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mai 2024

Le pourtour de la Méditerranée est la région qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les scientifiques du (...)
Une augmentation et une intensification probables des vagues de chaleur
Global temperature (12-month mean) is still rising at 1.56°C relative to 1880-1920 in the GISS analysis through April (Fig. 1). [Robert Rohde reports that it is 1.65°C relative to 1850-1900 in the BerkeleyEarth analysis.[3]] Global temperature is likely to continue to rise a bit for at least a month, peak this summer, and then decline as the El Nino fades toward La Nina. Acceleration of global warming is now hard to deny. The GISS 12-month temperature is now 0.36°C above the 0.18°C/decade trend line, which is 3.6 times the standard deviation (0.1°C). Confidence in global warming acceleration thus exceeds 99%, but we need to see how far temperature falls with the next La Nina before evaluating the post-2010 global warming rate.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
La majorité des plus grands climatologues estiment que le réchauffement dépassera la barre des 2,5°C d'ici la fin du siècle.
Nous avons demandé à 380 climatologues de renom ce qu’ils pensaient de l’avenir… Ils sont terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre. Exclusif : Une enquête menée auprès de centaines d’experts révèle une image terrifiante de l’avenir, mais ils préviennent que la lutte contre le changement climatique ne doit pas être abandonnée.
Climate scientists have told the Guardian they expect catastrophic levels of global heating. Here’s what that would mean for the planet
Le journal britannique « The Guardian » a interrogé 380 des plus grands scientifiques du climat. Selon la majorité d’entre eux, la température moyenne sur la planète va augmenter d’au moins 2,5 °C, avec des conséquences désastreuses. « Désespérée et brisée », « Nous vivons à l’ère des fous ! », « Je suis soulagé de ne pas avoir d’enfants, sachant ce que l’avenir nous réserve »… La plupart des scientifiques du climat interrogés par The Guardian ont une vision très pessimiste du futur. Dans cette enquête alarmante (en (...)
94% des experts du GIEC estiment que l'objectif de +1,5°C au-dessus des niveaux de l'ère préindustrielle sera dépassé d'ici 2100.
Près de 80% des scientifiques du Giec interrogés par le «Guardian» pensent que la température sur Terre aura augmenté d’au moins 2,5°C au cours de ce siècle par rapport à la fin du XIXe.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Editorial: Top experts believe global temperatures will rise by at least 2.5C above pre-industrial levels by 2100. That frightening prediction must spur us to action
Exclusive: Planet is headed for at least 2.5C of heating with disastrous results for humanity, poll of hundreds of scientists finds
Exclusive: Survey of hundreds of experts reveals harrowing picture of future, but they warn climate fight must not be abandoned

avril 2024

À cause du réchauffement climatique, certaines régions seront devenues totalement hostiles pour l'être humain d'ici 2050. Découvrez la liste établie par la NASA.
Le Vieux Continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes en 2023. Conséquence directe, le nombre de jours de "stress thermique extrême", où la température ressentie a dépassé l'équivalent de 46° C, a augmenté, selon un rapport de Copernicus et de l'ONU publié lundi.
Cost of environmental damage will be six times higher than price of limiting global heating to 2C, study finds
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
Over the past year, there has been a vigorous debate among scientists – and more broadly – about whether global warming is “accelerating”.

mars 2024

Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Claire Nouvian, militante écologiste française, ancienne journaliste, productrice, réalisatrice de documentaires animaliers et scientifiques. En 2004, elle fonde l'association BLOOM @AssociationBloom dont elle est la présidente. Claire a aussi obtenu le prix Goldman pour l'environnement en 2018, une des plus hautes distinctions dans le domaine environnemental. Aujourd'hui nous allons aborder l'Ocean en long et en large. Que s'y passe-t-il au niveau de la biodiversité, du changement climatique quels sont les réactions en chaîne comme son acidification ? Tout comme l'impact de la pêche industrielle, est-ce que les zones marines protégées le sont vraiment ? Ce Talk s'annonce être passionnant mais surtout criant de vérité, préparez-vous et bienvenue sur LIMIT.
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
L'expert en climat Jean-Marc Jancovici revient sur les fortes chaleurs ressenties au Brésil cette semaine.
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
En 2023, la moyenne des températures mondiales a dépassé celle de l’ère pré-industrielle (période comprise entre 1850 et 1900) d’environ 1,5°C. Et à l’avenir ? À l’horizon 2050, nous aurons atteint les +2°C en moyenne mondiale. Cet article (qui ne prétend pas prédire le futur et qui s'inspire librement d'événements récents) imagine, à la lumière des connaissances scientifiques actuelles, à quoi pourrait ressembler notre quotidien estival en Belgique dans un quart de siècle.
Copernicus vient de lancer son atlas interactif du climat, une carte du monde qui permet de consulter l'évolution du climat passé et futur, jusqu'en 2100. Découvrez les pays qui présentent l'évolution climatique la plus extrême pour le futur et parmi lesquels figurent la France.
Le réchauffement climatique est une réalité qui se fait de plus en plus sentir dans notre quotidien et son impact devrait augmenter en puissance au fil des décennies si l’objectif de limiter la hausse des températures à +1,5 °C est dépassé. À quelques mois des élections, le climat est un des enjeux principaux de la campagne électorale, la thématique est d’ailleurs déclinée toute la semaine sur les plateformes de la RTBF. Ce lundi, Xavier Fettweis, climatologue à l’ULiège, était invité dans l’émission spéciale de Matin Première sur le thème de l’environnement.
Températures extrêmes, hausse du niveau de la mer, sécheresses, catastrophes naturelles… 2023 aura été l’année de tous les dépassements. Et 2024 pourrait encore voir les choses s’aggraver alerte l’Organisation météorologique mondiale. Seule lueur d’espoir : le recours aux énergies renouvelables n’aura jamais été aussi important.
Traduction - Une hausse surprenante des températures à la surface de la mer suggère que nous ne comprenons peut-être pas à quelle vitesse le climat change.
On parle beaucoup de lutte contre les changements du climat, moins d’adaptation. Pourtant, chaque année qui passe nous éloigne du scénario d’un monde à +1.5° prévu dans les accords de Paris.
En 2023, El Niño a fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère dont les effets se font ressentir partout sur la planète. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, il va avoir un impact violent.

février 2024

La température mondiale a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900 entre février 2023 et janvier 2024, pour la première fois. La hausse des températures doit cependant être mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne mondiale 1,7 °C au-dessus des niveaux préindustriels.
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
Pour la première fois, la planète a connu au cours des douze derniers mois un réchauffement de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, selon l'agence européenne Copernicus.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Une étude suggère que la planète a commencé à se réchauffer dès 1860. Depuis, sa température globale aurait augmenté de 1,7 °C, et non de 1,2 °C, comme estimé par le Giec.
Le réchauffement de la planète a commencé plus tôt que prévu, affirment des biologistes américains et australiens. À partir d’éponges recueillies près de Porto Rico, ils affirment lundi dans Nature Climate Change que le seuil de 1,5 °C de réchauffement est déjà franchi et que la frontière de 2 °C le sera d’ici la fin de la décennie.
Anthropogenic emissions drive global-scale warming yet the temperature increase relative to pre-industrial levels is uncertain. Using 300 years of ocean mixed-layer temperature records preserved in sclerosponge carbonate skeletons, we demonstrate that industrial-era warming began in the mid-1860s, more than 80 years earlier than instrumental sea surface temperature records. The Sr/Ca palaeothermometer was calibrated against ‘modern’ (post-1963) highly correlated (R2 = 0.91) instrumental records of global sea surface temperatures, with the pre-industrial defined by nearly constant (<±0.1 °C) temperatures from 1700 to the early 1860s. Increasing ocean and land-air temperatures overlap until the late twentieth century, when the land began warming at nearly twice the rate of the surface oceans. Hotter land temperatures, together with the earlier onset of industrial-era warming, indicate that global warming was already 1.7 ± 0.1 °C above pre-industrial levels by 2020. Our result is 0.5 °C higher than IPCC estim
Exclusive: Meeting took place days after BP reported record profits while households were squeezed by high energy bills
Le niveau inédit de 21,1 °C en moyenne dans les eaux de surface a été atteint en août 2023, et de nouveau en janvier 2024. Un symptôme du réchauffement aux conséquences majeures sur la biodiversité et la capacité du milieu marin à stocker le CO₂.

