fleurs à s’autoféconder. Une pression sélective délétère pour la flore comme la faune, que des chercheurs ont découverte chez les pensées des champs.
Le déclin des insectes et animaux pollinisateurs menacerait la production de café et de chocolat.
Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.
Il y a quelques semaines, notre rédaction s’intéressait à un article évoquant l’effondrement des populations d’insectes en France. Une observation s’appuyant sur le livre du britannique Dave Goulson, qui explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans insectes, leur disparition rendant la planète invivable pour les humains. Nous nous sommes entretenus avec Frédéric Mora, directeur scientifique au sein du Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés, pour creuser ce sujet. Bonjour monsieur Mora. Dans un premier temps, peut-on dresser un état des lieux en France, et dans notre région, concernant les populations d’insectes ? Comment se portent-t-elles ? C'est une vaste question. Toutes les espèces ne font pas l'objet de suivis. On a des espèces qu’on connaît relativement bien parce qu'on sait qu'elles sont menacées, et du coup on a un peu plus de recul sur l'état de conservation de leur population. Au niveau national comme au niveau régional, on constate un
Le plus probable est que beaucoup d’insectes vont disparaître avant même que l’on fasse réellement connaissance. Il est bien entendu difficile de mesurer exactement le déclin, ou la disparition de ce que l’on connaît fort peu, on ne peut que l’approcher par des mesures indirectes. Du coup, cette imprécision fait le lit des sceptiques ou indifférents qui estiment qu’ils peuvent dormir tranquilles tant que les experts se querellent sur les chiffres.
«La question est de savoir si une civilisation peut mener une guerre implacable contre la vie sans se détruire elle-même, et sans perdre le droit d’être appelée civilisée.»
La Terre va-t-elle devenir “silencieuse” ? C’est l’alerte que donne le biologiste britannique Dave Goulson dans son livre sur la disparition des insectes qui vient de paraître en français. Explications avec la chronique “1 planète, des solutions” réalisée par NOWU en partenariat avec France Info.
Coccinelles et abeilles déclinent à un rythme vertigineux. Tandis qu’une nouvelle forme de pesticide est testée en Europe, le biologiste britannique Dave Goulson démontre que l’extinction des insectes menace directement l’espèce humaine.
Dave Goulson, biologiste à l’université du Sussex, spécialiste mondialement reconnu des abeilles, bourdons, papillons...
En quelques dizaines d’années, le moineau domestique a pratiquement disparu des grandes villes européennes. D’après...
Samedi, à l’appel des collectifs Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, une centaine de personnes ont formé un cortège «funèbre» au pied du Museum national d’histoire naturelle (MNHN), à Paris.
L’action, organisée samedi en parallèle du Salon de l’agriculture, fait référence au livre « Printemps silencieux », de la biologiste nord-américaine Rachel Carson, première lanceuse d’alerte en 1962 sur la dangerosité des pesticides de synthèse.
Soixante ans apres Rachel Carson, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.
C’est peu de dire que la réponse politique à ce phénomène n’est à la hauteur nulle part dans l’Union européenne. Et la France ne fait pas exception, comme en témoigne le récent débat autour de l’autorisation des néonicotinoïdes.
En Europe, l’abondance d’insectes pourrait avoir chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies, mais il est très probable que nos sociétés soient incapables d’infléchir la course au désastre, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Une équipe de chercheurs a tenté de déterminer le poids combiné de tous les insectes terrestres et des arthropodes apparentés sur Terre.
Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans la revue Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l’intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L’article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique.
Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Selon une étude inédite menée par l’Université Queen Mary de Londres, les bourdons sont capables de jouer. C’est la première fois qu’un tel comportement est observé chez un insecte, ajoutant aux preuves croissantes que ces animaux peuvent éprouver des « sentiments » positifs. Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Animal Behavior.
L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.
Préoccupés par l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs, une centaine de scientifiques ont lancé vendredi une mise en garde contre l’usage futur des « biotechnologies génétiques » dans l’agriculture.
Une étude publiée dans Science met en avant l’intérêt de ne tondre les pelouses qu’une à deux fois par an en zone urbaine. Pour le bien des insectes.
