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COPERNICUS – Mises à jour
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géo-ingénierie
Élimination et capture carbone ont de nombreuses proximités, notamment la nécessité dans les deux cas de stocker durablement le carbone.
Dans un ouvrage fouillé, la chercheuse Marine de Guglielmo Weber et le journaliste Rémi Noyon analysent les recherches et les risques dans le domaine de la modification artificielle du climat.
Contrôler le climat plutôt qu'arrêter nos activités destructrices : telle est l'ambition de la géoingénierie. Elle pénètre les discours politiques, jusqu'à apparaître comme la solution à la crise climatique.
Et si, après avoir déréglé le climat, nous décidions de le contrôler ? Depuis les années 1970, les scientifiques explorent de nouvelles perspectives pour poursuivre notre « aménagement » du système Terre : arbres artificiels, voile solaire, nuages blanchis… Ces approches, bien que différentes, sont regroupées sous le terme de géo-ingénierie. Jadis perçues comme des idées dangereuses, elles sont de plus en plus acceptées. Certains y voient un moyen de ralentir le réchauffement sans toucher aux bases du capitalisme tandis que d’autres les considèrent comme un ultime recours pour éviter des catastrophes irréversibles. Dans ce livre-enquête, Marine de Guglielmo Weber et Rémi Noyon retracent l’histoire de la géo-ingénierie, explorent les cultures scientifiques et philosophiques qui la sous-tendent, et examinent ses implications en matière de gouvernance, de conflits géopolitiques et de justice climatique. Avec une préoccupation majeure : qu’un climat d’urgence nous mène à des interventions dangereuses sur l’atmosp
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Capter le dioxyde de carbone (CO2) et l'injecter dans le sol n'est pas la solution pour rendre l'économie climatiquement neutre, ressort-il d'un rapport publié mardi par Greenpeace. Selon l'ONG, ce processus est une "aberration".
Refroidir artificiellement le climat aux États-Unis grâce à l'éclaircissement des nuages pourrait s'avérer inefficace dans un contexte global plus chaud, avertissent les auteurs d'une étude publiée dans Nature Climate Change (21 juin 2024). Cette technique de géoingénierie pourrait au contraire déclencher des vagues de chaleur… y compris de l'autre côté de l'océan Atlantique.
Contrôler le climat, une solution à double tranchant ? Depuis quelque temps, la géo-ingénierie vient régulièrement à la rescousse du climat et de l’augmentation des températures à travers le monde. C’est à cette technologie que les États-Unis pensent de plus en plus à s’allier pour faire face aux vagues de chaleur qui font actuellement rage.
En Californie, des chercheurs ont récemment lancé un test d'éclaircissement des nuages depuis un ancien porte-avions, interdit depuis.
Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, il faudra retirer de l’atmosphère d’ici à 2050 quatre fois plus de CO2 qu’aujourd’hui, grâce aux forêts, aux sols et à l’océan mais aussi à des technologies de pointe encore balbutiantes.
La géo-ingénierie peut-elle contribuer à réduire les risques du changement climatique pour la sécurité nationale des États, ou les aggraverait-elle au contraire en générant des tensions ?
Face au réchauffement climatique, certains projets de géo-ingénierie font miroiter des solutions radicales. Mais ces idées soulèvent aussi de sérieuses inquiétudes
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Plusieurs coalitions d'entreprises et des chercheurs appellent le gouvernement à établir une stratégie sur l'élimination du carbone.
Pour sauver le dernier de ces cinq glaciers, le pays d’Amérique latine veut user de la géoingénierie. Un exemple typique de maladaptation, estime la glaciologue Heidi Sevestre.
Des chercheurs ont effectué un essai de géo-ingénierie consistant à projeter des cristaux de sel dans l’atmosphère au-dessus de la baie de San Francisco. Ce type d’expérience étant largement controversé, les organisateurs sont jusqu'ici restés discrets afin de limiter les réactions.
