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Les citoyens ont voté ce dimanche pour les élections fédérales, régionales et européennes. Un sondage "sortie des urnes" livre un premier verdict.
Le géant pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé mercredi vouloir racheter son concurrent Marathon Oil, valorisé à 22,5 milliards de dollars dont 5,4 milliards de dette nette, au moment où le secteur fait face à des pressions sur la sortie des énergies fossiles face au changement climatique.
Les écosocialistes sont traversés par des divergences de fond à propos du capitalisme et de son nécessaire dépassement.
Un indicateur contesté, des alternatives sans obligation de résultat... Le nouveau plan de réduction des pesticides du gouvernement vient « donner satisfaction » à la FNSEA, dénoncent des écologistes. Un retour en arrière « de quinze ans ». C’est ainsi que l’association de lutte contre les pesticides Générations futures décrit le nouveau plan Écophyto du gouvernement. Dévoilé dans Le Parisien et sur France Info le 3 mai, le plan de réduction des pesticides du gouvernement doit officiellement être présenté le 6 (...)
Le Parlement européen a validé la proposition faite par la Commission de « se retirer » du texte permettant aux entreprises de demander des dédommagements à un Etat dont les décisions affectent sa rentabilité.
Les 27 ont approuvé une sortie de l'Union européenne du TCE, le traité sur la charte de l'énergie, un texte qui menace la transition énergétique du continent.
Les eurodéputés de la commission du Parlement européen consacrée à l'Environnement ont donné mercredi leur feu vert à un texte qui facilitera la mise sur le marché d'aliments issus des "nouvelles techniques génomiques" (NTG), les techniques les plus récentes de modification génétique.
La Russie, l'un des plus gros producteurs de gaz et de pétrole, a appelé mercredi à éviter une sortie "chaotique" des énergies fossiles, tout en saluant la nature de "compromis" de l'accord adopté à la COP28 de Dubaï."Nous avons, à chaque occasion, souligné les conséquences d'une sortie chaotique, et sans le soutien de la science, du charbon, du pétrole et du gaz", a déclaré le chef de la délégation russe, Rouslan Edelgueriev, cité par l'agence de presse TASS.
Des responsables arabes ont critiqué mardi avec force la proposition de sortie progressive des énergies fossiles discutée à la COP28, lors d'une conférence sur la coopération régionale dans le domaine du pétrole à Doha.Au dernier jour théorique de la 28e conférence de l'ONU sur le climat à Dubaï, un bras de fer est engagé entre pays partisans de la sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne (UE), et le bloc mené par l'Arabie saoudite qui s'y oppose.
Dans la dernière ligne droite des négociations au sommet climat de l’ONU, les pays du Golfe ainsi que le groupe africain, défenseurs des énergies fossiles, se sont montrés inflexibles. L’espoir d’arracher un compromis sur la sortie du gaz,
Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin. Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé pour sa part les négociateurs à assurer la sortie de "toutes les énergies fossiles".
Malgré les appels de l’ONU, le compromis proposé lundi par la présidence émiratie ne mentionne que « la réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles », au grand dam de nombreux défenseurs du climat.
L’Irak et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur opposition à une telle version, malgré la très lourde responsabilité du pétrole, du gaz et du charbon dans le dérèglement climatique.
Alors qu’une nouvelle version du texte de décision finale de la COP28, présenté vendredi à Dubaï, propose cinq options sur l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, Laurent Fabius a appelé à «trouver des formulations acceptables».
L’organisation des pays exportateurs de pétrole a écrit à ses membres pour leur demander le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28. Agnès Pannier-Runacher fait part ce samedi 9 décembre de sa colère.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire, les participants de la COP28 ont discuté mercredi des conditions pour une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles, ce qui inquiète, à une semaine de la fin de la conférence internationale.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
"Garder 1,5°C en vie": menacées de disparition par la montée des océans ou ravagées par les ouragans, les petites nations insulaires sont des personnages centraux à la COP28 dans la bataille pour obtenir la sortie des énergies fossiles.
La présidence émiratie de la COP28 ne parle pas d'une "sortie" des énergies fossiles, en particulier du pétrole et du gaz, pourtant réclamée par des dizaines de dirigeants du monde à la tribune de la Conférence climatique des Nations unies, selon le résumé des premiers jours qu'elle a publié lundi.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la sortie des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la sortie des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'Accord de Paris de 2015.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
Alors que plusieurs pays et ONG plaident pour que la fin de tous les combustibles fossiles soit inscrite dans l’accord final, les pays pétroliers misent sur les solutions de captage et de stockage de CO₂.
Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a jugé irréaliste mercredi l'objectif du gouvernement de fermer les centrales à charbon du pays en 2030 compte-tenu des besoins en énergie bon marché de l'industrie."Tant qu'il n'est pas clair que l'énergie est disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité produite à partir du charbon en 2030", a déclaré le chef de file du parti libéral (FDP) dans une interview au quotidien de Cologne Kölner Stadt-Anzeiger.
La pré-COP se déroule en ce moment (30-31 octobre) à Abou Dhabi dans l’optique de préparer le terrain pour la COP 28. Cette dernière se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. Matin Première recevait ce matin Rebecca Thissen, chargée de recherche pour Can international, le Réseau Action Climat qui rassemble et coordonne la société civile lors des négociations de l’ONU.
D’après les dernières données de l’Insee, 9 millions de personnes sont touchées par la pauvreté et la part de ménages subissant des privations atteint un niveau record.
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.
Une coalition de dix-huit pays menée par les Îles Marshall a réclamé vendredi "une sortie urgente des énergies fossiles" et "un pic des gaz à effet de serre d'ici à 2025" au terme d'un sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28."Nous devons accélérer la transition énergétique mondiale hors des énergies fossiles", objectif affiché du G7, et "nous devons atteindre le pic d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 au plus tard", affirme le texte signé par des ministres représentant l'Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.
A cinq mois du raout international sur le climat qu’il présidera, Sultan al-Jaber a détaillé ses intentions pour aboutir à un accord ambitieux, mais ne semble pas mesurer l’urgence de sortir du gaz, du pétrole et du charbon.
Rendez-vous incontournable des négociations climat, la conférence de Bonn doit déterminer le cadre des futures discussions de la COP28.
L’écoanxiété concerne-t-elle uniquement les plus jeunes ? Sentiments partagés dans la résidence senior Rinck, à Lyon, où les personnes âgées constatent un monde qui change, culpabilisent, s’interrogent ou ignorent le problème.
Relever le défi climatique ne peut se faire qu’en garantissant l’emploi, la réduction des inégalités et la répartition des richesses. Le monde de demain peut encore être inclusive, durable et juste. Comment concilier croissance et écologie alors même que l’on constate leur apparente incompatibilité – à l’aune de ce XXIe siècle débutant ? Comment faire l’une sans détruire l’autre ? Comment faire l’une avec l’autre ? La seule constance aujourd’hui est celle de l’inconstance.
Au Japon, lors d’un sommet consacré au climat, les 15 et 16 avril, les ministres de l’Énergie, du Climat et de l’Environnement n’ont pas réussi à décider d’un plan concernant les énergies fossiles avec une date de sortie. Seuls le plastique, dans une certaine mesure, et quelques énergies renouvelables ont vu un agenda leur être attribué.
L'Allemagne est définitivement sortie du nucléaire. Elle a fermé ses trois derniers réacteurs samedi 15 avril, entraînant une multitude de critiques, notamment sur la relance du charbon. Novethic vous propose de démêler le vrai du faux.
Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement des pays industrialisés du G7 se sont engagés dimanche à "accélérer" leur "sortie" des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans se fixer une nouvelle échéance.Ce nouvel objectif, annoncé dans un communiqué commun à l'issue d'une réunion ministérielle du G7 sur le Climat qui se tient depuis samedi à Sapporo (nord du Japon), ne concerne pas les énergies fossiles assorties de dispositifs de capture et de stockage du CO2.
Les membres du groupe ne sont pas parvenus à s’engager sur une date de sortie du charbon pour leur génération d’électricité, alors que le Royaume-Uni, soutenu par la France, avait proposé le délai de 2030.
Les pays du G7 se sont engagés, dimanche, à "accélérer" leur "sortie" des énergies fossiles dans tous les secteurs, à l'issue d'une réunion de leurs ministres du Climat, de l'Énergie et de l'Environnement au Japon, sans pour autant se fixer une nouvelle date. Ils ont également annoncé leur intention de réduire à zéro leur pollution plastique d'ici 2040.
Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars. Selon le Giec, le réchauffement de la planète causé par l'activ
Malgré la crise énergétique, le déclin du charbon se poursuit partout dans le monde en 2022, selon le nouveau rapport de l'ONG Global Energy Monitor. Partout, sauf en Chine, où les projets d'installation de nouvelles centrales sont en pleine croissance.
Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendu public lundi 20 mars, qui souligne que les conditions sont réunies pour que le réchauffement de la planète excède la limite fixée à 1,5°C d’ici la fin du siècle, à moins d’introduire des réductions draconiennes et immédiates des émissions de gaz à effet de serre, doit stimuler l’élimination des combustibles fossiles, a déclaré Amnesty International.
Alors qu’un nouveau rapport des experts de l’ONU sur le climat est attendu ce lundi, le climatologue et ancien membre du Giec nous livre sa propre synthèse des six textes rendus publics ces dernières années.
Plusieurs décisions importantes ont été prises aux quatre coins de la planète en faveur d'un monde bas-carbone ces dernières semaines. Au sein de l'Union européenne, la fin des voitures thermiques en 2035 a été confirmée. En Australie, un nouveau projet de mine de charbon a été banni. Et en Colombie, c'est l'exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers qui va être interdite.
Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.
Le nouveau-né enveloppé d'une couverture rose dans un hôpital de la rive nord du fleuve Dniepr, en Ukraine, ne verra peut-être jamais ses grands-parents dans le sud annexé par la Russie.
Malgré les menaces de Poutine, Kyiv entend poursuivre ses opérations vers Louhansk et Donetsk et repousser les troupes russes dans la région de Kherson.
Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les...
Le réacteur nucléaire Doel 3 sera déconnecté du réseau électrique dans la nuit du 23 au 24 septembre, a indiqué jeudi le porte-parole d'Engie, confirmant les informations de la VRT NWS. La loi sur la sortie du nucléaire stipule que l'arrêt des activités doit avoir lieu au plus tard le 1er octobre. "Selon les prévisions actuelles, la déconnexion aura probablement lieu dans la nuit du 23 au 24 septembre", déclare Nele Scheerlinck, porte-parole d'Engie.
Ecolo et Groen ont réclamé lundi que la Belgique plaide au niveau de l'Union européenne pour une sortie rapide et coordonnée des États membres du Traité sur la Charte de l'énergie, accusé de faire le jeu des investissements dans les énergies fossiles.
