Greta Thunberg

OA - Liste

Résultats pour:
politique

2024

Pales recyclables, béton décarboné... les concepteurs d'éoliennes multiplient les innovations pour verdir leurs engins, enjeu environnemental mais aussi objet politique pour les critiques de cette énergie."Je veux arrêter les énergies renouvelables, parce que les énergies renouvelables ce n'est pas propre, et d'ailleurs ce n'est pas renouvelable", déclarait le 5 juin sur BFMTV Marine Le Pen qui veut bloquer le déploiement de l'éolien, terrestre et marin, pour miser largement sur le nucléaire.
La climatologue et membre du Haut conseil pour le climat revient dans « À l’air libre » sur le rythme de surchauffe sans précédent de notre planète. Elle dénonce les conséquences délétères pour le climat et la transition écologique d’une arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
Autrice du dernier rapport du Giec, spécialiste de la sobriété et de l’énergie, la scientifique Yamina Saheb a pris part au meeting organisé par le Nouveau Front populaire à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans ce grand entretien à Vert, elle se confie sur ses craintes de voir arriver l’extrême droite au pouvoir et sur le rôle des scientifiques dans le débat public en ces temps troublés.
Qu’il s’agisse de son programme ou des votes de ses députés, le Rassemblement national est clairement engagé contre l’écologie. Populiste, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes mesures favorables au climat ou au vivant. Un oubli vaut parfois mille mots. Quatre jours à peine après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, le Rassemblement national avait déjà finalisé ses professions de foi, synthétisant les ambitions du parti pour les trois années à venir. Sans (...)
Opposition aux renouvelables, soutien aux carburants fossiles, opposition entre «fin du monde» et «fin du mois»… Sur un sujet qui ne lui est pas familier, l’extrême droite reprend à son compte les discours antiécologiques du moment.
31.806 personnes composent l’effectif politique belge. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par les professeurs Jean Hindriks et Alexandre Lamfalussy. Cette étude publiée par l’UCLouvain propose une analyse détaillée des fonctions qu’occupent ces 31.806 mandataires politiques belges. A quel niveau de pouvoir se situent-ils ? Quelle région du pays emploie le plus de mandataires ? Analyse.
Le contexte politique renforce encore l'inquiétude des salariés et élus syndicaux de la centrale à charbon Emile-Huchet de Saint-Avold (Moselle), dont l'avenir est en suspens, a indiqué à l'AFP Thomas About, délégué CFDT, à l'issue d'une réunion à Bercy. Rencontres tripartites qui seront maintenues "Le rendez-vous a été très compliqué", en raison notamment du contexte politique, avec l'organisation d'élections législatives anticipées, explique M. About.
D’un côté, la possibilité d’une union des gauches que beaucoup croyaient irréconciliables. De l’autre, le compromis dangereux entre libéralisme autoritaire et fascisme, un classique du XXe siècle dont le macronisme use depuis 2017.
Inauguration d'une giga-usine à Belfort jeudi, après une autre à Bordeaux fin mai: une filière industrielle naissante de l'hydrogène vert prend forme en France malgré des ratés au démarrage et dans un contexte d'incertitude sur les choix énergétiques du pays après la dissolution surprise de l'Assemblée nationale.
Les Verts sont les grands perdants des élections européennes. L’avenir pour l’écologie en Europe devient plus incertain, explique le Réseau Action Climat (RAC). Les élections européennes ont modifié l’équilibre des forces au Parlement européen. Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) renforcent leur première position avec 186 eurodéputés (contre 176 en 2019). L’extrême droite fait une percée importante, avec désormais trois groupes : les Conservateurs et Réformistes européens (ECR), où siègent (...)
Adeptes de blocage de route ou de jet de purée sur des tableaux, les activistes de Letzte Generation, en Allemagne, changent de stratégie. Ils ont décidé de se présenter aux élections européennes. Berlin, correspondance 1er juin, à Leipzig. Quelques flûtistes ont interrompu le meeting du parti libéral (FDP), membre de la coalition gouvernementale. Même soulevée par les forces de police, une activiste continuait son interprétation de la célèbre chanson du film Titanic. « Nous sommes sur un bateau en (...)
À quatre jours des élections, la SSMG interpelle avec insistance le monde politique belge et même européen pour attirer l’attention sur douze problématiques qu’elle juge importantes. Dans le memorandum qu’elle publie aujourd’hui, l’accent est mis sur une vision de la médecine de demain… qui a déjà commencé aujourd’hui et ne rencontre pas toujours les réponses souhaitables.
Anaëlle, 22 ans, étudiante en communication multilingues, Comines (Hainaut), partie en Espagne dans le cadre de l’opération "Un ticket pour l’Europe". Sa proposition soumise lors du QR spécial du 17 avril :"Subsidier la production de fruits et légumes en circuit court et imposer des quotas sur les importations hors saison". Voici la réponse des têtes de listes aux élections Européennes :
France - Institutions, immigration, défense, écologie… A l’approche du scrutin du 9 juin, «Libé» a épluché les programmes des huit principales listes en lice. Dans cet épisode, focus sur l’environnement.
L’interdiction de la vente des véhicules thermiques à partir de 2035 cristallise les antagonismes à la veille des élections européennes. La droite et l’extrême droite souhaitent reculer l’échéance, au mépris des questions environnementales.
Le candidat républicain a été reconnu coupable de l’ensemble des chefs d’accusation à son procès à New York pour des paiements dissimulés à la star de films X Stormy Daniels. Pour la presse américaine, ce verdict historique ne devrait toutefois pas affecter ses chances de remporter la présidentielle.
Que pensent le PS ou les Engagés sur la taxation d’une résidence secondaire ? Que disent le MR et Ecolo sur la création d’une armée européenne ? Le PTB et Défi sont favorables à la construction de nouvelles prisons ? Voici les réponses à plus de 250 questions que nous avons posées aux six partis francophones représentés au parlement fédéral. Les plus petits partis qui se présentent aux élections mais qui n’ont pas d’élus au parlement fédéral n’apparaissent pas ici.
Alors que l’état d’urgence a été levé lundi dans l’archipel, les émeutes contre l'élargissement du corps électoral, qui ont fait 7 morts entre le 14 et le 24 mai, ont entre autre accentué la crise de l’industrie du nickel, premier employeur de l’île, en difficulté depuis l'année dernière.
Les Etats-Unis et l’Europe préparent leurs élections: Bruxelles va accueillir de nouveaux représentants au niveau continental et, en novembre, Washington choisira son prochain président. Des deux côtés, les paramètres économiques et surtout énergétiques diffèrent. Les Américains peuvent compter sur leur pétrole et leur gaz de schiste pour alimenter leur économie. Depuis la crise de 2008, le pays n’a cessé d’augmenter ses extractions au point de passer devant l’Arabie saoudite et la Russie. Cette manne permet de soutenir l’industrie locale ainsi que de rester militairement et économiquement la plus grande puissance mondiale. Cette dominance énergétique lui permet aussi de se confronter frontalement à la Chine et de peser face aux pays du Sud global.
En 2019, l’Europe se dotait du Pacte vert, un ensemble de textes ambitieux pour respecter l’accord de Paris pour le climat. À l’approche des élections européennes, la droite et l’extrême droite font tout pour le détruire. C’est la boussole verte de l’Union européenne, mais certains sont prêts à la jeter par-dessus bord. Un chantier immense, lancé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en 2019, après plusieurs mois de mobilisation de la jeunesse contre l’inaction climatique : (...)
Que nous apprend la comparaison des politiques nationales d’adaptation au changement climatique ? Quel pari font-elles sur le réchauffement futur ? Font-elles l’inventaire des risques et vulnérabilités présents sur leur territoire ? Envisagent-elles des mesures contraignantes ? L’exercice de parangonnage auquel se livre ce rapport tente de répondre à ces questions et permet de situer l’ambition de notre pays en la matière.
La Russie a dévoilé, mardi, un projet de loi pour redéfinir ses frontières maritimes en mer Baltique. Une initiative contestée dans la région qui s'ajoute à un contexte géopolitique de plus en plus tendu.
Le paysage politique belge tire de plus en plus vers la droite. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par...
Écologiste anarchiste, penseur des causes sociales de l'affrontement destructeur entre nos sociétés et la nature, et théoricien d'un municipalisme libertaire à construire dès aujourd'hui, Murray Bookchin est une figure essentielle de l'écologie politique. Réchauffement climatique, étalement urbain, réduction de la biodiversité, autoritarisme d'État, impasse du « capitalisme vert », lutte contre le racisme et le patriarcat, dépassement du dualisme nature-société, stratégies de lutte écologistes et sociales, (...)
La géo-ingénierie peut-elle contribuer à réduire les risques du changement climatique pour la sécurité nationale des États, ou les aggraverait-elle au contraire en générant des tensions ?
La mise en place d’une telle circonscription pourrait revigorer l’intérêt des citoyens pour les enjeux européens. Les candidats députés, issus de listes transnationales, seraient amenés à se présenter simultanément dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. Les électeurs pourraient ainsi voter pour un candidat député quel que soit son pays d’origine.
Invasion de l’Ukraine par la Russie, conflit entre Israël et le Hamas, guerre au Soudan, mais aussi tensions majeures en mer de Chine, au Cachemire ou dans l’Arctique… Les lignes de fracture qui déchirent le globe aujourd’hui remettent en question l’ordre du monde hérité de la Seconde Guerre mondiale.
L’économiste Max Krahé et l’historienne Clara Leonard préconisent, dans une tribune au « Monde », d’adopter des règles climatiques complémentaires des règles budgétaires européennes.
Tête de liste socialiste aux élections européennes, Raphaël Glucksmann livre à Reporterre son regard sur le nucléaire, la guerre, la Nupes ou encore l’A69. Il défend une « puissance écologique », censée rallier les libéraux. Raphaël Glucksmann est la tête de liste d’une alliance entre le Parti socialiste et Place publique, aux élections européennes du 6 au 9 juin 2024. Retrouvez sur Reporterre les entretiens des autres candidates de gauche, Manon Aubry (La France insoumise) et Marie Toussaint (Les (...)
Voter pour la biodiversité, c’est possible! Découvrez comment dans ce numéro.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
Dans une lettre ouverte publiée lundi (13 mai), des centaines d’organisations de la société civile ont dénoncé le récent changement de cap de l’UE en matière de politiques de durabilité dans le secteur agroalimentaire.
Donald Trump a convié des représentants de l’industrie des combustibles fossiles à son club privé, en Floride, pour leur demander de verser 1 milliard de dollars à sa campagne présidentielle. L’objectif ? L’aider à emporter le scrutin afin qu’il annule des réglementations environnementales instaurées par Joe Biden.
Dans cette lettre, adressée aux ministres européens des Affaires étrangères, ces personnalités, dont l’ancien diplomate Elie Barnavi, appellent à la reconnaissance d'un Etat palestinien, «une question de principe et de justice historique».
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
Vous avez dit DC2024 ? D pour doorrekening et C pour chiffrage en 2024. Cette année, la Belgique a rendez-vous avec les urnes. Pour la deuxième fois, les partis représentés à la Chambre des représentants ont soumis au Bureau fédéral du Plan (BFP) une liste de mesures prioritaires, qui sont tirées de leur programme électoral. Il revient au BFP d’analyser l’impulsion budgétaire de ces mesures et leur impact sur une série d’indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. Les mesures et résultats du chiffrage sont présentés sur ce site.
Des opérations de déstabilisation téléguidées par le Kremlin visant tout le continent européen seraient «imminentes», révèle le quotidien britannique «Financial Times» ce dimanche 5 mai.
Plusieurs études et rapports démontrent que les citoyens sont préoccupés par la crise climatique et pensent que les gouvernements doivent et peuvent en faire plus. Le gouvernement de la Région flamande s’est pourtant pourvu en cassation contre l’Arrêt climat, soutenant que l’objectif de réduction de 55 % à l’horizon 2030 serait infaisable et impayable, ce qui est totalement faux.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
À la bourre. Le 24 avril dernier, le Parlement européen a voté à toute vitesse une nouvelle réforme de sa politique agricole commune (PAC) qui signe un net recul sur le plan écologique.
Les règles environnementales de la PAC ont été modifiées lors d’un vote en urgence des députés européens. « C’est un choix qui tourne le dos à l’avenir », dénonce l’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau. Davantage de cultures gourmandes en pesticides et engrais chimiques, moins d’espaces dédiés à la biodiversité. Voici, en résumé, ce pour quoi ont voté en urgence les députés européens mardi 23 et mercredi 24 avril. Une majorité composée surtout de députés libéraux, de droite et d’extrême droite ont validé des (...)
Le Parlement européen a voté mercredi, en urgence et sous pression de la protestation agricole, un affaiblissement des conditions environnementales que les agriculteurs doivent respecter pour pouvoir bénéficier d'un financement de la Politique agricole commune (PAC).
La France a produit quelque 31% de gaz renouvelable en plus en 2023 par rapport à l'année précédente, indiquent mardi les chiffres du secteur, qui après un trou d'air, demande de la clarté politique à l'État.
Les dépenses militaires mondiales ont atteint un nouveau record en 2023, pour la neuvième année consécutive, rapporte l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI).
A l’occasion des élections du 9 juin 2024, « Le Soir » relance son opération « pourquoi ». Les abonnés peuvent soumettre leurs questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Simon, d’Embourg.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Avec l’attaque menée le 13 avril directement contre l’État hébreu, la République islamique agit désormais à visage découvert, ce qui pourrait mettre en danger la survie du régime, analyse le corédacteur en chef de “L’Orient-Le Jour”.
Allié d’Israël sous le régime du chah, l’Iran, qui a lancé samedi une attaque de drones contre Israël, a basculé après la révolution islamique de 1979 dans le camp de ses ennemis jurés.
L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre l’État hébreu dans la nuit de samedi à dimanche, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Menée pour la première fois directement contre le territoire israélien, cette attaque iranienne fait craindre une escalade régionale.
Le Hezbollah libanais a annoncé dimanche avoir bombardé le Golan occupé, pour la deuxième fois en l’espace de quelques...
L'armée israélienne a affirmé dimanche avoir "intercepté 99% des tirs" de l'attaque massive lancée par l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche. Une défense aérienne rendue possible grâce à son "Dôme de fer" construit en 2011. Explications.
Peut-on parler d’une régionalisation du conflit ? "On est déjà dans une régionalisation du conflit depuis le 7 octobre, puisque tout une série d’acteurs ont été impliqués dans les opérations contre Israël. Pensons par exemple au Hezbollah, mais aussi aux Houthis qui ont frappé assez régulièrement différents bateaux dans la mer Rouge.
Israël possède l’un des systèmes de défense aérienne les plus sophistiqués et coûteux au monde. Sa grande force est de pouvoir répondre à des attaques multiples de projectiles.
Alors que l’Iran a montré sa capacité à envoyer une salve de missiles et de drones sur Israël, la Suisse s’apprête à rejoindre le projet allemand de défense antimissiles qui s’appuie sur le système israélien Arrow 3 et les Patriot américains. Une initiative onéreuse et complexe critiquée par la France.
« Si l’Iran mène une attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera l’Iran », a résumé le ministre israélien des affaires étrangères, Israël Katz. Les Etats-Unis ont annoncé restreindre les mouvements en Israël des membres de leur personnel diplomatique.
La tension monte encore d'un cran entre les deux pays.
Decarbonization efforts and sustainability transformations represent highly contested socio-political projects. Yet, they often encounter various forms of depoliticization. This article illuminates how a grand socio-ecological challenge like the energy transition gets depoliticized by an unusual suspect, namely Germany's Green Party. Based on a qualitative content analysis of Green Party programs, party conventions, and additional documents published between 1980 and 2021, this article traces how the Green Party has depoliticized the energy transition over time, emphasizing a shift from radical societal change to ecological modernization. The changing stance of the German Greens on the country's energy transition reflects more profound changes of a future society the party collectively envisions through their energy and climate change agenda. These changes result from a struggle between moderates advocating incremental political reforms and radicals aiming for more fundamental and systemic societal change.
Plusieurs médias aux Etats-Unis affirment ce mercredi 10 avril que Washington s’attend à voir Téhéran mener très prochainement des «attaques massives» contre Israël. Une offensive à laquelle l’Etat hébreu promet de «répondre».
Après les frappes du 1er avril, imputées à l’armée israélienne, sur le consulat iranien à Damas, en Syrie, Téhéran a promis une riposte. Selon les renseignements américains, cités par le média “Bloomberg”, celle-ci devrait survenir “dans les prochains jours”.
Donald Trump aime la compétition… et il n’aime pas perdre. Il s’est targué hier d’avoir récolté plus de 50 millions de dollars lors d’une grande soirée de levée de fonds en Floride. Un pied de nez à son rival démocrate, le Président Joe Biden, qui a levé la semaine dernière 25 millions de dollars lors d’une grande soirée dans un théâtre new-yorkais. La perspective d’une seconde présidence de Donald Trump affole de nombreux démocrates mais aussi la communauté du renseignement américain. Notre correspondante à Washington s’est entretenue avec John Brennan, l’ancien directeur de la CIA. Il a dirigé l’agence de renseignement jusqu’à l’investiture de Donald Trump en janvier 2017. Depuis qu’il a quitté son poste, il ne cesse de critiquer le milliardaire républicain. Ce dernier, visiblement très agacé, a même révoqué l’habilitation secret-défense de John Brennan, en août 2018, lorsqu’il était au pouvoir.
À l’aube de ses 75 ans célébrés jeudi, l’Otan a retrouvé du dynamisme, notamment avec les récentes adhésions de la Finlande et de la Suède. Mais l'organisation est aussi confrontée à de multiples défis, de la guerre en Ukraine au possible retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. L'Alliance atlantique, selon l’historien militaire Guillaume Lasconjarias, se trouve "dans un état paradoxal". Entretien.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) interpelle le Premier ministre sur la "dérive du calendrier" dans l'adoption de plusieurs textes de lutte contre le changement climatique, craignant un "risque de recul de l'ambition" de la France, dans une lettre adressée par sa présidente à Gabriel Attal.
Fait rare, l’organisme indépendant publie ce jeudi une lettre très critique adressée au Premier ministre pour «attirer son attention sur le niveau d’urgence actuel».
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
PAC avec le diable. Sur fond de colère agricole, les 27 États membres ont donné ce mardi 26 mars leur feu vert à la suppression de plusieurs obligations environnementales. Quelques semaines auront suffit à détricoter ces mesures négociées pendant trois ans.
Cédric Philibert consacre son dernier ouvrage à la défense des voitures électriques. Il défend leur intérêt face à l'urgence climatique.
« En 2023, El Niño fait son grand retour, qui va avoir l’effet d’une bombe climatique sur l’actualité géopolitique. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, jusque dans un passé lointain. Le phénomène est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Certains épisodes du XIXe siècle sont corrélés aux pires violences. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Le cycle de 2023 est porteur de risques climatiques et géopolitiques inédits. Nos sociétés sont-elles prêtes à encaisser 1,5°C de réchauffement planétaire ? »
Un rapport sur les dépenses militaires dans le monde montre que le secteur des importations et des exportations d'armes se porte bien.
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Silence dans les champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
Dans le cadre de notre série “L’Europe face au risque d’une guerre avec la Russie”, nous avons analysé le degré de protection de nos infrastructures énergétiques.
Belgique BELGIQUE Pourquoi les partis politiques bloquent la réforme de leur propre financement ? © Tous droits réservés il y a 3 heures • Temps de lecture11 min INFO Par Guillaume Woelfle PARTAGER Écouter l'article Paradoxe, incompréhension voire… schizophrénie. Les observateurs politiques ne sont plus très sûrs du terme qu’il faut utiliser pour expliquer ce qui se passe en ce moment à la Chambre, autour du financement des partis politiques. Le constat est pourtant simple : il faut réformer le financement, les dépenses et le contrôle des finances des partis politiques. Les partis eux-mêmes le reconnaissent mais ne parviennent pas à se mettre d’accord, au grand dam du collectif citoyen "We Need To Talk". L’appel de 69 experts et personnalités, publié dans Le Soir, ne semble rien y changer.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent au sein de la rédaction. Dans ce numéro, à l’occasion de l’élection présidentielle qui se tient du 15 au 17 mars, nous consacrons un long dossier à la façon dont Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de vingt ans, a changé la société russe. Le président, qui se pose en rempart contre l’Occident, est assuré de sa réelection. Comment les Russes le perçoivent-ils ? Sur quoi s’appuie son régime ? Les points de vue de la presse à Moscou, mais aussi des médias en exil et des journaux européens.
