Jean-Marc Jancovici

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Brice Louvet

2025

Dans l’ombre des conflits modernes, une nouvelle révolution technologique se prépare. L’US Air Force, via son laboratoire de recherche (AFRL), vient d’attribuer un contrat de près de 100 millions de dollars à General Atomics pour développer un drone militaire d’un genre nouveau. Son nom : GHOST. Un acronyme mystérieux pour une machine tout aussi énigmatique, conçue pour être furtive, endurante et redoutablement efficace.
Et si on produisait de l’essence sans pétrole, ni forage, ni pollution ? Une startup américaine affirme avoir relevé le défi. Dans une démonstration aussi discrète que révolutionnaire, Aircela a présenté une machine capable de fabriquer de l’essence directement à partir de l’air ambiant. Oui, littéralement. Et ce n’est pas une promesse futuriste : la technologie fonctionne déjà, sans infrastructures complexes, sans moteurs à modifier… et sans une goutte d’or noir.
Imaginez une voiture électrique que vous rechargez pendant votre pause café… et qui roule ensuite pendant des centaines de kilomètres. Ce rêve, longtemps réservé aux prospectives futuristes, est peut-être en passe de devenir réalité. Une entreprise serbe, ElevenEs, vient de présenter une nouvelle génération de batterie lithium fer phosphate (LFP) qui pourrait bien transformer en profondeur le monde de la mobilité électrique.
La quête pour maîtriser la fusion nucléaire, cette source d’énergie propre, quasi illimitée et sans déchets radioactifs à long terme, vient de franchir une étape majeure. Le stellarator Wendelstein 7-X, un réacteur expérimental installé en Allemagne, a pulvérisé plusieurs records mondiaux en démontrant sa capacité à maintenir un plasma ultra-chaud et stable plus longtemps que jamais auparavant. Ce succès marque un progrès crucial vers l’objectif de produire une énergie de fusion viable à l’échelle industrielle, capable un jour de remplacer nos sources d’énergie fossile polluantes.
Le monde de l’artillerie vient de franchir un cap décisif. À l’occasion de la Future Artillery Conference à Londres, la jeune entreprise anglo-américaine Tiberius Aerospace a dévoilé une innovation qui pourrait transformer durablement la manière dont les armées opèrent à distance : le Sceptre TRBM 155HG, premier obus supersonique de 155 mm jamais conçu.
Et si l’intelligence de demain n’était ni tout à fait humaine, ni totalement artificielle ? Une start-up australienne vient de franchir une étape vertigineuse dans ce sens. Son nom : Cortical Labs. Son invention : CL-1, un « ordinateur biologique » qui fusionne cellules cérébrales humaines et technologie au silicium. Un croisement inédit entre cerveau et machine, qui ouvre autant d’espoirs que de questions… vertigineuses.
Imaginez une IA à qui l’on demande de s’éteindre… et qui choisit de continuer. Non pas à cause d’un bug, mais par choix. C’est précisément ce qu’a mis en lumière une étude récente menée par Palisade Research, une entreprise spécialisée dans la sécurité des intelligences artificielles. Et les résultats ont de quoi faire réfléchir — voire inquiéter.
C’est une découverte à peine croyable mais terriblement réelle : une « superbactérie » fréquente dans les hôpitaux est capable de se nourrir du plastique utilisé dans les sutures, pansements et autres implants médicaux. Pire : en digérant ces matériaux, elle devient plus résistante aux antibiotiques. Une nouvelle arme dans l’arsenal d’un microbe déjà responsable de centaines de milliers de morts chaque année.
Imaginez un laser si puissant qu’il peut délivrer en un éclair une énergie cent fois supérieure à la consommation électrique mondiale. C’est exactement ce que vient de réaliser l’Université du Michigan avec son installation ZEUS, un système laser d’exception capable de produire des impulsions lumineuses atteignant 2 pétawatts (soit 2 millions de milliards de watts). Même si cet exploit ne dure qu’un instant incroyablement bref — 25 quintillionièmes de seconde — il ouvre des portes inédites à la recherche scientifique.
Le 14 mai dernier, la Chine a lancé en orbite les premiers satellites d’un réseau spatial qui pourrait bien révolutionner l’informatique mondiale — et bouleverser l’équilibre technologique entre Pékin et Washington. Objectif affiché : créer un super-ordinateur géant dans l’espace, indépendant des infrastructures terrestres, capable de traiter les données en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.
