Pilier essentiel de la démographie humaine, l’agriculture façonne les paysages. Les comportements agricoles impactent la santé humaine, la santé des sols, les taux de pollutions et le climat.
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Salué comme une décision historique par les cinq associations à l’origine de l’affaire, l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Paris en septembre ordonnait à l’Etat de réévaluer, dans les deux ans, des centaines de produits actuellement sur le marché.
Plus de 300 manifestants des Soulèvements de la terre, de la Confédération paysanne ou des associations de victimes de pesticides se sont rassemblés ce lundi 17 novembre devant une usine de pesticides BASF. Des dizaines d’entre eux ont réussi à s’introduire dans le site avant d’être délogés.
L’UFC-Que choisir dénonce à travers une grande campagne nationale le coût de la dépollution des pesticides pour les particuliers. L'association réclame une mise à contribution des pollueurs et la protection des zones de captage.
A l’initiative du syndicat agricole Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre, près de 500 personnes ont pénétré, lundi 17 novembre, dans une usine du groupe agrochimique qui produit du Fipronil, un insecticide interdit en France.
Peu adaptés aux conditions de travail réelles des agriculteurs, les équipements censés les protéger des expositions aux pesticides se révèlent bien souvent inefficaces voire même néfastes. La discipline de l’ergotoxicologie tâche de remédier à cela en travaillant auprès des premiers concernés.
We propose a new paradigm, as toxicology currently lacks the proper perspective. From the 1950s to the 1970s, at least one-third of all toxicological testing in the United States, including for chemicals and drugs, was misleading scientists, and this worldwide issue persists today. Moreover, petroleum-based waste and heavy metals have been discovered in pesticide and plasticizer formulations. These contaminations have now reached all forms of life. Widespread exposure to chemical mixtures promotes health and environmental risks. We discovered that pesticides have never undergone long-term testing on mammals in their full commercial formulations by regulatory authorities or the pesticide industry; instead, only their declared active ingredients have been assessed, contrary to environmental law recommendations. The ingredients of these formulations are not fully disclosed, yet the formulations are in general at least 1000 times more toxic at low environmentally relevant doses than the active ingredients alone u
De l’autre côté du miroir d’eau paisible des étangs, on rencontre en réalité de véritables « fantômes moléculaires » laissés par les pesticides utilisés pour l’agriculture. Même lorsque la substance originelle a été depuis interdite, ses produits de transformation – parfois plus toxiques – peuvent persister longtemps. Et si l’on envisageait les étangs différemment ? Les considérer comme des archives biochimiques des pollutions passées pourrait nous aider à améliorer la surveillance sanitaire et à prendre de meilleurs décisions réglementaires aujourd’hui.
Quatre des huit membres du conseil scientifique chargé de superviser le document ont signé un commentaire critique soulignant leurs désaccords sur des amendements, notamment obtenus par le ministère de l’agriculture.
Malgré l’accumulation de preuves scientifiques sur les dangers des pesticides, la Wallonie peine à agir : pourquoi ce décalage entre alertes sanitaires et décisions politiques ? Céline Bertrand, spécialiste en santé environnementale qui participe à la formation des médecins généralistes, dénonce un aveuglement. Elle implore d’arrêter de « tourner autour du pot ».
Sollicitée en mai par le ministère de l'agriculture dans le cadre des débats sur la loi Duplomb, une équipe de scientifiques vient de rendre son rapport sur les alternatives à ces pesticides «tueurs d'abeilles». Substances moins toxiques, pratiques préventives, biocontrôle… si les solutions existent, elles restent encore trop peu développées.
Si on a longtemps considéré que l’infertilité était un problème purement féminin, on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Selon certaines estimations, 20 % à 30 % des cas sont directement imputables à des problèmes touchant les hommes. En marge des facteurs liés aux modes de vie, un faisceau d’indices semble incriminer notamment certains polluants environnementaux, tels que les pesticides.