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
A UN meeting this week considered a motion on a suite of technologies known as ‘solar radiation modification’, but no consensus could be reached on the controversial topic.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
Une étude montre que la chaleur dégagée par des grandes surfaces de panneaux solaires sombres crée des mouvements de convection qui, lorsque les conditions sont réunies, alimentent des nuages et entraînent un surplus de précipitations.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Des chercheurs proposent de placer en orbite un parasol spatial géant pour atténuer le réchauffement global en occultant partiellement le soleil.
Des ballons remplis de soufre lancés à haute altitude : certains chercheurs n'hésitent plus à sortir de leurs laboratoires pour tester à petite échelle ces techniques de modification des rayonnements solaires, aussi appelées géo-ingénierie solaire. Elles visent à faire baisser la température sur Terre et gagner de précieuses années dans la lutte contre le changement climatique. Mais ces solutions, qui ne font l'objet d'aucun cadre, sont controversées en raison de leur dangers potentiels. Explications.
VIDÉO - La technologie de captage et de stockage du CO₂ a été au cœur des discussions de la COP28 à Dubaï, soulevant des questions quant à son utilité réelle.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
Une étude conclut que la géoingénierie — ou l’idée de jongler avec les systèmes climatiques de la planète — pourrait effectivement contribuer à ralentir le réchauffement… mais conclut aussi, sans surprise, qu’il y aurait des conséquences imprévisibles.
Le MIT Technology Review a révélé cette semaine qu’une expérience de géo-ingénierie solaire s’était tenue au mois de septembre au Royaume-Uni. Cette expérience, à l’occasion de laquelle une petite quantité de soufre a été diffusée dans la stratosphère par ballon, s’est tenue en toute confidentialité, et en l’absence de tout...
À l'occasion de l'exposition "Ville de demain" à la Cité des Sciences et de l'Industrie, WE DEMAIN a pu s'entretenir avec Bertrand Piccard, de la Fondation Solar Impulse.
Techniques such as solar radiation management may have unintended consequences, scientists say
During the past decades, the idea of acting to counteract the damage done to the ecosystem by humankind's activities has moved along at least two planning stages.
This Research Plan was prepared in response to a requirement in the joint explanatory statement accompanying Division B of the Consolidated Appropriations Act, 2022, directing the Office of Science and Technology Policy (OSTP), with support from the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), to provide a research plan for “solar and other rapid climate interventions.”
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.
La géo-ingénierie solaire est une stratégie controversée pour empêcher la lumière du soleil d’atteindre la Terre afin de ralentir le changement climatique, l’une des principales propositions impliquant l’ajout de particules réfléchissantes à la stratosphère. Mais avant que l’humanité n’apporte d’autres changements majeurs à notre atmosphère, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de la comprendre. C’est du moins l’idée derrière une récente mission de la National Oceanic and Atmospheric Administration impliquant un bombardier modernisé des années 1950.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.
Classée comme "mesure extrême possible", l'éjection d’un flux constant de poussière issu de la surface de la Lune pourrait permettre de réduire un peu le réchauffement climatique.
Menacée par la pollution humaine, la couche d’ozone est désormais «en bonne voie» pour se reconstituer, grâce à l’interdiction des substances qui la menaçaient. Mais de nouveaux projets de géo-ingénierie pourraient à la mettre en danger.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
Le Forum économique mondial a récemment suggéré que les « bulles spatiales » peuvent être utilisées pour bloquer le soleil et ainsi réduire le changement climatique.
The federal effort could set the stage for more studies into the feasibility, benefits and risks of one of the more controversial means of combating climate change.
Les partisans de la recherche en géo-ingénierie, tout en soulignant que la réduction des émissions doit rester la priorité absolue, disent que nous devrions explorer ces possibilités car elles peuvent réduire de manière significative les dangers du changement climatique. Ils notent qu’à mesure que les vagues de chaleur, les sécheresses, les famines, les incendies de forêt et d’autres événements extrêmes deviennent plus courants ou plus graves, ces types d’interventions climatiques peuvent être parmi les rares moyens disponibles pour atténuer rapidement les souffrances humaines ou les calamités écologiques généralisées.
