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Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.
Selon un brouillon de la Commission qu’a pu lire le “Financial Times”, l’Union européenne fixe à 90 % en 2040 l’objectif de réduction des émissions de CO₂. Durant les deux prochaines décennies, les investissements pour la transition, même massifs, compenseraient largement le “coût de l’inaction”.
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.
Les cinq premières journées à la COP28 ont été intenses avec le lancement de nombreuses coalitions sur la neutralité carbone, l'agriculture, les énergies renouvelables ou encore le charbon. En pleine polémique sur les données scientifiques et la sortie des énergies fossiles, Sultan Al Jaber tente de donner des gages de sa bonne foi, mais pour certains, cette avalanche d'annonces n'est qu'une diversion pour éviter de parler du sujet qui fâche : le sort réservé aux énergies fossiles.
Les entreprises qui subventionnent la Conférence internationale sur le climat, qui ouvre ce jeudi 30 novembre à Dubaï, sont tenues de se conformer aux “Objectifs fondés sur la science de neutralité carbone”. Mais cette initiative sous l’égide des Nations unies n’a validé le programme climatique que d’un seul des plus de vingt sponsors officiels.
Sortie planifiée des énergies fossiles, rénovation des bâtiments publics : la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a présenté mercredi le quatrième plan climat de la ville, visant à réduire de 80% son empreinte carbone d'ici à 2050. La trajectoire d'émissions présentée par la ville vise à réduire à zéro ses émissions directes de gaz à effet de serre à horizon 2050, et à diminuer de 80%, par rapport à 2004, son empreinte carbone (comprenant les émissions indirectes), en prenant des mesures de compensation pour les 20% restants.
Un élan inédit a gagné les entreprises au moment de l'adoption de l'Accord de Paris. Huit ans plus tard, c'est l'heure du bilan. Si la neutralité carbone est aujourd'hui revendiquée par beaucoup d'entre elles, elles sont en revanche peu nombreuses à prendre en compte l'ensemble de leurs émissions et à mettre en place des plans de transition crédibles. Le bilan de l'action climatique qui doit être adopté à la COP28 pourrait renforcer leurs obligations.
Les forêts françaises, en piégeant le CO2 atmosphérique, contribuent de manière décisive à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais ce rôle de puits de carbone naturel est aujourd’hui menacé, mettant en péril l'atteinte de nos objectifs climatiques.
Parmi les 2 000 plus grandes sociétés cotées au monde, plus d’un millier s’est fixé comme objectif d’atteindre zéro émission nette d’ici le milieu du siècle. Mais seule une fraction d’entre elles respecte les directives de l’ONU, selon un rapport publié ce lundi.
L'Indonésie a publié mercredi sa feuille de route visant la neutralité carbone en 2050 pour son secteur de l'électricité encore fortement dépendant du charbon afin de sécuriser un financement à hauteur de 20 milliards de dollars.La première économie d'Asie du sud-est veut baisser ses émissions de carbone pour les réduire à un niveau maximum de 250 millions de tonnes par d'ici 2030 contre un objectif précédent de 290 millions de tonnes.
Après pas moins de onze heures de débat, la commission Climat du Parlement wallon a approuvé mardi au milieu de la nuit un projet de décret censé placer la Région sur la voie de la neutralité carbone à l'horizon de 2050.
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Le gouvernement de Rishi Sunak remet en cause les engagements pris par le pays. La fin du consensus sur la neutralité carbone?
Fini la neutralité carbone ! Plusieurs entreprises à l'instar d'Easyjet, Gucci ou encore Nestlé renoncent à cette allégation. Alors que les recours se multiplient à leur encontre pour greenwashing et pratique commerciale trompeuse, les entreprises se détournent peu à peu de la très critique compensation carbone, seul moyen d'atteindre aujourd'hui la neutralité.
Le projet de loi climat prévoit de réduire progressivement la consommation de pétrole et de gaz naturel sans toutefois l’interdire. En parallèle, la Suisse devra produire davantage d’énergies renouvelables.
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
Voitures, Fake or not ? Concilier mobilité et neutralité carbone sans fake news : moteur électrique vs moteur thermique, transition énergétique, dépendance...
Fini les fausses allégations de neutralité carbone ? Le Parlement européen veut en tout cas l'encadrer en interdisant aux entreprises qui se basent uniquement sur la compensation de leurs émissions de CO2 et non sur une réduction directe, d'utiliser le terme de "net zero" ou "neutralité carbone". Une avancée de taille alors que les crédits carbones sont de plus en plus décriés.
Le Tribunal judiciaire de Paris a jugé recevable le recours de Greenpeace France, des Amis de la Terre France et de Notre Affaire à Tous déposé contre TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses sur ses allégations de neutralité carbone. Les débats contradictoires sur le fond peuvent désormais commencer devant la juridiction.
Greenpeace France, Notre affaire à tous et Les amis de la terre accusent le géant pétrolier d’ « induire les consommateurs en erreur » avec des publicités présentant sa stratégie pour atteindre la « neutralité carbone d’ici 2050 ».
Les puits de carbone, une solution pour atteindre la neutralité carbone en France ? Découvrez comment ces mécanismes naturels peuvent aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et quels sont les enjeux à considérer.
Piéger plus de CO₂ qu’on en émet, voilà le principe du puits de carbone. Il en existe des naturels – comme les forêts – et d’autres artificiels, en cours de développement technologique.
Une grande chaîne de supermarchés qui veut planter 12 millions d’arbres au Congo doit être neutre sur le plan climatique : comment cela fonctionne-t-il ? Et le groupe Colruyt est-il effectivement sur la bonne voie pour réaliser ces plans climatiques ambitieux d’ici 2030?
Une nouvelle plainte a été déposée contre BNP Paribas, accusée de financer la déforestation au Brésil.
Les ONG NewClimate Institute et Carbon Market Watch pointent dans une étude les manquements et les ambiguïtés de 24 multinationales qui affirment viser la « neutralité carbone ».
Trois associations de protection de l’environnement ont déposé plainte contre le géant français du pétrole pour dénoncer son greenwashing, apprend-on ce jeudi. TotalEnergies se targue de vouloir atteindre la neutralité carbone.
« Chaleur humaine ». L’impact climatique de la viande à l’échelle mondiale impose de repenser la production agricole et le contenu de nos assiettes, explique la chercheuse Carine Barbier, dans un entretien au « Monde ».
Lors de la COP26 sur le climat, en 2021, une alliance inédite d’acteurs financiers promettait de faire sa révolution pour le climat. Un peu plus d’un an plus tard, ils continuent d’investir des sommes folles dans les projets de gaz, pétrole et charbon.
L’industrie a une lourde responsabilité dans le réchauffement climatique. Elle doit réduire drastiquement ses émissions de carbone. Y parviendra-t-elle et par quels moyens ?
L’usage de la notion de « neutralité carbone » est désormais plus strictement encadrée par la loi. En cas d’abus, les entreprises risquent une amende de 100 000 euros.
Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible pour les annonceurs de mettre en avant la neutralité carbone d'un produit ou d'un service sans prouver que la démarche est bien sincère. Si les conditions à remplir sont nombreuses, les ONG regrettent toutefois que des produits très impactants pour la planète comme l'essence, les vols en avion ou la viande bovine continuent de pouvoir être vantés comme "neutres en carbone", semant le doute dans l'esprit des consommateurs.
Par défaut, il ne sera donc plus possible d’utiliser la puissance de calcul des serveurs de Microsoft pour le minage de cryptos, sachant que ces opérations algorithmiques sont bien souvent extrêmement énergivores et demandeuses en ressources, ce qui pèse sur la capacité des serveurs à libérer du temps de calcul pour d’autres utilisateurs (et n’est pas vraiment raccord avec la recherche de neutralité carbone).
La Coupe du monde de football 2022 au Qatar : ses organisateurs ont promis la première Coupe « neutre en carbone » – comprendre qui ne générera pas plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES ou « CO2e ») que ce qu’elle sera capable de retirer de l’atmosphère par d’autres biais. L’estimation des émissions de l’événement est le premier point qui fâche : évaluées à 3,6 millions de tonnes de CO₂e dans l’étude commandée par le Quatar, l’ONG Carbon Market Watch et la start-up Greenly estiment que ce chiffre est sous-estimé… de moitié !
Séduisant en apparence, le terme abrite en pratique des technologies d’apprentis sorciers qui trouvent une oreille bienveillante auprès d’un nombre croissant de politiques.
La plupart des engagements à la neutralité carbone des entreprises, villes ou régions ne sont pas à la hauteur des récentes recommandations du groupe d'experts de l'ONU dédié à cette question, selon une analyse publiée mardi à la COP27.
Pas d’investissements nouveaux dans les énergies fossiles, pas de «compensation» à tout va, pas de déforestation : un rapport de l’ONU dévoile des recommandations pour éviter la fausse «neutralité carbone» des acteurs non étatiques.
Alors que démarre la COP27, à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec pour mission de rappeler les pays et les entreprises à leurs engagements en terme de neutralité carbone, cette dernière est devenue en quelques années l’une des solutions principales avancées face à la crise environnementale. Pourtant, ne nous enferme-t-elle pas dans des logiques dépassées ?
Cinq plaintes ont été déposées conjointement mercredi 2 novembre à l'encontre de la Fifa en France, au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas pour contester les revendications de neutralité carbone relatives à l’organisation de la Coupe du monde Qatar 2022. Les faibles réductions d'émissions de gaz à effet de serre mises en place et les mécanismes de compensation carbone sont pointés du doigt.
A l’heure de l’urgence climatique, la FIFA et le comité d’organisation qatari ont tenté de vendre un tournoi « neutre en carbone », mais leurs arguments peinent à convaincre.
Depuis que le Qatar s'est vu attribuer la Coupe du monde de football, en 2010, il n'a cessé d'exprimer de hautes ambitions sur la question climatique, jusqu'à promettre d'en faire "le premier Mondial neutre en carbone". S'il a multiplié les initiatives vertes pour montrer sa bonne foi, les défenseurs de l'environnement ne cessent de dénoncer un "greenwashing".
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la sobriété n’est pas forcément la seule solution possible. L’Ademe a exploré également d’autres pistes.
Le gouvernement britannique doit agir plus rapidement et vigoureusement pour inciter les Britanniques à changer leurs comportements si le pays veut atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, prévient mercredi un rapport parlementaire. "L'approche actuelle du gouvernement pour favoriser les changements de comportements est très insuffisante et aboutira à ce que le Royaume-Uni échoue à atteindre son objectif de neutralité carbone et ses objectifs environnementaux", écrit le Comité pour l'environnement et le changement climatique de la Chambre des Lords dans ce rapport entamé sous le précédent gouvernement de Boris Johnson.
Alors que le transport aérien est pointé du doigt pour son rôle dans la crise climatique car il est responsable de 2,5 à 3% des émissions mondiales de CO2, l'Organisation de l'aviation civile internationale, qui regroupe plus de 180 pays, s'est fixé un objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Une bonne nouvelle en demi-teinte.
Retrouvez l'intervention de Céline GUIVARCH, Directrice de recherches de École des Ponts sur la grande scène du Bang à l'occasion de la 8e édition de Bpifrance Inno Generation.
"La durabilité est une condition pour de bons rendement à l'avenir", a noté le vice-gouverneur de la Banque de Norvège qui chapeaute le fonds.
Peut-on sérieusement atteindre la neutralité carbone d'ici la fin du siècle ? Dans cet article retentissant, trois économistes du climat reviennent sur les principales étapes qui ont popularisé l'idée de compensation des émissions de CO2 comme moyen de limiter le réchauffement. Analysant les échecs successifs de cette approche pourtant hégémonique, ils montrent qu'elle repose sur des hypothèses technologiques de plus en plus extravagantes
Les choix que l'Indonésie « fait maintenant et dans les décennies à venir auront une incidence importante sur les marchés mondiaux de l'énergie et sur les efforts internationaux pour atteindre les objectifs climatiques collectifs », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport(1) consacré au 4e pays le plus peuplé du monde.
Nombre de grandes entreprises clament haut et fort s’être engagées à atteindre la neutralité carbone dans les décennies à venir. Ces discours, analyse le “New York Times”, sont de dangereux mensonges qui peuvent nous faire perdre un temps précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Contextualiser l'objectif de neutralité carbone par rapport aux connaissance scientifiques. Comment y contribuer pour une entreprise ?
On en parle beaucoup moins que l'avion, mais la filière ciment-béton contribue fortement au réchauffement planétaire. Une réalité qui n'est pas près de changer, malgré les prétentions des cimentiers d'atteindre la carboneutralité.
A l’occasion de la convention nationale Agrro croissance du 20 juin 2022 , Jean-Marc Jancovici est intervenu pour une conférence sur le thème : « Se nourrir et la neutralité carbone » Le Club Agrro croissance a pour vocation de « développer l'impact sociétal du secteur de l'agroalimentaire ».
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris se sont fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous n’allons pas revenir ici sur l’aberration qui consiste à « lutter contre le changement climatique », ce qui revient à s’attaquer aux symptômes et non à la racine du mal – la société industrielle et l’extraction démentielle de matières premières et d’énergie qui sous-tend son existence. Le concept de neutralité carbone a été d’une aide précieuse pour détourner le mouvement écologiste – historiquement décroissant, en faveur de la paysannerie et s’opposant aux industriels autant qu’à l’État – afin de limiter le cadre des débats au changement climatique, à la question énergétique et à la décarbonation de l’économie.
Atteindre la neutralité carbone en 2050 ne sera possible qu’à condition que le monde réussisse à décorréler l’évolution du produit intérieur brut des émissions de CO₂. Si l’Union européenne peut y parvenir, nombre d’Etats en sont encore loin.
"Ça va nous financer un an de R&D": le patron de la start-up NetZero n'en revient toujours pas d'avoir remporté un million de dollars au concours organisé par Elon Musk, l'un des prix lancés par des milliardaires et des géants de l'internet pour accélérer la technologie balbutiante de captage du carbone de l'air. Les experts climat s'en rendent compte: le monde va devoir retirer beaucoup de CO2 de l'air pour atteindre la neutralité carbone en 2050, car la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas. Des machines existent aujourd'hui, mais trop chères.