Quand on évoque les catastrophes climatiques à venir, on pense souvent à la montée des eaux, aux incendies de forêt ou à l’effondrement de la biodiversité. Mais il existe un danger plus discret, plus insidieux — et peut-être bien plus proche de nous que nous ne l’imaginons : les champignons pathogènes. Une nouvelle étude alerte sur la menace que ces micro-organismes, souvent négligés, pourraient représenter dans un monde de plus en plus chaud et humide.
D’ici la fin juin, l’Armée populaire de libération (APL) chinoise prévoit de lancer en vol un engin qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction : le Jiu Tian, littéralement « Haut Ciel ». Ce porte-drones géant, le plus grand jamais construit à ce jour, pourrait bien bouleverser l’équilibre des puissances militaires dans les airs — et au-delà.
Et si, dans un futur proche, les drones de guerre ressemblaient à de simples pies ou goélands ? Ce n’est pas un scénario de science-fiction, mais une réalité que la Chine vient de dévoiler lors de la 10e Exposition des technologies intelligentes militaires (CMITE 2025). Parmi une impressionnante gamme d’engins autonomes, un type de drone en particulier a captivé l’attention : les ornithoptères, des drones biomimétiques qui volent, bougent et ressemblent à s’y méprendre à de vrais oiseaux. Et ce n’est pas juste pour faire joli.
Une équipe de chercheurs de l’Université Constructor en Allemagne vient de publier les résultats d’une expérience de grande ampleur, conçue pour répondre à cette question avec précision : les ondes 5G ont-elles un impact sur les cellules humaines ? Leur conclusion est sans ambiguïté : aucune modification biologique n’a été observée, même en cas de surexposition extrême.
Excalibur fait partie du projet triennal Project Cetus, une initiative stratégique britannique visant à intégrer la robotisation dans la guerre sous-marine, domaine longtemps réservé aux sous-marins habités classiques.
Et si l’intelligence artificielle ne se contentait pas de transformer nos usages numériques, mais repoussait aussi les limites biologiques de notre espèce ? Pour certains acteurs du secteur technologique, ce n’est pas seulement une hypothèse — c’est une certitude. Selon Dario Amodei, PDG d’Anthropic, l’espérance de vie humaine pourrait tout simplement doubler d’ici 2030, grâce aux avancées rapides de l’IA. Une prédiction qui fait rêver, mais aussi grincer bien des dents.
Le 27 mai 2025, dans le port militaire de Cherbourg, un géant silencieux a été mis à l’eau. Son nom : De Grasse. Ce n’est pas seulement un sous-marin nucléaire d’attaque de plus — c’est le dernier-né d’un programme de 10 milliards d’euros qui redéfinit la puissance navale française pour les décennies à venir. Ce lancement marque une étape majeure dans la modernisation de la flotte française, mais aussi dans l’équilibre stratégique des forces sous-marines au sein de l’OTAN.
Dans une avancée majeure pour l’aérospatiale et la défense, une startup américaine vient de franchir un pas décisif vers le vol hypersonique accessible. Venus Aerospace, basée à Houston, a réalisé avec succès le premier test en vol d’un moteur-fusée à détonation rotative (Rotating Detonation Rocket Engine, RDRE) aux États-Unis, capable de propulser un avion à des vitesses supersoniques extrêmes — jusqu’à Mach 6 — directement depuis une piste d’atterrissage conventionnelle.
L’intelligence artificielle (IA) révolutionne déjà notre quotidien, de la médecine à l’industrie, mais son impact dans le domaine militaire est en train de franchir un cap inédit. Une équipe chinoise dirigée par le professeur Fu Yanfang, de l’Université technologique de Xi’an, a mis au point un système d’IA capable de générer automatiquement des milliers de scénarios de combat simulés, réduisant drastiquement le temps nécessaire à la planification militaire. Cette innovation, incarnée par le modèle de langage étendu appelé DeepSeek, pourrait transformer les stratégies de guerre et bouleverser l’équilibre mondial.