L'Innovative genomics institute, un centre de recherche de Berkeley en Californie fondé par Jennifer Doudna, la co-inventrice nobélisée des ciseaux génétiques CRISPR-Cas9, veut modifier les gènes de plantes de culture comme le riz et le sorgho afin de renforcer leur aptitude au stockage du CO2 rapporte la Technology Review. Ce programme destiné à diminuer la présence dans l’atmosphère du CO2, issu des émissions humaines et responsable de l’effet de serre qui réchauffe le climat, est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation du patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
Depuis quelques mois, les investissements dans les techniques de captation directe du CO2 dans l’air explosent (DACC). On trouve derrière pêle-mêle les grands producteurs de pétrole et la Silicone Valley. Pourtant, aucune de ces techniques ne présente un quelconque signe de maturité. Pire, entretenir le fantasme d’une réponse technologique magique à la crise climatique pourrait nous faire perdre encore 10 ou 15 ans. Analyse d’une controverse majeure qui se déploie dans un silence assourdissant.
Le Massachusetts Institute of Technology présente une idée disruptive pour mettre fin rapidement au réchauffement climatique. Une piste de réflexion pour inviter à penser différemment la problématique.
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Le fait que les techniques de géo-ingénierie soient mises à l’agenda des réflexions de la nouvelle Commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique devrait susciter une profonde inquiétude, alerte notre journaliste Stéphane Foucart.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.
J'ai tenté d'être pédagogue dans cet exposé auprès de Google France (à distance, Covid oblige), et ouvert sur les nombreux scénarios possibles. Les propos n'engagent évidemment ni Google ni mes relations de travail, même si je ne dis rien de bien méchant.
Un collectif de scientifiques, chercheurs et personnalités, parmi lesquels l’écrivain Amitav Gosh, appellent à réglementer mondialement la géo-ingénierie solaire. Ils estiment que ces technologies sont risquées, antidémocratiques, et inefficaces contre le changement clilmatique.
De l’ensemencement des nuages à leur éclaircissement en passant par la recapture du dioxyde de carbone, les projets de géo-ingénierie foisonnent dans la zone Asie-Pacifique. Ils visent à contrer les conséquences du réchauffement climatique. Mais certains scientifiques s’inquiètent de leurs effets à long terme.
Technologies for the removal of carbon dioxide (CO2) from the atmosphere (direct air capture, or DAC for short) are already in use, but neither their actual benefits for climate protection nor their other environmental impact have yet to be investigated.
De la capture du carbone au blanchissement des nuages en passant par la fertilisation des océans, la géo ingénierie fascine et interroge : solution miracle, pari prométhéen risqué ou prétexte au statu quo productiviste ?
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
Solution miracle ou façon de sauver les meubles ? Alors que le réchauffement climatique engendre des catastrophes incontrôlables sur les écosystèmes, et notamment dans les milieux marins, le gouvernement australien finance un projet fou dont les premiers tests ont eu lieu l’année dernière : une géo-ingénierie capable “d’éclaircir” les nuages pour limiter le rayonnement solaire et la destruction de la Grande Barrière de Corail.
Les industriels transforment le réchauffement climatique en un "besoin" auquel ils proposent une "solution technique" : la géo-ingénierie.
En projetant des millions de tonnes de cendres de dioxyde de soufre dans l’atmosphère en 1991, l’éruption du volcan Pinatubo dans les Philippines, l'une des plus importantes du XXème siècle, a entraîné un refroidissement de la planète d’environ 0,4°C sur tout le globe les deux années suivantes. Les particules rejetées ont absorbé et réfléchit le rayonnement solaire, à tel point que le Pinatubo a entraîné à lui seul une diminution de la luminosité de l’ordre de 10% sur la surface de la Terre.
