Jean-Baptiste Fressoz

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2025

Dans une plongée dans l’Amérique en clair-obscur, Bruno Colmant livre un recueil saisissant de chroniques forgées au fil de trois décennies d’observation des États-Unis, un pays à la croisée permanente de ses destins. Avec une plume à la fois intime et incisive, il décrypte les convulsions sociopolitiques, économiques et culturelles d’une nation fracturée par Donald Trump.
Accusé de dérive autoritaire, Donald Trump a assuré lundi qu'il n'était "pas un dictateur", ajoutant que beaucoup d'Américains "aimeraient en avoir un". Ses détracteurs pointent notamment sa politique migratoire et sécuritaire, dont l'envoi de la Garde nationale à Washington pour maintenir l’ordre.
Depuis plusieurs semaines, le président américain a ordonné le déploiement massif de la Garde nationale dans des bastions démocrates, sous prétexte de lutte contre la criminalité. Washington, Los Angeles, bientôt Baltimore et Chicago : la stratégie choque et interroge. Est-ce vraiment une réponse sécuritaire, ou une opération politique pensée pour affaiblir ses adversaires ?
La Garde nationale américaine, mobilisée à Washington, a commencé à porter des armes dimanche dans la capitale, où plus de 2200 effectifs ont été déployés pour lutter contre le crime à la demande de Donald Trump, a annoncé l’armée.
Donald Trump a lancé lundi que beaucoup d'Américains "aimeraient avoir un dictateur", pendant une conférence de presse improvisée et prolongée dans le Bureau ovale, consacrée à des sujets de sécurité et à des récriminations contre ses opposants.
Un ancien conseiller de sécurité nationale perquisitionné, le chef du renseignement militaire limogé, ou encore une gouverneure de la FED menacée d’être virée : Donald Trump s’attaque en force à tous ceux qui le contredisent.
Quelque 1.700 soldats de la Garde nationale devraient être mobilisés dans 19 États américains dans les semaines à venir pour aider le ministère de la Sécurité intérieure dans sa mission de lutte contre l'immigration et la criminalité, ont indiqué vendredi des responsables du Pentagone, cités par la chaine d'information américaine Fox News.
Le Parlement texan a adopté, vendredi, une carte électorale controversée qui dilue le vote démocrate, favorisant la majorité républicaine. Donald Trump avait exercé une pression publique pour obtenir ce redécoupage, tandis que les élus démocrates avaient tenté de bloquer le vote en quittant l’État pendant plus de deux semaines.
Aux États-Unis, l’alliance entre franges politiques radicales et acteurs de la Sillicon Valley fait naître un autoritarisme inédit. Derrière la promesse d'innovation et de sécurité, se profile une dictature numérique où la démocratie vacille.
Le redécoupage devrait permettre à Donald Trump et aux Républicains de récupérer cinq sièges aux élections de mi-mandat. En réaction, les démocrates souhaitent redessiner la carte électorale en Californie.


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