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Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
Souhaiter restreindre certaines libertés individuelles ne veut pas dire que l’on est liberticide, car la liberté fondamentale est bien différente que ces petites libertés.
La Technique ne serait-elle pas, paradoxalement, le talon d'Achille de notre civilisation moderne, elle qui nous complique souvent la vie plutôt que la simplifier ? Le coût en termes environnementaux, relationnels, culturels, et de qualité de vie que nous payons pour notre confort et notre efficacité n'est-il pas démesuré ? Ne serait-elle pas une bombe à retardement ?
Avec le dernier rapport du Giec, la question climatique nous revient en plein visage et crée l'émotion. Rien de neuf pourtant. Voici cinquante ans, si on considère le rapport Meadows de 1972 comme première mise en garde, qu'on nous prévient.
Et si, lorsque nous préparons nos vacances, nous divisions par deux la distance que l’on parcourra ? Pourquoi sommes-nous si immobiles face à l'urgence climatique?
Il ne faudrait pas que le XXIe siècle soit celui de l’humano-business. Mais y a-t-il encore dans l’avion des gens qui réfléchissent ?