url courte : focusclimat.eu
COPERNICUS – Mises à jour
Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
Résultats pour:
géo-ingénierie|géoingénierie
Élimination et capture carbone ont de nombreuses proximités, notamment la nécessité dans les deux cas de stocker durablement le carbone.
Dans un ouvrage fouillé, la chercheuse Marine de Guglielmo Weber et le journaliste Rémi Noyon analysent les recherches et les risques dans le domaine de la modification artificielle du climat.
Contrôler le climat plutôt qu'arrêter nos activités destructrices : telle est l'ambition de la géoingénierie. Elle pénètre les discours politiques, jusqu'à apparaître comme la solution à la crise climatique.
Et si, après avoir déréglé le climat, nous décidions de le contrôler ? Depuis les années 1970, les scientifiques explorent de nouvelles perspectives pour poursuivre notre « aménagement » du système Terre : arbres artificiels, voile solaire, nuages blanchis… Ces approches, bien que différentes, sont regroupées sous le terme de géo-ingénierie. Jadis perçues comme des idées dangereuses, elles sont de plus en plus acceptées. Certains y voient un moyen de ralentir le réchauffement sans toucher aux bases du capitalisme tandis que d’autres les considèrent comme un ultime recours pour éviter des catastrophes irréversibles. Dans ce livre-enquête, Marine de Guglielmo Weber et Rémi Noyon retracent l’histoire de la géo-ingénierie, explorent les cultures scientifiques et philosophiques qui la sous-tendent, et examinent ses implications en matière de gouvernance, de conflits géopolitiques et de justice climatique. Avec une préoccupation majeure : qu’un climat d’urgence nous mène à des interventions dangereuses sur l’atmosp
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Beaucoup confondent géoingénierie et chemtrails. Voici une explication claire pour comprendre les vérités scientifiques derrière ces concepts souvent mélangés.
Capter le dioxyde de carbone (CO2) et l'injecter dans le sol n'est pas la solution pour rendre l'économie climatiquement neutre, ressort-il d'un rapport publié mardi par Greenpeace. Selon l'ONG, ce processus est une "aberration".
Alors que les glaciers fondent, des chercheurs aux États-Unis plaident pour développer la recherche sur la viabilité de la géoingénierie, dont les méthodes relèvent de la pure science-fiction. Manipuler volontairement l’environnement à grande échelle pour « corriger » les catastrophes que nous avons nous-mêmes provoquées : telle pourrait être une définition simplifiée de la géoingénierie. Pendant longtemps, l’idée de jouer ainsi aux apprentis sorciers est restée taboue dans la communauté scientifique....
Refroidir artificiellement le climat aux États-Unis grâce à l'éclaircissement des nuages pourrait s'avérer inefficace dans un contexte global plus chaud, avertissent les auteurs d'une étude publiée dans Nature Climate Change (21 juin 2024). Cette technique de géoingénierie pourrait au contraire déclencher des vagues de chaleur… y compris de l'autre côté de l'océan Atlantique.
Contrôler le climat, une solution à double tranchant ? Depuis quelque temps, la géo-ingénierie vient régulièrement à la rescousse du climat et de l’augmentation des températures à travers le monde. C’est à cette technologie que les États-Unis pensent de plus en plus à s’allier pour faire face aux vagues de chaleur qui font actuellement rage.
En Californie, des chercheurs ont récemment lancé un test d'éclaircissement des nuages depuis un ancien porte-avions, interdit depuis.
Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, il faudra retirer de l’atmosphère d’ici à 2050 quatre fois plus de CO2 qu’aujourd’hui, grâce aux forêts, aux sols et à l’océan mais aussi à des technologies de pointe encore balbutiantes.
La géo-ingénierie peut-elle contribuer à réduire les risques du changement climatique pour la sécurité nationale des États, ou les aggraverait-elle au contraire en générant des tensions ?
Face au réchauffement climatique, certains projets de géo-ingénierie font miroiter des solutions radicales. Mais ces idées soulèvent aussi de sérieuses inquiétudes
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Plusieurs coalitions d'entreprises et des chercheurs appellent le gouvernement à établir une stratégie sur l'élimination du carbone.
Pour sauver le dernier de ces cinq glaciers, le pays d’Amérique latine veut user de la géoingénierie. Un exemple typique de maladaptation, estime la glaciologue Heidi Sevestre.
Des chercheurs ont effectué un essai de géo-ingénierie consistant à projeter des cristaux de sel dans l’atmosphère au-dessus de la baie de San Francisco. Ce type d’expérience étant largement controversé, les organisateurs sont jusqu'ici restés discrets afin de limiter les réactions.
The big question: Would climate engineering like sending reflective particles into the stratosphere or brightening clouds help reduce the national security risks of climate change or make them worse?
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
A UN meeting this week considered a motion on a suite of technologies known as ‘solar radiation modification’, but no consensus could be reached on the controversial topic.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
Une étude montre que la chaleur dégagée par des grandes surfaces de panneaux solaires sombres crée des mouvements de convection qui, lorsque les conditions sont réunies, alimentent des nuages et entraînent un surplus de précipitations.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Des chercheurs proposent de placer en orbite un parasol spatial géant pour atténuer le réchauffement global en occultant partiellement le soleil.