janvier 2024

There was an interesting interview with Gavin Schmidt recently. He is one of the most senior climatologists in the world, heading up NASA’s department on climate science. Refreshingly, unlike the other senior climatologists, he didn’t sidestep how recent weather was not predicted by mainstream climatology. He told the American science celebrity Neil deGrasse Tyson that climatology significantly underpredicted current warming. He said there was “total failure” to predict what happened in 2023. See for yourself, for 3 minutes from 4 minutes in. Gavin is one of the more approachable of the senior climatologists. He provided specific written criticisms of my 2018 Deep Adaptation paper. That was in stark contrast to others who misrepresented it, and me, so as to discourage people from considering that the party is over for modern societies.
Mardi 23 janvier a marqué le lancement officiel des discussions sur le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3). Le sujet, jusqu'ici laissé pour compte au profit de la réduction des émissions, est désormais mis en haut de l'agenda du ministère de la Transition écologique. Les défis s'annoncent immenses.
Fixée comme un objectif lors de l’Accord de Paris en 2015, la limite de 1,5°C d’augmentation des températures sur la planète s’éloigne.
2024 pourrait être la première année à franchir de façon constante le seuil de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Cette année pourrait ainsi nous donner un premier aperçu des événements climatiques auxquels nous devrions nous attendre à l'avenir.
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.Sous l'impulsion du phénomène météorologique El Nino, la tendance au réchauffement -qui a vu chaque mois entre juin et décembre 2023 battre son record de chaleur- devrait se poursuivre cette année, explique l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le phénomène météorologique El Nino devrait pousser les températures mondiales vers de nouveaux sommets, surpassant l’année 2023 déjà record, annonce l’Organisation météorologique mondiale ce vendredi 12 janvier.
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.
James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.
L'année 2023 a été 1,48 degré plus chaude dans le monde que le climat de l'ère pré-industrielle, a annoncé mardi le service européen Copernicus, confirmant qu'il s'agit de l'année la plus chaude de l'histoire pour la planète.
2023 a bien été l’année la plus chaude au niveau mondial. 'Une année exceptionnelle où les records climatiques sont...
Climate records tumbled "like dominoes" in 2023, with temperatures far above any recorded level.

décembre 2023

Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
Global warming is accelerating because the drive for warming, Earth’s energy imbalance, has doubled in the past decade. Measurement of the acceleration is hampered by unforced tropical (El Nino/La Nina) variability, but a good measuring stick is provided by warming between successive large El Ninos. Strengthening of the current (2023-24) El Nino has raised it to a level similar to the 1997-98 and 2015-16 El Ninos. The first six months of the current El Nino are 0.39°C warmer than the same six months of the 2015-16 El Nino, a global warming rate of 0.49°C/decade, consistent with expectation of a large acceleration of global warming. We expect the 12-month mean temperature by May 2024 to eliminate any doubt about global warming acceleration. Subsequent decline of the 12-month temperature below 1.5°C will likely be limited, confirming that the 1.5°C limit has already been passed.
Prévision scientifique: le réchauffement planétaire atteindra 1,5°C en moyenne annuelle mondiale dans les prochaines années. Volonté dans les COP: « keeping 1.5 alive »… Maintenir « en vie » l’objectif de l’Accord de Paris le plus longtemps possible. Sur le papier. Jusqu’à quand ? Décryptage.
Professeur de géopolitique de l’énergie, Adel El Gammal estime qu’un discours vérité s’impose sur la crise climatique. Mais il ne faut pas abandonner les efforts.
Malgré "leurs promesses", les gouvernements n'en font toujours pas assez pour contenir le réchauffement climatique, qui pourrait toujours dépasser largement les 2°C d'ici la fin du siècle, constate le projet "Climate Action Tracker" dont l'évaluation annuelle a été publiée mardi, alors que la COP28 bat son plein à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
L'année dernière, les scientifiques du Global Carbon Project estimaient que le niveau critique de hausse des températures mondiales de 1,5°C serait atteint dans neuf ans. Dans leur étude présentée lundi à la réunion de l'ONU sur le climat, à Dubaï, ils ont revu leur copie : il y a désormais une chance sur deux pour que cela arrive d'ici seulement sept ans.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Les émissions mondiales de CO2 ont encore augmenté cette année pour atteindre un nouveau record, selon une étude du...
Selon une étude du Global Carbon Project, il y a une chance sur deux pour que la planète atteigne 1,5°C de réchauffement d'ici sept ans. Initialement, une telle augmentation de la température ne devait pas arriver avant 2100, selon l'Accord de Paris de 2015.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
D'après une étude du Global Carbon Budget publiée mardi, l’action mondiale visant à réduire les combustibles fossiles n’est pas assez rapide pour empêcher un changement climatique dangereux.
Referring to the Paris Agreement’s target of keeping Earth from warming no more than 1.5 degrees Celsius since the Industrial Revolution, the number has become a rallying cry for climate advocates and scientists, who say the goal is humanity’s best bet on avoiding the most catastrophic outcomes of climate change by the end of the century. Venturing even 0.5 degrees past that threshold could drastically increase the frequency and severity of extreme weather, biodiversity loss, famine and water scarcity, as well as make it more likely that tipping points accelerate warming further, climate scientists say.
Le dépassement de l’objectif +1.5°C de réchauffement mondial est un sujet qui revient fréquemment sur la table. Pour certain(e)s, il n’y a aucune chance de préserver cet objectif. Pour d’autres, à l’instar du célèbre climatologue Michael E.Mann, c’est encore possible.