Ces manœuvres navales dans l’océan Indien, déjà organisées l’an dernier, ont lieu dans un contexte de grande tension en mer Rouge, note la presse internationale.
Les forces armées russes et leurs supplétifs recourent de manière systématique à la torture dans les territoires...
Le premier ministre suédois a ratifié jeudi l’entrée de son pays dans l’alliance militaire créée en 1949.
Cinq mois après le début de la riposte israélienne à Gaza en réponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a été rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisé reste un champ de ruines.
Il n'y aura pas de grande réforme sur le financement des partis politiques durant cette législature. Les députés n'ont pu que constater l'absence de consensus sur ce dossier, mercredi lors d'une nouvelle séance de la commission de la Constitution de la Chambre.
Emmanuel Macron n’a pas exclu cette hypothèse après une conférence organisée à Paris pour témoigner du soutien de l’Europe à Kiev après deux ans de conflit.
Des fruits et des légumes contaminés par les PFAS (polluants éternels), c’est ce que révèle une nouvelle étude publiée ce mardi 27 février. Cette étude pointe les pesticides pulvérisés sur les champs et les arbres fruitiers comme responsables de la contamination. L’invitée ce mardi dans la Matinale de la Première était Céline Bertrand, experte en santé publique au sein de la cellule "environnement-santé" de la Société scientifique de médecine générale (SSMG). Cette structure, constituée de médecins généralistes, se mobilise contre ce qu’elle qualifie de régression en matière de protection de l’environnement et de la santé publique. C’est l’Europe qui est visée et notamment certaines décisions (considérées comme un rétropédalage) de la Commission européenne, dans le contexte de contestation du secteur agricole.
Djemila Benhabib (Collectif Laïcité Yallah), Georges Dallemagne (Les Engagés), ou encore Julien et Marc Uyttendaele (PS) présentent le manifeste des “Universalistes”. Leur objectif : peser dans le débat politique.
Toujours en négociation, l’accord UE-Mercosur va à l’encontre de nécessaires politiques cohérentes, qui garantissent une rémunération suffisante et permettent de travailler dans le respect de l’environnement et des droits sociaux
Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a salué lundi "un jour historique" après la ratification hongroise de l'adhésion de la Suède à l'Otan, ouvrant la voie à son entrée dans l'Alliance atlantique.
La démission du Premier ministre Mohammed Shtayyeh doit permettre la constitution d’un gouvernement rassembleur à la tête de l’Autorité palestinienne, assure la presse internationale. Mais la tâche s’annonce ardue, en raison des mésententes palestiniennes.
A quelques jours du Salon de l’agriculture, le Premier minsitre Gabriel Attal, a largement répondu aux attentes du principal syndicat agricole, au mépris de l’écologie et malgré un système en pleine impasse.
Concerne : Un événement à huis clos réunissant industriels de la chimie et autres acteurs industriels fortement énergivores (ciment, acier, métallurgie…) d’une part et dirigeants politiques de haut niveau d’autre part, au sein même de l’usine chimique de BASF à Anvers, plus gros site de production chimique du pays. Lettre co-signée par de nombreuses ONG belges et européennes (liste non exhaustive au bas de la lettre).
(Ceci est la rediffusion en VF d'une conférence que nous avons co-organisé avec Jean-pascal van Ypersele et son équipe.) 🔍 Cinq ans après les mouvements de grève étudiante et à l'orée d'élections décisives en Europe et en Belgique, où en sommes-nous réellement dans notre combat contre le changement climatique et les limites planétaires ?
Dans une lettre ouverte consultée par Euractiv jeudi (15 février), plus de 200 économistes ont appelé la Commission européenne à revoir la manière dont elle calcule ses prévisions économiques et à mieux intégrer les facteurs environnementaux critiques dans ses modèles de référence.
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a averti vendredi, lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne), du risque de la communauté internationale d'être de plus en plus divisée malgré de grands "défis existentiels".
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a déclaré lundi que l'Otan ne peut être "une alliance à la carte" en réaction à un discours de Donald Trump. En campagne pour l'investiture républicaine, l'ex-président américain a sous-entendu qu'il pourrait refuser de venir en aide à un pays membre en cas d'attaque de son territoire.
Peu connu, le Parti vert étasunien peine à rivaliser avec les deux poids lourds traditionnels du pays, les Démocrates et les Républicains. En cause notamment : une série d’obstacles institutionnels et médiatiques.
Le chancelier Olaf Scholz a appelé lundi les Européens à se tourner vers une production de masse de matériel militaire, en privilégiant commandes groupées et de long terme, mettant en garde contre la menace durable représentée par la Russie.
D’ici à décembre, des scrutins sont organisés dans un très grand nombre de pays, parmi lesquels les huit les plus peuplés du monde. Comment se déroulera cette année électorale particulière ?
La période de prudence commence ce 9 février. Cela veut dire que les partis politiques vont devoir limiter leurs dépenses en communication pendant quatre mois, notamment sur les réseaux sociaux. Quelles sont les publications les plus sponsorisées depuis les dernières élections et que révèlent-elles de la stratégie des partis ? Analyse à l’aide de données rassemblées par le collectif Adlens.
Les membres de la commission de la Constitution de la Chambre ont convenu mercredi de remettre sur le métier le dossier de...
Les Wallons n’ont plus confiance dans la politique, mais gardent la foi dans la démocratie. C’est l’enseignement marquant d’une grande enquête réalisée par l’Institut wallon de statistique. Un signal d’alarme avant les élections.
Comment les futurs électeurs voient-ils les élus ? Quelle image ont-ils des parlementaires européens qu’ils pourront...
Le Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie ont lancé une enquête publique d'une durée de quatre semaines. Cette initiative invite les citoyens et les parties prenantes à partager leur avis sur la politique fédérale et sur certains aspects partagés avec les régions dans le cadre du Plan national énergie climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Ce processus, exigé par la réglementation européenne, vise à inclure activement le public dans l'élaboration de la politique fédérale en matière d’énergie et de climat.
Les récentes classifications du nucléaire comme énergie verte ou alternative préfigurant ladite « transition écologique » [1] par les instances européennes ou la conférence de Dubaï, nécessitent que l’on y revienne sérieusement… Le gigantesque plan de relance français également. D’autre part, la guerre entre un état qui possède l’arme nucléaire et un autre qui a six centrales sur son sol réactualise toutes les formes de désastres inhérentes à son existence depuis 1945. C’est l’objet du texte suivant en dix-huit thèses, que de revenir sur l’essence du nucléaire afin d’en proposer une théorie critique.
Trop axé sur la fixation de normes et manquant de vision, le Pacte vert alimente le mécontentement, notamment celui des agriculteurs. Deux essayistes français plaident pour un changement de méthode et la mise en œuvre d’une véritable politique industrielle.
Une lettre ouverte signée par plus de 800 cadres américains et européens dénonce le soutien accordé par leurs gouvernements à Israël, dans le cadre du conflit avec le Hamas. La presse américaine y voit le signe de divisions de plus en plus marquées autour des relations avec l’État hébreu.
C’est la soupe à la grimace pour ceux qui espéraient faire évoluer le système de financement des partis en Belgique. Les différents partis ne se sont pas encore mis d’accord sur une réforme. Sauf surprise, rien ne changera avant la fin de la législature, les partis politiques belges restent assis sur une énorme manne financière qu’ils peuvent dépenser presque comme ils veulent.
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
En cette journée de mobilisation paysanne, Natagora réagit à l’annonce de la Commission européenne d’une nouvelle dérogation à la BCAE8, mesure dite des “surfaces et éléments non-productifs” (haies, mares, arbres, bordures de champ, jachères mellifères…). Au regard de l’indispensable transition écologique, il faut renforcer la cohérence des aides aux agriculteurs et entendre leurs légitimes revendications face à la mondialisation et au traité EU-Mercosur en particulier. Affaiblir les normes environnementales n'est pas la solution.
Pour Philippe Baret, professeur à la Faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, « transformateurs » et distributeurs sont largement responsables de la situation que dénoncent les agriculteurs.
La colère des agriculteurs ne devrait pas cibler les écologistes, mais le gouvernement et sa politique agro-industrielle, écrit Hervé Kempf dans cet éditorial. « Qui chasse des paysans ? Les écologistes ou le gouvernement ? »
Quelle agriculture voulons-nous ?Face aux défis imposés par le changement climatique, le rapport du Haut Conseil pour le Climat met en lumière l'urgence de repenser nos pratiques agricoles et alimentaires pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Depuis la dernière campagne électorale (26 mai 2019) les espoirs du mouvement climat de voir émerger des relais politiques efficaces se sont effondrés. Les activistes qui, courageusement, continuent d’essayer d’imposer l’écocide et le climat dans les agendas médiatiques ne peuvent que le constater : l’ensemble des partis composant les actuelles majorités sacrifie l’avenir des générations futures sur l’autel des théories de la croissance à tout prix.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a tenu des propos inquiétants.
Les appels à la réforme du financement des partis se font de plus en plus pressants. Experts, institutions internationales et hommes et femmes politiques eux-mêmes, tous sont unanimes : le système actuel n’est pas tenable. Avec cette lettre ouverte, 69 personnalités publiques se joignent à leur appel. Il est grand temps d’agir !
Cette semaine, dans le PODCAST "Le Tournant", c’est Jean-Marc Nollet, le co-président des verts francophones qui est convié à un grand entretien (près d’une heure) pour développer sa vision de la crise écologique et des solutions pour y faire face. L’occasion aussi de faire un bilan de l’action des écologistes dans les gouvernements (fédéraux et régionaux) auxquels ils participaient.
Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont tenté de s’accorder sur un plan de paix visant la création d’un État palestinien, malgré l’hostilité affichée des Israéliens pour cette option.
Faux journal de sensibilisation aux dangers de l’extrême droite en vue des élections 2024, dans le cadre de la campagne d’éducation permanente du Centre d’Action Laïque 2023 « Les extrémismes, notre prison » Tous ces articles relèvent de la fiction au niveau des faits et des idées, bien que ceux-ci s’inspirent, pour certains d’entre eux, de réalités, idées ou concepts existant en Europe et dans le monde.
Une pétition pour faire de Bruxelles une région sans publicité dans l’espace public. Celle-ci a été lancée en...
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Ce mardi 23 janvier, le Centre d’Action Laïque lance une opération de sensibilisation aux dangers de l’extrême droite avec une distribution massive dans l’espace public, en Wallonie et à Bruxelles, d’un faux journal « Vraiment » destiné à attiré l’attention sur les dangers de l’extrême droite.
Les agriculteurs européens sont très en colère, plus particulièrement en France et en Allemagne mais aussi en Pologne ou en Roumanie. Si les raisons de leur colère sont variables, elles concernent pêle-mêle l’augmentation des coûts des carburants agricoles et les normes environnementales que voudrait imposer Bruxelles. Le volet agricole du Green Deal est une cible diffuse. Susceptible de remettre en cause l’agriculture intensive européenne, il est progressivement détricoté par des dirigeants politiques qui n’ont pas osé le porter devant leurs électeurs.
Promouvoir une politique de santé basée sur un système de santé organisé à partir des soins de santé primaires.
Islamabad a mené une attaque jeudi 18 janvier dans le sud-est de l’Iran, évoquant des «activités terroristes», qui a fait neuf morts. Téhéran avait bombardé mardi ce qu’il considérait être le QG d’un groupe jihadiste sur le sol pakistanais.
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif
En quoi les prochaines élections sont-elles cruciales ? Jean Faniel, directeur du Centre de recherche et d’informations...
Le 30 novembre 2023, la Cour d’Appel de Bruxelles a condamné l’Etat belge, la Région flamande et la Région bruxelloise pour inaction climatique. Seule la Région wallonne s’en sort « indemne », notamment grâce à l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effets de serre fixé par décret. Un Arrêt inédit
En 2023, les partis politiques ont dépensé 6 millions d’euros en publicités sur Facebook et Instagram, d’après les chiffres rassemblés par Adlens, un record depuis que le collectif collecte ces données. Le mouvement citoyen We Need To Talk en profite pour rappeler l’une de ses revendications : établir un plafond annuel des partis pour les dépenses des partis sur les réseaux sociaux.
Militant de gauche, Valéry Witsel appelle ses compagnons de route écologistes à ne pas oublier en chemin l’enjeu de la démocratisation de la production.
Une autre démocratie est-elle possible ? Tu ne te sens pas ou plus représenté.e par les partis classiques ? Tu estimes que les décisions de nos gouvernements sont souvent déconnectées de ta réalité de vie ? Tu penses que les débats idéologiques entre partis ne devraient pas être la seule manière de rechercher l’intérêt général ? Tu penses que les citoyen.ne.s devraient pouvoir contribuer aux décisions politiques autrement qu’en votant juste une fois tous les 4 ans ?
Les chefs de la diplomatie américaine et européenne se sont rendus ce week-end au Moyen-Orient pour tenter d’éteindre l’incendie qui menace d’enflammer toute la région.
Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé que Pyongyang avait tiré, vendredi matin, plus de 200 obus d'artillerie au large de sa côte ouest. Par précaution, la Corée du Sud a ordonné l'évacuation des habitants des îles frontalières de Yeonpyeong et de Baengnyeong.
En offrant à l’Éthiopie un accès maritime sur son territoire, la République autoproclamée du Somaliland espère obtenir la reconnaissance officielle de son existence par son influent voisin. Un pari incertain mais audacieux pour cette région autonome, qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, mais n’est pour l’heure reconnue par aucun État.
Un accord "historique" a été signé entre le Somaliland et l'Éthiopie qui souhaite sécuriser son accès à la mer et "diversifier son accès aux ports maritimes", selon les autorités d'Addis Abeba. L'accord en question permet à l'Éthiopie d'acquérir une partie du port de Berbera (qui mène au canal de Suez), au bord de la mer Rouge.

2023

Proférant de nouvelles menaces de frappes nucléaires contre Séoul, le dirigeant nord-coréen a également attaqué les Etats-Unis au terme d’une réunion de cinq jours du comité central du Parti des travailleurs de Corée.
Le "parti Blanco", c’est une formation de citoyens qui se dit "sans appartenance politique", et dont l’objectif est de permettre le vote pour un siège "non attribué" via une modification de la Constitution. Il présentera une liste dans chacune des 11 circonscriptions électorales du pays pour les élections à la Chambre, en juin prochain, annonce-t-il ce mardi. Le parti, créé à la suite des dernières élections, entend "donner de la visibilité" aux citoyens qui votent blanc, rendent un bulletin non-valide ou ne votent pas du tout. Incarner, donc, le "vote de contestation" de ceux qui ne se retrouvent pas dans l’offre politique existante.
Un Tunisien sur cinq serait diabétique, selon les chiffres les plus pessimistes. Une épidémie à bas bruit qui s’explique notamment par la paupérisation de la population, le changement des habitudes alimentaires et les politiques publiques défaillantes. “Inkyfada” avertit des conséquences de cette maladie sur l’état sanitaire à long terme du pays.
La politique climatique chinoise est à l’image du visage de la déesse scandinave Hel. Un côté clair : la ratification de l’accord de Paris, la production et l’installation à grande échelle d’équipements bas carbone, le renforcement des législations environnementales… Une face sombre : presque 30 % des émissions mondiales de CO2, une construction massive de centrales à charbon, l’absence de relèvement significatif des engagements pris lors de la COP21…
Dans 70 pays, plus de trois milliards d’électeurs devront choisir un nouveau président ou un nouveau Parlement. Le quotidien espagnol “El País” fait le tour des enjeux pour une année qui s’annonce cruciale.
« On ne nous écoute pas. C’est pour ça qu’on fait des actions », tranche Athéna, lorsqu’on l’interroge sur la raison de son engagement dans la désobéissance
L’accord conclu mercredi entre le Parlement européen et les États membres sur une vaste réforme de la politique d’asile et de migration de l’UE suscite des réactions diverses chez les eurodéputés belges.
Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière la surveillance particulièrement intensive subie par les militantes écologistes. Outre l'arsenal administratif et répressif déployé par l'État pour les punir, c'est la nature des moyens utilisés qui interpelle : drones, reconnaissance faciale, marqueurs
Ce 14 décembre, le Conseil, le Parlement et la Commission européens sont parvenus à un accord politique sur la directive relative au devoir de (...)
La Belgique veut-elle sortir des énergies fossiles ? La Belgique veut-elle sortir du nucléaire ? En pleine COP 28, Ecolo et le MR affichent leurs divergences. Résultat, comprendre la politique belge de transition vers une énergie décarbonée relève de la dissonance cognitive.
Quatre petits partis privés d'élus attaquent l'État belge en justice à propos de la loi sur le financement des partis. Ils estiment que celle-ci favorise les partis établis sur l'échiquier et qu'elle est discriminatoire à leur égard, écrit mardi le quotidien flamand De Morgen.
Les jeunes Belges francophones se sentent en "déconnexion" avec la sphère politique, selon le mémorandum "Être jeune en 2023", publié lundi par le Forum des jeunes et recensant les témoignages de plus de 1.000 personnes âgées de 16 à 30 ans, en Fédération Wallonie-Bruxelles.
« La combinaison de tensions géopolitiques, du dérèglement du climat et d’une finance occupant une part croissante dans l’économie nous entraîne sur des terrains inconnus. Jusqu’à une période récente, chacun de ces sujets était abordé séparément. Désormais, ils sont indissociables, à la fois par leur gravité mais aussi parce que tous trois révèlent l’ampleur des illusions des hommes. »
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, candidat malheureux à la présidence du Giec, a écrit une lettre ouverte "au nom du climat" adressée au président de la COP28, la conférence climat de l'Onu qui se déroule jusqu'au 12 décembre à Dubaï (Émirats arabes unis).
Quel est le rapport du PTB aux institutions démocratiques belges ? La question a souvent été posée, la réponse n’est pas simple car les positions du PTB sont parfois ambiguës. Dans une interview à un journal de gauche radicale français, Raoul Hedebouw, le président, assume plus clairement que dans ses interventions médiatiques en Belgique, son héritage léniniste, antiparlementaire et révolutionnaire.
Entretien avec Philippe Sands
Le parti vert fait-il vraiment tout ce qui est en son pouvoir pour mettre en place des politiques de rupture pour éviter l’écocide en cours?
Plus de 720 nanogrammes de ces "polluants éternels" ont été retrouvés dans la station d'épuration de Brussels South Charleroi Airport. C'est 24 fois plus haut que le "seuil de vigilance".
Quasi inconnu il y a encore deux ans, Javier Milei, le candidat libertarien d'ultra droite, a remporté une victoire écrasante à la présidentielle argentine. Le candidat antisystème a promis de mettre une terme à l'interminable descente aux enfers de l'économie argentine. Quarante ans après le retour de la démocratie, l'Argentine entre dans l'inconnu.
L’économiste d’extrême-droite a réussi à séduire une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat argentin. Il remporte le second tour de la présidentielle plus de 55% des suffrages face au péroniste Sergio Massa.
À l’approche de la COP28 organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la génération climat a-t-elle encore des... Vous faites partie d’une génération qui se bat depuis 2019 pour plus de justice climatique et sociale. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une génération désenchantée ?
La dure réalité d'un parti politique écologique
Après deux ouvrages consacrés à l’écologie politique (Après le capitalisme. Essai d’écologie politique) et à une de ses branches parmi les plus intrigantes ou questionnables (Faut-il en finir avec la civilisation ? Primitivisme et effondrement), le philosophe Pierre Madelin a choisi d’interroger l’écofascisme, mis sur le devant de la scène en 2019 par deux meurtres de masse, à Christchurch en Nouvelle-Zélande et Houston au Texas, justifiés par les discours écofascistes de leurs auteurs. Son ouvrage commence par une recherche de définition de ce qu’est l’écofascisme. Plus souvent insulte qu’argumentaire étayé, l’accusation d’écofascisme n’est pas plus claire que celle de fascisme. Les discours dominants assimilent l’écofascisme avec toute critique de la modernité et de l’industrialisme. Les écologistes, d’EELV aux sphères anti-indus et radicales, seraient donc des écofascistes en puissance, foulant aux pieds l’héritage monolithique des Lumières et son universalisme éclairé (pas si simple). Leur attachement aux
Une chronique d'Agathe Defourny, experte en eau, et Pierre Jamar, expert en santé-environnement, tout deux chez Canopea (ex Inter Environnement Wallonie).
