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Capitalism

16 août 2024

Des modèles d'innovation plus sobres, plus résilients, plus justes sont nécessaires pour l'économie de demain, selon Franck Aggeri.

15 août 2024

le désastre écologique continue imperturbablement, et est même aggravé par l’extractivisme nécessaire au développement des énergies dites « renouvelables » et des technologies dites « propres » ou « vertes » en général. La civilisation industrielle s’apprête à achever de détruire ce qu’il reste du monde naturel, mais désormais au nom de l’écologie, du sauvetage de la planète ou de la lutte contre le réchauffement climatique. Et comment retrouver un mouvement écologiste digne de ce nom ?
À l’heure de la crise écologique, le dogme révolutionnaire de la « réappropriation des moyens de production » ne peut plus être affirmé innocemment. Moteur humain, moteur mécanique : ce sont là les bases de l’invention capitaliste du « travail ». La croyance en la substituabilité indéfinie d’une dépense d’énergie abstraite nourrit le développement technologique et entretient une relation ambivalente avec la thermodynamique. Une conception substantialiste de la valeur, telle que développée par Karl Marx et relue par Robert Kurz, permet de réinscrire le paradigme énergétique à l’intérieur de la forme sociale capitaliste et d’en expliciter la dynamique propre. Le rapport de composition organique du capital articule en effet étroitement le « travail mort » des machines et le « travail vivant » des humains. La crise énergétique et ses retombées écologiques constituent en ce sens le mur externe du métabolisme capitaliste, l’autre mur étant la création d’une humanité superflue. L’abolition du travail abstrait ne pou
L’impasse capitaliste se résume en une double crise : économique et écologique. Soit relancer la croissance quelles que soient les conséquences sur la nature, soit préserver l’environnement au détriment des profits. La solution à ce dilemme prend la forme d’une incantation magique : produire autrement. Après avoir démontré la supercherie d’un capitalisme vert, Tom Thomas aborde le problème sous un angle bien plus radical et politiquement dérangeant: le travail. Car c’est bien le travail comme rapport d’exploitation qui structure toute la production capitaliste et qui épuise les êtres humains aussi bien que la nature...

10 août 2024

Se débarrasser des criminels climatiques pour un monde où il fait bon vivre Les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés sur la planète, avec une hausse moyenne de 1,58 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Comment gérer la crise climatique ? Les classes dirigeantes sont divisées sur le sujet. Une couche plus “clairvoyante” préconise des mesures limitées qui favorisent l’électrification et l’expansion des énergies renouvelables, le plus souvent dans le cadre d’investissements publics dans des secteurs stratégiques, à l’image de Joe Biden aux États-Unis et du “Green Deal” européen de décembre 2019.
Au sein du capitalisme contemporain, la technologie a une place absolument centrale. Elle contribue à formater nos vies selon les besoins du capital. Dans cette dynamique, les ingénieurs ont une place essentielle. Mais alors, les ingénieurs peuvent-ils être autre chose que les serviteurs du patronat ? Les agents serviles de la destruction de la planète ? Feraient-ils mieux de “déserter” ?

05 août 2024

Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
comment les individus vivent-ils la société marchande ? Quel type de subjectivité le capitalisme produit-il ? Pour le comprendre, il faut rouvrir le dialogue avec la tradition psychanalytique, de Freud à Erich Fromm ou Christopher Lasch. Et renoncer à l'idée, forgée par la Raison moderne, que le " sujet " est un individu libre et autonome. En réalité, ce dernier est le fruit de l'intériorisation des contraintes créées par le capitalisme, et aujourd'hui le réceptacle d'une combinaison létale entre narcissisme et fétichisme de la marchandise.

03 août 2024

Entretien avec Daniel Tanuro, écosocialiste, membre de la 4e Internationale et de la Gauche anticapitaliste belge, et auteur de nombreux ouvrages sur l’écologie. Il vient de publier un nouvel ouvrage : "Écologie, luttes sociales et révolution"

21 juillet 2024

Au pays de Karl Marx, il devient de plus en plus compliqué de défendre… le marxisme. La première force économique européenne veut faire taire les voix qui mettent en cause le capitalisme. Attaqué, le quotidien Junge Welt a décidé de réagir. Il mérite notre soutien.
Offsetting allows corporations to increase emissions, while getting credit for pseudo-reductions elsewhere