Les coûts des actions d´équilibrage menées par les gestionnaires du réseau de transport (GRT) ont été en forte hausse en 2021, dépassant les 2,3 Md€ (2020 : 1,43 Md€). En cause la sortie du nucléaire, l´injection accrue d´électricité renouvelable intermittente et la lente modernisation du réseau électrique.
Imaginée par l’économiste anglaise Kate Raworth, la Théorie du Donut est un modèle d’économie circulaire dans lequel sont pris en compte les limites de la planète et le minimum social. Depuis 2020, la ville d’Amsterdam a décidé de s’en inspirer pour son plan de relance à la sortie du confinement. Mise en lumière sur ce modèle économique durable et son application concrète à Amsterdam.
Extrait
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a provoqué l'indignation de ses homologues israélien et ukrainien après avoir déclaré dimanche, en évoquant Volodymyr Zelensky, qu'Hitler "avait du sang juif". L'ambassadeur de Russie en Israël a été convoqué.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le gouvernement allemand a annoncé jeudi qu'il se donnait la possibilité de "suspendre" la fermeture de certaines centrales à charbon pour remplacer le gaz russe, mais garde l'objectif d'une sortie de cette énergie fossile en 2030. "La fermeture de centrales à charbon pourra être suspendue jusqu'à nouvel ordre après examen par l'Agence fédérale des réseaux", indique un accord signé entre les partis de la coalition d'Olaf Scholz, présenté jeudi.
La Belgique a décidé vendredi de repousser de 10 ans sa sortie du nucléaire prévue en 2025, inquiète de la flambée des prix de l'énergie due à l'invasion russe de l'Ukraine. "Le gouvernement fédéral a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prolonger de 10 ans la durée de vie des deux réacteurs nucléaires les plus récents", a écrit le Premier ministre Alexandre De Croo dans un communiqué.
Les écologistes plaident pour un grand accord en matière énergétique au sein du gouvernement reposant sur trois piliers: une nouvelle série de mesures destinées à baisser la facture, une accélération de la transition énergétique et la fixation du calendrier final de sortie du nucléaire. Ces trois éléments sont "uns et indissociables", a souligné la ministre de l'Energie, Tinne Van der Straeten, dans les colonnes du "Standaard".
Tout comme en Belgique, les inquiétudes concernant l'approvisionnement en énergie alors que les prix grimpent en flèche à la suite de la guerre en Ukraine ont relancé le débat politique en Allemagne sur la sortie du nucléaire.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Thomas Pardoen, professeur à l'UCLouvain et spécialiste du nucléaire, était l'invité de la matinale DH Radio ce matin. Il s'est dit inquiet de l'effet de l'évolution de la situation en Ukraine, qui aura un impact par rapport aux décisions que la Belgique va prendre quant au fait de tout miser sur le gaz ou non.
Nouveau rebondissement en vue dans la saga de la sortie du nucléaire ? C’est ce qu’on peut déduire de l’interpellation de la ministre de l’Energie Tinne Van der Straeten (Groen) par le député Bert Wollants (N-VA). En cause : un rapport du régulateur du marché (Creg) qui fustige le gestionnaire de réseau Elia dans son analyse sur la sécurité d’approvisionnement.
Malgré l'accord du gouvernement, la sortie du nucléaire est remise en doute.
Dans une communication officielle dont L'Echo a pu prendre connaissance, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), la Fédération flamande des entreprises (Voka), l'Union wallonne des entreprises (UWE) et la chambre de commerce bruxelloise (BECI) appellent d'une seule voix à la prolongation de deux réacteurs nucléaires en Belgique, écrit mercredi le journal L'Echo.
Des chercheurs de l'Université d'Anvers ont calculé la combinaison la moins chère des différents moyens possibles de fournir de l'électricité, en cas d'une sortie du nucléaire d'ici 2025. Résultat : celle-ci nécessite des investissements importants.
Selon une étude de l’Université d’Anvers, une sortie du nucléaire d’ici à 2025 entraînera une augmentation du prix de l’électricité. L’objectif d’émettre moins de CO2 sera également difficile à atteindre.
Pour l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) qui a remis au gouvernement fédéral son analyse, une prolongation des deux réacteurs est possible mais réclame la mise à jour des installations.
Ceci est un modeste complément rebondissant sur les réflexions d’Ugo Bardi sur l’effet Sénèque : la descente plus rapide que l’ascension, la destruction plus rapide que la construction. Ce n’est que l’exploration d’hypothèses (toutes pouvant se voir invalidées). La conclusion tentera une sortie positive, bien qu’en évoquant des banalités.
Alors que le nouveau variant du Covid-19 met un coup de pression sur le pétrole et ses prix, les débats sur la sortie des énergies fossiles semblent de plus en plus animés à l'aube de l'année 2022.
Ceux qui voulaient de la clarté avant la fin d'année dans ce dossier vont être déçus.
"La fermeture de toutes les centrales nucléaires est inévitable", plaident jeudi dans un communiqué Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu et Inter-Environnement Wallonie.
Les entreprises du secteur du charbon les plus soutenues par les banques et les investisseurs ne disposent pas, à quelques rares exceptions, de plan de sortie crédible de cette énergie polluante, a dénoncé mardi l'ONG française Reclaim Finance.
La banque britannique HSBC a publié mardi un plan de sortie des financements d'activités liées au charbon thermique, aussitôt décrié comme peu crédible par des organisations écologistes.
C’était prévu dans l’accord de gouvernement Vivaldi, page 57 : "Fin novembre 2021, un rapport complet sur les projets sélectionnés au terme de l’enchère soit soumis au gouvernement. Ce rapport analysera notamment la sécurité d’approvisionnement et l’impact sur le prix d’électricité."
Nous évoluons dans un monde de pénuries depuis que l’économie mondiale est sortie de la grande hibernation dans laquelle la pandémie de COVID-19 l’avait plongé. Mais ces pénuries avec lesquelles nous devons actuellement composer paraissent moins pénibles qu’effrayantes au vu de leur caractère transitoire.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a balayé les critiques affirmant que le pays avait empêché, avec l'Inde, un engagement plus concret du monde à sortir du pétrole, combustible fossile particulièrement polluant.
