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Amazonie

mai 2024

La déforestation de la région du Cerrado au Brésil, une savane réputée pour la richesse de sa biodiversité, a fortement progressé en 2023. Pour la première fois, elle a été supérieure à celle de l’Amazonie, selon un rapport.
Une sécheresse interminable, des eaux à 40 °C, des communes sans eau qui déclarent l’état d’urgence... Fin 2023, au Brésil, plus de 600 000 personnes ont été touchées par le stress hydrique qui frappait le pays. Dans plusieurs reportages, les personnes interviewées évoquaient auprès de Reporterre « une bombe à retardement » pour les écosystèmes. Ces tristes prédictions semblent désormais se réaliser. D’après une étude publiée par la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, publiée le 20 (...)

avril 2024

Le constat est clair : la sécheresse qui frappe durement la Colombie et l’Équateur est certes liée à un phénomène El Niño d’une ampleur exceptionnelle, mais aussi au déboisement de la plus grande forêt tropicale du monde.

février 2024

Le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) a suivi les émissions provenant des incendies de forêt en Amérique du Sud. L’intensité des feux de forêt dans le nord de la forêt amazonienne, en particulier dans l’État brésilien de Roraima, a entraîné les plus fortes émissions de carbone enregistrées pour un mois de février depuis au moins 2003, non seulement pour Roraima, mais aussi pour l’ensemble du Brésil. D’autres pays d’Amérique du Sud, comme le Venezuela et la Bolivie, enregistrent également les émissions les plus élevées depuis 2003 pour la même période.
The Amazon rainforest is facing a barrage of pressures that might tip it into large-scale ecosystem collapse as soon as 2050, according to new research Wednesday warning of dire consequences for the region and the world. The Amazon, which holds more than 10 percent of the world's biodiversity, helps stabilize the global climate by storing the equivalent of around two decades of emissions of planet-warming carbon dioxide.

janvier 2024

Selon une étude, le réchauffement climatique a été à l'origine d'une sécheresse record dans la forêt amazonienne.
La déforestation de l’Amazonie brésilienne a sensiblement diminué en 2023, une “grande victoire” pour le président Lula et son gouvernement. Mais l’écosystème du Cerrado, qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale, a en revanche subi des pertes de végétation record.

décembre 2023

L'année 2023 a été marquée par de sombres records côté climat et biodiversité. Sans renier ces mauvaises nouvelles, «Libération» revient sur six nouvelles environnementales enthousiasmantes.
La hausse de la valeur de l'or dans le monde a amplifié l'exploitation minière illégale en Amazonie, où du mercure liquide est déversé dans le fleuve Amazone. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme, affirmant que les communautés autochtones seront les premières victimes.
This year's heat and drought in the Amazon intensify worries that it is approaching a tipping point.
Le chef Raoni Metuktire, cacique du peuple amazonien kayapo, a accordé un entretien à France 24. Il craint que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ne parvienne pas à tenir ses promesses envers l’Amazonie. Les annonces et les mesure prises par ce dernier depuis son retour au pouvoir en janvier 2023 sont encourageantes, concède notre invité. Mais l’influence de son prédécesseur Jair Bolsonaro – et de ses alliés – représente un obstacle à leur mise en œuvre, déplore Raoni Metuktire.
Effondrement de la banquise et des glaciers, dépérissement des coraux et de l’Amazonie... Dans une étude publiée mercredi, des chercheurs identifient et analysent 26 "points de bascule" climatiques. Des phénomènes qui, s'ils se produisaient, pourraient entraîner un effet d'emballement désastreux pour le climat et la vie humaine. Alors que les dirigeants du monde sont réunis à l'occasion de la COP28, les auteurs du texte alertent : cinq points de rupture pourraient être atteints.
Depuis fin septembre, une sécheresse sans précédent touche l’Amazonie au Brésil. Incendies, assèchement des rivières, poissons et dauphins morts… les répercussions environnementales sont nombreuses. La crise est aussi sanitaire et menace les conditions de vie des habitants de la région. Reportage.

novembre 2023

Au Brésil, la région de Santarém est en situation d’urgence depuis deux mois face à une sécheresse historique. Celle-ci isole peu à peu les communautés installées sur les berges des rivières.
Le gouvernement brésilien a annoncé jeudi une baisse de 22,3 % en un an de la déforestation en Amazonie.
Entre août 2022 et juillet 2023, 9 001 kilomètres carrés de forêt primitive ont été détruits contre 11 594 km2 sur la période août 2021-juillet 2022. Mais sécheresse et incendies menacent l’Amazonie.
Une sécheresse historique essuyée dans l'Amazonie a récemment permis la découverte de dizaines de nouveaux pétroglyphes précolombiens.
Au Brésil, le Rio Negro, un affluent de l’Amazone, a atteint son niveau le plus bas depuis 121 ans. Avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité et les populations.

octobre 2023

Dans la partie brésilienne de la forêt amazonienne, les incendies se multiplient. 2 770 foyers actifs ont été enregistrés depuis le début du mois d’octobre, provoquant d’épais nuages de fumée qui rendent l’air des villes les plus proches irrespirable. Les feux, d’origine "criminelle", sont amplifiés par de fortes chaleurs et une sécheresse historique.
Les feux de forêt ont atteint un pic inquiétant en Amazonie, d’autant plus que ces feux sont de moins en moins liés à la déforestation. C’est l’alarme lancée par une équipe internationale de chercheurs, qui publient ce 16 octobre une lettre dans Nature Ecology & Evolution.
La capitale de l’Amazonie brésilienne est depuis quelques jours envahie par la fumée des incendies provoqués par la déforestation. Ses responsables ont été qualifiés de « criminels », vendredi, par la ministre de l’environnement.
Les surfaces déboisées dans la forêt tropicale ont été divisées par trois en un an, selon les données officielles publiées ce vendredi 6 octobre. Mais le défrichage illégal fait des ravages dans la région du Cerrado, riche en biodiversité.

septembre 2023

Des petits boitiers développés par une université brésilienne, nommés «Curupira», sont testés pour prévenir automatiquement de la mise en marche d’outils susceptibles d’abattre les arbres de la forêt primaire.
Tout comme en juillet, la déforestation de l'Amazonie a chuté de 66 % en août 2023 par rapport au même mois de l’année dernière. Selon le gouvernement brésilien, ces résultats reflètent l’efficacité des politiques environnementales.