07 juillet 2024

L’accélération technologique qu’a permis l’épidémie mondiale du SARS-CoV2 a été sans précédent depuis la mise en place du techno-capitalisme (c’est-à-dire depuis les années 1990 et l’internet public ainsi que la micro-informatique). Il faut dire que tout était déjà bien en place pour cet effort de guerre technologique contre les humains.
Overexploitation and habitat loss pose extinction threats for migratory fish, birds and others, worldwide

18 juin 2024

Since the Paris Agreement in 2016, the world’s 60 largest private banks financed fossil fuels with USD $6.9 trillion. Nearly half – $3.3 trillion – went towards fossil fuel expansion. In 2023, banks financed $705 billion in fossil fuel financing with $347 billion going to fossil fuel expansion alone.

04 juin 2024

Le texte est composé de 3 parties d’inégales longueurs : sur le capitalisme, sur la décroissance, sur une revendication de libre parole qui débouche sur un appel à l’unité avec les syndicats pour le 5 décembre 1 . En tant que décroissants, ces 3 parties nous interpellent : parce que nous pouvons nous définir comme anticapitalistes, mais pas seulement ; parce que la critique adressée à la décroissance nous semble manquer sa cible ; parce que depuis longtemps, quant à la stratégie générale pour sortir du capitalisme, nous sommes plus que sceptiques vis-à-vis de ces appels à l’unité qui feraient l’impasse sur une base idéologique préalable et minimale de convergence. Car il ne suffit pas d’être anticapitaliste pour légitimer une mobilisation : il faudrait aussi, au préalable, partager une vision même minimale mais au moins commune de ce nous pourrions entendre par « vie bonne dans une société juste ». Autrement dit, surtout quand on ne peut que constater l’incroyable capacité de résilience et de récupération du

18 mai 2024

Les écosocialistes sont traversés par des divergences de fond à propos du capitalisme et de son nécessaire dépassement.

12 mai 2024

Le contexte de crise écologique favorise l’émergence d’initiatives qui invitent à revoir radicalement le rapport entre les hommes et la nature.

28 avril 2024

Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargan

07 mars 2024

Sommes-nous tous responsables, à intensité égale, du dérèglement climatique ? Sommes-nous tous responsables du creusement des inégalités ? Certains discours tendent à le faire croire. Le concept d’anthropocène qui pénètre actuellement le débat public est de ceux-là. Il dépolitise les questions climatiques ou sociales. Le salut viendrait alors non d’une transformation du système économique, mais des « petits gestes » quotidiens d’un Être humain désincarné.
Face à l’urgence et à la gravité de la situation environnementale, il est évident que chaque acteur et secteur d’activité – y compris le secteur socio-culturel – a un rôle à jouer pour (tenter de) limiter le désastre. Mais il est tout aussi évident que les torts et les responsabilités ne sont pas équitablement partagées. Et surtout, que le problème est structurel, ce qui signifie que les solutions doivent l’être aussi. Or, les structures dominantes aujourd’hui ont un nom qu’il faut pouvoir prononcer : le capitalisme.

12 février 2024

« Je crois profondément en la sobriété ; consommer moins et consommer mieux, oui, mais pas en prenant les vendeurs ou les commerces physiques comme cible, et pas en culpabilisant, mais en incitant. » Le 23 novembre dernier, au micro de France Info, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’attaquait à la campagne de communication lancée par son collègue Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, visant à inciter les Français à des modes de consommation plus sobres.

05 février 2024

Les clés du changement de modèle énergétique viennent de la combinaison des actions suivantes : laisser les stocks de pétrole, de gaz et de charbon sous terre ; stimuler les économies d’énergie ; électrifier les transports et l’ensemble de l’activité productive exigeante en énergie ; changer les sources en remplaçant les combustibles fossiles et nucléaires par des combustibles renouvelables (solaire, éolien, géothermique, marémotrice, etc.). Avec un développement particulier de la production décentralisée et de la production d’énergie, des systèmes de transport et de distribution de propriété publique et sociale dans un modèle qui prend en compte à la fois la dimension de la coordination des ressources pour permettre des synergies et des économies, et celle de la décentralisation pour rapprocher les décisions des individus et des communautés dans leurs facettes de producteurs et de consommateurs, pouvoir promouvoir la souveraineté et la démocratie dans les affaires des énergies qui satisfont les besoins.
Une récente synthèse sur la décroissance permet de dessiner les principales critiques que ce courant d'idées et de recherche adresse au système capitaliste.