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence sur le climat appelle ce samedi à «accélérer les efforts» vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
Dimanche soir, Elia et la Ministre fédérale de l'énergie Tinne Van der Straeten ont annoncé les résultats de la vente aux enchères du mécanisme de rémunération de capacité (CRM) : il y a plus de capacités disponibles qu’il n’en faut pour arrêter nos centrales nucléaires en Belgique d'ici 2025. Et ce, à un coût inférieur aux estimations initiales. Plus rien ne s’oppose à la sortie du nucléaire. L’accord de gouvernement doit être respecté.
Ces turboréacteurs d'avions des années '70, adaptés à un fonctionnement stationnaire et situés en des points névralgiques du réseau électrique, ne sont utilisés qu'en cas d'urgence, car ils présentent l'avantage d'un temps de démarrage très court.
L'entreprise chimique Tessenderlo veut poursuivre ses plans d'ériger une centrale électrique alimentée au gaz dans la commune limbourgeoise éponyme, a-t-elle indiqué mercredi. Elle a échoué le week-end dernier à remporter la première enchère du Mécanisme de Rémunération de Capacité (CRM) censé garantir la sécurité d'approvisionnement dans le cadre de la sortie du nucléaire.
L’énergie nucléaire, telle qu’actuellement déployée, ne répond pas, sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, aux principes du développement durable, estime dans un avis le Conseil supérieur de la Santé (CSS).
La sortie du combustible fossile le plus émetteur de CO2 sera un motif de friction au 26e sommet des Nations Unies pour le climat, qui débute le 31 octobre en Écosse. Si la plupart des pays du monde sont d’accord pour ne plus financer de nouvelles centrales à l’extérieur de leurs frontières, la Chine, l’Inde ou la Russie ne veulent pas se passer de charbon à la maison.
Depuis 10 heures ce matin, un groupe de 30 activistes climatiques et des membres de collectifs citoyens occupent le siège de Ecolo/Groen à Bruxelles, selon un communiqué. Ces activistes exigent l’annulation du mécanisme de subventionnement des centrales à gaz fossiles et que les deux partis soutiennent pleinement et inconditionnellement la sortie du nucléaire en 2025.
Le monde patronal s'inquiète vivement de l'explosion des coûts de l'énergie et de la sortie du nucléaire. L'hostilité monte à l'égard d'Ecolo. Alors que le gouvernement De Croo fait du climat une priorité politique.
À la suite de l'offre provisoire de quatre entreprises énergétiques (Electrabel, Tessenderlo, Luminus et Eneco ) pour la construction de cinq centrales électriques au gaz, l'offre est supérieure à la demande.
La République tchèque doit « préparer une sortie anticipée du charbon par rapport à ce que le pays envisage », plaide l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 13 septembre(1). La République tchèque est le 3e pays consommant le plus de charbon en Europe après l'Allemagne et la Pologne...
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.
La ministre flamande de l'Environnement Zuhal Demir (N-VA) décidera dans les prochaines semaines de l'élargissement ou de la construction de quatre centrales au gaz situées sur le territoire de la Région. Selon la politique fédérale, elles sont nécessaires pour assurer l'approvisionnement énergétique en cas de fermeture des derniers réacteurs nucléaires en 2025. Mais les permis sont contestés quasi partout, ce qui force la Flandre à se prononcer sur l'impact environnemental.
La loi sur la sortie du nucléaire votée en 2003 doit impérativement être revue. Nous demandons une prolongation de dix ans des réacteurs nucléaires les plus récents. Cette énergie bas-carbone doit faire partie de la feuille de route de la transition énergétique.
Dans une Amérique à peine sortie des Golden Sixties et pas encore tout à fait dans la première crise pétrolière, ce livre, également connu sous le nom de "Rapport Meadows", fut d’abord taxé de catastrophiste et fit l’objet de nombreuses controverses (ce qui ne l’empêcha pas de devenir un best-seller). Les projections présentes dans "The limits to growth" étaient pourtant loin des prédictions apocalyptiques ésotériques très en vogue à l’époque. Ces projections étaient le résultat d’une modélisation tout ce qu’il y a de plus scientifique et sérieux.
Alors que pluies diluviennes, températures records et mégafeux dévastent la planète, ce rapport intègre pour la première fois un chapitre sur les événements climatiques extrêmes. Le climatologue Christophe Cassou a répondu aux questions de Reporterre.
Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.
Mais comment sera produite notre électricité après la fermeture des réacteurs ? Pas de panique. Tous les experts s’accordent sur un point : nous sommes (presque) prêts ! Une question cependant focalise l’attention des médias et des politiques. Doit-on remplacer nos vieilles centrales nucléaires en fin de vie par des centrales au gaz, polluantes ?
Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
Dans le cadre du plan de sortie du glyphosate engagé par le gouvernement, l’Anses a lancé une évaluation des alternatives non chimiques à cet herbicide dont les résultats ont été rendus publics le 9 octobre 2020. L’usage de la substance est dorénavant restreint aux situations où le glyphosate n’est pas substituable à court terme. Ces restrictions sont désormais prises en compte par l’Agence pour délivrer les autorisations de mise sur le marché des produits à base de glyphosate.
Si nos décideurs politiques veulent véritablement nous faire basculer dans un monde d’après plus sensible à l’enjeu du climat, l’heure n’est plus à l’incitation mais à l’exclusion des entreprises ne respectant par l’Accord de Paris, plaide Alexandre Poidatz (Oxfam).
Rompre ou ne pas rompre avec le capitalisme, telle est la question. Car une chose est d’en parler, une autre est de passer à l’acte. C’est là que ça cale. Que ça a toujours calé.
Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.