L'idée serait de séparer les calottes glaciaires des eaux plus chaudes des océans grâce à des rideaux géants.
Des ballons remplis de soufre lancés à haute altitude : certains chercheurs n'hésitent plus à sortir de leurs laboratoires pour tester à petite échelle ces techniques de modification des rayonnements solaires, aussi appelées géo-ingénierie solaire. Elles visent à faire baisser la température sur Terre et gagner de précieuses années dans la lutte contre le changement climatique. Mais ces solutions, qui ne font l'objet d'aucun cadre, sont controversées en raison de leur dangers potentiels. Explications.
VIDÉO - La technologie de captage et de stockage du CO₂ a été au cœur des discussions de la COP28 à Dubaï, soulevant des questions quant à son utilité réelle.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
L'Union européenne s'apprête à verser des dizaines de milliards d'euros de subventions pour soutenir la nouvelle filière du carbon capture and storage (CCS). Très en pointe dans ce domaine,
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
Faire réfléchir dans l’espace le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : c’est l’objectif de la géoingénierie solaire. Mais cette technologie pourrait avoir des conséquences imprévues et incontrôlables.
Une étude conclut que la géoingénierie — ou l’idée de jongler avec les systèmes climatiques de la planète — pourrait effectivement contribuer à ralentir le réchauffement… mais conclut aussi, sans surprise, qu’il y aurait des conséquences imprévisibles.
Le MIT Technology Review a révélé cette semaine qu’une expérience de géo-ingénierie solaire s’était tenue au mois de septembre au Royaume-Uni. Cette expérience, à l’occasion de laquelle une petite quantité de soufre a été diffusée dans la stratosphère par ballon, s’est tenue en toute confidentialité, et en l’absence de tout...
À l'occasion de l'exposition "Ville de demain" à la Cité des Sciences et de l'Industrie, WE DEMAIN a pu s'entretenir avec Bertrand Piccard, de la Fondation Solar Impulse.
Techniques such as solar radiation management may have unintended consequences, scientists say
During the past decades, the idea of acting to counteract the damage done to the ecosystem by humankind's activities has moved along at least two planning stages.
Un nombre croissant d’alarmistes du climat qui font confiance à la « science du réchauffement climatique » ont lancé l’idée d’interventions à grande échelle, telles que l’ingénierie solaire, pour inverser le « changement climatique ». Ils estiment que l’activité humaine est la seule responsable de l’augmentation de la température de la Terre et affirment qu’une intervention à grande échelle est immédiatement nécessaire pour arrêter la destruction de la planète. Certains ont même demandé que des flottes d’avions pulvérisent des produits chimiques dans l’atmosphère pour dévier les rayons du soleil, ce qui constituerait le dernier espoir de survie de la planète.
This Research Plan was prepared in response to a requirement in the joint explanatory statement accompanying Division B of the Consolidated Appropriations Act, 2022, directing the Office of Science and Technology Policy (OSTP), with support from the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), to provide a research plan for “solar and other rapid climate interventions.”
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.
DOUBLON
La géo-ingénierie solaire est une stratégie controversée pour empêcher la lumière du soleil d’atteindre la Terre afin de ralentir le changement climatique, l’une des principales propositions impliquant l’ajout de particules réfléchissantes à la stratosphère. Mais avant que l’humanité n’apporte d’autres changements majeurs à notre atmosphère, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de la comprendre. C’est du moins l’idée derrière une récente mission de la National Oceanic and Atmospheric Administration impliquant un bombardier modernisé des années 1950.
L'objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C issu de l'accord de Paris de 2015 semble de plus en plus hors de portée. Des études suggèrent que la modification du rayonnement solaire (SRM) pourrait freiner temporairement l'augmentation de la température globale jusqu'à ce que les niveaux de gaz à effet de serre aient été réduits. SRM est un type de géoingénierie qui vise à réduire la température planétaire en modifiant le bilan radiatif du système terrestre. Les méthodes proposées comprennent l'injection d'aérosols stratosphériques, l'amincissement des cirrus et l'éclaircissement des nuages marins. SRM n'agit pas sur les causes du changement climatique et ne remplace donc pas l’atténuation ainsi que la capture et le stockage du carbone atmosphérique (CDR). Une nouvelle étude impliquant un laboratoire du CNRS-INSU, étudie la durée d'un tel déploiement temporaire.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.
Classée comme "mesure extrême possible", l'éjection d’un flux constant de poussière issu de la surface de la Lune pourrait permettre de réduire un peu le réchauffement climatique.
Face au réchauffement climatique, les idées se multiplient pour imaginer comment refroidir la Terre et la Lune pourrait être mise à contribution.
Mexico announced this Tuesday a set of measures to ban solar geoengineering experiments in the country, after a US startup began releasing sulfur particles into the atmosphere in the northern state of Baja California.
Menacée par la pollution humaine, la couche d’ozone est désormais «en bonne voie» pour se reconstituer, grâce à l’interdiction des substances qui la menaçaient. Mais de nouveaux projets de géo-ingénierie pourraient à la mettre en danger.
