Veille 2.1

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Sélection du moment:

La COP29 s'est terminée à Bakou tôt dimanche matin, avec un accord mais beaucoup de frustrations. Nous avons interrogé Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri sur ce résultat et sur les perspectives des négociations climatiques.
Idées politiques en tenant compte des propositions de l'économiste Eloi Laurent dans son livre : "Et si la santé guidait le monde"
La Commission européenne a présenté ce 24 octobre son « European Wind Power Action Plan »(1) qui vise à accélérer le développement de la filière dans l'UE, en rappelant entre autres au sujet de l'éolien offshore que « nous devons installer presque 12 GW par an en moyenne, ce qui correspond à 10 fois le niveau des installations l'an dernier », pour atteindre les objectifs des États membres d'ici à 2030.
Nous reprenons ci-après, et dans notre prochaine édition, la note de l’IFRI, rédigée par Marc Antoine Eyl-Mazzenga, intitulée : « Quel cadre pour un partenariat énergétique et climatique Europe-Afrique gagnan-gagnant ? »
C’est un additif alimentaire toxique interdit et pourtant encore présent dans certains dentifrices et produits pharmaceutiques. Il s’appelle E171 et il est composé de micro et de nanoparticules de dioxyde de titane.
Le stockage de l’électricité constitue « une brique essentielle de la transition énergétique » selon les termes de la CRE, compte tenu des besoins croissants de flexibilité sur les réseaux. Et « les phénomènes météorologiques extrêmes amenés à se multiplier et à se renforcer amplifient encore ces besoins de stockage d’électricité, car les dérèglements en cours peuvent avoir des impacts majeurs côté offre (disponibilité de l’hydro, régime de vent, refroidissement des réacteurs nucléaires), acheminement (destructions des infrastructures) et demande (pics de consommation liés aux besoins de production de froid ou de chaleur) ».
Jusqu’à présent, la réflexion s’était surtout concentrée sur la géopolitique du climat avec le constat que les pays et les régions n’étaient égaux ni face aux causes, ni face aux conséquences du changement climatique, qui n’était plus perçu comme un problème environnemental, mais comme la résultante de mécanismes économiques et géopolitiques. La peur de « l’hiver nucléaire » qui a prévalu pendant la Guerre froide a été remplacée par celle de « l’effondrement » des systèmes politico-économiques sous l’effet des contraintes environnementales.
Le plan « REPowerEU » présenté début mars 2022 par la Commission européenne(1) vise à « rendre l'Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030 ». Il suppose entre autres « de multiplier au moins par 3 les capacités installées d’énergie solaire photovoltaïque et par 2,5 les capacités éoliennes » au niveau européen, souligne Susanne Nies(2) dans le « briefing » en anglais ci-après, publié le 12 avril par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
Les crises climatiques et géopolitiques appellent à une accélération de la mise en œuvre du Pacte vert européen autour de deux chantiers prioritaires : la réduction des consommations énergétiques et l’investissement dans les solutions bas-carbone. Le déploiement rapide et massif des énergies renouvelables est un défi industriel sans précédent pour le système électrique européen.
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.
Les années 2020 et 2021 sont des années charnières pour les technologies de captage, stockage (CCS) et/ou réutilisation du carbone (Carbon Capture, Utilization and Storage – CCUS) en Europe. Une deuxième vague de projets, bien différente de celle des années 2000, est en cours de développement.
Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
L'Allemagne s'apprête à embarquer dans un train de décarbonation à grande vitesse qui n'a ni assez d’électricité ni de rails pour atteindre sa destination finale. Mais elle est claire : tous les candidats clés ont la neutralité climatique en vue d'ici 2045. Cependant, au-delà des slogans et des principes, des stratégies efficaces ont souvent fait défaut.
Dans la publication ci-après mise en ligne le 21 septembre, le directeur du Centre Énergie & Climat de l'ifri rappelle entre autres que les trois principaux candidats de cette élection partagent l'objectif de neutralité climatique d'ici à 2045 mais déplore le manque de stratégies concrètes dans leurs programmes « au-delà des slogans et grands principes ». Il salue toutefois le fait que, durant la campagne, « les débats ont dépassé l’enjeu de l'électricité pour aborder les transports, l'industrie et le logement ».
Les lois de la physique et les réalités géographiques l'emporteront sur les mythes de l'hydrogène : celui-ci sera utilisé dans les industries chimique et sidérurgique, permettra de produire des carburants neutres en carbone pour les transports maritimes et aériens et, à terme, il assurera la sécurité des réseaux électriques entièrement décarboné
Le spécialiste de l’énergie Marc-Antoine Eyl-Mazzega plaide, dans une tribune au « Monde », pour la création d’une agence internationale des minerais chargée de réguler cet enjeu stratégique mondial et d’organiser un dialogue entre producteurs et consommateurs, associant États, industriels, organisations multilatérales et non gouvernementales.
Électrifier l’Afrique subsaharienne : un défi majeur pour l’ensemble du continent pour assurer son développement dans les années à venir. Une solution pour éviter d’augmenter les rejets de gaz à effet de serre. Reste à mettre en place les conditions de son expansion.
Sur de vastes portions du Globe, la déforestation se poursuit à un rythme effréné. Hausse de la demande en produits agricoles et d'élevages, course au foncier, démographie... Autant de raisons qui sous-tendent une pression accrue sur les massifs forestiers de par le monde. le chercheur au CIRAD Alain Karsenty analyse les causes de ce phénomène et propose des recommandations pour inverser la tendance.
En dehors des pays tempérés et boréaux, la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant. Elle est causée par la course au foncier, sous-tendue par l’accroissement démographique et la hausse de la demande mondiale pour certains produits « à risque de déforestation ». Avec les changements climatiques, les mégafeux font en outre peser des menaces inédites sur les forêts.
Durant sa campagne, le Président américain Joe Biden s'est engagé à viser un « net zero power system » (neutre en carbone) d'ici à 2035. Dans l'étude en anglais ci-après publiée le 25 juin par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Charles Merlin estime que, malgré la contribution des filières éoliennes et solaires fréquemment mise en exergue, une « décarbonation profonde de la production d'électricité d'ici 2035 sera extrêmement difficile, voire impossible ».
Les pays industrialisés envisagent aussi d’introduire des mécanismes d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Cette nouvelle dynamique doit déclencher un débat de fond sur la cohérence entre politiques commerciales et agenda climatique. L’Union européenne reste le seul bloc régional déterminé à exploiter tout le potentiel de son système d’échange de quotas d’émissions (SEQE). Ailleurs, l’absence de consensus politique a jusqu’ici empêché le déploiement d’initiatives suffisamment solides pour déclencher des baisses d’émissions significatives.