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juin 2024

Les citoyens ont voté ce dimanche pour les élections fédérales, régionales et européennes. Un sondage "sortie des urnes" livre un premier verdict.

mai 2024

Le géant pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé mercredi vouloir racheter son concurrent Marathon Oil, valorisé à 22,5 milliards de dollars dont 5,4 milliards de dette nette, au moment où le secteur fait face à des pressions sur la sortie des énergies fossiles face au changement climatique.
Les écosocialistes sont traversés par des divergences de fond à propos du capitalisme et de son nécessaire dépassement.
Un indicateur contesté, des alternatives sans obligation de résultat... Le nouveau plan de réduction des pesticides du gouvernement vient « donner satisfaction » à la FNSEA, dénoncent des écologistes. Un retour en arrière « de quinze ans ». C’est ainsi que l’association de lutte contre les pesticides Générations futures décrit le nouveau plan Écophyto du gouvernement. Dévoilé dans Le Parisien et sur France Info le 3 mai, le plan de réduction des pesticides du gouvernement doit officiellement être présenté le 6 (...)

avril 2024

Le Parlement européen a validé la proposition faite par la Commission de « se retirer » du texte permettant aux entreprises de demander des dédommagements à un Etat dont les décisions affectent sa rentabilité.

mars 2024

Les 27 ont approuvé une sortie de l'Union européenne du TCE, le traité sur la charte de l'énergie, un texte qui menace la transition énergétique du continent.

janvier 2024

Les eurodéputés de la commission du Parlement européen consacrée à l'Environnement ont donné mercredi leur feu vert à un texte qui facilitera la mise sur le marché d'aliments issus des "nouvelles techniques génomiques" (NTG), les techniques les plus récentes de modification génétique.

décembre 2023

La Russie, l'un des plus gros producteurs de gaz et de pétrole, a appelé mercredi à éviter une sortie "chaotique" des énergies fossiles, tout en saluant la nature de "compromis" de l'accord adopté à la COP28 de Dubaï."Nous avons, à chaque occasion, souligné les conséquences d'une sortie chaotique, et sans le soutien de la science, du charbon, du pétrole et du gaz", a déclaré le chef de la délégation russe, Rouslan Edelgueriev, cité par l'agence de presse TASS.
Des responsables arabes ont critiqué mardi avec force la proposition de sortie progressive des énergies fossiles discutée à la COP28, lors d'une conférence sur la coopération régionale dans le domaine du pétrole à Doha.Au dernier jour théorique de la 28e conférence de l'ONU sur le climat à Dubaï, un bras de fer est engagé entre pays partisans de la sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne (UE), et le bloc mené par l'Arabie saoudite qui s'y oppose.
Dans la dernière ligne droite des négociations au sommet climat de l’ONU, les pays du Golfe ainsi que le groupe africain, défenseurs des énergies fossiles, se sont montrés inflexibles. L’espoir d’arracher un compromis sur la sortie du gaz,
Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin. Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé pour sa part les négociateurs à assurer la sortie de "toutes les énergies fossiles".
Malgré les appels de l’ONU, le compromis proposé lundi par la présidence émiratie ne mentionne que « la réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles », au grand dam de nombreux défenseurs du climat.
L’Irak et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur opposition à une telle version, malgré la très lourde responsabilité du pétrole, du gaz et du charbon dans le dérèglement climatique.
Alors qu’une nouvelle version du texte de décision finale de la COP28, présenté vendredi à Dubaï, propose cinq options sur l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, Laurent Fabius a appelé à «trouver des formulations acceptables».
L’organisation des pays exportateurs de pétrole a écrit à ses membres pour leur demander le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28. Agnès Pannier-Runacher fait part ce samedi 9 décembre de sa colère.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire, les participants de la COP28 ont discuté mercredi des conditions pour une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles, ce qui inquiète, à une semaine de la fin de la conférence internationale.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
"Garder 1,5°C en vie": menacées de disparition par la montée des océans ou ravagées par les ouragans, les petites nations insulaires sont des personnages centraux à la COP28 dans la bataille pour obtenir la sortie des énergies fossiles.
La présidence émiratie de la COP28 ne parle pas d'une "sortie" des énergies fossiles, en particulier du pétrole et du gaz, pourtant réclamée par des dizaines de dirigeants du monde à la tribune de la Conférence climatique des Nations unies, selon le résumé des premiers jours qu'elle a publié lundi.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la sortie des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la sortie des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'Accord de Paris de 2015.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
Alors que plusieurs pays et ONG plaident pour que la fin de tous les combustibles fossiles soit inscrite dans l’accord final, les pays pétroliers misent sur les solutions de captage et de stockage de CO₂.

novembre 2023

Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a jugé irréaliste mercredi l'objectif du gouvernement de fermer les centrales à charbon du pays en 2030 compte-tenu des besoins en énergie bon marché de l'industrie."Tant qu'il n'est pas clair que l'énergie est disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité produite à partir du charbon en 2030", a déclaré le chef de file du parti libéral (FDP) dans une interview au quotidien de Cologne Kölner Stadt-Anzeiger.

octobre 2023

La pré-COP se déroule en ce moment (30-31 octobre) à Abou Dhabi dans l’optique de préparer le terrain pour la COP 28. Cette dernière se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. Matin Première recevait ce matin Rebecca Thissen, chargée de recherche pour Can international, le Réseau Action Climat qui rassemble et coordonne la société civile lors des négociations de l’ONU.

septembre 2023

D’après les dernières données de l’Insee, 9 millions de personnes sont touchées par la pauvreté et la part de ménages subissant des privations atteint un niveau record.
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.

juillet 2023

Une coalition de dix-huit pays menée par les Îles Marshall a réclamé vendredi "une sortie urgente des énergies fossiles" et "un pic des gaz à effet de serre d'ici à 2025" au terme d'un sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28."Nous devons accélérer la transition énergétique mondiale hors des énergies fossiles", objectif affiché du G7, et "nous devons atteindre le pic d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 au plus tard", affirme le texte signé par des ministres représentant l'Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.
A cinq mois du raout international sur le climat qu’il présidera, Sultan al-Jaber a détaillé ses intentions pour aboutir à un accord ambitieux, mais ne semble pas mesurer l’urgence de sortir du gaz, du pétrole et du charbon.