La Société scientifique de médecine généraliste (SSMG) dézingue l’audience du toxicologue Alfred Bernard devant les Commissions Santé et Agriculture du Parlement wallon. Celui-ci confondrait opinion et sciences, ne se baserait pas sur des données actualisées et évacuerait la question des perturbations endocriniennes. Le principal intéressé dénonce une tendance à imposer une idéologie à la science. Tour d’horizon d’une polémique scientifique et politique.
Depuis ce jeudi 16 octobre, un site interactif mis en ligne par les ONG Générations futures et Data for good permet de visualiser les principaux polluants chimiques présents dans l’eau courante en France.
De 2021 à 2024, les scientifiques de l’Ifremer et du laboratoire EPOC, rattaché entre autres au CNRS, ont recherché dans l’eau de mer et dans des mollusques la présence d’une centaine de contaminants.
Nous acteurs Français, Belges et Européens de la santé publique, de l'agriculture biologique et de l’environnement, prenons l’engagement d’unir nos forces pour faire advenir un nouveau chapitre de la santé publique grâce à une alimentation et une agriculture (jardins familiaux, élevage, grandes cultures, arboriculture, maraîchage, vignobles, etc) sans pesticides de synthèse.
Depuis les années 90, 75% de la biomasse des insectes a disparu. En cause, l'utilisation massive des néonicotinoïdes, des insecticides qui se diffusent dans chaque cellule de la plante. Alors que les études scientifiques s'accumulent pour dénoncer les conséquences catastrophiques de l'utilisation de ces neurotoxiques, les multinationales qui les produisent multiplient les efforts pour brouiller les pistes. Financement d'études approximatives, pression sur les chercheurs et les instituts de recherche, lobbying intensif auprès des autorités de régulation, tous les moyens sont mis en oeuvre pour éviter les règlementations. Pendant ce temps les insectes disparaissent à une vitesse jamais vue, alors qu'ils ont des rôles clé dans la pollinisation ou les chaînes alimentaires. Musique 2 titres Vivaldi - The Four Seasons - Summer (3rd Movement) Wilfred Symphony Orchestra Vivaldi - The Four Seasons - Spring (2nd Movement) Wilfred Symphony Orchestra Musique Transcription Suivez la vidéo à l'aide de la transcriptio
La commission Santé du Parlement wallon a examiné une proposition d'Ecolo visant à limiter l'usage des pesticides, sans obtenir le soutien du MR.
Nous acteurs Français, Belges et Européens de la santé publique, de l'agriculture biologique et de l’environnement, prenons l’engagement d’unir nos forces pour faire advenir un nouveau chapitre de la santé publique grâce à une alimentation et une agriculture (jardins familiaux, élevage, grandes cultures, arboriculture, maraîchage, vignobles, etc) sans pesticides de synthèse.
Notre nourriture est contaminée par au moins 183 types de résidus de pesticides. Une pollution stable, mais dont l’effet cocktail – le mélange de ces produits – est peu documenté. Tous les aliments ne sont pas concernés au même niveau. On vous aide à y voir plus clair.
Stop aux pesticides ! Voilà le message porté par le collectif français des Mutuelles pour la santé planétaire. Dans leur "Odyssée pour notre santé", ils dénoncent une agriculture qui tue la terre, les vivants et en premier lieu, les agriculteurs.
Une équipe franco-italienne a pu analyser six échantillons d’eau de nuage prélevés au sommet du massif auvergnat du puy de Dôme à différentes saisons, entre 2023 et 2024. Les chercheurs y ont décelé 32 pesticides différents, dont plusieurs interdits en Europe depuis plus d’une décennie. Un tiers des échantillons présentaient également une concentration totale de pesticides supérieure aux taux réglementaires pour l’eau potable.
Les auditions au parlement de Wallonie ont été marquées par l’intervention atypique d’Alfred Bernard, en rupture avec les autres experts. Le toxicologue, lui, ne cache pas son action politique.