Avec les élections de 2024 en vue, le cap des six millions d'euros de dépenses publicitaires en ligne pourrait être dépassé d'ici la fin de l'année.
Au Moyen-Orient, le taux de réchauffement climatique est actuellement deux fois supérieur à la moyenne mondiale. Les effets dévastateurs de l’élévation des températures et des phénomènes climatiques extrêmes accroissent les tensions et conflits de l’ensemble de la région et accentuent les fragilités dont souffrent déjà de nombreuses populations.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau faisait face mardi à une vague de critiques pour sa décision d'exempter de taxe carbone les habitants de l'Est du Canada se chauffant au fioul.Dans le contexte actuel d'inflation, son gouvernement a annoncé la semaine dernière une exception pour trois ans de cette taxe pour les habitants concernés des régions atlantiques, suscitant la colère des régions de l'ouest du pays, où la majorité des habitants se chauffent au gaz naturel.
Cette année, la frontière linguistique belge fête ses 60 ans d’existence. Enfin, en théorie, car les origines de cette frontière remontent en réalité à bien avant 1963. Découvrez huit anecdotes sur cette démarcation géographique et politique qui a transformé l’histoire de la Belgique.
Quels sont les risques les plus importants pour les 5 à 10 ans à venir ? La crise climatique, répondent d'emblée les sondés de la dixième édition du Future Risks Report d'Axa, qui depuis 2015 et les alertes du Giec place le climat en première position. Cette année est également marquée par l'arrivée fracassante de l'intelligence artificielle et le Big Data comme risques majeurs.
La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Les paysans se mobilisent pour plus d’aides agroécologiques. En France, la politique agricole commune n’est pas à la hauteur du défi climatique, selon le Cabinet Carbone 4.
Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l'écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d'avec l'ordre urbain qu'elles incarnent ? Les critiques de la métropolisation sont vives, et variées, à gauche comme à droite. Cet article se penche sur la critique venue des mouvements écologiques de gauche.
Supprimer les cabinets pour mieux régner. L’idée revient régulièrement sur la table, cette fois de la part des Engagés. L’actuel président du mouvement à Bruxelles, Christophe De Beukelaer a défendu le 25 septembre dernier la nécessité d’en finir avec les cabinets ministériels, trop volumineux et coûteux. Selon lui, leur suppression permettrait "d’économiser 20 millions d’euros par an", à commencer par "le plus grand du pays" : celui du ministre-président du gouvernement de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort.
Dans un premier épisode, nous avons vu que d’un cabinet à l’autre, le nombre de personnes passe parfois du simple au double. C’est surtout le cas entre les parties francophone et flamande du pays.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien".
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile. On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion pub
En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ? Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse. Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé lundi à "mettre de côté les tensions géopolitiques" existant au sein de la communauté internationale pour avancer dans la lutte contre le changement climatique, jugeant une meilleure "coopération" indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C."L'objectif d'un réchauffement de 1,5°C" est "toujours à portée de main" mais il se heurte à "de nombreux défis", a mis en garde le directeur de l'AIE, Fatih Birol, à l'ouverture d'une réunion internationale sur le climat et l'énergie organisée à Madrid à deux mois de la COP28.
Cette enquête a été réalisée par l’Institut Solidaris en partenariat avec l’asbl Latitude Jeunes, Organisation de Jeunesse partenaire de Solidaris. Latitude Jeunes et Solidaris souhaitaient lancer cette enquête pour plusieurs raisons : - écouter la parole des jeunes belges francophones, - interroger leur rapport à la politique, - se faire le porte-voix de leurs préoccupations et de leurs demandes à l’approche des élections de 2024. Nous avons classé les résultats obtenus selon 4 grands axes : la santé, le climat, la politique, l’avenir.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
Face à l’inaction des politiques, quand les tribunes et les alertes restent inaudibles, d’autres formes d’intervention doivent s’inventer. Par Virginie Maris, philosophe.
Les présidents du PS, MR et Ecolo ont négocié en secret ces derniers mois un accord pour une réforme des institutions francophones, rapportent Le Soir et Sudinfo jeudi.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Il a cru en la possibilité d’un changement avec l’élection d’Emmanuel Macron, il en est revenu. Pour Reporterre, le climatologue Jean Jouzel confie son soutien à « toutes les formes d’engagement ».
Julien aide les individus et les organisations à mieux comprendre les grandes mutations du monde. il interview des experts en économie, écologie, philosophie, géopolitique, sociologie, etc... dans le but de décrypter le enjeux de manière systémique. Allons-nous mieux comprendre le monde dans cette vidéo ? c'est ce que nous allons tenter de faire...
Aucune responsabilité civile ne peut être retenue dans le chef de l'État belge quant à la manière dont il met en œuvre sa politique climatique, ont plaidé vendredi les avocats de l'État belge, au "procès climat" devant la cour d'appel de Bruxelles. Me Nathalie Van Damme et Me François Paulus ont ainsi demandé à la cour de ne pas faire droit aux demandes de l'ASBL Affaire Climat et de quelque 58.000 citoyens d'enjoindre l'État belge à respecter ses obligations internationales en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES)
« Si les évaluations européennes reposaient sur la science, le glyphosate serait interdit depuis des décennies » L’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, estime que l’herbicide le pl…
Journées des familles, festivals, universités d’été… En cette dernière rentrée politique avant les élections...
Le premier ministre a déclaré que la fin de la vente des voitures à essence ou diesel allait être reportée de 2030 à 2035, et les contraintes pour remplacer les vieilles chaudières à gaz, assouplies.
La Suède a manqué d'anticipation dans sa politique énergétique depuis 22 ans avec une fiscalité inadaptée, ce qui fragilise la sécurité de son approvisionnement, estime la Cour des comptes suédoise dans un rapport publié mardi.
Malgré le contexte de crise de la biodiversité au niveau mondial, la Wallonie ne s’est jamais dotée d’une Stratégie régionale qui permettrait de se fixer des objectifs ambitieux et ce, malgré de nombreuses tentatives politiques. Vers une vraie Stratégie biodiversité ?
La Libre analyse les grands enjeux pour chacune des formations francophones à l’aune de la campagne électorale qui s’ouvre.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les économistes francophones de l'Economic Prospective Club se sont penchés sur cette question évidemment d'actualité au vu des crises, de différentes natures, vécues durant la dernière décennie.
Me Carole Billiet, avocate de l'ASBL Affaire Climat, a évoqué, vendredi devant la cour d'appel de Bruxelles, la nécessité de mettre en place en Belgique une politique climatique cohérente et efficace.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
La faillite de la deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi, fait craindre un effet domino sur d'autres municipalités, en pleine crise du coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.
Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président de The Shift Project
Varsovie a annoncé fin août avoir saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour remettre en cause plusieurs mesures adoptées par l’UE sur la transition énergétique. Très dépendant des énergies fossiles, la Pologne souhaiterait un assouplissement, quitte à poursuivre ses émissions faramineuses de CO2.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a exhorté lundi les États-Unis et la Chine à mettre de côté "leurs tensions" lors de la COP28 prévue en fin d'année, estimant que les "fractures géopolitiques" sont un frein au développement des énergies propres.
La crise climatique mondiale transcende les frontières, impactant les nations sans distinction, c'est le cas de l'Iran.
Pics de température, pluies intenses, sécheresses : les phénomènes extrêmes se succèdent dans l’indifférence.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé le 29 août de confier le portefeuille du climat à l’actuel ministre néerlandais des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra. « Son expérience gouvernementale sera un atout majeur, en particulier pour la diplomatie climatique de l’Europe dans la perspective de la COP28 », qui se tiendra en novembre et décembre à Dubaï, a commenté Ursula von der Leyen.
Des universités d'été des partis EELV et LFI ont retiendra la polémique autour du rappeur Médine et la proposition de Ségolène Royal pour prendre la tête d'une liste de gauche. Autour des réunions organisées par Gérald Darmanin ou Éric Ciotti, il n’aura été question que des personnalités qui y participent. Le débat politique s’est vidé médiatiquement de sa substance à l’image des joutes entre candidats républicains en lice pour l’investiture des primaires américaines. L’urgence climatique n’est pas à l’agenda politique et pourtant c’est indispensable pour déclencher l’action et l’adhésion des citoyens.
Le “mugshot” pris jeudi dans un établissement pénitentiaire d’Atlanta, en Géorgie, est une première pour un ancien président des États-Unis.
Dépossédés de leur fonds de commerce, inaudibles, les élus verts semblent en grande difficulté à Strasbourg.
De nombreuses organisations et experts environnementaux se sont insurgés jeudi contre les positions sur le changement climatique exprimées par des candidats républicains à la présidentielle américaine durant leur premier débat télévisé la veille.
Interviewé sur France Inter, le député RN Thomas Ménagé a pointé la «tendance à exagérer» du groupe d’experts sur le climat. Des propos qui méconnaissent la réalité des travaux de l’institution.
Malgré des études récentes montrant une surmortalité des femmes âgées lors périodes de fortes chaleurs, la variable du genre n’est pour le moment pas prise en compte par les autorités sanitaires françaises.
L'unique route reliant l'Arménie à l'enclave du Haut-Karabakh, région disputée depuis des décennies entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, est complètement bloquée par l'Azerbaïdjan depuis juillet, après des mois de blocus. Une habitante décrit les difficultés auxquelles est confrontée la population pour se procurer de la nourriture et de l’eau, alors que des morts ont déjà été recensés.
Sept militants d’Extinction Rebellion ont été condamnés le 16 août à une amende avec sursis, pour avoir mis de la peinture sur des banques de la BNP Paribas. À Dijon, de nombreux soutiens étaient présents.
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
Trop alarmantes, erronées ou encore orientées politiquement: les prévisions météorologiques sont souvent critiquées cet été. La télévision alémanique SRF est même accusée de truquer les températures pour créer la panique.
Plus de la moitié des Américains désapprouvent la gestion du changement climatique par le président démocrate, mais admettent ne pas réellement savoir ce que contient le plan.
Le coup d'État au Niger a fait craindre que Niamey ne réduise ses exportations d'uranium, ce qui risquerait d'entraver la production d'énergie nucléaire en France. À ce jour, la diversification des sources ainsi que des stocks conséquents devraient permettre d'atténuer toute perturbation à court terme. Mais l’approvisionnement en uranium soulève aussi des questions d’ordre géostratégique et éthique. Décryptage.
En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Les incendies qui se multiplient en Grèce ont forcé l’évacuation de milliers d’habitants et de touristes. La dévastation totale de nombreux endroits nourrit une grande colère contre le manque de préparation des autorités.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
Il y a quatre ans, Greta Thunberg était reçue à bras ouverts en Europe. Aujourd’hui, les militants écologistes sont qualifiés d’« éco-terroristes ». Comment en est-on arrivé là ?
Il est temps de sortir l’argent des combustibles fossiles de la politique et de laisser le pétrole dans le sol.
Comme désormais chaque été, la Grèce se trouve confrontée à d’importants incendies. Face aux feux qui se propagent, l’évacuation des habitations est la seule solution, déplore ce journal de gauche.
Confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, la Corée du Sud change d’approche et opère un virage à 180°.
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.
Conformément à la convention de 1997 sur les armes chimiques, la dernière roquette M55 dotée de sarin, une substance neurotoxique, a été détruite vendredi au dépôt "Blue Grass" de l'armée américaine, dans le Kentucky. Pendant des décennies, les États-Unis ont maintenu des réserves de munitions d'artillerie et de roquettes contenant du gaz moutarde, ou des agents neurotoxiques ou innervants. Joe Biden a appelé la Russie et la Syrie à se conformer à la Convention.
En Allemagne, tournée vers un avenir sans combustibles fossiles, une sorte de grosse boîte blanche suscite un débat houleux: les pompes à chaleur, censées remplacer les chaudières à gaz et à mazout.Si le gaz reste le moyen le plus courant de chauffer les maisons allemandes, les pompes à chaleur ont gagné en popularité, en pleine transition vers un chauffage plus écologique et dans un contexte de flambée des prix de l'énergie provoquée par l'invasion de l'Ukraine.
L’ensemble des partis politiques belges détenaient fin 2022 un actif net de 165 millions d’euros, soit le montant le plus élevé jamais atteint. C’est ce qu’écrivent plusieurs journaux vendredi, en se basant sur les comptes annuels des partis publiés par la Chambre.
Les activistes de Code Rouge étaient toujours présents vendredi sur le site qui doit accueillir la future centrale au gaz d'Engie à Flémalle afin de protester contre sa construction. La société n'envisage pas de mettre les manifestants dehors et rappelle que la transition énergétique est au cœur de sa stratégie.
Peut-on prendre des décisions relevant de l'urgence écologique en restant dans un cadre démocratique ? Ces décisions s'imposent-elles à nous ? Natacha Polony recoit Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project.
Les craintes liées à la pollution provoquent l’inquiétude des pêcheurs de la zone, mais aussi des pays voisins.
Emmanuel Macron’s government is at least doing the bare minimum to avert the planetary crisis – and putting the UK to shame, says Guardian columnist George Monbiot
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Face à l’imminence du chaos social et à l’augmentation exponentielle des événements climatiques extrêmes, les luttes écologistes trouvent un regain de radicalité. Face à cette destruction du vivant par la machine capitaliste, et face à la puissante répression de l’Etat policier, comment militer, comment agir aujourd’hui ? Et demain ? Ancré·es sur le terrain, les militant·es assument de s’opposer physiquement aux infrastructures et aux symboles écocidaires, afin de lutter contre les violences systémiques du capitalisme, et de créer des initiatives concrètes et populaires pour regagner de la puissance d’agir.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
Le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre a été adopté. Il décrit la somme de griefs imputés au mouvement écologiste appelant à des actions radicales et concrètes pour protéger l’eau et la terre. Cette guerre de tranchées politiques qui est en train de diviser l’opinion dans les démocraties en France, comme en Europe ou aux États-Unis autour de la lutte contre le changement climatique, ralentit les transformations nécessaires et alourdit toujours plus la facture climatique et environnementale.
George Monbiot Source : The Guardian – Traduction Deepl – Josette À mesure que la politique climatique s’affaiblit, les conditions météorologiques extrêmes s’intensifient et…
Cours-conférence dispensé au Collège Belgique à Bruxelles le 16 février 2023, par Adel El Gammal. Titre complet : Vers un nouvel ordre géopolitique : Analyse et conséquences sur la Transition Énergétique et la Souveraineté Européenne
Podcast on Spotify - Les partis politiques gagnent-ils trop d’argent ? La question revient sans cesse dans le débat public. Parfois c’est le salaire des présidents qui fait polémique, parfois ce sont les dépenses sur les réseaux sociaux... Mais au fond ? Que gagnent les partis ? A quoi est sensé servir leur financement public ? Qui les contrôle ? C’est ce qu’on essaye de comprendre en retraçant tout le travail fait par le panel citoyen mis en place par la plateforme We Need To Talk... Un panel de 60 citoyens qui vient de remettre au parlement ses recommandations pour réformer en profondeur le financement des partis politiques belges.
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Quel est le trésor de guerre des partis belges? Comment sont-ils financés? Leurs dépenses sont-elles encadrées? Quelles sont les failles du système?
Depuis les années 1970, le réchauffement climatique est considéré comme inexorable. Il faut donc s’adapter au climat, c’est le principe de réalité choisi par les grands de ce monde. Les Américains, notamment, connaissaient les impacts du réchauffement climatique sur l’agriculture,
Without more legally binding and well-planned net-zero policies, the world is highly likely to miss key climate targets.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
Le pouvoir politique essaye de faire écho aux enjeux climatiques. Mais il faut plus qu'une série de mesures pour dessiner un projet de société et proposer un horizon qui fasse sens.
Un sondage CROP révèle qu’une majorité de citoyens sont prêts à en faire plus pour lutter contre la crise climatique.
Le 27 mai aux Pays-Bas : une autoroute bloquée par des écologistes à La Haye, à l’initiative du groupe Extinction Rébellion. 1579 personnes ont été interpellées. Vous avez bien lu, plus de 1500 arrestations d’un coup, sur 7000 participant-es estimé-es. Quasiment un quart des manifestant-es raflé-es. 40 personnes sont poursuivies pour vandalisme et outrage.
Je voudrais proposer ici une expérience de pensée. Je le fais car je pense qu’elle a des implications éthiques et politiques essentielles. Et que nous pourrions être amenés à sortir de l’expérience de pensée plus rapidement que ce nous ne l’imaginons.
Dès que l’État recule, ce que Kristin Ross nomme « forme-commune » s’épanouit : « des gens qui vivent différemment et qui changent leur propre situation en oeuvrant dans les conditions du présent », comme ils l’ont fait à Paris en 1789 avec la soixantaine de districts issus des mouvements populaires, puis en 1871, à Nantes en 1968 pendant quelques jours, sur la ZAD de Notre-Dame des Landes et avec les occupations de pipelines en Amérique du Nord.
Impuissance. Ce mot résonne dès lors que l’on pense à la catastrophe écologique en cours. Face à la destruction de la planète, à l’ordre établi, à la puissance de ceux qui veulent que rien ne change, on est souvent tentés par l’impuissance, le déni ou encore l’indifférence tant il semble impossible de changer le cours des choses. Mais pourquoi sommes-nous vaincus avant même d’avoir mené la bataille ? C’est la question que pose la célèbre activiste Camille Etienne, dans son essai “Pour un soulèvement écologique”. Elle y démontre que notre impuissance politique est une illusion qui ne profite qu’aux personnes qui sont au pouvoir. Elle appelle à désobéir, ralentir et cesser de coopérer pour créer les conditions d’un soulèvement qui pourrait faire basculer la société. Alors comment dépasser notre impuissance collective ? Un soulèvement écologique est-il possible ? Ou est-il déjà en cours ?
Des juristes font des propositions pour améliorer la gouvernance climatique en Belgique, décriée par les institutions nationales et internationales.
Le mouvement de la décroissance gagne rapidement en popularité en Europe. Il préconise de renoncer à la croissance économique. Mais sans croissance, pouvons-nous encore défendre nos valeurs et nos intérêts sur la scène internationale ? Richard Wouters a interrogé Gaya Herrington, expert en développement durable, sur les implications géopolitiques d’un modèle économique sans croissance.
Quand on regarde ses prises de positions ces dernières années – sélection – deux évidences sautent aux yeux. D’abord, la cohérence. Pas de compromis avec la science. Souplesse d’esprit, mais ancrage permanent dans le réel. Ensuite, l’isolement au sein de sa famille politique belge. Sur les questions fondamentales, en tout cas.
Ce projet de réensauvagement, qui dépasse l’initiative citoyenne, vient bousculer les politiques publiques de la conservation.
Des tactiques politiques intentionnelles sont mises en place dans le but de ralentir ou de bloquer l’action concrète pour contrer les changements climatiques et abandonner des produits pétroliers.
ENTRETIEN avec Anne-Laure Delatte, chercheuse en économie au CNRS et autrice de “L’État de droit, Rebâtir l’action publique” (éditions Fayard) paru en en avril 2023. Alors que la défiance envers l’Etat quant à sa capacité à construire des solutions aux crises sociales et écologiques est grandissante, l’autrice pose la question : à qui profite l’Etat ? Une invitation à mieux comprendre la répartition actuelle des moyens, pour mieux les “récupérer”, au service de l’intérêt général.
la consigne pour recyclage promue par le gouvernement depuis près de quatre ans ne parvient à convaincre ni les collectivités locales, ni les associations environnementales. Ces dernières prônent une consigne pour réemploi, à laquelle les industriels sont réticents. Derrière un débat en apparence technique, différents intérêts et différentes visions de la politique écologique s’y expriment.
La plupart des start-up françaises de l’IA ont pour le moment peu investi le monde politique, mais proposent déjà des services aux collectivités locales.
2,5 millions de Français seraient éco-anxieux au point de devoir consulter un psychothérapeute. Comment façonner une société où la peur du réchauffement demeure un moteur et non un inhibiteur à l’action ?