juin 2023

Rendez-vous incontournable des négociations climat, la conférence de Bonn doit déterminer le cadre des futures discussions de la COP28.
L’écoanxiété concerne-t-elle uniquement les plus jeunes ? Sentiments partagés dans la résidence senior Rinck, à Lyon, où les personnes âgées constatent un monde qui change, culpabilisent, s’interrogent ou ignorent le problème.

mai 2023

Relever le défi climatique ne peut se faire qu’en garantissant l’emploi, la réduction des inégalités et la répartition des richesses. Le monde de demain peut encore être inclusive, durable et juste. Comment concilier croissance et écologie alors même que l’on constate leur apparente incompatibilité – à l’aune de ce XXIe siècle débutant ? Comment faire l’une sans détruire l’autre ? Comment faire l’une avec l’autre ? La seule constance aujourd’hui est celle de l’inconstance.

avril 2023

Au Japon, lors d’un sommet consacré au climat, les 15 et 16 avril, les ministres de l’Énergie, du Climat et de l’Environnement n’ont pas réussi à décider d’un plan concernant les énergies fossiles avec une date de sortie. Seuls le plastique, dans une certaine mesure, et quelques énergies renouvelables ont vu un agenda leur être attribué.
L'Allemagne est définitivement sortie du nucléaire. Elle a fermé ses trois derniers réacteurs samedi 15 avril, entraînant une multitude de critiques, notamment sur la relance du charbon. Novethic vous propose de démêler le vrai du faux.
Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement des pays industrialisés du G7 se sont engagés dimanche à "accélérer" leur "sortie" des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans se fixer une nouvelle échéance.Ce nouvel objectif, annoncé dans un communiqué commun à l'issue d'une réunion ministérielle du G7 sur le Climat qui se tient depuis samedi à Sapporo (nord du Japon), ne concerne pas les énergies fossiles assorties de dispositifs de capture et de stockage du CO2.
Les membres du groupe ne sont pas parvenus à s’engager sur une date de sortie du charbon pour leur génération d’électricité, alors que le Royaume-Uni, soutenu par la France, avait proposé le délai de 2030.
Les pays du G7 se sont engagés, dimanche, à "accélérer" leur "sortie" des énergies fossiles dans tous les secteurs, à l'issue d'une réunion de leurs ministres du Climat, de l'Énergie et de l'Environnement au Japon, sans pour autant se fixer une nouvelle date. Ils ont également annoncé leur intention de réduire à zéro leur pollution plastique d'ici 2040.
Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars. Selon le Giec, le réchauffement de la planète causé par l'activ
Malgré la crise énergétique, le déclin du charbon se poursuit partout dans le monde en 2022, selon le nouveau rapport de l'ONG Global Energy Monitor. Partout, sauf en Chine, où les projets d'installation de nouvelles centrales sont en pleine croissance.

mars 2023

Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendu public lundi 20 mars, qui souligne que les conditions sont réunies pour que le réchauffement de la planète excède la limite fixée à 1,5°C d’ici la fin du siècle, à moins d’introduire des réductions draconiennes et immédiates des émissions de gaz à effet de serre, doit stimuler l’élimination des combustibles fossiles, a déclaré Amnesty International.
Alors qu’un nouveau rapport des experts de l’ONU sur le climat est attendu ce lundi, le climatologue et ancien membre du Giec nous livre sa propre synthèse des six textes rendus publics ces dernières années.

février 2023

Plusieurs décisions importantes ont été prises aux quatre coins de la planète en faveur d'un monde bas-carbone ces dernières semaines. Au sein de l'Union européenne, la fin des voitures thermiques en 2035 a été confirmée. En Australie, un nouveau projet de mine de charbon a été banni. Et en Colombie, c'est l'exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers qui va être interdite.

novembre 2022

Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.

octobre 2022

Le nouveau-né enveloppé d'une couverture rose dans un hôpital de la rive nord du fleuve Dniepr, en Ukraine, ne verra peut-être jamais ses grands-parents dans le sud annexé par la Russie.

septembre 2022

Malgré les menaces de Poutine, Kyiv entend poursuivre ses opérations vers Louhansk et Donetsk et repousser les troupes russes dans la région de Kherson.
Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les...

juillet 2022

Le réacteur nucléaire Doel 3 sera déconnecté du réseau électrique dans la nuit du 23 au 24 septembre, a indiqué jeudi le porte-parole d'Engie, confirmant les informations de la VRT NWS. La loi sur la sortie du nucléaire stipule que l'arrêt des activités doit avoir lieu au plus tard le 1er octobre. "Selon les prévisions actuelles, la déconnexion aura probablement lieu dans la nuit du 23 au 24 septembre", déclare Nele Scheerlinck, porte-parole d'Engie.

juin 2022

Ecolo et Groen ont réclamé lundi que la Belgique plaide au niveau de l'Union européenne pour une sortie rapide et coordonnée des États membres du Traité sur la Charte de l'énergie, accusé de faire le jeu des investissements dans les énergies fossiles.

mai 2022

Les coûts des actions d´équilibrage menées par les gestionnaires du réseau de transport (GRT) ont été en forte hausse en 2021, dépassant les 2,3 Md€ (2020 : 1,43 Md€). En cause la sortie du nucléaire, l´injection accrue d´électricité renouvelable intermittente et la lente modernisation du réseau électrique.
Imaginée par l’économiste anglaise Kate Raworth, la Théorie du Donut est un modèle d’économie circulaire dans lequel sont pris en compte les limites de la planète et le minimum social. Depuis 2020, la ville d’Amsterdam a décidé de s’en inspirer pour son plan de relance à la sortie du confinement. Mise en lumière sur ce modèle économique durable et son application concrète à Amsterdam.
Extrait
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a provoqué l'indignation de ses homologues israélien et ukrainien après avoir déclaré dimanche, en évoquant Volodymyr Zelensky, qu'Hitler "avait du sang juif". L'ambassadeur de Russie en Israël a été convoqué.