Un peloton de cyclistes participant à l'"Odyssée pour notre santé" s'est élancé samedi à Bruxelles. Ces militants traverseront l'Europe à deux roues durant trois ans afin de plaider en faveur d'une politique agricole européenne interdisant les pesticides.
Il existe une façon de convaincre pros et antis-loi Duplomb : interdire les importations de produits traités avec des pesticides interdits en France – notamment l'acétamipride. Une mesure juridiquement possible, mais complexe à mettre en œuvre.
Depuis trois mois, la présence d'un fongicide est régulièrement observée dans la Meuse dans des concentrations anormalement élevées.
Le troisième Appel de La Rochelle pour la sortie des pesticides de synthèse a eu lieu ce week-end. Dans la foulée de la mobilisation anti-loi Duplomb, les participant·es ont débattu d’un projet de convention citoyenne sur la transition agricole. On vous explique.
Plus de 43.000 signatures ont été récoltées, au travers de six pétitions différentes, afin de s'opposer et d'interdire les pesticides en Wallonie, particulièrement ceux considérés comme dangereux car s'appuyant sur des PFAS, souligne lundi Canopea.
Dans le sillage de la mobilisation contre la loi Duplomb, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’appel d’associations locales et d’élus dans la ville de Charente-Maritime. Leur objectif : faire reconnaître les dommages créés par les pesticides sur la santé et l’environnement.
L’une des conclusions de l’étude sur l’exposition des riverains aux pesticides publiée par l’Anses et Santé publique France était de créer une base de données permettant de savoir quel champ a été traité avec quel produit à quel moment. Une requête de longue date des scientifiques et ONG, qui pourraient ainsi mener des études épidémiologiques.
Jusqu’à 140 tonnes de substances actives, dont certaines sont interdites, sont dissoutes dans les nuages au-dessus du territoire métropolitain, selon une étude franco-italienne. Les écosystèmes éloignés des activités humaines sont exposés à ces molécules par les précipitations.
Les pesticides à ARN interférents pourraient transformer l'agriculture en ciblant uniquement les nuisibles. Mais ces promesses sont-elles réalistes face aux risques pour la biodiversité et la santé humaine ?
On mange ce que l’industrie décide. Dans cet échange explosif, Karine Jacquemart lève le voile sur les dérives de notre système agroalimentaire : des produits ultra-transformés promus par des lobbies puissants, des aliments contaminés par des additifs, pesticides, polluants éternels — et des scandales sanitaires à répétition comme celui de Nestlé et ses eaux polluées. Elle démontre comment l’industrie verrouille les lois, influence les politiques publiques, instrumentalise les prix pour maintenir une alimentation toxique — tout en rejetant la responsabilité sur le consommateur. Mais surtout, Karine propose des solutions : sécurité sociale de l’alimentation, action citoyenne, transparence et solidarité. Un plaidoyer percutant pour reprendre le contrôle sur nos assiettes.
Très attendues, les conclusions de l’expertise d’ampleur menée par Santé publique France et l’Anses confirment que l’usage de ces substances chimiques par les viticulteurs sont les principaux facteurs de contamination des riverains et de leur environnement.
Les conclusions de l’étude, rendues publiques ce lundi 15 septembre, frustre ceux qui attendent toujours des données précises sur l’impact sanitaire des épandages dans un département façonné par les vignes.
Une étude d’ampleur publiée par l’Anses et Santé publique France, le 15 septembre, est sans appel : les personnes vivant près des vignes sont davantage exposées aux pesticides.
Utiliser moins de pesticides, ok ! Mais comment ? En réfléchissant différemment à notre agriculture... Des chercheurs suivent par exemple une piste très fertile : diversifier les cultures et les paysages autour des champs. Cette stratégie limite les ravageurs, ralentit la propagation des maladies et rend les sols plus résistants face au climat. ✍️ Tiré de l’article « Comment la diversité végétale peut nous aider à réduire les pesticides ? » par Aude Vialatte (INRAE) et Vincent Martinet (INRAE)
«Alors que début septembre 2025 s’ouvre une séquence d’importantes mobilisations en France, et que la justice vient de rendre une décision historique ordonnant à l’État de revoir ses procédures d’autorisation des pesticides, les attentes des millions de citoyen·nes qui ont signé la pétition contre la loi Duplomb ne peuvent être balayées d’un revers de main», estiment les signataires de cette tribune publiée par Vert.