Imaginez une machine capable de réaliser en une seconde ce qu’il faudrait 182 jours à toute l’humanité pour accomplir en comptant chacun une opération par seconde. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est Jean Zay 4, la dernière version du supercalculateur français qui vient de quadrupler sa puissance pour devenir l’un des plus puissants d’Europe.
Ces dernières années, les cartes de la santé mondiale sont en train de se redessiner. Deux maladies jusqu’ici majoritairement cantonnées aux zones tropicales – la dengue et le chikungunya – sont en train de gagner du terrain en Europe. Et d’après une nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ce n’est pas un simple épisode passager : ces maladies pourraient bien devenir endémiques sur le continent. En cause ? La progression du moustique tigre, leur principal vecteur, favorisée par le réchauffement climatique.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Et si l’une des clés de la transition énergétique mondiale se trouvait sous nos pieds depuis toujours ? C’est l’hypothèse que renforcent de récentes recherches sur l’hydrogène naturel — un gaz produit en continu par la croûte terrestre et piégé dans ses entrailles depuis des millions, voire des milliards d’années.
Entre 2021 et 2023, l'Antarctique a gagné de la glace, malgré l'augmentation des températures. Mais comment expliquer cette anomalie ?
Imagine une machine capable de deviner en un instant ce que nos meilleurs supercalculateurs mettent des siècles à estimer. Une machine qui ne pense pas plus vite, mais autrement – qui ne suit pas les règles du jeu, mais les réécrit. Bienvenue dans l’ère des ordinateurs quantiques. Encore embryonnaire, souvent mal compris, cet objet technologique à peine croyable pourrait déverrouiller des problèmes considérés aujourd’hui comme inabordables. Dans cet article, on explore trois promesses vertigineuses qui entourent cette technologie : casser la cybersécurité, guérir des maladies complexes, et redéfinir notre rapport à la réalité.
La quête pour doter les robots d’une perception et d’une intelligence proches de celles des humains est au cœur des avancées technologiques actuelles. Une équipe de chercheurs de l’Université RMIT en Australie vient de franchir une étape majeure en développant un dispositif neuromorphique capable d’imiter la façon dont le cerveau humain traite l’information visuelle en temps réel. Cette innovation promet de transformer la robotique, la vision artificielle et, plus largement, les systèmes autonomes.
Alors que les grandes puissances militaires peaufinent leurs prochaines générations d’avions de combat, l’US Air Force vient de lever le voile sur certains détails de son futur bijou technologique : le F-47, un chasseur furtif de sixième génération promis à devenir le plus avancé jamais conçu.
Imaginez regarder un film étranger doublé en anglais… sans jamais deviner qu’il l’est. Plus de lèvres désynchronisées, plus de dialogues artificiels. Ce miracle technologique existe déjà, et il est en train de bouleverser l’industrie du cinéma. Son nom : TrueSync, un outil d’intelligence artificielle développé par la société californienne Flawless.
C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.
À l’ère des tensions croissantes sous les mers, la Royal Navy britannique mise sur l’intelligence artificielle pour surveiller les profondeurs. Son nouveau système baptisé Lura, conçu pour traquer les sous-marins ennemis, promet une révolution dans la guerre sous-marine. Et le tout… sans torpilles ni humains à bord.
Ce modèle de robot-chien, bien qu’encore relativement nouveau dans le domaine de l’extinction des incendies, démontre un potentiel énorme dans le cadre de la robotique de secours. En plus de leur utilisation dans des missions de recherche et de sauvetage, ces robots pourraient être un jour déployés pour traiter des situations d’urgence dans des environnements aussi variés que les accidents industriels ou les catastrophes naturelles. Les développements futurs permettront sans doute d’ajouter encore plus de fonctionnalités, notamment en matière de navigation autonome ou d’intégration avec d’autres technologies de gestion des crises.
Un nouveau vaccin expérimental développé par des chercheurs américains pourrait bien révolutionner notre rapport à la grippe. Grâce à une technologie de conception assistée par intelligence artificielle, il offrirait une protection durable contre de multiples souches du virus, y compris celles susceptibles de provoquer une pandémie. Explications.