novembre 2023

World Meteorological Organization says 2023 will be hottest year on record, leaving ‘trail of devastation and despair’
Les responsables européens de prévention de catastrophes se sont réunis cette semaine à une conférence du DRMKC, Centre européen de gestion de risques de catastrophes. Ils ont souligné que la situation en Europe avait changé. Les désastres sont plus nombreux et plus importants. En particulier les inondations et les feux se répandent. La conférence était émaillée de déclarations telles que « je n’ai jamais rien vu de pareil en vingt ans de travail », des inondations incroyables, très, très graves », « les réalités changent sur une Planète en ébullition ».
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a réclamé lundi des "mesures spectaculaires, maintenant", à quelques jours de la COP28 sur le climat, qualifiant la trajectoire actuelle de "sortie de route", alors que la planète se dirige vers un réchauffement de 2,5°C à 2,9°C d'ici 2100.
reprise d’un post de Thomas Wagner – Bon Pote – sur Linkedin Pour la première fois, la planète Terre aurait franchi le 17 novembre la barre des +2°C de réchauffement mondial, par …
Les Nations unies estiment que si les États actuels ne revoient pas leurs engagements actuels pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique s'élèvera au moins à 2,5°C degrés d'ici 2100.
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres appelle à arracher d’urgence «les racines empoisonnées de la crise climatique : les énergies fossiles».
Les efforts des Etats pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, alerte le Programme des Nations unies pour l’environnement à quelques jours de la COP28.
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
Les concentrations de gaz à effet de serre, responsable du changement climatique, ont à nouveau battu des records en 2022, une tendance qui n’est pas près de s’inverser, a alerté l’Onu mercredi, appelant à réduire d’urgence la consommation de combustibles fossiles.
World Meteorological Organization sees ‘no end in sight to the rising trend’, largely driven by fossil fuel burning
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
Le huitième rapport The Lancet Countdown alerte sur les risques sanitaires liés à l’inaction globale face à l’urgence climatique.
Le rapport publié ce mercredi 15 novembre dans la revue «The Lancet» aligne les prévisions alarmantes, qui pourraient notamment amener environ 520 millions de personnes de plus en insécurité alimentaire.
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
Près de cinq fois plus de personnes risquent de mourir sous l'effet de la chaleur extrême sur Terre dans les prochaines décennies, alertent des experts internationaux dans un rapport publié mercredi, avertissant que "la santé de l'humanité est en grave danger" si rien n'est fait contre le changement climatique.
Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
James Hansen est un des plus grand climatologues du monde. Il a alerté le gouvernement des Etats-Unis sur le réchauffement climatique. Dans cette vidéo, les plus grands spécialistes actuels témoignent de l’excellence de ses prévisions climatiques. Il a aussi une énorme expérience du domaine. Je trouve son travail scientifique sur la montée du niveau de la mer publié en 2016 (lien, lien) très convaincant, plusieurs de ses conclusions et postulats ont été confirmés ces dernières années. Il se bat pour le climat depuis des décennies, et a été arrêté pour lors de manifestations pour le climat devant la Maison Blanche. Il a des grandes connaissances de climatologie. J’hésite donc réellement à le contredire mais j’ai quelques objections. Son travail apporte évidemment de nombreux éléments utiles, et il a le mérite d’être disponible aujourd’hui. Vu la situation climatique, nous ne pouvons pas attendre le prochain rapport du GIEC.
Les gouvernements du monde font pour l’heure « des petits pas pour éviter la crise climatique » mais ils « doivent faire des pas de géants lors de la COP28 »
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
Un rapport du PNUE révèle que la production de combustibles fossiles programmée par les États va encore augmenter jusqu’en 2030. On est loin des engagements pris lors de la COP21.
Un rapport des Nations unies et de différents organismes de recherche démontre à quel point les projets des principaux pays producteurs de charbon, de pétrole et de gaz sont en décalage avec les scénarios permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Qui se cache derrière les « bombes carbone » ? Ces bombes sont des mégaprojets d’extraction de ressources fossiles dont les émissions de gaz à effet de serre sont estimées à plus d’un milliard de tonnes. Baptisées également « bombes climatiques », elles ont été référencées par Kjell Kühne, auteur d’une étude parue en 2022 dans la revue Energy Policy. Le Monde et un collectif de médias internationaux ont eu accès en exclusivité à des données fusionnées et analysées par les ONG Data for Good et Eclaircies (dont celles de Kjell Kühne). Les résultats de ce travail sont publiés sur CarbonBombs.org et révèlent l’implication des entreprises, banques et Etats dans le développement de ces bombes. A un mois de l’ouverture de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28), le 30 novembre, ces données permettent de montrer l’ampleur des bombes carbone en développement, et la constellation d’acteurs qui leur permettent d’aller de l’avant.
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, publié ce jeudi 2 novembre, estime qu’il faudrait 10 à 18 fois plus d’investissements pour adapter nos sociétés aux impacts grandissants du changement climatique.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.

octobre 2023

À ce jour, 425 "bombes climatiques" - c'est-à-dire des gisements de gaz, charbon ou pétrole qui devraient causer chacun l'émission d'au moins un milliard de tonnes de CO2 - sont recensées dans le monde, en activité ou à l'état de projet.
L’objectif de 1,5 °C de réchauffement semble inatteignable au vu du budget carbone restant, conclut une nouvelle étude. Une alerte qui doit pousser à l’action, selon les climatologues.
Combien de CO2 l'humanité peut-elle encore émettre si elle veut tenir les objectifs de l'accord de Paris? Une nouvelle étude montre qu'il reste sans doute moins de temps que prévu pour limiter les émissions et le réchauffement, tout en soulignant les incertitudes entourant cette question.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
À travers le monde, TotalÉnergies est impliquée dans trente-trois projets super-émetteurs, qui risquent de « faire exploser le climat ». Tel est le résultat d’un rapport publié par Greenpeace, le 25 octobre, intitulé « Les bombes climatiques de TotalÉnergies, la forêt derrière l’arbre Eacop », qui liste les projets fossiles auxquels la major participe.
the starkest warning yet that human activity is pushing Earth into a climate crisis that could threaten the lives of up to 6 billion people this century, stating candidly: “We are afraid of the uncharted territory that we have now entered.” Writing in the journal Biosciences, the coalition of 12 researchers, spanning North America, Europe and Asia, state in unusually stark language: “As scientists, we are increasingly being asked to tell the public the truth about the crises we face in simple and direct terms. The truth is that we are shocked by the ferocity of the extreme weather events in 2023.”
C’est un nouveau record absolu : les émissions mondiales de CO2 devraient encore augmenter en 2023, avec 0,5 à 1,5 % de rejets dans l’atmosphère supplémentaires par rapport à 2022. C’est ce qui ressort d’une étude préliminaire, dont les résultats ont été rendus publics le 17 octobre par le Centre norvégien Cicero pour la recherche internationale sur le climat, affilié à l’université d’Oslo.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records: après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Le mois de septembre 2023 a été plus chaud de 1,75 °C par rapport à un mois de septembre préindustriel, révèle l’observatoire européen Copernicus ce jeudi 5 septembre. L’année 2023 est en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records : après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Dans son nouveau rapport, dévoilé lundi 2 octobre 2023, le Haut Conseil pour le Climat le répète : la France n'est toujours pas préparée à affronter le réchauffement climatique.