23 janvier 2024

ARTICLE LECTEUR // Bâtir un avenir sur la base de la technologie mais en assumant qu’il ne soit pas positif pour l’immense majorité des populations : voici ce vers quoi ont basculé les patrons de la tech. C’est en tout cas le constat de Chem Assayag, auteur du blog Néotopia et fidèle lecteur d’Usbek & Rica. 
Après avoir passé près de 40 ans à observer les us et coutumes du peuple Wari' en Amazonie, l'anthropologue brésilienne Aparecida Vilaça revient dans cet entretien sur leur relation au vivant, particulièrement éloignée des conceptions occidentales, et sur leur rapport au changement climatique, imprégné de mythologie. 

19 décembre 2023

« En traitant l'espace comme une ressource illimitée, l'humanité crée de sérieux problèmes de sécurité et de soutenabilité à long terme dans l'usage de l'orbite basse », écrivent quatre chercheurs dans un papier publié dans Science. Une assertion partagée par Irénée Régnauld, lecteur d’Usbek & Rica et co-auteur du livre à paraître Une histoire de la conquête spatiale: Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space (éditions La Fabrique, février 2024). 

07 décembre 2023

Without a phase out of fossil fuels, by 2100, 1 in 12 hospitals worldwide will be at high risk of total or partial shutdown from extreme weather events — a total of 16,245 hospitals. Without a phase out of fossil fuels, all of these 16,245 hospitals will require adaptation, where suitable. Even with this enormous investment, for many, relocation will be the only option.
The effect of increasing the concentration of atmospheric carbon dioxide (CO2) on global average surface air temperature might be expected to be constant, but this is not the case. A study published in the journal Science shows that carbon dioxide becomes a more potent greenhouse gas as more is released into the atmosphere.

01 décembre 2023

Dubaï, qui accueille la COP28 jusqu’au 12 décembre, est l’incarnation des effets délétères du capitalisme, qu’ils soient climatiques, environnementaux ou sociaux.

11 novembre 2023

Explosion des inégalités, triomphe de l'égoïsme, perte du sens du collectif… Face à ce triste bilan, ils sont de plus en plus nombreux à chercher de nouveaux mode de vie et à faire le choix de s'installer dans des écovillages....

30 octobre 2023

Les algorithmes captent «l’expérience humaine» et la transforment en «marchandise», concluent des chercheurs.

10 octobre 2023

Hervé Kempf, le fondateur et rédacteur en chef du média Reporterre sera présent à Bruxelles ce mardi 10 octobre à la soirée d’ouverture du Festival Alimenterre. Entretien.

07 octobre 2023

Dans le Club aujourd'hui, un climatologue face à des décideurs, la végétalisation des cours d'écoles, et la presque extinction de nos ancêtres il y a 900 000 ans.

27 septembre 2023

To prevent catastrophe, these countries must stop new extraction projects n: Just 20 countries, led overwhelmingly by the United States, Canada and Russia, are responsible for nearly 90 percent of new greenhouse gas emissions threatened by new oil and gas fields and fracking wells planned between now and 2050. If these extraction projects are allowed to proceed, they will lock in climate chaos and an unlivable future.

26 septembre 2023

Au début de leur Mémo sur la nouvelle classe écologique, Bruno Latour et Nicolaj Schultz se demandent « à quelles conditions l'écologie, au lieu d'être un ensemble de mouvements parmi d'autres (un sujet parmi d'autres du débat public, dont l'importance varie au gré de l'actualité), pourrait-elle organiser la politique autour d'elle ? » Autrement dit, pourquoi l'écologie demeure-t-elle politiquement impuissante, minoritaire, alors qu'elle porte, dans la politique humaine, la parole de la menace la plus puissante et la plus universelle qui soit ? Pourquoi les nouvelles, et à présent la perception, des dérèglements catastrophiques, ne provoquent-elles pas l'action, la « mobilisation générale », qu'elles devraient normalement produire ?

21 septembre 2023

Débat entre Paul Magnette et Daniel Tanuro, le 19 octobre 2022 à Charleroi.

