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Des nouvelles attaques russes contre des infrastructures en Ukraine ont provoqué de vastes coupures d'électricité dans l'ouest du pays, à des centaines de kilomètres de la ligne de front, ont déclaré mardi les autorités ukrainiennes. Pendant la nuit de lundi à mardi, un drone russe a frappé un "site des infrastructures électriques" à Ternopil, cité comptant plus de 220.000 habitants, a indiqué son maire, Serguiï Nadal, sur Telegram.
L'installation de parcs éoliens en mer Baltique impliquerait des "risques inacceptables" pour la défense de la Suède et de ses alliés car elle perturberait sa capacité à identifier des menaces, a estimé mercredi l'armée suédoise."Les forces armées suédoises ont été claires dans leur évaluation concernant l'énergie éolienne offshore dans la mer Baltique. Elle entraînerait des risques inacceptables pour la défense de notre pays et de nos alliés", ont expliqué les forces armées suédoises dans un courriel à l'AFP.
La Bolivie a signé mardi un contrat avec une société chinoise pour la construction de deux usines de carbonate de lithium, a annoncé l'entreprise publique Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB).La société Hong Kong CBC Investment, filiale du groupe chinois CATL, plus grand producteur mondial de batteries au lithium, va investir environ un milliard de dollars dans la construction de ces deux usines dans les salines d'Uyuni, dans le sud-ouest du pays.
L'accord conclu dimanche à la COP29 est "décevant" et "pas à la hauteur des enjeux", a regretté dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Malgré "plusieurs avancées", dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, la conférence de Bakou a été marquée "par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence" azerbaïdjanaise, a affirmé la ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé des sentiments mitigés à propos de l'accord sur le financement de la lutte contre le changement climatique conclu en Azerbaïdjan tôt dimanche matin, exhortant les Etats à le considérer comme une "fondation" à consolider."J'avais espéré un résultat plus ambitieux - tant sur le plan financier que sur celui de l'atténuation - pour relever le grand défi auquel nous sommes confrontés", a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant "les gouvernements à considérer cet accord comme une fondation - pour continuer à construire".
La ministre des Affaires étrangères allemande, venue à Bakou pour le sprint final de la COP29, a accusé samedi la présidence azerbaïdjanaise du sommet des Nations unies sur le climat d'être sous l'influence de certaines puissances pétrolières, visant implicitement l'Arabie saoudite, sans la nommer.
Quelque 33.000 foyers restent privés d'électricité samedi en début d'après-midi, principalement en Normandie et dans les Pays de la Loire, après le passage de la tempête Caetano l'avant-veille, a annoncé le gestionnaire du réseau électrique Enedis."Ce samedi à 14H00, il reste 33.000 clients privés d'alimentation. Plus de 85% des clients qui avaient été privés d'électricité ont été réalimentés", a expliqué Enedis dans un communiqué. Un précédent bilan à 8H00 faisait état de 47.000 foyers sans courant.
Le négociateur de l'Union européenne à la COP29, Wopke Hoesktra, a estimé jeudi que le projet d'accord publié dans la nuit était "inacceptable" en l'état.
La France pourrait mieux exploiter ses "mines urbaines" de métaux, c'est-à-dire le recyclage de ses déchets métalliques, en particulier le cuivre issu du démantèlement de réseaux électriques, de démolition de bâtiments ou d'épaves de voitures, selon un rapport publié mercredi.
Climatosceptique, PDG d'une entreprise et soutenu par les compagnies pétrolières américaines: Donald Trump a nommé au poste de secrétaire à l'Energie Chris Wright, PDG de l'entreprise Liberty Energy, avec pour feuille de route la dérégulation du secteur. "En tant que ministre de l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les barrières administratives et inaugurant un nouvel +âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale+", a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du retour au pouvoir de Donald Trump.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Elle explique les processus énergétiques au cœur des étoiles et a ouvert la voie à des technologies comme l’énergie nucléaire, tout en modifiant notre compréhension de la matière et de l’énergie.
Le monde a rendez-vous à Bakou la semaine prochaine pour une COP29 consacrée à la finance climatique mais qui pourrait être percutée par le résultat des élections américaines, en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.La conférence annuelle de l'ONU sur le climat (11-22 novembre) doit se conclure par un nouvel objectif d'aide financière aux pays en développement, afin qu'ils puissent réduire leurs rejets de gaz à effet de serre et s'adapter au changement climatique.
Engagées sur le papier à réduire leur empreinte carbone, les grandes banques persistent à vouloir financer des activités fortement émettrices de gaz à effet de serre, pointe un centre de recherche conseillant les investisseurs vers des placements bas-carbone, mardi dans un rapport.Des 26 établissements bancaires transnationaux interrogés par le centre Transition Pathway Initiative (TPI) basé à la prestigieuse London School of Economics, 22 sont prêts à financer de nouvelles activités liées au charbon, et 24 l'exploitation de nouveaux champs pétroliers et gaziers.