Selon un rapport d’Oxfam qui a analysé les données sur 25 ans, les 1% les plus fortunés polluent deux fois plus que la...
La notion de « pouvoir d’agir » relève fondamentalement du politique, de l’agir en commun et du partage du commun. Elle indique l’aspiration d’un devenir autonome et libre de l’individu et du collectif, ainsi que les processus pour y parvenir.
 Dans un article publié le 18 mars 2022, abondamment repris et commenté depuis, Pierre Charbonnier a forgé la notion d’« écologie de guerre », qui « dans le contexte d’une agression militaire conduite par un État pétrolier contre l’un de ses voisins à des fins de consolidation impériale, [consiste] à…
Les Pyrénées-Orientales sont à sec. Certes, des mesures de court terme viennent d’être prises. Mais des années d’inaction politique ont ancré la crise de l’eau : trop d’urbanisation, trop de siphonnage des rivières...
Ce que l’on pourrait appeler le moment Darmanin en France est la suite logique du moment Trump aux Etats-Unis et du moment Bolsonaro au Brésil. Ce sont les premières occurrences d’une longue séquence encore à venir où responsables politiques et industriels ne se contentent plus de faire le choix cynique d’une économie capitaliste injuste contre celui d’une plus que nécessaire économie écologique et sociale ; acculés par la situation, les uns après les autres déclarent ouvertement la guerre à tous les mouvements écologistes qui, d’une manière ou d’une autre, tentent de préserver une Terre habitable pour toutes et tous.
OPINION. Quelle utilité de voter pour la gauche, demande le PLR Ville de Genève. Quelle utilité de voter pour la droite, répond l’association Actif-trafiC, mise en cause, et pour laquelle la désobéissance prend le relais de politiques pas à la hauteur
Occupations, blocages et actions coup de poing : la désobéissance civile est de retour… Ces actions sont-elles une erreur, du plomb dans l’aile du mouvement climatique, comme l’affirment certain·es, ou peuvent-elles au contraire renforcer les chances de gagner un combat pour transformer la société ? Pour répondre à ce dilemme, passage par la case « théorie du flanc radical ».
Comme des centaines de milliers de Français, les journalistes du « Monde » ont suivi l’atelier de formation aux enjeux du dérèglement. En se focalisant sur ses aspects techniques, l’exercice minimise sa dimension politique, estime Stéphane Foucart dans sa chronique.
Le journaliste Hugo Clément a accepté de participer à un raout organisé par une revue d’extrême droite. Il est le symbole d’une vision de l’écologie « dépolitisée et vue comme transpartisane », réagit Antoine Dubiau, spécialiste de l’écofascisme.
Andreas Malm says he has no hope in ‘dominant classes’, and urges more radical approach to climate activism.
Eco-fascism, for the uninitiated, is best known as the ideology embraced by the mass shooter who killed 10 people in a Buffalo supermarket last year. The shooter, as E&E News reported at the time, was motivated by “the racist conspiracy theory that the ruling class is using immigration to politically and culturally ‘replace’ white people.” The Buffalo shooter called on others “to view immigration as ‘environmental warfare,’” and to “reclaim environmentalism in the name of white nationalism.” His calls echoed those of the mass shooter who killed 23 people in an El Paso, Texas Walmart in 2019, who was also a self-proclaimed eco-fascist.
A lire "Soumis au temps : bouleversements environnementaux et angoisses individuelles" une analyse de Claude Breuillot
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
L’État, le gouvernement et les parlementaires ne doivent plus avoir à arbitrer entre leur avenir politique et celui des jeunes générations, écrit dans cette tribune la géopolitologue et prospectiviste Virginie Raisson-Victor, co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète .
..il existe bel et bien une pensée écofasciste au sein de la grande famille des idéologies nationalistes et identitaires.Démographie, tensions entre localisme et universalisme, immigration… Les théories écofascistes sèment un certain trouble dans l’écologie politique. Même si aucun gouvernement ne s’en est encore revendiqué, la mouvance, encore embryonnaire, pourrait bien s’intensifier dans les années à venir.
La prise de poids politique du BBB, le parti néerlandais pro-élevage de Caroline van der Plas, a permis de mettre en lumière une crise latente pourtant essentielle : celle de la surproduction d’azote. Cette dernière nécessiterait, au-delà de politiques publiques restrictives instaurées par le gouvernement néeerlandais, de repenser un modèle productif séculaire nocif pour la biodiversité terrestre et souterraine.
Le « terrorisme intellectuel » employé par Gérald Darmanin sert à « faire diversion », selon l’anthropologue Philippe Descola, et à rendre illégitimes Les Soulèvements de la Terre. Mais « on ne peut pas dissoudre des idées ». Philippe Descola est membre du Collège de France et titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature. Il est aussi coprésident de l’Association pour la défense des terres, appui financier des Soulèvements de la Terre. Reporterre — Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre de (...)
Alors que dans son interview Gérald Darmanin reproche à « l’extrême gauche » de vouloir « tuer du flic », c’est l’inverse qu’on observe sur le terrain. A tel point que la France est le pays d'Europe qui compte le plus de morts en manifestations.
La demande du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, de voir réévaluée la décision de l’Anses d’interdire le S-métolachlore, un pesticide responsable d’une vaste contamination des nappes phréatiques, est inédite et inquiétante.
Dans la multiplication des récits ayant trait au réchauffement climatique, entre greenwashing, techno-solutionnisme, climatoscepticisme, collapsologie, colibrisme ou bouffopolitique, il en est un qui est en train d’émerger de manière extrêmement puissante : le discours répressif.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
La Banque de France a annoncé jeudi qu'elle exclura de ses portefeuilles d'ici à fin 2024 "toute entreprise développant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles", une décision saluée par l'ONG Reclaim Finance.
La lutte contre le changement climatique prend une importance géopolitique croissante, comme vient encore de le rappeler le dernier rapport du GIEC publié la semaine passée. A travers le "renseignement vert", les Etats tenteraient de savoir quelles mesures sont réellement mises en place par d’autres.
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Le 20 mars 2023, les États membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ont approuvé le Rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation. Sa conclusion principale : un avenir résilient et vivable est encore à notre portée, mais seulement si nous réduisons fortement, rapidement et durablement les émissions de gaz à effet de serre au cours de cette « décennie critique » afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C avec un dépassement minimal ou nul. Ce billet de blog met en lumière 6 points clés du rapport, ainsi que les principales réactions politiques, notamment les propositions du secrétaire général des Nations unies concernant un programme d'accélération de l'action climatique mondiale et un pacte de solidarité climatique du G20.
L'action de "désobéissance civile" a été menée place des Sciences.
Les Engagés dénoncent le renoncement des verts. Et proposent des mesures alternatives.
Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est «un guide de survie pour l’humanité».
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies publie aujourd’hui la...
L’important étant moins les résultats électoraux que l’idée même d’afficher une pensée non-suicidaire.
La philosophe politique Chantal Mouffe, notamment co-autrice d’Hégémonie et stratégie socialiste (avec Ernesto Laclau, initialement paru en anglais en 1985), a joué le rôle de théoricienne et de source d’inspiration pour la gauche radicale, du mouvement Podemos à la France insoumise. Dans son dernier ouvrage, La Révolution démocratique verte (Albin Michel, 2023), elle constate que la question écologique est encore vue comme un problème trop rationaliste et doit, pour mobiliser les masses, rencontrer des affects.
Les questions environnementales sont une partie importante des enjeux de sécurité, en Indopacifique et ailleurs. Dans une région qui regroupe une cinquantaine de pays, de taille et de développement inégaux, la coopération est plus que jamais essentielle. L’Indo-Pacifique est une échelle pertinente pour aborder les enjeux en matière de sécurité environnementale. Analyse d’Antoine Bondaz et d’Alexandre Taithe.
L’objectif du livre est double : d’une part tenter de s’opposer aux idéologies, aux mythes, aux éléments religieux qui polluent les courants de l’écologie politique et empêchent toute réflexion. Il s’agit donc d’une auto-critique car derrière les dérives actuelles les plus visibles et risibles aujourd’hui de « notre camp », doivent aussi être remis en cause certains fondements intellectuels et politiques peu discutés, et notamment un indécrottable ancrage « à gauche » sinon l’extrême-gauche. Second objectif : avancer des notions connues mais délaissées, esquisser quelques pistes là encore déjà entrevues mais trop peu considérées et bien sûr ouvrir des questions, pas forcément nouvelles, mais primordiales. Enfin, on peut aussi voir cet ensemble de textes comme une tentative d’aborder la question de l’écologie politique à partir de l’œuvre de C. Castoriadis, et qui pourrait la renouveler. L’abord de l’ensemble peut être déroutant parce que le ton n’est pas du tout polémique : il n’y a pas de réfutation à propre
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions et actions clandestines… De l'autre, la machine étatique, tout aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et criminalisation… N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt général, le détricotage du droit de l'environnement, ou l'accélération de grands projets controversés.
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.
Journaliste et philosophe français, André Gorz fut l'une des pionniers de l’écologie politique et de la décroissance.
Le réalisateur François Ruffin est devenu l’un des principaux critiques de la destruction du modèle social français. Aujourd’hui député, il explique à Jacobin comment la gauche peut redécouvrir sa raison d’être – et rallier à nouveau le mécontentement de la France rurale et périphérique.
Aujourd’hui, en France, les personnes issues des classes populaires, et des quartiers populaires, sont les premières victimes des effets du dérèglement climatique et de la destruction de la planète. Elles vivent dans les territoires les plus pollués, où l’exposition au bruit et à la chaleur est la plus forte, où l’alimentation est la plus industrielle et où l’accès au soin est le plus discriminatoire. Pourtant, elles n’ont pas voix au chapitre. Ces populations sont, aujourd’hui encore, négligées par les mouvements et les partis politiques qui défendent un projet écologique. En bref, le projet écologique majoritaire en France a échoué à être réellement populaire. C’est le constat que fait la politologue Fatima Ouassak dans son nouveau livre “Pour une écologie pirate”. Elle l’affirme : “Aujourd’hui, dans le champ politique, c’est l’aspiration des classes moyennes et supérieures au maintien de leur confort qui l’emporte” et ajoute “C’est parce que nous ne sommes pas libres que le monde brûle. Et le monde n'arrê
Nous ouvrons les nouvelles vidéos "TALK - POLITIQUE" sur LIMIT avec aujourd'hui : Zakia Khattabi ministre du climat, l'environnement, biodiversité, développement durable et du green deal au gouvernement fédéral Belge.
Né le 9 février 1923, en Autriche, André Gorz, un des pionniers d’une écologie politique sociale, aurait eu 100 ans aujourd’hui. L’occasion de revenir sur ce qui l’animait et sur ce qu’il a imaginé pour sortir de notre impasse. Il avait la voix légère, les idées fortes. Marxiste, André Gorz ne se rallia à l’écologie que tard, la cinquantaine venue, mais le fit avec la passion du découvreur de trésor. Il lui apporta un socle politique encore solide, et une dimension sensible, propre à l’émanciper de la (...)
Alors que se déroule sur le campus Agrobiopole de Toulouse le Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui vise à « promouvoir la robotique agricole à travers le monde », des membres de l’Atécopol questionnent la pertinence de ces voies technologiques au regard des enjeux socio-écologiques. Plutôt que de robots autonomes, l'agriculture n’aurait-elle pas besoin de paysans autonomes ?
Nathanaël Wallenhorst est docteur en sciences de l’environnement, science politique et sciences de l’éducation. Enseignant-chercheur à l’université catholique de l’Ouest, il a publié récemment Qui sauvera la planète ? (Actes Sud, 2022) et Vortex (Payot, 2023), avec Laurent Testot. Si le premier livre envisage la question écologique d’un point de vue politique, le second se propose d’analyser les différentes facettes de l’Anthropocène.
Homo Sapiens est devenu la principale force de changement sur Terre. Pour relever les défis de notre temps, nous devons apprendre à politiser cette nouvelle époque géologique.
La course à l'hydrogène sur fond de transition climatique est aussi une course à la réindustrialisation et un enjeu géopolitique entre la France et l'Allemagne, déclare à l'AFP Philippe Boucly, président de France Hydrogène, en marge du salon "Hyvolution" mercredi à Paris.Question: Quel est le rapport entre hydrogène et climat?
Pétrole L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande mondiale de pétrole atteindra un niveau record de 101,7 millions de barils par jour (b/j) cette année, soit +1.9 million b/j par rapport à l’année dernière. On pourra porter les casquettes et T-shirt, j’y étais. La Chine sera à l’origine de près de la moitié de la croissance de la demande mondiale. Pour l’année 2022, les 5 grandes majors privées pétrolières: BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et Total annoncent des bénéfices de plus de $200 milliards.
La notion de limites qui apparaît dans le titre originel du Rapport Meadows, n’est rien d’autre que celles qu’utilisent les sciences économiques depuis le 19è siècle. Il s’agit d’une limite externe, d’une limitation ou d’une contrainte. La théorie économique fera même du calcul de la limite sa méthode privilégiée de résolution des problèmes économiques. Le Rapport n’interroge pas du tout l’économie, qui implicitement est l’économie capitaliste comme forme naturelle de la société ; il ne réfléchit pas non plus la notion de limite, qui est prise simplement comme une contrainte externe ;
Dans son livre « Fin du monde et petits fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits. Jets privés, super-yachts, évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur Édouard Morena montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des (...)
​Le réseau des Territorialistes - Urbanisation généralisée et métropolisation, alternatives écologiques et France périphérique, néo-ruralités et biorégion… le réseau des Territorialistes s’intéresse aux dynamiques géographiques et aux imaginaires politiques qui les fondent. Il souhaite par cette entrée double donner à voir d’autres manières d’habiter la terre, les critiques que figurent ces formes-de-vie (ex : décroissance) et les savoirs sur lesquelles ces formes s’appuient (de la rénovation écologique aux savoirs paysans, de la communication non-violente aux expériences autogestionnaires…). Pour ce faire, ce réseau est composé de chercheur·euse·s, praticien·ne·s, étudiant·e·s et militant·e·s menant enquêtes de terrain et débats, autour par exemple d’expériences biorégionales et leurs écologies politiques, des initiatives habitantes dans des lieux de vie périphériques, des découpages et visées de la géographie institutionnelle, des héritages fonctionnalistes et des problèmes écologiques qu’ils posent aujourd
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Les deux types d’experts parlent, depuis trente ans, deux langues différentes, les premiers abordant le sujet par les prix, les seconds raisonnant par les quantités, dans un monde aux ressources finies.
Mardi 20 décembre , le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité
Nouriel Roubini : Professeur d’économie à la Stern School of Business et conférencier
Reprendre des terres pour laisser la place aux dynamiques spontanées du vivant : voilà qui peut paraître séduisant. Pourtant, la volonté de conserver une nature intacte plonge ses racines… dans la colonisation et le développement capitaliste et industriel lui-même ! Les chercheurs Büscher et Fletcher proposent des outils pour une authentique révolution de la conservation, qui aurait pour horizon une convivialité politique et post-capitaliste entre vivants.

2022

Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Des hôpitaux qui débordent, des soignants qui craquent et des patients qui trinquent… Les réformes des dernières décennies pourraient amener le système de santé français vers la même situation qu’au Royaume-Uni.
La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution à la crise du climat »
Depuis plus de trente ans, des ouvrages alertent régulièrement sur les liens supposés entre l'écologie politique et le conservatisme, et même l'extrême-droite. Un livre récent consacré aux verts-bruns n'est pas plus convaincant que les précédents. Un défaut de méthode et un argumentaire construit sur des ressemblances superficielles conduisent à un naufrage éditorial.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Pendant qu’Emmanuel Macron se rend au Quatar dans le cadre de la coupe du monde de football, le Canada accueille un événement politique majeur qui aurait du être au cœur de toutes les attentions : la COP 15 sur la biodiversité. Générations Futures déplore le peu d’investissements et d’ambitions des représentants mondiaux en général et de la France en particulier pour cet événement majeur. 
Le marxisme est-il l’avenir de l’écologie politique ? Si cette question surprendra ceux qui découvrent le courant écosocialiste, les autres y reconnaîtront l’orientation fondamentale du travail de John Bellamy Foster : voir dans le mode de production capitaliste la cause principale de la destruction de la nature aussi bien que des vies humaines, et ramener à Marx les luttes écologistes de la gauche contemporaine. Avec Brett Clark, lui aussi professeur de sociologie aux États-Unis, ils proposent ainsi dans Le pillage de la nature un parcours qui va des études consacrées par Marx aux effets du capitalisme sur les terres agricoles,...
Éco-anxiété, éco-sensibilité ou solastalgie. Souffrir de la destruction de la planète et du réchauffement climatique est un concept arrivé très tardivement en France. La psychothérapeute Charline Schmerber est une des pionnières dans la prise en charge de ces angoisses en France. Entretien.
La Déclaration de Politique régionale wallonne du 16 septembre 2019 indiquait la volonté du Gouvernement de Wallonie de mettre en place des outils de gestion des risques afin de pouvoir prévenir et réagir rapidement lors des crises et aussi d’aléas climatiques et sanitaires (p. 75). La DPR précisait également que des mesures seraient prises pour protéger les ressources en eau, notamment face aux risques de pollutions, au maintien et au développement des habitats naturels humides ou aux problèmes d’approvisionnement (p. 82). D’autres types de risques devaient également être anticipés comme les risques numériques et sanitaires (exposition aux ondes, p. 90), les risques menant à l’exclusion et à la pauvreté (p. 117), les risques chimiques (phytosanitaires, p. 118), etc. [1]
Une question revient souvent quand on aborde la crise écologique, pourquoi est-il si difficile de changer les choses ? Dans « Chaque geste compte », Manifeste contre l’impuissance publique publié fin novembre chez Gallimard, Dominique Bourg et Johann Chapoutot mettent en cause le néo-libéralisme qui vide de sa substance le pouvoir politique et la démocratie. Entretien avec Dominique Bourg, l’un des penseurs de l’écologie politique en France.
Face à l’état catastrophique de la planète, la jeunesse devrait se tourner vers l’écologie politique. Elle ne le fait pas, car ce courant n’assume pas clairement la rupture avec le dogme de la croissance, regrette, dans une tribune au « Monde », la députée Génération écologie des Deux-Sèvres Delphine Batho.
S’estimant désavantagé par Twitter en 2020, le milliardaire s’obstine à vouloir rejouer le match et s’énerve sur son réseau social, cette fois-ci un peu plus fort que d’habitude.
Alors que la COP27 sur le climat vient de s'achever, c'est un autre sommet qui va débuter dans quelques jours, la COP15 sur la biodiversité, du 7 au 19 décembre à Montréal, au Canada. L'enjeu est là aussi très important puisqu'il s'agit d'adopter de nouveaux objectifs mondiaux pour lutter contre la perte de biodiversité. Mais aucun élan politique n'a été envoyé d'une COP à l'autre et les observateurs craignent un échec.
"Soyons honnêtes avec nous-mêmes", a lancé le chef de délégation d'un pays développé lors d'une réunion préalable à la COP qui portait sur la façon de mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour la lutte contre le changement climatique. "Le financement n'est pas le problème ; si chaque…
Avec la sortie de son nouveau livre Les lapins ne mangent pas de carottes, Hugo Clément revient sur l’image que nous avons des animaux et appelle à changer de regard sur le vivant. L’occasion d’échanger sur ses engagements personnels et professionnels, son rapport à l’activisme, à la politique et au pouvoir.
Les auteurs thématisent quelques débats qui traversent les luttes politiques et proposent de réfléchir les alliances avec les vivants dans la perspective d’un renversement du capitalisme. L’intérêt pour le vivant bouleverse la scène de nos préoccupations politiques et sociales. Il n’est pas rare que ces nouvelles luttes soient disqualifiées en tant qu’elles seraient la préoccupation d’une bourgeoisie sociale assez peu soucieuse des oppressions traditionnelles. De l’autre côté, cette pensée écologique soupçonne les mouvements traditionnels de porter trop peu d’attention aux transformations culturelles de la politique au seuil du drame écologique. Plutôt que de renvoyer dos à dos ces positions, Antoine Chopot et Léna Balaud tentent de redéfinir politiquement et pratiquement les contours de l’action politique en pensant les conditions de possibilité d’un « soulèvement des terrestres ». La nature se soulève déjà. Ces soulèvements menacent parfois la vie humaine en même temps qu’ils ouvrent à de nouvelles connexio
Ces derniers jours, le Premier ministre De Croo s'est explicitement adressé à la "jeunesse climatique", d'abord dans son discours à la conférence sur le climat en Égypte, puis plus directement dans une lettre ouverte. Le Premier ministre nous accuse d’être des donneurs de leçons, des vandales du climat et de ne pas vouloir avoir de débat constructif basé sur des faits scientifiques, arguments que nous voudrions retourner contre le Premier ministre lui-même.