08 septembre 2023

Et si ce pouvoir de la fiction était plutôt utilisé pour changer la trajectoire funeste de nos sociétés et inventer un nouveau récit ? Et si l’art nous donnait l’envie de résister et de nous battre pour un monde plus juste et soutenable ? Pour en parler, Paloma Moritz reçoit Alain Damasio, le plus politique des auteurs de science fiction, célèbre pour la puissance de son imaginaire et ses critiques incisives de la société de contrôle 2.0. Un auteur qui a choisi de raconter des luttes enviables plutôt que de décrire un monde enviable. Son espoir quand il écrit est que son roman donne envie au lecteur de changer de sa vie et la société qui la structure.

07 septembre 2023

Lancet study finds 'green growth' policies fall far short of what's needed to prevent dangerous change…
Un terme a aujourd’hui une certaine vogue, celui de «polycrise» utilisé, entre autres, par l’historien économique américain Adam Tooze pour caractériser la situation actuelle où plusieurs crises, actuelles ou potentielles, interagissent. «Une polycrise n’est pas seulement une situation où l’on est confronté à des crises multiples. Il s’agit d’une situation […] où le tout est encore plus dangereux que la somme des parties.»[1]

06 septembre 2023

More than 1 billion cows around the world will experience heat stress by the end of the century if carbon emissions are high and environmental protection is low, according to new research published in Environmental Research Letters. This would mean cattle farming would face potentially lethal heat stress in much of the world, including Central America, tropical South America, Equatorial Africa, and South and Southeast Asia.

19 juillet 2023

Le réchauffement climatique ne m’intéresse pas. Parlez-moi d’autre chose Sandrine Aumercier Alors que les objectifs admis en matière de réduction des gaz à effets de serre ne cessent de ridiculiser leurs porte-paroles et que les alarmes scientifiques...

22 juin 2023

nous trouvons engagés par les communs négatifs que nous lèguent le monde organisé dans et par le capitalisme. Que faire de ces infrastructures, projets et imaginaires ? Héritage et fermeture sont les deux gestes d'une écologie proprement responsable : en finir avec ce monde-là.

25 mai 2023

Depuis sa naissance, le capitalisme fait l’objet de violentes attaques. Hier soupçonné d’être un instrument de domination, aujourd’hui accusé de détruire la planète, il s’adapte, se reformule. Et résiste.

21 mai 2023

Le capitalisme responsable n’est pas exempt de paradoxes et pourrait conduire à reproduire des inégalités socioculturelles.

06 mai 2023

Rencontre avec les collapsologues Raphaël Stevens et Pablo Servigne, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage collectif Aux origines de la catastrophe (Les Liens qui libèrent, 2020), qui remonte loin dans le temps pour identifier les raisons qui expliquent l'état du monde actuel.
Usbek & Rica les avait interviewés en mai 2020 pour discuter de l’initiative « Closing worlds ». Alexandre Monnin, Emmanuel Bonnet et Diego Landivar publient aujourd’hui Héritage et Fermeture (Divergences, 2021), un essai qui donne à voir les détails de leurs travaux, à la fois savoirs et pratiques, destinés à démanteler le capitalisme, « dépourvu de sens face à l’Anthropocène ».

25 avril 2023

Il n’est pas trop tard pour aller vers la décroissance, selon l’économiste Timothée Parrique. Cela suppose de changer tout notre système capitaliste.

24 avril 2023

Le capitalisme est souvent considéré comme le responsable principal de la crise écologique. Il n’est pas facile de définir ce qu’est le capitalisme ; en revanche on peut affirmer qu’une entreprise capitaliste se doit de faire fructifier et rémunérer le capital[1] qui lui est apporté. Cette exigence de rémunération, si elle est trop élevée, peut faire obstacle à la transition écologique et à la nécessaire adaptation au changement climatique.

18 avril 2023

Dans « Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? » Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe s’interrogent : la low tech peut-elle conserver son potentiel émancipateur ou est-elle condamnée à être dévoyée.

01 avril 2023

Depuis 2018, la jeune militante Léna Lazare réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux « technosolutionnistes ». Un regard lucide et radical jamais hors sol.

25 mars 2023

Analyse des définitions possibles du capitalisme, système économique aujourd’hui dominant sur la planète, en partie responsable de la crise écologique et sociale actuelle. Pour la survie de l'humanité, Comment réformer le capitalisme ? Faut-il en sortir totalement ?