La dépendance perpétuelle aux pesticide décime des écosystèmes vitaux et des habitats naturels à un rythme alarmant et ce partout dans le monde. Dave Goulson nous a expliqué l'importance des insectes, et pourquoi les pesticides menaces les espèces animales dans le monde ainsi que les humain.e.s, et comment il est possible de contrer cela. (En Anglais)
Perturbés par l’urbanisation croissante, les insectes prédateurs peinent à remplir leur rôle de régulateurs naturels des insectes ravageurs, néfastes pour les végétaux et les espaces verts des municipalités. Une solution naturelle existe néanmoins pour lutter efficacement contre ces nuisibles : réimplanter durablement des zones végétalisées en ville favorables à la vie des insectes prédateurs. On vous explique cela.
Une étude participative vient d'être réalisée en Grande-Bretagne pour connaître la population d'insectes. Une étude menée à l'initiative de deux fondations britanniques pour l’environnement.
Diagnostiqué il y a près de vingt ans, le déclin des insectes s’accélère dans l’indifférence générale, mettant en péril de nombreuses espèces. Les chiffres sont sans appel : les populations d’insectes ont diminué de 70 à 80 % dans les paysages européens mixtes agro-industriels, comme le montrent de nombreuses études menées durant ces dix dernières années.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
  « Faut-il être fou, ou poète, pour plaider la cause des mouches tueuses, des criquets ravageurs ou de toutes ces bestioles aux moeurs improbables qui ont en commun d’appartenir à la famille des coléoptères, lépidoptères et autres diptères ? Oliver Milman est un peu fou, très poète et, davantage encore, il fait preuve d’une lucidité obsessionnelle. »Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (extrait de la préface)Des fourmis qui se faufilent sous les feuilles mortes aux abeilles capables de voler plus haut que le sommet du Kilimandjaro, les insectes sont partout. À l’échelle de la planète, ils représentent trois espèces connues sur quatre. Dans L’Apocalypse des insectes, vous découvrirez que ce groupe kaléidoscopique traverse la plus grande crise existentielle de son histoire.Oliver Milman a enquêté et questionné des chercheurs du monde entier. Il nous fait découvrir à quel point ces petites créatures sont essentielles. Elles contribuent à la propreté des rivières, à la pr
Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.
L’usage des pesticides est le « premier moteur du déclin des insectes ». C’est ce que révèle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans une note scientifique publiée en décembre. Il estime que plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et près d’un tiers menacé d’extinction.
Sans les insectes, l’homme perdrait en moyenne 30 % de ses récoltes alimentaires mondiales. Des légumes et des fruits comme les pommes, la famille des choux, le cacao, ou les fraises disparaîtraient.
Après le bois ou encore les puces électroniques, les graines de moutarde vont-elles allonger la liste des produits en pénurie ? C’est en tout cas ce que craignent les producteurs de ce produit à l’origine de la sauce du même nom. Mais cette fois, le responsable ne serait pas la pandémie mais bien le dérèglement climatique.
Savez-vous que les arbres, au cours de leur longue vie, subissent des myriades d’agressions et de stress ? Ils luttent contre les insectes ravageurs, les microbes pathogènes, les plantes compétitrices ou parasites. Les forêts souffrent également des dérèglements climatiques et des changements environnementaux catastrophiques provoqués par les activités humaines : vagues de chaleur, tempêtes et tornades, sécheresses à répétition, maladies émergentes et exploitation excessive.
2021 est l’année la plus mauvaise de l’histoire en termes de rendements selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française. Le changement climatique et l'usage de pesticides sont les grands coupables de cette baisse de production. À moins d’une semaine de la COP26, les apiculteurs siciliens avaient déploré une saison désastreuse à cause d’un été caniculaire. Les abeilles ont étouffé dans des ruches transformées en four.
Depuis 2017, les articles se multiplient sur cet "effet pare-brise". Cette année-là, le journal français Libération parle d’une des "rares études menées en France" sur le sujet. Elle y compare l’examen de cette vitre avant dans les années 80 par rapport aux années 2000. L’Institut national de la recherche agronomique a mené son enquête dans Vosges et la région de Fontainebleau. Le nombre d’insectes a chuté de manière "considérable", relaie le quotidien.
Les pesticides contaminent le sol. De nombreuses études ont relevé leurs effets sur les invertébrés, insectes ou vers. La perte de biodiversité a causé une perte de 60%, plus de la moitié, des services écosystémiques de la glèbe (publication).
Cette forêt, classée patrimoine mondial par l'Unesco et site Natura 2000 par l'UE, a subi d'importantes coupes d'arbres imposées en 2016 par le gouvernement polonais, qui assurait vouloir ainsi combattre la prolifération d'insectes xylophages. En 2018, la Cour de justice de l'UE (CJUE) a statué que ces coupes étaient contraires au droit de l'Union et a demandé à la Pologne de les suspendre.
Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.
Publié par l'Académie des sciences naturelles, le premier rapport détaillé sur l’état des populations d’insectes en Suisse confirme leur recul massif. Des actions urgentes sont nécessaires pour enrayer la disparition des papillons, abeilles et coccinelles
C’est un gros crapaud de la variété Rhinella marina, qu’on appelle le crapaud buffle. Issu d’Amérique du Sud, il a été implanté en Australie par des agriculteurs en 1935, dans l’espoir de s’attaquer à des insectes, des coléoptères, qui colonisaient les plantations de canne à sucre. Las… Les parasites n’ont pas disparu, mais les crapauds se sont reproduits à foison.
LEDs used in streetlights typically emit white light, while sodium lamps have a characteristic yellow glow – as seen in the picture below. This change in the colour of artificial light is predicted to have major consequences for wildlife.
L'exposition à un cocktail de substances agrochimiques augmente nettement la mortalité des abeilles, une situation sous-estimée par les autorités chargées de réguler la mise sur le marché de ces produits, selon une étude.
Fort de leur présence sur Terre depuis plus de 400 millions d’années, de leur diversité, de leur adaptabilité et de leur abondance, les insectes constituent une réussite biologique sans précédent et une composante essentielle à la vie sur notre planète. Aujourd’hui, un organisme vivant sur deux et 3 animaux sur 4 appartiennent à leur ordre.
L’Académie des sciences recommande une série de mesures pour contrer le déclin des insectes. Un signe supplémentaire de l’urgence à agir face à ce péril environnemental, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Il reste des millions d’espèces d’insectes à décrire, et le temps presse pour les spécialistes avant que la destruction de leurs habitats ne les fasse disparaître. Alors qu’une sixième extinction de masse fait disparaître la biodiversité à grande vitesse, les biologistes partout dans le monde tentent de classifier les millions d’espèces animales et végétales encore inconnues.
Des études, présentées l’année dernière, relativisaient la disparition des insectes. Cet optimisme suspect n’a pas résisté à l’analyse scientifique rigoureuse des faits. Explications et décryptage de la création d’une contre-vérité scientifique.
La Belgique soutient une mortalité acceptable de 23% des abeilles à la suite d'une exposition aux pesticides, dénoncent jeudi Nature Progrès Belgique et Pesticide Action Network (PAN) Europe, réagissant à une intervention du ministre fédéral de l'Agriculture, David Clarinval (MR), lundi en commission santé de la Chambre. La Suède, la France ou les Pays-Bas soutiennent quant à eux un maximum de 7%.
« Nos recherches confirment que les insecticides tuent les abeilles » : tel est le résumé que donne, non sans humour, le professeur Denis Michez à l’Université de Mons. Malheureusement, sa phrase est à prendre au sens littéral : les abeilles, bourdons et autres butineurs sont aujourd’hui décimés. En cause, les pratiques agricoles actuelles (dont l’usage peu contrôlé de pesticides), divers pathogènes, une alimentation pauvre et le changement climatique, ainsi que l’interaction de tous ces facteurs entre eux.
On les appelle les envahisseurs, pourtant, ils ne viennent pas de l’espace… mais bien des différentes régions du globe. Ce sont des plantes d’Amérique du Sud, des étoiles de mer d’Afrique, des insectes d’Europe ou des oiseaux d’Asie. Ces espèces proviennent de forêts tropicales, de savanes sèches, de lacs tempérés et d’océans froids. Elles envahissent tous les endroits de la planète où les humains ont mis les pieds. Elles sont là parce que nous les avons apportées, comme animaux de compagnie, plantes ornementales, ou comme passagers clandestins
La consommation massive de grenouilles va, sans surprise, finir par faire disparaître l'espèce. Tour d'horizon du déclin des batraciens. Certes, l’exploitation des grenouilles n’est pas la seule cause de leur disparition, mais elle ajoute au déclin. À ce déclin alarmant, il faut aussi prendre en compte la maltraitance dont sont victimes les batraciens commercialisés.
la disparition programmée des insectes, pourtant annoncée dès 1962 dans Le Printemps silencieux de Rachel Carlson, n’a jamais vraiment représenté une priorité pour la science. Autrement, les évaluations du danger des insecticides auraient reçu une tout autre attention. Quant aux études à long terme, elles auraient été lancées de longue date, s’appuyant sur des réseaux d’« observatoires » ou des sites ateliers comme on en trouve aujourd’hui.
