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Oil and gas equipment intended to cut methane emissions is preventing scientists from accurately detecting greenhouse gases and pollutants, a satellite image investigation has revealed. Energy companies operating in countries such as the US, UK, Germany and Norway appear to have installed technology that could stop researchers from identifying methane, carbon dioxide emissions and pollutants at industrial facilities involved in the disposal of unprofitable natural gas, known in the industry as flaring.
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnergies vont distribuer plus de 100 milliards de dollars de récompenses à leurs actionnaires pour l’année 2023, dépassant le record de 2022.
Après plus de deux ans de travail, l'administration de Joe Biden a annoncé samedi sa réglementation finale visant à réduire les émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière, une étape cruciale pour atteindre ses engagements concernant ce puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à Dubaï, où se tient la COP28, le grand sommet annuel des Nations unies sur le climat.
"Contribuer à la crise climatique" ou faire "partie de la solution"? L'industrie du pétrole et du gaz doit prendre des "décisions difficiles maintenant" pour accélérer la transition énergétique, a exhorté jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Le secteur doit adopter les énergies propres et un plan de réduction de ses émissions opérationnelles, a souligné cette agence de l'OCDE basée à Paris.
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
Positive pour le portefeuille des Français et l’environnement, la chute de la demande d’énergie représente toutefois un problème pour le secteur de l’industrie, analyse Nicolas Goldberg, spécialiste des questions énergétiques.
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.
Lors de la COP27 en Égypte, le nombre de lobbyistes des industries pétrolières et gazières a augmenté de 25 % par rapport à l’année dernière. « Le rapport de force est complètement déséquilibré », alerte notre chroniqueuse.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
"Ils nous prennent notre vie". Sur le seuil de sa maison en Louisiane, Travis Dardar pointe du doigt un imposant terminal d'exportation de gaz... et le terrain qui pourrait bientôt en accueillir un deuxième, le forçant à quitter sa maison et son activité de pêcheur. Ce projet est "bien pire qu'un ouragan", après lequel, au moins, "on peut reconstruire", juge celui qui se voit comme une victime collatérale du développement de l'industrie gazière américaine, que la crise du gaz russe a rendue primordiale. "Si c'est construit, il n'y aura pas de retour en arrière possible."
Et s’il suffisait de réduire la production de plastique pour diminuer la consommation de pétrole et de gaz en Europe ?
Pour le groupe Engie, qui a annoncé ces chiffres, « c’est une bonne nouvelle pour l’équation gazière (…), mais une mauvaise nouvelle pour l’industrie européenne ».
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Lors d'une interview accordée au média allemand Der Spiegel, le ministre allemand de l’Économie a livré plusieurs commentaires inquiétants au sujet d'une possible pénurie de gaz en Allemagne.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Le plan de relance a permis d'accélérer les projets de décarbonation de l'industrie chimique française qui compte notamment sur les chaudières biomasse pour se passer des combustibles fossiles et réduire sa dépendance au gaz importé, a indiqué France Chimie mercredi. "Deux tiers des émissions évitées" de l'industrie chimique française proviendront de "14 projets de chaudières biomasse qui vont être lancés", a indiqué mercredi Luc Benoit-Cattin, président de France Chimie lors d'une conférence de presse.
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
La Commission européenne soumettra d'ici avril une proposition législative pour établir un niveau moyen de stockage d'au moins 90 % d'ici fin septembre, afin de préparer le continent au prochain hiver, avec des objectifs pour chaque pays, a annoncé la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. Le projet évoquait initialement un niveau de 80 %. Outre un recours accru à l'hydrogène et au bio-méthane, la Commission veut diversifier tous azimuts les approvisionnements gaziers de l'UE, en intensifiant les pourparlers déjà engagés avec les principaux pays producteurs (Norvège, États-Unis, Qatar, Algérie), tout en coordonnant mieux l'utilisation des terminaux et gazoducs en Europe. L'UE appelle aussi à accélérer les efforts de décarbonation dans les bâtiments (meilleure isolation, modes de chauffage...) et dans l'industrie, prévu dans son plan climat pour 2030: "sa mise en œuvre complète permettrait de réduire la consommation européenne annuelle de gaz de 30%", estime Bruxelles.
Ces rejets massifs représentent une véritable bombe climatique car le méthane(CH4) est un contributeur majeur au changement climatique, avec un pouvoir de réchauffement environ 30 fois supérieur à celui du CO2 sur une période de 100 ans.
Les fuites de méthane lors de pannes ou d’opérations de maintenance dans les infrastructures gazières et pétrolières viennent d’être évaluées par un laboratoire français. Elles représentent jusqu’à 12 % des émissions de cette industrie.
Des chercheurs ont identifié plus de 1 800 fuites de méthane entre 2019 et 2020 dans le monde, dont 1 200 attribuées à l’exploitation de pétrole et de gaz.
