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L’érosion continue de la vie sauvage met en danger les conditions de vie des populations, alertent les experts mondiaux de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ».
En quinze ans, un tiers des oiseaux a disparu dans les campagnes françaises. Deux études, menées respectivement par le Muséum national d’Histoire naturelle et le CNRS, aboutissent aux mêmes conclusions : les chercheurs pointent le rôle probable de l’agriculture intensive dans cette baisse « vertigineuse » des populations d’oiseaux. L’ornithologue Frédéric Jiguet nous explique pourquoi alouettes et rossignols pourraient disparaître, et pourquoi leur sauvegarde passe par un changement complet de modèle agricole.
Pour beaucoup, la crise de la biodiversité demeure un évènement de moindre importance, dont les conséquences pour les humains resteraient purement éthiques ou patrimoniales. C’est ici une lourde erreur car perte de biodiversité et changement climatique sont intimement liés et ont ensemble des conséquences dramatiques pour l’humanité.
Depuis 2015, des actions en justice climatique ont fleuri un peu partout dans le monde Mais ces dernières années, la nouveauté consiste à réclamer à l’État de prendre ses responsabilités climatiques. Au nom de ses devoirs de protection des populations, celui-ci doit répondre pour son inaction ou ses actions inefficaces dans le domaine. Si elles sont nouvelles, ces réclamations ne supposent pourtant pas d’inventer de nouveaux droits
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudra accroître de 70 % la production alimentaire dans les trente-cinq prochaines années afin de nourrir les neuf milliards d’humains que comptera la planète en 2050, contre sept milliards aujourd’hui. Or, le réchauffement climatique fait peser de fortes incertitudes sur l’agriculture et, par là même, sur les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables.