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Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
Prix sur le fait. Ce samedi 30 novembre, la Société de géographie de Paris, la plus vieille au monde, remettra son Grand prix à Sylvie Brunel, géographe et essayiste accusée de climatoscepticisme. À l’annonce de ce choix, le chercheur Damien Deville et le cosmographe Maxime Blondeau ont remis leur démission. Dans un entretien à Vert, Damien Deville explique son choix.
Depuis sa victoire, le républicain a effectué de nombreuses nominations à des postes plus ou moins importants. Le CV de beaucoup de ces impétrants ne les destinait pas vraiment à occuper des responsabilités dans l’administration fédérale.
Mise en avant de figures climatosceptiques, rhétorique rassuriste... La Société de géographie, la plus vieille du monde, est un « bastion du climatoscepticisme en France », dénoncent des géographes démissionnaires.
Déboucher les faux sceptiques. Le rédacteur en chef de Vert revient sur les dernières «zinzineries» des climatosceptiques et en profite pour évoquer Chaleurs actuelles, un grand projet pour apprendre à décrypter les discours les plus dangereux pour le climat et les humains. Cliquez ici pour (ré)écouter cette chronique diffusée sur France inter le 20 novembre 2024.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dresse depuis 1988 un état des lieux de la connaissance scientifique sur le changement climatique. Des faits régulièrement mis en cause par Donald Trump. L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis aura-t-elle un impact sur les rapports du Groupes d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ? Photo AFP
Déni-oui-oui. L’appellation «climatosceptiques» est un grand fourre-tout qui regroupe des familles bien différentes, dont l’organisation Parlons climat vient de brosser le portrait comme jamais auparavant. Sont-ils forcément d’extrême droite ? Plutôt masculins ? Quelles sont leurs préoccupations et comment leur parler ? Tour d’horizon d’un sujet brûlant.
Avec Trump, le climatoscepticisme de nouveau au pouvoir
Les français sont de plus en plus climatosceptiques, révèle le 25e baromètre des représentations sociales du changement climatique, publié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en octobre 2024. Selon cette étude basée sur un échantillon de 1 505 personnes, près de 30 % des personnes interrogées considèrent que les désordres climatiques et leurs conséquences, à l’image des canicules, des tempêtes, des sécheresses, des inondations plus fréquentes et sévères, la (…)
La vingt-neuvième conférence de l'ONU pour le climat s'ouvre lundi à Bakou en Azerbaïdjan. Principal objectif : trouver des centaines de milliards de dollars pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter au changement climatique. Des débats qui s'annoncent difficiles, d'autant plus que de nombreux chefs d'États ne seront pas présents. Un sommet qui débute six jours après l'élection du climato-sceptique Donald Trump à la présidence des États-Unis, deuxième pays le plus émetteur de CO2.
L'occasion de remettre en cause l'image stéréotypée que nous en avons et de réinterroger les stratégies d'info et de communication sur le changement climatique et la transition écologique.
Nos émissions de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, au contraire. Les températures planétaires augmentent inexorablement. On nous annonce que la France doit se préparer à + 4° d'ici la fin du siècle : notre organisation sociale, notre modèle économique et nos modes de vie vont être bouleversés. Nous « adapter » va devenir une nécessité. Mais à quoi, comment, et jusqu'où ?
Le doute sur l’origine ou l’existence du réchauffement climatique ne découle pas d’un manque de connaissances ou d’une défiance des scientifiques, mais d’un rejet de ce qui menace certains modes de vie et valeurs, selon une enquête de l’ONG Parlons climat.
Dans cette deuxième vidéo avec Serge Zaka, nous sortons des sentiers battus ! Aujourd’hui, on se glisse dans la peau de ceux qu’on voit de plus en plus sur les réseaux : les climato-sceptiques, climato-rassuristes, et climato-négationnistes. Pour une fois, je vais jouer le rôle de celui qui remet en question le changement climatique avec les arguments qu’on entend souvent dans les débats publics et sur les réseaux sociaux. Face à moi, Serge Zaka répond sans détour, déconstruit et met en lumière les réalités climatiques pour une discussion sans filtre. Ce format inédit saura, je l’espère, capter votre attention et vous donner des outils pour comprendre et répondre aux arguments de ceux qui nient l’urgence climatique. À regarder absolument !
