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Chine
Dans cette bataille où s’affrontent la Chine, les États-Unis et l’Europe, chacun fourbit ses armes. Pékin menace de limiter l’approvisionnement. Donald Trump tente de s’assurer des approvisionnements alternatifs quand l’Europe parie sur le dialogue et le recyclage.
Automobile, défense, aérospatial, énergie, chimie… toutes les filières technologiques occidentales s’alarment des nouvelles restrictions imposées par Pékin à l’exportation de ces minerais stratégiques.
Samedi 18 octobre, des mineurs australiens ont fait une découverte qui marquera quiconque réalise ce qu’elle implique. Au milieu de l’outback, à 30 kilomètres de toute civilisation, un objet massif de 1,5 mètre de diamètre fumait encore, partiellement en flammes. Ce détail change tout : normalement, les débris spatiaux ne brûlent plus quand ils touchent le sol. Et ce n’est que le début d’une histoire bien plus inquiétante.
L’annonce a été faite, dimanche, par le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent. Donald Trump avait menacé d’infliger des droits supplémentaires de 100 % à partir du 1ᵉʳ novembre si la Chine imposait des contrôles globaux sur les exportations de terres rares.
La Commission européenne juge d’une extrême gravité les conséquences industrielles des sévères contrôles à l’exportation que Pékin a mis en place sur les métaux rares. Elle est prête à riposter avec son instrument anti-coercition, jusqu’ici jamais utilisé.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé ce samedi 25 octobre à utiliser l’expérience du précédent plan stratégique européen pour se passer des énergies fossiles russes.
Le système de licences, mis en place par la Chine dans le secteur des terres rares, pourrait avoir de lourdes conséquences pour l'Europe et les USA.
Coercition, pressions douanières et militaires, chantage… Pour Washington, les priorités sont le tarissement des flux migratoires et la guerre contre les cartels de la drogue, classés organisations terroristes. En consolidant leur domination tout en restant fidèle au slogan « America First », les Etats-Unis cherchent aussi à réduire l’influence de la Chine.
Sur le plastique recyclé, autant que sur les polymères vierges, la Chine gagne du terrain. Une production à bas coût qui vient en concurrence directe avec l’industrie du recyclage européenne, au point de mettre en péril plusieurs sites et projets français.
C'est le paradoxe chinois: le pays installe des capacités d'énergies renouvelables à un rythme qui dépasse (de loin) celui du reste du monde, mais les nouveaux projets de centrales à charbon s'y multiplient. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre et sa politique environnementale déterminera en grande partie si la planète évitera - ou non - les pires conséquences du changement climatique. D'un côté, le tableau semble encourageant: la Chine se couvre d'immenses champs de panneaux solaires, a ajouté plus capacités dans les renouvelables que la totalité de celles des États-Unis l'an dernier, et Xi Jinping a pris en septembre les premiers engagements de réduction d'émissions.
Un rapport explosif vient de révéler l’ampleur stupéfiante de la progression chinoise dans la conquête spatiale. Pendant que les missions américaines accumulent les retards et que les budgets de la NASA subissent des coupes drastiques, la Chine déploie une stratégie spatiale d’une ambition inégalée qui pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques mondiaux. Les experts sont formels : le basculement de puissance aura lieu dans la prochaine décennie, et il sera irréversible.
En septembre 2025, la Chine a organisé une grand-messe de l’Organisation de coopération de Shanghai et un immense défilé à l’occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce fut l’occasion pour elle d’afficher sa volonté de réformer la gouvernance mondiale et de se poser en leader du « Sud global ». Dans le même temps, comme l’a démontré la dernière Assemblée générale de l’ONU, la République populaire cherche à s’imposer toujours davantage au sein des Nations unies, tout en rapprochant les institutions onusiennes des plateformes multilatérales qu’elle contrôle.
L'accord historique destiné à encadrer le programme nucléaire iranien a expiré officiellement samedi. Mais il avait déjà été enterré dès la fin septembre par le rétablissement des sanctions contre l'Iran décidé à l'ONU. Signé à Vienne en 2015 par la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que par les États-Unis, la Russie et la Chine, le pacte avait ensuite été entériné par l'ONU via la résolution 2231. Connu sous l'acronyme JCPOA (Joint comprehensive plan of action), il avait pour objectif de contrôler les activités nucléaires de Téhéran, soupçonné de développer militairement l'arme atomique, sous couvert de programme civil. En échange, la communauté internationale devait lever les sanctions qui asphyxiaient son économie.
Portée par l’essor de DeepSeek, Pékin multiplie les investissements pour contourner les restrictions occidentales, notamment celles de Washington sur les puces Nvidia. Elle ambitionne de rattraper son retard technologique sur les États-Unis en matière d’intelligence artificielle et de semi-conducteurs.