septembre 2023

De nouvelles projections d’un institut de modélisation climatique estiment à 55 % le risque que les températures globales dépassent pour la première fois en 2023 une hausse de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Mais franchir ce seuil d’alarme, fixé lors de la COP21 en 2015, ne signe pas encore l'échec des accords de Paris.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti mercredi que l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles avait "ouvert les portes de l'enfer", en lançant un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, sans la Chine ni les Etats-Unis. Evoquant les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" cette année, alimentés par les émissions de gaz à effet de serre, il a cependant souligné qu'il n'était pas trop tard "pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C".
Alors qu’actuellement les mangroves et autres écosystèmes côtiers semblent plutôt bien s’adapter à la montée graduelle du niveau des océans, une nouvelle étude nous met en garde : l’accroissement de la vitesse d’élévation des océans en lien avec une hausse de 2 °C des températures signerait leur disparition quasi totale.
La France est touchée par une canicule tardive. Petit à petit, l’été gagne de la place sur les autres saisons. L’hiver, lui, disparaît. De quoi constituer notre futur climatique, explique le climatologue Davide Faranda.
Il va encore faire très chaud cette semaine en France. Un nouvel épisode de chaleur tardive s'abat sur le pays, battant déjà plusieurs records. Il pourrait aussi être inédit par sa durée et son intensité. Il vient clôturer - on l'espère - une saison estivale marquée une nouvelle fois par le changement climatique.
When attempting to quantify future harms caused by carbon emissions and to set appropriate energy policies, it has been argued that the most important metric is the number of human deaths caused by climate change. Several studies have attempted to overcome the uncertainties associated with such forecasting. In this article, approaches to estimating future human death tolls from climate change relevant at any scale or location are compared and synthesized, and implications for energy policy are considered. Several studies are consistent with the “1000-ton rule,” according to which a future person is killed every time 1000 tons of fossil carbon are burned (order-of-magnitude estimate). If warming reaches or exceeds 2 °C this century, mainly richer humans will be responsible for killing roughly 1 billion mainly poorer humans through anthropogenic global warming, which is comparable with involuntary or negligent manslaughter. On this basis, relatively aggressive energy policies are summarized that would enable im

août 2023

f global warming reaches or exceeds two degrees Celsius by 2100, University of Western Ontario's Joshua Pearce says it is likely that mainly richer humans will be responsible for the death of roughly one billion mainly poorer humans over the next century. The oil and gas industry, which includes many of the most profitable and powerful businesses in the world, is directly and indirectly responsible for more than 40% of carbon emissions—impacting the lives of billions of people, many living in the world's most remote and low-resourced communities. A new study proposes aggressive energy policies that would enable immediate and substantive decreases to carbon emissions and recommends a heightened level of government, corporate and citizen action to accelerate the decarbonization of the global economy, aiming to minimize the number of projected human deaths.
[VIDÉO] - Face aux effets dévastateurs du réchauffement climatique, les partisans d'une simple adaptation de notre modèle de développement sont nombreux. "Une invitation déguisée à continuer à utiliser des énergies fossiles", estime Fabrice Bonnifet. Le président du C3D, le collège des directeurs du développement durable, nous livre son nouvel édito.
Se déplacer en temps de canicule peut relever du parcours du combattant. Une réalité pour de nombreux Parisiens lors des vagues de chaleur récurrentes qui touchent la capitale. Dans son rapport "Paris à 50°C", la mission d’information et d’évaluation du conseil de Paris dévoile des préconisations pour adapter les mobilités douces et partagées tout en assurant leur attractivité. Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême.

juillet 2023

A novel tool for flexible spatial and temporal analyses of much of the observed and projected climate change information underpinning the Working Group I contribution to the Sixth Assessment Report, including regional synthesis for Climatic Impact-Drivers (CIDs).
Le nouveau tableau de bord sur le climat collecte des informations et des indicateurs relatifs au changement climatique et au financement durable. Par cette initiative, la Banque nationale de Belgique souhaite encore mieux informer le grand public des conséquences pour l'économie et le système financier du changement climatique et de la transition vers la fin des émissions nettes de gaz à effet de serre.
Il est peu probable que nous parvenions encore à limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. C’est ce qui ressort du tableau de bord sur le climat de la Banque nationale de Belgique (BNB), qui vient d’être mis à jour.
This week, the world broke the daily temperature record. This is yet another demonstration that climate change is out of control and one reason more for increased #ClimateAction ambition and justice. Emissions continue to grow while leaders persist in delaying the key measures needed to change this. This is the moment when we all need to assume our responsibilities. #climatechange

juin 2023

Le Haut conseil pour le climat (HCC), organe consultatif mis en place par Emmanuel Macron, vient de publier son désormais traditionnel rapport annuel. Celui-ci passe au crible l'action du gouvernement en matière climatique. Et encore une fois, la trajectoire n'est pas la bonne, aucun secteur n'est sur la bonne voie. Alors que l'année record de 2022 est appelée à devenir la norme, la France ne se prépare pas suffisamment aux conséquences de la crise climatique, alerte le HCC.
40°C dans l'Hérault en France, 39,4°C à Pekin en Chine, 49,8°C à Zabol en Iran... Partout dans le monde, le mercure s'affole. Les stations météo enregistrent des températures records. Cette situation inédite pour un mois de juin, signe de l'emballement climatique, fait déjà souffrir les habitants des villes comme des campagnes.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés en 2022 par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), avec un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900). Le rythme est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
L’année 2022 a été la plus chaude jamais enregistrée pour la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal, l’Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni.
Abstract. Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) assessments are the trusted source of scientific evidence for climate negotiations taking place under the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), including the first global stocktake under the Paris Agreement that will conclude at COP28 in December 2023. Evidence-based decision-making needs to be informed by up-to-date and timely information on key indicators of the state of the climate system and of the human influence on the global climate system. However, successive IPCC reports are published at intervals of 5–10 years, creating potential for an information gap between report cycles. We follow methods as close as possible to those used in the IPCC Sixth Assessment Report (AR6) Working Group One (WGI) report. We compile monitoring datasets to produce estimates for key climate indicators related to forcing of the climate system: emissions of greenhouse gases and short-lived climate forcers, greenhouse gas concentrations, radia

mai 2023

Dans une interview accordée à Franceinfo en février 2023, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu avait affirmé « qu’il faut préparer une France à + 4 degrés de réchauffement ». L’annonce avait fait beaucoup de bruit, et quelques mois après, ce chiffre de + 4 degrés est toujours source d’incompréhensions.
Le ministre de la Transition écologique lance mardi une consultation sur l’adaptation de la France à un réchauffement climatique dont la trajectoire pourrait mener à une hausse de 4°C de la température moyenne. Mais à quoi ressemblerait la France avec un tel scénario ? Éléments de réponse.
World is on track for 2.7C and ‘phenomenal’ human suffering, scientists warn. Up to 1 billion people could choose to migrate to cooler places, the scientists said, although those areas remaining within the climate niche would still experience more frequent heatwaves and droughts. However, urgent action to lower carbon emissions and keep global temperature rise to 1.5C would cut the number of people pushed outside the climate niche by 80%, to 400 million.
La hausse des température combinée au phénomène météorologique El Niño, rendront les cinq prochaines années les plus chaudes jamais enregistrées. Le seuil d’un réchauffement à +1,5°C risque d’être temporairement dépassé.

avril 2023

Une étude de l’université de Thessalonique anticipe les conséquences du réchauffement climatique en Grèce. Les températures pourraient rapidement atteindre 50 degrés et représenter un danger pour la vie humaine.
« La fenêtre d'une voie crédible vers la limitation du réchauffement à 1,5 °C à l'horizon 2100 se referme rapidement », souligne sans surprise l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le programme européen d’observation de la Terre, Copernicus, publie ce jeudi un rapport alertant sur le changement climatique. Un chiffre ressort : 2,2°C.
Aujourd'hui je vous livre une sélection de phrases exactes du résumé pour décideurs du rapport du GIEC avec le numéro de paragraphe. Si cela vous est utile, vous pouvez donc les citer ainsi. Ce document montre que le réchauffement causé par l'Homme contribue déjà à de nombreux événements extrêmes partout dans le monde. Pour chaque [...]
Le GIEC dit que la fenêtre climatique se referme, mais ne soyons pas dupes: nous sommes déjà cuits.