août 2023

Presque au moment où l'Equateur annonçait cette semaine qu'il allait arrêter la production pétrolière dans un gisement emblématique en Amazonie, le Brésil vantait des investissements massifs dans les hydrocarbures, prévoyant l'exploration de pétrole près de l'embouchure de l'Amazone.Un paradoxe pour le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui se présente volontiers en champion de la lutte contre le changement climatique, mais est épinglé pour sa réticence à abandonner les énergies fossiles.
Le ministre de l'Energie de l'Equateur, Fernando Santos, a affirmé mercredi qu'il sera compliqué de démanteler en un an le gisement pétrolier de la réserve amazonienne de Yasuni, quelques jours après le vote en faveur d'un arrêt de la production.Réclamé par un groupe environnemental depuis dix ans, ce référendum, qui s'est tenu le 20 août, prévoyait qu'en cas de victoire du "oui", la décision serait exécutoire dans un délai d'un an.
C'est une "décision historique" se félicitent les défenseurs de l'Amazonie: une majorité d'Equatoriens a voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur.Lors d'un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Equatoriens ont dit oui à 59% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les résultats publiés lundi.
En Équateur, les électeurs ont voté dimanche pour le premier tour des élections présidentielles et législatives ainsi que pour un référendum sur l’exploitation du pétrole dans le parc amazonien Yasuni. 58,9 % d’entre eux ont répondu oui à la question : faut-il laisser indéfiniment cette source brute d’énergie fossile dans le sous-sol ? Une victoire pour les écologistes et le climat dans ce pays lourdement marqué par la pollution pétrolière.
Cette terre indigène, qui s’étend sur près d’un million d’hectares de forêt humide et primaire, constitue une réserve unique de biodiversité. Les défenseurs de l’Amazonie saluent une « victoire historique ».
Une majorité d'Equatoriens ont voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur, a-t-on appris lundi de source officielle.Lors d'un référendum organisé dimanche parallèlement à des élections générales anticipées, les électeurs ont dit oui à 58,99% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les derniers résultats publiés lundi matin et portant sur 93% des bulletins valides.
À l’issue de la conférence internationale des pays latino et autres sur le thème de l’Amazonie, voici un texte d’ambiance que j’ai rédigé en janvier 1987 lorsque je vivais à Macuya en pleine forêt amazonienne. Je travaillais sur un projet de la coopération belge de développement durable environnemental. En 2023, ce texte est toujours d’une actualité criante.
Le sommet des pays amazoniens s’est achevé en demi-teinte, mercredi au Brésil, sans que les participants n’arrivent à s’entendre sur une date butoir pour mettre fin à la déforestation. Mais le président brésilien Lula a rappelé aux pays riches leur responsabilité dans le changement climatique et exigé leur contribution financière pour protéger la forêt tropicale.
Contrairement aux attentes des organisations de défense de l’environnement, cette déclaration de huit pays ne présente aucun objectif commun pour éradiquer totalement la déforestation, comme le Brésil a promis de le faire d’ici 2030.
Peut-on encore sauver la plus grande forêt tropicale du monde, abîmée par des années de déforestation ? À partir...
Ce sommet à Belem fait également office de répétition générale pour cette cité portuaire de 1,3 million d’habitants qui accueillera en 2025 la conférence des Nations unies sur le climat COP30.
"La jungle est ma maison, et je ne veux pas que des étrangers viennent sur mon territoire". Armé d'une longue sarbacane et de dangereuses fléchettes imbibées de curare, Kominta se dit prêt à combattre les compagnies pétrolières qui exploitent et convoitent l'Amazonie équatorienne.A l'instar de ses ancêtres nomades, ce vieux chasseur Waorani vit à quasi-nu dans un village de 200 âmes de la réserve naturelle de Yasuni, dans le nord-est amazonien de l'Equateur.

juillet 2023

Nos assiettes contiennent encore du soja issu de la déforestation. Si celle-ci baisse en Amazonie, elle augmente fortement dans le Cerrado, une savane brésilienne qui disparaît deux fois plus vite que l'Amazonie. Une enquête de l'organisation Mighty Earth met en cause le trader Bunge, qui fournit de nombreuses enseignes françaises parmi lesquelles LDC (Loué, Le Gaulois...), Carrefour ou encore Système U.
Depuis sa nouvelle élection, Lula promet de mettre fin à la déforestation illégale d’ici à 2030. Sous le mandat de Jair Bolsonaro (2019-2022), la déforestation de l’Amazonie avait bondi de 75 % par rapport à la moyenne de la décennie passée.
Avec Jeff Bezoz, il veut sauvegarder 58 millions d'hectares et protéger les populations indigènes.

juin 2023

L'avertissement est clair, en langue waorani c'est un chant de guerre: "nous n'autoriserons pas les +kowori+ (étrangers) à pénétrer dans le bloc 43". Mais pour une fois, il ne s'adresse pas aux entreprises pétrolières, mais à des défenseurs de l'environnement.Dans la réserve naturelle de Yasuni, dans le nord-est amazonien de l'Equateur, un référendum le 20 août sur la suspension de l'exploitation pétrolière divise, y compris au sein des communautés indigènes.
Amazon rainforest and other ecosystems could collapse ‘very soon’, researchers warn
Des journalistes d’investigation et seize médias internationaux ont poursuivi l’enquête sur la filière bovine brésilienne de Dom Phillips et Bruno Pereira, assassinés l’an dernier dans la vallée du Javari. En six ans, ce sont 17 000 km² de forêt amazonienne qui ont disparu en lien avec l’industrie de la viande du pays, explique “The Guardian”.

mai 2023

Des propositions sont envoyées aux présidents pour qu'ils se rencontrent au sommet amazonien Les propositions pour sauver l'Amazonie du point de non-retour et d'autres menaces ont été rédigées par FOSPA, REPAM et AMA, en collaboration avec des organisations...
Au cœur de la jungle brésilienne, des scientifiques mènent une étude inédite pour comprendre comment mammifères, oiseaux et insectes aident la forêt à se régénérer. Le but : épauler les acteurs locaux face aux catastrophes causées par l'humain et le climat.
Depuis le début de l’année, la déforestation de l’Amazonie est de 40% inférieure à la même période en 2022. Un progrès qui peut être vu comme une victoire pour le nouveau président Luiz Inacio Lula da Silva, mais qui se heurte aux freins d’oppositions régionales et d’une industrie pas prête à céder facilement ses acquis.
L'apparition de ces cratères géants, qui peuvent atteindre 70 mètres de profondeur, est un phénomène rare dû à une érosion exceptionnelle, dont l'ampleur est liée notamment à l'urbanisation sauvage et à l'augmentation de la déforestation ces dernières années.

mars 2023

Des militants autochtones dénonçant des dégâts environnementaux causés à leur territoire ont occupé une plateforme pétrolière en Amazonie péruvienne et y retiennent 41 travailleurs, a rapporté vendredi la compagnie pétrolière nationale Petroperu.Ils réclament que Petroperu nettoie leurs terres endommagées depuis une fuite de pétrole il y a deux décennies.
Le président brésilien Lula a assuré lundi qu'il comptait homologuer "au plus vite" de nouvelles terres réservées aux indigènes, une légalisation restée au point mort sous le mandat de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro.

février 2023

Elle est née au cœur de l’Amazonie brésilienne, où la déforestation vient d'établir un record pour un mois de février. Figure emblématique de l’écologie au Brésil, Marina Silva est la ministre de l'Environnement du gouvernement Lula. Un rôle qu’elle avait déjà endossé entre 2003 et 2008.
C'est ici que tout a commencé, un jour de février 1967. Le "puits n°1 de Lago Agrio" fut le premier puits de pétrole perforé en Equateur, par le consortium américain Texaco-Gulf, ouvrant l'ère de l'or noir en Amazonie équatorienne."Ce jour là, ministres et officiels se sont baignés dans le pétrole. Puis ils ont tout balancé à la rivière derrière... ça commençait bien...", ironise Donald Moncayo, coordinateur général de l'Union des victimes de Texaco (UDAPT).
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...