Pascoe Sabido en sait quelque chose, en tant que chercheur pour le groupement d’ONG Fossil Free Politics et le Corporate Europe Observatory il entend ce discours depuis des années et l’a vu progressivement passer de la bouche des industriels à celles des décideurs européens : " Ce que l’on nous dit partout en Europe, c’est que l’hydrogène est le nouveau sauveur. Il va décarboniser nos économies et nous pouvons continuer comme avant simplement en injectant de l’hydrogène dans tout. Mais en réalité, ce récit développé par l’industrie gazière n’est rien d’autre qu’un conte de fées. Et je suis très déçu de voir tous nos gouvernements écouter ces contes de fées au lieu de préparer la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles " se désole-t-il.
"La traînée jaune, ce sont des concentrations importantes en méthane": un énorme panache de ce gaz néfaste pour le climat apparaît dans le sud de l'Irak sur une carte de l'entreprise parisienne Kayrros, qui traque par satellite ces fuites provenant de l'industrie des énergies fossiles.
Au moins cinq des grandes entreprises industrielles espagnoles ont décidé de suspendre la production dans leurs usines en raison du prix de l’énergie. Sidenor, située dans la banlieue de Barcelone et distributeur d’acier à échelle européenne, a annoncé l’arrêt de certaines lignes de production. Même situation chez Fert-iberia, distributeur de produits de fertilisation agricole. Certaines autres entreprises continuent de travailler mais montent les prix lors de la mise sur le marché des productions.
Leader mondial du raffinage du zinc, Nyrstar, aux Pays-Bas, a averti la semaine dernière qu'il allait réduire sa production "jusqu'à 50%" dans trois usines européennes, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, en raison des prix élevés de l'énergie et du carbone en Europe.
Ces campagnes s’inscrivent dans ce que des sociologues et des économistes appellent la « rhétorique du délai » (en anglais, discourses of delay). Alors que les industries pétrolières et gazières avaient une longue histoire de déni des changements climatiques, leur message est à présent plus subtil et, à maints égards, plus efficace qu’un simple rejet de la science du climat.
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
Le Gabon et le groupe industriel finlandais Wärtsilä ont annoncé mercredi à Libreville la signature d'un accord pour la construction d'une centrale électrique thermique au gaz naturel de 120 MW dans la banlieue de la capitale.
Il y a vingt ans, les questions environnementales étaient au cœur de la vie politique étasunienne. Mais après le 11 septembre, explique l’historien Romain Huret, le pays s’est lancé dans une course morbide à la militarisation et au développement effréné de leurs industries extractives — gaz de schiste notamment.
« Le sombre tableau dépeint par nos scénarios pour l'industrie mondiale des énergies fossiles est très probablement une sous-estimation de ce qui est nécessaire et, par conséquent, la production devrait être réduite encore plus rapidement. » alertent-ils
Environ 11 % des forêts intactes de la planète se trouvent dans des concessions minières et 8 % dans des concessions pétrolières et gazières. Leur perte met en péril les efforts visant à sauver la faune en voie de disparition, à lutter contre le changement climatique et à préserver les communautés autochtones qui habitent ces terres intactes.
Le 26 mai 2021, un Tribunal de district néerlandais a ordonné à la société Royal Dutch Sehll de réduire ses émissions de CO2 de 45 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2019. Compte tenu des répercussions que l'arrêt Urgenda, rendu par le même Tribunal à l'encontre de l'Etat néerlandais en 2015, a déjà eues dans le développement du contentieux climatique dans plusieurs Etats européens, dont la France, cette décision Shell suscite déjà l'intérêt.
Une enquête de l’ONG Clean air task force (CATF) révèle d’importantes fuites de méthane sur des dizaines de sites gaziers ou pétroliers en Europe. Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 86 fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2) lors des 20 premières années passées dans l’atmosphère.
Les être humains n’ont jamais cessé de produire des sons, ces vagues vibratoires qui se répandent dans l’espace environnant. Mais depuis l’entrée dans l’ère industrielle, il y a un peu plus de deux siècles, les sons produits par l’activité humaine se sont mué en bruits : il est devenu de plus en plus gênant pour l’être humain, mais aussi pour les espèces animales et végétales. En plus d’augmenter en intensité, le bruit anthropique s’est étendu sur tout le globe
Les industries émettrices de gaz à effet de serre sont moins densément présentes en France que dans les pays voisins. En raison, principalement, de sa production d’électricité largement plus décarbonée.
Les résultats catastrophiques des pétroliers - 77 milliards de dollars de pertes des cinq majors en 2020 - bousculent considérablement l’écosystème de cette industrie. Les actionnaires mettent la pression sur la stratégie de transition des groupes, tandis que ces derniers mettent en demeure leurs associations professionnelles de changer. Ainsi l’American Petroleum Institute, très rétif à l’idée de toute réglementation climatique jusqu’à très récemment, vient d’évoquer la pertinence d’une taxe carbone.
L’industrie du gaz et du pétrole a émis 70 millions de tonnes de méthane dans l’atmosphère en 2020. Les fuites provenant de la production et du transport d’hydrocarbures sont équivalentes aux émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie dans l’Union européenne. Ces émissions sont en baisse de 10 % grâce au Covid, selon les conclusions du dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie. « Ces émissions ne sont pas nécessaires et sont inacceptables », a déclaré Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence.
Washington – Une étude publiée récemment dans la revue « Science » révèle que l’industrie pétrolière et gazière américaine émet 13 millions de tonnes métriques de méthane par an, soit près de 60% de plus que ce qui est actuellement estimé par l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis (EPA).