La poudre de roche silicatée ou farine de pierre a un énorme potentiel pour éliminer le CO2 de l'air. C'est ce qu'a montré une étude internationale à laquelle l'UAntwerpen a également participé. Cette technique, qui consiste à ajouter de la farine de pierre au sol, permet d'obtenir les meilleurs résultats dans des zones qui étaient auparavant considérées comme inadaptées.
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée.
D’ici 10 ans en 2030, l’Europe veut réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre. Les ports d’Anvers, Gand et Rotterdam sont particulièrement concernés puisqu’ils concentrent les plus grosses entreprises pétrochimiques du Benelux. Mais ils proposent, désormais, une solution : elle consiste à capturer ce CO2 et à l’enfouir dans d’anciens gisements de gaz.
Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
Pour faire face à la crise climatique déjà largement enclenchée, un ensemble de mesures pourraient permettre de modifier artificiellement et à grande échelle le climat : il s’agit de la géo-ingénierie solaire. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont encore loin de baisser de manière suffisante pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, et que les indicateurs du changement climatiques se font de plus en plus alarmants, le déploiement de ce type de méthodes de géo-ingénierie fait l’objet de discussions et débats. L’une de ces techniques consiste à modifier le rayonnement solaire par l’injection d’aérosols dans la stratosphère, dont le but est de faire baisser la température moyenne planétaire. Une technique à la fois potentiellement efficace, et très contestée, étant donné l’incertitude autour de ses bénéfices, les difficultés relatives à sa mise en œuvre mais surtout les nombreux risques qu’elle induit. Un article de Loïc Giaccone.
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La capture et séquestration de carbone (dite CSC) est parfois présentée, notamment dans les milieux très technophiles, comme l’une des potentielles solutions miraculeuses pour nous « sauver du désastre » - ce que ces technologies ne sont pourtant pas - et dont la conception et le déploiement ne dépendraient que du talent d’ingénieurs hors-pair et du financement d’investisseurs prêts à mettre les centaines de millions nécessaires. D’autres, à l’inverse, ferment la porte à l’idée que la CSC puisse apporter une aide véritable au défi climatique
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Depuis plusieurs années, la Chine travaille sur un programme expérimental de géo-ingénierie intégrant l’ensemencement de nuages. Ce même programme a fait l’objet d’un récent élargissement. L’objectif ? Pouvoir ajuster la météo sur 56 % de son territoire, du jamais vu dans de telles proportions.
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Différence entre émissions négatives et réduction des émissions, La séquestration du carbone, Les risques de la séquestration de carbone, Quel déploiement de la CSC aujourd'hui ? La CSC dans les modèles de transition énergétique, Que fait-on dans les installations existantes de CSC ? Le CO2 pour la récupération assistée de pétrole. Aspects économiques, politiques, •La CSC en Europe
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Répandre du fer dans l'océan pour doper le phytoplancton ne serait d'aucune efficacité au niveau global, assure une nouvelle étude du MIT. Car les micro-organismes ont besoin d'une « soupe d'ingrédients » complexe pour absorber ce fer et se développer. Un subtil équilibre qu'ont modélisé les chercheurs, et qui ne serait pas du tout évident à modifier.
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Le terme géo-ingénierie rassemble les différentes techniques ayant pour but de manipuler délibérément le climat à l’échelle de la planète. Selon ses promoteurs, la géo-ingénierie pourrait être une solution relativement simple et rapide à mettre en œuvre pour palier les effets du réchauffement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. Toutefois, la géo- ingénierie condense un ensemble de questionnements à la fois scientifiques, environnementaux, diplomatiques et éthiques.
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Même pour ceux qui sont habitués à la démesure de la manipulation génétique, les projets de modifications des équilibres des systèmes biologiques entiers de la Planète peuvent sembler fous, effrayants et somme toute, incroyables. Bienvenue dans le nouveau monde de la géo-ingénierie – un ensemble de technologies expérimentales en cours de développement, qui visent à modifier intentionnellement le climat à l’échelle globale et régionale – censée être la solution miracle au changement climatique.