Autrefois taboue, la sobriété fait de plus en plus partie du débat public quand il s'agit d'évoquer les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La notion a ainsi émergé dans tous les grands rapports publiés depuis un an et commence même à être reprise par certains politiques. Mais d'importants obstacles restent à lever pour qu'elle puisse pleinement être actionnée.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Le dérèglement climatique est devenu une préoccupation majeures des décideurs de ce monde, tout au moins de ceux qui ont encore un brin de conscience et de rationalité scientifique. La Commission européenne, déjà au taquet sur les questions de vie privée, vient de publier les détails du projet « Villes intelligentes et neutres pour le climat », qui liste les villes européennes engagées vers la neutralité carbone d’ici 2030. Près de 400 villes avaient déposé un dossier de candidature pour rejoindre ce projet, mais la Commission n’a retenu les dossiers que de 112 villes européennes. Le greenwashing n’est pas mort…
Créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe, personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, Jean-Marc Jancovici a été reçu mercredi 4 mai par Emmanuel Macron avec d'autres experts du climat. L’association The Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie décarbonée, a publié un « plan de transformation de l’économie française », un programme qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone et qui concerne tous les secteurs de l’économie, dont l’agriculture.
Créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe, personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, Jean-Marc Jancovici a été reçu mercredi 4 mai par Emmanuel Macron avec d'autres experts du climat. L’association The Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie décarbonée, a publié un « plan de transformation de l’économie française », un programme qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone et qui concerne tous les secteurs de l’économie, dont l’agriculture.
Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon en pole position, Emmanuel Macron pas à la hauteur, Eric Zemmour et Valérie Pécresse à la traîne… Tous les programmes présidentiels ont été passé au crible de la lutte contre le réchauffement climatique par l’association les Shifters.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE), dont le mandat porte depuis son origine sur la sécurité énergétique, voit désormais sa mission officiellement étendue à la recherche de la neutralité carbone face au dérèglement climatique, a annoncé jeudi l'agence après la réunion annuelle de ses États membres.
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050
A perte de vue, des alignements de panneaux solaires flottent sur les eaux miroitantes d'un lac thaïlandais, symbole de l'objectif affiché par le pays d'Asie du Sud-Est d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Installé dans le nord-est du royaume, le projet est présenté comme le plus vaste de ce type dans le monde: 720.000 mètres carrés, soit l'équivalent de 70 terrains de football. Couplé au barrage de Sirindhorn, dans la province d'Ubon Ratchathani (nord-est), le système peut fonctionner 24h/24 et est le premier des 15 projets de ce type que la Thaïlande prévoit de construire d'ici à 2037.
C'est désormais un risque réputationnel et juridique. Les allégations de "neutralité carbone" qui foisonnent dans les publicités et engagements des entreprises pourraient bien se retourner contre elles. Cibles de collectifs citoyens luttant contre le greenwashing et bientôt de la loi, ces mentions provoquent l'effet inverse, décrédibilisant l'ensemble des démarches, parfois sincères, des entreprises.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction. "Vingt-cinq banques européennes, affichant toutes des objectifs de neutralité carbone, ont fourni l'an dernier 55 milliards de dollars de financement à des entreprises qui développent leur production de pétrole et de gaz", a affirmé l'ONG dans un communiqué.
De plus en plus contesté, même par les économistes classiques, l’indicateur de croissance phare, le PIB, utilisé notamment pour construire la loi de finance, pourrait être détrôné. Outre-Rhin, le ministre de l'Économie et du climat veut ajouter une trentaine de nouveaux indicateurs pour apprécier plus finement l’état du pays et ainsi optimiser les investissements pour atteindre bien-être et neutralité carbone. D’autres pays ont déjà franchi ce pas.
Le NewClimate Institute a passé au crible les engagements de neutralité carbone de 25 grandes entreprises comme Carrefour, Apple ou encore Unilever. Il conclut que leurs engagements ne permettent de réduire que de 40 % leurs émissions au lieu de 100 %. Un décalage de taille entre leurs promesses et l'impact réel de leurs efforts. Les chercheurs appellent les gouvernements à encadrer ces engagements climatiques.
Le texte, critiqué par de nombreuses ONG, doit aider à mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone de l’UE en 2050.
La carboneutralité est sur toutes les lèvres. Les entreprises, les organisations, les pays, annoncent tour à tour leur objectif de carboneutralité. Mais l’atteindre dépend du mode de comptabilité. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’incluent (ou non) les calculs.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
S’il va permettre à l’Union de redorer son blason, le chemin vers la transition verte nécessitera d’éviter de très nombreux écueils, et exigera beaucoup de fermeté de la part des institutions et des États membres. Petit tour de la question.
Où en sera-t-on en 2050 ? Que fera-t-on ? Aurons-nous atteint la neutralité carbone visée et su composer avec l’incertitude et les enjeux systémiques auxquels nous sommes confronté·e·s ?
Au XXIe siècle, est-ce vraiment possible de vivre dans un pays développé en émettant moins de 2 tonnes de CO2e par an ? Petit rappel : cette étape est indispensable pour pouvoir atteindre la neutralité carbone, respecter les engagements de notre pays et conserver une planète habitable. Pour être franc : oui et non.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
Plusieurs études publiées récemment s’accordent sur le fait que, s’il est impossible de prédire précisément combien nous consommerons d’énergie en 2050, atteindre la neutralité exigera de réduire drastiquement nos besoins.
les scientifiques et les ONG s’inquiètent de plus en plus du déferlement de promesses vagues de neutralité carbone qui privilégient les compensations et d’hypothétiques avancées technologiques pour absorber le carbone, à la place de la réduction des émissions de CO2. Les projets de neutralité carbone « ne sont pas adaptés, aucun d’entre eux », estime Myles Allen, directeur du projet « Oxford Net Zero » à l’université du même nom.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Lancé par l’Institut Veblen et la Heinrich-Böll-Stiftung, le projet « European Green Deal Watch » explore les chances du « Pacte vert européen » de tenir ses promesses, à savoir mettre l’Europe sur la voie vers la neutralité carbone et une société plus soutenable.
Eolien en mer ou terrestre, solaire... l'année 2021 a vu un déploiement inédit des capacités électriques renouvelables dans le monde, un rythme cependant insuffisant pour mettre la planète sur la voie de la neutralité carbone, selon le rapport annuel "Renouvelables" de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Quel que soit le chemin choisi, il sera "impératif d'agir rapidement" et d'engager dans la décennie une "planification" concertée des transformations (aménagement du territoire, investissements...), pointe l'établissement public.
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