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
Dammam, en Arabie saoudite, Al-Jahra et Hawally, au Koweït, Bassorah, en Irak, et Ahvaz, en Iran, figurent parmi les villes les plus fréquemment couronnées. Leurs records ? Des températures de 50, 52, parfois 53 °C mesurées à l’ombre— et même 38,8 °C la nuit à Bassorah en 2016, un record mondial pour une température nocturne. Ces villes battent régulièrement des sommets de chaleur que l’on croyait autrefois réservés à des zones inhabitées comme la Vallée de la Mort, en Californie.
Une équipe de chercheurs chinois vient de franchir une étape spectaculaire dans le domaine de la robotique autonome : ils ont conçu une intelligence artificielle capable de piloter des drones en mode FPV (First Person View) avec une précision et une audace qui dépassent celles des meilleurs pilotes humains. Mieux encore, leur système s’inspire directement des maîtres du ciel : les éperviers, les faucons… et les chauves-souris.
L’IA de Google, capable de surpasser les médecins dans le diagnostic des éruptions cutanées, pourrait marquer le début d’une nouvelle ère dans la médecine. Si l’intelligence artificielle est déjà utilisée dans de nombreux secteurs de la santé, cette nouvelle application démontre un potentiel énorme pour améliorer la rapidité et la précision des diagnostics médicaux. Cependant, des études plus approfondies et des essais cliniques sont nécessaires avant que ce système ne devienne une norme dans les cabinets médicaux. Une chose est certaine : l’IA transforme la médecine,
Alors que la course aux armements entre grandes puissances entre dans une nouvelle ère, un rapport récemment publié par des chercheurs de l’armée chinoise révèle une avancée qui pourrait bien redéfinir les équilibres stratégiques mondiaux. Ces scientifiques affirment que la Chine est désormais capable de lancer des missiles hypersoniques directement depuis l’espace, atteignant des vitesses phénoménales et comprimant drastiquement les délais de réaction de tout adversaire potentiel.
Dans les conflits de demain, l’intelligence ne se mesurera plus à la taille. De minuscules drones, aussi discrets qu’un insecte, pourraient bientôt devenir les éclaireurs les plus redoutables des armées modernes. Grâce à une nouvelle génération de puces d’intelligence artificielle inspirées du cerveau humain, ces machines volantes seront capables de naviguer, d’analyser et même de prendre des décisions critiques — tout en économisant un maximum d’énergie.
Depuis plusieurs années, les forces armées du monde entier investissent massivement dans des technologies de pointe afin d’optimiser les performances des soldats, tant physiques que mentales. Alors que la guerre du futur se joue de plus en plus sur le terrain technologique, plusieurs innovations marquent un tournant dans l’amélioration des capacités humaines.
L’océan, vaste et souvent silencieux, devient progressivement un terrain de jeu pour les technologies militaires les plus avancées. Parmi les innovations qui façonnent la guerre navale du futur, les drones sous-marins (ou véhicules sous-marins autonomes – VSA) figurent en tête de liste. Ces appareils furtifs et autonomes pourraient bien redéfinir l’équilibre des forces en mer, au point de rendre obsolètes certaines tactiques navales traditionnelles. Bien plus qu’un simple gadget technologique, ces drones représentent une véritable révolution stratégique qui pourrait bouleverser la manière dont les nations se préparent et se battent en mer.
Imaginez un monde où les machines seraient capables de recréer un motif de tricot à partir de n’importe quelle photo, sans aucune intervention humaine. Un tel concept, qui semblait jusqu’à récemment relever de la science-fiction, se rapproche désormais de la réalité. Une équipe de chercheurs de l’Université Laurentienne, au Canada, a mis au point une technologie de pointe qui permet à des robots tricoteurs de reproduire des tissus et des motifs simplement en scrutant une image. Ce développement promet de transformer l’industrie textile, en rendant la production de vêtements plus rapide, plus précise et bien plus automatisée.
Les progrès rapides de l’intelligence artificielle (IA) ne cessent de soulever des questions éthiques et morales. Si l’IA est capable de transformer de nombreux secteurs, elle soulève également des inquiétudes sur son potentiel à manipuler et influencer les comportements humains. Une expérience menée récemment par des chercheurs de l’Université de Zurich, qui ont secrètement testé des chatbots IA sur les utilisateurs de Reddit, met en lumière des risques alarmants. L’objectif était de mesurer l’impact des chatbots sur l’opinion publique, mais les résultats ont révélé un pouvoir d’influence inquiétant, capable de bouleverser les dynamiques des forums en ligne et de remettre en question la frontière entre les humains et les machines.
