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Uniquement les Articles de la décennie 2010
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low-tech
Cet article est issu d’un débat ayant eu lieu sur le Discord d’Ingénieurs Engagés. Il reprend et approfondit les différents arguments avancés par les différent·e·s participant·e·s, qui ont également contribué à son amélioration et sa relecture. Il s’intègre dans la réflexion du Livre d’Ingénieurs Engagés.
Bouleversés par le numérique, les médias ont eu tendance ces dernières années à lui attribuer un pouvoir magique. Mais faire l’apologie de la transformation technologique serait-il un moyen d’esquiver les enjeux écologiques et humains ? C’est cette incohérence entre éco-responsabilité et approche du numérique que sonde Jean-Jacques Valette, ancien rédacteur en chef adjoint de We Demain.
Pour nombre d'entre nous, Internet est invulnérable. Mais des chercheurs s’inquiètent d’un potentiel "black out". Car la structure du "réseau des réseaux" commence à suivre avec difficulté des usages de plus en plus lourds. Et énergivores.
Dans deux précédents articles, nous avons établi que le numérique est une ressource critique, non renouvelable et qui sera épuisée dans une génération. Compte tenu de cette tension, il est urgent de lui trouver une alternative pour permettre à l’humanité de continuer à transmettre sa connaissance de génération en génération et à s’organiser en communiquant. Deux clés indispensables pour assurer notre résilience.
Le discours contemporain sur les high-tech frise la sotériologie : celles-ci représenteraient notre salut, la rédemption face aux dégâts planétaires en cours et à venir. Une promesse qui heurte de plein fouet le mur des réalités matérielles: après deux siècles d'abondance, l'énergie s'épuise, tandis qu'il faut creuser toujours plus profond pour extraire des gisements de ressources toujours plus appauvris
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Les nouvelles technologies sont-elles vertes ? Non ! Panneaux solaires, batteries, voitures autonomes, smartphones : tous ces outils sont composés de métaux rares, dont l’extraction est extrêmement polluante. Guillaume Pitron lève le voile sur le bilan noir de ces technologies vertes. Son enquête est remarquable, bien qu'effrayante.
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Diplômé de l’École centrale de Paris, Philippe Bihouix est actuellement ingénieur spécialiste des questions énergétiques et membre de l’Institut Momentum. Auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages, dont « L’âge des low techs » et « Le désastre de l’école numérique » (avec Karine Mauvilly), sa spécialité et ses divers travaux l’ont amené à s’intéresser à la notion de décroissance et à une réflexion plus globale à propos du futur de nos sociétés. Avec nous, il a accepté de revenir sur ses livres et sur son parcours, en évoquant des sujets comme la convivialité, l’effondrement de notre système ou Internet.
Nous le savons désormais, notre système technique et économique se heurte aux limites planétaires à double titre : d’une part, la capacité limitée des écosystèmes (changement climatique, effondrement de la biodiversité, déchets et polluants persistants, dégradation des sols…) ; d’autre part, le fait qu’il repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), avec un risque de pénurie à terme, car toute exploitation d’un stock fini doit passer par un maximum puis un déclin de la production.
Les lendemains du développement durable risquent de ne pas chanter, avertit Philippe Bihouix, spécialiste des ressources minières.
Face à la baisse des ressources, l’ingénieur Philippe Bihouix estime que notre monde se perd en innovations énergivores et polluantes. Pour lui, une autre voix est possible : les basses technologies.
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