La neutralité carbone à l’horizon 2050 appartient désormais au langage commun. Imaginés pour la France métropolitaine, ils reposent sur les mêmes données macroéconomiques démographiques et d’évolution climatique (+2,1 °C en 2100). Ils aboutissent tous à la neutralité carbone du pays, mais empruntent des voies distinctes et correspondent à des choix de société différents.
Les progrès d'efficacité énergétique dans le monde devraient plus que « doubler par rapport aux niveaux actuels » pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050, avertit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 17 novembre(1).
L'intensité énergétique mondiale - un indicateur clef qui évalue dans quelle mesure l'activité économique utilise l'énergie de manière efficace ou non - devrait s'améliorer (c'est-à-dire baisser) de 1,9% en 2021, après avoir connu sa pire année en une décennie en 2020. Ce progrès est désormais en ligne avec le rythme des 10 dernières années mais c'est toujours bien en dessous des 4% par an nécessaires entre 2020 et 2030, selon les scénarios de l'AIE permettant d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Dans son dernier rapport, le gestionnaire du réseau de transport électrique français (RTE) propose ainsi 6 scénarios de consommation et de production électriques à l’horizon de 2050 avec pour objectif la « neutralité carbone » . Une première question surgit à la suite de cette publication très attendue et commentée : cela suffit-il pour rendre possible une transition ? Notre salut climatique passe-t-il vraiment par l’électrification du monde ?
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Vous l’avez peut-être remarqué, lorsque les pays de l’Union européenne parlent de leurs objectifs à l’horizon 2050, ils parlent de "neutralité carbone" plutôt que de "zéro carbone". Pourquoi ce choix de mots ? Que recouvre précisément ce terme de neutralité ? Déclic a tenté d’y voir clair.
Le rapport annuel de référence du Programme des Nations unies (Pnue) pour l'environnement publié juste avant la conférence climat de Glasgow mettait en garde contre un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, ou de +2,2°C en ajoutant les objectifs de neutralité carbone pour le milieu du siècle.
Qui pouvait ainsi imaginer que la Chine, puis l'Inde, s'engageraient à la neutralité carbone ? Leur objectif est toutefois plus lointain que la date de 2050 prônée par les scientifiques pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
Chercheurs et associations mettent en garde contre le détournement du concept clé examiné à la COP26. Les projets de «compensation» ont fait long feu et l’attention revient au but initial: la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’idée séduisante selon laquelle les entreprises les plus polluantes de la Terre allaient volontairement sauver l’humanité du désastre qu’elles ont aidé à créer apparaît maintenant comme une chimère. Il faut essayer d’autres solutions, et vite.
Une nouvelle étude, publiée ce jeudi 4 novembre 2021, montre que les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) ont rebondi après une baisse liée au Covid-19.La reprise rapide des émissions de CO2, après la forte baisse de l’année dernière imputable au contexte pandémique, n’est pas une surprise.Le plus inquiétant concerne la tendance à la hausse des émissions de CO2 imputable au pétrole et du gaz sur le long terme
Environ 450 acteurs financiers se sont engagés, mercredi 3 novembre, à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Mais ces promesses laissent sur leur faim les organisations non gouvernementales.
Protection des forêts, neutralité carbone des entreprises... Au rythme des tambours, plusieurs centaines de défenseurs de l'environnement ont dénoncé mercredi dans les rues de Glasgow ce qu'il considèrent comme un "greenwashing" à l'oeuvre à la COP26.
L’Inde s’est fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2070, a annoncé lundi à Glasgow le Premier ministre indien, Narendra Modi.
Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
Fin des subventions aux centrales électriques au charbon à l’étranger et poursuite des efforts pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C. Mais les dirigeants des vingt économies les plus puissantes du monde n’ont fixé aucune date limite pour parvenir à la neutralité carbone.
"Aucun pays ne prend véritablement le chemin" de la neutralité carbone à l'horizon 2050, a estimé ce dimanche sur franceinfo le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel.
Pékin s'engage, dans cette "contribution nationale" (NDC) révisée, à atteindre son pic d'émissions "avant 2030" et la neutralité carbone "avant 2060", des objectifs en ligne avec les annonces du président Xi Jinping.
La Chine veut limiter à moins de 20% d’ici 2060 l’usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d’objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l’agence officielle Chine nouvelle.
La Chine veut limiter à moins de 20% d'ici 2060 l'usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d'objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l'agence officielle Chine nouvelle. Ce document s'inscrit dans la volonté exprimée par le président Xi Jinping de commencer à réduire les émissions polluantes d'ici 2030 pour atteindre la neutralité carbone 30 ans plus tard.
L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, vise la neutralité carbone d'ici 2060, a annoncé samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, quelques jours avant le début de la COP 26 en Ecosse. "J'annonce aujourd'hui l'objectif zéro émission de l'Arabie saoudite d'ici 2060 grâce à une stratégie d'économie circulaire du carbone", a déclaré Mohammed ben Salmane dans une déclaration enregistrée au forum "Saudi Green Initiative" à Ryad.
Investir massivement dans les énergies propres, diminuer drastiquement l'investissement dans les énergies fossiles... Le constat présenté par l'Agence internationale de l'énergie est sans appel à deux semaines de la COP26 : les États doivent cravacher pour réussir à limiter le réchauffement climatique à 1,5°.
Le président Vladimir Poutine a annoncé mercredi que la Russie, un des plus gros pollueurs au monde, visait la neutralité carbone d'ici 2060, une stratégie plus ambitieuse que celle affichée jusqu'à présent, annoncée peu avant la Cop-26.
Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
Cette conférence-débat s’intéresse aux Plans climat et leur contribution à la transition vers la neutralité carbone : Quelles définitions ? Quelles motivations ? Comment les mettre en œuvre ? Quelle gouvernance ? Quels retours d’expérience ? Quels enseignements ? Quels points d’attention ? Quels résultats ?
Le Premier ministre australien Scott Morrison, sous pression pour adopter une politique de neutralité carbone pour 2050, a dit dans une interview publiée lundi qu'il pourrait ne pas se rendre au sommet de la COP26 qui s'ouvrira fin octobre à Glasgow. Interrogé sur sa participation au sommet, M. Morrison a dit au journal West Australian: "Nous n'avons pas encore pris de décision finale".
En mobilisant à leurs propres fins la notion de neutralité carbone, certaines entreprises laissent entendre qu’il leur suffit d’investir dans des projets dits de « compensation » pour effacer l’empreinte de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Un raisonnement trompeur, qui pose la question de l’adéquation entre la fin et les moyens de l’action climatique.
Les annonces de neutralité carbone en 2050 pleuvent depuis l’Accord de Paris. Les uns après les autres, les dirigeants se déclarent tous “pour l’écologie”, pour une “écologie positive”, avec des “avancées historiques et des annonces sans précédent” pour …2050.
Malgré la baisse des émissions de dioxyde de carbone et de soufre, le secteur doit encore réduire drastiquement son empreinte écologique afin que l’UE atteigne la neutralité carbone en 2050.
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021


