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A Ensival, 3 ans après les inondations, les travaux de démolitions des premières maisons endommagées ont débuté. C’est le bourgmestre ff de Verviers qui l’a ordonné. Certains bâtiments menaçaient de s’effondrer.
Depuis quelques jours, à Chaudfontaine, l’ambiance est très particulière. Des machines s’activent pour démolir des maisons victimes des inondations et rachetées par la commune à leurs anciens propriétaires. Sur papier, tout le monde est d’accord pour dire que c’est la meilleure solution. Mais y a aussi l’émotion qui s’en mêle.
les barrages, comme en témoigne leur histoire, ne sont pas réductibles au statut d’objets techniques. Ils sont – au contraire – des éléments constitutifs d’une « machine organique » où la technique, la géographie, la biologie, le politique et le social interagissent constamment. De ce fait, ils n’ont jamais fait consensus. Leur devenir, tout comme leur passé, n’est ni prédéterminé par une approche scientifique, ni figé dans une rationalité immuable.
Depuis Verviers — désignée capitale wallonne de l’eau voici plus de 30 ans — jusqu’à sa confluence avec l’Ourthe à Chênée, la Vesdre, fortement dénaturée, a été réduite à un écoulement fluide et nauséabond cantonné, en maints endroits, dans un étroit chenal bordé de murs et parsemé de seuils et de déversoirs.