Les insectes disparaissent à un rythme alarmant. Urbanisation, insecticides et herbicides, réchauffement climatique, pollution lumineuse, incendies... . « Nous sommes en train de créer d'immenses déserts biologiques », s'inquiète David Wagner. Dans les zones urbanisées, tous ces facteurs se cumulent pour accélérer le déclin des insectes. Citons aussi les incendies de forêt, les tempêtes et inondations -- de plus en plus importantes -- la sécheresse, les espèces invasives, la déforestation et la nitrification des sols.
Selon une analyse globale, l'abondance de nombreuses populations d'insectes déclinerait de 1 à 2% par an. Cela signifie que "vous perdez 10 à 20% des animaux en une seule décennie et c'est absolument terrifiant. Vous détruisez la tapisserie de la vie", s'alarme le professeur David Wagner. Les insectes remplissent en effet des rôles majeurs , ils aident les plantes à se reproduire via la pollinisation, ils décomposent et recyclent la matière organique et constituent un chaînon essentiel de la chaîne alimentaire.
Conférence du Centre d'études du développement durable - Université libre de Bruxelles du 06/03/2020
Malgré ces constats accablants, les sept principales molécules neurotoxiques, produites notamment par Bayer et Syngenta, continuent d’être écoulées sur le marché européen, parfois sous des appellations ou des formes nouvelles mais fonctionnant sur le même principe, selon l’association Pollinis, qui lutte activement pour la protection des abeilles.
La lumière artificielle nocturne "peut affecter les insectes dans presque tous les aspects de leur vie", en les rendant incapables de remplir certaines fonctions biologiques. L'un des exemples les plus répandus est celui du papillon de nuit volant autour d'une ampoule allumée.... D'après l'étude, un tiers des insectes piégés dans les environs de ces lumières meurent dans la nuit, soit de fatigue soit en étant mangé par un prédateur. Chez certaines espèces, la pollution lumineuse affecterait également la recherche de nourriture, la rencontre de partenaires ou encore le développement des jeunes insectes.
l’annonce de la disparition d’espèces peu emblématiques offre-t-elle l’opportunité de réfléchir à la signification de la biodiversité entomologique. Les insectes sont à cet égard très édifiants : cette classe d’invertébrés représenterait en effet à elle seule plus de 64 % des espèces vivantes. Présents dans presque tous les milieux (y compris nos villes), de tailles et de mœurs très différentes, les insectes ont dans nos cultures des statuts très contrastés.
Comment l’industrie des pesticides a orchestré le plus grand désastre écologique du début du XXIe siècle. Souvenez-vous de la route des vacances. Il y a seulement vingt-cinq ans, il était impossible de traverser le pays en voiture sans s’arrêter pour éclaircir le pare-brise, où des myriades d’insectes s’écrasaient. Cette vie bourdonnante s’est comme évaporée. Depuis le début des années 2000, les géants de l’agrochimie ont installé l’idée que la disparition des insectes était une énigme. Cette conjonction mystérieuse serait due à de multiples facteurs, tous mis sur un pied d’égalité : destruction des habitats, maladies, espèces invasives, éclairage nocturne, mauvaises pratiques apicoles, changement climatique… En réalité, la cause dominante de ce désastre est l’usage massif des pesticides néonicotinoïdes. Depuis leur introduction dans les années 1990, les trois quarts de la quantité d’insectes volants ont disparu des campagnes d’Europe occidentale. Ce livre montre comment les firmes agrochimiques ont rendu pos
Le déclin alarmant des insectes dans le monde, mis en évidence par plusieurs études récentes, a trouvé un écho considérable dans les médias et suscité l’émotion du public. Mais les espèces d’insectes généralement choisies pour illustrer cette extinction de masse sont principalement « esthétiques » (libellules, papillons, etc.) ou d’utilité reconnue (pollinisateurs ou coccinelles par exemple).
Les perturbations physiologiques des plantes sont variées et sont observables, selon la nature du polluant, sur des zones plus ou moins étendues qui vont de l’échelle locale jusqu’à l’ensemble de la planète. Ces réponses vont immédiatement se répercuter sur le fonctionnement des écosystèmes et en particulier sur les relations plantes-insectes. Elles peuvent aussi avoir des effets sur la santé humaine, les végétaux étant à l’origine de nombreuses chaines alimentaires.
Protéger les sols, une urgence pour 2010 et au-delà En 2010, déclarée Année internationale de la biodiversité par les Nations unies, la biodiversité des sols constitue un pan entier de la biodiversité mondiale trop souvent négligé. La santé des sols dépend de l’étendue des formes de vie qu’ils abritent: des bactéries aux champignons, en passant par des insectes minuscules, les lombrics (ou vers de terre) ou les taupes. Ensemble, ils procurent des avantages incommensurables pour la vie sur Terre. Cette biodiversité joue un rôle essentiel sur l’atténuation du changement climatique, le stockage et la purification de l’eau, la fourniture d’antibiotiques et la prévention de l’érosion. Le bien-être de toutes les plantes et animaux terrestres dépend de la complexité des processus qui se déroulent dans les sols.