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février 2024

Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.

janvier 2024

Selon un brouillon de la Commission qu’a pu lire le “Financial Times”, l’Union européenne fixe à 90 % en 2040 l’objectif de réduction des émissions de CO₂. Durant les deux prochaines décennies, les investissements pour la transition, même massifs, compenseraient largement le “coût de l’inaction”.
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.

décembre 2023

Les cinq premières journées à la COP28 ont été intenses avec le lancement de nombreuses coalitions sur la neutralité carbone, l'agriculture, les énergies renouvelables ou encore le charbon. En pleine polémique sur les données scientifiques et la sortie des énergies fossiles, Sultan Al Jaber tente de donner des gages de sa bonne foi, mais pour certains, cette avalanche d'annonces n'est qu'une diversion pour éviter de parler du sujet qui fâche : le sort réservé aux énergies fossiles.

novembre 2023

Les entreprises qui subventionnent la Conférence internationale sur le climat, qui ouvre ce jeudi 30 novembre à Dubaï, sont tenues de se conformer aux “Objectifs fondés sur la science de neutralité carbone”. Mais cette initiative sous l’égide des Nations unies n’a validé le programme climatique que d’un seul des plus de vingt sponsors officiels.
Sortie planifiée des énergies fossiles, rénovation des bâtiments publics : la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a présenté mercredi le quatrième plan climat de la ville, visant à réduire de 80% son empreinte carbone d'ici à 2050. La trajectoire d'émissions présentée par la ville vise à réduire à zéro ses émissions directes de gaz à effet de serre à horizon 2050, et à diminuer de 80%, par rapport à 2004, son empreinte carbone (comprenant les émissions indirectes), en prenant des mesures de compensation pour les 20% restants.
Un élan inédit a gagné les entreprises au moment de l'adoption de l'Accord de Paris. Huit ans plus tard, c'est l'heure du bilan. Si la neutralité carbone est aujourd'hui revendiquée par beaucoup d'entre elles, elles sont en revanche peu nombreuses à prendre en compte l'ensemble de leurs émissions et à mettre en place des plans de transition crédibles. Le bilan de l'action climatique qui doit être adopté à la COP28 pourrait renforcer leurs obligations.
Les forêts françaises, en piégeant le CO2 atmosphérique, contribuent de manière décisive à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais ce rôle de puits de carbone naturel est aujourd’hui menacé, mettant en péril l'atteinte de nos objectifs climatiques.
Parmi les 2 000 plus grandes sociétés cotées au monde, plus d’un millier s’est fixé comme objectif d’atteindre zéro émission nette d’ici le milieu du siècle. Mais seule une fraction d’entre elles respecte les directives de l’ONU, selon un rapport publié ce lundi.
L'Indonésie a publié mercredi sa feuille de route visant la neutralité carbone en 2050 pour son secteur de l'électricité encore fortement dépendant du charbon afin de sécuriser un financement à hauteur de 20 milliards de dollars.La première économie d'Asie du sud-est veut baisser ses émissions de carbone pour les réduire à un niveau maximum de 250 millions de tonnes par d'ici 2030 contre un objectif précédent de 290 millions de tonnes.

octobre 2023

Après pas moins de onze heures de débat, la commission Climat du Parlement wallon a approuvé mardi au milieu de la nuit un projet de décret censé placer la Région sur la voie de la neutralité carbone à l'horizon de 2050.

septembre 2023

Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.

août 2023

Le gouvernement de Rishi Sunak remet en cause les engagements pris par le pays. La fin du consensus sur la neutralité carbone?

juillet 2023

Fini la neutralité carbone ! Plusieurs entreprises à l'instar d'Easyjet, Gucci ou encore Nestlé renoncent à cette allégation. Alors que les recours se multiplient à leur encontre pour greenwashing et pratique commerciale trompeuse, les entreprises se détournent peu à peu de la très critique compensation carbone, seul moyen d'atteindre aujourd'hui la neutralité.

juin 2023

Le projet de loi climat prévoit de réduire progressivement la consommation de pétrole et de gaz naturel sans toutefois l’interdire. En parallèle, la Suisse devra produire davantage d’énergies renouvelables.
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.

mai 2023

Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
Voitures, Fake or not ? Concilier mobilité et neutralité carbone sans fake news : moteur électrique vs moteur thermique, transition énergétique, dépendance...
Fini les fausses allégations de neutralité carbone ? Le Parlement européen veut en tout cas l'encadrer en interdisant aux entreprises qui se basent uniquement sur la compensation de leurs émissions de CO2 et non sur une réduction directe, d'utiliser le terme de "net zero" ou "neutralité carbone". Une avancée de taille alors que les crédits carbones sont de plus en plus décriés.
Le Tribunal judiciaire de Paris a jugé recevable le recours de Greenpeace France, des Amis de la Terre France et de Notre Affaire à Tous déposé contre TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses sur ses allégations de neutralité carbone. Les débats contradictoires sur le fond peuvent désormais commencer devant la juridiction.
Greenpeace France, Notre affaire à tous et Les amis de la terre accusent le géant pétrolier d’ « induire les consommateurs en erreur » avec des publicités présentant sa stratégie pour atteindre la « neutralité carbone d’ici 2050 ».

avril 2023

Les puits de carbone, une solution pour atteindre la neutralité carbone en France ? Découvrez comment ces mécanismes naturels peuvent aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et quels sont les enjeux à considérer.

mars 2023

Piéger plus de CO₂ qu’on en émet, voilà le principe du puits de carbone. Il en existe des naturels – comme les forêts – et d’autres artificiels, en cours de développement technologique.
Une grande chaîne de supermarchés qui veut planter 12 millions d’arbres au Congo doit être neutre sur le plan climatique : comment cela fonctionne-t-il ? Et le groupe Colruyt est-il effectivement sur la bonne voie pour réaliser ces plans climatiques ambitieux d’ici 2030?

février 2023

Une nouvelle plainte a été déposée contre BNP Paribas, accusée de financer la déforestation au Brésil.
Les ONG NewClimate Institute et Carbon Market Watch pointent dans une étude les manquements et les ambiguïtés de 24 multinationales qui affirment viser la « neutralité carbone ».

janvier 2023

Trois associations de protection de l’environnement ont déposé plainte contre le géant français du pétrole pour dénoncer son greenwashing, apprend-on ce jeudi. TotalEnergies se targue de vouloir atteindre la neutralité carbone.
« Chaleur humaine ». L’impact climatique de la viande à l’échelle mondiale impose de repenser la production agricole et le contenu de nos assiettes, explique la chercheuse Carine Barbier, dans un entretien au « Monde ».
Lors de la COP26 sur le climat, en 2021, une alliance inédite d’acteurs financiers promettait de faire sa révolution pour le climat. Un peu plus d’un an plus tard, ils continuent d’investir des sommes folles dans les projets de gaz, pétrole et charbon.
L’industrie a une lourde responsabilité dans le réchauffement climatique. Elle doit réduire drastiquement ses émissions de carbone. Y parviendra-t-elle et par quels moyens ?
L’usage de la notion de « neutralité carbone » est désormais plus strictement encadrée par la loi. En cas d’abus, les entreprises risquent une amende de 100 000 euros.
Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible pour les annonceurs de mettre en avant la neutralité carbone d'un produit ou d'un service sans prouver que la démarche est bien sincère. Si les conditions à remplir sont nombreuses, les ONG regrettent toutefois que des produits très impactants pour la planète comme l'essence, les vols en avion ou la viande bovine continuent de pouvoir être vantés comme "neutres en carbone", semant le doute dans l'esprit des consommateurs.