Victime d'un cancer du foie il y a dix ans, André Tesson a révolutionné son modèle agricole. Ancien céréalier, il s'est séparé de la moitié de ses terres, s'est reconverti dans les fruits à coque et est devenu l'un des rares producteurs de noisettes bio en France. Vert l’a rencontré.
Au sud-ouest de Nantes, une assistante maternelle à la retraite bataille pour que l’Assurance maladie reconnaisse le lien entre son cancer et les pesticides épandus par ses voisins maraîchers.
Par un arrêt du 3 septembre 2025, la cour administrative d’appel de Paris juge que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques. En conséquence, la Cour ordonne à l’Etat de mettre en œuvre une évaluation conforme aux exigences requises et de procéder, dans un délai de vingt-quatre mois, à un réexamen des autorisations de mise sur le marché déjà délivrées.
La justice a ordonné à l’État de revoir ses procédures d’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Cette décision « historique » reconnaît le « préjudice écologique » de la contamination des milieux par ces substances.
Dans l’affaire «Justice pour le vivant», la cour administrative d’appel de Paris a souligné ce mercredi 3 septembre la nécessaire prise en compte systématique de la sauvegarde de la biodiversité et de la protection de la santé au moment d’autoriser des produits phytosanitaires.
Dans une décision jugée « historique » par les défenseurs de la nature, la cour administrative d’appel de Paris juge que l’usage de ces produits entraîne un « préjudice écologique » envers l’environnement et la santé. Les autorisations de mise sur le marché doivent être réévaluées.
Ce mercredi, la cour administrative d’appel de Paris a condamné l’État français pour son insuffisante protection de l’environnement et de la santé humaine. Elle demande notamment la révision des procédures d'autorisation des pesticides pour mieux tenir compte de leurs impacts sur la biodiversité.
La Cour administrative d’appel de Paris a reconnu, mercredi 3 septembre, la responsabilité de l’Etat dans l’existence d’un préjudice écologique résultant de l’usage des pesticides. Une décision dont se réjouit le juriste Dorian Guinard, porte-parole de l’une des associations à l’origine du recours.
Les experts connaissent de longue date les failles des processus d’autorisation des produits phytosanitaires, en particulier les dangers qu’ils représentent pour les pollinisateurs. Mais ils ont peiné à se faire entendre des autorités.
Le fonds a enregistré, en 2024, près d’un millier de dossiers de maladies causées par l’exposition professionnelle aux produits phytosanitaires, en hausse de 43 % par rapport à 2023.
Les pesticides de synthèse provoquent des drames humains. Ils sont un danger pour la santé. Leur interdiction est devenue un enjeu majeur pour notre société.
Petite demo du spectacle clownesque "Osito et Nous" - Pour en savoir plus : www.yanncostaclown.org
Une part importante des pesticides épandus dans les champs finissent par ruisseler jusqu’aux océans. Une contamination encore peu analysée, mais dont les premières études sont alarmantes pour les espèces marines.
Pétition demandant l'interdiction progressive des pesticides de synthèse en Wallonie en vue de protéger la santé humaine et en particulier celle des enfants
Ce plan d’action s’inscrit dans la continuité des colloques au Sénat le 5 février et au Parlement Européen à Bruxelles le 11 avril dernier. Aussi, nous avons aussi organisé des tables rondes le 5 juin avec des candidats aux élections européennes et un cycle d’ateliers les 19 mars, 18 juin, du 21 juin et du 9 octobre pour construire de manière collégiale ce plan d’action.