Le trou de la couche d’ozone pourrait se résorber d’ici à quatre décennies, mais de potentiels projets de géoingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique pourraient avoir des effets indésirables, ont mis en garde des scientifiques lundi.
La technique relève de la "géoingénierie", qui consiste à modifier artificiellement la composition des océans ou de l’atmosphère, et fait débat.
L’entreprise Make Sunsets a commencé à envoyer des ballons météorologiques dans la stratosphère pour émettre des particules de soufre. Il est possible d’acheter l’envoi de ces particules. La démarche est vertement critiquée, car la géoingénierie solaire reste un procédé très flou.
Une startup américaine, Make Sunsets, affirme avoir opéré des lâchers de particules fines dans l’atmosphère depuis le Mexique – dans l’espoir de modifier le climat.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
Alors qu’une étude importante souligne le risque d’une accélération imminente du réchauffement climatique, avec le passage de « points de bascule » irréversibles, trois experts philosophes et scientifiques détaillent les bénéfices et les risques de l’action technique directe sur l’environnement, qu’on appelle la géo-ingénierie.
Longtemps décriée, la géoingénierie pourrait-elle acquérir ses lettres de noblesse en sauvant les glaces du Groenland? C’est l’objectif que semblent s’être donnés des entrepreneurs et au moins un milliardaire.
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Les pôles se réchauffent bien plus vite que la moyenne mondiale, induisant des vagues de chaleur sans précédent et la fonte accélérée des glaciers. Savoir comment ralentir le réchauffement climatique est devenu la quête de beaucoup de chercheurs. Récemment, certains d’entre eux estiment que les injections d’aérosols (dioxyde de soufre) pour dévier une partie de l’énergie solaire, à très haute altitude, pourraient être efficaces afin de refroidir les pôles. Mais une telle intervention climatique s’accompagne d’une augmentation substantielle des coûts et des risques pour la sécurité mondiale.
Le Forum économique mondial a récemment suggéré que les « bulles spatiales » peuvent être utilisées pour bloquer le soleil et ainsi réduire le changement climatique.
Si planter des arbres est une bonne option pour réduire nos émissions, du moins réduire l’impact de ces dernières, une société américaine estime qu’il serait possible dans un avenir proche d’avoir des arbres modifiés qui sont capables de capturer plus de carbone.
The federal effort could set the stage for more studies into the feasibility, benefits and risks of one of the more controversial means of combating climate change.
Les partisans de la recherche en géo-ingénierie, tout en soulignant que la réduction des émissions doit rester la priorité absolue, disent que nous devrions explorer ces possibilités car elles peuvent réduire de manière significative les dangers du changement climatique. Ils notent qu’à mesure que les vagues de chaleur, les sécheresses, les famines, les incendies de forêt et d’autres événements extrêmes deviennent plus courants ou plus graves, ces types d’interventions climatiques peuvent être parmi les rares moyens disponibles pour atténuer rapidement les souffrances humaines ou les calamités écologiques généralisées.
L'Innovative genomics institute, un centre de recherche de Berkeley en Californie fondé par Jennifer Doudna, la co-inventrice nobélisée des ciseaux génétiques CRISPR-Cas9, veut modifier les gènes de plantes de culture comme le riz et le sorgho afin de renforcer leur aptitude au stockage du CO2 rapporte la Technology Review. Ce programme destiné à diminuer la présence dans l’atmosphère du CO2, issu des émissions humaines et responsable de l’effet de serre qui réchauffe le climat, est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation du patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
Depuis quelques mois, les investissements dans les techniques de captation directe du CO2 dans l’air explosent (DACC). On trouve derrière pêle-mêle les grands producteurs de pétrole et la Silicone Valley. Pourtant, aucune de ces techniques ne présente un quelconque signe de maturité. Pire, entretenir le fantasme d’une réponse technologique magique à la crise climatique pourrait nous faire perdre encore 10 ou 15 ans. Analyse d’une controverse majeure qui se déploie dans un silence assourdissant.
Le Massachusetts Institute of Technology présente une idée disruptive pour mettre fin rapidement au réchauffement climatique. Une piste de réflexion pour inviter à penser différemment la problématique.
abs_empty
In the face of environmental collapse, humanity may need to turn to artificial replacements for nature – how might we avoid the most dystopian of these futures? Researcher Lauren Holt makes the case for a broader form of "offsetting" to help balance technology with natural systems.
Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
DOUBLON - Le fait que les techniques de géo-ingénierie soient mises à l’agenda des réflexions de la nouvelle Commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique devrait susciter une profonde inquiétude, alerte notre journaliste Stéphane Foucart.
Le fait que les techniques de géo-ingénierie soient mises à l’agenda des réflexions de la nouvelle Commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique devrait susciter une profonde inquiétude, alerte notre journaliste Stéphane Foucart.
Imaginée au début du XXe siècle par un ingénieur allemand, l’idée de relier l’Europe et l’Afrique via le détroit de Gibraltar est un vieux serpent de mer. Elle ressurgit de nouveau sous la pression du réchauffement climatique.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.