Veille 2.1

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Sélection du moment:

La cour administrative d’appel de Bordeaux a annulé ce mercredi 18 décembre l’autorisation environnementale délivrée en 2017 pour les retenues du marais poitevin, donc celle de Sainte-Soline.
Tôt outarde. La cour administrative d’appel de Bordeaux a suspendu, ce mercredi, l’autorisation environnementale de quatre réserves d’eau destinées à l’agriculture dans le Poitou, dont celle de Sainte-Soline. L'annulation est justifiée par la menace qu'elles représentent pour l'outarde canepetière, une espèce d'oiseau en voie de disparition.
La cour administrative d'appel de Bordeaux a annulé les autorisations de quatre réserves du Marais poitevin, au nom de la préservation de l'outarde canepetière.
Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d'irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d'irrigation, c'est possible !
La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Les Soulèvements de la Terre sont une source d’inspiration pour les activistes européens. Certains ont participé aux mobilisations contre les mégabassines et en tirent un bilan stratégique fait d’espoir et de doutes.
Vendredi 19 juillet, des activistes ont lâché des lentilles d’eau dans une mégabassine, par la voie des airs. L’objectif ? Bloquer sa pompe et incarner « la revanche du vivant ». La scène est digne d’un roman d’anticipation. Un mélange entre La guerre des boutons et Les Furtifs de Damasio. Il faut imaginer une foule bariolée de plusieurs centaines de personnes à vélo, grimée de masques d’animaux et de bleus de travail. Autour, des champs agro-industriels, du maïs à perte de vue, et un hélicoptère qui (...)
Rage against the bassines. Entre les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, des milliers de personnes se sont retrouvées ce weekend pour s’opposer à une agro-industrie toujours plus gourmande en eau, et lui opposer un contre modèle. Vert y était.
Maire de Melle, Sylvain Griffault soutient le mouvement antibassines. La commune vient d’accueillir campings, concerts et conférences, après avoir déjà servi de base arrière à Sainte-Soline l’an dernier. Melle (Deux-Sèvres), reportage « Petite cité de caractère », indique une plaque à l’entrée de Melle, dans les Deux-Sèvres. Son maire aussi semble en avoir, du caractère. Élu à ce poste en 2020 après un mandat en tant que conseiller municipal, Sylvain Griffault, 51 ans, s’affiche comme l’un des soutiens (...)
A l’issue de plusieurs jours de rassemblement dans l’ouest de la France et d’une manifestation à La Rochelle, les militants du climat ont annoncé ce dimanche 21 juillet leur volonté de continuer la lutte jusqu’à l’obtention d’un moratoire.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Une tentative de blocage du port, symbole de l’agro-industrie, le matin ; une grande manifestation rassemblant 6 000 personnes l’après-midi : le 20 juillet, les militants antibassines ont investi La Rochelle. La Rochelle (Charente-Maritime), reportage À l’ombre de tracteurs venus à petite vitesse depuis l’île de Ré voisine, deux cents paysans, activistes de l’eau et faucheurs volontaires d’OGM ont bloqué les hangars de la coopérative céréalière Soufflet dans le port de La Rochelle, dès 6 h 45 samedi 20 (...)
La manifestation de milliers d'opposants aux "bassines" a avorté, vendredi, après un incendie déclenché par l'action des forces de l'ordre dont les tirs de lacrymogènes ont provoqué un feu qui a semé la panique. Le cortège, qui devait initialement rejoindre la commune de Saint-Sauvant, où une "bassine" doit être construite à l'automne, s'était finalement réuni dans l'agglomération de Poitiers, en raison de nombreux contrôles des gendarmerie. Cette manifestation n'avait pas été déclarée.
Les organisateurs ciblent ce samedi 20 juillet le port de la Pallice, utilisé pour les exportations agricoles, pour dénoncer les réserves d’eau géantes symboles de «l’accaparement» de l’eau par l’agroindustrie.
Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État a essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne. Vivonne et Migné-Auxances (Vienne), reportage Il faut faire preuve de patience pour manifester contre les mégabassines. Supporter les incessants contrôles policiers, les fouilles au corps, les confiscations d’objets personnels aussi innocents que des bouchons d’oreilles, des piquets de (...)