décembre 2022

Par défaut, il ne sera donc plus possible d’utiliser la puissance de calcul des serveurs de Microsoft pour le minage de cryptos, sachant que ces opérations algorithmiques sont bien souvent extrêmement énergivores et demandeuses en ressources, ce qui pèse sur la capacité des serveurs à libérer du temps de calcul pour d’autres utilisateurs (et n’est pas vraiment raccord avec la recherche de neutralité carbone).
La Coupe du monde de football 2022 au Qatar : ses organisateurs ont promis la première Coupe « neutre en carbone » – comprendre qui ne générera pas plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES ou « CO2e ») que ce qu’elle sera capable de retirer de l’atmosphère par d’autres biais. L’estimation des émissions de l’événement est le premier point qui fâche : évaluées à 3,6 millions de tonnes de CO₂e dans l’étude commandée par le Quatar, l’ONG Carbon Market Watch et la start-up Greenly estiment que ce chiffre est sous-estimé… de moitié !

novembre 2022

Séduisant en apparence, le terme abrite en pratique des technologies d’apprentis sorciers qui trouvent une oreille bienveillante auprès d’un nombre croissant de politiques.
La plupart des engagements à la neutralité carbone des entreprises, villes ou régions ne sont pas à la hauteur des récentes recommandations du groupe d'experts de l'ONU dédié à cette question, selon une analyse publiée mardi à la COP27.
Pas d’investissements nouveaux dans les énergies fossiles, pas de «compensation» à tout va, pas de déforestation : un rapport de l’ONU dévoile des recommandations pour éviter la fausse «neutralité carbone» des acteurs non étatiques.
Alors que démarre la COP27, à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec pour mission de rappeler les pays et les entreprises à leurs engagements en terme de neutralité carbone, cette dernière est devenue en quelques années l’une des solutions principales avancées face à la crise environnementale. Pourtant, ne nous enferme-t-elle pas dans des logiques dépassées ?
Cinq plaintes ont été déposées conjointement mercredi 2 novembre à l'encontre de la Fifa en France, au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas pour contester les revendications de neutralité carbone relatives à l’organisation de la Coupe du monde Qatar 2022. Les faibles réductions d'émissions de gaz à effet de serre mises en place et les mécanismes de compensation carbone sont pointés du doigt.

octobre 2022

A l’heure de l’urgence climatique, la FIFA et le comité d’organisation qatari ont tenté de vendre un tournoi « neutre en carbone », mais leurs arguments peinent à convaincre.
Depuis que le Qatar s'est vu attribuer la Coupe du monde de football, en 2010, il n'a cessé d'exprimer de hautes ambitions sur la question climatique, jusqu'à promettre d'en faire "le premier Mondial neutre en carbone". S'il a multiplié les initiatives vertes pour montrer sa bonne foi, les défenseurs de l'environnement ne cessent de dénoncer un "greenwashing".
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la sobriété n’est pas forcément la seule solution possible. L’Ademe a exploré également d’autres pistes.
Le gouvernement britannique doit agir plus rapidement et vigoureusement pour inciter les Britanniques à changer leurs comportements si le pays veut atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, prévient mercredi un rapport parlementaire. "L'approche actuelle du gouvernement pour favoriser les changements de comportements est très insuffisante et aboutira à ce que le Royaume-Uni échoue à atteindre son objectif de neutralité carbone et ses objectifs environnementaux", écrit le Comité pour l'environnement et le changement climatique de la Chambre des Lords dans ce rapport entamé sous le précédent gouvernement de Boris Johnson.
Alors que le transport aérien est pointé du doigt pour son rôle dans la crise climatique car il est responsable de 2,5 à 3% des émissions mondiales de CO2, l'Organisation de l'aviation civile internationale, qui regroupe plus de 180 pays, s'est fixé un objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Une bonne nouvelle en demi-teinte.
Retrouvez l'intervention de Céline GUIVARCH, Directrice de recherches de École des Ponts sur la grande scène du Bang à l'occasion de la 8e édition de Bpifrance Inno Generation.

septembre 2022

"La durabilité est une condition pour de bons rendement à l'avenir", a noté le vice-gouverneur de la Banque de Norvège qui chapeaute le fonds.
Peut-on sérieusement atteindre la neutralité carbone d'ici la fin du siècle ? Dans cet article retentissant, trois économistes du climat reviennent sur les principales étapes qui ont popularisé l'idée de compensation des émissions de CO2 comme moyen de limiter le réchauffement. Analysant les échecs successifs de cette approche pourtant hégémonique, ils montrent qu'elle repose sur des hypothèses technologiques de plus en plus extravagantes
Les choix que l'Indonésie « fait maintenant et dans les décennies à venir auront une incidence importante sur les marchés mondiaux de l'énergie et sur les efforts internationaux pour atteindre les objectifs climatiques collectifs », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport(1) consacré au 4e pays le plus peuplé du monde.

juillet 2022

Nombre de grandes entreprises clament haut et fort s’être engagées à atteindre la neutralité carbone dans les décennies à venir. Ces discours, analyse le “New York Times”, sont de dangereux mensonges qui peuvent nous faire perdre un temps précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Contextualiser l'objectif de neutralité carbone par rapport aux connaissance scientifiques. Comment y contribuer pour une entreprise ?
On en parle beaucoup moins que l'avion, mais la filière ciment-béton contribue fortement au réchauffement planétaire. Une réalité qui n'est pas près de changer, malgré les prétentions des cimentiers d'atteindre la carboneutralité.

juin 2022

A l’occasion de la convention nationale Agrro croissance du 20 juin 2022 , Jean-Marc Jancovici est intervenu pour une conférence sur le thème : « Se nourrir et la neutralité carbone » Le Club Agrro croissance a pour vocation de « développer l'impact sociétal du secteur de l'agroalimentaire ».
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris se sont fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous n’allons pas revenir ici sur l’aberration qui consiste à « lutter contre le changement climatique », ce qui revient à s’attaquer aux symptômes et non à la racine du mal – la société industrielle et l’extraction démentielle de matières premières et d’énergie qui sous-tend son existence. Le concept de neutralité carbone a été d’une aide précieuse pour détourner le mouvement écologiste – historiquement décroissant, en faveur de la paysannerie et s’opposant aux industriels autant qu’à l’État – afin de limiter le cadre des débats au changement climatique, à la question énergétique et à la décarbonation de l’économie.