mars 2023

La Niña is present.* Equatorial sea surface temperatures (SSTs) are below average across most of the Pacific Ocean. The tropical Pacific atmosphere is consistent with La Niña. La Niña is expected to continue into the winter, with equal chances of La Niña and ENSO-neutral during January-March 2023. In February-April 2023, there is a 71% chance of ENSO-neutral.*
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.

février 2023

Derrière l’écran de la fumée de l’(in)action climatique. Yamina Saheb est Docteure en ingénierie énergétique et économiste, spécialiste des politiques énergétiques, et co-rédactrice du 6e rapport du GIEC sur le réchauffement climatique. Yamina est ce qu’on appelle une hackeuse, elle cherche à comprendre comment fonctionne vraiment les choses au-delà des apparences et à influencer la manière dont le système peut-être mis à jour. Dans cet épisode j’ai cherché à savoir pourquoi malgré les efforts affichés des pays, malgré les COP, malgré les déclarations net-zéro des entreprises, la trajectoire climatique ne dévie toujours pas d’un pouce. Quelles sont les discussions derrière les rideaux, les enjeux politiques, les tour de passe passe qu’on ne voit pas ?
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un

janvier 2023

Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?
Si l'Amazonie basculait de forêt tropicale à savane, elle entraînerait dans sa chute d'autres points de bascule. Un véritable effet domino.
Le réchauffement et le rythme de fonte actuels du Groenland sont sans précédent depuis au moins un millénaire.
Sous l'effet du réchauffement climatique, le dégel des sols de l'Arctique relâche des pathogènes parfois endormis depuis des dizaines de milliers d'années.
Le contenu en chaleur de l'océan continue d'enchaîner les records, un constat qui montre que le réchauffement se poursuit activement.
Environ dix zettajoules de chaleur ont été ajouté l’an dernier dans les océans, ce qui équivaut à environ 100 fois la production d’électricité sur toute la planète en 2022.
De nouvelles estimations de l’Université d’Oxford indiquent que 90% de la population mondiale sera touchée par des vagues de chaleur et des sécheresses extrêmes d’ici la fin du siècle, et ce même pour les scénarios d’émission de carbone les plus bas.
Les vagues de chaleur sont de plus en plus fortes, les records sont sans cesse dépassés ces dernières années. Des températures très élevées ont été atteintes en 2022, de Londres à Shanghai (OMM juillet, août, le Temps). L'Europe a subi une canicule sans précédent depuis au moins 500 ans, environ 20'000 - 25'000 décès lui [...]
Ce 4 janvier 2023, les températures ont été un peu plus proches des températures de saison. Pourtant, ce début...
Jean-Marc Jancovici était invité sur RTL dans l’émission d'Yves Calvi le 2 janvier 2023.Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=FMbKODJqb7kSite de...
L’hydrogène perturbe les gaz à effet de serre. Une étude révèle qu’émettre 1 tonne d’hydrogène dans l’atmosphère revient à y rejeter 13 tonnes d’équivalent CO₂. Non, l’hydrogène n’est pas neutre pour le climat. Le potentiel de réchauffement global de l’hydrogène atteint la valeur 12,8 (± 5,2) sur 100 ans, d’après une nouvelle étude parue dans la revue scientifique Communications Earth & Environment le 26 novembre. Dit autrement, 1 tonne d’hydrogène rejetée dans l’atmosphère équivaut à relâcher près de 13 tonnes (...)

décembre 2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Certains glaciers du Groenland pourraient être en train de fondre à un rythme cent fois supérieur aux estimations précédentes.
Des chercheurs ont découvert un processus jusqu’alors inconnu qui amplifie la fonte des plateformes de glace en Antarctique.
Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Improved knowledge of glacial-to-interglacial global temperature change implies that fast- feedback equilibrium climate sensitivity is at least ~4°C for doubled CO2 (2×CO2), with likely range 3.5-5.5°C. Greenhouse gas (GHG) climate forcing is 4.1 W/m2 larger in 2021 than in 1750, equivalent to 2×CO2 forcing. Global warming in the pipeline is greater than prior estimates. Eventual global warming due to today’s GHG forcing alone – after slow feedbacks operate – is about 10°C. Human-made aerosols are a major climate forcing, mainly via their effect on clouds. We infer from paleoclimate data that aerosol cooling offset GHG warming for several millennia as civilization developed. A hinge-point in global warming occurred in 1970 as increased GHG warming outpaced aerosol cooling, leading to global warming of 0.18°C per decade. Aerosol cooling is larger than estimated in the current IPCC report, but it has declined since 2010 because of aerosol reductions in China and shipping. Without unprecedented global actions to
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
Malgré les objectifs de neutralité carbone, la consommation de charbon ne cesse de croître. Pour quelles raisons ? Et pour combien de temps ?
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
La consommation mondiale de charbon « ne devrait augmenter que légèrement en 2022, mais suffisamment pour atteindre un niveau record dans le contexte de la crise énergétique », selon le nouveau rapport dédié à cette énergie publié ce 16 décembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE)(1). Un nouveau pic après 2013 En 2021, la consommation mondiale de charbon avait augmenté de 6% par rapport à l'année précédente : ce rebond était du à une forte reprise économique (en particulier en Chine et en Inde) après les confinements liés au Covid-19.
Des scientifiques ont enfin expliqué la mystérieuse augmentation du méthane - un puissant gaz à effet de serre - dans l’atmosphère en 2020, malgré les confinements associés à la pandémie de Covid-19. Le ralentissement de l’activité économique s’était alors traduit par une baisse des émissions de méthane liées à l’industrie des énergies fossiles.
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
Si la canicule meurtrière qui a frappé l’ouest de l’Amérique du Nord à la fin du mois de juin 2021 était un évènement quasiment impossible dans le climat du milieu du vingtième siècle, elle pourrait survenir une fois tous les dix ans d’ici à 2050 si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique. C’est ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature climate change ce 24 novembre.