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focusbiodiversité insectes

décembre 2023

La disparition des insectes pollinisateurs pourrait pousser les fleurs à s’autoféconder. Une pression sélective délétère pour la flore comme la faune, que des chercheurs ont découverte chez les pensées des champs.

novembre 2023

Le déclin des insectes et animaux pollinisateurs menacerait la production de café et de chocolat.

septembre 2023

Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.

mai 2023

Il y a quelques semaines, notre rédaction s’intéressait à un article évoquant l’effondrement des populations d’insectes en France. Une observation s’appuyant sur le livre du britannique Dave Goulson, qui explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans insectes, leur disparition rendant la planète invivable pour les humains. Nous nous sommes entretenus avec Frédéric Mora, directeur scientifique au sein du Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés, pour creuser ce sujet. Bonjour monsieur Mora. Dans un premier temps, peut-on dresser un état des lieux en France, et dans notre région, concernant les populations d’insectes ? Comment se portent-t-elles ? C'est une vaste question. Toutes les espèces ne font pas l'objet de suivis. On a des espèces qu’on connaît relativement bien parce qu'on sait qu'elles sont menacées, et du coup on a un peu plus de recul sur l'état de conservation de leur population. Au niveau national comme au niveau régional, on constate un
Le plus probable est que beaucoup d’insectes vont disparaître avant même que l’on fasse réellement connaissance. Il est bien entendu difficile de mesurer exactement le déclin, ou la disparition de ce que l’on connaît fort peu, on ne peut que l’approcher par des mesures indirectes. Du coup, cette imprécision fait le lit des sceptiques ou indifférents qui estiment qu’ils peuvent dormir tranquilles tant que les experts se querellent sur les chiffres.

avril 2023

«La question est de savoir si une civilisation peut mener une guerre implacable contre la vie sans se détruire elle-même, et sans perdre le droit d’être appelée civilisée.»
La Terre va-t-elle devenir “silencieuse” ? C’est l’alerte que donne le biologiste britannique Dave Goulson dans son livre sur la disparition des insectes qui vient de paraître en français. Explications avec la chronique “1 planète, des solutions” réalisée par NOWU en partenariat avec France Info.
Coccinelles et abeilles déclinent à un rythme vertigineux. Tandis qu’une nouvelle forme de pesticide est testée en Europe, le biologiste britannique Dave Goulson démontre que l’extinction des insectes menace directement l’espèce humaine.
Dave Goulson, biologiste à l’université du Sussex, spécialiste mondialement reconnu des abeilles, bourdons, papillons...

mars 2023

En quelques dizaines d’années, le moineau domestique a pratiquement disparu des grandes villes européennes. D’après...
Samedi, à l’appel des collectifs Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, une centaine de personnes ont formé un cortège «funèbre» au pied du Museum national d’histoire naturelle (MNHN), à Paris.
L’action, organisée samedi en parallèle du Salon de l’agriculture, fait référence au livre « Printemps silencieux », de la biologiste nord-américaine Rachel Carson, première lanceuse d’alerte en 1962 sur la dangerosité des pesticides de synthèse.

février 2023

Soixante ans apres Rachel Carson, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.
C’est peu de dire que la réponse politique à ce phénomène n’est à la hauteur nulle part dans l’Union européenne. Et la France ne fait pas exception, comme en témoigne le récent débat autour de l’autorisation des néonicotinoïdes.
En Europe, l’abondance d’insectes pourrait avoir chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies, mais il est très probable que nos sociétés soient incapables d’infléchir la course au désastre, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Une équipe de chercheurs a tenté de déterminer le poids combiné de tous les insectes terrestres et des arthropodes apparentés sur Terre.

décembre 2022

Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans la revue Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l’intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L’article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique.

octobre 2022

Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Selon une étude inédite menée par l’Université Queen Mary de Londres, les bourdons sont capables de jouer. C’est la première fois qu’un tel comportement est observé chez un insecte, ajoutant aux preuves croissantes que ces animaux peuvent éprouver des « sentiments » positifs. Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Animal Behavior.
L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.
Préoccupés par l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs, une centaine de scientifiques ont lancé vendredi une mise en garde contre l’usage futur des « biotechnologies génétiques » dans l’agriculture.

septembre 2022

Une étude publiée dans Science met en avant l’intérêt de ne tondre les pelouses qu’une à deux fois par an en zone urbaine. Pour le bien des insectes.

juin 2022

La dépendance perpétuelle aux pesticide décime des écosystèmes vitaux et des habitats naturels à un rythme alarmant et ce partout dans le monde. Dave Goulson nous a expliqué l'importance des insectes, et pourquoi les pesticides menaces les espèces animales dans le monde ainsi que les humain.e.s, et comment il est possible de contrer cela. (En Anglais)
Perturbés par l’urbanisation croissante, les insectes prédateurs peinent à remplir leur rôle de régulateurs naturels des insectes ravageurs, néfastes pour les végétaux et les espaces verts des municipalités. Une solution naturelle existe néanmoins pour lutter efficacement contre ces nuisibles : réimplanter durablement des zones végétalisées en ville favorables à la vie des insectes prédateurs. On vous explique cela.