L’Odyssée pour notre santé en Europe 2025-2027 L’Odyssée pour notre santé en Europe vise à faire émerger un nouveau chapitre de la santé publique en promouvant un nouveau cap agricole sans pesticides. Cela permettra de protéger la population d’un cortège de maladies évitables dont des cancers et de dégâts environnementaux (sources Méta analyses INRAE et INSERM). Ce nouveau cap s’inspire des victoires obtenues sur le danger que représentait - et représente toujours - l’exposition à l’amiante. Dans ce dossier, des mutuelles ont été une force importante pour obtenir l’indemnisation des victimes, l’interdiction de l’amiante en France en 1997 et en Europe en 2005. Ce Tour est organisé par l’association des Mutuelles pour la santé planétaire et de nombreux partenaires scientifiques, associatifs, syndicats, entreprises, etc.
Les données qui déterminent la mise sur le marché d'un pesticide proviennent en grande partie… des fabricants eux-mêmes. Une dépendance qui alimente la méfiance des associations
L'agrochimie autrement dit la pétrochimie et ses vassaux, ne se sont jamais sentis autant menacés qu'en ce moment. En effet, il devient de plus en plus difficile de cacher l'empoisonnement global et massif par les pesticides. Les maladies explosent dans tous les sens et surtout à tous les âges. Sans parler de l'effondrement de la fertilité et de l'intelligence.
Contre la loi Duplomb et contre une nourriture « dopée aux pesticides », de grands cuisiniers sortent de l’ombre : ils disent vouloir protéger leurs clients, les maraîchers, et la terre que ces derniers travaillent.
A propos de la maladie d’Alzheimer : je suis affligée d’entendre les journalistes relayer des "études scientifiques" qui auraient identifié la "cause" de cette maladie sans même évoquer les pesticides (comme on a perdu 15 points de QI en un siècle grâce aux pesticides, ceci explique sans doute cela). C’est carrément une faute déontologique et de la désinformation à ce niveau. Environ 225 000 cas par an sont diagnostiqués en France. Le nombre total de malades explose et est estimé entre 1,4 et 2,5 millions en 2025 (parce que l'État ne communique plus les chiffres réels tant ils sont apocalyptiques). Elle est la cause la plus courante de démence, à l’origine de 60 à 70 % des cas de troubles mentaux et neurologiques. Dire que l'on aurait nouvellement identifié qu'une carence en lithium en serait à la base, ne constitue nullement une explication et comme si on cherchait une explication (??!). Ça bien fait longtemps qu'on connait la cause, et c'est sans aucun doute pour cela que cette maladie est reconnue
Alors que les incidents climatiques extrêmes occupent l'actualité, les prises de position publiques minimisant l'impact des activités humaines sur le réchauffement climatique se répandent.
Quelques jours avant la promulgation par la France de la loi Duplomb, sans réautorisation de l'acétamipride, la Commission européenne a acté une hausse des limites maximales de résidus de ce pesticide pour certains aliments.
À deux jours de la Journée internationale de la santé, et alors que le Parlement s’apprête à adopter un texte visant à réintroduire des pesticides hautement toxiques, notamment les néo-nicotinoïdes, près de 2000 personnes ont marché pour demander l’interdiction des pesticides, le samedi 5 avril à Paris, au départ du Muséum National d’Histoire Naturelle, en direction du ministère de la Santé. Cette mobilisation était organisée par Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, rejoints par des dizaines de collectifs venus de la France entière. Plusieurs prises de parole ont dénoncé les ravages des pesticides sur l’effondrement de la biodiversité, et leurs impacts croissants et avérés sur l’explosion des pathologies humaines.
Sur RMC ce vendredi, l’élu LR, désavoué par le Conseil constitutionnel, a évoqué la piste d’un nouveau texte prenant en compte les critères soulignés par les juges.
Près de 25.000 Belges ont apporté leur soutien à deux pétitions appelant à une agriculture sans pesticides dangereux, indiquent vendredi Ecolo et le collectif citoyen "Blanche-Neige", à l'initiative de ces deux appels à signatures lancés il y a une dizaine de jours.