avril 2022

Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.

mars 2022

Le gouvernement allemand a annoncé jeudi qu'il se donnait la possibilité de "suspendre" la fermeture de certaines centrales à charbon pour remplacer le gaz russe, mais garde l'objectif d'une sortie de cette énergie fossile en 2030. "La fermeture de centrales à charbon pourra être suspendue jusqu'à nouvel ordre après examen par l'Agence fédérale des réseaux", indique un accord signé entre les partis de la coalition d'Olaf Scholz, présenté jeudi.
La Belgique a décidé vendredi de repousser de 10 ans sa sortie du nucléaire prévue en 2025, inquiète de la flambée des prix de l'énergie due à l'invasion russe de l'Ukraine. "Le gouvernement fédéral a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prolonger de 10 ans la durée de vie des deux réacteurs nucléaires les plus récents", a écrit le Premier ministre Alexandre De Croo dans un communiqué.
Les écologistes plaident pour un grand accord en matière énergétique au sein du gouvernement reposant sur trois piliers: une nouvelle série de mesures destinées à baisser la facture, une accélération de la transition énergétique et la fixation du calendrier final de sortie du nucléaire. Ces trois éléments sont "uns et indissociables", a souligné la ministre de l'Energie, Tinne Van der Straeten, dans les colonnes du "Standaard".
Tout comme en Belgique, les inquiétudes concernant l'approvisionnement en énergie alors que les prix grimpent en flèche à la suite de la guerre en Ukraine ont relancé le débat politique en Allemagne sur la sortie du nucléaire.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.

février 2022

Thomas Pardoen, professeur à l'UCLouvain et spécialiste du nucléaire, était l'invité de la matinale DH Radio ce matin. Il s'est dit inquiet de l'effet de l'évolution de la situation en Ukraine, qui aura un impact par rapport aux décisions que la Belgique va prendre quant au fait de tout miser sur le gaz ou non.
Nouveau rebondissement en vue dans la saga de la sortie du nucléaire ? C’est ce qu’on peut déduire de l’interpellation de la ministre de l’Energie Tinne Van der Straeten (Groen) par le député Bert Wollants (N-VA). En cause : un rapport du régulateur du marché (Creg) qui fustige le gestionnaire de réseau Elia dans son analyse sur la sécurité d’approvisionnement.
Malgré l'accord du gouvernement, la sortie du nucléaire est remise en doute.
Dans une communication officielle dont L'Echo a pu prendre connaissance, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), la Fédération flamande des entreprises (Voka), l'Union wallonne des entreprises (UWE) et la chambre de commerce bruxelloise (BECI) appellent d'une seule voix à la prolongation de deux réacteurs nucléaires en Belgique, écrit mercredi le journal L'Echo.
Des chercheurs de l'Université d'Anvers ont calculé la combinaison la moins chère des différents moyens possibles de fournir de l'électricité, en cas d'une sortie du nucléaire d'ici 2025. Résultat : celle-ci nécessite des investissements importants.
Selon une étude de l’Université d’Anvers, une sortie du nucléaire d’ici à 2025 entraînera une augmentation du prix de l’électricité. L’objectif d’émettre moins de CO2 sera également difficile à atteindre.

janvier 2022

Pour l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) qui a remis au gouvernement fédéral son analyse, une prolongation des deux réacteurs est possible mais réclame la mise à jour des installations.
Ceci est un modeste complément rebondissant sur les réflexions d’Ugo Bardi sur l’effet Sénèque : la descente plus rapide que l’ascension, la destruction plus rapide que la construction. Ce n’est que l’exploration d’hypothèses (toutes pouvant se voir invalidées). La conclusion tentera une sortie positive, bien qu’en évoquant des banalités.

décembre 2021

Alors que le nouveau variant du Covid-19 met un coup de pression sur le pétrole et ses prix, les débats sur la sortie des énergies fossiles semblent de plus en plus animés à l'aube de l'année 2022.
Ceux qui voulaient de la clarté avant la fin d'année dans ce dossier vont être déçus.
"La fermeture de toutes les centrales nucléaires est inévitable", plaident jeudi dans un communiqué Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu et Inter-Environnement Wallonie.
Les entreprises du secteur du charbon les plus soutenues par les banques et les investisseurs ne disposent pas, à quelques rares exceptions, de plan de sortie crédible de cette énergie polluante, a dénoncé mardi l'ONG française Reclaim Finance.
La banque britannique HSBC a publié mardi un plan de sortie des financements d'activités liées au charbon thermique, aussitôt décrié comme peu crédible par des organisations écologistes.
C’était prévu dans l’accord de gouvernement Vivaldi, page 57 : "Fin novembre 2021, un rapport complet sur les projets sélectionnés au terme de l’enchère soit soumis au gouvernement. Ce rapport analysera notamment la sécurité d’approvisionnement et l’impact sur le prix d’électricité."