06 mars 2023

The rapid decline of Earth’s most numerous animals is a major threat to the biosphere

02 mars 2023

À l’heure de la « transition énergétique »1, l’exploitation minière des fonds marins promet un eldorado : des milliards de tonnes de métaux, nécessaires aux technologies électriques et numériques. Une telle manne suscite de nombreuses convoitises, qui se parent des vertus du capitalisme vert. À quel prix pour l’environnement et les pays dominés de l’ordre international ?

22 février 2023

Si l’économie politique1 s’est depuis longtemps efforcée d’expliquer l’extraordinaire plasticité et l’impressionnante résilience de l’économie capitaliste face aux crises, et l’anthropologie culturelle de dévoiler les croyances fondamentales de notre modernité prétendument débarrassée de toute forme de superstition et de pensée magique, les ouvrages qui tentent de bâtir des ponts entre ces deux disciplines sont plus rares. C’est le projet d’Alf Hornborg, professeur d’anthropologie culturelle et d’écologie humaine à l’Université de Lund.

20 février 2023

Les sociétés humaines, qui n’existeraient pas sans l’apport de l’énergie solaire, sont soumises aux lois de la Physique. En particulier la Thermodynamique apporte un éclairage singulier sur l’évolution de l’humanité des chasseurs-cueilleurs à nos jours et donne des clés pour appréhender le futur.

07 février 2023

Le politiste Edouard Morena publie aux éditions La Découverte Fin du monde et petits fours, une enquête foisonnante sur les (riches) promoteurs du « capitalisme vert », qu’il analyse comme un « projet politique taillé sur mesure pour garantir les intérêts de classe [des élites] dans un monde en surchauffe ». Entretien.
Comme l’affirment Legault, Theurillat-Cloutier et Savard dans Pour une écologie du 99 %[3], nous avons de bonnes raisons de croire que le capitalisme est incompatible avec la préservation de la vie humaine sur terre. Il convient d’abord de montrer les limites des solutions qui passent, notamment, par un marché du carbone et insister plutôt sur l’importance d’une véritable démocratisation de l’économie. Pour ce faire, il faudra délaisser la théorie des jeux et les autres théories économiques qui ne remettent pas en cause les fondements de l’ordre destructeur du monde.

24 janvier 2023

Un manifeste pour lutter contre la barbarie des métropoles ! - La métropolisation implique une expansion urbaine incessante et l’accélération des flux et des rythmes de vie. Elle transforme les villes en véritables firmes entrepreneuriales conçues pour peser dans la compétition urbaine planétaire. Ce livre, fruit de vingt-cinq ans de recherche et d’engagement sur le terrain, nous montre comment ces villes génèrent exclusion économique, ségrégation spatiale et souffrance sociale, tout en alimentant la crise écologique. Fers de lance de la start-up nation et pivots de l’organisation territoriale moderne, les métropoles concentrent tous les pouvoirs et dictent leurs lois. Mais l’auteur brosse aussi le portrait d’une nouvelle société qui émerge hors des grandes villes, un possible plus réjouissant, décroissant et fertile. Dépassant la simple analyse critique, ce livre donne à voir la multitude et la force des résistances à l’extension sans fin du capitalisme dans nos vies, loin des métropoles barbares.

22 janvier 2023

Marche sans revendication offensive, controverse stérile sur un hypothétique référendum, discussion au Sénat d’une loi vide de sens : on n’a jamais autant parlé de climat pour en dire si peu. Face au travail de sape institutionnel, le mouvement climat apparaît en panne de stratégie.

19 janvier 2023

Chercheur en sciences politiques à l'Université de Liège, François Gemenne enseigne également à Sciences Po et à l'Université libre de Bruxelles. Il est spécialiste des migrations et des enjeux climatiques. Il publie un nouvel ouvrage intitulé "L’écologie n’est pas un consensus. Dépasser l’indignation" (Fayard). Il fait le bilan de cette année 2022 tout en considérant les défis majeurs qui seront, selon lui, ceux de 2023.

03 janvier 2023

Récemment, le dernier rapport du GIEC nous donnait trois ans pour inverser notre courbe d’émissions de dioxyde de carbone pour limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable d’ici la fin du siècle. De même, les niveaux de pollutions atteints dans l’ensemble des écosystèmes ainsi que la baisse rapide de la biodiversité obligent à agir rapidement. Pourtant, la régulation des rapports économiques avec l’environnement nécessite de dresser un constat clair des causes de sa dégradation généralisée. Où faut-il les chercher ?

