Dans quelle mesure la technologie est-elle susceptible de contribuer à l’augmentation du risque d’effondrement de nos sociétés?
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2025
L’univers des technologies de pointe est en pleine ébullition. La Chine vient d’annoncer une avancée majeure : la production de masse des premières puces électroniques non binaires hybrides au monde. Derrière ce terme mystérieux se cache une innovation capable de transformer de nombreux secteurs, de l’aviation à la fabrication, en passant par l’intelligence artificielle.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Maxime Fournes. Dans ce podcast, cet expert en intelligence artificielle, nous partage son expérience et ses réflexions sur les dangers associés à l'IA, particulièrement à travers l'usage des réseaux de neurones profonds. Après une décennie de recherche en machine learning, il nous raconte son parcours et ses inquiétudes sur l'accélération des progrès technologiques depuis 2020. Il nous invite à réfléchir sur les risques liés à la création de superintelligences autonomes et sur le manque de contrôle sur ces systèmes, de plus en plus puissants et incompréhensibles. Maxime nous présente également son engagement avec l'association Pause AI, qui milite pour un moratoire international sur les IA dangereuses et explore la problématique des algorithmes de recommandation qui façonnent nos comportements et nos sociétés. La discussion se poursuit avec des questions éthiques sur l'utilisation de l'IA dans des domaines comme les jeux vidéo et les applications de rencontre, et la ques
Quand on pense aux guerres de demain, on imagine souvent des robots humanoïdes ou des avions furtifs invisibles au radar. La réalité, pourtant, est déjà là – et elle est bien plus discrète. De petits engins volants, parfois à peine plus grands qu’un modèle réduit, capables de choisir leur cible, de décider d’attaquer… et de tuer, sans qu’aucun humain n’ait à valider la frappe.
Vivrons nous un futur dans lequel les livreurs seront des robots humanoïdes ? Ceci pourrait être le cas, puisque Amazon devrait bientôt tester ce concept assez particulier en compagnie d’un géant de la robotique en Chine.
Notre rapport à la « tech » a pris tous les codes d’une religion messianique, mêlant respect, fascination, légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera. On trouve ainsi les lieux saints (Silicon Valley), les grands-messes où les adeptes se retrouvent avec excitation (Consumer Electronics Show de Las Vegas), les figures béatifiées ou canonisées (R.I.P. Steve Jobs), les gourous bien vivants dont chaque parole, délivrée sur réseaux sociaux, en interview ou en keynote devant un parterre d’« élus », est décortiquée, commentée, interprétée comme un oracle.
(Yorktown Heights) IBM a présenté mardi de nouvelles avancées techniques qui doivent lui permettre de mettre au point, d’ici 2029, le premier ordinateur quantique commercial, machine à la puissance de calcul inédite utilisable pour des applications concrètes.
Depuis quelques mois, ce jeune mouvement technocritique « révolutionnaire » se fait de plus en plus remarquer. Son discours radical, qui fait fi des questions de justice sociale au point d’être parfois qualifié de « réactionnaire », l’isole toutefois des autres collectifs écologistes dénonçant la fuite en avant technologique. Portrait d’un mouvement farouchement à contre-courant.
Imaginez un laser si puissant qu’il peut délivrer en un éclair une énergie cent fois supérieure à la consommation électrique mondiale. C’est exactement ce que vient de réaliser l’Université du Michigan avec son installation ZEUS, un système laser d’exception capable de produire des impulsions lumineuses atteignant 2 pétawatts (soit 2 millions de milliards de watts). Même si cet exploit ne dure qu’un instant incroyablement bref — 25 quintillionièmes de seconde — il ouvre des portes inédites à la recherche scientifique.
Dans une avancée majeure pour l’aérospatiale et la défense, une startup américaine vient de franchir un pas décisif vers le vol hypersonique accessible. Venus Aerospace, basée à Houston, a réalisé avec succès le premier test en vol d’un moteur-fusée à détonation rotative (Rotating Detonation Rocket Engine, RDRE) aux États-Unis, capable de propulser un avion à des vitesses supersoniques extrêmes — jusqu’à Mach 6 — directement depuis une piste d’atterrissage conventionnelle.
Imagine une machine capable de deviner en un instant ce que nos meilleurs supercalculateurs mettent des siècles à estimer. Une machine qui ne pense pas plus vite, mais autrement – qui ne suit pas les règles du jeu, mais les réécrit. Bienvenue dans l’ère des ordinateurs quantiques. Encore embryonnaire, souvent mal compris, cet objet technologique à peine croyable pourrait déverrouiller des problèmes considérés aujourd’hui comme inabordables. Dans cet article, on explore trois promesses vertigineuses qui entourent cette technologie : casser la cybersécurité, guérir des maladies complexes, et redéfinir notre rapport à la réalité.
La quête pour doter les robots d’une perception et d’une intelligence proches de celles des humains est au cœur des avancées technologiques actuelles. Une équipe de chercheurs de l’Université RMIT en Australie vient de franchir une étape majeure en développant un dispositif neuromorphique capable d’imiter la façon dont le cerveau humain traite l’information visuelle en temps réel. Cette innovation promet de transformer la robotique, la vision artificielle et, plus largement, les systèmes autonomes.