janvier 2023

Le président colombien a relancé à l’occasion de la COP27 l’idée d’un fonds multilatéral pour l’Amazonie. Une idée prometteuse, qui revient de loin.
C’est un nouveau chapitre dans les relations germano-brésiliennes : à l’occasion de sa visite au Brésil, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé le 30 janvier offrir 200 millions d’euros au Brésil pour la préservation de l’environnement et de l’Amazonie. Les annonces du nouveau président brésilien vis-à-vis de la protection de la forêt amazonienne sont « une très bonne nouvelle pour notre planète », a déclaré Olaf Scholz. Il est le premier chef de gouvernement occidental à rendre visite à Luiz Inácio Lula (...)
Au moins 38 % de la forêt amazonienne pourrait avoir été dégradée par l'activité humaine et la sécheresse, selon deux études scientifiques publiées jeudi. Alors que l'opinion publique s'est surtout concentrée sur sa déforestation, les impacts indirects de la sécheresse, des incendies et de l'exploitation forestière sélective sans déforestation peuvent être bien "plus graves". Une situation urgente que le Brésil vise lors du sommet des pays d'Amazonie.
Il n’y a pas que la déforestation qui menace l’Amazonie. Une nouvelle analyse montre à quel point elle peut être dégradée par d’autres activités humaines.
Si l'Amazonie basculait de forêt tropicale à savane, elle entraînerait dans sa chute d'autres points de bascule. Un véritable effet domino.
Dangers pour les forêts L'Homme défriche les forêts depuis des centaines d'années. Au vingtième siècle, la déforestation a surtout touché les tropiques. L'activité humaine en est encore une cause importante. Les feux qui ont sévi en Amazonie entre 2003 et 2020 ont été provoqués par l'Homme, par la déforestation intentionnelle, plus que par le réchauffement [...]
Le changement climatique ne fragilise pas seulement l'Amazonie à travers les sécheresses et les vagues de chaleur, mais aussi par les orages.
"Il y en a marre" d'exploiter les énergies fossiles: c'est le cri d'alarme lancé à Davos par la militante équatorienne d'Amazonie Helena Gualinga qui, avec Greta Thunberg et d'autres jeunes militants, est l'un des nouveaux visages de la mobilisation contre le changement climatique.Helena Gualinga, âgée de 20 ans, est devenue la porte-parole de sa communauté Sarayaku, en Amazonie équatorienne, qui réclame des droits et plus d'autonomie face à l'Etat et aux grandes compagnies pétrolières.
L’Union européenne souhaite bannir de ses importations les produits qui seraient issus de zones déforestées. Une initiative ambitieuse qui n’échappe pas aux difficultés du terrain. En décembre 2022, le parlement européen s’est mis d’accord pour édicter une nouvelle législation destinée à bannir de ses importations les produits qui seraient issus de zones déforestées. Il s’agit d’une avancée majeure sur la question de la « déforestation importée », c’est-à-dire la déforestation qui existe du fait de la demande de marchés distants, en particulier celui de l’UE.
L'Equateur a repris l'exploitation de deux gisements pétroliers dans la jungle amazonienne qui étaient depuis 1999 contrôlés par l'espagnol Repsol, dont les contrats ont pris fin samedi, a indiqué dimanche la compagnie publique Petroecuador.Elle a précisé dans un communiqué qu'elle "assume l'exploitation suite à la décision légitime et souveraine de l'Etat équatorien d'annuler les deux contrats de fourniture de services d'exploration et d'exploitation, qui arrivaient à échéance le 31 décembre 2022".
L'Équateur a repris l'exploitation de deux gisements pétroliers dans la jungle amazonienne qui étaient depuis 1999 contrôlés par l'espagnol Repsol, dont les contrats ont pris fin samedi, a indiqué dimanche la compagnie publique Petroecuador. Elle a précisé dans un communiqué qu'elle "assume l'exploitation suite à la décision légitime et souveraine de l'État équatorien d'annuler les deux contrats de fourniture de services d'exploration et d'exploitation, qui arrivaient à échéance le 31 décembre 2022".

décembre 2022

A community of Indigenous peoples worried that mercury used by gold miners was contaminating the fish they eat. So they created a DIY team to find out more.
Une étude soutient qu'il est possible d'accroître la productivité de l'agriculture tout en préservant les forêts et la biodiversité.
Nous avons l'immense honneur de vous présenter notre premier reportage d'une série de plusieurs vidéos autour de l'Amazonie, ceci est un nouveau format et nous espérons beaucoup qu'il vous plaira autant que nous avons eu de plaisir de le développer. Cette vidéo aborde la situation en Amazonie à travers un résumé de la situation politique et de l'impact sur le vivant dont les peuples autochtones, gardiens et gardiennes de la forêt. Est-ce que l'occident qui importe énormément du Brésil peut participer à une économie respectueuse du vivant en soutenant le commerce équitable ?
Un poisson mort à la main, Junior Pereira regarde avec tristesse une petite mare, vestige du fleuve Xingu, affluent de l'Amazone qui passait par là avant que son cours ne soit détourné par l'imposant barrage de Belo Monte. Entre rage, détresse et impuissance, cet indigène du peuple Pupekuri a du mal à contenir son émotion quand il évoque l'impact de Belo Monte, la quatrième plus grande centrale hydroélectrique de la planète, sur son quotidien.
La déforestation en Amazonie brésilienne a reculé entre août 2021 et juillet 2022, mais dans l’ensemble elle est en forte hausse depuis l’arrivée au pouvoir du président sortant Jair Bolsonaro, selon des données officielles publiées mercredi 30 novembre.

novembre 2022

Bien que la forêt amazonienne soit nettement plus étendue, les forêts tropicales du bassin du Congo, au cœur de l’Afrique, absorbent aujourd’hui davantage de CO2 dans l’air. Cela semble être une bonne nouvelle, mais ces forêts disparaissent également à un rythme rapide. Plusieurs pays investissent dans des projets visant à protéger ces forêts. Mais ces projets ont peu de chance de réussir s’ils n’aident pas aussi la population, en forte croissance, à progresser.
Une étude permet de mieux comprendre comment l’Amazonie pourrait réagir au changement climatique d’ici à la fin du siècle. Le franchissement d’un point de bascule au-delà duquel l’ensemble de la forêt se transformerait en savane semble par exemple assez peu probable. Les résultats ont été publiés dans la revue Earth System Dynamics ce 24 novembre.
Le président brésilien élu Lula a souligné à la COP27 son intention de « zéro déforestation » en Amazonie d’ici 2030. Un rapport indique que la plus grande forêt tropicale du monde a déjà dépassé un point de non-retour vers sa « savanisation ».
Lula, qui prendra ses fonctions le 1er janvier, a promis une « déforestation zéro ». Il doit prononcer en fin d’après-midi un discours très attendu à Charm El-Cheikh.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les feux de forêts qui ont ravagé l’Amazonie ces dernières années sont davantage liés à la déforestation et aux pratiques de culture sur brûlis qu’aux épisodes de sécheresse des sols. Ce sont là les enseignements apportés par deux études récemment publiées dans la revue Global Ecology and Biogeography.
Pas encore terminée, l’année 2022 bat déjà le niveau de déforestation de 2021 pour l’Amazonie brésilienne. La coupe des arbres s’accélère avant de tourner la page Bolsonaro.
Les associations de protection de l’environnement tirent la sonnette d’alarme et dénoncent une accélération du phénomène depuis l’élection de Lula au Brésil fin octobre.
Donner à la forêt amazonienne une chance de s’étendre à nouveau, c’est l’un des objectifs du projet TerrAmaz. Dans ce quatrième épisode de notre série “L’Appel de la forêt”, la coordonatrice du projet, l’économiste Marie-Gabrielle Piketty, nous explique où et comment la reforestation est possible au Brésil. Et aussi pourquoi la forêt peut cohabiter avec l’agriculture.
Agriculture, feux de forêts, mines, extraction de pétrole… La déforestation de l'Amazonie s'est aggravée sous le mandat de Jair Bolsonaro. Le président d'extrême droite et climatosceptique a été vaincu, dimanche, par Lula, son rival de gauche, qui a pris publiquement position pour la protection de la nature et des peuples indigènes.