Pour la première fois en Europe de l'Ouest, de l'hélium, gaz rare et stratégique jusqu'alors totalement importé, est extrait du sous-sol, en pleine campagne bourguignonne: un projet pilote qui espère couvrir à terme, selon ses promoteurs, jusqu'à 15% des besoins de la France.Entre prés à vaches et épaisses forêts, la petite unité de production inaugurée cette semaine à Saint-Parize-le-Chatel (Nièvre), extrait ce gaz, non toxique et ininflammable, devenu incontournable dans l'électronique ou l'aérospatial.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet du ralentissement de l'économie chinoise, et pointe un prix du baril au plus bas depuis près de trois ans.La demande mondiale de pétrole devrait croître de 900.000 barils par jour en 2024, soit 70.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel.
Lors de la passation de pouvoir à Matignon, Michel Barnier a promis de dire la vérité aux Français sur la « dette financière et la dette écologique ».
Gaz: la filière prévoit une baisse de 30% de la consommation d'ici 2035 | Connaissances des énergies
- Afp,Moins mais mieux: les acteurs français du gaz prévoient une baisse de 30% de la consommation de gaz en France d'ici 2035, avec en parallèle une augmentation significative de la part de gaz renouvelable, selon une étude prospective publiée jeudi.Le but est de limiter les émissions de CO2, conformément au programme européen "Fit for 55", qui vise à réduire les rejets de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici à 2030 par rapport au niveau de 1990.
Les activités humaines sont désormais responsables « d'au moins les deux tiers » des émissions mondiales de méthane (CH4), qui jouent un rôle majeur dans le réchauffement climatique, alerte le Global Methane Budget 2024(1) publié ce 10 septembre.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré avoir évoqué la sécurité de la centrale nucléaire russe de Koursk avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky mardi, en pleine incursion ukrainienne dans cette région russe. Kiev a lancé le 6 août une incursion sans précédent en territoire russe, dans la région de Koursk, déclenchant des combats à moins de 50 kilomètres de la centrale nucléaire.
L'EPR de Flamanville a « divergé » (opération qui initie la réaction en chaîne dans le cœur du réacteur) ce 3 septembre à 15h54. S'ensuivra un programme de tests qui doit permettre d'atteindre un niveau de puissance de 25%, palier à partir lors duquel l'EPR « sera connecté au réseau électrique national pour la première fois et produira alors de l'électricité », une échéance attendue « d'ici la fin de l'automne 2024 », indique EDF.
Le géant des hydrocarbures Eni et le fournisseur de gaz Snam ont lancé mardi le premier projet de captage et stockage du carbone (CSC) en Italie, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des industries polluantes.Dans le cadre de leur coentreprise, les deux sociétés ont annoncé qu'elles avaient commencé à injecter du CO2 dans un gisement de gaz épuisé en mer Adriatique, près de Ravenne, dans le nord-est de la péninsule italienne.
Dans son édition du 22 juin, The Economist consacre une série d’articles à la montée en régime de l’énergie solaire. L’occasion de revenir sur le rôle crucial de cette énergie amenée à devenir, d’ici quelques décennies, la première source d’énergie primaire utilisée dans le monde (actuellement 1%, avec un peu plus de 5% de l’électricité mondiale produite).
Nazariï Guitchka grimpe sur le toit de la maternité de Kiev qu'il dirige pour observer des ouvriers qui y fixent des panneaux solaires, une installation devenue primordiale en Ukraine, dont l'infrastructure a été ravagée par les bombardements russes.
TotalEnergies va s'approvisionner en hydrogène propre auprès du groupe américain de gaz industriels Air Products, qui s'est engagé à lui en fournir 70.000 tonnes par an à partir de 2030 et pendant 15 ans pour décarboner ses raffineries de pétrole en Europe.
Sur le montant de nos impôts, le calcul de nos retraites, l’organisation de notre système éducatif ou de santé, l’Europe n’est pas décisionnaire. En matière de climat, cependant, elle pèse lourd.
Les actionnaires d'ExxonMobil vont avoir l'occasion lors de leur assemblée générale mercredi de montrer ce qu'ils pensent de la manière forte avec laquelle le géant américain du gaz et du pétrole a réagi aux récentes contestations liées au changement climatique. Des poursuites contre l'ONG Follow This et Arjuna Capital Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combattive que les années précédentes pour cette édition, qui va se dérouler en distanciel.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Plus d'un millier de salariés issus d'entreprises comme Alstom, Orange ou encore Ubisoft, appellent Amundi, premier gestionnaire d'actifs européen, à "rendre l'épargne salariale plus transparente", dénonçant "des investissements néfastes pour le climat réalisés" avec leur argent.