De plus en plus d’internautes ont le réflexe de se tourner vers l’IA pour trancher un débat sur les réseaux sociaux. Mais ces modèles, qui n’ont pas été conçus pour ça, peuvent inventer des faits de toutes pièces. Même Perplexity, présenté comme plus fiable, peut être victime «d’hallucinations».
Alors que la course aux armements entre grandes puissances entre dans une nouvelle ère, un rapport récemment publié par des chercheurs de l’armée chinoise révèle une avancée qui pourrait bien redéfinir les équilibres stratégiques mondiaux. Ces scientifiques affirment que la Chine est désormais capable de lancer des missiles hypersoniques directement depuis l’espace, atteignant des vitesses phénoménales et comprimant drastiquement les délais de réaction de tout adversaire potentiel.
Depuis plusieurs années, les forces armées du monde entier investissent massivement dans des technologies de pointe afin d’optimiser les performances des soldats, tant physiques que mentales. Alors que la guerre du futur se joue de plus en plus sur le terrain technologique, plusieurs innovations marquent un tournant dans l’amélioration des capacités humaines.
Gilets tactiques connectés, écouteurs Bluetooth, intelligence artificielle : l’Etat veut des « policiers et des gendarmes augmentés ». Une stratégie qui ne va pas sans interrogations sur la défense des libertés publiques.
Dans un monde où la technologie progresse à un rythme effréné, les robots humanoïdes occupent une place de plus en plus importante. De l’assistance dans les usines à la livraison de repas en passant par l’interaction avec les humains, ces machines deviennent omniprésentes. Toutefois, un incident récent en Chine a mis en lumière les risques associés à cette révolution technologique. Une vidéo choquante montrant un robot humanoïde devenant incontrôlable a déclenché un débat sur la fiabilité et la sécurité de ces machines.
« Disruption » : l’intelligence artificielle est-elle responsable des conséquences de ses conseils ?
- Jacques Folon,
Si l’on sait que les intelligences artificielles génératives proposent des réponses erronées, inventent et mentent parfois, la question se pose de savoir si elles sont responsables des contenus qu’elles proposent, et en particulier lorsqu’elles poussent un adolescent au suicide.
Dernièrement, un collectif d’investigation sur le changement climatique et un célèbre quotidien britannique ont mené une enquête. Selon ces travaux, Amazon, Google et Microsoft continuent de construire des data centers et ce, dans des régions déjà très impactées par la sécheresse.
Des scientifiques chinois travaillent sur une technologie aussi impressionnante que risquée : permettre à un avion de chasse furtif de sixième génération, le J-36, d’atterrir en toute sécurité sur un porte-avions… même en pleine mer agitée. Ce défi colossal pourrait bien redéfinir la manière dont les puissances navales envisagent la guerre aéronavale dans les prochaines décennies.
Le ciel de Cap Canaveral a récemment été traversé par une arme futuriste : Dark Eagle, le missile hypersonique développé par les États-Unis. Ce test secret, réalisé sans annonce préalable, marque une nouvelle étape dans la course aux armements hypersoniques. Et pour cause : cette arme est conçue pour atteindre une vitesse cinq fois supérieure à celle du son et frapper une cible située à près de 2 800 kilomètres… en quelques minutes seulement.
Une approche unique de la formation des robots - Ce centre de formation chinois se distingue par son approche novatrice, qui repose sur le partage massif de données entre différents fabricants. À l’heure actuelle, plus de 100 types de robots provenant d’une douzaine d’entreprises suivent une formation dans ce centre. Ces machines sont formées pour accomplir des tâches fondamentales, dites atomiques, telles que saisir, placer ou transporter des objets. L’idée est de créer un écosystème de données partagé où chaque appareil apprend à partir des actions répétées et des données collectées, ce qui lui permet de s’améliorer progressivement.
Alors que de nombreux pays peaufinent encore leurs déploiements de la 5G, la Chine prend une longueur d’avance. À Xiong’an, une ville nouvelle à 110 kilomètres de Pékin, le premier réseau haut débit 10G au monde vient d’être lancé. Ce jalon technologique a été rendu possible grâce à une collaboration entre Huawei et l’opérateur China Unicom, utilisant une technologie de pointe : la 50G-PON (Passive Optical Network), soit l’une des infrastructures internet les plus rapides jamais mises en service.
Dans un futur proche, les soldats américains ne seront plus seuls sur le champ de bataille. À leurs côtés, des robots capables de comprendre, de communiquer et d’agir de manière autonome pourraient bien révolutionner les opérations militaires. Grâce à l’intégration poussée de l’intelligence artificielle dans la robotique, l’armée américaine explore en effet une nouvelle ère de collaboration homme-machine. Lors de la National Robotics Week, des chercheurs du laboratoire DEVCOM ARL (Army Research Laboratory) ont présenté des avancées spectaculaires qui pourraient changer la façon dont les conflits sont menés.