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Médias(8/8)
Résultats pour:
industrie gaz

mai 2024

Oil and gas equipment intended to cut methane emissions is preventing scientists from accurately detecting greenhouse gases and pollutants, a satellite image investigation has revealed. Energy companies operating in countries such as the US, UK, Germany and Norway appear to have installed technology that could stop researchers from identifying methane, carbon dioxide emissions and pollutants at industrial facilities involved in the disposal of unprofitable natural gas, known in the industry as flaring.

mars 2024

Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.

janvier 2024

BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnergies vont distribuer plus de 100 milliards de dollars de récompenses à leurs actionnaires pour l’année 2023, dépassant le record de 2022.

décembre 2023

Après plus de deux ans de travail, l'administration de Joe Biden a annoncé samedi sa réglementation finale visant à réduire les émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière, une étape cruciale pour atteindre ses engagements concernant ce puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à Dubaï, où se tient la COP28, le grand sommet annuel des Nations unies sur le climat.

novembre 2023

"Contribuer à la crise climatique" ou faire "partie de la solution"? L'industrie du pétrole et du gaz doit prendre des "décisions difficiles maintenant" pour accélérer la transition énergétique, a exhorté jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Le secteur doit adopter les énergies propres et un plan de réduction de ses émissions opérationnelles, a souligné cette agence de l'OCDE basée à Paris.

mars 2023

Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.

décembre 2022

Positive pour le portefeuille des Français et l’environnement, la chute de la demande d’énergie représente toutefois un problème pour le secteur de l’industrie, analyse Nicolas Goldberg, spécialiste des questions énergétiques.
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.

novembre 2022

Lors de la COP27 en Égypte, le nombre de lobbyistes des industries pétrolières et gazières a augmenté de 25 % par rapport à l’année dernière. « Le rapport de force est complètement déséquilibré », alerte notre chroniqueuse.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.

octobre 2022

"Ils nous prennent notre vie". Sur le seuil de sa maison en Louisiane, Travis Dardar pointe du doigt un imposant terminal d'exportation de gaz... et le terrain qui pourrait bientôt en accueillir un deuxième, le forçant à quitter sa maison et son activité de pêcheur. Ce projet est "bien pire qu'un ouragan", après lequel, au moins, "on peut reconstruire", juge celui qui se voit comme une victime collatérale du développement de l'industrie gazière américaine, que la crise du gaz russe a rendue primordiale. "Si c'est construit, il n'y aura pas de retour en arrière possible."