26 décembre 2022

L’ampleur du désastre climatique et écologique est telle qu’il est aberrant, et même criminel, de laisser croire qu’on pourrait en sortir grâce à quelques gestes individuels, tels qu’éteindre les lumières en sortant d’une pièce ou manger moins de viande. Pour importants que puissent être les changements personnels, l’échelle des enjeux est tout autre et concerne en grande partie des systèmes de production, de transport et d’énergie qui ne sont pas à la main des individus.

20 décembre 2022

Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.

17 décembre 2022

Réchauffement climatique, déforestation, disparition des espèces, chacun s’alarme des catastrophes écologiques présentes ou à venir mais peu remettent en cause le système qui les a provoquées : le capitalisme. John Bellamy Foster et Brett Clark explorent les œuvres de Marx et Engels afin d’élaborer une écologie politique matérialiste et dialectique. Cette approche originale alliant l’histoire, l’économie, la science et la politique déploie la question environnementale dans toute sa variété allant de l’agriculture à la maltraitance animale, en passant par l’alimentation et l’éco-impérialisme. Leur critique à la fois féroce et méticuleuse vise non seulement le néolibéralisme mais aussi l’écologie réformiste qui s’accommode également de l’ordre capitaliste bourgeois. Dévoilant le lien entre dégradation écologique et domination sociale ils posent les bases d’une lutte révolutionnaire où l’émancipation implique la fin d’une doub
Le marxisme est-il l’avenir de l’écologie politique ? Si cette question surprendra ceux qui découvrent le courant écosocialiste, les autres y reconnaîtront l’orientation fondamentale du travail de John Bellamy Foster : voir dans le mode de production capitaliste la cause principale de la destruction de la nature aussi bien que des vies humaines, et ramener à Marx les luttes écologistes de la gauche contemporaine. Avec Brett Clark, lui aussi professeur de sociologie aux États-Unis, ils proposent ainsi dans Le pillage de la nature un parcours qui va des études consacrées par Marx aux effets du capitalisme sur les terres agricoles,...

05 décembre 2022

Ce titre provocateur exagère à peine la teneur du discours, martelé par la droite, que la technologie va nous sauver de la crise écologique. Objection ! La technologie sans la sobriété ne résoudra fondamentalement rien.

20 novembre 2022

La 27e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique commence à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Elle est sponsorisée massivement par des multinationales (qui mettent la planète à sac) et organisée par la dictature du général Sissi (qui emprisonne les activistes). La crédibilité de cette COP est nulle.

12 novembre 2022

Alors que les impératifs de sobriété et de décarbonation se font de plus en plus pressants, les pays restent dans leur immense majorité extrêmement dépendants des ressources fossiles, dont la combustion à l’échelle mondiale aggrave et accélère la crise climatique. Dans « L’Emballement du monde », qui vient de paraître aux éditions Écosociété, l’ingénieur et économiste Victor Court propose d’explorer les liens historiques entre énergie et domination au sein des sociétés humaines. L’extrait que nous vous proposons ci-dessous se consacre plus particulièrement à l’examen critique du concept de « Capitalocène », proposé par le chercheur et militant suédois Andreas Malm, pour identifier les responsables du réchauffement climatique.

10 novembre 2022

Une carte blanche de Bruno Colmant, Docteur en Économie appliquée, Expert-comptable, Membre de l’Académie Royale de Belgique.

27 octobre 2022

L’essor et la diffusion du capitalisme industriel seraient inexplicables sans l’utilisation de la vapeur, l’exploitation du charbon et la découverte et l’utilisation du pétrole ainsi que du gaz. L’industrie et l’agriculture, au même titre que les transports et la vie quotidienne, ont connu une révolution, notamment lorsque les applications de l’électricité se sont multipliées et répandues. La production généralisée de biens et leur commercialisation sur les marchés internationaux ont été directement tributaires de l’évolution de la carbonation de l’économie. Dans ce modèle de production et de transport, la mondialisation capitaliste a trouvé un accélérateur exceptionnel.

