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Le cyclone Chido, qui a ravagé Mayotte, a causé la mort de 76 personnes au Mozambique, selon un nouveau bilan diffusé samedi par l'Institut mozambicain de gestion des risques et désastres.

Quelle est la situation sur le petit archipel français de l’océan indien violemment frappé par le cyclone Chido voilà six jours ? Pourquoi le recensement des morts est-il si difficile à établir ? L’aide parvient-elle à être acheminée ? Quid de la reconstruction ? France 24 fait le point après la visite du président Emmanuel Macron à Mayotte.

Près de 550 personnes ont été blessées à la suite du passage de l’ouragan, qui a complètement détruit environ 40 000 habitations.

Le cyclone Chido a eu des conséquences dramatiques à cause d’une combinaison de facteurs : sa puissance, sa trajectoire et des infrastructures très fragiles.

Plusieurs centaines voire quelques milliers de morts, c'est le lourd bilan qui pourrait être attribué au cyclone Chido qui vient de frapper Mayotte.

Le cyclone Chido a, selon les autorités, probablement causé des centaines ou même des milliers de victimes sur l’archipel français. Mais cette catastrophe n’est pas seulement un désastre naturel, c’est aussi un désastre politique, observe la presse étrangère.

Le cyclone Chido, classé en catégorie 4 sur l’échelle Saffir Simpson (qui jauge l’intensité des tempêtes tropicales de 1 à 5), a ravagé les îles de Mayotte samedi. À cette heure-ci, les autorités font état de 20 morts - un bilan provisoire qui pourrait rapidement grimper à plusieurs centaines de victimes.

Selon le météorologue François Gourand, la puissance du phénomène qui s’est abattu sur le territoire français ce samedi tient à deux raisons : il a directement frappé l’archipel et a été dopé par des eaux particulièrement chaudes.

Une tornade a frappé samedi le nord de l'Etat américain de Californie, abattant des arbres, emportant des voitures et détruisant des câbles électriques, selon les services météorologiques américains et les médias locaux.

Le cyclone tropical Chido a frappé Mayotte, samedi 14 décembre, avec une violence “exceptionnelle”, provocant des dégâts considérables. Les premières informations font état de deux morts mais les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse sensiblement dans les prochains jours.