octobre 2022

Le groupe de lutte face au changement climatique "Rise for Climate", accompagné d'une délégation issue de la forêt amazonienne et de différentes ONG, ainsi que la princesse Esmeralda, ont mené une action jeudi en fin de journée, dans le cadre du Sommet européen qui se déroule à Bruxelles.
Une fuite de pétrole brut en Amazonie équatorienne a contaminé une rivière de la province de Sucumbios (nord-est, frontalière de la Colombie), a indiqué vendredi le ministère de l'Environnement, sans préciser la quantité de pétrole déversée. La situation d'urgence, qui s'est produite le 25 septembre et n'a été signalée qu'aujourd'hui, "a atteint la rivière Teteye" dans la ville de Lago Agrio (capitale de Sucumbios), a indiqué le ministère dans un communiqué.
Après un premier tour où il a talonné Lula, le président Jair Bolsonaro peut encore espérer rempiler pour un second mandat. Alors que l’état de la forêt amazonienne divise les deux finalistes de la présidentielle, voici quelques chiffres.
Ce dimanche 2 octobre, 156 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes pour élire leur président. Les deux principaux candidats, Bolsonaro et Lula, portent deux visions de l’écologie radicalement différentes.

septembre 2022

L’avenir de la forêt amazonienne, surnommée à juste titre « poumon de la planète », est étroitement lié à celui de la planète entière. Si cet écosystème unique et auparavant impénétrable est depuis des décennies sous le joug de menaces anthropiques extrêmes, sa perte de superficie n’a jamais été aussi rapide et frénétique que sous le mandat de Jair Bolsonaro (depuis 2019). Aujourd’hui à quelques jours de l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Brésil, les scientifiques s’inquiètent de l’avenir de la forêt amazonienne et de la planète entière, s’il parvenait à se faire réélire. Son rival, quant à lui, promet d’inverser les dommages environnementaux et d’atteindre les objectifs en matière de solutions contre le changement climatique. Mais rien n’est encore joué.
Uyukar Domingo Peas, un indigène équatorien, regrette que malgré l'urgence de la crise climatique, des États et des entreprises continuent de détruire l'Amazonie et ne recourent pas aux savoirs ancestraux des peuples autochtones pour sauver la planète.
Selon les chiffres publiés lundi par l'Institut national de recherches spatiales, le Brésil a enregistré plus de feux de forêt en Amazonie sur les neuf premiers mois de l'année que sur l'ensemble de 2021. Depuis son arrivée au pouvoir, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, proche des grands propriétaires terriens et de l'agrobusiness, a favorisé la déforestation du "poumon de la Terre".
Selon un nouveau rapport publié par le Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique (Raisg) au début du mois de septembre, 26% de la surface de la forêt amazonienne aurait été détruite ou serait en passe de l’être, ce qui marquerait le point de non-retour.
Selon les dirigeants indigènes du pays, un quart de la forêt tropicale serait «irréversiblement détruit». Pour le spécialiste Plinio Sist, ce point de non-retour où certaines zones commenceraient à se transformer en savane est dû à la politique du président brésilien, Jair Bolsonaro.
La sentence vise à protéger l’Amazonie et les tribus qui y vivent de la contamination que génère l’orpaillage illégal. Mais les défis sont encore nombreux pour sa mise en place, en commençant par le manque de volonté de l’État.
Le Parlement européen a adopté mardi 13 septembre la première loi au monde visant à mettre fin à la déforestation importée pour plusieurs produits comme la viande, le soja ou encore l’huile de palme. Un vote historique qui intervient au moment où un nouveau rapport alerte sur l’état de dégradation de la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale humide au monde. Celle-ci se transforme peu à peu en savane avec des conséquences sur le climat, mais aussi la pluviométrie dans la région.
Chaque jour qui passe semble vouloir mettre la forêt amazonienne de plus en plus en danger. Selon un nouveau rapport, avec 26 % de surface au moins fortement dégradée, elle aurait même désormais franchi son point de non-retour.
"Alerte rouge" en Amazonie: 26% de l'écosystème du poumon vert de la planète est irréversiblement détruit à cause de la déforestation, du narcotrafic et de la contamination, ont averti mardi des dirigeants indigènes réunis à Lima, au Pérou. "Pour nous, annoncer que l'Amazonie est contaminée et détruite à 26% est très alarmant", a souligné auprès de l'AFP le Vénézuélien Gregorio Mirabal, à la tête de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (Coica), qui représente 3,5 millions d'indigènes habitant cette région. Les neuf pays amazoniens sont le Pérou, le Brésil, l'Équateur, la Colombie, le Venezuela, la Bolivie, la Guyane, la Guyane française et le Suriname.
Lors du 5e sommet des Peuples indigènes, des dirigeants amazoniens et enquêteurs ont présenté un rapport démontrant que la foret tropicale se trouve à un point de non-retour. La déforestation et le narcotrafic sont en cause.
Alerte rouge sur le poumon vert. Plus du quart de l’Amazonie est irrémédiablement détruit par la déforestation, alertent des leaders autochtones et des scientifiques qui réclament un engagement strict pour préserver 80 % de l’écosystème d’ici à 2025.
Les scientifiques s’inquiétaient de l’imminence d’un « point de non-retour » en Amazonie, à partir duquel la forêt s’assécherait jusqu’à devenir une savane. Selon un rapport, il est aujourd’hui atteint.
La destruction de l’environnement dans certaines parties de l’Amazonie est si complète que des pans entiers de la forêt tropicale ont atteint le point de basculement et pourraient ne jamais pouvoir se reconstituer, selon une importante étude menée par des scientifiques et des organisations indigènes.
Survolant le fleuve qui serpente au cœur de la forêt amazonienne, un oiseau blanc et noir tente de s'éloigner de l'épais nuage de fumée qui émane de la végétation calcinée dans une région du nord du Brésil qualifiée de "nouvelle frontière de la déforestation" par les écologistes.
Des invités de marque étaient présents à ce rassemblement. Jean-Pascal van Ypersele, climatologue à l’UCLouvain et ancien vice-président du Giec s’est notamment exprimé.
Dames en heren, goedendag, Notre collectif le Tuiners FORUM des Jardiniers, c'est quoi? Pourquoi sommes-nous ici et aujourd'hui? On vient de publier un manifeste qui interpelle les autorités politiques bruxelloises pour exiger un moratoire afin de préserver nos forêts urbaines, arbres, friches, marais, espaces verts, menacés de destructions sous des intérêts opaques en lien avec les promoteurs immobiliers.
La princesse Esmeralda de Belgique a rencontré la légende Raoni et l’ex-président brésilien Lula.
L'Amazonie brésilienne a vécu son pire mois d'août depuis 2010, avec une augmentation du nombre des feux de forêt de 18% par rapport au même mois l'an dernier, selon les chiffres officiels publiés jeudi.