mai 2022

Une étude participative vient d'être réalisée en Grande-Bretagne pour connaître la population d'insectes. Une étude menée à l'initiative de deux fondations britanniques pour l’environnement.
Diagnostiqué il y a près de vingt ans, le déclin des insectes s’accélère dans l’indifférence générale, mettant en péril de nombreuses espèces. Les chiffres sont sans appel : les populations d’insectes ont diminué de 70 à 80 % dans les paysages européens mixtes agro-industriels, comme le montrent de nombreuses études menées durant ces dix dernières années.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.

avril 2022

  « Faut-il être fou, ou poète, pour plaider la cause des mouches tueuses, des criquets ravageurs ou de toutes ces bestioles aux moeurs improbables qui ont en commun d’appartenir à la famille des coléoptères, lépidoptères et autres diptères ? Oliver Milman est un peu fou, très poète et, davantage encore, il fait preuve d’une lucidité obsessionnelle. »Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (extrait de la préface)Des fourmis qui se faufilent sous les feuilles mortes aux abeilles capables de voler plus haut que le sommet du Kilimandjaro, les insectes sont partout. À l’échelle de la planète, ils représentent trois espèces connues sur quatre. Dans L’Apocalypse des insectes, vous découvrirez que ce groupe kaléidoscopique traverse la plus grande crise existentielle de son histoire.Oliver Milman a enquêté et questionné des chercheurs du monde entier. Il nous fait découvrir à quel point ces petites créatures sont essentielles. Elles contribuent à la propreté des rivières, à la pr

février 2022

Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.

janvier 2022

L’usage des pesticides est le « premier moteur du déclin des insectes ». C’est ce que révèle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans une note scientifique publiée en décembre. Il estime que plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et près d’un tiers menacé d’extinction.

décembre 2021

Sans les insectes, l’homme perdrait en moyenne 30 % de ses récoltes alimentaires mondiales. Des légumes et des fruits comme les pommes, la famille des choux, le cacao, ou les fraises disparaîtraient.
Après le bois ou encore les puces électroniques, les graines de moutarde vont-elles allonger la liste des produits en pénurie ? C’est en tout cas ce que craignent les producteurs de ce produit à l’origine de la sauce du même nom. Mais cette fois, le responsable ne serait pas la pandémie mais bien le dérèglement climatique.

novembre 2021

Savez-vous que les arbres, au cours de leur longue vie, subissent des myriades d’agressions et de stress ? Ils luttent contre les insectes ravageurs, les microbes pathogènes, les plantes compétitrices ou parasites. Les forêts souffrent également des dérèglements climatiques et des changements environnementaux catastrophiques provoqués par les activités humaines : vagues de chaleur, tempêtes et tornades, sécheresses à répétition, maladies émergentes et exploitation excessive.
2021 est l’année la plus mauvaise de l’histoire en termes de rendements selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française. Le changement climatique et l'usage de pesticides sont les grands coupables de cette baisse de production. À moins d’une semaine de la COP26, les apiculteurs siciliens avaient déploré une saison désastreuse à cause d’un été caniculaire. Les abeilles ont étouffé dans des ruches transformées en four.
Depuis 2017, les articles se multiplient sur cet "effet pare-brise". Cette année-là, le journal français Libération parle d’une des "rares études menées en France" sur le sujet. Elle y compare l’examen de cette vitre avant dans les années 80 par rapport aux années 2000. L’Institut national de la recherche agronomique a mené son enquête dans Vosges et la région de Fontainebleau. Le nombre d’insectes a chuté de manière "considérable", relaie le quotidien.

octobre 2021

Les pesticides contaminent le sol. De nombreuses études ont relevé leurs effets sur les invertébrés, insectes ou vers. La perte de biodiversité a causé une perte de 60%, plus de la moitié, des services écosystémiques de la glèbe (publication).
Cette forêt, classée patrimoine mondial par l'Unesco et site Natura 2000 par l'UE, a subi d'importantes coupes d'arbres imposées en 2016 par le gouvernement polonais, qui assurait vouloir ainsi combattre la prolifération d'insectes xylophages. En 2018, la Cour de justice de l'UE (CJUE) a statué que ces coupes étaient contraires au droit de l'Union et a demandé à la Pologne de les suspendre.
Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.

septembre 2021

Publié par l'Académie des sciences naturelles, le premier rapport détaillé sur l’état des populations d’insectes en Suisse confirme leur recul massif. Des actions urgentes sont nécessaires pour enrayer la disparition des papillons, abeilles et coccinelles
C’est un gros crapaud de la variété Rhinella marina, qu’on appelle le crapaud buffle. Issu d’Amérique du Sud, il a été implanté en Australie par des agriculteurs en 1935, dans l’espoir de s’attaquer à des insectes, des coléoptères, qui colonisaient les plantations de canne à sucre. Las… Les parasites n’ont pas disparu, mais les crapauds se sont reproduits à foison.

