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À cause de la surpopulation et du très faible niveau d’hygiène, de plus en plus de cas d’infection au virus de l’hépatite A sont enregistrés dans le sud de la bande de Gaza, où sont entassés des centaines de milliers de déplacés. Et la situation risque de s’aggraver, raconte le site “Daraj”.

Deux études scientifiques ont apporté lundi un nouvel éclairage sur de mystérieux cas d'hépatites, de graves inflammations du foie, ayant touché de très jeunes enfants dans de nombreux pays ces derniers mois, mais restant jusqu'ici inexpliqués.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi avoir identifié 348 cas probables d'hépatite d'origine inconnue, et privilégier l'hypothèse d'un adénovirus pour expliquer cette mystérieuse maladie qui touche principalement des enfants.

Les cas américains sont survenus lors des sept derniers mois. Si 90 % des enfants ont dû être hospitalisés, ils ont ensuite guéri dans la majorité des cas. Pour 14 % d’entre eux, une greffe de foie a été nécessaire.

Au total, trois enfants ont été diagnostiqués avec cette forme mystérieuse d'inflammation du foie entre février et avril. Sciensano a, en outre, réexaminé un certain nombre de cas plus anciens remontant jusqu'au 1er octobre 2021. Deux autres cas potentiels ont été identifiés, mais il est exclu de trancher définitivement car il n'est plus possible de poursuivre les recherches en laboratoire.

L'origine de ces inflammations sévères du foie reste inconnue.

Une analyse de mystérieux cas d’hépatites chez de très jeunes enfants aux Etats-Unis a conduit les autorités sanitaires américaines à privilégier vendredi la piste d’un adénovirus pour expliquer ces sévères inflammations du foie, sans toutefois l’établir comme cause définitive.

Sciensano va remonter jusqu'au 1er octobre 2021 pour examiner les cas éventuels d'hépatites inexpliquées aiguës touchant des enfants, a affirmé vendredi Steven Van Gucht, virologue à l'institut de santé publique.

En dehors de l'Europe, Israël et les États-Unis ont également signalé récemment de tels cas, après que le Royaume-Uni avait été le premier à donner l'alerte début avril. Ces données ont été relayées mardi par Andrea Ammon, directrice de l'ECDC, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, lors d'une conférence de presse à l'occasion du lancement de la "Semaine européenne de la vaccination".

Des dizaines d’enfants en Europe et aux États-Unis ont été atteints d’hépatite aiguë d’origine inconnue depuis le début du mois d’avril. Les autorités sanitaires européennes ont commencé à enquêter sur ce mystérieux mal qui, dans quelques rares cas, a nécessité une transplantation du foie. Le point avec plusieurs experts basés au Royaume-Uni, où les premiers cas ont été détectés.

Des cas d’hépatite touchant des enfants – dont l’origine est inconnue et qui avait déjà identifiée au Royaume-Uni – ont été détectés dans quatre autres pays d’Europe, a annoncé, mardi 19 avril, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Dans certains cas, les patients ont dû être transférés vers un service spécialisé dans les maladies du foie et certains enfants ont dû subir une transplantation hépatique. L'OMS avait annoncé vendredi dernier ouvrir une enquête sur des dizaines de cas d'hépatite grave d'origine inconnue survenus au Royaume-Uni et en Espagne, mais entre-temps de nouveaux cas sont apparus au Danemark, aux Pays-Bas et en Espagne, a indiqué mardi l'ECDC dans un communiqué de presse. Dans l'État de l'Alabama aux États-Unis, neuf cas ont été signalés chez des enfants âgés de 1 à 6 ans. Ils ont tous été testés positifs à l'adénovirus.

L'Organisation mondiale de la santé surveille des cas d'hépatites chez des dizaines d'enfants au Royaume-Uni dont l'origine reste à déterminer, qui ont dans certains cas nécessité une transplantation du foie, a-t-elle annoncé vendredi.