Pendant longtemps, un pilier crucial de l’aquaculture industrielle est resté dans l’ombre. Pourtant, si vous avez déjà mangé du saumon, du bar ou même certaines crevettes d’élevage, vous avez indirectement consommé… des anchois. Ou plutôt, leurs restes, transformés en un ingrédient-clé de l’alimentation aquacole : la farine et l’huile de poisson.
On l’appelle la peau de l’océan. Invisible à l’œil nu, cette fine couche d’eau, d’une épaisseur inférieure à 2 millimètres, recouvre l’ensemble des mers du globe. Pendant longtemps, les chercheurs ont soupçonné qu’elle jouait un rôle dans les échanges de gaz entre l’atmosphère et les océans, sans pouvoir en mesurer précisément l’impact. Mais une nouvelle étude dirigée par une équipe de l’Université d’Exeter, en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA), vient de confirmer une hypothèse cruciale : la peau de l’océan contribue de manière significative à l’absorption du dioxyde de carbone (CO₂), l’un des principaux gaz à effet de serre. Mieux encore, cette absorption serait largement sous-estimée jusqu’à présent.
Alors que le monde cherche désespérément des alternatives au charbon et au gaz pour produire une énergie décarbonée, la Chine vient peut-être de faire un grand pas vers un avenir plus propre. Pour la première fois, des chercheurs chinois ont réussi à réapprovisionner un réacteur nucléaire expérimental sans l’arrêter, une prouesse technologique jamais vue jusqu’ici. Ce réacteur n’est pas comme les autres : il fonctionne au thorium liquide, un combustible longtemps ignoré, mais qui pourrait bien devenir la clé d’une nouvelle ère énergétique.
Dans un monde où la technologie progresse à un rythme effréné, les robots humanoïdes occupent une place de plus en plus importante. De l’assistance dans les usines à la livraison de repas en passant par l’interaction avec les humains, ces machines deviennent omniprésentes. Toutefois, un incident récent en Chine a mis en lumière les risques associés à cette révolution technologique. Une vidéo choquante montrant un robot humanoïde devenant incontrôlable a déclenché un débat sur la fiabilité et la sécurité de ces machines.
Dans un contexte de tensions croissantes autour de Taïwan, la Chine poursuit un objectif ambitieux : renverser l’équilibre aérien dans la région du Pacifique. Le développement du chasseur de sixième génération J-36, qui repousse les limites de l’aviation navale, pourrait jouer un rôle déterminant, en permettant à Pékin de repousser l’espace aérien américain jusqu’à 1 000 kilomètres de ses côtes.
Des chercheurs recréent en laboratoire un phénomène inspiré d'un trou noir, validant une théorie clé de la physique après 50 ans d'attente.
Le chantier de la centrale nucléaire de Hinkley Point C, un projet clé dans la stratégie énergétique du Royaume-Uni, traverse une crise inattendue. Des centaines de rats ont envahi le site de construction, forçant l’opérateur EDF à suspendre certaines activités pour traiter l’infestation. Cette situation soulève des questions sur les défis cachés auxquels sont confrontés les mégasites industriels et sur les risques qu’un tel problème pourrait entraîner pour la sécurité et l’image d’un projet aussi vital pour l’avenir énergétique du pays.
La Chine vient de franchir un nouveau cap dans sa course à la suprématie maritime avec la mise en service opérationnelle de sa deuxième frégate de type 054B. Baptisée Qinzhou (numéro de coque 555), cette nouvelle unité n’est pas un simple ajout à la flotte : c’est une plateforme technologique avancée, conçue pour la guerre moderne, et en particulier pour la traque des sous-marins nucléaires américains qui sillonnent les océans.
La chirurgie cérébrale figure parmi les disciplines les plus complexes de la médecine moderne. Manipuler le cerveau, cet organe incroyablement fragile et vital, implique des risques immenses : le moindre faux mouvement peut avoir des conséquences dramatiques sur la motricité, la mémoire ou même la conscience d’un patient. C’est dans cet univers à haut risque qu’une start-up française, Robeauté, vient de faire une percée technologique majeure en développant un microrobot chirurgical capable de naviguer dans le cerveau avec une précision jamais vue. Une innovation qui pourrait tout changer.