août 2022

Ce sont 3 358 feux qui ont été détectés le 22 août dans la plus grande forêt tropicale du monde, signe d’une aggravation de la déforestation.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé son intention de demander aux pays riches et aux multinationales de payer les paysans afin qu’ils protègent la forêt amazonienne et récupèrent les zones déboisées.
Le président colombien Gustavo Petro va demander aux pays riches et aux multinationales de payer les paysans pour qu'ils protègent la forêt amazonienne et récupèrent les zones déboisées, a-t-il annoncé jeudi.
La décision a été prise en raison du moment grave que traverse l'Amazonie, après la Xe réunion internationale du Forum social pan-amazonien, qui s'est tenue au Brésil à la fin du mois de juillet.
La déforestation en Amazonie brésilienne a diminué de 1,5% le mois dernier par rapport à juillet 2021 mais reste proche des niveaux record, suscitant de nouvelles mises en garde sur la destruction galopante de la plus grande forêt tropicale du monde.
For every three trees dying from drought in the Amazon rainforest, a fourth tree – even though not directly affected – will die, too. In simplified terms, that’s what researchers have now found using network analysis to understand the complex workings of one of Earth’s most valuable and biodiverse carbon sinks. The regions most at risk of turning into savannah are located on the forest’s Southern fringes, where continuous clearing for pasture or soy has already been weakening the forest’s resilience for years.

juillet 2022

Le chiffre est vertigineux : d’après une étude indépendante (en portugais) publiée le 18 juillet par la plateforme collaborative MapBiomas, l’Amazonie a perdu en moyenne dix-huit arbres par seconde en 2021. Ce qui équivaut à 1,9 hectare déboisé par minute, ou encore 111,6 hectares par heure.
Mammifères, poissons... En Amazonie guyanaise, même quand la déforestation liée à la recherche d’or est faible, les espèces disparaissent, ont prouvé des chercheurs grâce à l’ADN environnemental.
Les défenseurs de l’environnement et l’opposition accusent Jair Bolsonaro d’encourager la déforestation en défendant l’exploitation de l’Amazonie et en affaiblissant les organismes de contrôle environnementaux.
Brasilia, 14 juillet (RHC) Le Tribunal Permanent des Peuples (TPP) a condamné l'Etat brésilien pour écocide contre le Cerrado, l'un des écosystèmes qui subit le plus d'altérations aujourd'hui avec l'occupation humaine, et la menace de génocide culturel des peuples.
La forêt amazonienne a connu un nouveau record de déforestation au premier semestre 2022, selon CNN qui se base sur les données de l'Institut de recherche spatiale du Brésil (INPE).
À Manaus, la plus grande métropole de l'Amazonie brésilienne, des tonnes de déchets nauséabonds tapissent les canaux et les cours d'eau, une vision apocalyptique dans cette zone urbaine entourée de la plus grande forêt tropicale du monde.
La plus grande forêt tropicale de la planète a perdu 3 750 km² depuis le début de l’année

juin 2022

Une étude publiée dans la revue Nature Communications le 7 juin 2022, montre qu'un faible taux de déforestation cause un déclin drastique de la biodiversité. En effet, la perte de moins de 11 % de la surface forestière est liée à un déclin de plus du quart des espèces de poissons et mammifères.
L'assassinat du journaliste britannique Dom Phillips et de l'expert indigène Bruno Pereira dans l'Amazonie brésilienne n'a, selon l'enquête, pas de mobile officiel. Mais sur place, beaucoup n'hésitent pas à faire le lien entre pêche illégale et blanchiment d'argent du trafic de drogue.
Le journaliste Dom Phillips et le chercheur Bruno Pereira ont disparu depuis une semaine en Amazonie, probablement assassinés. Pour l’écrivaine Eliane Brum, « ils sont les toutes dernières victimes de la guerre menée par Bolsonaro contre la forêt ».
La disparition d’un journaliste et d’un chercheur rappelle les menaces qui pèsent sur le « poumon » de la planète et les populations isolées qui y vivent, entre l’orpaillage, l’agriculture agressive, le narcotrafic et la vision « développementaliste » du président Bolsonaro.
Les forêts s’amenuisent chaque année dans le monde. Et le Brésil est l’épicentre du phénomène. Selon le Fonds mondial pour la nature, plus du quart de la forêt amazonienne sera dépourvue d’arbres d’ici 2030 si la vitesse à laquelle ils tombent se maintient.
Des organisations environnementales et de peuples indigènes reprochent au groupe français de manquer à son devoir de vigilance concernant sa chaîne d’approvisionnement en bœuf au Brésil et en Colombie.

mai 2022

La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint à nouveau un chiffre record en avril 2022, selon l’Institut national de recherches spatiales (INPE). L’agence brésilienne a calculé un total de plus de 1 000 km² de déforestation dans la région durant les 29 premiers jours du mois d’avril, soit près du double du pic précédent, qui était en avril 2021 de près de 551 km ², lui-même supérieur de 42,5 % par rapport à avril 2020.
Plus de 1 000 km2 ont été déboisés pour le seul mois passé, le double d’avril 2021. Pour des défenseurs de l’environnement, ces chiffres sont «terribles, effrayants et révoltants».
Climate analysts are astounded by such a high reading during the rainy season, and is the third monthly record this year

avril 2022

Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?

mars 2022

Le changement climatique apporte à l’Amérique du Sud des sécheresses, d’intensité et de durée croissante. Les températures augmentent. Une nouvelle étude a exploité les données satellite pour comprendre les réponses de la jungle amazonienne à ces changements. Ils ont utilisé les données satellitaires de VOD (vegetation optical depth) qui mesurent bien la biomasse de la forêt (Boulton, Lenton and Boers, Nature).
La déforestation a doublé en vingt ans Les plantes et tous les êtres vivants sont constitués en grande partie de carbone. Le gaz carbonique émis par l’Homme est partiellement absorbé par les plantes terrestres et les océans. Une nouvelle étude a utilisé les registres de visibilité des aéroports pour estimer la présence de feux de forêts et la déforestation en Amazonie et en Indonésie au cours des décennies passées. Ces recueils contiennent des données qui prédatent le lancement de satellites, des années soixante à quatre-vingt. Ils ont révélé une bonne visibilité par le passé, ce qui indique que les feux de forêt étaient peu importants. Les auteurs de l’étude concluent que la déforestation était alors plus faible que dans les estimations précédentes.
Selon des données, l’Amazonie s’approche d’un point de basculement, après quoi la forêt tropicale disparaîtrait, ce qui aurait des conséquences «profondes» pour le climat mondial et la biodiversité.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
D'ici quelques décennies, la plus grande forêt tropicale du monde, malmenée par la déforestation et le changement climatique, pourrait se transformer en savane, selon une étude. Un dépérissement aux conséquences lourdes, qui sera irréversible si rien n'est fait.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Sous les coups de boutoir du réchauffement et la déforestation, l’Amazonie approche plus rapidement que prévu d’un "point de bascule" qui pourrait transformer en savane la plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone vital pour l’équilibre de la planète.

février 2022

Plus d’un million de litres de pétrole se sont déversés dans la forêt amazonienne en Équateur, à la suite de la rupture d’un oléoduc, vendredi 28 janvier. Selon OCP, l’entreprise privée qui le gère, il a été endommagé par des chutes de pierres, provoquées par l’érosion et de fortes pluies. OCP a également déclaré que l’incident n’était "pas prévisible". Mais ce n’est pas l'avis de notre Observateur, qui témoigne dans notre émission.
Le vent a poussé la fumée d’incendies actifs depuis quelques jours, que gouvernement les attribue à des groupes armés, jusqu’à Bogota.
Le pétrole a jailli dès que l'énorme roche a explosé le tuyau, racontent les ouvriers. Dans le nord-est de l'Equateur, le brut qui s'écoule depuis des jours d'un oléoduc endommagé par une chute de pierre empoisonne lentement la jungle amazonienne.
Près de 6.300 barils de pétrole se sont déversés dans une réserve environnementale de l'Amazonie équatorienne après la rupture d'un oléoduc en fin de semaine dernière dans cette région du nord-est de l'Equateur, a annoncé mercredi la société privée OCP.
The most widely publicized threat to the Amazonian rainforest is deforestation. Less well understood is that public lands are being converted to private holdings in a land grab we’ve been studying for the past decade... Much of this land is cleared for cattle ranches and soybean farms, threatening biodiversity and the Earth’s climate.
Nouvelle urgence écologique dans la jungle amazonienne: le pétrole qui se déverse d'un oléoduc endommagé depuis vendredi dans l'Amazonie équatorienne a touché une aire naturelle protégée et une rivière qui alimente en eau plusieurs villages de cette région du nord-est de l’Équateur. "La zone touchée est située dans le parc national de Cayambe-Coca et, selon le zonage, le déversement de pétrole a eu lieu dans la zone de protection", a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Environnement.