novembre 2022

Le réchauffement pendant les mois d’été en Europe est beaucoup plus rapide que la moyenne mondiale. Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Stockholm suggère qu’en plus des émissions de gaz à effet de serre, une part substantielle de la hausse des températures est liée à la diminution des aérosols en Europe centrale et orientale. A cause des gaz à effet de serre, le climat est aussi devenu plus sec à travers le continent, en particulier dans le sud de l’Europe, ce qui entraîne des vagues de chaleur plus importantes et un risque accru d’incendies.
Continent encore méconnu, l’Antarctique joue un rôle majeur dans la régulation du climat et détient une riche biodiversité méconnue. Mais c’est surtout un continent menacé qui se réchauffe plus vite que la moyenne planétaire. D’ici la fin du siècle, des points de bascule pourraient être atteints sur certains glaciers et engendrer des risques majeurs liés à la montée des eaux, une biodiversité menacée par la perte habitat qui fond…
"KEEP 1.5 ALIVE" has been the mantra of recent global climate conferences. But more and more mainstream organisations now say our politicians have already failed, and that average global temperature increases higher than 1.5 degrees Celsius above pre-industrial levels are now inevitable. So, who are we to believe?
La COP27 s’est conclue sur la création d’un fond de pertes et dommages pour les pays victimes du réchauffement climatique. Les parties gardent l’objectif de limiter le réchauffement de 1.5°C. Les émissions de carbone devaient être progressivement ralenties, atteindre un maximum en 2025 puis diminuer. Malheureusement, la date butoir de 2025 et le rythme de réduction prévu ont disparu cette année. Or si nous ne limitons pas les émissions au rythme voulu, si nous en rajoutons plus que prévu chaque année, l’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère sera plus importante et les températures dépasseront probablement les 1.5°C.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur, professeur à l'École des Mines, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et président du think tank The Shift Project, est l'invité du Grand entretien de France Inter ce jeudi.
La hausse des températures alimente une dégradation générale de l'environnement en Australie et aggrave les catastrophes naturelles, met en garde un rapport gouvernemental publié mercredi.
La réalité du réchauffement climatique fait aujourd'hui l'unanimité parmi la communauté scientifique, mais son évolution est encore sujette à des incertitudes. Se dirige-t-on vers une hausse des températures de +1,5, +3 ou +5 °C d'ici la fin du siècle ? Découvrez les différents scénarios possibles.
La COP27 s’est achevée sur un bilan mitigé : un accord historique a été adopté sur la question des pertes et dommages, mais les États n’ont pas renforcé leur ambition climatique, toujours insuffisante.
L’accord signé à Charm El-Chekh sur l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique est bienvenu, mais aucun progrès n’a été fait sur les seuils d’émissions de CO2 ou l’abandon progressif des énergies fossiles, déplorent les experts.
Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.
La COP27 sur le climat, qui s'est achevée ce week-end à Charm el-Cheikh, en Egypte, laisse un goût amer. Si elle a effectivement avancé au-delà des espérances sur les pertes et dommages, en créant un fonds dédié, elle a en revanche échoué à s'attaquer aux principales causes du changement climatique, les énergies fossiles. Sous la pression intense des lobbyistes et des États pétroliers et gaziers.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
La conférence climat de Charm El-Cheikh a reconnu pour la première fois la nécessité d’aider financièrement les pays les plus vulnérables à faire face aux dégâts causés par le réchauffement. Mais les 196 pays présents ont échoué à s’attaquer aux énergies fossiles.
L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
Les avis ce dimanche après la fin de la conférence sur le climat en Égypte sont mitigés. Les pays du Sud saluent la création d’un fonds destiné aux «pertes et dommages» du réchauffement climatique tandis que de nombreuses voix dénoncent des objectifs de réductions des émissions à l’arrêt.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
La COP27 s'est terminée dimanche à l'aube avec l'adoption d'un texte qualifié d'"historique" sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais sans nouvelles ambitions concernant la baisse des gaz à effet de serre. Un accord "mi-figue, mi-raisin" que regrette une grande partie de la communauté internationale.
Les délégations présentes pour la 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat ont trouvé, à la dernière minute, un accord final par consensus, que ce soit sur la réduction des émissions ou l’aide aux pays vulnérables.
Si la création d’un fonds consacré aux pertes et préjudices des pays en développement face au changement climatique est saluée par tous, d’autres volets de l’accord laissent sur leur faim.
Les dépressions extratropicales de l’Arctique, aussi appelées cyclones arctiques, devraient gagner en intensité à mesure que le climat continuera à se réchauffer. Or, en amenant une quantité croissante de chaleur et d’humidité vers le nord, elles accentueront aussi le retrait de la banquise selon une dynamique de cercle vicieux. C’est du moins ce qu’avance une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications le 9 novembre dernier.
Alors que les scientifiques ne cessent de marteler que la planète doit sortir de son addiction au pétrole, au gaz et au charbon pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, des projets d'exploitation d'hydrocarbures continuent à voir le jour. Plusieurs pays, villes et ONG appellent à la mise en place d'un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
We know that the easiest way for a politician to secure power is to appease those who already possess it, those whose power transcends elections: the oil barons, the media barons, the corporations and financial markets. We know that this power appoints the worst possible people at the worst possible time. We know how, as elderly billionaires seek to grab ever more of the life that slips from them, they create a death cult....
Selon la dernière évaluation du Global Carbon Project, un organisme scientifique qui dresse chaque année un inventaire des sources et des puits de carbone à l’échelle mondiale, les émissions de carbone fossile ont poursuivi leur rebond post-Covid, rendant de plus en plus irréalistes les espoirs de limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Le rapport est disponible en accès libre sur le site du projet.
La plupart des engagements à la neutralité carbone des entreprises, villes ou régions ne sont pas à la hauteur des récentes recommandations du groupe d'experts de l'ONU dédié à cette question, selon une analyse publiée mardi à la COP27.
En pleine COP27 sur le climat, une COP africaine qui se déroule en Egypte, un nouveau rapport de l'ONG Urgewald vient pointer le niveau très élevé de projets d'énergies fossiles sur le continent. TotalEnergies apparaît comme le premier développeur de projets fossiles en Afrique. Des projets le plus souvent tournés vers l'étranger, qui ne bénéficient pas aux populations alors que 600 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
Au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre mondiales, l’objectif de l’accord de Paris de limiter les températures mondiales à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels sera probablement définitivement hors de portée dans neuf ans, selon une nouvelle étude, publiée le 11 novembre. Ce document, rédigé par des dizaines d’éminents climatologues, évalue ce que les scientifiques appellent le « budget carbone », qui est une façon de prédire l’ampleur du réchauffement produit par un volume donné d’émissions. 
Plus de 1 000 scientifiques d’une cinquantaine de pays ont créé le malaise en affirmant qu’il n’est « plus acceptable d’affirmer publiquement » qu’une telle limitation soit « toujours envisageable ».