août 2021

LEDs used in streetlights typically emit white light, while sodium lamps have a characteristic yellow glow – as seen in the picture below. This change in the colour of artificial light is predicted to have major consequences for wildlife.
L'exposition à un cocktail de substances agrochimiques augmente nettement la mortalité des abeilles, une situation sous-estimée par les autorités chargées de réguler la mise sur le marché de ces produits, selon une étude.

juin 2021

Fort de leur présence sur Terre depuis plus de 400 millions d’années, de leur diversité, de leur adaptabilité et de leur abondance, les insectes constituent une réussite biologique sans précédent et une composante essentielle à la vie sur notre planète. Aujourd’hui, un organisme vivant sur deux et 3 animaux sur 4 appartiennent à leur ordre.
L’Académie des sciences recommande une série de mesures pour contrer le déclin des insectes. Un signe supplémentaire de l’urgence à agir face à ce péril environnemental, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Il reste des millions d’espèces d’insectes à décrire, et le temps presse pour les spécialistes avant que la destruction de leurs habitats ne les fasse disparaître. Alors qu’une sixième extinction de masse fait disparaître la biodiversité à grande vitesse, les biologistes partout dans le monde tentent de classifier les millions d’espèces animales et végétales encore inconnues.
Des études, présentées l’année dernière, relativisaient la disparition des insectes. Cet optimisme suspect n’a pas résisté à l’analyse scientifique rigoureuse des faits. Explications et décryptage de la création d’une contre-vérité scientifique.
La Belgique soutient une mortalité acceptable de 23% des abeilles à la suite d'une exposition aux pesticides, dénoncent jeudi Nature Progrès Belgique et Pesticide Action Network (PAN) Europe, réagissant à une intervention du ministre fédéral de l'Agriculture, David Clarinval (MR), lundi en commission santé de la Chambre. La Suède, la France ou les Pays-Bas soutiennent quant à eux un maximum de 7%.

avril 2021

« Nos recherches confirment que les insecticides tuent les abeilles » : tel est le résumé que donne, non sans humour, le professeur Denis Michez à l’Université de Mons. Malheureusement, sa phrase est à prendre au sens littéral : les abeilles, bourdons et autres butineurs sont aujourd’hui décimés. En cause, les pratiques agricoles actuelles (dont l’usage peu contrôlé de pesticides), divers pathogènes, une alimentation pauvre et le changement climatique, ainsi que l’interaction de tous ces facteurs entre eux.

mars 2021

On les appelle les envahisseurs, pourtant, ils ne viennent pas de l’espace… mais bien des différentes régions du globe. Ce sont des plantes d’Amérique du Sud, des étoiles de mer d’Afrique, des insectes d’Europe ou des oiseaux d’Asie. Ces espèces proviennent de forêts tropicales, de savanes sèches, de lacs tempérés et d’océans froids. Elles envahissent tous les endroits de la planète où les humains ont mis les pieds. Elles sont là parce que nous les avons apportées, comme animaux de compagnie, plantes ornementales, ou comme passagers clandestins
La consommation massive de grenouilles va, sans surprise, finir par faire disparaître l'espèce. Tour d'horizon du déclin des batraciens. Certes, l’exploitation des grenouilles n’est pas la seule cause de leur disparition, mais elle ajoute au déclin. À ce déclin alarmant, il faut aussi prendre en compte la maltraitance dont sont victimes les batraciens commercialisés.

janvier 2021

la disparition programmée des insectes, pourtant annoncée dès 1962 dans Le Printemps silencieux de Rachel Carlson, n’a jamais vraiment représenté une priorité pour la science. Autrement, les évaluations du danger des insecticides auraient reçu une tout autre attention. Quant aux études à long terme, elles auraient été lancées de longue date, s’appuyant sur des réseaux d’« observatoires » ou des sites ateliers comme on en trouve aujourd’hui.
Les insectes disparaissent à un rythme alarmant. Urbanisation, insecticides et herbicides, réchauffement climatique, pollution lumineuse, incendies... . « Nous sommes en train de créer d'immenses déserts biologiques », s'inquiète David Wagner. Dans les zones urbanisées, tous ces facteurs se cumulent pour accélérer le déclin des insectes. Citons aussi les incendies de forêt, les tempêtes et inondations -- de plus en plus importantes -- la sécheresse, les espèces invasives, la déforestation et la nitrification des sols.
Selon une analyse globale, l'abondance de nombreuses populations d'insectes déclinerait de 1 à 2% par an. Cela signifie que "vous perdez 10 à 20% des animaux en une seule décennie et c'est absolument terrifiant. Vous détruisez la tapisserie de la vie", s'alarme le professeur David Wagner. Les insectes remplissent en effet des rôles majeurs , ils aident les plantes à se reproduire via la pollinisation, ils décomposent et recyclent la matière organique et constituent un chaînon essentiel de la chaîne alimentaire.