janvier 2022

A ce jour, ni le gouvernement ni le gestionnaire de l’oléoduc n’ont détaillé la quantité de pétrole déversée dans la nature.
Drame de l’industrie pétrolière, un parc naturel et une rivière sont pollués par la fuite d’un oléoduc, conséquence d’un glissement de terrain après de fortes pluies.
Le pétrole qui se déverse d'un oléoduc endommagé depuis vendredi dans l'Amazonie équatorienne a touché une aire naturelle protégée et une rivière qui alimente en eau plusieurs villages de cette région de jungle du nord-est de l'Equateur, a annoncé lundi le ministère de l'Environnement.
Les autorités de l'Equateur tentaient dimanche de contenir une importante fuite de pétrole sur un oléoduc dans une région de jungle amazonienne, où une rivière menace d'être polluée, a-t-on appris de sources concordantes.
Depuis 2018, des pesticides seraient largués depuis les airs pour empoisonner la végétation amazonienne et ainsi déboiser plus facilement. Discrète et illégale, cette méthode hautement toxique laisse présager des conséquences désastreuses sur l’homme et l’environnement.
L’industrie bovine est le principal moteur de la déforestation de la forêt amazonienne et des forêts tropicales dans le monde. Parce qu’il est un coproduit de cette industrie, le cuir et les objets en cuir (sacs, chaussures, baskets, accessoires) dans la mode et le luxe sont impliqués dans ce processus de destruction à grande vitesse du poumon de la planète.
Depuis trop d’années, le grave état de santé de l’Amazonie inquiète. Déforestation sauvage, incendies, élévation de la température… Autant de symptômes d’un fatal déséquilibre aux prochaines implications climatiques globales, et irrémédiables. En cause ? Une destruction systématique menée, depuis trois siècles à peine, par les sociétés occidentales. Mais celles-ci, contrairement aux idées reçues, ne menacent pas seulement la plus grande forêt tropicale du monde, mais également les Amérindiens, qui ont pourtant toujours vécu en interaction avec leur milieu naturel.

décembre 2021

Plusieurs enseignes sont en train de retirer des produits à base de bœuf brésilien, qui a contribué à la déforestation en Amazonie. Et ce suite à l’enquête du collectif de journalistes Repórter Brasil.
L'Équateur dispose de "suffisamment de carburant" pour assurer l'approvisionnement normal du pays, malgré la suspension du pompage du pétrole brut en raison de l'érosion d'une rivière amazonienne qui met en danger les infrastructures pétrolières, a déclaré dimanche le ministère de l'Energie.
Encouragée par le président brésilien Jair Bolsonaro et les autorités locales qui souhaitent voir se développer une exploitation agro-industrielle intensive, une véritable "mafia agricole" s'empare de l'Amazonie.

novembre 2021

Au Brésil, le film "Arpilleras : en brodant la résistance" donne la parole aux femmes du Mouvement des personnes atteintes par les barrages. Celles-ci s'emparent de la broderie pour raconter les destructions qu'elles ont subies et réaffirmer leurs manières de vivre après la catastrophe.
L’Amazonie est peut-être le premier sujet de notre série d’articles sur le climat dont 100% des lectrices et lecteurs ont déjà entendu parler. Cette région naturelle d’Amérique du Sud que nous avons étudiée à l’école est si immense et si riche qu’elle ne peut laisser personne indifférent(e).
Le gouvernement brésilien a caché pendant trois semaines que la déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 21,97% l’année dernière, accentuant une tendance qui menace de faire dérailler les efforts visant à contenir le réchauffement climatique.
Quelques mesures de grande envergure ont toutefois été intégrées au Pacte de Glasgow, notamment l'accord visant à lutter contre la déforestation signé par plus d'une centaine de pays et qui s'engage à préserver les plus grandes forêts de la planète comme l'Amazonie et le Bassin du Congo.
Selon les dernières données de l'Institut national de recherche spatiale (INPE) du Brésil, publiées jeudi, la déforestation a encore progressé de 22 % en un an. Les défenseurs de l'environnement pointent du doigt la responsabilité du président Jair Bolsonaro, réputé proche du lobby agricole.
Rien ne semble arrêter la déforestation de la partie brésilienne de l’Amazonie. Selon une estimation officielle publiée jeudi 18 novembre, celle-ci a encore augmenté de près de 22 % entre août 2020 et juillet 2021.
En Amazonie brésilienne, la déforestation a augmenté de 22% en un an. Le gouvernement du président Jair Bolsonaro a pourtant promis de lutter contre la déforestation, alors que scientifiques, ONG et autochtones pointent du doigt la responsabilité des dirigeants brésiliens.
La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint 877 km2 en octobre, un record pour ce mois de l'année depuis cinq ans, selon les données officielles publiées vendredi, tandis que le gouvernement Bolsonaro a annoncé des objectifs climatiques ambitieux à la COP 26.
Des oiseaux plus petits, avec des ailes plus longues: même au coeur de l'Amazonie, les volatiles ont dû s'adapter au réchauffement climatique.
La ruée vers l’or n’a jamais vraiment cessé au Brésil, alimentée par la pauvreté, l’appât du gain, l’impunité et les niveaux records du prix du métal précieux. Alors qu’avec la crise sanitaire les investisseurs se sont tournés vers cette valeur refuge, le nombre de mines illégales a récemment explosé dans le bassin amazonien, ouvrant de grandes cicatrices brunes au milieu du vert émeraude de la végétation.
Alors qu’une centaine de pays dont le Brésil se sont une nouvelle fois engagés lors de la COP26 à mettre fin à la déforestation d’ici 2030, en Amazonie, le jaguar et la harpie féroce se retrouvent déja menacés, au risque de bientôt disparaître. Un danger pour la biodiversité et tout l’écosystème.
"Nous ne pouvons pas vivre dans un monde sans Amazonie", prévient Erika Berenguer, spécialiste brésilienne de l'écologie de la plus grande forêt tropicale au monde aux Universités d'Oxford et de Lancaster.
C'est le fameux "arc de la déforestation" qui marque une saignée en travers de l'Amérique du Sud - une catastrophe en marche pour notre planète.
Avec la déforestation se profile le pire des scénarios : l'atteinte du point de bascule, où la forêt passerait de puits de carbone à émettrice de CO2, accélérant le réchauffement au lieu de le ralentir. Reportage dans un pays au bord du gouffre climatique.
Une centaine de pays, représentant 85 % des forêts du monde, se sont officiellement engagés, mardi, lors de la COP26, à enrayer la déforestation d'ici à 2030. Parmi les territoires concernés : la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne mais aussi la forêt d'Afrique centrale.
Cette déclaration commune sera adoptée par plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales, dont la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne au Brésil ou encore la forêt tropicale du bassin du Congo.