Le mode de vie des plus riches est de plus en plus décrié pour son impact environnemental. Mais c’est leur patrimoine financier auquel s’est cette fois intéressé Oxfam. Dans un nouveau rapport, l’ONG met en lumière l’empreinte carbone liée aux investissements de 125 des milliardaires les plus riches du monde. S’ils aggravent aujourd’hui la crise climatique, ils pourraient jouer un rôle important dans la transition écologique en réorientant leurs actifs vers des activités décarbonées.
Les travaux de l’équipe scientifique du Global Carbon Project montrent que les émissions mondiales de CO2 d’origine fossile sont supérieures en 2022 à celles de 2021. Elle seraient même légèrement au-dessus du précédent maximum de 2019 enregistré avant la pandémie.
« Les émissions mondiales de CO2 en 2022 restent à des niveaux records, sans aucun signe de la diminution nécessaire et urgente pour limiter le réchauffement à 1,5 °C », a alerté le Global Carbon Project dans son dernier rapport publié le 11 novembre. Fruit du travail d’une centaine de scientifiques à travers le monde, il prévoit pour 2022 des émissions de 40,6 gigatonnes équivalent CO2 (GteqCO2) (36,6 GteqCO2 d’émissions, auquel s’ajoute 3,9 GteqCO2 liés au changement d’affectation des sols). Soit 1 % de plus que l’année dernière. À ce rythme, le réchauffement climatique atteindrait 1,5 °C d’ici neuf ans. Pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait réduire nos émissions de 1,4 GteqCO2/an, une baisse similaire à celle observée lors de la première vague de Covid-19, en 2020.
In his Cop27 speech this week, our will-he-go, won’t-he-go prime minister said that stopping the planet dangerously overheating was still within our grasp, leaving many wondering just what planet he was on. According to Rishi Sunak, last year’s Cop26 climate conference in Glasgow was all about keeping alive the possibility of preventing the global average temperature rise since the Industrial Revolution from climbing above 1.5C. That is “alive”, as in connected to a drip, in a coma and suffering cardiac arrest every few hours.
L'ONU a dévoilé vendredi un nouveau système de détection et d'alerte depuis l'espace pour tenter d'endiguer les émissions de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant très puissant. Ce nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), a été annoncé par l'ONU-Environnement à l'occasion de la grande conférence sur le climat en Egypte.
Niveau record d’émissions anthropiques de CO2, hausse de la concentration de méthane, réduction de l’absorption de CO2 par les océans et les écosystèmes terrestres… Les signaux scientifiques d’alerte se multiplient sur les risques d’emballement destructeur du réchauffement de la planète, confirme le Global Carbon Project. Comment réagira la COP 27 ?
« Si tous les pays suivaient l’approche de la Russie, le réchauffement en 2100 dépasserait les 4 °C », estime l’analyste des politiques climatiques Carbon Action Tracker. La Russie ne joue-t-elle pas la carte d’un réchauffement qui lui serait favorable ?
Alors que la première semaine à la COP27 s’achève, la nouvelle édition du Global Carbon Project, publiée ce vendredi 11 novembre, ne montre aucune évolution significative en matière de réduction des émissions carbone au niveau mondial, avec encore des niveaux records prévus pour 2022. Si bien que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C semble bel et bien enterré.
La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.
Les Hindous rêvent d'accéder, au moins une fois dans leur vie, à la source du Gange, fleuve le plus sacré de l'Inde, située à Gaumukh, dans l'Himalaya sur le front du glacier de Gangotri qui, désormais, "fond à vue d'oeil". Le glacier recule rapidement, laissant présager un avenir de plus en plus aride pour le géant d'Asie du Sud où 1,4 milliard d'habitants sont confrontés aux défis du changement climatique. "C'est assez étonnant, si rapide et cela se produit chaque jour et chaque seconde", affirme Sheethal Vepur Ramamurthy, chercheuse à l'Université Friedrich Schiller de Iéna, en Allemagne. "Le glacier fond à vue d'oeil", dit-elle à l'AFP sur le site de Gaumukh, "c'est la rude réalité". "Le changement climatique joue définitivement un rôle", poursuit-elle, "les gens peuvent bien nier ce qui se produit sous nos yeux, il nous suffit d'en être témoins". Surnommé "Ganga Maa" (mère Gange), le Gange, qui traverse l'Inde sur 2.550 kilomètres, est vénéré par les Hindous. Quelque 500 millio
La combinaison d’épisodes caniculaires plus fréquents « dans le cadre d’un scénario de réchauffement planétaire de 3 °C » et d’une population vieillissante rend les Européens plus vulnérables.
Alors que l’année va bientôt toucher à sa fin, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a rendu public son rapport préliminaire sur l’état du climat en 2022. Le document est mis à disposition sur le site de l’organisme, la version finale devant être publiée d’ici le mois d’avril prochain.
Canicules, sécheresses, orages... La rapidité du réchauffement climatique en Europe de l’Ouest oblige les scientifiques à adapter leurs modèles.
À l’occasion de la sortie de la série-documentaire “Un Monde Nouveau” de Cyril Dion et Thierry Robert sur Arte.tv, le climatologue Chirstophe Cassou revient les scénarios du réchauffement climatique.
La prise de nouveaux engagements climatiques est une priorité de la COP27 pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme convenu dans l’Accord de Paris. Les chef.fes d’État et de gouvernement présent·es à Charm el-Cheikh s’exhortent les uns les autres à plus d’ambition, mais aucun n’est aujourd’hui à la hauteur, comme le révèle cette carte tenue à jour par les experts du Climate Action Tracker. Depuis 2015, ils analysent dans le détail les contributions nationales déterminées (CDN), les feuilles de route climatiques, de 40 pays représentant 85 % des émissions mondiales.
Les climats de demain se décident aujourd’hui. Et ceux nous que connaîtrons après 2050 dépendront de nos émissions des deux prochaines décennies. C’est l’un des enseignements majeurs du sixième rapport d’évaluation(1) publié par le Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) à partir de 2021.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, s’est exprimé dans le cadre de la COP27, avec une allocution pour le moins offensive.
Chaleur est grave. À l’échelle mondiale, les huit dernières années risquent d’être les plus chaudes jamais mesurées, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce dimanche, alors que s’ouvre la 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat.
François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l'ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle, soit l'engagement signé à Paris en 2015.
Lentes, complexes, inefficaces : de nombreux activistes jugent durement le bilan des conférences sur le climat alors que les États ne respectent pas leurs engagements pour maintenir le thermomètre sous la barre fatidique des 2 degrés celsius d'ici la fin du siècle. Dans ce contexte, la COP27 qui débute dimanche en Égypte est-elle condamnée à décevoir ?
Des glaciers classés au patrimoine mondial de l’Unesco vont disparaître en cascade, alerte l’institution dans une étude. L’océanographe Julie Deshayes détaille les conséquences de ces fontes.
Quel est le but d’une COP ? Qu’ont apporté ces sommets mondiaux sur le climat, qui se tiennent depuis 1995 ? Pourquoi sont-ils considérés comme décisifs, mais aussi insuffisants ? Précisions en graphiques.
“The Economist” adopte un ton fataliste en une de son édition du 5 novembre, estimant que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C est inatteignable. Il préconise de revoir les ambitions climatiques à la baisse pour se fixer des buts réalistes.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement lance un appel à développer massivement les efforts destinés à limiter les impacts du réchauffement sur les sociétés et les écosystèmes.
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.