Une gendarme et cinq manifestants ont été blessés après une course-poursuite, des dégradations et des violences en marge de la manifestation à La Rochelle contre les projets de mégabassines. Un second cortège s'est approché du terminal agro-industriel du port de La Pallice, pour dénoncer un "accaparement" de l'eau par l'agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Les mégabassines témoignent des immenses inégalités entre paysans, entre ceux qui bénéficient des bassines et ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Melle (Deux-Sèvres), reportage Les mégabassines réactivent la lutte des classes dans le monde paysan : c’est le cheval de bataille sur lequel se focalise le mouvement antibassines à l’occasion des deux jours de « manif’action » organisés ces vendredi 19 et samedi 20 juillet à Saint-Sauvant et La Rochelle, en Charente-Maritime. Cet axe de mobilisation est (...)
Un an après la mobilisation réprimée de Sainte-Soline, les opposants aux retenues d’eau manifestent à partir de ce vendredi pour réclamer un moratoire, mais craignent des débordements alors qu’un lourd dispositif de forces de l’ordre est prévu.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers les Deux-Sèvres, où se tient un rassemblement antimégabassines, a été violemment attaqué. Bilan : 2 blessés, des vélos et tentes volés et des pneus crevés. Dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers le Village de l’eau à Melle (Deux-Sèvres) a été violemment attaqué. Venu de Bordeaux, le groupe faisait étape sur le terrain d’un pépiniériste, dans le village de Saint-Loup (Charente-Maritime), lorsque (...)
Plus de 3 000 policiers et gendarmes seront mobilisés a annoncé le ministère de l’intérieur, qui prévoit « entre 6 000 et 8 000 » personnes, « dont un millier qu’on pourrait qualifier de dangereuses, violentes ou radicalisées ».
Alors qu’un grand rassemblement contre les mégabassines est en cours, un débat a réuni des opposants et un partisan de ces retenues d’eau. Ce dernier, membre d’un syndicat proche de l’extrême droite, s’est montré agressif. Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), reportage Pour la première fois sans doute, un débat direct a eu lieu entre un opposant aux mégabassines et un partisan de cette technique de stockage d’eau. L’événement a eu lieu à Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), lors du Festival (...)
Une décision inédite du tribunal administratif de Poitiers réduit grandement le volume d’eau pompable pour remplir les mégabassines du Marais poitevin. Un camouflet pour les administrations locales, bien plus généreuses. La Rochelle, correspondance Le tribunal administratif de Poitiers vient de mettre les mégabassines du Poitou au régime sec. Mardi 9 juillet, les juges ont annulé l’autorisation unique pluriannuelle de prélèvement (AUPP), délivrée fin 2021 par les préfets. Résultat : les volumes (...)
Les prélèvements autorisés pour l’usage agricole jusqu’en 2026, jugés trop importants notamment en raison de la création des réserves de substitution, ont été retoqués par la justice.
Près de Clermont-Ferrand, 36 agriculteurs projettent de construire deux immenses retenues d’eau, les plus grosses de France connues à ce jour – hors barrages. Une solution à court-terme pour maintenir leur modèle agricole, mais pas le remède miracle à la crise de l’eau. Vert a mené l’enquête sur ce cas d’école.
Vingt-et-un projets de mégabassines ont été réautorisés le 28 mai en Charente-Maritime. Une décision inédite qui pourrait faire jurisprudence, craignent des associations. C’est un rebondissement inattendu dans l’un des nombreux dossiers juridiques concernant des mégabassines. La cour administrative d’appel de Bordeaux a validé, dans une décision du 28 mai dernier, la construction de vingt-et-une mégabassines en Charente-Maritime. « C’est une décision dangereuse », réagit Marie Bomare, responsable (...)
Dans le Puy de Dôme, 6000 manifestants ont semé des milliers de graines le long de l’emplacement de deux méga-bassines.
Entre 4 000 militants, selon la préfecture, et 6 500, d’après les organisateurs, sont mobilisés samedi pour dénoncer la construction de deux réserves d’eau destinées à irriguer 800 hectares dans la plaine de la Limagne.
Les deux plus grandes méga-bassines de France sont en projet dans le Puy-de-Dôme. 36 agriculteurs en bénéficieraient, pour la plupart adhérents de Limagrain, quatrième groupe semencier mondial. Une mobilisation est prévue le 11 mai.


