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armi les acteurs qui éclairent et influencent les imaginaires sociaux figurent le monde culturel et artistique, les marques, les médias et les influenceurs. Ils sont les plus à même de pouvoir infuser à court terme des visions revitalisantes. https://lnkd.in/e8MdASEV La transition écologique nécessite une transformation culturelle portée par des récits et des imaginaires positifs qui agissent sur les représentions mentales de nous même et les représentations collectives inconscientes de ce qui fait société. L’ambition de la Fresque des Imaginaires de Nous Sommes Vivants est justement de sortir de cette crise des imaginaires en faisant émerger des imaginaires écologiques positifs, responsables et désirables.
Pas besoin d’être un docteur en anthropologie ou un grand penseur de plateau télé pour constater la déprimante évidence : les avancées culturelles des promesses de la Transition écologique patinent comme un skieur de décembre sur de l’or blanc de canon à neige. Pour susciter la motivation intrinsèque de chaque citoyen, l’écologie ne devrait donc plus apparaître comme contraignante. Fini la théorie du grand renoncement – de l’avion, de quelques degrés de chauffage en plus, des sapins coupés de leurs forêts ? Ce n’est pas si simple. Ce qui l’est par contre, c’est de comprendre que pouvoir s’incarner dans un nouveau mode de vie désirable adopté avec plaisir peut être une réponse pour la grande bascule collective. On en parle avec Jérémy Dumont, créateur de la Fresque des Imaginaires.
La vision techno-capitaliste affiche une domination écrasante. Pourtant, la "bataille des imaginaires" peut être gagnée.
Faire sauter le "plafond de verre" d'un futur désirable. C’est le but de l’Assemblée citoyenne des imaginaires qui va proposer aux citoyens de penser un monde de demain bas-carbone et souhaitable, sans dystopie et scénario catastrophe. Une nécessité pour créer des nouveaux récits et une culture à la hauteur des enjeux contemporains.
À partir des années 1950, le nucléaire est envisagé comme une technologie permettant aux humains de se défaire des contraintes que la géographie avait fait peser sur leur développement.
Consumérisme, croissance verte, greenwashing… La journaliste de Blast Paloma Moritz revient sur la perception et le traitement des défis environnementaux dans les médias.
En réponse à la crise écologique, les solutions de haute intensité technique sont privilégiées, quand bien même elles augmentent la pression sur les milieux de vie, sont longues à mettre en place et ne résolvent pas les souffrances humaines associées, comme la santé au travail. Il convient donc de questionner notre rapport à la technique dans la réponse à ces enjeux et sa compatibilité avec un monde aux ressources limitées. Les low-tech, des techniques moins complexes, moins consommatrices, visant un impact le moins négatif possible, tant humain qu’environnemental, sont une piste de sobriété technique à explorer.
Cet article analyse la décroissance, un projet de transformation socio-écologique radicale qui appelle à décoloniser l’imaginaire social par rapport à la quête d’une croissance sans fin par le capitalisme. La décroissance est une réincarnation moderne de l’environnementalisme radical des années 1970 et s’inscrit dans le cadre de débats très pertinents en géographie. Cet article s’inspire du monde imaginaire d’Ursula Le Guin pour promouvoir la théorie de la décroissance et répondre aux critiques qui voudraient que la décroissance offre un imaginaire peu attrayant, rétrograde, malthusien et politiquement simpliste. Nous soutenons au contraire que la décroissance est délibérément subversive ; elle fait entrer le passé dans le futur et dans la construction du présent ; elle défend de manière originale les limites sans nier que la pénurie est un phénomène social ; et elle fait du conflit son élément constitutif. Nous parlons ici de la politique d’échelle du mouvement naissant de la décroissance, que nous trouvons
Vouloir raconter un monde différent afin d’interroger la réalité actuelle (écologique, politique, morale, sociale, théologique, psychique, philosophique, etc.) et notre rapport au monde, c’est désormais, à l’ère de l’Anthropocène et du Capitalocène, une conscience et une angoisse : celles d’habiter post-apocalyptiquement le monde.
Pour Amitav Ghosh, il nous manque un imaginaire qui réfute nos récits et nos mythes modernes. La littérature doit s’émanciper de cette Nature immuable qui fait figure de décor. Et nous devons réécrire l’histoire de la modernité, des Etats-nations dont la structure impériale explique la débauche énergétique à l’origine du réchauffement climatique.