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Une étude diffusée par l’Anses révèle la présence d’une centaine de particules de microplastiques par litre en moyenne dans les bouteilles en verre de colas, limonades, thés glacés ou bières. Des niveaux de contamination cinq à cinquante fois supérieurs à ceux des bouteilles en plastique ou des canettes.
Les industriels seront incités à concevoir des emballages davantage recyclables ou réemployables, a annoncé la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, jeudi 12 juin. La France est aujourd’hui très en retard sur les objectifs européens.
En plein sommet mondial sur l’océan, 95 États ont lancé mardi un «appel de Nice pour un traité ambitieux sur le plastique». Face au blocage des pays pétroliers et avant des négociations décisives en août prochain, les signataires exhortent à agir sur la réduction de la production de polymère.
Alors qu’aujourd’hui, seuls 10 % des plastiques sont recyclés, les industriels présentent souvent le recyclage comme la solution idéale. Ce raisonnement élude pourtant un aspect important : la croissance de la production de plastiques se poursuit. Elle se nourrit de toujours plus de plastique vierge, quel que soit le taux de recyclage.
Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Environ 20 % des plastiques consommés seraient destinés aux secteurs agricole et alimentaire, selon les estimations d’une expertise scientifique collective qui révèle une contamination des sols « supérieure à celle des océans ».
Alors que de les microplastiques se retrouvent désormais partout, plusieurs études ont livré des conclusions préoccupantes sur le plan de la santé humaine. Or, si certaines recherches évoquent une augmentation de la concentration de particules dans l’organisme, d’autres mettent en avant des effets sur les animaux.
Officiellement décidées à l’issue d’une enquête antidumping, les nouvelles taxes chinoises sur le plastique importé des États-Unis, de l'Union européenne, du Japon et de Taïwan doivent entrer en vigueur lundi. Elles s’échelonnent de 3,8 % à 74,9 %.
De plus en plus critiqué, le recyclage, en particulier celui des déchets plastiques, souffre d’une image parfois injuste. S’il ne doit pas se substituer à la sobriété pour préserver les ressources, il n’est pas réaliste d’envisager la transition écologique sans lui. Plutôt que d’opposer le recyclage au réemploi ou à la réparation, utilisons-le comme un marchepied pour faire évoluer l’industrie et les consommateurs vers des méthodes de production et des habitudes au moindre impact environnemental. De quoi renforcer par la même occasion notre souveraineté économique.
L'utilisation des produits chimiques appelés phtalates, qui entrent dans la fabrication d'articles ménagers en plastique, contribue aux maladies cardiovasculaires et pourrait être liée à plus de 356.000 décès dans le monde sur la seule année 2018, selon une étude publiée mardi.
Un projet de recherche ambitionne de transformer les déchets plastiques en nouveaux matériaux innovants à l’aide de réactions chimiques permettant de retirer du CO2 de l’atmosphère. État des lieux d’une piste encore jeune, mais déjà prometteuse.
L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Microplastics have been found for the first time in human ovary follicular fluid, raising a new round of questions about the ubiquitous and toxic substances’ potential impact on women’s fertility. The new peer-reviewed research published in Ecotoxicology and Environmental Safety checked for microplastics in the follicular fluid of 18 women undergoing assisted reproductive treatment at a fertility clinic in Salerno, Italy, and detected them in 14.
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Alors que le réchauffement climatique et les problèmes environnementaux ont tendance à s’aggraver, l’un des problèmes majeurs de ce siècle semble être les déchets plastiques. Il y a peu, une infographie très parlante évoquait la manière avec laquelle l’humanité traite ce type de déchets.
Dans un monde saturé par les déchets plastiques, des chercheurs japonais ont franchi une étape décisive en mettant au point un carton transparent. Cette percée technologique illustre comment l’innovation peut contribuer à la recherche de solutions durables face aux défis environnementaux que pose le plastique.
"La Seine et des microplastiques", dit une étude publiée vendredi dans la revue "Environmental science and pollution research" et qui montre que les microplastiques polluent les fleuves d’Europe. Cette recherche se base sur 2700 échantillons, relevés en 2019 dans neuf fleuves du continent : la Seine, l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Tamise et le Tibre. Quarante chercheurs ont procédé à ce recueil et l’analyse de ces eaux.
Des études scientifiques sur neuf grands cours d’eau montrent une pollution « alarmante » en petites particules. Pour la première fois, une bactérie virulente pour les humains a été retrouvée sur des microplastiques.
Nocives pour la santé et l’environnement, capables de charrier bactéries et produits toxiques, ces particules souvent invisibles à l’œil nu sont omniprésentes dans la Garonne, la Tamise ou le Tibre, dévoile ce lundi une étude inédite.
Les plastiques sont partout, de nos océans à nos poumons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne disparaissent jamais vraiment. En se fragmentant, ils deviennent des polluants invisibles, encore plus dangereux pour notre environnement et notre santé.
Les microplastiques sont devenus l’une des préoccupations environnementales majeures du vingt et unième siècle. Ces minuscules fragments de plastique, généralement de moins de cinq millimètres, se retrouvent désormais partout : dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous consommons. Néanmoins, ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les microplastiques ont été retrouvés dans des parties du corps humain telles que les poumons, les reins, le foie, le cœur et même le cerveau. Ce phénomène soulève une question fondamentale : les microplastiques représentent-ils un danger réel pour notre santé ?
C’est la première trace de pollution repérée dans la région, une semaine après qu’un cargo a percuté un pétrolier, lundi 10 mars, au large des côtes du nord-est de l’Angleterre.Des granulés de plastique ont été découverts dans l’eau et sur le littoral de l’est de l’Angleterre, une semaine après la collision en mer du Nord entre un porte-conteneurs et un pétrolier, suscitant lundi une «profonde inquiétude» de la part de la Société royale de protection des oiseaux.
Les microplastiques ne se contentent pas de polluer l’environnement : ils perturbent aussi la photosynthèse, un processus clé pour la vie sur Terre. Cette menace, révélée par une étude récente, pourrait réduire la productivité agricole et exposer jusqu’à 400 millions de personnes à la famine d’ici vingt ans.
À tort et à couverts. Alors que les contenants en plastique sont interdits dans les services de restauration scolaire depuis le 1er janvier, le gouvernement souhaite déjà revenir sur cette décision. Plusieurs associations protestent contre la proposition d’un décret qui lèverait cette restriction destinée à limiter l’impact environnemental et sanitaire de ces ustensiles.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
D’après une étude publiée dans “PNAS”, les microplastiques altèrent la photosynthèse des plantes et donc leur croissance, ce qui se répercute sur les récoltes. Et cela pourrait empirer au cours des prochaines décennies.
Avec 27 % d’emballages en plastique recyclés en 2023, la France se situe loin de la moyenne européenne, estimée à 40 %. Toutefois le tri ne fait pas tout, et éclipse la question de la réduction de notre production de plastique.
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
Le plastique utilisé pour emballer carottes, endives, poires va-t-il disparaître ? Pour l’heure, les industriels se réjouissent du nouveau texte européen qui reporte l’interdiction à 2030.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.