25 octobre 2022

Peut-on sauver la planète en restant capitaliste ? Hélène Tordjman soutient que ce n’est pas possible, et que pour préserver la nature, il faut sortir du capitalisme - une tâche difficile !
les institutions politiques modernes sont en crise et semblent incapables de répondre à la catastrophe écologique. En partant de différentes luttes menées à travers le monde, les auteurs font apparaître d’autres manières de faire politique depuis les milieux de vie. Prenant acte des critiques décoloniales et écoféministes, ils dessinent les contours d’une cosmopolitique qui tienne compte des différentes manières d’habiter la Terre. Sophie Gosselin · David Gé Bartoli 24 octobre 2022

04 octobre 2022

Vous entendez « décroissance » et vous levez les yeux au ciel ? Prenez le temps d’écouter Timothée Parrique. Après quoi on pourra en débattre, sans préjugé ni idéologie.

19 septembre 2022

Catastrophes nucléaires, rejets de pesticides, marées noires… La seconde moitié du XXe siècle abonde d’« accidents » avec leur cortège de coupables tout désignés – multinationales voraces, politiques décadents, ouvriers négligents et autres États corrompus. Un responsable ultime n’est, cependant, jamais mentionné : le capitalisme industriel. Quelques innovations légales tentent néanmoins, lorsque certains acteurs dépassent vraiment les bornes et que le scandale prend trop d’ampleur, de remettre un peu d’ordre dans le saccage des écosystèmes.

17 septembre 2022

Le travail salarié ne connaît pas la démocratie. Une fois franchi le seuil de l’entreprise, le citoyen devient un « facteur travail » soumis aux décisions des seuls apporteurs en capital. Pourtant, l’histoire occidentale nous a appris les bases institutionnelles du processus de démocratisation : le système bicaméral. Innovation majeure, il a rendu le gouvernement légitime, raisonnable et intelligent sous la responsabilité conjointe des deux Chambres. Gouverner le capitalisme commencerait donc par mettre en place un « bicamérisme économique » : une Chambre des représentants des apporteurs en capital, une Chambre des représentants des investisseurs en travail, un gouvernement responsable devant les deux Chambres.

15 septembre 2022

Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, exbanquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'
Et si la crise de 2008 n?avait été que l?annonce de chocs sociétaux titanesques ? Le capitalisme anglo-saxon contribue-t-il à créer une société illibérale dans un monde désordonné ? Comment rendre à l?État son autorité sans qu?il devienne autoritaire ou liberticide ?
La sphère marchande, désormais mondialisée et digitalisée, entre en violente collision avec les politiques de nombreux pays européens. En effet, le néo-libéralisme américain apporte une incontestable croissance économique et une extraordinaire élévation du niveau de vie. Il exige cependant une mobilité parfaite et une individualisation du travail. En revanche, les États-providences européens furent bâtis, à l’opposé du néo-libéralisme, sur la stabilité et la solidarité du travail. L’euro lui-même est fondé sur ce même postulat, non encore vérifié, de l’amplification de la mobilité du travail.

06 septembre 2022

la sociologue des technologies, Céline Lafontaine continue sur la même lancée avec un livre de sociologie critique sur les dernières avancées des biotechnologies humaines. Dans un essai mêlant philosophie des sciences, sociologie, critique politique, analyse économique, enquête de terrain, la sociologue donne des outils de compréhension de la nouvelle modernité technologique liée aux transformations structurelles du vivant en ce qu’elle appelle des « bio-objets ».

01 septembre 2022

Résumé fr - Alain Vézina - Au cours des 11 700 dernières années, pendant lesquelles la civilisation humaine s'est développée, la Terre a vécu dans ce que les géologues appellent l'époque holocène. Aujourd'hui, la science nous dit que l'époque de l'Holocène s'est achevée sur l'échelle des temps géologiques et qu'elle a été remplacée par une nouvelle époque, plus dangereuse, l'Anthropocène, qui a débuté vers 1950. L'époque de l'Anthropocène se caractérise par une "faille anthropique" dans les cycles biologiques du système terrestre, marquant un changement de réalité dans lequel les activités humaines sont désormais la principale force géologique ayant un impact sur la terre dans son ensemble, générant en même temps une crise existentielle pour la population mondiale. Qu'est-ce qui a provoqué ce changement massif dans l'histoire de la Terre ? Dans cette étude exhaustive, John Bellamy Foster nous apprend qu'un système mondialisé d'accumulation du capital a incité l'humanité à faire son propre ni