octobre 2021

Le Vénézuélien Gregorio Diaz Mirabal, qui représente 3,5 millions d'autochtones en Amérique du sud, a insisté samedi sur la nécessité de préserver 80% de l'Amazonie, à la veille de l'ouverture à Glasgow (Ecosse) de la COP26, la conférence de l'ONU sur le climat.
Chef du peuple amazonien Huni Kui, le cacique Ninawa a consacré sa vie à défendre la forêt qui abrite ses aïeux depuis des millénaires. Il tire la sonnette d'alarme : en dépit des COP successives et autres sommets de la Terre durant les quatre dernières décennies, la déforestation de l’Amazonie n’a fait que s’accélérer. Et il assure que la disparition du "poumon de la planète" entrainerait avec elle celle "de la plupart des êtres humains".
Le Brésil, qui héberge 60% de la forêt amazonienne, signera un accord international important sur la préservation des forêts lors de la COP26.
Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint des records l'an dernier, tandis que l'Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2, a alerté l'ONU lundi, à six jours de la COP26 sur le climat à Glasgow. Dans son dernier bulletin sur les principaux gaz à effet de serre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) révèle qu'une partie de l'Amazonie "n'est plus un puits mais une source de carbone".
Le Brésil entend user des "armes de la diplomatie" lors de la COP26, qui s'ouvre dimanche à Glasgow, pour défendre ses intérêts en Amazonie et négocier "pour que le pays soit indemnisé" dans sa lutte contre la déforestation, a déclaré son vice-président, le général Hamilton Mourao.
A l’heure où la déforestation s’intensifie en Amazonie brésilienne, une ONG autrichienne a déposé mardi 12 octobre une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » contre le président brésilien, Jair Bolsonaro. En cause : son rôle dans la déforestation et ses impacts attendus sur la vie et la santé humaine à travers le monde.
Dans un entretien exclusif à l'AFP, dans le village de la jungle équatorienne d'Union Base (centre), à cinq heures de route de Quito, le chef de l'Organe de coordination des organisations autochtones du bassin de l'Amazone (Coica) appelle les pays développés présents à la COP26, la prochaine conférence sur le climat à Glasgow (Ecosse), à collaborer avec les peuples autochtones pour sauvegarder les 8,4 millions de km2 de l'Amazonie.
Le géant des réseaux sociaux a annoncé vendredi l’interdiction de la vente, sur ses sites, de parcelles situées dans des zones protégées de la forêt amazonienne. Une “petite victoire” contre la déforestation, pour les défenseurs de l’environnement.
Since 1988, humans have destroyed an area of rainforest roughly the size of Texas and New Mexico combined
Het omslagpunt nadert waarop het Amazonewoud onomkeerbaar het vermogen verliest om water en CO2 op te slaan en het klimaat te reguleren. Betrek Amazonebewoners bij het beleid hierover en erken de gemeenschappen hierin, zeggen inheemse leiders.
Si la déforestation massive de l’Amazonie menace l’environnement, elle engendre aussi des violences envers les protecteurs de la nature et les indigènes, pris pour cibles par des réseaux de groupes armés.

septembre 2021

L’une des motions les plus attendues était la protection de 80 % du territoire amazonien d’ici à 2025, contre 45 % actuellement, selon le consortium d’organisations de la société civile Raisg. Elle a été adoptée
Les peuples autochtones ont officiellement demandé au congrès mondial de la nature de se prononcer sur leur principale revendication, la protection de 80% de l’Amazonie d’ici 2025, ont indiqué dimanche leurs représentants.
Poumon vert de la planète, la forêt amazonienne a perdu entre août 2020 et juillet 2021 plus de 10.000 km2 en superficie , soit l'équivalent d'un tiers de la Belgique, a annoncé dimanche l'organisation de défense de l'environnement WWF à l'occasion de la Journée de l'Amazonie.

août 2021

Les phénomènes climatiques ont parfois des effets contre-intuitifs. La preuve avec trois exemples qui concernent l’impact sur les émissions de CO2 de la pollution atmosphérique, de la coupe des arbres et de la capacité de stockage de la forêt amazonienne.
Les phénomènes climatiques ont parfois des effets contre-intuitifs. La preuve avec trois exemples qui concernent l’impact sur les émissions de CO2 de la pollution atmosphérique, de la coupe des arbres et de la capacité de stockage de la forêt amazonienne.
Les forêts tropicales intactes des montagnes d’Afrique contiennent environ 150 tonnes de carbone par hectare, selon une étude internationale, publiée mercredi dans Nature. Les forêts de montagne africaines stockent plus de carbone par unité de surface que la forêt amazonienne. Le rôle de ces forêts dans la régulation du climat mondial est donc fortement sous-estimé.
Plus de 180 000 incendies sont en cours sur Terre. Certaines régions en Méditerranée, en Amazonie et en Californie sont très largement détruites. Une carte en temps réel de la Nasa permet de se donner une idée précise de l’étendue des foyers à travers le globe. Elle souligne un peu plus l’urgence à agir sur le réchauffement, alors que les températures extrêmes et les sécheresses alimentent ces brasiers.
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.
L’Institut brésilien de recherche spatiale (INPE) a publié vendredi 6 juillet 2021 les résultats de son système de calcul DETER. Il a enregistré en Amazonie brésilienne le deuxième plus haut taux de déforestation annuelle depuis 2015. Sur l’année qui vient de s’écouler du 1er août 2020 au 31 juillet 2021, ce sont 8 712 km² de forêts qui ont été détruits.
Le Brésil ne va pas atteindre son objectif de réduire de 10% la déforestation en Amazonie sur la période de référence août 2020-juillet 2021, a admis lundi le vice-président Hamilton Mourao.
Figure de la lutte contre l’ultra-libéralisme, l’essayiste canado-américaine Naomi Klein dialogue avec celle qui, à 16 ans, a été désignée personnalité de l’année 2019 par “Time”, Greta Thunberg. Au menu de ce débat inédit organisé par le site “The Intercept”, les urgences climatique et sociale, bien sûr, mais aussi l’autisme et le harcèlement sur internet.
Au premier semestre 2021, la déforestation en Amazonie a augmenté de 17 % par rapport au premier semestre 2020. Alors que la saison sèche s’ouvre au Brésil, le nombre d’incendies dépasse déjà celui de l’année dernière à la même période. Ces chiffres laissent présager de nouveaux records d’incendies au Brésil cet été.

juillet 2021

Symbole fort des sujets relatifs à l’environnement et au climat, l’Amazonie émet désormais plus de carbone vers l’atmosphère qu’elle n’en absorbe. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue Nature ce 14 juillet.
Le rôle de puits de carbone de la plus grande forêt tropicale de la planète est menacé par la déforestation et le réchauffement climatique. Une étude montre que le sud-est de l’Amazonie a été une source de carbone sur la période 2010-2018.
Climate change and deforestation have flipped a large swathe of the Amazon basin from absorbing to emitting planet-warming carbon dioxide (CO2), a transformation that could turn humanity's greatest natural ally in the fight against global warming into a foe, researchers reported on Wednesday.
La partie sud-est de l’Amazonie émet plus de CO2 qu’elle devrait en absorber, en raison de la déforestation et du changement climatique
L’Amazonie est la principale victime (64%) des incendies et du déboisement dans ce pays. "C’est là que nous devons faire les plus grands efforts", a reconnu Carlos Correa, ministre de l’Environnement et du Développement durable lors d’une conférence de presse.
Chaque année, les nouvelles ne sont pas très bonnes en ce qui concerne la forêt amazonienne. Au Brésil, plus de 2 300 foyers d’incendie ont été détectés en ce mois de juin 2021, un nombre en hausse par rapport à la même période l’an dernier. Toutefois, le record ultime d’incendies pour un mois de juin n’a pas été battu.
Une zone de forêt deux fois plus grande que la ville de New York a été défrichée dans le bassin du fleuve Xingu au Brésil entre mars et avril Les taux de déforestation les plus élevés ont été enregistrés le long du tracé de la BR-163 « autoroute du soja »La déforestation a été enregistrée dans les zones protégées,
Les incendies en Amazonie brésilienne ont connu le mois de juin le plus dévastateur depuis 2007, ce qui laisse présager une nouvelle saison sèche dramatique pour la plus grande forêt tropicale de la planète, selon des données officielles rendues publiques jeudi.

