2024
A deux semaines de la COP29, l'ONU sonne une nouvelle fois l'alarme: les engagements climatiques actuels des pays ne sont pas du tout sur la bonne voie pour contenir le réchauffement à 1,5°C et ainsi éviter les conséquences les plus catastrophiques. Ces engagements mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris, a alerté lundi l'ONU Climat dans un rapport mis à jour chaque année.
2023
Quels objectifs climatiques la France doit-elle adopter pour être sur une trajectoire compatible avec un réchauffement climatique limité à +1,5 °C ?
Localtis : Le Conseil national de la transition écologique (CNTE) a rendu, ce 4 mai, son avis sur la trajectoire de réchauffement référence à +4°C (en France métropolitaine), à partir de laquelle sera notamment bâti le prochain Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) attendu pour 2024.
2022
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Les effets du changement climatique sont nombreux et leur multiplication ainsi que leurs conséquences désastreuses sur nos modes de vies, nos aménagements et notre économie suivent une trajectoire aléatoire mais crescendo. Jean-Marc Jancovici, le Réveilleur et François Gémène nous montrent des exemples et nous expliquent leur logique d'apparition. Tout ça avec un p'tit brin d'humour à la VDB
L’idée d’un grand rationnement continue de faire son petit bonhomme de chemin, cette fois-ci en Irlande. Comme je le dis souvent, je ne pense pas que ce genre de chose sera implémenté à très court terme par prévention et anticipation. Mais si un jour le changement climatique et/ou l’épuisement des ressources entraine trop de pénuries, de dégâts matériels, de conflits sociaux et de morts, ET que notre trajectoire reste complètement hors des clous en ne faisant confiance qu’au marché, au progrès technologique et aux politiques molles…
2021
C'est le rendez-vous climatique le plus important depuis la COP21. La COP26 s'est ouverte dimanche, à Glasgow, au Royaume-Uni, jusqu'au 12 novembre. Les dirigeants du monde entier doivent désormais passer des promesses aux actes pour s'inscrire dans la trajectoire fixée par l'Accord de Paris. C'est un moment de vérité qui doit permettre de relancer la dynamique. Mais les chances de succès sont mitigées dans un contexte international tendu, alors que Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui comptent parmi les principaux pays pollueurs au monde, ne se rendront pas en Écosse.
Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi les "ambitions et engagements" de la politique climatique fédérale pour la période 2021-2030. Celle-ci prévoit une trajectoire de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’année de référence 1990, a annoncé la ministre de l’Environnement, Zakia Khattabi. Cette ambition, conforme à l’accord de gouvernement, représente une réduction de 233 millions de tonnes cumulées.
Pour atteindre l'objectif climatique porté par l'Accord de Paris, l'humanité doit décroître sa production de pétrole et de gaz de 3 % par an d'ici 2050. Cela signifie qu'il est nécessaire de laisser sous terre plus de la moitié de ces réserves de pétrole et 90 % des réserves de charbon, indique une étude parue dans la revue Nature début septembre. Mais le monde est sur la trajectoire inverse.