décembre 2020

juin 2020

avril 2020

mars 2020

Conférence du Centre d'études du développement durable - Université libre de Bruxelles du 06/03/2020
Malgré ces constats accablants, les sept principales molécules neurotoxiques, produites notamment par Bayer et Syngenta, continuent d’être écoulées sur le marché européen, parfois sous des appellations ou des formes nouvelles mais fonctionnant sur le même principe, selon l’association Pollinis, qui lutte activement pour la protection des abeilles.

novembre 2019

La lumière artificielle nocturne "peut affecter les insectes dans presque tous les aspects de leur vie", en les rendant incapables de remplir certaines fonctions biologiques. L'un des exemples les plus répandus est celui du papillon de nuit volant autour d'une ampoule allumée.... D'après l'étude, un tiers des insectes piégés dans les environs de ces lumières meurent dans la nuit, soit de fatigue soit en étant mangé par un prédateur. Chez certaines espèces, la pollution lumineuse affecterait également la recherche de nourriture, la rencontre de partenaires ou encore le développement des jeunes insectes.

octobre 2019

l’annonce de la disparition d’espèces peu emblématiques offre-t-elle l’opportunité de réfléchir à la signification de la biodiversité entomologique. Les insectes sont à cet égard très édifiants : cette classe d’invertébrés représenterait en effet à elle seule plus de 64 % des espèces vivantes. Présents dans presque tous les milieux (y compris nos villes), de tailles et de mœurs très différentes, les insectes ont dans nos cultures des statuts très contrastés.

août 2019

Comment l’industrie des pesticides a orchestré le plus grand désastre écologique du début du XXIe siècle. Souvenez-vous de la route des vacances. Il y a seulement vingt-cinq ans, il était impossible de traverser le pays en voiture sans s’arrêter pour éclaircir le pare-brise, où des myriades d’insectes s’écrasaient. Cette vie bourdonnante s’est comme évaporée. Depuis le début des années 2000, les géants de l’agrochimie ont installé l’idée que la disparition des insectes était une énigme. Cette conjonction mystérieuse serait due à de multiples facteurs, tous mis sur un pied d’égalité : destruction des habitats, maladies, espèces invasives, éclairage nocturne, mauvaises pratiques apicoles, changement climatique… En réalité, la cause dominante de ce désastre est l’usage massif des pesticides néonicotinoïdes. Depuis leur introduction dans les années 1990, les trois quarts de la quantité d’insectes volants ont disparu des campagnes d’Europe occidentale. Ce livre montre comment les firmes agrochimiques ont rendu pos

mai 2019

Le déclin alarmant des insectes dans le monde, mis en évidence par plusieurs études récentes, a trouvé un écho considérable dans les médias et suscité l’émotion du public. Mais les espèces d’insectes généralement choisies pour illustrer cette extinction de masse sont principalement « esthétiques » (libellules, papillons, etc.) ou d’utilité reconnue (pollinisateurs ou coccinelles par exemple).

avril 2019

Les perturbations physiologiques des plantes sont variées et sont observables, selon la nature du polluant, sur des zones plus ou moins étendues qui vont de l’échelle locale jusqu’à l’ensemble de la planète. Ces réponses vont immédiatement se répercuter sur le fonctionnement des écosystèmes et en particulier sur les relations plantes-insectes. Elles peuvent aussi avoir des effets sur la santé humaine, les végétaux étant à l’origine de nombreuses chaines alimentaires.

février 2019

juin 2014

décembre 2010

Protéger les sols, une urgence pour 2010 et au-delà En 2010, déclarée Année internationale de la biodiversité par les Nations unies, la biodiversité des sols constitue un pan entier de la biodiversité mondiale trop souvent négligé. La santé des sols dépend de l’étendue des formes de vie qu’ils abritent: des bactéries aux champignons, en passant par des insectes minuscules, les lombrics (ou vers de terre) ou les taupes. Ensemble, ils procurent des avantages incommensurables pour la vie sur Terre. Cette biodiversité joue un rôle essentiel sur l’atténuation du changement climatique, le stockage et la purification de l’eau, la fourniture d’antibiotiques et la prévention de l’érosion. Le bien-être de toutes les plantes et animaux terrestres dépend de la complexité des processus qui se déroulent dans les sols.