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Ifri

novembre 2024

La COP29 s'est terminée à Bakou tôt dimanche matin, avec un accord mais beaucoup de frustrations. Nous avons interrogé Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri sur ce résultat et sur les perspectives des négociations climatiques.

mars 2024

Idées politiques en tenant compte des propositions de l'économiste Eloi Laurent dans son livre : "Et si la santé guidait le monde"

décembre 2023

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novembre 2023

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octobre 2023

La Commission européenne a présenté ce 24 octobre son « European Wind Power Action Plan »(1) qui vise à accélérer le développement de la filière dans l'UE, en rappelant entre autres au sujet de l'éolien offshore que « nous devons installer presque 12 GW par an en moyenne, ce qui correspond à 10 fois le niveau des installations l'an dernier », pour atteindre les objectifs des États membres d'ici à 2030.

août 2023

Nous reprenons ci-après, et dans notre prochaine édition, la note de l’IFRI, rédigée par Marc Antoine Eyl-Mazzenga, intitulée : « Quel cadre pour un partenariat énergétique et climatique Europe-Afrique gagnan-gagnant ? »

mai 2023

C’est un additif alimentaire toxique interdit et pourtant encore présent dans certains dentifrices et produits pharmaceutiques. Il s’appelle E171 et il est composé de micro et de nanoparticules de dioxyde de titane.

juin 2022

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Le stockage de l’électricité constitue « une brique essentielle de la transition énergétique » selon les termes de la CRE, compte tenu des besoins croissants de flexibilité sur les réseaux. Et « les phénomènes météorologiques extrêmes amenés à se multiplier et à se renforcer amplifient encore ces besoins de stockage d’électricité, car les dérèglements en cours peuvent avoir des impacts majeurs côté offre (disponibilité de l’hydro, régime de vent, refroidissement des réacteurs nucléaires), acheminement (destructions des infrastructures) et demande (pics de consommation liés aux besoins de production de froid ou de chaleur) ».
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mai 2022

Jusqu’à présent, la réflexion s’était surtout concentrée sur la géopolitique du climat avec le constat que les pays et les régions n’étaient égaux ni face aux causes, ni face aux conséquences du changement climatique, qui n’était plus perçu comme un problème environnemental, mais comme la résultante de mécanismes économiques et géopolitiques. La peur de « l’hiver nucléaire » qui a prévalu pendant la Guerre froide a été remplacée par celle de « l’effondrement » des systèmes politico-économiques sous l’effet des contraintes environnementales.

avril 2022

Le plan « REPowerEU » présenté début mars 2022 par la Commission européenne(1) vise à « rendre l'Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030 ». Il suppose entre autres « de multiplier au moins par 3 les capacités installées d’énergie solaire photovoltaïque et par 2,5 les capacités éoliennes » au niveau européen, souligne Susanne Nies(2) dans le « briefing » en anglais ci-après, publié le 12 avril par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
Les crises climatiques et géopolitiques appellent à une accélération de la mise en œuvre du Pacte vert européen autour de deux chantiers prioritaires : la réduction des consommations énergétiques et l’investissement dans les solutions bas-carbone. Le déploiement rapide et massif des énergies renouvelables est un défi industriel sans précédent pour le système électrique européen.

février 2022

La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.

septembre 2021

Les années 2020 et 2021 sont des années charnières pour les technologies de captage, stockage (CCS) et/ou réutilisation du carbone (Carbon Capture, Utilization and Storage – CCUS) en Europe. Une deuxième vague de projets, bien différente de celle des années 2000, est en cours de développement.