Un betteravier, une apicultrice et un maraîcher réagissent à la censure, annoncée ce jeudi 7 août, des dérogations pour utiliser l’acétamipride par le Conseil constitutionnel.
La censure par le Conseil constitutionnel de la réintroduction de l’acétamipride a été accueillie avec un soupir dans les rangs des citoyens mobilisés. Mais le combat contre les autres dispositions du texte continue.
L’institution chargée de vérifier la conformité des lois à la Constitution a censuré ce jeudi 7 août une partie de la loi controversée, notamment le retour de l’insecticide interdit depuis 2018 pour sa toxicité envers la biodiversité.
L’Elysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron « a pris bonne note de la décision du Conseil constitutionnel » et « promulguera » le texte « tel [qu’il] résulte de cette décision », c’est-à-dire sans ce pesticide contenant des néonicotinoïdes.
La loi Duplomb a été validée par le Conseil constitutionnel, qui n’a censuré que sa disposition la plus contestée, celle qui prévoyait de réautoriser des pesticides de la famille des néonicotinoïdes, dont l’acétamipride.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
Présentés comme indispensables à la culture de la betterave par les soutiens de la loi Duplomb, les néonicotinoïdes n’ont pourtant jamais fait partie de l’arsenal de Clément et Élodie, agriculteurs bio dans l’Aisne.
Certains agriculteurs wallons compensent la réduction des pesticides par l'utilisation de bio-intrants, produits qu'ils fabriquent eux-mêmes.
Notre santé abimée par l'exposition aux pesticides. Une nouvelle étape mutualiste pour la santé planétaire est nécessaire. Projet Mutuelles Europe.
La Commission européenne a réévalué à la hausse les limites maximales de résidus d’acétamipride pour les prunes, plusieurs graines oléagineuses ainsi que les miels et « autres produits de l’apiculture ».
Réautorisé par dérogation après le vote de la loi Duplomb, que le Conseil constitutionnel pourrait tout ou partie censurer jeudi, le puissant insecticide divise communauté scientifique et agences sanitaires quant à son niveau de toxicité pour la santé humaine. Il fait aussi l’objet d’instrumentalisations politiques.
Une polémique politique enflammée, des débats juridiques avant l’avis ce jeudi du Conseil constitutionnel… Et si la science s’invitait vraiment dans les discussions tendues autour de la loi Duplomb ?
Réduire l’utilisation des pesticides ? La pression de la population semble s’accentuer. Mais il faudra aligner de nombreux niveaux de pouvoirs et intérêts différents pour traduire cette volonté en actes concrets.
Depuis 2011, les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d'abeilles, sont interdits en Slovénie. Au quotidien, les agriculteurs du pays d'Europe de l'Est ont appris à faire sans.
sur la non-conformité à la Constitution de la loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur
Alors que le texte contesté prévoit la réintroduction de l’acétamipride, l’instance juge que « sur le plan médical (…) le doute n’est pas raisonnable » et déplore « l’écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions ».
Plus d’un an après l’annonce de la mise en pause du plan Écophyto II+, qui visait à "réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025", et son remplacement par la controversée stratégie Écophyto 2030, la question des pesticides revient sur le devant de la scène parlementaire dans le cadre des débats autour de l’adoption de la proposition de loi "Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur", dite loi "Duplomb" (du nom du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, qui l’a initiée). L’occasion de rappeler que les agriculteurs sont les premiers exposés aux produits phytosanitaires, ce qui n’est pas sans conséquence pour leur santé.
La pétition lancée en France a passé ce lundi la barre des deux millions de signatures. Au cœur de la controverse, l'acétamipride, un insecticide que la loi Duplomb réintroduit en France. Chez nous, ce produit est toujours utilisé. Écolo lance donc une pétition pour l'interdire, ainsi que d'autres pesticides.
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