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décembre 2024

La cour administrative d’appel de Bordeaux a annulé ce mercredi 18 décembre l’autorisation environnementale délivrée en 2017 pour les retenues du marais poitevin, donc celle de Sainte-Soline.
Tôt outarde. La cour administrative d’appel de Bordeaux a suspendu, ce mercredi, l’autorisation environnementale de quatre réserves d’eau destinées à l’agriculture dans le Poitou, dont celle de Sainte-Soline. L'annulation est justifiée par la menace qu'elles représentent pour l'outarde canepetière, une espèce d'oiseau en voie de disparition.
La cour administrative d'appel de Bordeaux a annulé les autorisations de quatre réserves du Marais poitevin, au nom de la préservation de l'outarde canepetière.

octobre 2024

Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d'irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d'irrigation, c'est possible !

août 2024

La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.

juillet 2024

Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Les Soulèvements de la Terre sont une source d’inspiration pour les activistes européens. Certains ont participé aux mobilisations contre les mégabassines et en tirent un bilan stratégique fait d’espoir et de doutes.
Vendredi 19 juillet, des activistes ont lâché des lentilles d’eau dans une mégabassine, par la voie des airs. L’objectif ? Bloquer sa pompe et incarner « la revanche du vivant ». La scène est digne d’un roman d’anticipation. Un mélange entre La guerre des boutons et Les Furtifs de Damasio. Il faut imaginer une foule bariolée de plusieurs centaines de personnes à vélo, grimée de masques d’animaux et de bleus de travail. Autour, des champs agro-industriels, du maïs à perte de vue, et un hélicoptère qui (...)
Rage against the bassines. Entre les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, des milliers de personnes se sont retrouvées ce weekend pour s’opposer à une agro-industrie toujours plus gourmande en eau, et lui opposer un contre modèle. Vert y était.
Maire de Melle, Sylvain Griffault soutient le mouvement antibassines. La commune vient d’accueillir campings, concerts et conférences, après avoir déjà servi de base arrière à Sainte-Soline l’an dernier. Melle (Deux-Sèvres), reportage « Petite cité de caractère », indique une plaque à l’entrée de Melle, dans les Deux-Sèvres. Son maire aussi semble en avoir, du caractère. Élu à ce poste en 2020 après un mandat en tant que conseiller municipal, Sylvain Griffault, 51 ans, s’affiche comme l’un des soutiens (...)
A l’issue de plusieurs jours de rassemblement dans l’ouest de la France et d’une manifestation à La Rochelle, les militants du climat ont annoncé ce dimanche 21 juillet leur volonté de continuer la lutte jusqu’à l’obtention d’un moratoire.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Une tentative de blocage du port, symbole de l’agro-industrie, le matin ; une grande manifestation rassemblant 6 000 personnes l’après-midi : le 20 juillet, les militants antibassines ont investi La Rochelle. La Rochelle (Charente-Maritime), reportage À l’ombre de tracteurs venus à petite vitesse depuis l’île de Ré voisine, deux cents paysans, activistes de l’eau et faucheurs volontaires d’OGM ont bloqué les hangars de la coopérative céréalière Soufflet dans le port de La Rochelle, dès 6 h 45 samedi 20 (...)
La manifestation de milliers d'opposants aux "bassines" a avorté, vendredi, après un incendie déclenché par l'action des forces de l'ordre dont les tirs de lacrymogènes ont provoqué un feu qui a semé la panique. Le cortège, qui devait initialement rejoindre la commune de Saint-Sauvant, où une "bassine" doit être construite à l'automne, s'était finalement réuni dans l'agglomération de Poitiers, en raison de nombreux contrôles des gendarmerie. Cette manifestation n'avait pas été déclarée.
Les organisateurs ciblent ce samedi 20 juillet le port de la Pallice, utilisé pour les exportations agricoles, pour dénoncer les réserves d’eau géantes symboles de «l’accaparement» de l’eau par l’agroindustrie.