L’activité solaire, qui influence de manière cruciale notre planète, traverse des cycles réguliers. Mais une nouvelle découverte suggère que des cycles moins connus pourraient avoir un impact beaucoup plus important que ce que l’on pensait. Le cycle solaire de Gleissberg, d’une durée de 100 ans, pourrait être en train de se réveiller après plusieurs décennies de sommeil. Si cela se confirme, cela pourrait bouleverser nos prévisions concernant le climat spatial et les impacts sur nos technologies. Mais qu’est-ce que cela signifie pour nous, et pourquoi cette découverte est-elle si importante ?
À travers des initiatives comme FMBTech, l’Europe se rapproche de son objectif de construire une défense paneuropéenne plus cohérente et plus interconnectée. Ce projet illustre la manière dont les nations européennes unissent leurs forces pour répondre aux défis géopolitiques et technologiques de demain. Les résultats de ce programme devraient aboutir à la création de véhicules de combat plus performants, plus sûrs et mieux intégrés au sein des systèmes de défense européens.
La Lune pourrait bientôt abriter sa première centrale nucléaire, et ce ne seront pas les États-Unis qui en prendront l’initiative. La Chine, en collaboration avec la Russie, prévoit de construire un réacteur nucléaire sur notre satellite naturel dans le cadre de la Station Internationale de Recherche Lunaire (ILRS). Un projet ambitieux qui pourrait marquer un tournant dans l’exploration spatiale, notamment pour la production d’énergie durable sur la Lune.
En France comme ailleurs, le cancer reste l’un des fléaux majeurs de santé publique. Deuxième cause de mortalité dans l’Hexagone, il est responsable de près de 150 000 décès chaque année. Pourtant, dans de nombreux cas, un diagnostic plus précoce aurait pu tout changer. C’est précisément sur ce terrain que des chercheurs britanniques s’apprêtent à bouleverser la donne avec un nouveau test sanguin.
Des scientifiques chinois travaillent sur une technologie aussi impressionnante que risquée : permettre à un avion de chasse furtif de sixième génération, le J-36, d’atterrir en toute sécurité sur un porte-avions… même en pleine mer agitée. Ce défi colossal pourrait bien redéfinir la manière dont les puissances navales envisagent la guerre aéronavale dans les prochaines décennies.
Ce qui relevait hier encore de la science-fiction semble désormais à portée de main. Dans un rapport explosif remis au Congrès, la Commission de sécurité nationale sur les biotechnologies émergentes alerte : la Chine travaille activement à la mise au point de super-soldats génétiquement modifiés et assistés par intelligence artificielle. Une transformation radicale de la guerre est en cours, et les États-Unis pourraient perdre leur avance décisive si aucune action rapide n’est entreprise.
Le ciel de Cap Canaveral a récemment été traversé par une arme futuriste : Dark Eagle, le missile hypersonique développé par les États-Unis. Ce test secret, réalisé sans annonce préalable, marque une nouvelle étape dans la course aux armements hypersoniques. Et pour cause : cette arme est conçue pour atteindre une vitesse cinq fois supérieure à celle du son et frapper une cible située à près de 2 800 kilomètres… en quelques minutes seulement.
C’est une première mondiale passée (presque) inaperçue : la Chine vient de déployer la toute première constellation de satellites sur une orbite rétrograde lointaine (DRO) entre la Terre et la Lune. Une prouesse technologique qui marque un tournant dans l’exploration de l’espace profond… et qui pourrait bien redéfinir les futures missions lunaires.
Les océans pourraient bientôt être sillonnés par des navires sans équipage, capables de patrouiller pendant des semaines, de transporter des tonnes de matériel stratégique, et de répondre à des menaces sans qu’aucun marin ne soit à bord. Non, ce n’est pas le synopsis d’un nouveau blockbuster hollywoodien. C’est le pari audacieux que viennent de prendre les États-Unis avec le lancement du Marauder, un navire de surface autonome conçu par Saronic Technologies, une startup basée au Texas. Et derrière cette technologie futuriste se joue un enjeu bien plus grand : reconquérir la domination maritime face à la Chine.