mai 2022

Atteindre la neutralité carbone en 2050 ne sera possible qu’à condition que le monde réussisse à décorréler l’évolution du produit intérieur brut des émissions de CO₂. Si l’Union européenne peut y parvenir, nombre d’Etats en sont encore loin.
"Ça va nous financer un an de R&D": le patron de la start-up NetZero n'en revient toujours pas d'avoir remporté un million de dollars au concours organisé par Elon Musk, l'un des prix lancés par des milliardaires et des géants de l'internet pour accélérer la technologie balbutiante de captage du carbone de l'air. Les experts climat s'en rendent compte: le monde va devoir retirer beaucoup de CO2 de l'air pour atteindre la neutralité carbone en 2050, car la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas. Des machines existent aujourd'hui, mais trop chères.
Autrefois taboue, la sobriété fait de plus en plus partie du débat public quand il s'agit d'évoquer les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La notion a ainsi émergé dans tous les grands rapports publiés depuis un an et commence même à être reprise par certains politiques. Mais d'importants obstacles restent à lever pour qu'elle puisse pleinement être actionnée.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Le dérèglement climatique est devenu une préoccupation majeures des décideurs de ce monde, tout au moins de ceux qui ont encore un brin de conscience et de rationalité scientifique. La Commission européenne, déjà au taquet sur les questions de vie privée, vient de publier les détails du projet « Villes intelligentes et neutres pour le climat », qui liste les villes européennes engagées vers la neutralité carbone d’ici 2030. Près de 400 villes avaient déposé un dossier de candidature pour rejoindre ce projet, mais la Commission n’a retenu les dossiers que de 112 villes européennes. Le greenwashing n’est pas mort…
Créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe, personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, Jean-Marc Jancovici a été reçu mercredi 4 mai par Emmanuel Macron avec d'autres experts du climat. L’association The Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie décarbonée, a publié un « plan de transformation de l’économie française », un programme qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone et qui concerne tous les secteurs de l’économie, dont l’agriculture.
Créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe, personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, Jean-Marc Jancovici a été reçu mercredi 4 mai par Emmanuel Macron avec d'autres experts du climat. L’association The Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie décarbonée, a publié un « plan de transformation de l’économie française », un programme qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone et qui concerne tous les secteurs de l’économie, dont l’agriculture.

mars 2022

Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon en pole position, Emmanuel Macron pas à la hauteur, Eric Zemmour et Valérie Pécresse à la traîne… Tous les programmes présidentiels ont été passé au crible de la lutte contre le réchauffement climatique par l’association les Shifters.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE), dont le mandat porte depuis son origine sur la sécurité énergétique, voit désormais sa mission officiellement étendue à la recherche de la neutralité carbone face au dérèglement climatique, a annoncé jeudi l'agence après la réunion annuelle de ses États membres.
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050
A perte de vue, des alignements de panneaux solaires flottent sur les eaux miroitantes d'un lac thaïlandais, symbole de l'objectif affiché par le pays d'Asie du Sud-Est d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Installé dans le nord-est du royaume, le projet est présenté comme le plus vaste de ce type dans le monde: 720.000 mètres carrés, soit l'équivalent de 70 terrains de football. Couplé au barrage de Sirindhorn, dans la province d'Ubon Ratchathani (nord-est), le système peut fonctionner 24h/24 et est le premier des 15 projets de ce type que la Thaïlande prévoit de construire d'ici à 2037.

février 2022

C'est désormais un risque réputationnel et juridique. Les allégations de "neutralité carbone" qui foisonnent dans les publicités et engagements des entreprises pourraient bien se retourner contre elles. Cibles de collectifs citoyens luttant contre le greenwashing et bientôt de la loi, ces mentions provoquent l'effet inverse, décrédibilisant l'ensemble des démarches, parfois sincères, des entreprises.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction. "Vingt-cinq banques européennes, affichant toutes des objectifs de neutralité carbone, ont fourni l'an dernier 55 milliards de dollars de financement à des entreprises qui développent leur production de pétrole et de gaz", a affirmé l'ONG dans un communiqué.
De plus en plus contesté, même par les économistes classiques, l’indicateur de croissance phare, le PIB, utilisé notamment pour construire la loi de finance, pourrait être détrôné. Outre-Rhin, le ministre de l'Économie et du climat veut ajouter une trentaine de nouveaux indicateurs pour apprécier plus finement l’état du pays et ainsi optimiser les investissements pour atteindre bien-être et neutralité carbone. D’autres pays ont déjà franchi ce pas.
Le NewClimate Institute a passé au crible les engagements de neutralité carbone de 25 grandes entreprises comme Carrefour, Apple ou encore Unilever. Il conclut que leurs engagements ne permettent de réduire que de 40 % leurs émissions au lieu de 100 %. Un décalage de taille entre leurs promesses et l'impact réel de leurs efforts. Les chercheurs appellent les gouvernements à encadrer ces engagements climatiques.
Le texte, critiqué par de nombreuses ONG, doit aider à mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone de l’UE en 2050.

janvier 2022

La carboneutralité est sur toutes les lèvres. Les entreprises, les organisations, les pays, annoncent tour à tour leur objectif de carboneutralité. Mais l’atteindre dépend du mode de comptabilité. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’incluent (ou non) les calculs.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
S’il va permettre à l’Union de redorer son blason, le chemin vers la transition verte nécessitera d’éviter de très nombreux écueils, et exigera beaucoup de fermeté de la part des institutions et des États membres. Petit tour de la question.
Où en sera-t-on en 2050 ? Que fera-t-on ? Aurons-nous atteint la neutralité carbone visée et su composer avec l’incertitude et les enjeux systémiques auxquels nous sommes confronté·e·s ?
Au XXIe siècle, est-ce vraiment possible de vivre dans un pays développé en émettant moins de 2 tonnes de CO2e par an ? Petit rappel : cette étape est indispensable pour pouvoir atteindre la neutralité carbone, respecter les engagements de notre pays et conserver une planète habitable. Pour être franc : oui et non.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !

décembre 2021

Plusieurs études publiées récemment s’accordent sur le fait que, s’il est impossible de prédire précisément combien nous consommerons d’énergie en 2050, atteindre la neutralité exigera de réduire drastiquement nos besoins.
les scientifiques et les ONG s’inquiètent de plus en plus du déferlement de promesses vagues de neutralité carbone qui privilégient les compensations et d’hypothétiques avancées technologiques pour absorber le carbone, à la place de la réduction des émissions de CO2. Les projets de neutralité carbone « ne sont pas adaptés, aucun d’entre eux », estime Myles Allen, directeur du projet « Oxford Net Zero » à l’université du même nom.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Lancé par l’Institut Veblen et la Heinrich-Böll-Stiftung, le projet « European Green Deal Watch » explore les chances du « Pacte vert européen » de tenir ses promesses, à savoir mettre l’Europe sur la voie vers la neutralité carbone et une société plus soutenable.
Eolien en mer ou terrestre, solaire... l'année 2021 a vu un déploiement inédit des capacités électriques renouvelables dans le monde, un rythme cependant insuffisant pour mettre la planète sur la voie de la neutralité carbone, selon le rapport annuel "Renouvelables" de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