septembre 2022

Et s’il suffisait de réduire la production de plastique pour diminuer la consommation de pétrole et de gaz en Europe ?
Pour le groupe Engie, qui a annoncé ces chiffres, « c’est une bonne nouvelle pour l’équation gazière (…), mais une mauvaise nouvelle pour l’industrie européenne ».
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.

juin 2022

Lors d'une interview accordée au média allemand Der Spiegel, le ministre allemand de l’Économie a livré plusieurs commentaires inquiétants au sujet d'une possible pénurie de gaz en Allemagne.

mai 2022

« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.

avril 2022

Le plan de relance a permis d'accélérer les projets de décarbonation de l'industrie chimique française qui compte notamment sur les chaudières biomasse pour se passer des combustibles fossiles et réduire sa dépendance au gaz importé, a indiqué France Chimie mercredi. "Deux tiers des émissions évitées" de l'industrie chimique française proviendront de "14 projets de chaudières biomasse qui vont être lancés", a indiqué mercredi Luc Benoit-Cattin, président de France Chimie lors d'une conférence de presse.
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.

mars 2022

La Commission européenne soumettra d'ici avril une proposition législative pour établir un niveau moyen de stockage d'au moins 90 % d'ici fin septembre, afin de préparer le continent au prochain hiver, avec des objectifs pour chaque pays, a annoncé la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. Le projet évoquait initialement un niveau de 80 %. Outre un recours accru à l'hydrogène et au bio-méthane, la Commission veut diversifier tous azimuts les approvisionnements gaziers de l'UE, en intensifiant les pourparlers déjà engagés avec les principaux pays producteurs (Norvège, États-Unis, Qatar, Algérie), tout en coordonnant mieux l'utilisation des terminaux et gazoducs en Europe. L'UE appelle aussi à accélérer les efforts de décarbonation dans les bâtiments (meilleure isolation, modes de chauffage...) et dans l'industrie, prévu dans son plan climat pour 2030: "sa mise en œuvre complète permettrait de réduire la consommation européenne annuelle de gaz de 30%", estime Bruxelles.

février 2022

Ces rejets massifs représentent une véritable bombe climatique car le méthane(CH4) est un contributeur majeur au changement climatique, avec un pouvoir de réchauffement environ 30 fois supérieur à celui du CO2 sur une période de 100 ans.
Les fuites de méthane lors de pannes ou d’opérations de maintenance dans les infrastructures gazières et pétrolières viennent d’être évaluées par un laboratoire français. Elles représentent jusqu’à 12 % des émissions de cette industrie.
Des chercheurs ont identifié plus de 1 800 fuites de méthane entre 2019 et 2020 dans le monde, dont 1 200 attribuées à l’exploitation de pétrole et de gaz.

novembre 2021

Pascoe Sabido en sait quelque chose, en tant que chercheur pour le groupement d’ONG Fossil Free Politics et le Corporate Europe Observatory il entend ce discours depuis des années et l’a vu progressivement passer de la bouche des industriels à celles des décideurs européens : " Ce que l’on nous dit partout en Europe, c’est que l’hydrogène est le nouveau sauveur. Il va décarboniser nos économies et nous pouvons continuer comme avant simplement en injectant de l’hydrogène dans tout. Mais en réalité, ce récit développé par l’industrie gazière n’est rien d’autre qu’un conte de fées. Et je suis très déçu de voir tous nos gouvernements écouter ces contes de fées au lieu de préparer la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles " se désole-t-il.

octobre 2021

"La traînée jaune, ce sont des concentrations importantes en méthane": un énorme panache de ce gaz néfaste pour le climat apparaît dans le sud de l'Irak sur une carte de l'entreprise parisienne Kayrros, qui traque par satellite ces fuites provenant de l'industrie des énergies fossiles.
Au moins cinq des grandes entreprises industrielles espagnoles ont décidé de suspendre la production dans leurs usines en raison du prix de l’énergie. Sidenor, située dans la banlieue de Barcelone et distributeur d’acier à échelle européenne, a annoncé l’arrêt de certaines lignes de production. Même situation chez Fert-iberia, distributeur de produits de fertilisation agricole. Certaines autres entreprises continuent de travailler mais montent les prix lors de la mise sur le marché des productions.
Leader mondial du raffinage du zinc, Nyrstar, aux Pays-Bas, a averti la semaine dernière qu'il allait réduire sa production "jusqu'à 50%" dans trois usines européennes, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, en raison des prix élevés de l'énergie et du carbone en Europe.
Ces campagnes s’inscrivent dans ce que des sociologues et des économistes appellent la « rhétorique du délai » (en anglais, discourses of delay). Alors que les industries pétrolières et gazières avaient une longue histoire de déni des changements climatiques, leur message est à présent plus subtil et, à maints égards, plus efficace qu’un simple rejet de la science du climat.