Face à l’inertie politique, certains scientifiques n’hésitent plus à s’engager de façon plus militante. Une attitude qui fait débat, mais qui traduit une inquiétude partagée parmi leurs pairs. Valérie Masson-Delmotte témoigne.
D Bourg rappelle ensuite certaines des composantes du défi, climatique et plus généralement écologique, auquel nous sommes confrontés. Puis, il énumère les conditions indispensables à la relève de ce défi qui en passent par l’adoption de mesures contraignantes. Ces conditions touchent des sujets aussi différents que le paysage de l’information, la latitude des pouvoirs politiques locaux, la sobriété ou la justice, etc. Il n’est pas acquis, ni impossible, que nous puissions les satisfaire. À quoi il convient d’ajouter désormais un contexte international fort peu propice à une action globale concertée, à des fins climatiques et écologiques.
N.Wallenhorst déplore le manque de formation scientifique des dirigeants et des citoyens, mais, lucide, il sait aussi que le changement n’advient pas seulement du savoir. Ce n’est pas parce que nous savons ce qu'il faudrait faire que nous le faisons pour autant. « Nos existences continuent d'être portées par des récits et c'est avec eux, à travers eux que se joue l'avenir politique de notre monde. Ces nouveaux récits constituent des leviers puissants : les histoires que l'on se raconte valent plus que les faits eux-mêmes ». Dans son essai, l’auteur décortique 6 récits, il tente d’en comprendre les ressorts et d’en pointer les limites. Six façons de voir le problème écologique et d'y réagir, six récits qui sont autant de façons de voir le monde :
L’avenir des transports est presque toujours discuté sous un vernis de neutralité technologique. Deviennent secondaires les débats sur la manière de nous transporter et ceux sur l’énergie nécessaire à nos trains et à nos voitures. Nous n’imaginons pas un futur sans expansion ni croissance, ces dernières étant évidemment continues et accélérées. Bien sûr, quelques mots sur la nécessité de respecter le climat émergent dans le débat.-....
À la veille des élections de mi-mandat aux États-Unis, qui se déroulent ce mardi, et alors que les sondages montrent un intérêt du public pour l’écologie, celle-ci peine à se faire une place dans les débats. Une armée d’activistes écolos se démène pour que le climat compte dans ce scrutin.
Icône de la "révolution" de 2011, le détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim, a cessé de s'hydrater dimanche. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Charm el-Cheikh, où s'est ouvert la COP27, son cas est devenu emblématique des violations des droits de l'Homme en Égypte. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a assuré que son gouvernement était "totalement engagé" pour obtenir sa libération.
Nourrie par la lâcheté des responsables républicains, la fièvre antidémocratique portée par Donald Trump depuis sa défaite en 2020 n’est jamais retombée.
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie politique ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIème siècle. Cet ouvrage essaie d’expliquer les raisons qui empêchent cela, et les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour le climat ou la biodiversité. Si la démocratie représentative est une impasse, la situation n’est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l’ouvrage montre comme le changement peut advenir… sans passer par une "dictature verte".
En 2019, le GIEC publiait un rapport intitulé « Climate Change and Land », montrant que nous ne parviendrons pas à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sans réduire nos émissions dans le domaine de l’alimentation. Or la moitié de son impact est lié à notre consommation de viande. Celle-ci doit impérativement être réduite, en particulier dans les pays développés.
Le projet de retenue d'eau de La Clusaz, destiné majoritairement à la production de neige artificielle, est suspendu. Une victoire pour les associations environnementales, mais aussi un rappel de la réalité du changement climatique qui questionne l'avenir des territoires de montagne. Jusqu'où peut aller la dépendance à la neige artificielle ?
Les conséquences déjà bien visibles du dérèglement climatique constituent un véritable problème de société et forcent les acteurs politiques à y répondre. Les propositions formulées diffèrent grandement en fonction de l’orientation politique des acteurs. À travers l’écofascsime, l’extrême droite tend à apporter la sienne à la situation écologique.
Comment relever les extraordinaires défis que nous lancent les crises induites par la destruction de notre habitat planétaire ? Faut-il réviser le concept même de propriété privée ? Remettre en cause la souveraineté des États-nations ? Comment construire ensemble les institutions internationales qui permettraient de prendre soin de nos communs globaux que sont le climat mais aussi la biodiversité, la santé, les cultures et jusqu’à la démocratie ?
Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie. Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure. Réussite rassurante de cette mobilisation, donc. Et pourtant, des questions subsistent.
l'Académie Royale de Belgique a organisé un séminaire exceptionnel sur les cinquante ans du rapport Meadows. Les défis environnementaux (changement climatique, bouleversement des équilibres environnementaux, éradication des espèces, dévastation des espaces naturels, problèmes hydriques, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution par le plastique, etc.) sont, en effet, gigantesques, car l'écosphère est déstabilisée par nos modes de production, de consommation et de gaspillage.
les institutions politiques modernes sont en crise et semblent incapables de répondre à la catastrophe écologique. En partant de différentes luttes menées à travers le monde, les auteurs font apparaître d’autres manières de faire politique depuis les milieux de vie. Prenant acte des critiques décoloniales et écoféministes, ils dessinent les contours d’une cosmopolitique qui tienne compte des différentes manières d’habiter la Terre. Sophie Gosselin · David Gé Bartoli 24 octobre 2022
L’Institut Open Diplomacy organisait ce vendredi en Occitanie les Rencontres du Développement Durable, avec Montpellier Business School, en partenariat avec le JDD, sur le thème « Repenser la prospérité ». Thomas Friang, le directeur général de ce think tank et créateur des Rencontres, nous livre son éditorial.
Gael Giraud publie aux éditions du Seuil un ouvrage intitulé: Composer un monde en commun. Une théologie politique de l’anthropocène. Cette somme issue de sa thèse traverse de nombreux domaines allant de l’exégèse biblique à la patristique, de la théologie contemporaine à la philosophie du droit, de l’économie à l’anthropologie. Elle revient sur les figures de Thomas d’Aquin, de Baruch Spinoza ou du jésuite allemand Karl Rahner. Elle nous mène aussi sur des territoires plus inattendus allant des Variations Goldberg de Bach interprétées par Glenn Gould jusqu’aux Vélib’ parisiens…
Le nombre sans cesse croissant d'installations solaires requiert en effet un investissement cohérent afin d'éviter qu'en certains endroits, le réseau de distribution ne présente une incapacité chronique à absorber cette énergie produite localement. Concrètement, la tension augmente, les onduleurs se mettent en sécurité, et ne produisent plus à l'échelle de la rue, du quartier, parfois du village.
Le sanglier, l'un des plus gros ongulés d'Europe est pourtant malaimé des naturalistes, des agriculteurs et même des chasseurs, aujourd'hui dépassés par cette créature qui dépasse la catégorie domestique/sauvage. bon gré, mal gré, le sanglier est devenu un véritable "animal politique" qui s'invite dans toutes les discussions. Les auteurs sont allés à l'écoute des sangliers sur le terrain et aussi de tous les humains qui les étudient, les fréquentent, les protègent ou les pourchassent...
Si tous les courants d’Europe Ecologie-Les Verts reconnaissent qu’il faut sortir du culte de la croissance, seule une partie d’entre eux reprennent ce mot d’ordre à leur compte. La notion, floue et complexe, est perçue comme anxiogène, contre-productive électoralement.
Les chefs d'État et de gouvernement de quarante-quatre pays ont lancé jeudi, à Prague (Tchéquie), la première réunion de la "Communauté politique européenne" (CPE), nouveau forum de dialogue et de coopération, à l'heure de l'agression russe en Ukraine et de la crise énergétique. Malgré la diversité des points de vue et des intérêts des participants, l'objectif de la réunion est de "montrer un message d'unité de notre Europe", a déclaré, à son arrivée au Château de Prague, le président français Emmanuel Macron, qui avait donné en mai dernier le véritable élan de cette initiative.
Nous avons modifié de façon durable les conditions d’habitabilité de la Terre pour l’ensemble du vivant et ainsi grandement fragilisé la vie en société. L'auteur décrypte les récits politiques du temps présent qui font chacun le lit possible de l’échec démocratique et/ou de l’échec écologique : le récit mensonger, selon lequel nous ne serions pas sûrs que le changement climatique soit d’origine humaine ; le récit bisounours, qui fait reposer un changement global sur la conversion à l'écologie de chaque citoyen ; le récit californien, qui fait miroiter un salut technoscientifique ; le récit chinois, selon lequel la fin justifierait les moyens ; le récit pervers, qui veut tout faire tenir en même temps. Mais l’histoire n’est pas terminée. Un récit alternatif trace son sillon…
Face aux alertes environnementales globales depuis le début des années 1970, l'absence de réactions vraiment significatives de la part des États en la matière pourrait interroger, et l'on pourrait se laisser aller à y voir un défaut de rationalité de la psyché humaine. Or nous entendons rappeler dans cette intervention que la science politique a mis au jour, le plus souvent depuis des décennies, des mécanismes qui expliquent par la rationalité même des acteurs, dirigeants et dirigés, le cheminement vers le chaos climatique et environnemental que nous observons.
Trois grandes fuites sont apparues sur les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique. Des millions de mètres cubes de méthane, très polluant, s’échappent. L’Union européenne parle de sabotage.
En faisant planer l'alternative menaçante d'une guerre dont tous les acteurs seraient perdants ou d'une paix impossible dans un monde perpétuellement instable, la crise climatique bouleverse la structure même des rivalités géopolitiques.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Pour avoir organisé les 16 et 17 septembre, un atelier sur la désobéissance civile lors de son Village des Alternatives, Alternatiba Poitiers, le groupe local de l’association pour le climat et la justice sociale, est sous le coup de la loi dite « Séparatisme ». Cette tribune publiée dans le journal l’Humanité du 24 septembre 2022 rappelle que la désobéissance civile relève de la liberté d’expression, du répertoire d’actions légitimes des associations et qu’elle s’inscrit dans le cadre de la démocratie et de la république.
 L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ouvert une nouvelle page de la conflictualité au 21e siècle en remettant à l’ordre des possibles le conflit de haute intensité entre deux armées modernes. Cette perspective du conflit de haute intensité est la cible des dernières lois de programmation militaire françaises et…
Une politique qui vise à réduire la surface chauffée par habitant est nécessaire. Une chronique co-signée par Arnaud Collignon, expert en énergie chez Canopea (ex-Inter-Environnement Wallonie) et Aurélie Cauchie, experte en Aménagement du territoire, également chez Canopea.
Le plan régional Good Move est entré en application durant les vacances d’été et d’abord dans les quartiers populaires de la première ceinture bruxelloise. Ce sont les habitants de Cureghem qui se sont réveillés les premiers, un beau matin, au cœur d’un enfer urbain, dans une “prison à ciel ouvert”.
La contestation sociale a pris ces dernières années des formes nouvelles. En parallèle, le pouvoir s'est employé, de diverses manières, à les délégitimer et à les réprimer, alors que celles-ci bénéficiaient, souvent, d'un important soutien dans l'opinion. Le petit livre que vient de leur consacrer le sociologue Manuel Cervera-Marzal vise à contrecarrer un tel processus d'invalidation-invisibilisation, indigne d'une vraie démocratie.
Selon les dirigeants indigènes du pays, un quart de la forêt tropicale serait «irréversiblement détruit». Pour le spécialiste Plinio Sist, ce point de non-retour où certaines zones commenceraient à se transformer en savane est dû à la politique du président brésilien, Jair Bolsonaro.
Un édito de François Mathieu. Le document de deux pages postérieur au kern de vendredi dernier relatif aux mesures à prendre en réponse à la crise de l’énergie confirme le sentiment d’incompréhension qui nous habite depuis quelques mois.
Notre intention dans cet article est de voir comment, et dans quelles limites, la politique monétaire peut contribuer à la transition écologique. Un tel objectif ne va pas de soi car, à travers l’histoire, la monnaie a toujours été instituée pour financer soit des objectifs régaliens (armée, police, justice), soit des objectifs mercantiles. Jamais le financement de la préservation de la nature ou le financement du bien commun n’ont été un objectif monétaire. à la décharge des décideurs publics, il faut dire que la question environnementale ne s’est jamais posée avec l’acuité actuelle.
Malgré les nouveaux outils de la finance dite «verte», les acteurs du secteur, en Suisse, participent activement au chaos climatique. Une finance helvétique qualifiée de «fossile et écocide» par le festival Alternatiba, qui a lieu cette semaine à Genève. Parmi les invités de la manifestation, Lucie Pinson, fondatrice de l’ONG Reclaim Finance
Three months before COP27, new research suggests the most ambitious climate pledges are also most credible.
A la fin d’un été meurtrier, le déni du dérèglement climatique n’est plus possible. Pour autant, les responsables préfèrent l’inertie.
La Russie a empêché vendredi l'adoption d'une déclaration commune à l'issue des quatre semaines de la conférence d'examen à l'ONU du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dénonçant des termes "politiques".
Qu’il s’agisse de préparer les systèmes sociaux aux conséquences du changement climatique ou d’en limiter l’impact, une compétition politique s’organise autour de la capacité à intégrer la Terre dans la construction du politique. Est-ce vraiment « la fin de l'abondance » ?
Le point commun de ces postures ? Le moins possible de restrictions à la «liberté« de faire ce qu’on veut de l’énergie, de l’eau et des autres ressources de la nature, pensant implicitement qu’elles sont infinies et que la technique permettra de leur substituer quelque artefact encore inconnu. Le moins possible, aussi, d’équipements techniques comme les éoliennes, les panneaux solaires ou encore les forages géothermiques qui permettent de récolter sans trop de pollutions les énergies renouvelables disponibles chez nous.
Il faut souhaiter que les situations d’urgence vécues depuis le début de l’été accélèrent une prise de conscience qui résiste au passage des saisons. La salutaire planification écologique annoncée par le gouvernement attend toujours d’entrer dans les faits. Or, le temps presse.
Le climat qui cache la forêt – Comment la question climatique occulte les problèmes d’environnement. Dans Cet ouvrage auteur remet en question la pertinence de la priorité accordée au climat dans les politiques environnementales. Cette critique ne s’inscrit pas dans une perspective « climato-sceptique », mais part du souci de ne pas négliger d’autres enjeux écologiques majeurs susceptibles d’entraîner des conséquences économiques et sanitaires supérieures à celles qui résultent des effets du changement climatique.
On ne compte plus les aides financières ou autres crédits d’impôts pour changer de voiture ou pour passer à la voiture électrique. Un projet de loi actuellement en cours de discussion en Californie aux USA va plus loin et propose de créer un crédit d’impôt pour les personnes qui ne possèdent pas de voiture afin d’encourager la population à se passer de voiture.
Quand les incendies affectent de si nombreux pays et leurs sols, quand une démarche législative s’engage en France vers un « zéro artificialisation des sols », quand se pose le problème de la nourriture étant donné la situation écologique et géopolitique, il s’avérait important de parler des sols. (IGA)
dans les pays à faibles revenus, les actions d’adaptation au changement climatique sont « plus réactives que préventives », et sont basées sur des stratégies d’évitement, d’adaptation, de retrait, d’ajustement, d’acceptation, de répartition des risques ou de sécurisation des revenus ou des ressources.
L’explication la plus immédiate à cet embrasement est évidemment la sécheresse qui sévit depuis le début de l’été dans tout le pays, privant par intermittence un grand nombre de communes de l’accès à l’eau. Mais le contexte global actuel n’est pas la seule explication de cet embrasement : nos forêts sont fragiles, abîmées par des décennies de politiques publiques néolibérales aux visées court-termistes et trop souvent gérées dans des logiques de production irrespectueuses de l’environnement.
De nombreuses études scientifiques l’ont démontré : l’élimination des prédateurs apicaux marins – dont les plus représentatifs sont les grands requins – est susceptible d’induire des effets en cascade par le biais de changements dans l’abondance des proies (effet de prédation directe) ou dans leur comportement (effet de risque).
Luxembourg, Allemagne, Autriche, Espagne, Malte : pour répondre à la crise climatique ou compenser la hausse historique des prix de l’énergie, de plus en plus d’États européens expérimentent la gratuité totale ou partielle de leurs transports publics. Petit tour d’horizon de ces mesures qui anticipent la mobilité de demain. Modèle en la matière, le Luxembourg est […]
Consultant, essayiste, conférencier, Jean-Marc Jancovici prend depuis des années son bâton de pèlerin pour expliquer que, dans notre monde fini, la parenthèse des énergies fossiles se referme et qu'il vaut mieux s'y préparer. Autrement dit, ne pas suivre l'exemple belge.
Que penser d’une loi sur le climat saluée aussi bien par Shell et ExxonMobil que les ONG et une partie des militants écologistes ? Côté pile, le « plan climat » comporte d’importants investissements publics dans le domaine du renouvelable, financés par des taxes sur les profits des entreprises – qui, pour une fois, paieront. Côté face, il refuse toute logique coercitive face aux pétroliers, et demeure dans une logique d’incitation. Pire : d’importantes concessions ont été faites aux lobbies du pétrole, du gaz et du charbon.
Confrontée à une sécheresse historique, l'Espagne s'interroge sur l'avenir de ses ressources hydriques, consacrées en grande partie à l'irrigation des terres agricoles, alors que 75% du pays est menacé de désertification.
A new database of extreme weather studies makes clear how far policymaking is lagging behind the reality of climate chaos
Très médiatisé en France, le spécialiste liégeois du climat met en garde contre de prochains étés à 50°. Nos sociétés ne sont pas encore assez adaptées et l'action des entreprises sera déterminante.
Le monde politique doit sortir d’urgence du déni et de l’irresponsabilité climatique. S’il met en doute les conclusions du Giec, qu’il l’assume publiquement ; sinon, qu’il œuvre sans relâche ! Aucun groupe politique n’a le monopole de l’urgence écologique.
La ministre fédérale du Climat se montre discrète, alors que les signes du réchauffement climatique sont tangibles. Elle assume, afin de préserver l’efficacité d’un travail de fond transversal, dit-elle. Car au sein du gouvernement, le climat, c’est l’affaire de tous.
La mise en place de politiques de sobriété nécessite une métamorphose de l’économie qui va bien au-delà du plan annoncé par Emmanuel Macron et des appels des énergéticiens français à modifier nos habitudes, estime, dans une tribune au « Monde », Yamina Saheb, experte du GIEC.
"L’inaction est un choix : le fait de ne pas agir alors que des scientifiques sonnent l’alerte depuis au moins trente ans est une logique éminemment politique, comme tout ce que nous faisons. Ce sont des décisions politiques qui participent au réchauffement, qui nous y ont menés et qui l’accélèrent. Le changement climatique est politique."
Quel est le sujet politique de la bifurcation écologiste ? Le livre de Latour et Schultz part d’un constat de plus en plus partagé : maintenir les conditions d’habitabilité de la Terre nécessite de rompre avec le développement irrésistible de la production. Mais à l'heure de cette redéfinition terrestre des classes, les écologistes sont-ils voués à devenir la nouvelle classe dominante ou bien doivent-ils lutter avec les autres dominé·es pour abolir les classes ?
Canicules, incendies, inondations… La crise climatique touche toujours plus durement la France, comme le reste du monde, illustrant les derniers rapports du GIEC, qui a appelé à des mesures immédiates, radicales pour « garantir un avenir vivable ».
La climatologue Valérie Masson-Delmotte pense que la prise de conscience et l’action contre le réchauffement « montent en puissance », mais que la réponse politique reste loin du changement d’échelle nécessaire.
Les "politiques irréalistes" visant à réduire les émissions de CO2 pourraient alimenter une "inflation exceptionnelle", a déclaré samedi le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, présidant un sommet entre les États-Unis et plusieurs pays arabes à Jeddah (ouest).