novembre 2021

Nous évoluons dans un monde de pénuries depuis que l’économie mondiale est sortie de la grande hibernation dans laquelle la pandémie de COVID-19 l’avait plongé. Mais ces pénuries avec lesquelles nous devons actuellement composer paraissent moins pénibles qu’effrayantes au vu de leur caractère transitoire.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a balayé les critiques affirmant que le pays avait empêché, avec l'Inde, un engagement plus concret du monde à sortir du pétrole, combustible fossile particulièrement polluant.
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence sur le climat appelle ce samedi à «accélérer les efforts» vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
Dimanche soir, Elia et la Ministre fédérale de l'énergie Tinne Van der Straeten ont annoncé les résultats de la vente aux enchères du mécanisme de rémunération de capacité (CRM) : il y a plus de capacités disponibles qu’il n’en faut pour arrêter nos centrales nucléaires en Belgique d'ici 2025. Et ce, à un coût inférieur aux estimations initiales. Plus rien ne s’oppose à la sortie du nucléaire. L’accord de gouvernement doit être respecté.
Ces turboréacteurs d'avions des années '70, adaptés à un fonctionnement stationnaire et situés en des points névralgiques du réseau électrique, ne sont utilisés qu'en cas d'urgence, car ils présentent l'avantage d'un temps de démarrage très court.
L'entreprise chimique Tessenderlo veut poursuivre ses plans d'ériger une centrale électrique alimentée au gaz dans la commune limbourgeoise éponyme, a-t-elle indiqué mercredi. Elle a échoué le week-end dernier à remporter la première enchère du Mécanisme de Rémunération de Capacité (CRM) censé garantir la sécurité d'approvisionnement dans le cadre de la sortie du nucléaire.

octobre 2021

L’énergie nucléaire, telle qu’actuellement déployée, ne répond pas, sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, aux principes du développement durable, estime dans un avis le Conseil supérieur de la Santé (CSS).
La sortie du combustible fossile le plus émetteur de CO2 sera un motif de friction au 26e sommet des Nations Unies pour le climat, qui débute le 31 octobre en Écosse. Si la plupart des pays du monde sont d’accord pour ne plus financer de nouvelles centrales à l’extérieur de leurs frontières, la Chine, l’Inde ou la Russie ne veulent pas se passer de charbon à la maison.
Depuis 10 heures ce matin, un groupe de 30 activistes climatiques et des membres de collectifs citoyens occupent le siège de Ecolo/Groen à Bruxelles, selon un communiqué. Ces activistes exigent l’annulation du mécanisme de subventionnement des centrales à gaz fossiles et que les deux partis soutiennent pleinement et inconditionnellement la sortie du nucléaire en 2025.
Le monde patronal s'inquiète vivement de l'explosion des coûts de l'énergie et de la sortie du nucléaire. L'hostilité monte à l'égard d'Ecolo. Alors que le gouvernement De Croo fait du climat une priorité politique.
À la suite de l'offre provisoire de quatre entreprises énergétiques (Electrabel, Tessenderlo, Luminus et Eneco ) pour la construction de cinq centrales électriques au gaz, l'offre est supérieure à la demande.

septembre 2021

La République tchèque doit « préparer une sortie anticipée du charbon par rapport à ce que le pays envisage », plaide l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 13 septembre(1). La République tchèque est le 3e pays consommant le plus de charbon en Europe après l'Allemagne et la Pologne...
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.
La ministre flamande de l'Environnement Zuhal Demir (N-VA) décidera dans les prochaines semaines de l'élargissement ou de la construction de quatre centrales au gaz situées sur le territoire de la Région. Selon la politique fédérale, elles sont nécessaires pour assurer l'approvisionnement énergétique en cas de fermeture des derniers réacteurs nucléaires en 2025. Mais les permis sont contestés quasi partout, ce qui force la Flandre à se prononcer sur l'impact environnemental.

août 2021

La loi sur la sortie du nucléaire votée en 2003 doit impérativement être revue. Nous demandons une prolongation de dix ans des réacteurs nucléaires les plus récents. Cette énergie bas-carbone doit faire partie de la feuille de route de la transition énergétique.

juillet 2021

Dans une Amérique à peine sortie des Golden Sixties et pas encore tout à fait dans la première crise pétrolière, ce livre, également connu sous le nom de "Rapport Meadows", fut d’abord taxé de catastrophiste et fit l’objet de nombreuses controverses (ce qui ne l’empêcha pas de devenir un best-seller). Les projections présentes dans "The limits to growth" étaient pourtant loin des prédictions apocalyptiques ésotériques très en vogue à l’époque. Ces projections étaient le résultat d’une modélisation tout ce qu’il y a de plus scientifique et sérieux.
Alors que pluies diluviennes, températures records et mégafeux dévastent la planète, ce rapport intègre pour la première fois un chapitre sur les événements climatiques extrêmes. Le climatologue Christophe Cassou a répondu aux questions de Reporterre.

mai 2021

avril 2021

mars 2021

Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.

février 2021

Mais comment sera produite notre électricité après la fermeture des réacteurs ? Pas de panique. Tous les experts s’accordent sur un point : nous sommes (presque) prêts ! Une question cependant focalise l’attention des médias et des politiques. Doit-on remplacer nos vieilles centrales nucléaires en fin de vie par des centrales au gaz, polluantes ?

janvier 2021

novembre 2020

Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.

octobre 2020

Dans le cadre du plan de sortie du glyphosate engagé par le gouvernement, l’Anses a lancé une évaluation des alternatives non chimiques à cet herbicide dont les résultats ont été rendus publics le 9 octobre 2020. L’usage de la substance est dorénavant restreint aux situations où le glyphosate n’est pas substituable à court terme. Ces restrictions sont désormais prises en compte par l’Agence pour délivrer les autorisations de mise sur le marché des produits à base de glyphosate.

septembre 2020

août 2020

mai 2020

Si nos décideurs politiques veulent véritablement nous faire basculer dans un monde d’après plus sensible à l’enjeu du climat, l’heure n’est plus à l’incitation mais à l’exclusion des entreprises ne respectant par l’Accord de Paris, plaide Alexandre Poidatz (Oxfam).
Rompre ou ne pas rompre avec le capitalisme, telle est la question. Car une chose est d’en parler, une autre est de passer à l’acte. C’est là que ça cale. Que ça a toujours calé.

avril 2020

Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.

novembre 2019