septembre 2021

La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
Le Gabon et le groupe industriel finlandais Wärtsilä ont annoncé mercredi à Libreville la signature d'un accord pour la construction d'une centrale électrique thermique au gaz naturel de 120 MW dans la banlieue de la capitale.
Il y a vingt ans, les questions environnementales étaient au cœur de la vie politique étasunienne. Mais après le 11 septembre, explique l’historien Romain Huret, le pays s’est lancé dans une course morbide à la militarisation et au développement effréné de leurs industries extractives — gaz de schiste notamment.
« Le sombre tableau dépeint par nos scénarios pour l'industrie mondiale des énergies fossiles est très probablement une sous-estimation de ce qui est nécessaire et, par conséquent, la production devrait être réduite encore plus rapidement. » alertent-ils

juillet 2021

Environ 11 % des forêts intactes de la planète se trouvent dans des concessions minières et 8 % dans des concessions pétrolières et gazières. Leur perte met en péril les efforts visant à sauver la faune en voie de disparition, à lutter contre le changement climatique et à préserver les communautés autochtones qui habitent ces terres intactes.
Le 26 mai 2021, un Tribunal de district néerlandais a ordonné à la société Royal Dutch Sehll de réduire ses émissions de CO2 de 45 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2019. Compte tenu des répercussions que l'arrêt Urgenda, rendu par le même Tribunal à l'encontre de l'Etat néerlandais en 2015, a déjà eues dans le développement du contentieux climatique dans plusieurs Etats européens, dont la France, cette décision Shell suscite déjà l'intérêt.

juin 2021

Une enquête de l’ONG Clean air task force (CATF) révèle d’importantes fuites de méthane sur des dizaines de sites gaziers ou pétroliers en Europe. Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 86 fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2) lors des 20 premières années passées dans l’atmosphère.
Les être humains n’ont jamais cessé de produire des sons, ces vagues vibratoires qui se répandent dans l’espace environnant. Mais depuis l’entrée dans l’ère industrielle, il y a un peu plus de deux siècles, les sons produits par l’activité humaine se sont mué en bruits : il est devenu de plus en plus gênant pour l’être humain, mais aussi pour les espèces animales et végétales. En plus d’augmenter en intensité, le bruit anthropique s’est étendu sur tout le globe
Les industries émettrices de gaz à effet de serre sont moins densément présentes en France que dans les pays voisins. En raison, principalement, de sa production d’électricité largement plus décarbonée.

mars 2021

Les résultats catastrophiques des pétroliers - 77 milliards de dollars de pertes des cinq majors en 2020 - bousculent considérablement l’écosystème de cette industrie. Les actionnaires mettent la pression sur la stratégie de transition des groupes, tandis que ces derniers mettent en demeure leurs associations professionnelles de changer. Ainsi l’American Petroleum Institute, très rétif à l’idée de toute réglementation climatique jusqu’à très récemment, vient d’évoquer la pertinence d’une taxe carbone.

février 2021

janvier 2021

L’industrie du gaz et du pétrole a émis 70 millions de tonnes de méthane dans l’atmosphère en 2020. Les fuites provenant de la production et du transport d’hydrocarbures sont équivalentes aux émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie dans l’Union européenne. Ces émissions sont en baisse de 10 % grâce au Covid, selon les conclusions du dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie. « Ces émissions ne sont pas nécessaires et sont inacceptables », a déclaré Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence.

novembre 2020

octobre 2020

août 2020

avril 2020

mars 2020

février 2020

septembre 2019

juin 2018

Washington – Une étude publiée récemment dans la revue « Science » révèle que l’industrie pétrolière et gazière américaine émet 13 millions de tonnes métriques de méthane par an, soit près de 60% de plus que ce qui est actuellement estimé par l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis (EPA).