juin 2021

Au Brésil, le « Ferrogrão », un nouveau projet d’aménagement imposé par l’État et l’agrobusiness, risque de percer la forêt amazonienne sur près de 950 kilomètres, séparant le poumon de la planète en deux territoires plus retranchés et vulnérables que jamais. L’objectif de ce projet : créer un corridor d’exportation de millions de tonnes de maïs et de soja pour conquérir les dernières zones encore préservées de l’Amazonie.
Dans cet article d’opinion, les auteurs soutiennent que l’agroforesterie en Amazonie « peut remplacer le bétail, générer de nouvelles richesses, créer des emplois et développer de nouvelles zones économiques qui isolent la forêt vierge du risque de déforestation ». « L’opportunité est énorme et les besoins sont urgents », écrivent-ils. « Si les propriétaires terriens passaient de la production de soja à une polyculture de fruits et de produits horticoles, leurs revenus feraient plus que tripler. »
Selon le système de suivi de la déforestation par satellite de l’INPE, DETER, le déboisement dans la partie brésilienne de l’Amazonie s’élevait à 1 391 kilomètres carrés, une superficie 24 fois la taille de Manhattan, en mai. Cela représente une augmentation de 67% par rapport à mai 2020
Depuis mars, les déchets de la mine d’étain la plus riche du monde se sont déversés dans des rivières traversant une réserve indigène de l’Amazonie brésilienne, contaminant l’eau et tuant des poissons et des tortues. La contamination a déjà altéré la qualité de l’eau des rivières Tiaraju et Alalaú, dont les peuples autochtones dépendent pour boire, se laver et pour pêcher. Vingt-deux villages ont été touchés. Des morts de poissons et de tortues ont été signalées, et l’eau de la rivière dans la région serait trouble, dense et malodorante.
Deux études récentes sur la forêt amazonienne montre qu’elle est en grand danger de disparaître et que d’ores et déjà, elle ne remplit plus son rôle de « poumon vert », à même d’épurer l’air et de stocker le carbone atmosphérique grâce à la photosynthèse. Selon la première, parue dans Nature Communications, la forêt amazonienne approcherait d’un point de non-retour, tout comme les coraux de certains océans. Détruite à la fois par la déforestation, les feux de forêt et le changement climatique, elle pourrait même disparaître dans 50 ans.
La forêt tropicale d’Amazonie et les savanes du Cerrado, au Brésil, sont les proies des flammes depuis mai, soit deux bons mois avant le pic annuel des incendies.
De fortes précipitations ont fait gonfler les principales rivières de l'Amazonie brésilienne à des niveaux records, provoquant de graves inondations, rapportent mercredi les médias locaux. Les niveaux d'eau élevés ont provoqué des inondations dans la quasi-totalité de l'État d'Amazonas, dans le nord du Brésil.
La forêt tropicale d'Amazonie et le Cerrado, au Brésil, ont subi 3.815 incendies rien qu'en mai, a alerté l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace. Ce record inquiète, notamment parce qu'il intervient plusieurs mois avant le pic annuel de feux de forêt que connaît habituellement la région.

mai 2021

avril 2021

L’Amazonie équatorienne est (encore) menacée. L’exploitation frénétique des forêts primaires, pour abattre du bois destiné à fabriquer les pales de générateurs éoliens, affecte directement les écosystèmes dont dépendent de nombreuses communautés amazoniennes : habitats d’animaux protégés menacés, hausse de l’exploitation illégale, précarisation des travailleurs...

mars 2021

Des décennies d’exploitation forestière et minière ont-elles eu raison de l’Amazonie ? L’écosystème emblématique pourrait désormais émettre plus de gaz à effet de serre qu’il n’en absorbe, selon de nouvelles recherches.
Une étude majeure parue dans la revue Nature indique que l’Amazonie risque de devenir une source nette de carbone pour l’atmosphère d’ici une quinzaine d’années. En cause, la fragilisation grandissante de l’écosystème par la déforestation et le changement climatique. Une perspective inquiétante qui signerait la disparition d’un important puits de carbone, lequel absorbait jusqu’alors une partie notable de nos émissions de CO2. 
Selon une étude, publiée le 3 juin 2021 dans la revue scientifique Earth System Dynamics, une forte corrélation existerait entre les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique occidental, la forêt amazonienne, et la circulation océanique de l’Atlantique. Si l’un de ces éléments est bouleversé, un effet domino important pourrait avoir lieu.

février 2021

janvier 2021

La déforestation de l'Amazonie au Brésil a atteint 8.426 km2 en 2020, 8% de moins que le record historique de l'an dernier, mais un chiffre jugé extrêmement préoccupant par les spécialistes, très critiques envers la politique environnementale du président Jair Bolsonaro. La surface déboisée identifiée par les satellites de l'Institut de recherches spatiales (Inpe) est plus de cinq fois supérieure à celle de la ville de Sao Paulo, la plus peuplée du pays.

décembre 2020

L’UCLouvain a suivi le trajet de la viande de bœuf brésilien et son impact sur la déforestation.

novembre 2020

octobre 2020

L’accord commercial entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur a du plomb dans l’aile, et la fuite de l’Accord d’association qui l'encadre ne risque pas de l’aider à prendre son envol.
Le nombre d’incendies continue à exploser en Amazonie. La sécheresse et l’inaction du gouvernement de Jair Bolsonaro sont pointées du doigt. Les feux de forêt continuent de faire des ravages au Brésil, avec une forte augmentation des foyers en septembre en Amazonie et au Pantanal, alimentant de plus en plus de critiques sur la politique environnementale du gouvernement de Jair Bolsonaro.

septembre 2020

En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Malgré un déploiement militaire à grande échelle, la forêt tropicale amazonienne continue de brûler. Rien que dans les premiers jours de septembre, un millier d'incendies ont ainsi été enregistrés en Amazonie brésilienne, selon les données de l'Institut national de recherche spatiale (Inpe). En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Samedi, le Brésil célèbre la Journée de l'Amazonie, en mémoire de la fondation de l'Etat d'Amazonas par l'empereur Pedro II en 1850.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu'il ne parvenait pas à "tuer le cancer" que représente selon lui les ONG écologistes, dénonçant un complot international l'accusant d'être responsable des feux de forêt en Amazonie. "Vous savez que les ONG n'ont pas voix au chapitre avec moi. Je suis ferme avec ces gens, mais je n'arrive pas à tuer ce cancer que sont la plupart des ONG", a déclaré le chef de l'Etat jeudi soir, lors de sa transmission hebdomadaire en direct sur Facebook.


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