La nouvelle canicule qui sévit en France est un rappel impérieux de l’urgence climatique et de l’insuffisance manifeste des réactions politiques dans la lutte contre le réchauffement, particulièrement dans l’Hexagone.
L’urgence climatique, le dépassement des limites planétaires et l’accroissement des inégalités sociales nécessitent d’interroger nos besoins et nos usages actuels en ressources énergétiques fossiles et en matières premières. Pour répondre à ces défis, une transition profonde et rapide de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un modèle fondé sur la sobriété et des ressources renouvelables est nécessaire. La sobriété constitue la pierre angulaire d’une transition énergétique et écologique socialement juste. Elle peut devenir une véritable boussole pour la mise en place de politiques publiques robustes favorisant la qualité de vie tout en répondant aux défis énergétiques, économiques et démocratiques du XXIe siècle. Les collectivités ont un rôle clé à jouer pour accompagner ces évolutions à l’échelle locale et construire des projets de territoires sobres et résilients. Coordonnée et élaboré par Virage Énergie en partenariat avec le Cédis (centre de formation), cet ouvrage a pour
La situation reste incertaine au Sri Lanka après les manifestations qui ont poussé le président Rajapaksa à annoncer sa démission prochaine. Des éléments pour comprendre comment le pays s'est retrouvé dans cette situation.
Les chercheurs Klaas Lenaerts, Simone Tagliapietra, Guntram Wolff plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de mécanismes collectifs européens, car les catastrophes naturelles toucheront inégalement les États membres.
Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », établit un parallèle entre le sort réservé à ceux qui dénoncent les inégalités des sociétés occidentales et ceux qui alertent sur les conséquences pour la planète des politiques économiques libérales. Tous étant victimes des mêmes milieux conservateurs.
Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits
L’idée qu’un « bug » dans le fonctionnement cérébral serait en partie responsable des ravages écologiques en cours devient de plus en plus populaire. Cette hypothèse politiquement dangereuse est pourtant sans fondement scientifique. Nous présentons ici quelques éléments de « débuggage ».
La Politique Agricole Commune (PAC) européenne a une influence considérable sur les réalités agricoles et alimentaires belges. Remaniée au fil du temps, la PAC est aujourd’hui une nouvelle fois sur la table des discussions. En effet, la nouvelle programmation (2023-2027) introduit un changement majeur : la réalisation de Plans Stratégiques (PS) par chaque Etat membre. Jusqu’au 8 juillet 2022, le Plan Stratégique wallon (PSw) fait l’objet d’une enquête publique. L’occasion pour les citoyen.nes de Wallonie d’influencer les façons de produire et de consommer notre alimentation !
La destruction de l’environnement relève avant tout de choix politiques, et n’a pas grand-chose à voir avec les afflux de dopamine dans le cortex des individus, dénonce dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Dans un entretien exclusif avec EURACTIV France, l’ancienne ministre écologiste et actuelle directrice générale d’Oxfam France, Cécile Duflot, alerte sur l’ampleur des bouleversements climatiques, les inégalités sociales face au phénomène, et plaide pour un changement radical notamment dans les politiques publiques.
Penser la domination de la nature, est-ce nécessairement accepter certaines valeurs ou certaines normes qui seraient antérieures à la politique car, précisément, naturelles ? Ou peut-on imaginer une manière de s'engager qui ne les présuppose pas ? Dès les années 30, le philosophe Theodor W. Adorno mène une réflexion critique sur la modernité qui peut encore inspirer l'écologie politique.
Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l'UCLouvain et ancien vice-président du Giec, insiste sur l'importance pour les entreprises de lutter contre le dérèglement climatique. Innovation et sobriété vont de pair. Le combat n'est pas perdu mais il est déjà très tard.
Marek Hudon, professeur à Solvay, explique dans notre émission Trends Talk l'objectif du Haut Comité pour une transition juste qu'il copréside. Cela bouge, constate-t-il, mais pas assez vite!
De concept peu connu et mal compris, la sobriété a gagné du terrain ces derniers mois jusqu’à devenir pour certains un « indispensable débat » à mener. S’il a toujours un potentiel clivant, le fait que de plus en plus d’acteurs l’invoquent, y compris au plus haut niveau de l’État, ouvre un nouveau stade de débat politique. Mais de quoi faudrait-il débattre exactement ? Et comment construire les bases politiques d’un projet collectif de sobriété ?
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Il fut le premier chef du gouvernement de Vladimir Poutine. Mais, même dans ses pires cauchemars, Mikhaïl Kassianov n'aurait pu imaginer son ancien chef se lancer dans l'invasion de l'Ukraine.
Jean-Luc Crucke avait annoncé quitter la vie politique mais il n’a pas présenté sa candidature au poste de juge à la Cour constitutionnelle. Il reste donc député wallon. De quoi être libre pour se présenter en 2023 à la présidence du MR à la fin du mandat de Georges-Louis Bouchez ? "Rien n’est impossible", répond-il à la rédaction de la Libre Belgique. Dans une interview à Thomas Gadisseux ce jeudi matin sur la Première, Jean-Luc Crucke précise "Je suis un homme libre, essentiellement pour le climat".
Petit à petit, l'extrême droite instrumentalise l'écologie pour renforcer sa normalisation. De plus en plus présent en France, l'écofascisme se réapproprie les enjeux écologiques à des fins réactionnaires, racistes et xénophobes. Antoine Dubiau y a consacré un livre. Interview.
Gabriel Boric, le jeune président du Chili, a créé la surprise en annonçant le retour d’un réseau de train étendu, privatisé et démantelé sous Pinochet.
Une majorité écrasante de Danois, presque 67 %, ont voté mercredi 1er juin en faveur d'une intégration à la politique de défense de l'UE, selon le décompte de 97 % des bulletins de vote.
Contrairement à ce qu'elle prétend, l'Union européenne n'a pas atteint l'objectif qu'elle s'était imposé de consacrer au moins 20% de son budget 2014-2020 à l'action pour le climat, affirme la Cour des comptes européenne dans un rapport publié lundi.
Savez-vous combien de substances organiques et inorganiques ont été répertoriées au Registre de la Société américaine de chimie ? Plus de soixante millions ! Si encore on pouvait considérer que nous allons nous en ternir là… Mais non : pas moins de 12000 tonnes de nouveaux produits chimiques arrivent tous les jours sur le marché ! Plus de 49 millions de produits chimiques sont commercialisés dont on considère que moins de 1% sont inventoriés et/ou soumis à un quelconque règlement. Véritable cauchemar puisque la durée de vie de ces produits dépasse très largement l’usage qui en est fait.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
Conduit par Gaëlle Vicherd, Jean-Marc Cerino et Philippe Roux pour la revue De(s)générations, cet important entretien avec Jérôme Baschet a été publié en deux parties – sous le titre « Pour rendre l’inacceptable inacceptable » – dans ses livraisons d’octobre 2021 (n° 34, « Matières finies, coopérations infinies ») et de décembre 2021 (n° 35, « Attaquer l’attaque »).
Nucléaire « inacceptable », « catastrophe industrielle » des EPR, la France et sa « la folie des grandeurs »... Pilier de la lutte contre l’atome, l’ingénieur Bernard Laponche alerte sur les dangers de cette technologie.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
La surexploitation intensive des ressources, renouvelables ou non, dégrade les capacités de la planète à répondre aux besoins toujours croissants en eau, en alimentation, en énergie, en matières premières. Les parts du gâteau à répartir dans une population mondiale toujours croissante se rétrécissent, ce qui est lourd de conséquences pour la stabilité des équilibres géopolitiques mondiaux.
Face aux ravages du climatoscepticisme, le CNRS a sorti un livre au titre évocateur « Tout comprendre (ou presque) sur le climat ». Afin que les politiques s’emparent enfin des enjeux climatiques, le Président du CNRS en a envoyé 1000 à tous les députés, sénateurs et présidents de Région en France. Un succès littéraire qui s’infiltre jusque dans les plus grands groupes du CAC40, le but : lever les blocages pour amorcer un changement sociétal à la hauteur de la gravité de la situation.
La pandémie, la guerre en Ukraine, ou encore la crise alimentaire qui se profile font planer sur l'Europe des menaces durables de tensions et soubresauts politiques, affaiblissement industriel, vague migratoire, autant de défis pour ses dirigeants.
Des exigences de verdissement figurent dans la Politique agricole commune, mais la Belgique est en proie à un épisode de sécheresse.
Natalité en berne, mortalité en hausse, déclin migratoire... Malgré une politique nataliste parmi les plus incitatives au monde, la Russie se vide progressivement de ses habitants. "Un problème majeur pour Vladimir Poutine, pour qui population est synonyme de puissance", selon le démographe Laurent Chalard.
Le gouvernement flamand devra payer 850.000 euros à l'organisation environnementale Greenpeace, car le plan de qualité de l'air, établi après un jugement du tribunal de première instance de Bruxelles, ne répond pas aux exigences de la décision de justice, annonce l'organisation environnementale mardi.
Le président du Shift Project plaide pour que la lutte contre le réchauffement climatique devienne la politique publique n°1.
Une agriculture protectrice du vivant est possible, écrit dans cette tribune l’association Terre de liens, à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique ce 22 mai. Reste à réorienter les politiques agricoles.
« À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance ». L' Atécopol et Enseignant·es pour la planète analysent ce sujet du bac SES, qui montre l’inadéquation de l’enseignement des crises environnementales, et les biais de programmes empêchant de penser la sobriété et la sortie d’un modèle croissantiste et productiviste.
L'hypothèse qui est au cœur de cet ouvrage est que pour accélérer la transition sociale et écologique, une profonde transformation est nécessaire à la fois dans les modes d’organisation de la vie démocratique, dans l’organisation économique, et dans les modalités d’exercice de l’action collective, fondée sur la participation des citoyens. Le nouveau rôle que nous proposons pour l’État – ce que nous appelons « l’État partenaire » – cherche à soutenir l’expérimentation locale et à accélérer l’apprentissage collectif. L’État partenaire collabore avec les initiatives citoyennes, les entreprises qui viennent en appui des innovations sociales et écologiques, les initiatives des autorités publiques locales et des communautés locales. Il encourage l’autonomie et la réflexivité sociale. Cette réflexivité sociale porte autant sur la capacité des individus à remettre en question les normes sociales dominantes, que sur la co-construction sociale des critères de « progrès » et de « succès », ainsi que de la façon de défi
L’enchevêtrement de crises que nous vivons préfigure déjà les prochaines à venir. Pour s’en sortir, il s’agit de travailler collectivement sur les rouages démocratiques, à travers le prisme de l’éducation populaire et en visant la démocratie culturelle comme nouveau régime de démocratie approfondie. Les organisations sociales sont confrontées aux défis de l’égalité, de l’internationalisation et des conflits, auxquels elles doivent faire de la place dans leur analyse et action.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
« Ce vote négatif est un signal politique important : l'énergie nucléaire n'est pas durable et ne doit donc pas faire partie de la taxonomie », a indiqué le porte-parole du ministère allemand de l'Environnement au média Contexte, qui a révélé l'information. Cette prise de position fragilise le fameux « couple franco-allemand » et pourrait mettre en péril la filière nucléaire française.
Une dimension qui a été largement laissée de côté par les politiques climatiques du monde entier est la prise en compte de l’importante empreinte carbone des personnes très riches.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
Accusée au pire d’indifférence, au mieux d’attentisme, la Maison Blanche a exposé jeudi quelques mesures, d’une portée limitée.
Dirigé depuis dimanche par le conservateur Rodrigo Chaves, le petit pays d’Amérique centrale va tourner le dos à plusieurs décennies de politiques de protection de l’environnement, souvent citées en exemple dans le monde.
Aurélien Barrau est astrophysicien, directeur du Centre de Physique Théorique Grenoble- Alpes et il est aussi un ardent défenseur de la planète. Il est l'auteur de "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" (éditions Zulma).
Votre biographie Twitter vous annonce «écosocialiste», et vous faites partie de l’association Décroissance Suisse. Ce sont des postures politiques, non? Absolument! C’est justement pour cela que je savais que j’étais visée. Philippe Nantermod a accusé les scientifiques de prôner la décroissance, de militer pour l’écosocialisme et d’être anticapitalistes. Cela me correspond à 100%, et j’assume pleinement les trois, mais cela ne correspond pas du tout à mes collègues
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale. Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus. Mais ce n'est pas la question de fond. Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique. Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination . L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. »
Comment l’extrême-droite s’approprie-t-elle les enjeux environnementaux ? Comment combattre la montée en puissance de ce nouvel « écofascisme » ? Entretien avec le chercheur en sciences sociales Antoine Dubiau, qui publie justement un livre sur le sujet.
« Tout est sous nos yeux depuis plus de 40 ans, et nous n’avons pas voulu le voir ». Voilà comment Michael Mann, le célèbre climatologue et géophysicien américain de l’Université de Pennsylvanie, décrit le gâchis de ces dernières décennies. Le gâchis de l’inaction des dirigeants politiques de la planète face aux bouleversements que l’humanité a infligé à son climat. Mais aussi le gâchis généré par les faux discours sur le climat, les dénis, voire la propagande des climatosceptiques dictée par les intérêts des lobbies gaziers, pétroliers, et même politiques.
Seize membres sélectionnés à l'issue d'une procédure indépendante formeront le Comité d'Experts Climat de la Région bruxelloise. Le président de ce Comité se nomme Leo Van Broeck, il est architecte et bouwmeester en Flandre. Sa co-présidente se nomme Louise Knops, elle est chercheuse à la VUB. La durée du mandat pour cette commission est de cinq ans.
« Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d’actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie. Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamen- tale est d’abord celle du pouvoir vivre.
À l'heure où la planification écologique semble hégémoniser le débat, le modèle de l'État simplement régulateur ne tient plus. Cette étude fait l'hypothèse de ce que pourrait être un État développementaliste appliqué à la transition, bâtissant des coalitions au service d'une « politique industrielle verte ».
Jusqu’à présent, la réflexion s’était surtout concentrée sur la géopolitique du climat avec le constat que les pays et les régions n’étaient égaux ni face aux causes, ni face aux conséquences du changement climatique, qui n’était plus perçu comme un problème environnemental, mais comme la résultante de mécanismes économiques et géopolitiques. La peur de « l’hiver nucléaire » qui a prévalu pendant la Guerre froide a été remplacée par celle de « l’effondrement » des systèmes politico-économiques sous l’effet des contraintes environnementales.
Plus de deux mois de guerre en Ukraine. Le conflit s’enlise et l’Europe envisage de nouvelles sanctions envers la Russie. QR l’actu fait le point de la situation avec Nina Bachkatov, docteur en sciences politiques à l’ULiège et spécialiste de la Russie et Julien Pomarède, chercheur en sciences politiques à l’ULB.
i vous avez tendu l’oreille lors de votre dernier plein d’essence à votre station favorite, vous avez dû entendre les bouchons de champagne exploser dans la quasi totalité des entreprises extractrices de pétrole. Alors que le baril a dépassé la barre des $100, c’est la fête à tel point qu’elles augmentent le rachat de leurs actions, afin de faire monter les cours (et les bonus) artificiellement ainsi que les dividendes. Vous vous demandez où va une partie de l'argent de votre essence et comment les pétroliers finances les lobbies et les politiques? Tour d’horizon.
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.
Nous vivons une époque passionnante : nous sommes au cœur de l’effondrement d’une civilisation et au bord de l’émergence d’un monde nouveau que nous espérons plus juste économiquement, socialement et écologiquement. Citoyens parmi bien d’autres, nous sommes désireux de participer à la mouvance sociale, aux changements de comportements, à la recherche de nouvelles structures politiques .
L’angoisse liée à la crise climatique a désormais un nom : l’écoanxiété. Comment les jeunes vivent-ils en s’attendant au pire ? Pourquoi l’écoanxiété est-elle devenue un outil au service du pouvoir ? Comment les émotions peuvent-elles devenir une arme politique ? Les trois volets de notre enquête.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
Les pluies diluviennes et inondations ont de nouveau ravagé la troisième plus grande ville d’Afrique du Sud, Durban, tuant au moins 300 habitants lundi [actuellement, le nombre de morts est estimé à plus de 400 et 41000 personnes sont brutalement affectées], obligeant des milliers d’autres à évacuer leurs maisons et empêchant la circulation des personnes et des biens de première nécessité en raison de l’effondrement des routes et des ponts. Dans de nombreuses zones, les ruptures de conduites de distribution d’eau et l’effondrement du système électrique ont laissé les robinets à sec et le courant coupé pendant des jours.
À l’instar d’Emmanuel Macron, les candidats à l’élection présidentielle ont peu à peu infléchi leurs discours vers l’écologie. En cela, ils n’ont fait que suivre la loi universelle qui veut que la virtuosité des dirigeants politiques consiste non à dominer, à faire preuve d’inventivité politique, à créer avec « art » de nouvelles institutions, mais parfois à deviner, à simplement entendre, ce que pensent, veulent, visent les citoyens dans leur majorité et à s’aligner en leur envoyant des signes, ténus ou explicites, de pure et simple allégeance.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a fait augmenter le prix des énergies fossiles en Europe. En effet, l’Europe importe 40 % de ses approvisionnements en gaz naturel de Russie, 30 % de son charbon et 35 % de son pétrole. Comment sortir de cette dépendance à l’égard de la Russie ? Christian de Perthuis, économiste, fondateur de la chaire Économie du climat à l’université Paris Dauphine donne son point de vue pour le Blob, l’extra-média. Il met entre autres l’accent sur l’économie et la sobriété énergétique.
Soutenir un programme écologiste lors d’une élection nationale, c’est comme soutenir le PSG en Ligue des Champions : c’est l’assurance d’être toujours déçu. Trois réflexions sur l'échec du 1er tour.
À l’occasion de l’élection présidentielle, qui touche à sa fin avec la tenue du second tour ce dimanche 24 avril, Novethic s’est penché sur ces débats oubliés, ceux qui n’occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la place des récits écologiques dans la campagne électorale avec Alice Canabate, enseignante et sociologue, présidente de la Fondation d’Écologie politique et autrice d’un essai intitulé "L’écologie et la narration du pire" paru en 2021.
En montrant combien plusieurs idées radicales d’hier nous apparaissent tout à fait banales aujourd’hui, l’auteur identifie les mécanismes qui étouffent leur diffusion en tant qu’innovations bénéfiques. Se définissant comme un environnementaliste plutôt conservateur, il lance un appel au rapprochement entre environnementalistes réformateurs, qu’il invite à s’ouvrir aux idées nouvelles, et radicaux, à qui il propose le beau risque de réinvestir les structures de pouvoir....
La Russie et plusieurs membres de l'Otan partagent une frontière maritime commune en Arctique. Si les préoccupations environnementales et les intérêts économiques ont généralement contribué à renforcer la collaboration des pays dans la région, la guerre en Ukraine menace de bouleverser cet équilibre délicat.
À quelques jours du second tour d’une élection présidentielle pauvre en débat sur la crise climatique, l’écologue Élodie Vercken revient dans un entretien avec Usbek & Rica sur les raisons de sa grève scientifique ainsi que sur l’urgence d’une action politique globale face à l’aggravation du réchauffement climatique.
..deux principales dynamiques sont présentées: Prenant au sérieux la perspective d’effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que « la permanence du groupe » redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d’autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n’est pas à venir, car il est déjà là.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
La région a suivi les conclusions du groupe d'experts, qui avait remis son rapport en décembre dernier. Les blocages politiques semblent levés.
Réchauffement climatique, déforestation, disparition des espèces, chacun s’alarme des catastrophes écologiques présentes ou à venir mais peu remettent en cause le système qui les a provoquées : le capitalisme. John Bellamy Foster et Brett Clark explorent les œuvres de Marx et Engels afin d’élaborer une écologie politique matérialiste et dialectique. Cette approche originale alliant l’histoire, l’économie, la science et la politique déploie la question environnementale dans toute sa variété allant de l’agriculture à la maltraitance animale, en passant par l’alimentation et l’éco-impérialisme. Leur critique à la fois féroce et méticuleuse vise non seulement le néolibéralisme mais aussi l’écologie réformiste qui s’accommode également de l’ordre capitaliste bourgeois. Dévoilant le lien entre dégradation écologique et domination sociale ils posent les bases d’une lutte révolutionnaire où l’émancipation implique la fin d’une doub
Influenceurs antisémites, figures antivax ou politiques d’extrême droite entretiennent des relations étroites. Le collectif l’Extracteur, qui alerte sur les médecines «pseudo-alternatives», a dressé une cartographie très documentée de la désinfosphère et de ses personnages, d’Alain Soral à FranceSoir en passant par Thierry Casasnovas.
