Jean-Marc Jancovici

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2025

Alors que de nombreux reculs environnementaux ont émaillé le second mandat de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'objectif climatique à 2040 du continent pourrait être pris en otage. Il est pourtant crucial que l'UE se positionne en amont de la COP30 de Belém.
Objectif emblématique du secteur aérien, sa décarbonation à l'horizon 2050 s'avère aujourd'hui "en péril" en raison des politiques climatosceptiques, dont celle de Donald Trump, a prévenu dimanche la principale association de compagnies, l'Iata. L'émergence de dirigeants privilégiant les énergies fossiles et des reculs réglementaires récents constituent "évidemment un revers", a déclaré la vice-présidente de l'Iata chargée du développement durable, Marie Owens Thomsen.
L’Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s’est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.
Alors que l'heure est au backlash en matière environnementale, les discours du secteur privé en Europe sont de plus en plus alignés avec les objectifs climatiques, selon un rapport publié par Influence Map. Malgré tout, les associations professionnelles comme le Medef continuent de pousser contre la transition climatique et énergétique.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Commençons par rappeler quels sont ces objectifs climatiques dont on parle tout le temps. Au niveau européen, ils ont été initiés dans le cadre du Green Deal et sont incarnés par la loi européenne pour le climat[1]. Celle-ci inscrit dans la loi “neutralité carbone pour l’Europe en 2050”, et fixe également l’objectif intermédiaire d’une réduction des émissions de 55% entre 1990 et 2030. Ces deux objectifs sont repris en Wallonie dans le Décret neutralité carbone[2].
La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP. La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.
Alors que l’administration américaine menace de poursuivre les entreprises qui mettent en œuvre des programmes de diversité et d’inclusion, le groupe allemand – qui emploie 17 000 personnes aux États-Unis – va notamment supprimer son objectif d’atteindre 40 % de femmes parmi l’ensemble de ses employés.
Le gouvernement a publié ce 16 avril la révision de la stratégie nationale de l'hydrogène décarboné. Partant d'un constat : le déploiement du marché depuis la première stratégie de 2020 a été « moins rapide qu’attendu, en France comme dans les autres pays du monde ».
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Paris a accueilli, les 30 et 31 mars, le sommet SOS Océan, qui réunissait décideur·ses politiques, scientifiques et personnalités publiques. Dans un discours prononcé lundi midi, Emmanuel Macron a fixé huit objectifs pour la prochaine Conférence des Nations unies pour l’Océan (Unoc), qui se tiendra en juin à Nice (Alpes-Maritimes).
L’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science font partie des priorités énoncées, lundi, par le chef de l’Etat.
Les principales compagnies aériennes européennes ont mis en doute jeudi la faisabilité des objectifs d'incorporation de carburants renouvelables dans les réservoirs de leurs avions à l'horizon 2030, estimant que leur production risquait de ne pas être suffisante. L'Union européenne, dans le cadre de ses efforts de décarbonation, impose qu'une partie croissante des carburants d'aviation soit issue de sources non-fossiles ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais). Fixée à 2% depuis le début de l'année, cette proportion doit monter à 6% en 2030 et progressivement jusqu'à 70% en 2050.
Dans un contexte de net recul des questions climatiques à l'agenda international, les atermoiements de Bruxelles interpellent: l'UE tarde à lancer la négociation sur son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis, les dirigeants européens sont, de fait, monopolisés par les questions de défense et de compétitivité.
Un nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l’Ukraine" se tient à Paris, ce jeudi, à l’initiative du président Français Emmanuel Macron, pour mettre en place des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie. C’est la troisième fois qu’un tel sommet est organisé pour constituer une "coalition des volontaires". Les précédents avaient eu lieu à Paris et à Londres.
La Commission européenne a reporté la présentation de son objectif climatique pour 2040 initialement attendue au premier trimestre, a confirmé lundi une porte-parole. Cette révision de la législation vise à fixer un cap intermédiaire entre les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050, un engagement clé de l’UE. Pour 2030, l’objectif est de réduire les émissions de 55% par rapport aux niveaux de 1990.
La Déclaration de politique régionale wallonne (tout comme au niveau fédéral d’ailleurs) l’assure : « Le Gouvernement s’inscrit pleinement dans l’objectif de neutralité carbone en 2050 et un objectif intermédiaire de -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030. En collaboration avec l’Autorité fédérale et les autres entités belges, le Gouvernement se donnera les moyens de les atteindre ». De grandes inquiétudes pèsent néanmoins sur l’atteinte de ces objectifs, alors que les rares dates inscrites dans le Plan Air-Climat Énergie (PACE) sont, les unes après les autres, reportées.
La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
À rebours de ses engagements pour décarboner ses activités, la major britannique a décidé d’investir 10 milliards de dollars par an dans les énergies fossiles. Elle provoque la colère des défenseurs de l’environnement. Explications.
Le ministre français chargé de l'Industrie Marc Ferracci a prévenu jeudi dans le journal Les Échos qu'il "n'assumera pas l'objectif" européen "de réduction des émissions de 90% en 2040" si Bruxelles "n'améliore pas la copie" sur l'accompagnement prévu de l'industrie.