La Chine a défendu jeudi comme "légitimes" ses achats de pétrole russe et a qualifié de tentative "d'intimidation" les pressions du président américain Donald Trump pour qu'elle cesse d'en acheter. "La Chine mène une coopération économique, commerciale et énergétique normale et légitime avec les pays à travers le monde, y compris la Russie", a dit devant la presse un porte-parole des Affaires étrangères, Lin Jian, réagissant à des propos du président américain mercredi.
Les Pays-Bas prennent le contrôle de l’un des principaux fabricants de semi-conducteurs européens, Nexperia, détenu par un groupe chinois. C’est tout à fait exceptionnel.
Alors que la Chine a arrêté ses achats de soja aux Etats-Unis, le président américain brandit la menace d’un embargo sur l’huile de cuisson, attisant un peu plus encore les tensions économiques entre Washington et Pékin.
La Chine vient de redéfinir les règles du jeu mondial. Elle impose désormais une licence obligatoire pour tout produit contenant plus de 0,1 % de terres rares d’origine chinoise, même s’il est transformé ou revendu à l’étranger. Or, elle contrôle : - 60 % de l’extraction et 90 % du raffinage mondiaux, - une part croissante de la transformation en aval (aimants, batteries, etc.). Résultat : une dépendance inédite pour les industries de la défense, de la tech et de l’énergie.
Le gouvernement américain veut interdire plusieurs compagnies chinoises de survoler l'espace aérien russe.
Le président américain riposte à la décision de Pékin d’instaurer de nouveaux contrôles sur l’exportation des technologies liées à l’extraction et la production des terres rares.
Le président américain a estimé ce vendredi 10 octobre qu’il «sera forcé de contre-attaquer financièrement» après les restrictions décidées par la Chine sur les terres rares. Wall Street dévisse.
Pékin est le premier producteur mondial de ces minéraux essentiels pour le numérique, l’automobile, l’énergie ou l’armement, devenus une source de tensions avec les Etats-Unis.
Les États-Unis ont un problème de stocks — et Xi Jinping l’a très bien compris. En arsenalisant certains minéraux critiques, en armant l’Iran, la « géo-bureaucratie » chinoise s’attaque à l’intimité du complexe militaro-industriel américain et exerce une pression constante sur sa production. Jean-Michel Valantin étudie le rôle des missiles dans l’affrontement entre Pékin et Washington.
Les capacités additionnelles de production d’électricité renouvelable devraient dépasser les 740 gigawatts en 2025, un nouveau record, selon le rapport publié par l’institution mardi 7 octobre. Une croissance essentiellement tirée par la Chine.
La croissance des énergies renouvelables est en train de ralentir en raison principalement de changements politiques aux Etats-Unis et en Chine, ce qui met hors de portée l'objectif de tripler les capacités mondiales d'ici 2030 fixé lors de la COP28, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE estimait encore l'an dernier possible d'atteindre cet objectif, prévu par l'accord final de la COP28 de Dubaï en 2023.
Et si les machines pouvaient raisonner avec l’efficacité du cerveau humain, tout en consommant une fraction de l’énergie nécessaire aux géants actuels de l’intelligence artificielle ? C’est le pari audacieux d’une équipe de chercheurs de l’Académie chinoise des sciences, à Pékin, qui vient de présenter SpikingBrain 1.0, un modèle de langage de nouvelle génération. Inspiré du fonctionnement neuronal, ce système pourrait bouleverser notre manière de concevoir l’IA, en alliant rapidité, sobriété énergétique et indépendance technologique.
Plusieurs satellites militaires chinois ont été observés au-dessus de l’ouest de l’Ukraine, au moment où celle-ci était frappée par une vague de drones et de missiles russes.
Les transports publics, les chantiers et les commerces ont été mis à l’arrêt dans plusieurs villes côtières. L’intensité du typhon a été élevée dimanche au niveau « puissant » par le Centre météorologique national chinois, avec des vents enregistrés à plus de 150 kilomètres par heure.
Moteurs indispensables pour internet, les centres de données génèrent beaucoup de chaleur indésirable. Près de Shanghai, une entreprise s'apprête à en immerger un en mer, avec l'espoir d'alléger la facture énergétique et environnementale de ces infrastructures. La société Highlander met les dernières touches aux équipements, câbles et structures qui doivent être plongés mi-octobre dans la mer Jaune, au large de la métropole chinoise de 24 millions d'habitants. L'entreprise, un des leaders chinois de la fourniture de services de stockage de données dans ces infrastructures sous-marines, veut avec ces tests valider la viabilité commerciale de cette technique d'immersion - qui pose toutefois des questions d'impact environnemental.
L’Europe et son système démocratique sont une cible privilégiée des campagnes de désinformation. Dans toute l’Union européenne, les responsables politiques et les organismes de surveillance tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des mécanismes d’intox venus de Russie, de Chine ou d’Iran. Les journalistes du réseau de radio Euranet + et Nina Lamparski ont analysé les dernières tendances de fausses informations venues de l’étranger et qui circulent aujourd’hui dans l’Union européenne.