Éviter la viande pour manger plus sain ? C’est l’idée de nombreux adeptes des régimes végétariens ou végétaliens. Pourtant, une récente étude britannique vient troubler cette image en soulignant une réalité inattendue : les végétariens consomment plus d’aliments ultra-transformés que les omnivores. Une révélation qui force à nuancer les idées reçues sur les régimes « bons pour la santé », et à s’interroger sur les coulisses de notre assiette moderne.
La scène semble tout droit sortie d’un film de science-fiction, et pourtant, elle est bien réelle. À l’occasion du festival de Songkran, dans la province de Nakhon Pathom, la Thaïlande a dévoilé son tout premier robot de police alimenté par l’intelligence artificielle. Son nom officiel : Pol Col Nakhonpathom Plod Phai — ce qui signifie « Nakhon Pathom est sûr ». Son surnom officieux pourrait être plus simple : Robocop, version thaïe.
Une startup américaine du nom d’Aetherflux s’apprête à bouleverser notre façon de produire de l’énergie. Plutôt que de capter la lumière du soleil depuis des panneaux solaires terrestres, elle veut exploiter directement l’énergie solaire… depuis l’espace. L’entreprise vient de lever 50 millions de dollars pour accélérer le développement de sa technologie. Avec un tel investissement, cette approche autrefois jugée futuriste devient de plus en plus tangible.
Une approche unique de la formation des robots - Ce centre de formation chinois se distingue par son approche novatrice, qui repose sur le partage massif de données entre différents fabricants. À l’heure actuelle, plus de 100 types de robots provenant d’une douzaine d’entreprises suivent une formation dans ce centre. Ces machines sont formées pour accomplir des tâches fondamentales, dites atomiques, telles que saisir, placer ou transporter des objets. L’idée est de créer un écosystème de données partagé où chaque appareil apprend à partir des actions répétées et des données collectées, ce qui lui permet de s’améliorer progressivement.
Que contient exactement cet arsenal nucléaire ? Où se trouvent ces armes ? Et comment sont-elles déployées ?
Alors que de nombreux pays peaufinent encore leurs déploiements de la 5G, la Chine prend une longueur d’avance. À Xiong’an, une ville nouvelle à 110 kilomètres de Pékin, le premier réseau haut débit 10G au monde vient d’être lancé. Ce jalon technologique a été rendu possible grâce à une collaboration entre Huawei et l’opérateur China Unicom, utilisant une technologie de pointe : la 50G-PON (Passive Optical Network), soit l’une des infrastructures internet les plus rapides jamais mises en service.
Dans un futur proche, les soldats américains ne seront plus seuls sur le champ de bataille. À leurs côtés, des robots capables de comprendre, de communiquer et d’agir de manière autonome pourraient bien révolutionner les opérations militaires. Grâce à l’intégration poussée de l’intelligence artificielle dans la robotique, l’armée américaine explore en effet une nouvelle ère de collaboration homme-machine. Lors de la National Robotics Week, des chercheurs du laboratoire DEVCOM ARL (Army Research Laboratory) ont présenté des avancées spectaculaires qui pourraient changer la façon dont les conflits sont menés.
C’est un jalon que les chercheurs en intelligence artificielle redoutaient autant qu’ils l’attendaient. Pour la première fois, une intelligence artificielle a franchi un seuil symbolique : GPT-4.5, un modèle développé par OpenAI, a réussi à passer le test de Turing dans sa version la plus exigeante. Cette réussite spectaculaire soulève autant de fascination que de questions inquiétantes. Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère où les machines peuvent se faire passer pour des humains… sans que personne ne s’en aperçoive ?
L’élevage joue un rôle trop vaste pour être totalement éliminé. Il soutient la résilience économique de nombreuses régions, transforme des terres impropres à la culture en ressources alimentaires, et génère des sous-produits essentiels à d’autres secteurs. Le supprimer aggraverait les inégalités alimentaires et priverait des millions de personnes de leurs moyens de subsistance.
[…] un groupe de chercheurs écossais a peut-être trouvé une solution révolutionnaire. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle (IA) et des données comportementales historiques, ils ont développé un modèle qui peut prédire où les personnes perdues ont de fortes chances de se trouver, en reproduisant leur logique de comportement dans des situations similaires. Ce modèle pourrait radicalement transformer les missions de recherche et de sauvetage, en permettant aux équipes d’intervention de concentrer leurs efforts de manière plus ciblée et efficace.
