filtre:
Russie Ukraine guerre États-Unis plan paix Europe
2025
Les négociations de Genève ont permis de retirer du projet américain les points les plus problématiques pour les pays de l’UE et l’Ukraine. Mais ce plan en 19 points reste à finaliser et doit être soumis aux Russes.
Une pluie de drones et missiles s'est abattue sur Kiev dans la nuit, faisant au moins sept morts, tandis que s'activent mardi en coulisses Ukrainiens, Américains et Européens pour tenter de trouver une issue au conflit après la publication d'un plan américain. Des réunions "secrètes" sur l'Ukraine entre Américains et Russes se sont tenues lundi et devraient se poursuivre mardi à Abou Dhabi pour tenter d'avancer sur un cessez-le-feu, ont affirmé mardi des médias américains et britanniques.
À l’issue de leurs négociations à Genève, l’Ukraine et les États-Unis sont parvenus à un projet de document complètement révisé, qui a suscité l’optimisme des deux pays. Selon la presse internationale, les aspects les plus délicats – notamment les questions territoriales et le soutien de l’Otan – restent toutefois en suspens.
L'Ukraine a accepté, après consultation avec les émissaires américains, les conditions d'un possible accord de paix, a déclaré mardi un responsable américain à ABC News.
Le secrétaire d’Etat américain a évoqué d’« énormes progrès » lors de ses discussions, dimanche, avec les Ukrainiens et les Européens. Mais les contre-propositions des capitales européennes restent très éloignées du projet du président américain.
A l’issue de pourparlers «constructifs» à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens, qui ont permis une avancée par rapport au plan Trump favorable à Moscou, les discussions devraient se poursuivre ce lundi 24 novembre.
Côté européen, les conseillers à la sécurité nationale des dirigeants français, allemand, britannique et italienne seront présents à Genève pour prendre part aux discussions, selon plusieurs sources.
Américains, Ukrainiens et représentants européens se retrouvent, dimanche, à Genève, pour discuter le texte proposé par Donald Trump qui vise à mettre fin au conflit provoqué par près de quatre ans d'invasion russe. De son côté, l'administration américaine présente désormais le document en 28 points comme "un cadre pour des négociations".
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a contesté samedi 22 novembre au soir le fait que ce texte annoncé dans la semaine soit calqué sur les exigences russes. Trois sénateurs américains ont déclaré le contraire.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est arrivé dimanche à Genève où des responsables ukrainiens, américains et européens se retrouvent pour discuter du plan de Donald Trump pour l'Ukraine, qui fait craindre à Kiev une capitulation forcée mais ne constitue pas, selon Washington, une offre finale.