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juin 2025

Une étude diffusée par l’Anses révèle la présence d’une centaine de particules de microplastiques par litre en moyenne dans les bouteilles en verre de colas, limonades, thés glacés ou bières. Des niveaux de contamination cinq à cinquante fois supérieurs à ceux des bouteilles en plastique ou des canettes.
Les industriels seront incités à concevoir des emballages davantage recyclables ou réemployables, a annoncé la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, jeudi 12 juin. La France est aujourd’hui très en retard sur les objectifs européens.
En plein sommet mondial sur l’océan, 95 États ont lancé mardi un «appel de Nice pour un traité ambitieux sur le plastique». Face au blocage des pays pétroliers et avant des négociations décisives en août prochain, les signataires exhortent à agir sur la réduction de la production de polymère.
Alors qu’aujourd’hui, seuls 10 % des plastiques sont recyclés, les industriels présentent souvent le recyclage comme la solution idéale. Ce raisonnement élude pourtant un aspect important : la croissance de la production de plastiques se poursuit. Elle se nourrit de toujours plus de plastique vierge, quel que soit le taux de recyclage.

mai 2025

Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Environ 20 % des plastiques consommés seraient destinés aux secteurs agricole et alimentaire, selon les estimations d’une expertise scientifique collective qui révèle une contamination des sols « supérieure à celle des océans ».
Alors que de les microplastiques se retrouvent désormais partout, plusieurs études ont livré des conclusions préoccupantes sur le plan de la santé humaine. Or, si certaines recherches évoquent une augmentation de la concentration de particules dans l’organisme, d’autres mettent en avant des effets sur les animaux.
Officiellement décidées à l’issue d’une enquête antidumping, les nouvelles taxes chinoises sur le plastique importé des États-Unis, de l'Union européenne, du Japon et de Taïwan doivent entrer en vigueur lundi. Elles s’échelonnent de 3,8 % à 74,9 %.
De plus en plus critiqué, le recyclage, en particulier celui des déchets plastiques, souffre d’une image parfois injuste. S’il ne doit pas se substituer à la sobriété pour préserver les ressources, il n’est pas réaliste d’envisager la transition écologique sans lui. Plutôt que d’opposer le recyclage au réemploi ou à la réparation, utilisons-le comme un marchepied pour faire évoluer l’industrie et les consommateurs vers des méthodes de production et des habitudes au moindre impact environnemental. De quoi renforcer par la même occasion notre souveraineté économique.

avril 2025

L'utilisation des produits chimiques appelés phtalates, qui entrent dans la fabrication d'articles ménagers en plastique, contribue aux maladies cardiovasculaires et pourrait être liée à plus de 356.000 décès dans le monde sur la seule année 2018, selon une étude publiée mardi.
Un projet de recherche ambitionne de transformer les déchets plastiques en nouveaux matériaux innovants à l’aide de réactions chimiques permettant de retirer du CO2 de l’atmosphère. État des lieux d’une piste encore jeune, mais déjà prometteuse.
L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Microplastics have been found for the first time in human ovary follicular fluid, raising a new round of questions about the ubiquitous and toxic substances’ potential impact on women’s fertility. The new peer-reviewed research published in Ecotoxicology and Environmental Safety checked for microplastics in the follicular fluid of 18 women undergoing assisted reproductive treatment at a fertility clinic in Salerno, Italy, and detected them in 14.
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Alors que le réchauffement climatique et les problèmes environnementaux ont tendance à s’aggraver, l’un des problèmes majeurs de ce siècle semble être les déchets plastiques. Il y a peu, une infographie très parlante évoquait la manière avec laquelle l’humanité traite ce type de déchets.