Comme le souligne un article du Temps publié ce lundi 21 octobre, depuis 2020, de plus en plus de villes américaines se présentent comme des « paradis » climatiques, soi-disant « épargnés » par les conséquences du dérèglement. Au grand dam de la plupart des spécialistes du sujet, voire des habitants concernés eux-mêmes.
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné estime qu'il faut "trouver un chemin raisonnable de transition" énergétique sans invoquer "la fin du monde" face au réchauffement climatique, dénonçant un "retour à une forme d'obscurantisme", jeudi dans une interview au magazine L'Express."La science nous dit que l'activité humaine est largement à la source du changement climatique. Je le tiens pour acquis", déclare d'abord le patron, interrogé sur le changement climatique et ses bases scientifiques.
"Avant je suivais Bon Pote pour le climat, mais vous êtes devenu trop politique". Neutralité journalistique, journaliste militant, voilà
Eruption volcanique, astéroïde, ou changement climatique, les scientifiques discutent encore de comment s’est déroulé l’extinction des dinosaures, mais celle-ci ne fait plus aucun doute… Pourtant Ismaïl Ouslimani, dit @LeRaptor a contrairement aux raptors d’antan des gros bras et une petite bouche ce qui ne l’empêche pas de dénoncer et vociférer sur ce qu'il appelle les arnaques de wokistes, d’ultra féministes et des hommes sojas sur les réseaux. Après une hibernation youtubesque de 2 ans, il revient déter comme Zidane en 2005 et nous sort une vidéo qu’il a qualifié de super importante, cruciale, et qu'il dit repousser depuis plus de 4 ans parce qu'il a peur "du degré de fanatisme et de terrorisme intellectuel chez la secte du climat."
Les pires dingueries de la vidéo du «Raptor» sur le climat décryptées avec des scientifiques du Giec
- Anne-Claire Poirier,Dans une vidéo de 1h20, déjà vue des centaines de milliers de fois, l’influenceur d’extrême droite parvient à énoncer des dizaines de fausses informations censées démonter «l’escroquerie climatiste». Décryptage de ses principaux mensonges avec les premiers intéressés : les scientifiques du climat.
Dans une vidéo, le youtubeur d’extrême droite Le Raptor y réfute le réchauffement climatique, qualifié d’« arnaque mondiale ». Un buzz inquiétant, qui va au-delà d'internet, selon le journaliste Maxime Macé, spécialiste de la fachosphère.
Plus de 30 mensonges à réfuter… nous revenons dans cette vidéo sur les principaux, en espérant que certaines personnes changeront d’avis.
L’édition du mois de mars du magazine "Popular Mechanics” rapportait que le climat de l'année précédente était bizarre mais surtout... chaud. Les villes cuisaient sous le soleil brûlant, des cultures subissaient des dommages et les agriculteurs perdaient un million de dollars par jour… Les bons vieux hivers d'antan, avec des chutes de neige de 4 mètres et demi de haut et durant six mois, étaient révolue. L'auteur expliquait à l'audience que les émissions humaines de dioxyde de carbone étaient la cause du réchauffement planétaire. Cela vous semble familier ? En effet, c’est le genre de reportage que nous entendons tout le temps maintenant… Mais cette édition n'a pas été publiée en 2024. Elle l'a été en 1912…
Pour Moscou, la politique climatique apparaît comme un moyen au service d’un objectif supérieur : l’intérêt national
Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, est invité par Ground Control. Il nous explique le moteur principal du climatoscepticisme, et les différents types de climatosceptique. Comment les convaincre que le climat se réchauffe vraiment ? Ça ne sera pas par des arguments scientifiques, ça c'est sûr. Peut-être par un câlin ?
Alors que l’Arcom étudie ce lundi 15 juillet la réattribution des fréquences TNT pour la chaîne Cnews, une centaine d’organisations syndicales, antiracistes, féministes et écologistes lancent une campagne d’action contre le groupe Bolloré.
CNews vient d'être sanctionnée pour avoir permis à l'un de ses invités de remettre en cause l'origine humaine du changement climatique.
L'Arcom a mis en garde Sud Radio pour une séquence qui minimise ou contredit le consensus scientifique autour du changement climatique.
« Totalitarisme vert », « propagandistes du Giec »... Des députés du Rassemblement national fraichement élus à l’Assemblée sont connus pour leur remise en cause du changement climatique et leur haine des écologistes.
Le paradoxe de notre époque : hausse du climatoscepticisme face à l'urgence actuelle du changement climatique.