Il est peu probable que le président russe se retrouve un jour sur le banc des accusés du Tribunal de La Haye. Cependant, il faut rassembler de toute urgence les preuves des crimes de guerre, c’est une question morale mais aussi politique et diplomatique, affirme le rédacteur en chef de l’hebdomadaire britannique “The Spectator”.
Cette notion de sobriété est ancienne mais aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène. À l'inverse de la surconsommation, rechercher la sobriété vise à modérer la production et la demande d'énergie, de biens et de services pour réduire les émissions de CO2. Concrètement, cette démarche passe par la mise en œuvre de mesures politiques contraignantes qui visent à changer les modes de vie.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
La guerre en Ukraine risque-t-elle de s'intensifier dès lors que le conflit semble prendre un peu plus d'ampleur dans la région du Donbass? "Cela fait huit ans que la guerre a éclaté dans le Donbass. Avant l'invasion intensive russe actuelle, on comptait déjà plus de 13.000 morts, dont plus de 3.000 civils", a débuté Aude Merlin. La professeure en sciences politiques à l'ULB explique que le fait que le conflit ukrainien se localise à nouveau dans cette zone prouve bien que les forces militaires russes éprouvent des difficultés, elles se replient.
La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé mardi l'arrêt des opérations dans un nouveau terminal pétrolier, celui de Brega, un blocage qui paralyse davantage l'industrie pétrolière dans le pays miné par les tensions politiques. La suspension des opérations au terminal de Brega (est), qui a une capacité d'exportation quotidienne de 60.000 barils, survient au lendemain de la fermeture du terminal de Zouetina (est) et de plusieurs sites pétroliers. Incapable de respecter ses engagements contractuels, la NOC a déclaré "l'état de force majeure sur le port pétrolier de Brega", selon un communiqué de cette compagnie qui gère le secteur des hydrocarbures en Libye.
La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé lundi l'arrêt des opérations sur deux sites pétroliers majeurs, le terminal de Zouetina et le champ d'al-Charara, après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques. Ces blocages surviennent au moment où la Libye, qui peine à tourner la page des années du régime de Mouammar Kadhafi renversé en 2011, est en proie à une grave crise institutionnelle, avec deux exécutifs rivaux.
Plusieurs centaines de militants écologistes ont bloqué pendant trois jours la circulation sur le boulevard Saint-Denis dans la capitale. Leur mot d’ordre : replacer l’écologie au cœur du débat politique avant un second tour entre deux candidats qu’ils ne jugent pas à la hauteur de l’urgence climatique.
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
Dans un récent livre, l’environnementaliste Hugo Séguin espère une alliance entre les groupes écolos institutionnels et les mouvements qui portent des idées radicales – devenues incontournables.
Le politiste Luc Semal analyse dans une tribune au « Monde » la « situation inextricable » à laquelle ont mené cinquante ans de déni politique depuis la publication du rapport Meadows, en 1972
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
L’hypothèse que je défends est celle du climato-fascisme ou climato-cynisme. La Russie de Poutine est le premier empire à prendre au sérieux l’état du monde qu’est en train de façonner le dérèglement climatique, celui que vient de rendre public le 6ème rapport du groupe 2 du GIEC sur l’état de vulnérabilité des sociétés et des écosystèmes. Non bien sûr pour accélérer la décarbonation des économies – sa puissance militaire ayant été financée par nos achats de fossiles – mais pour profiter sans attendre du désordre mondial à venir, quitte à l’anticiper quelque peu en provoquant notamment par cette guerre une pénurie de blé. Autrement dit, le dérèglement climatique et l’effondrement du vivant nous précipiteraient dans un nouvel état de nature où les rapports de force doivent l’emporter, à des fins vitales, sur tout autre considération.
Airbus communique massivement sur ses projets d’avions à hydrogène, laissant de côté plusieurs aspects déterminants pour l’éventuel développement de cette technologie. L’Atécopol livre quelques clés de compréhension, et rappelle notamment que pour alimenter Paris-Charles-de-Gaulle en hydrogène, il faudrait 16 réacteurs nucléaires ou l’équivalent d’un département français recouvert d’éoliennes.
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
la méthode de l’évitement du débat aboutit, chez les citoyens, à un sentiment d’incompétence des hommes et des femmes politiques, mais aussi, c’est ce qui est le plus inquiétant, à la mise en évidence d’une forme d’impuissance collective à proposer des solutions et à agir dans ce sens. Une démocratie qui ne débat plus, ou qui débat mal, est une démocratie impuissante. Or, toujours d’après l’enquête Harris interactive, ce sont les Français qui se sentent les plus impuissants qui, à la fois déplorent de ne pas être en démocratie et ne sont pas attachés au régime démocratique.
4 avril. Le GIEC publie aujourd’hui la troisième partie de son 6ème rapport de synthèse. Après avoir souligné les conséquences désastreuses du dérèglement climatique, ce nouveau chapitre montre comment nous pouvons éviter le pire et changer le cours des choses. Aujourd'hui, nous disposons des connaissances, des ressources et du soutien nécessaires pour inverser la tendance.
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
Rarement une nouvelle technologie aura soulevé autant de passions, avant même son implantation, que le développement de la téléphonie mobile de cinquième génération, dite 5G. Suscitant les pires craintes sur les plans sanitaire et écologique ou en matière de sécurité et de surveillance pour les uns, elle constitue pour les autres une véritable révolution ouvrant tout un monde de possibilités. Pour Atécopol, la 5G est d’abord et avant tout un cas d’école de la course en avant technologique et de l’obsolescence programmée.
L’ambition du livre est de proposer à tou.te.s les décroissant.e.s un fond idéologique commun. Ce qui suppose, en amont, une décolonisation de nos imaginaires et, en aval, une ouverture aux collectifs à qui la décroissance peut fournir une perspective :
D'ordinaire, les prix évoluent en fonction de la météo, des rendements prévus et du jeu de l'offre et de la demande. Mais dans le contexte actuel, particulièrement difficile pour les pays dépendants des exportations de la mer Noire, c'est la géopolitique qui gouverne le marché et maintient des prix très élevés.
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Dans les discours politiques, les expressions comme maîtrise de la demande d’énergie (MDE) ou économie d’énergie, sont de plus en plus remplacées par la notion de « sobriété ». Cette notion interroge tout à la fois le modèle économique, le mode d’organisation collective, les modes de vie et les fameux comportements.
Le troisième volet du dernier rapport du GIEC sur le climat a été dévoilé lundi. Interrogé sur La Première, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele pointe l’importance des changements de comportements que les citoyens peuvent décider d’adopter, surtout si ces changements sont accompagnés par les politiques, qui doivent mettre à la disposition des citoyens les moyens de le faire.
Pour essayer de répondre à cette question, cet article choisit une approche basée sur des bilans, plutôt que sur des principes et des modèles spécifiques pour éviter de faire des hypothèses implicites qui ne seraient peut-être pas vérifiées dans la pratique, en particulier dans le futur au gré de l’evolution du climat, de la disponibilité des ressources où de la politique.
Cinq entreprises des énergies fossiles, parmi lesquelles RWE, Uniper ou Rockhopper, attaquent des États européens pour leurs engagements climatiques. Une aberration alors que les rapports du Giec se multiplient pour alerter sur l'accélération et les impacts du changement climatique. Cela représente aussi une lourde facture. Dans ces quatre affaires, ce sont près de quatre milliards d'euros qui sont réclamés à titre de compensation par les entreprises.
La science se démarque d’autres discours de connaissance, comme la religion ou la politique, pour lesquels traquer et résorber les possibilités d’être dans le faux n'est pas pas une préoccupation constante.
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
Le 24 février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine. Depuis plusieurs semaines, la guerre fait rage sur le territoire ukrainien, l’armée russe intensifie son offensive, plusieurs villes sont assiégiées, la situation humanitaire s’aggrave. A Kiev, l’étau se resserre. Afin de protéger leur ville, des milliers de Kiévien·nes se sont porté·es volontaires pour la défense territoriale. Taras Kobzar, l’un de ces volontaires, nous parle de son expérience de cette guerre et du contexte politique en Ukraine. Taras Kobzar est un militant anarcho-syndicaliste, ayant porté de nombreuses initiatives sociales à Donetsk depuis 1989, ville qu’il a dû fuir en 2014 à cause de l’occupation du Donbass par les séparatistes. Il vit depuis à Kiev et se bat actuellement dans la défense territoriale (unités de civil·es formé·es à protéger la zone où iels résident sous les ordres de l’armée nationale).
Alors que le monde passe à la vitesse supérieure dans sa course contre les changements climatiques et tourne la page de la conférence de 2021 sur les changements climatiques qui s’est tenue à Glasgow, examinons dix événements clés sur le plan mondial prévus pour 2022, qui viendront alimenter des discussions essentielles et influenceront les décisions de politique publique concernant l’une des questions les plus déterminantes de notre époque.
Une carte blanche de Léopold Ghins, analyste politique à l’OCDE. Les vues exprimées sont personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de l’OCDE.
croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.
Le contrôle du sud-est de l'Ukraine depuis le Donbass aurait un avantage non négligeable pour la Russie, à la fois terrestre et maritime. "Si les Russes prennent toute la rive septentrionale de la mer d'Azov, celle-ci deviendrait alors une mer intérieure russe", explique Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l'Institut français de géopolitique (Université de Paris-VII) et chercheur associé à l'Institut Thomas More, contacté par France 24.
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, commencée il y a un mois, change de nature : l’opération éclair de Vladimir Poutine se transforme en une guerre de position accompagnée d’une politique de la terreur à l’égard des populations, explique Jérôme Fenoglio, directeur du « Monde », dans son éditorial.
Face à l’invasion de l’Ukraine, nos réactions sont passées de la stupeur et de la peur à l’aide et l’accueil des ukrainiens. Si la guerre et ses souffrances insondables sont loin d’être finies, la morale ne doit pas nous interdire de réfléchir et de tenter de comprendre. Au plan géopolitique, les analyses vont bon train. Quelles sont les moteurs de l’action de Vladimir Poutine [1] ? Jusqu’où va-t-il aller dans l’usage des armes de destruction massive (biologiques ou nucléaire) et dans l’extension géographique de son action (vers le Moyen-Orient ou l’Europe ?). Que font vraiment les américains et pourquoi ? Et que fait et va faire la Chine ? Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain. Il me semble en revanche possible de commencer à prendre du recul sur le plan économique.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Cette conférence vient montrer en quoi la coopération internationale, aussi imparfaite et laborieuse soit-elle, reste nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique, et pourquoi les enjeux soulevés par le climat redessinent les relations internationales. Car gouverner le climat, désormais, c’est aussi gouverner l’irréversible, ce qui passera notamment par des choix collectifs déterminants.
Les ministres européens des Affaires étrangères et de la Défense ont formellement avalisé lundi une nouvelle politique de défense commune, la "boussole stratégique", qui prévoit notamment de doter l'Union européenne d'une force de réaction rapide de 5.000 militaires, a annoncé le Conseil de l'UE.
La famille verte vit des lendemains difficiles après l’accord intervenu pour prolonger deux réacteurs nucléaires. Chez Ecolo personne ne prononce le mot "défaite". Pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit.
Nul climato-scepticisme du côté des empires, mais un climato-cynisme, à savoir une anticipation de la fragilisation des sociétés qui découlera de la déstabilisation des écosystèmes consécutive au dérèglement climatique. Concentrons-nous sur le cas russe, même s’il est d’autres candidats pour émarger à cette catégorie comme la Chine, la Turquie ou même les USA à l’avenir si la dérive trumpiste devait se poursuivre. Qu’est-ce donc, plus précisément, que le climato-fascisme ?
L'invasion de l'Ukraine a ouvert une nouvelle matrice stratégique et politique pour les années Vingt. Pour que les politiques climatiques rencontrent l'histoire, l'écologie de guerre doit devenir une politique sociale.
La ministre de l'Intégration sociale Karine Lalieux a tenu jeudi à mettre les choses au point, et à rappeler la loi, autour de l'aide sociale qui doit être apportée aux personnes ayant fui la guerre en Ukraine et ayant obtenu la protection temporaire en Belgique.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) craint un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l'Ukraine, estimant que les barils russes ne pourront pas être facilement remplacés dans l'immédiat. "La perspective de perturbations à grande échelle de la production russe menace de créer un choc mondial de l'offre pétrolière", écrit l'agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, dans un rapport mensuel.
La marche pour le climat devait à l’origine dénoncer l’absence de cette thématique dans les débats pour la présidentielle. Mais la guerre en Ukraine occupait les esprits de manifestants sans illusions sur un sursaut des politiques à court terme.
Avec 17 millions d’habitants, un port immense, des usines gigantesques et de nombreux bureaux de recherche et développement, Shenzhen est souvent décrite comme la Silicon Valley chinoise. Dimanche 13 mars, la ville a fermé ses services non essentiels face à une recrudescence des cas de coronavirus, en respect de sa politique « zéro Covid ».
Après deux années compliquées, les militants pour le climat reviennent pour une grande marche le 12 mars. Le mouvement, en pleine recomposition, s’interroge sur les tactiques à privilégier : marches, blocages, mandats politiques...
A lors que la Libye est en pleine crise politique, avec deux gouvernements concurrents revendiquant le pouvoir exécutif, l’ONU a mis en garde contre toute « provocation », jeudi 10 mars, à la suite d’informations sur une mobilisation de groupes armés autour de la capitale, Tripoli.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.
Ces contaminations restent sans commune mesure avec les bilans dans le reste du monde, mais elles sont pour la Chine à leur plus haut niveau depuis mars 2020. Le pays, où le coronavirus a été initialement détecté fin 2019, observe une politique du zéro Covid, qui a permis d'endiguer rapidement l'épidémie, mais s'accompagne d'un coût social et économique élevé.
L'Oxford Institute for Energy Studies (OIES) a consacré plusieurs publications aux impacts de la guerre en Ukraine sur les marchés énergétiques depuis le début de l'invasion russe(1). Dans la publication en anglais ci-après mise en ligne le 7 mars, Michael Meidan(2) décrit en autres les conséquences possibles du conflit pour la Chine à court et plus long terme et la position de Pékin, « dans une impasse d'un point de vue géopolitique » : c'est un partenaire politique proche de la Russie, comme l'attestent plusieurs accords importants conclus dans le secteur énergétique en février 2022 mais le pays ne souhaite pas s'exposer à des risques de sanctions occidentales.
Tout comme en Belgique, les inquiétudes concernant l'approvisionnement en énergie alors que les prix grimpent en flèche à la suite de la guerre en Ukraine ont relancé le débat politique en Allemagne sur la sortie du nucléaire.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la suspension de la production pétrolière de deux gisements majeurs, causant d'importantes pertes pour ce pays très dépendant de la vente d'hydrocarbures et qui connaît une grave crise politique. La production a été stoppée après qu'un groupe armé a "fermé les vannes acheminant le brut" sur les sites d'al-Charara et al-Fil, forçant la compagnie à "déclarer l'état de force majeure", mesure qui permet une exonération de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison, a indiqué la NOC sur Facebook.
Les chercheurs se plaignent de ne pas être écoutés. Mais veulent-ils vraiment se faire entendre? La posture neutre du GIEC n’est plus tenable au regard des enjeux.
Dans les débats que suscite la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, on peut entendre des voix qui, parfois de bonne foi, cherchent à relativiser les choses, à les mettre en perspective. On assiste au même phénomène sur d’autres sujets sensibles, comme la politique chinoise à l’encontre des Ouïghours.
Depuis de nombreuses années, l'Occident commet une erreur récurrente : celle de définir et aborder la politique internationale selon des valeurs, critères, prismes occidentaux, comme si le monde entier pensait comme nous. Tombés dans le piège du wishful thinking et du biais de confirmation, nous ne voyons pas les réalités en face et refusons de nommer explicitement nos adversaires avant qu'il ne soit trop tard.
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.
L’experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l’invasion de l’Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
Un monde plus chaud sera aussi un monde plus violent. Alors qu'une hausse des températures d'à peine 1 °C depuis l'ère préindustrielle a déjà des conséquences préoccupantes pour la sécurité nationale et internationale, il ne fait pas de doute que cette tendance va s’amplifier et nous faire entrer dans une longue période de tensions. Les armées ne doivent pas seulement réduire leur empreinte carbone. Acteurs majeurs de la paix et de la sécurité, elles doivent aussi s’adapter à une situation qui affecte lourdement leurs missions et leurs capacités pour s’engager dans une véritable politique de sécurité climatique.
Où atterrir ? Demandait Bruno Latour dans son précédent ouvrage, pour formuler la question qui se pose à tous les terriens confrontés à la crise climatique. Il vient de publier, aux côtés du sociologue Nikolaj Schultz, un nouveau livre intitulé Mémo sur la nouvelle classe écologique, qui explore la dimension politique de cette crise. Il a accordé un entretien à La Grande Conversation sur la thèse qu’il y défend : l’émergence nécessaire d’une nouvelle classe dirigeante, consciente de l’enjeu de l’habitabilité de la planète.
Propulsé sur le devant de la scène politique mondiale avec l’invasion russe, le chef de l’Etat ukrainien fait l’objet de multiples rumeurs.
L'oligarque Oleg Deripaska a réclamé lundi la fin du "capitalisme d'Etat" en Russie face à la crise provoquée par les sanctions occidentales, à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. "C'est une vraie crise là, et il faut de vrais managers de crise (...) il faut absolument changer de politique économique et mettre fin à tout ce capitalisme d'Etat", a écrit sur Telegram le milliardaire et fondateur du géant de l'aluminium Rusal.
L'Allemagne a signalé dimanche un revirement dans ses principales politiques énergétiques, en évoquant la possibilité d'allonger la durée de vie des centrales à charbon et même des centrales nucléaires afin de réduire sa dépendance au gaz russe, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Alors que les idées biorégionalistes se diffusent en France, leur histoire reste en partie à écrire. Ce mouvement écologiste venu des États-Unis se distingue en effet par une diversité d'approches peut-être incompatibles entre elles. Parmi les utopies écologistes ayant émergé dans les années 1970, le biorégionalisme resta longtemps exclusivement nord-américain. Après une large diffusion internationale depuis au moins deux décennies, le concept commence seulement à se faire une place en France. Au cœur
Opposer la viabilité économique et la durabilité environnementale, c’est passé à côté du débat. Il convient de changer la politique agricole tant au niveau européen qu’en Wallonie, pas seulement pour la verdir mais parce qu’elle est en échec.
"Si vous avez une expérience du combat et que vous ne voulez plus regarder l'indécision de vos responsables politiques, vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe", a déclaré M. Zelensky.
D'après la société énergétique Wintershall Dea, qui a publié son rapport annuel ce jeudi, l'exploitant du gazoduc Nord Stream 2 pourrait faire valoir des demandes de compensation si la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 était empêchée par des interventions politiques. L'entreprise allemande est l'un des financeurs du projet.
Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche du 20 février, le Fonds mondial pour la nature (WWF) demande la création d'une autorité indépendante chargée de passer au crible l'impact climatique des politiques publiques. Cette institution aurait le pouvoir de délivrer "un passe climatique" aux projets du futur gouvernement.
L'écologie politique est devenue depuis le milieu des années 1980 une force politique majeure dans notre pays, et dans d'autres pays occidentaux. Cependant, elle recouvre des sensibilités idéologiques très diverses allant du progressisme au conservatisme, voire à une attitude réactionnaire. La diversité du tissu associatif montre la pluralité de l'expression. Le mérite de Stéphane François est de nous aider à saisir ces nuances en donnant une présentation précise, érudite même, et pourtant claire des groupes et courants concernés. Son propos pourra parfois apparaître un peu provocateur : alors qu'il est de bon ton de considérer que l'écologie politique se situe à gauche du spectre politique, il présente des aspects de droite qui animent aussi celle-ci, ou qui même déterminent une part importante de sa conception du monde. Cet ouvrage souligne, en effet, les aspects nostalgiques, technophobes et parfois antilibéraux, qui s'expriment dans les textes et les discours. Il montre aussi l'existence d'une éco
Un ancien membre de la direction de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) dénonce une « politique de dissimulation et de minimisation » des incidents de sûreté. Et assure qu’on l’a forcé à se taire.