Ce samedi 19 avril à Pékin, des dizaines d’androïdes ont couru le premier semi-marathon au monde à leur être dédié. Des petites foulées par rapport à l’homme, mais un grand pas pour la robotique, selon les entreprises participantes.
Imaginez un robot qui ne se contente pas d’imiter nos mouvements, mais qui reproduit notre corps jusque dans ses moindres détails. C’est exactement ce que dévoile la startup polonaise Clone Robotics dans sa nouvelle vidéo fascinante – et légèrement inquiétante – de Protoclone, un androïde musculo-squelettique à la silhouette spectrale et aux mouvements troublants de réalisme.
Ces satellites ont attiré l'attention des analystes spatiaux du monde entier en raison de leur comportement énigmatique.
Des chercheurs ont mis au point des réseaux de neurones artificiels dits « infomorphes », capables d’apprendre de manière autonome et auto-organisée à partir de leur environnement immédiat.
Dans la première vidéo, le robot G1 lance des coups de poing et un coup de pied retourné avec une aisance et une agilité inédite. Dans la seconde, la machine effectue un enchainement assez similaire mais est cette fois opposé à un humain armé d’un bâton, qu’il finit par désarmer. Plutôt surprenantes, ces images témoignent de la capacité du G1 a effectuer des mouvements complexes avec une grande flexibilité.
Après six années de recherches, Cortical Labs a donc créé le CL1, un ordinateur dépourvu des composants électroniques habituels, ici remplacés par des neurones bien vivants. Plus précisément, il est question de neurones humains cultivés en laboratoire à partir de cellules souches. Ces derniers sont ensuite installés sur un support, à savoir une plaque de verre recouverte d’électrodes métalliques plates.
La singularité technologique : qu’est-ce que c’est ? La singularité technologique est un concept fascinant, mais aussi inquiétant qui désigne un moment hypothétique où l’intelligence artificielle (IA) dépasserait l’intelligence humaine. Ce seuil marquerait un tournant radical dans l’histoire de l’humanité avec des machines capables non seulement de comprendre et d’apprendre des tâches humaines, mais aussi de s’améliorer d’elles-mêmes à un rythme exponentiel. Autrement dit, une fois l’intelligence artificielle générale (AGI) atteinte, les machines seraient en mesure de concevoir des versions encore plus puissantes d’elles-mêmes, ce qui créerait un effet boule de neige difficile à anticiper.
Larry Page. The name instantly evokes Google. He co-founded the search engine that reshaped how we explore the web. Now, whispers suggest he’s pivoting to AI manufacturing.Two publications lit the match: Tech in Asia and The Hindu. Both allege Page quietly built a team of robotics and data-savvy wizards. The result? A stealthy startup aimed at merging artificial intelligence with factory floors. The company’s identity remains hidden. Yet the words “AI manufacturing” capture attention. Manufacturing is massive, vital, and often riddled with inefficiencies. If Page wants to optimize it, the outcome could be game-changing.
La Chine a franchi un nouveau cap dans le domaines de l’informatique quantique avec la présentation de son processeur quantique Zuchongzhi-3.
Les technologies digitales ont investi les champs de bataille, qu’ils soient physiques ou numériques, explique le chercheur Julien Nocetti.
[VIDÉO] Une vidéo filmée lors d’un spectacle en Chine montrerait un robot piloté par intelligence artificielle agresser des spectateurs. La séquence est présentée comme un raté de l'IA, alors que l'objet rencontre simplement un obstacle. Des experts en robotique expliquent que les robots ne peuvent pas décider par eux-mêmes d'attaquer les humains. - VÉRIF' - Un robot piloté par IA a-t-il agressé des spectateurs en Chine ? (Nouvelles technologies).
Clone Robotics a récemment dévoilé Protoclone, un robot humanoïde ultra-réaliste conçu pour reproduire fidèlement la structure squelettique et musculaire humaine. Un réalisme aussi fascinant que troublant.
Le dernier rapport international sur la sécurité des systèmes d’IA développe les « utilisations malveillantes », les « dysfonctionnements » et les « risques systémiques » liés au développement de la technologie, et expose désaccords et tensions entre experts mondiaux.
Des deepfakes visant à influencer des élections aux chatbots relayant des fausses informations, la pollution du monde de l’information apparaît comme l’un des grands dangers du recours croissant à l’intelligence artificielle (IA). Le déploiement rapide de cette technologie, au cœur d’un sommet mondial en cours à Paris, a déjà nourri ces dernières années l’essor de la désinformation, en lui offrant de nouveaux outils redoutables.
Pour utiliser les systèmes d’IA en toute confiance jusqu’au cœur du service public, il faudrait une véritable politique de gestion des risques.
Pour l’heure, les pires craintes de voir déferler les escroqueries et les opérations de manipulation de l’opinion par l’intelligence artificielle ne se sont pas concrétisées. Mais les exemples répertoriés illustrent les risques importants que font peser ces outils.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.