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Une équipe de scientifiques de l’UCLouvain, en collaboration avec l’ULB, a mis en lumière un mécanisme méconnu par lequel la fonte des glaciers contribue davantage au réchauffement climatique que prévu, fait savoir l’université louvaniste dans un communiqué vendredi.
En 2024, la fonte des sols perpétuellement gelés du pays a atteint un niveau jamais vu, selon l’Académie suisse des sciences naturelles. Cette dégradation pourrait être une des causes de la catastrophe de Blatten, village ravagé par la chute d’un glacier il y a quelques semaines.
Selon une alerte du réseau scientifique World Weather Attribution (WWA), ce mercredi 11 mai, cette fonte accélérée serait le résultat d’une vague de chaleur record entre le 15 et le 21 mai, qui a aussi touché l’Islande.
Entre fonte et effondrements réguliers, la situation des glaciers du monde n’est pas au beau fixe, bien au contraire. Une récente infographie a rappelle la manière avec laquelle se forment les glaciers et comment ces derniers s’écoulent vers les océans. Dernièrement, une catastrophe en Suisse a également rappelé l’existence de certains risques.
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.
Cymene Howe et Dominic Boyer, de l’Université Rice, viennent de publier un commentaire dans Science qui ouvre un peu plus les yeux sur un sujet que l’on aimerait garder bien au frais : le coût humain de l’effondrement de nos glaciers. Spoiler alert : ce n'est pas pas un spin off des "Marcheurs Blancs" Game Of Thrones.
Des experts réunis au Tadjikistan estiment que l'effondrement spectaculaire du glacier de Birch, en Suisse, constitue un avertissement angoissant pour les populations qui vivent à côté de glaciers fragiles sur la planète, tout particulièrement en Asie.
De nombreux pays manquent de ressources pour surveiller leurs glaciers comme le font les géologues suisses. Des experts ont tiré la sonnette d’alarme samedi lors d’une conférence internationale sur les glaciers, organisée sous l’égide des Nations unies.
Avec un réchauffement de + 2,7°C d’ici 2100, qui correspond aux engagements climatiques actuels des Etats, les glaciers du monde perdraient 76 % de leur masse, alerte une étude publiée ce jeudi 29 mai. En cas d’efforts pour maintenir le réchauffement à + 1,5°C, cette perte serait réduite de moitié.
Si la température mondiale augmente de 2,7 °C, ce qui correspond aux prévisions se basant sur les politiques climatiques en vigueur, 76% de la masse glaciaire actuelle disparaîtra, révèle une nouvelle étude internationale à laquelle ont collaboré des chercheurs de la VUB. Si le réchauffement est limité à 1,5 °C, ce qui correspond à l'objectif des Accords de Paris, jusqu'à 54 % des glaciers pourraient être préservés.
La petite commune de Blatten avait été évacuée avant la catastrophe, mais une personne est tout de même portée disparue. Les autorités s’inquiètent aussi de la formation d’un lac, la coulée de boue et de rochers bloquant une rivière.
L'éboulement du glacier du Birch a détruit en grande partie le petit village de Blatten et fait un disparu.
Le plus grand iceberg du monde, A-23A, se fracture en milliers de morceaux au large de la Géorgie du Sud, selon de récents relevés satellites.
Le village suisse de Blatten, à la frontière italienne a été évacué suite à des affaissements d'un mètre de profondeur et de larges fissures observés.Le village alpin du canton du Valais a été évacué à cause de l'instabilité du glacier du Beich, surveillé depuis les années 1990. La fonte des neiges à 2 500 mètres d'altitude aurait provoqué cette situation. Au total, 92 résidents et 16 touristes ont dû quitter la zone. Le village compte environ 300 habitants.
Dans un rapport présenté ce mardi 13 mai, l’Institut national de la recherche agronomique torpille le thermomètre européen choisi par le gouvernement pour mesurer l’utilisation des phytosanitaires. Mis en place pour répondre à la colère agricole, celui-ci doit faire l’objet de «corrections immédiates».
En l’absence d’une couche de glace à la surface de l’océan, la lumière qui pénètre les eaux n’est plus la même, ce qui influence le type d’algue et de plancton s’y développant. Une étude publiée dans « Nature » alerte sur des conséquences en chaîne.
Sous la glace de l'Antarctique, la fonte rapide des calottes pourrait déclencher une activité volcanique, accélérant ainsi l'élévation du niveau de la mer et menaçant l'équilibre climatique mondial.
Le rapport annuel de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) confirme que 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Il liste aussi d'autres tristes records : de concentration de CO2 dans l'atmosphère, de réchauffement des océans, de fonte des glaciers, de montée des eaux... Ce rapport souligne aussi le très grand nombre de déplacés en raison des catastrophes climatiques : cyclones, inondations ou encore incendies.
La fonte des glaciers est une métamorphose plutôt qu’une disparition, selon Nastassja Martin et Olivier de Sépibus. Dans « Les Sources de glace », l’anthropologue et le photographe appellent à repenser nos liens avec ces géants.
L'ONU a averti vendredi, à l'occasion de la toute nouvelle Journée mondiale des glaciers, que toutes les régions glaciaires avaient enregistré une perte de masse nette en 2024, marquant ainsi une troisième année consécutive de recul.
Avec la disparition progressive des glaciers sous l’effet du changement climatique, c’est bien plus que de l’eau qui disparaît. En effet, les ruisseaux et autres rivières alimentées par les glaciers abritent une diversité microbienne méconnue. Une mission scientifique unique en son genre s’est attelée à recenser ce microbiome à travers 11 chaînes de montagnes et 170 cours d’eau glaciaires.
À l'occasion de la journée mondiale des glaciers, l'Unesco publie un rapport glaçant sur la dégradation rapide des eaux de montagne due aux dérèglements climatiques.
Après une décennie de procédure, un agriculteur péruvien, Saul Luciano Lliuya, fait face, à partir de ce lundi 17 mars devant la justice allemande, au géant de l’énergie qu’il somme de réparer les effets du réchauffement. Les ONG qui l’épaulent voudraient en faire un cas emblématique de la lutte climatique.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut: après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l'hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète en poursuivant plus de deux ans d'observations de chaleurs à des niveaux historiques.
Le 7 février, « un plus bas record a été atteint concernant la surface de banquise cumulée » autour de l’Arctique et l’Antarctique, indique le bulletin mensuel publié par l’observatoire européen.
Le mois qui vient de s’écouler «s’inscrit dans la lignée des températures records ou quasi records» depuis deux ans, pointe le bulletin mensuel publié ce jeudi 6 mars par l’observatoire européen Copernicus.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut : après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l’hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète.
La surface cumulée de la banquise des pôles Nord et Sud est la plus petite jamais observée pour un mois de février. En Arctique, les températures trop douces ont empêché la glace de se reconstituer.
Le plus fort courant océanique de la planète pourrait ralentir avec la fonte des glaces de l’Antarctique, selon des...
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.