La question climatique fait émerger une nouvelle lutte des classes, estime Bruno Latour. Si les anciens rapports de force sociaux demeurent, les manières de répondre, ou pas, à la crise écologique viennent bouleverser nos représentations politiques.
Politique et évaluateurs demandent aux travailleurs sociaux d’utiliser une novlangue managériale qui évacue le négatif (crise, gentrification…) pour ne retenir que du positif (mixité, revitalisation…). Mensonges.
La Russie utilise le gazoduc Nord Stream 2 comme une "arme géopolitique", a estimé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de son entretien, lundi, avec le chancelier allemand, Olaf Scholz. Cette liaison gazière contournant l'Ukraine continue de susciter des tensions entre Berlin, Kiev et Washington.
En bloquant un pont entre le Canada et les États-Unis, les manifestants anti-mesures sanitaires ont touché un nerf central pour l'industrie automobile et forcé les géants du secteur à suspendre ou ralentir temporairement les chaînes de fabrication dans plusieurs usines.
Longtemps négligés par les responsables politiques lors des grandes réunions sur l'environnement, les océans jouent pourtant un rôle primordial dans la régulation du climat. Et sous le poids du réchauffement climatique et des activités humaines, ils sont sous pression.
La communauté internationale serait-elle prête à s’emparer de la protection des océans ? Dès mercredi, à Brest, décideurs politiques et acteurs du monde marin se mobilisent pour apporter des réponses au péril écologique que l’Homme fait peser sur cet espace. Mais pour nombre d’observateurs, cette initiative d’Emmanuel Macron n’est qu’un coup d’éclat médiatique sans portée concrète. Décryptage avec Catherine Le Gall, autrice d’une enquête sur l’accaparement des océans par les multinationales.
Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? Entretien avec Emmanuel Pont, auteur d’un livre qui tente de répondre à cette question délicate à partir d’une approche transdisciplinaire, entre démographie, environnement, politique et éthique.
La crise qui a frappé l’industrie européenne en 2021 semble avoir servi d’électrochoc au Vieux Continent, qui a décidé de réinvestir dans ce secteur afin de gagner en indépendance. Et entrouvre même une brèche dans son rejet des politiques industrielles interventionnistes.
Alors que l’enjeu écologique devient de plus en plus pressant, la question de faire ou non des enfants passe du statut de choix intime à celui de question de société. Une enquête scientifique sur les enjeux politiques, écologiques et éthiques de la démographie mondiale
L’agriculture familiale est en train de mourir. Pour Marlène Feyereisen[1], sociologue de l’environnement, il est urgent, au-delà d’un soutien à ce modèle, d’en expérimenter d’autres en associant à la réflexion les consommateurs, les citoyens, le monde associatif et les agriculteurs non issus du monde agricole. Bref, il faut passer d’une politique agricole à une politique alimentaire. Interview.
« Ni libre-échange, ni nationalisme économique », c'est le mot d'ordre de l'essayiste Aurélien Bernier qui a publié récemment « L'urgence de relocaliser » (Utopia), un ouvrage dans lequel il réfléchit concrètement à cette question qui apparaît aujourd'hui comme fondamentale.
L’écrivain et journaliste Rod Dreher, auteur du livre Live Not by Lies (Ne vivez pas de mensonges), pense que notre crainte de la douleur et des conflits a été exploitée par les élites et a permis l’instauration d’un totalitarisme « souple » dans une grande partie de l’Occident. Il prévient que nous en sommes à un point critique et que nous devrions repousser ce phénomène pour empêcher le totalitarisme « dur » de s’installer.
Une centaine de milliers de poissons morts ont été rejetés à la mer au large de La Rochelle, jeudi, par l'un des plus gros navires de pêche au monde. Alors que l'équipage évoque un "incident", l'ONG Sea Shepherd dénonce un "pillage" et espère éveiller les consciences citoyennes afin que des décisions politiques strictes soient prises pour lutter contre la surpêche.
Il est temps de créer un nouveau contrat social et repenser de fonds en comble notre politique d’aménagement du territoire. Les dynamiques locales peuvent être exceptionnelles.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
Nazisme, liens avec l’écologie… Pour comprendre l’essor de l’écofascisme, il faut remonter aux sources de cette idéologie. La menace est réelle, tant cette doctrine fait écho à certaines idées du candidat Éric Zemmour.
Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.
Comment le conservatisme s’appuie sur les demandes paradoxales de la lutte pour la protection de l’environnement
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Depuis sa naissance, le capitalisme a démontré qu’il était nuisible pour la Terre et ses habitant·es. Aujourd’hui, l’état de la planète ne permet plus de tergiverser. Le projet réformiste conduit par les recettes social-démocrates ne pourra empêcher le désastre. Il s’agit d’impérativement attaquer le mal de front et se préparer à un changement radical du système actuel.
Les cours du pétrole grimpaient légèrement jeudi, toujours galvanisés par la crise Ukraine-Russie, après avoir dépassé de nouveaux records la veille, dont la barre symbolique des 90 dollars le baril pour le Brent.
Depuis la première fois depuis 2014, le prix du baril de Brent est passé sur la barre des 90$, pour être précis à 90,39$ à Londres. A New York, il est grimpé sur les 88$. Il est à noter que l’année dernière, à la même époque, il ne fallait que 55 billets de 1 dollar pour acquérir les 159 litres d’un baril. Imaginez, un litre de pétrole moins cher qu’un litre de Coca-Cola.
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
L’Institut Momentum a exprimé son intérêt pour analyser le cas pratique d’une campagne politique fondée sur la décroissance. Il sera donc question des raisons qui justifient, pour Delphine Batho, sa décision de faire campagne sur ce thème.
Des parlementaires européens de tout le spectre politique sont furieux du refus de la Commission européenne de les consulter sur un projet de proposition visant à qualifier le gaz et le nucléaire de source d’énergie «  transitoire  », ont déclaré des sources parlementaires à EURACTIV.
Annoncé l'année dernière par Thomas Dermine, secrétaire d'Etat à la Politique scientifique, la nouvelle institution fédérale remplira ses premières missions l'été prochain, depuis le site ucclois qui abrite déjà l'Observatoire royal, l'IRM et l'Institut d'Aéronomie spatiale.
Dans une note politique, la Coalition belge contre les armes nucléaires formule un certain nombre de recommandations politiques pour restaurer la crédibilité du pays et jouer un rôle de premier plan dans le désarmement nucléaire international.
Pour les militant écologistes, l’absence de réaction des politiques et l’atonie générale face à la catastrophe annoncée peuvent être source d’inquiétude, avec des conséquences bien réelles.
Les cours du pétrole s'envolaient mardi, les risques géopolitiques faisant craindre de nouvelles perturbations d'une offre déjà tendue, hissant les prix à de nouveaux sommets plus atteints depuis sept ans.
Un groupe informel comprenant certaines des personnes les plus influentes de la politique climatique de l’UE a été discrètement établi en décembre à l’initiative d’un groupe de réflexion allemand influent. EURACTIV a les détails du forum dont l’objectif est de faire passer le paquet de législation climatique de l’UE « Fit for 55 ».
Les apiculteurs d’Europe sont mis en difficulté par les politiques agricoles. Ces dernières décennies les politiques européennes, et en particulier la Politique agricole commune (PAC) ont promu l’intensification de l’agriculture, affectant sévèrement les abeilles. Pesticides et raréfaction des ressources sont désormais la norme. La prochaine programmation de la PAC n’annonce que peu de progrès.
L’histoire continue revient sur un événement qui a fait trembler le monde de l’automobile. La fraude au moteur diesel de VW entre 2009 et 2015 est considérée comme la plus grosse fraude de l’ère industrielle. Une fraude qui a conduit VW à devoir sortir le chéquier, 25 milliards de dollars tout de même, qui a poussé les autorités à revoir toute la politique d’homologation, qui a obligé de plus en plus de villes à interdire les véhicules les plus polluants, (surtout les diesels) et qui a précipité le déclin des diesels au profit de l’essence et des moteurs électriques.
Vivons-nous dans l’Anthropocène ou le Capitalocène ? Alors que le dérèglement climatique s’intensifie, la question n’est pas que sémantique, mais hautement politique tant « la logique du révolté est [...] de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel1 ». Brève histoire d’un débat qui restructure la lutte des classes.
L’idée d’un grand rationnement continue de faire son petit bonhomme de chemin, cette fois-ci en Irlande. Comme je le dis souvent, je ne pense pas que ce genre de chose sera implémenté à très court terme par prévention et anticipation. Mais si un jour le changement climatique et/ou l’épuisement des ressources entraine trop de pénuries, de dégâts matériels, de conflits sociaux et de morts, ET que notre trajectoire reste complètement hors des clous en ne faisant confiance qu’au marché, au progrès technologique et aux politiques molles…
On sait que la transition écologique va avoir un impact négatif sur un certain nombre d’acteurs et nous sommes encore dans une époque où quand quelque chose va avoir un impact négatif, on évite de le faire ou on le fait a minima pour limiter les impacts. Ceux qui réfléchissent la transition écologique, eux, se disent que nous n’en sommes plus au stade où on devrait remettre en cause l’objectif. On devrait au contraire ne plus discuter l’objectif mais plutôt les modalités d’accompagnement pour éviter que les acteurs impactés négativement le soient très fortement, en se demandant comment on peut les reconvertir par exemple....
Une large majorité d’Américains considèrent que l’instabilité politique est la plus grande menace contre les États-Unis où la démocratie pourrait s'"effondrer", selon un sondage paru mercredi qui confirme la profonde division du pays un an après l’assaut du Capitole par des partisans de l’ancien président Donald Trump.
Alors même qu'industriels et gouvernements promettent une révolution future de l'hydrogène bas carbone, le déploiement et le stockage de ce vecteur énergétique interrogent. Car les obstacles à son développement concret restent nombreux, et les ambitions, toujours à l'état de projets. D'autant que les stratégies politiques diffèrent en la matière... et se contredisent parfois. Explications.
Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de "Mémo sur la nouvelle classe écologique" (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter. Le livre tire un constat de faiblesse de l'écologie politique.
Les responsables du mouvement demandent aux autorités de respecter la déclaration de politique générale du gouvernement, qui pointe l'importance de la transition écologique, ainsi que les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en matière d'émissions de CO2.
Une raison majeure du désarroi de la gauche est qu’elle n’a pas achevé sa mue idéologique. Si elle a intégré l’exigence écologique, elle n’en a pas encore tiré les conséquences : dire aux classes moyennes qu’il faut réduire la consommation matérielle et aller vers une société du lien.
C'est une donnée qui n'est pas encore prise en compte dans les politiques publiques. Alors que les plus fortunés émettent bien plus de CO2 que les ménages les plus modestes, les politiques climatiques s'adressent à tous sans distinction, pesant même parfois davantage sur les plus pauvres. De nouvelles études récentes confirment le poids des plus riches dans la crise climatique et recommandent de prendre des mesures ciblées tels que des impôts progressifs en fonction des émissions et des revenus.
À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ?
Et s’il fallait partir de l’espace domestique, du quotidien et de la maisonnée pour (re)penser toutes les dimensions de la catastrophe écologique ? Plusieurs mouvements féministes des années 1960 ont insisté sur la nécessité de considérer le privé et le personnel comme politique. Geneviève Pruvost renouvelle ce champ d’interrogations en articulant perspectives féministes, subsistance et reprises de terres.?
La nuit du réveillon de Nouvel an, la Commission a discrètement dévoilé un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz. L’objectif de cette proposition : faciliter le financement d’installations contribuant à lutter contre le changement climatique. L’Europe est-elle vraiment en train de dérouler le tapis vert au nucléaire et au gaz naturel ?
L'émergence du bitcoin et des cryptomonnaies pousse les banques centrales à réfléchir à émettre leur propre devise numérique. Et la Chine a pris les devants avec le lancement de son yuan numérique. BFM Business revient sur les enjeux que soulève l’émergence de ces monnaies de banque centrale avec Xavier Lavayssière, chercheur spécialiste des cryptomonnaies et des questions de régulation touchant à la blockchain.

2021

Une politologue faisant partie d’un comité consultatif de la CIA sur l’instabilité politique à travers le monde a appliqué ses méthodes aux États-Unis. Pour elle, le pays n’est déjà plus tout à fait une démocratie et “est entré dans une zone très dangereuse”.
Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres, Léna Balaud et Antoine Chopot,
Les pénuries et l'inflation verte, ou "greenflation", mettront fin à l'ère de l'idéalisme en matière de politique énergétique.
« Si la croissance était abandonnée comme objectif politique, la démocratie devrait aussi l’être », écrivait Wilfred Beckerman, économiste d’Oxford, en 1974. Un point de vue provocateur, qui visait surtout à répondre au séisme provoqué par la parution du rapport Meadows, le premier à souligner les dangers d’une croissance sans limite pour la survie de l’espèce. Un débat politique et, déjà, très clivant.
Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
Vers une pénurie de métaux et de terres rares, problème de taux de retours énergétiques pour les extraire, incompétence de nos politiques sur le sujet. Découvrez cet extrait du livre de Guillaume Pitron, la Guerre des métaux rares, en audio, illustré du savoir et des recherches d'Olivier Vidal chercheur au CNRS
L’émergence du nouveau variant Omicron n’est pas un cas fortuit. C’est le résultat largement prévisible et quasiment inévitable d’un énorme fiasco politique mondial. Les gouvernements des pays riches ont sciemment laissé les pays à revenus faibles ou intermédiaires ne pas être vaccinés
Pendant une longue période, l'Arctique se trouvait principalement à la périphérie de la politique mondiale.Mais le principal facteur était la difficulté d'exploiter son territoire: l'éloignement, le climat austère, l'absence d'infrastructure, le coût élevé pour la réalisation de projets. Le réchauffement climatique pourrait foncièrement changer cette idée reçue et transformer le pôle Nord en endroit de concurrence géopolitique, économique et idéologique entre les grandes puissances.
Pourquoi saboter des antennes-relais ? Associant révolte viscérale et lutte contre la « numérisation de la société », trois saboteurs expliquent à Reporterre le sens politique de leur action et ce qui les a fait franchir la barrière de la légalité.
Comme d’autres conférences climat avant elle, la COP26, qui s’est tenue à Glasgow début novembre 2021, aura pris l’allure d’un grand rassemblement tantôt critiqué pour la démagogie du contraste entre actions et discours, tantôt attendu pour l’impact qu’il aura sur les générations futures (en se promettant d’agir « avant qu’il ne soit trop tard »).
La cour d'appel de Bruxelles a estimé mardi que la politique du gouvernement flamand en matière de lutte contre la pollution de l'air, élaborée à la suite d'un jugement du tribunal de première instance de Bruxelles, ne répondait pas aux exigences dudit jugement.
Bonjour Aurélien, la relocalisation n’a-t-elle pas déjà commencé ? Malheureusement non. Avec la pandémie, nous avons eu droit à des discours vibrants sur la souveraineté industrielle ou alimentaire, mais les réponses politiques apportées depuis sont ridicules.
Après une année de mobilisations et une lutte finalement victorieuse, ils retournent dans leurs champs. Des milliers d’agriculteurs indiens empaquetaient leurs affaires et démontaient les villages de tentes, samedi 11 décembre, à la périphérie de New Delhi, afin de rentrer chez eux au terme d’une année de manifestations contre la politique agraire du gouvernement.
Cyril Dion, le réalisateur du documentaire Animal – en salle depuis le 1er décembre – raconte à Amandine Lepoutre, présidente du think tank Thinkers & Doers, son engagement contre la sixième extinction de masse. Le militant écologiste appelle les décideurs économiques et politiques à penser leurs engagements au prisme du vivant. Pour durer.
Il existe cependant encore un certain nombre d'exceptions. Il s'agit notamment des interventions qui menacent la sécurité nationale des États-Unis. Des investissements pourraient également être nécessaires pour élargir l'accès à l'énergie dans des zones vulnérables. La politique ne s'applique pas non plus aux projets existants, y compris ceux que les États-Unis ont soutenus sous différents gouvernements.
Moins connu que le nucléaire civil, le nucléaire militaire produit une quantité importante de déchets radioactifs, selon un rapport. Les risques vont croître car l’État poursuit sa politique de dissuasion nucléaire.
Il parait que le mieux est parfois l'ennemi du bien. C'est un peu le sentiment que l'on a lorsqu'on observe les débats sur la transition énergétique.
Il était une figure marquante de l’écologie en France. Pierre Rabhi a été emporté par une hémorragie cérébrale à Lyon, le 5 décembre, à 83 ans. Il a fortement contribué à faire progresser la conscience écologique auprès du grand public dès les années 2000, sans lui impulser un contenu politique.
Au milieu des hommages, plusieurs personnalités politiques et anonymes ont tenu à rappeler les propos contre le mariage pour tous ou la PMA du philosophe.
Le bonheur se cache dans une croissance infinie. C’est avec ce concept que les dirigeants de nos pays ont pris l’habitude de mentir à la hausse. Dans cette surenchère de promesses dithyrambiques, les peuples ont fini par y croire et l’exiger. Ainsi, sans proposer monts et merveilles, les chances d’élection s’amenuisent proportionnellement.
A l’occasion de la COP26, le chercheur en géopolitique de l’environnement et des migrations François Gemenne répond à 10 questions sur le réchauffement climatique
Après plusieurs semaines de manifestations à Ispahan, contre les politiques de gestion des ressources en eau, la police iranienne est intervenue, samedi, ainsi que la veille, pour empêcher les rassemblements. Le pays connaît une multiplication d'épisodes de sécheresse.
Plus de deux cents personnalités, politiques, scientifiques, artistes, représentants d’associations et de syndicats demandent, dans cette tribune, l’arrêt immédiat de la construction de méga-bassines : « ces projets aberrants d’accaparement de l’eau ». Pour eux, les méga-bassines sont le « symbole d’un modèle néfaste aux paysan·ne·s et à nos territoires, qui refuse de se réinventer et de s’attaquer aux racines du problème : l’agriculture productiviste.»
Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité  de la Terre dans une décence commune. Cette réédition de la trilogie des "Politiques de l'Anthropocène" entend y contribuer. Lire la suite Âge de l'épuisement des ressources, du bouleversement des cycles naturels, l'Anthropocène s’illustre par la rapidité des transformations thermo-industrielles du système-Terre. En dépit de cette accélération sans analogue, les sociétés contemporaines continuent de se nourrir de valeurs obsolètes. La croissance est l’une d’elles.
La question sous-jacente des politiques de transport est celle de la mobilité et de l’accessibilité désirables pour nos sociétés et des moyens de les assurer de manière durable. La voiture a pris un rôle prépondérant dans nos pratiques de mobilité (tant « physiquement » que dans l’imaginaire collectif). Aujourd’hui plus que jamais, ce rôle doit être questionné. C’est pour aider à la réflexion qu’IEW a mis à jour son dossier « L’automobile en questions ».
Les députés européens ont approuvé, le mardi 23 novembre, une vaste réforme de la PAC, censée favoriser l’allocation des fonds communautaires à des exploitations plus modestes et à un mode de culture plus vert. Mais pour les écologistes et les agriculteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement, le plan adopté n’est pas à la hauteur des ambitions environnementales de l’UE.
A Rochefort, Proximus veut revendre un tiers du massif de la Héronnerie, composée de magnifiques chênes bicentenaires, à un promoteur immobilier. Un dossier troublant en décalage total avec les enjeux sociétaux actuels et les engagements politiques wallons. Et si on en faisait un dossier exemplaire?
faut-il envisager la décroissance ? Ou bien n’est elle que projet fou de doux rêveurs ? Le mot, dont les premiers usages remontent aux années 1970, effraie quelque peu. Aucun consensus ne domine sur sa définition, et pourtant, des personnalités politiques ou des experts scientifiques la brandissent comme une solution face aux défis sociaux et environnementaux. Qu’en est-il réellement ?
Les projections de réchauffement élaborées par l'ONU à partir des engagements et des politiques de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sont plus incertaines qu'on ne le pense, insiste une étude publiée lundi.