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La Cour suprême américaine à majorité conservatrice a accordé vendredi 27 juin une importante victoire à l'administration de Donald Trump en limitant le pouvoir des juges à suspendre à l'échelle nationale des décisions de l'exécutif qu'ils considèrent comme illégales. La plus haute juridiction des Etats-Unis considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux "excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux". Elle ne statue en revanche pas sur la constitutionnalité du décret présidentiel de Donald Trump revenant sur le droit du sol, à l'origine de ce contentieux.
La plus haute juridiction américaine considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux « outrepassent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux ».
Comment des vieux smartphones pourraient sauver nos villes… et nos océans
Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Maxime Fournes. Dans ce podcast, cet expert en intelligence artificielle, nous partage son expérience et ses réflexions sur les dangers associés à l'IA, particulièrement à travers l'usage des réseaux de neurones profonds. Après une décennie de recherche en machine learning, il nous raconte son parcours et ses inquiétudes sur l'accélération des progrès technologiques depuis 2020. Il nous invite à réfléchir sur les risques liés à la création de superintelligences autonomes et sur le manque de contrôle sur ces systèmes, de plus en plus puissants et incompréhensibles. Maxime nous présente également son engagement avec l'association Pause AI, qui milite pour un moratoire international sur les IA dangereuses et explore la problématique des algorithmes de recommandation qui façonnent nos comportements et nos sociétés. La discussion se poursuit avec des questions éthiques sur l'utilisation de l'IA dans des domaines comme les jeux vidéo et les applications de rencontre, et la ques
Même si on protégeait 30 % des océans, ce ne serait pas suffisant.
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
Selon une nouvelle étude, une septième limite planétaire pourrait avoir été franchie, celle de l’acidification des océans.
En analysant des données océaniques à haute résolution, des chercheurs ont découvert que certaines parties des océans de la planète avaient déjà dépassé la limite planétaire d’acidification il y a au moins cinq ans. Les niveaux de saturation en aragonite — un minéral dont dépend la survie de nombreux êtres vivants — atteindraient par endroits un taux alarmant de 17 % par rapport à la moyenne préindustrielle, alors que le seuil limite est fixé à 20 %. Si les émissions de CO₂ continuent d’augmenter, cela pourrait entraîner les écosystèmes marins vers un point de basculement.
A Los Angeles, New York ou Atlanta, des milliers de manifestations étaient organisées ce samedi 14 juin pour protester contre «la militarisation de la démocratie» par Donald Trump. Des défilés massifs et essentiellement pacifiques, malgré de rares incidents.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Recent simulations using the Community Earth System Model (CESM) indicate that a tipping event of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) would cause Europe to cool by several degrees. This AMOC tipping event was found under constant pre-industrial greenhouse gas forcing, while global warming likely limits this AMOC-induced cooling response. Here, we quantify the European temperature responses under different AMOC regimes and climate change scenarios. A strongly reduced AMOC state and intermediate global warming (C, Representative Concentration Pathway 4.5) has a profound cooling effect on Northwestern Europe with more intense cold extremes. The largest temperature responses are found during the winter months and these responses are strongly influenced by the North Atlantic sea-ice extent. Enhanced North Atlantic storm track activity under an AMOC collapse results in substantially larger day-to-day temperature fluctuations. We conclude that the (far) future European temperatures are dependent o
A la veille de l’ouverture officielle de la Conférence des Nations unies sur l’océan, à Nice, la France a dit vouloir bannir ce type de pêche d’une série de zones protégées.
Les organisations environnementales dénoncent l’absence de mesures contraignantes pour protéger réellement la biodiversité dans ces zones.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
La France veut accélérer la protection de ses océans en restreignant certaines pratiques de pêche avant l’échéance européenne de 2030.
La quête pour maîtriser la fusion nucléaire, cette source d’énergie propre, quasi illimitée et sans déchets radioactifs à long terme, vient de franchir une étape majeure. Le stellarator Wendelstein 7-X, un réacteur expérimental installé en Allemagne, a pulvérisé plusieurs records mondiaux en démontrant sa capacité à maintenir un plasma ultra-chaud et stable plus longtemps que jamais auparavant. Ce succès marque un progrès crucial vers l’objectif de produire une énergie de fusion viable à l’échelle industrielle, capable un jour de remplacer nos sources d’énergie fossile polluantes.
Cymene Howe et Dominic Boyer, de l’Université Rice, viennent de publier un commentaire dans Science qui ouvre un peu plus les yeux sur un sujet que l’on aimerait garder bien au frais : le coût humain de l’effondrement de nos glaciers. Spoiler alert : ce n'est pas pas un spin off des "Marcheurs Blancs" Game Of Thrones.
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
Une étude récemment publiée par la Columbia Climate School révèle une réalité inquiétante : toutes les grandes villes des États-Unis, qu’elles se trouvent sur la côte ou à l’intérieur des terres, sont en train littéralement de s’enfoncer.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le neuroscientifique Albert Moukheiber pour décrypter comment nos cerveaux sont influencés par la désinformation, la polarisation et les récits politiques. Au fil de la discussion, Albert explique pourquoi nous croyons aux mythes géopolitiques, comment la colonisation est présentée sous un angle fallacieux, et comment l’hyper-connectivité et les réseaux sociaux amplifient les discours de haine. Ils abordent également la manière dont les médias et les élites manipulent l’opinion, les mécanismes psychologiques derrière la déshumanisation de certains groupes, et les conséquences néo-coloniales persistantes. Enfin, ils discutent des solutions possibles : renforcer la régulation des médias, préserver un socle commun de réalité et rétablir la justice historique pour favoriser la cohésion sociale dans un monde qui se polarise et qui fait face à des limites planétaires.
En 2024, l'Europe a été frappée de plein fouet et ce n'est que le début… D'après le dernier rapport du service Copernicus (qui est un programme européen d’observation de la Terre) et de l'agence météorologique mondiale et bien.. l'Europe est le continent qui s'emballe le plus vite sur la planète. Et vous savez quoi ? Ce n'est pas un accident, c'est la triste réalité d'un système qui se réchauffe à une vitesse effrayante.
Le chancelier a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne dans ce changement de doctrine militaire, mais aucun de ces pays n’a encore confirmé. La Russie a fustigé une « décision assez dangereuse ».
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Matthieu Auzanneau,, auteur et directeur du think tank de la transition énergétique The Shift Project nous abordons l’inexorable épuisement des ressources fossiles et ses conséquences géopolitiques (Golfe Persique, Irak, Ukraine) La dépendance de l’Europe au pétrole et au gaz. Les grands moments historiques du pétrole (pic de 1970, Mer du Nord, boom du shale aux USA) Les premiers accords climatiques (Protocole de Kyoto) et la croissance paradoxale de la consommation de gaz L’analogie du corps humain pour montrer que l’énergie est l’« organe vital » de nos sociétés Les pistes de sortie de la « marriage pétrolier » : sobriété organisée, souveraineté industrielle, transition vers les renouvelables Et un appel à l’élaboration d’un plan clair et collectif pour réduire la dépendance aux énergies carbonées « Decarbonons la France ! »
J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne. Bien entendu, quiconque écrit sur les limites de la croissance doit d’abord procéder à toutes les vérifications d’usage. En effet, la combinaison des mots « limites » et « croissance » dans le titre a suscité un grand nombre de réactions critiques, allant de la déformation pure et simple de l’ouvrage à l’incompréhension du modèle de dynamique des systèmes qui le sous-tend.
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently.


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juin 2025

La Cour suprême américaine à majorité conservatrice a accordé vendredi 27 juin une importante victoire à l'administration de Donald Trump en limitant le pouvoir des juges à suspendre à l'échelle nationale des décisions de l'exécutif qu'ils considèrent comme illégales. La plus haute juridiction des Etats-Unis considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux "excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux". Elle ne statue en revanche pas sur la constitutionnalité du décret présidentiel de Donald Trump revenant sur le droit du sol, à l'origine de ce contentieux.
La plus haute juridiction américaine considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux « outrepassent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux ».
Comment des vieux smartphones pourraient sauver nos villes… et nos océans
Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Maxime Fournes. Dans ce podcast, cet expert en intelligence artificielle, nous partage son expérience et ses réflexions sur les dangers associés à l'IA, particulièrement à travers l'usage des réseaux de neurones profonds. Après une décennie de recherche en machine learning, il nous raconte son parcours et ses inquiétudes sur l'accélération des progrès technologiques depuis 2020. Il nous invite à réfléchir sur les risques liés à la création de superintelligences autonomes et sur le manque de contrôle sur ces systèmes, de plus en plus puissants et incompréhensibles. Maxime nous présente également son engagement avec l'association Pause AI, qui milite pour un moratoire international sur les IA dangereuses et explore la problématique des algorithmes de recommandation qui façonnent nos comportements et nos sociétés. La discussion se poursuit avec des questions éthiques sur l'utilisation de l'IA dans des domaines comme les jeux vidéo et les applications de rencontre, et la ques
Même si on protégeait 30 % des océans, ce ne serait pas suffisant.
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
Selon une nouvelle étude, une septième limite planétaire pourrait avoir été franchie, celle de l’acidification des océans.
En analysant des données océaniques à haute résolution, des chercheurs ont découvert que certaines parties des océans de la planète avaient déjà dépassé la limite planétaire d’acidification il y a au moins cinq ans. Les niveaux de saturation en aragonite — un minéral dont dépend la survie de nombreux êtres vivants — atteindraient par endroits un taux alarmant de 17 % par rapport à la moyenne préindustrielle, alors que le seuil limite est fixé à 20 %. Si les émissions de CO₂ continuent d’augmenter, cela pourrait entraîner les écosystèmes marins vers un point de basculement.
A Los Angeles, New York ou Atlanta, des milliers de manifestations étaient organisées ce samedi 14 juin pour protester contre «la militarisation de la démocratie» par Donald Trump. Des défilés massifs et essentiellement pacifiques, malgré de rares incidents.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.