octobre 2022

Coup sur coup cette semaine, trois rapports ont apporté un regard différent sur l’avenir : deux tracent un portrait sombre des promesses des différents pays, et un offre une lueur d’espoir… grâce à la guerre en Ukraine.
« Continuer d’affirmer publiquement qu’il est toujours possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C n’est plus acceptable », affirment 1 000 scientifiques de 47 pays dans une lettre ouverte publiée le 27 octobre par le groupe d’action climatique Scientist Rebellion. Parmi les signataires de cette déclaration « historique » se trouvent certains des auteurs principaux des rapports du Giec, dont l’écologue Wolfgang Cramer et la spécialiste des systèmes alimentaires Marta Guadalupe Rivera Ferre. « Il est urgent que les experts disent clairement au grand public, aux politiciens et au mouvement écologiste qu’il n’y a plus de trajectoire crédible pour limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C », explique cette dernière dans le communiqué publié le même jour.
Amish meteo. « Cela vous paraît peut-être excessif, et pourtant ! », la présentatrice météo Évelyne Dhéliat a présenté mercredi une météo un peu particulière, puisqu’il s’agit d’un bulletin d’anticipation de ce que pourrait être l’été 2050 en cas de forte canicule. En 2014, déjà, elle s’était prêtée au même exercice avec l’aide des prévisionnistes de Météo-France. Entre temps, les prévisions ont bien changé, illustrant l’accélération du réchauffement climatique documentée par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ainsi, les spécialistes qui anticipaient en 2014 « des températures supérieures ou égales à 40 °C dans l’Hexagone » prévoient aujourd’hui des pics à 48 °C à Nîmes ou 45 °C à Bordeaux. Mais c’est dans le nord-ouest où la différence est la plus marquante, avec une dizaine de degrés d’écart – 37 °C à Brest, contre 26 °C il y a huit ans.
L'Agence internationale de l'énergie vient de publier son nouveau rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiales. L’AIE a été fondée suite à la crise pétrolière de 1973 par les pétroliers. Dans l’édition de la World Energy Outlook 2022, Fatih Birol, directeur, annonce que nous arrivons dans 7 ans à un plateau d’extraction de charbon, de gaz méthane et de pétrole et que nous nous dirigeons vers une augmentation de la température de +2,5 degrés.
“The Guardian” alerte sur une dégradation du climat “catastrophique”, alors même que deux sociétés énergétiques européennes enregistrent des bénéfices records. Un constat qui pousse le quotidien britannique à se demander : est-il encore possible de faire machine arrière ?
Les efforts des États restent très insuffisants et si les politiques actuelles sont poursuivies en l’état, l’élévation des températures atteindra 2,8 °C en 2100. Sans investissements supplémentaires, sans une accélération des transferts financiers des pays du Nord vers ceux du Sud, les objectifs climatiques resteront de vaines promesses.
Les nouvelles projections de l'ONU prévoient un réchauffement climatique bien supérieur à l'objectif des accords de Paris.
Les progrès entraînés par les nouveaux plans adoptés en 2022 sont « terriblement insuffisants », tranche le Programme des Nations unies pour l’environnement, qui conclut à « une année gâchée ».
Les engagements pris jusqu’ici par les États dans la lutte contre le réchauffement climatique restent nettement insuffisants et devraient même être plus que quadruplés pour avoir une chance de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C, comme l’ambitionne l’accord de Paris, selon un rapport publié jeudi par le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue).
L’Organisation des Nations unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. Dans son rapport publié le 27 octobre, le Programme des Nations unies pour l’environnement constate que nous allons vers un réchauffement de 2,6 °C, voire même 2,8 °C d’ici la fin du siècle.
32,5 °C en Corse ou 29,6 °C à Toulouse dimanche, 25 °C attendus à Nantes jeudi… On se croirait en plein mois de juin au beau milieu des vacances de La Toussaint. Pire, même si notre ressenti n’est pas le même que lors des vagues de chaleur de cet été, jamais les anomalies de températures n’ont été aussi fortes, cette année, qu’en ce mois d’octobre. Depuis le début du mois, Météo France a recensé six jours où les températures dépassaient de 5 °C la moyenne normale. On vous explique le phénomène.
Les pays signataires de l’accord de Paris ne sont pas sur une trajectoire permettant de tenir l’objectif de 1,5 °C.
La concentration en CO₂ atteint une valeur inédite depuis plus de 2 millions d’années, selon l’Organisation météorologique mondiale. Les concentrations de méthane, deuxième gaz à effet de serre, ont connu une hausse « exceptionnelle ».
Le niveau de ce puissant gaz à effet de serre a fait un bond sans précédent dans l’atmosphère l’an dernier. Le CO2 et le protoxyde d’azote continuant également à battre des records, a révélé mercredi l’ONU.
Selon les experts de l’OMM, des stratégies doivent être mises en place pour réduire les émissions de façon drastique.
ONU Climat Infos, 26 octobre 2022. Un nouveau rapport d'ONU Climat montre que les pays infléchissent à la baisse la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais souligne que ces efforts restent insuffisants pour limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius d'ici la fin du siècle.
This report synthesizes information from the 166 latest available nationally determined contributions communicated by 193 Parties to the Paris Agreement and recorded in the registry of nationally determined contributions as at 23 September 2022.
Le dérèglement climatique pourrait être encore plus important que prévu dans l’Hexagone, selon les dernières simulations du Centre national de recherche météorologique. Explications avec le chercheur Aurélien Ribes.

septembre 2022

Le réchauffement de notre atmosphère est de +1,1°C au niveau planétaire sur la dernière décennie (2011-2020) relativement à la seconde moitié du XIXe siècle (1850-1900). En France, il est déjà de +1,7°C. Ce réchauffement est dû aux émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par les activités humaines comme la combustion des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). Il faut remonter 2 à 3 millions d’années en arrière pour retrouver dans notre atmosphère une concentration en dioxyde de carbone comparable à celle d’aujourd’hui. L’ampleur et le rythme des changements récents sortent de la variabilité naturelle de notre climat à l’échelle de plusieurs milliers d’années. Les changements climatiques récents, et leurs impacts, s’intensifient, sont rapides et se généralisent si bien que plus aucun territoire ne peut revendiquer ne pas être concerné. En particulier, les évènements météorologiques extrêmes telles que les vagues de chaleur, les pluies torrentielles et les sécheresses se répètent, s’intensifient,

juillet 2022

Dans ce seizième épisode, mon invitée est Professeure Sophie Opfergelt. Elle m’a emmené dans le grand nord à la découverte du permafrost. Nous avons parlé de notre budget CO2 et de l’impact du permafrost sur celui-ci. Pas de bonnes nouvelles en perspective. Sophie Opfergelt a une license en géologie de la faculté des sciences à l’UCLouvain. Elle a ensuite travaillé en exploitation minière et a enchainé avec une thèse de doctorat en tant qu’aspirante du FNRS mais cette fois en faculté de bioingéniérie. Elle a fait un postdoc à oxford en science de la terre. Depuis 2014, elle est chercheure qualifiée du FNRS et elle a récemment obtenu un financement prestigieux: une ERC Starting Grant pour le projet WeThaw dont on parle dans le podcast.
Le climatologue et membre du GIEC Jean-Pascal van Ypersele est sans appel: sans réaction, on se dirige tout droit vers le scénario du pire.
Une canicule qui va s’installer sur l’ensemble du territoire métropolitain pour une grosse semaine au moins, peut-être plus longtemps sur le sud du pays. Et une colère froide, celle de Christophe Cassou, climatologue membre du Giec. Interrogé par Libération, il déclare ceci : «Je suis dans une forme de colère, car ce qu’on vit était anticipable et correspond à ce que les faits scientifiques disaient depuis longtemps. Comment être encore aujourd’hui dans ce déni de gravité ? Comment tenir encore aujourd’hui des discours “rassuristes” ? Ça n’a pas de sens !» Et Christophe Cassou de prévenir qu’il sera bientôt trop tard pour chercher à s’adapter à ces événements caniculaires, non seulement de plus en plus fréquents mais de plus en plus intenses. Fréquents ? Les deux dernières canicules datent de… mai et juin de cette année. Et celle que nous connaissons actuellement sera la 25e en vingt-trois ans, alors qu’entre 1947 et 1999, soit cinquante-trois ans, il n’y en avait eu que 17.
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?

juin 2022

La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a limité jeudi les moyens de l’État fédéral de lutter contre les gaz à effet de serre, une décision qui pourrait avoir un lourd impact sur le réchauffement climatique.
La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.
Dans un rapport publié le 4 avril 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a une nouvelle fois appelé à une baisse radicale de la consommation et de la production des énergies fossiles, pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015 (1). Wolfgang Cramer est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale. Il a coordonné l’un des chapitres du second volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC (2), et il a répondu aux questions de Monaco Hebdo.


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