Sélection du moment:
La Fugea (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs) et Entraide & Fraternité appellent à refuser l’accord UE-Mercosur et à repenser la politique commerciale de l’UE.
La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Tas de fumier, roue déboulonnée, menaces... L'Office français de la biodiversité (OFB) est la cible des gros syndicats agricoles, soutenus par le gouvernement. On est pourtant loin d'une brigade environnementale surpuissante.
Le Danemark s’apprête à transformer son paysage naturel de manière radicale avec un projet de reforestation et de restauration des habitats
Dans le cadre d’un plan visant à verdir l’agriculture, le gouvernement danois a annoncé un accord sur l’introduction d’une taxe carbone sur l’élevage en 2030. Le texte, dévoilé lundi et qui a le soutien du gouvernement et de quatre partis majoritaires, doit encore être voté au Parlement.
Entre sentiment d'abandon par les autorités et hostilité d'une partie des agriculteurs, les gardiens de la biodiversité souffrent d'un manque de légitimité depuis la crise qui a secoué le secteur l'hiver dernier.
Le déclin brutal de l’environnement n’était pas censé être le fruit de la politique agricole commune. Et pourtant, c’est le cas, assène cette journaliste du quotidien britannique “The Guardian”.
Comme en France, des organisations d’agriculteurs dénoncent, en Belgique et en Pologne, l’accord de libre-échange négocié entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Des actions se préparent.
L’agriculture intensive a entraîné la destruction d’espèces assurant des fonctions cruciales comme la pollinisation, le contrôle des ravageurs ou la fertilisation des sols, ce qui affecte désormais certaines productions.
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations...
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Près de 7 millions d’hectares de forêt et de pâturage ont été brûlés dans le pays d’Amérique du Sud, qui a décrété, le 30 septembre, l’état de « catastrophe nationale ». A l’origine des feux, le défrichage généralisé pour mettre des terres en culture.
Pour stopper la prolifération des algues vertes en Bretagne, il est nécessaire de changer notre modèle agricole dominant, qui reste sourd à ces appels, certifie Jean-Yves Piriou, spécialiste de ces questions.
Le Boerenbond (la ligue des paysans flamands) a entamé une procédure auprès de la Cour constitutionnelle contre le décret flamand sur les émissions d’azote, a indiqué mardi le principal syndicat d’agriculteurs flamands dans un communiqué.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Le chercheur Simon Fellous et 26 de ses collègues de l’Inrae ont déposé une candidature collective à la présidence de cet institut de recherche agricole. Ils défendent, explique-t-il, un organisme au service de la science et pas de l’agro-industrie. Mise à jour le 18 juillet à 14 h 45 avec les réponses de l’Inrae. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), principal institut français de recherche agricole, est-il irrémédiablement voué à l’agriculture (...)
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives.
L’accord, présenté lundi, prévoit l’établissement d’une taxe carbone à partir de 2030, à laquelle échapperont les agriculteurs qui ont déjà investi dans des technologies permettant de réduire les émissions.
Le 6 juin 2024, l'équipe Agriculture du Shift Project présentait son rapport intermédiaire "Pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère". La présentation a été suivie de cette discussion d'experts sur le thème "Comment préparer le secteur agricole français à faire face aux vulnérabilités physiques ?".
En un an, la baisse est chiffrée par l’Agence Bio à 54 000 hectares. Parallèlement, le mouvement de déconversion des agriculteurs s’est poursuivi. Et la tendance pourrait se détériorer encore en 2024.
Anaëlle, 22 ans, étudiante en communication multilingues, Comines (Hainaut), partie en Espagne dans le cadre de l’opération "Un ticket pour l’Europe". Sa proposition soumise lors du QR spécial du 17 avril :"Subsidier la production de fruits et légumes en circuit court et imposer des quotas sur les importations hors saison". Voici la réponse des têtes de listes aux élections Européennes :
La crise agricole qui a éclaté en Europe ces derniers mois à une nouvelle fois mis en lumière les graves déséquilibres économiques qui pèsent sur ce secteur depuis de très nombreuses années : un revenu moyen en berne, une mise en concurrence internationale déloyale, une pression importante sur les prix par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs, auxquels s’ajoutent la lourdeur administrative et des normes jugées trop contraignantes. Loin de résoudre les principaux problèmes soulevés, cette crise agricole a surtout été le prétexte parfait pour enterrer très rapidement et efficacement certaines avancées environnementales essentielles, acquises lors des négociations de la PAC 2023-2027. C’est aussi l’occasion de constater qu’il existe en réalité une très forte dualisation du monde agricole, notamment en Wallonie. Malgré des revendications qui semblent être partagées par l’ensemble de la profession se cachent des réalités économiques bien différentes d’un type d’exploitation à l’autre.
Vert de gris. Porté en 2019 par les mobilisations citoyennes pour le climat, puis l’ambition du Pacte vert, le groupe des eurodéputé·es écologistes fait aujourd’hui les frais des procès en «écologie punitive». Des attaques qui se sont durcies depuis la crise agricole de 2023.
Ça champ pas bon. Assurer le renouvellement des générations et la souveraineté alimentaire. Adapter le secteur agricole au réchauffement et au recul de la biodiversité. C’est l’objectif de la loi soumise au vote à l’Assemblée nationale ce mardi. Les associations écologistes s’inquiètent d’une absence de cap et de plusieurs reculs significatifs pour ce texte remanié après la mobilisation du secteur agricole fin 2023. Vert fait le point.
Ils siègent partout : dans les instances de santé publique, de qualité de l’air, d’environnement, de gestion de parc naturel, de gestion des risques industriels, mais aussi dans la presse agricole ou l’événementiel. Le média Splann ! a enquêté sur les nombreux mandats de quatre figures clefs du syndicat agricole français majoritaire, la FNSEA. Une domination qui étouffe la démocratie syndicale. Une enquête réalisée par Marianne Kerfriden et Elena DeBre.
Fils de paysans bretons, Nicolas Legendre est journaliste et auteur de Silence dans les champs, prix Albert Londres 2023 aux éditions Arthaud. Son livre est le fruit de sept ans de travail durant lesquels l’auteur a recueilli près de trois cents témoignages aux quatre coins de la Bretagne.
Le projet de loi d’orientation agricole est présenté aux députés mardi 14 mai. Remanié après les manifestations d’agriculteurs du début d’année, il mise sur la « simplification », au détriment des normes environnementales. Le gouvernement oppose-t-il agriculture et protection de l’environnement ? La question n’a cessé de se poser depuis le début de la crise agricole. Elle revient sur le devant de la scène avec l’arrivée devant les députés, en séance plénière à partir du mardi 14 mai, du projet de loi (...)
Face à cette mainmise marchande sur les graines, certains continuent de pratiquer la culture et l’échange de semences paysannes, cherchant à promouvoir un rapport plus respectueux au vivant.