Décroissance

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Alors que les stocks de combustible s’épuisent, la dissipation exubérante d’énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles seront les répercussions politiques, économiques et sociales de cette nouvelle donne sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?

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Audrey Garric

2025

Une poignée de pays, dont les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran, se sont opposés à l’adoption du « résumé à l’intention des décideurs » d’une vaste synthèse onusienne, en raison de mentions sur la sortie des énergies fossiles ou sur la production de plastique.
Les délégations de 194 pays, réunies à Belem (Brésil), ont validé une hausse des efforts financiers en faveur de l’adaptation mais elles ont échoué à établir une feuille de route contraignante de sortie des énergies fossiles et à rehausser significativement les efforts.
Les pourparlers auraient dû s’achever vendredi après-midi à Belem. Mais la présidence brésilienne a mis sur la table un projet de texte qualifié d’« inacceptable » par un certain nombre de parties, dont la France.
Plus de 100 personnes tirées au sort devront délibérer sur l’agriculture et le climat en 2026. En parallèle, des assemblées se tiennent dans de nombreux pays pour faire accepter et avancer la transition écologique.
Seule une poignée de délégations a pris des engagements volontaires pour combattre ce puissant gaz à effet de serre, pourtant responsable d’un tiers du réchauffement depuis l’ère préindustrielle.
Des ministres de nombreux pays sont arrivés à Belem, au Brésil, pour tenter de faire avancer les discussions, enlisées sur de nombreux dossiers, notamment ceux portant sur les montants consacrés aux évolutions nécessaires, l’un des points de crispation.
Pour la quatrième fois en deux ans, les pays n’ont pas réussi à s’accorder sur le calendrier du rapport phare du groupe d’experts du climat. Certains pays veulent repousser sa parution pour amoindrir l’action climatique.
Plusieurs milliers de personnes, notamment des représentants des peuples autochtones, ont défilé afin de faire pression sur les négociateurs de la conférence mondiale climat. Ils appellent à sortir des énergies fossiles et à stopper la déforestation
Puisque l’Union européenne représente actuellement 6 % des émissions de gaz à effet de serre, certains politiques sont tentés de minorer la responsabilité du Vieux Continent. Une approche contestée par des scientifiques qui calculent, sur une base historique, l’effort à fournir par chaque pays pour respecter l’accord de Paris.
Les 191 pays réunis à Belem du 10 au 21 novembre doivent avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques… Une gageure dans un monde où la lutte contre le réchauffement est attaquée.
Les températures se maintiennent à des niveaux très élevés, selon le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale. De quoi aggraver fonte des banquises, élévation du niveau de la mer et phénomènes climatiques extrêmes.
La poursuite des politiques actuellement en place conduit la planète vers une hausse des températures mondiales de 2,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement.
Gardes à vue, perquisitions, procès et condamnations se multiplient contre les activistes et scientifiques qui alertent sur la dégradation de l’environnement.
Les plans climat de 98 pays déjà soumis ou annoncés avant la COP 30 devraient induire pour la première fois une baisse mondiale des émissions de gaz à effet de serre dans les dix prochaines années.
L’inclusion dans le traité d’un mécanisme permettant de solliciter une compensation si une mesure a une incidence négative sur le commerce pourrait restreindre la capacité de l’Europe à émettre de nouvelles règles environnementales ou sanitaires.
Un rapport signé par 160 scientifiques, publié lundi, alerte sur la « crise sans précédent » rencontrée par les récifs coralliens d’eau chaude.
Changement climatique, pollution chimique, effondrement de la biodiversité… Les clés pour tout comprendre aux limites planétaires et aux critiques qu’elles rencontrent.
Après le sommet sur le climat du 24 septembre à l’ONU, la diplomate Ilana Seid, ambassadrice des Palaos auprès des Nations unies, rappelle que les petites îles risquent la disparition en cas de dépassement du seuil de + 1,5 °C de réchauffement.
A l’issue du sommet climat organisé par l’ONU, plus de 100 pays, dont la Chine, ont publié, ou ont promis de le faire d’ici à la COP30, de nouveaux engagements de réduction de CO₂. Un tour de force dans un monde fracturé par les guerres et les conflits commerciaux.
La réduction du pH des mers, causée par les émissions de gaz à effet de serre humaines, réduit leur capacité à absorber du CO2 et affecte certains organismes marins.
Les ministres de l’environnement de l’UE ont adopté, jeudi, une fourchette de baisse des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035, comprise entre − 66,25 % et − 72,5 % par rapport à 1990. Ils ont reporté à octobre la discussion concernant la cible 2040.
Les Vingt-Sept, qui doivent rapidement s’entendre à l’unanimité sur une cible de réduction de leurs émissions d’ici à 2035, sont très divisés. Ils ont par ailleurs repoussé l’adoption d’engagements ambitieux pour 2040.
Plus de 40 scientifiques spécialistes des pôles publient, mardi, une évaluation critique de cinq procédés visant à manipuler l’environnement polaire.
Alors que le nombre de touristes a connu une progression fulgurante depuis dix ans, le continent immaculé, qui suscite un intérêt croissant parmi les chercheurs, se dégrade peu à peu.
Dans un texte publié mardi, 85 climatologues de renom estiment que le rapport publié début août par le département de l’énergie américain est émaillé d’erreurs, de manipulations, d’omissions et de failles méthodologiques.
Selon le bilan climatique publié par Météo-France, les mois de juin, juillet et août se classent juste derrière les étés 2003 et 2022.
Les rejets carbonés mondiaux croissent toujours. Mais, contrairement aux dernières années, les émissions de gaz à effet de serre sont en hausse au premier semestre dans l’Union européenne et aux Etats-Unis, tandis qu’elles baissent en Chine.
De nombreuses délégations et représentants de la société civile ne parviennent pas à trouver de logement dans la cité amazonienne qui doit accueillir le sommet sur les négociations climatiques en novembre. Certains ont demandé au Brésil de changer de ville hôte.
L’historien Jean-Baptiste Fressoz estime que l’institution onusienne donne la priorité aux solutions technologiques, y compris « spéculatives », au détriment d’autres options, comme la sobriété. Les scientifiques retarderaient ainsi les transformations structurelles.
Après un été marqué les incendies et la canicule, la climatologue, membre du Haut Conseil pour le climat, redoute, dans un entretien au « Monde », un oubli rapide par la population, et regrette le manque de responsabilité du personnel politique.