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juin 2025

Une équipe de scientifiques de l’UCLouvain, en collaboration avec l’ULB, a mis en lumière un mécanisme méconnu par lequel la fonte des glaciers contribue davantage au réchauffement climatique que prévu, fait savoir l’université louvaniste dans un communiqué vendredi.
En 2024, la fonte des sols perpétuellement gelés du pays a atteint un niveau jamais vu, selon l’Académie suisse des sciences naturelles. Cette dégradation pourrait être une des causes de la catastrophe de Blatten, village ravagé par la chute d’un glacier il y a quelques semaines.
Selon une alerte du réseau scientifique World Weather Attribution (WWA), ce mercredi 11 mai, cette fonte accélérée serait le résultat d’une vague de chaleur record entre le 15 et le 21 mai, qui a aussi touché l’Islande.
Entre fonte et effondrements réguliers, la situation des glaciers du monde n’est pas au beau fixe, bien au contraire. Une récente infographie a rappelle la manière avec laquelle se forment les glaciers et comment ces derniers s’écoulent vers les océans. Dernièrement, une catastrophe en Suisse a également rappelé l’existence de certains risques.
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.
Cymene Howe et Dominic Boyer, de l’Université Rice, viennent de publier un commentaire dans Science qui ouvre un peu plus les yeux sur un sujet que l’on aimerait garder bien au frais : le coût humain de l’effondrement de nos glaciers. Spoiler alert : ce n'est pas pas un spin off des "Marcheurs Blancs" Game Of Thrones.
Des experts réunis au Tadjikistan estiment que l'effondrement spectaculaire du glacier de Birch, en Suisse, constitue un avertissement angoissant pour les populations qui vivent à côté de glaciers fragiles sur la planète, tout particulièrement en Asie.

mai 2025

De nombreux pays manquent de ressources pour surveiller leurs glaciers comme le font les géologues suisses. Des experts ont tiré la sonnette d’alarme samedi lors d’une conférence internationale sur les glaciers, organisée sous l’égide des Nations unies.
Avec un réchauffement de + 2,7°C d’ici 2100, qui correspond aux engagements climatiques actuels des Etats, les glaciers du monde perdraient 76 % de leur masse, alerte une étude publiée ce jeudi 29 mai. En cas d’efforts pour maintenir le réchauffement à + 1,5°C, cette perte serait réduite de moitié.
Si la température mondiale augmente de 2,7 °C, ce qui correspond aux prévisions se basant sur les politiques climatiques en vigueur, 76% de la masse glaciaire actuelle disparaîtra, révèle une nouvelle étude internationale à laquelle ont collaboré des chercheurs de la VUB. Si le réchauffement est limité à 1,5 °C, ce qui correspond à l'objectif des Accords de Paris, jusqu'à 54 % des glaciers pourraient être préservés.
La petite commune de Blatten avait été évacuée avant la catastrophe, mais une personne est tout de même portée disparue. Les autorités s’inquiètent aussi de la formation d’un lac, la coulée de boue et de rochers bloquant une rivière.
L'éboulement du glacier du Birch a détruit en grande partie le petit village de Blatten et fait un disparu.
Le plus grand iceberg du monde, A-23A, se fracture en milliers de morceaux au large de la Géorgie du Sud, selon de récents relevés satellites.
Le village suisse de Blatten, à la frontière italienne a été évacué suite à des affaissements d'un mètre de profondeur et de larges fissures observés.Le village alpin du canton du Valais a été évacué à cause de l'instabilité du glacier du Beich, surveillé depuis les années 1990. La fonte des neiges à 2 500 mètres d'altitude aurait provoqué cette situation. Au total, 92 résidents et 16 touristes ont dû quitter la zone. Le village compte environ 300 habitants.
Dans un rapport présenté ce mardi 13 mai, l’Institut national de la recherche agronomique torpille le thermomètre européen choisi par le gouvernement pour mesurer l’utilisation des phytosanitaires. Mis en place pour répondre à la colère agricole, celui-ci doit faire l’objet de «corrections immédiates».