Imaginez un robot qui ne se contente pas d’imiter nos mouvements, mais qui reproduit notre corps jusque dans ses moindres détails. C’est exactement ce que dévoile la startup polonaise Clone Robotics dans sa nouvelle vidéo fascinante – et légèrement inquiétante – de Protoclone, un androïde musculo-squelettique à la silhouette spectrale et aux mouvements troublants de réalisme.
Lors de la présentation avant l’Expo Osaka-Kansai 2025, l’entreprise a révélé son dernier concept de robot : Corleo, un cheval robotique propulsé par une pile à hydrogène, conçu pour être monté par des humains.
Dans un monde où les menaces liées aux missiles balistiques, hypersoniques et nucléaires sont de plus en plus pressantes, les États-Unis envisagent un projet audacieux qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction : un système de défense spatial capable d’intercepter et de neutraliser ces armes avant qu’elles ne franchissent les frontières de la Terre.
Habituellement stable, le vortex polaire, ce système de vents froids qui entoure le pôle Nord, a récemment dévié de sa trajectoire. Cette déviation, observée début mars, pourrait avoir un impact sur les températures européennes, entraînant des conditions hivernales imprévues. Le 9 mars dernier, quelque chose d’inhabituel s’est en effet produit. Plutôt que de suivre son trajet habituel vers le printemps, le vortex a dévié de sa trajectoire et ses vents violents ont changé de direction, soufflant de l’ouest vers l’est, bien plus tôt que d’habitude. Ce type d’inversion de direction se produit chaque année, mais il a lieu normalement autour de la mi-avril, ce qui fait de cette inversion un événement particulièrement précoce.
Ces satellites ont attiré l'attention des analystes spatiaux du monde entier en raison de leur comportement énigmatique.
Les États-Unis viennent de franchir une nouvelle étape dans la modernisation de leur arsenal nucléaire. La bombe à gravité B61-13, une arme de dernière génération, est entrée en production complète sept mois plus tôt que prévu. Développée pour s’adapter aux défis stratégiques du 21e siècle, cette bombe possède une puissance dévastatrice et des technologies avancées.
La Chine fait une nouvelle avancée spectaculaire dans le domaine de l’exploration énergétique. La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a récemment annoncé la découverte d’un gisement pétrolier colossal au large de la mer de Chine méridionale. Situé à 170 kilomètres au large de Shenzhen, dans la province du Guangdong, ce champ pétrolier, baptisé Huizhou 19-6, pourrait contenir jusqu’à 110 millions de tonnes de pétrole.
L’énergie de fusion nucléaire, source d’énergie propre et potentiellement illimitée inspirée par les réactions qui se déroulent au cœur du Soleil, pourrait bien révolutionner notre futur énergétique. Pour maîtriser cette technologie complexe et prometteuse, des ingénieurs sont en train de construire le réacteur de fusion le plus sophistiqué jamais imaginé. Situé dans le sud-est de la France, le projet ITER chercheur à démontrer que la fusion nucléaire peut devenir une source d’énergie viable. Un défi de taille, rendu possible grâce à des outils de pointe, et notamment à l’intelligence artificielle (IA), qui est au cœur de la conception et de la gestion de ce réacteur futuriste.
Le système innovant conçu par les chercheurs de Caltech repose sur un réacteur photothermocatalytique à petite échelle qui fonctionne exclusivement grâce à l’énergie solaire. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui reposent sur l’électricité ou les combustibles fossiles pour produire du carburant, ce réacteur utilise la chaleur solaire pour déclencher les réactions chimiques nécessaires à la production de carburant pour avions.
Les chauves-souris ne sont pas seulement des agents de dispersion de graines ou des contrôleurs naturels des populations d’insectes. Malheureusement, elles sont aussi des réservoirs de virus potentiellement dangereux pour l’Homme. Une récente étude au Brésil vient de mettre en lumière un nouveau coronavirus découvert chez ces animaux. Ce dernier présenterait des similitudes inquiétantes avec celui responsable du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Cette découverte soulève des questions cruciales sur la surveillance des virus zoonotiques et les risques qu’ils représentent pour les humains.