novembre 2021

Quel que soit le chemin choisi, il sera "impératif d'agir rapidement" et d'engager dans la décennie une "planification" concertée des transformations (aménagement du territoire, investissements...), pointe l'établissement public.
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
La neutralité carbone à l’horizon 2050 appartient désormais au langage commun. Imaginés pour la France métropolitaine, ils reposent sur les mêmes données macroéconomiques démographiques et d’évolution climatique (+2,1 °C en 2100). Ils aboutissent tous à la neutralité carbone du pays, mais empruntent des voies distinctes et correspondent à des choix de société différents.
Les progrès d'efficacité énergétique dans le monde devraient plus que « doubler par rapport aux niveaux actuels » pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050, avertit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 17 novembre(1).
L'intensité énergétique mondiale - un indicateur clef qui évalue dans quelle mesure l'activité économique utilise l'énergie de manière efficace ou non - devrait s'améliorer (c'est-à-dire baisser) de 1,9% en 2021, après avoir connu sa pire année en une décennie en 2020. Ce progrès est désormais en ligne avec le rythme des 10 dernières années mais c'est toujours bien en dessous des 4% par an nécessaires entre 2020 et 2030, selon les scénarios de l'AIE permettant d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Dans son dernier rapport, le gestionnaire du réseau de transport électrique français (RTE) propose ainsi 6 scénarios de consommation et de production électriques à l’horizon de 2050 avec pour objectif la « neutralité carbone » . Une première question surgit à la suite de cette publication très attendue et commentée : cela suffit-il pour rendre possible une transition ? Notre salut climatique passe-t-il vraiment par l’électrification du monde ?
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Vous l’avez peut-être remarqué, lorsque les pays de l’Union européenne parlent de leurs objectifs à l’horizon 2050, ils parlent de "neutralité carbone" plutôt que de "zéro carbone". Pourquoi ce choix de mots ? Que recouvre précisément ce terme de neutralité ? Déclic a tenté d’y voir clair.
Le rapport annuel de référence du Programme des Nations unies (Pnue) pour l'environnement publié juste avant la conférence climat de Glasgow mettait en garde contre un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, ou de +2,2°C en ajoutant les objectifs de neutralité carbone pour le milieu du siècle.
Qui pouvait ainsi imaginer que la Chine, puis l'Inde, s'engageraient à la neutralité carbone ? Leur objectif est toutefois plus lointain que la date de 2050 prônée par les scientifiques pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
Chercheurs et associations mettent en garde contre le détournement du concept clé examiné à la COP26. Les projets de «compensation» ont fait long feu et l’attention revient au but initial: la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’idée séduisante selon laquelle les entreprises les plus polluantes de la Terre allaient volontairement sauver l’humanité du désastre qu’elles ont aidé à créer apparaît maintenant comme une chimère. Il faut essayer d’autres solutions, et vite.
Une nouvelle étude, publiée ce jeudi 4 novembre 2021, montre que les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) ont rebondi après une baisse liée au Covid-19.La reprise rapide des émissions de CO2, après la forte baisse de l’année dernière imputable au contexte pandémique, n’est pas une surprise.Le plus inquiétant concerne la tendance à la hausse des émissions de CO2 imputable au pétrole et du gaz sur le long terme
Environ 450 acteurs financiers se sont engagés, mercredi 3 novembre, à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Mais ces promesses laissent sur leur faim les organisations non gouvernementales.
Protection des forêts, neutralité carbone des entreprises... Au rythme des tambours, plusieurs centaines de défenseurs de l'environnement ont dénoncé mercredi dans les rues de Glasgow ce qu'il considèrent comme un "greenwashing" à l'oeuvre à la COP26.
L’Inde s’est fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2070, a annoncé lundi à Glasgow le Premier ministre indien, Narendra Modi.

octobre 2021

Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
Fin des subventions aux centrales électriques au charbon à l’étranger et poursuite des efforts pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C. Mais les dirigeants des vingt économies les plus puissantes du monde n’ont fixé aucune date limite pour parvenir à la neutralité carbone.
"Aucun pays ne prend véritablement le chemin" de la neutralité carbone à l'horizon 2050, a estimé ce dimanche sur franceinfo le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel.
Pékin s'engage, dans cette "contribution nationale" (NDC) révisée, à atteindre son pic d'émissions "avant 2030" et la neutralité carbone "avant 2060", des objectifs en ligne avec les annonces du président Xi Jinping.
La Chine veut limiter à moins de 20% d’ici 2060 l’usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d’objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l’agence officielle Chine nouvelle.
La Chine veut limiter à moins de 20% d'ici 2060 l'usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d'objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l'agence officielle Chine nouvelle. Ce document s'inscrit dans la volonté exprimée par le président Xi Jinping de commencer à réduire les émissions polluantes d'ici 2030 pour atteindre la neutralité carbone 30 ans plus tard.
L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, vise la neutralité carbone d'ici 2060, a annoncé samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, quelques jours avant le début de la COP 26 en Ecosse. "J'annonce aujourd'hui l'objectif zéro émission de l'Arabie saoudite d'ici 2060 grâce à une stratégie d'économie circulaire du carbone", a déclaré Mohammed ben Salmane dans une déclaration enregistrée au forum "Saudi Green Initiative" à Ryad.
Investir massivement dans les énergies propres, diminuer drastiquement l'investissement dans les énergies fossiles... Le constat présenté par l'Agence internationale de l'énergie est sans appel à deux semaines de la COP26 : les États doivent cravacher pour réussir à limiter le réchauffement climatique à 1,5°.
Le président Vladimir Poutine a annoncé mercredi que la Russie, un des plus gros pollueurs au monde, visait la neutralité carbone d'ici 2060, une stratégie plus ambitieuse que celle affichée jusqu'à présent, annoncée peu avant la Cop-26.

septembre 2021

Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
Cette conférence-débat s’intéresse aux Plans climat et leur contribution à la transition vers la neutralité carbone : Quelles définitions ? Quelles motivations ? Comment les mettre en œuvre ? Quelle gouvernance ? Quels retours d’expérience ? Quels enseignements ? Quels points d’attention ? Quels résultats ?
Le Premier ministre australien Scott Morrison, sous pression pour adopter une politique de neutralité carbone pour 2050, a dit dans une interview publiée lundi qu'il pourrait ne pas se rendre au sommet de la COP26 qui s'ouvrira fin octobre à Glasgow. Interrogé sur sa participation au sommet, M. Morrison a dit au journal West Australian: "Nous n'avons pas encore pris de décision finale".
En mobilisant à leurs propres fins la notion de neutralité carbone, certaines entreprises laissent entendre qu’il leur suffit d’investir dans des projets dits de « compensation » pour effacer l’empreinte de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Un raisonnement trompeur, qui pose la question de l’adéquation entre la fin et les moyens de l’action climatique.
Les annonces de neutralité carbone en 2050 pleuvent depuis l’Accord de Paris. Les uns après les autres, les dirigeants se déclarent tous “pour l’écologie”, pour une “écologie positive”, avec des “avancées historiques et des annonces sans précédent” pour …2050.
Malgré la baisse des émissions de dioxyde de carbone et de soufre, le secteur doit encore réduire drastiquement son empreinte écologique afin que l’UE atteigne la neutralité carbone en 2050.

août 2021

Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021