Kaya

OA - Liste

L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

L’objet de cette étude consiste à vérifier si ces deux différentes approches théoriques se confirment et concrétisent ou non dans la pratique, en observant la manière dont différents acteurs publics ont pu se saisir du concept de résilience. Comment la mobilisation de ces concepts influe-t-elle les politiques publiques ? De quelle manière impacte-t-elle l’organisation de l’administration et sa posture vis-à-vis des autres acteurs ? Quels effets a-t-elle sur les politiques connexes, comme les politiques climatiques, le soutien à l’innovation sociale ou encore les pratiques de veille et de prospective ?
En 2021, Santé Publique France confirmait que la mortalité liée à la pollution de l’air ambiant demeurait un risque conséquent en France : 40 000 décès sont attribuables chaque année aux particules fines (PM2,5) et 7 000 au dioxyde d’azote (NO2) sur la période 2016-2019.
Après un trimestre à réfléchir aux enjeux actuels et futurs de la qualité de l’air que nous respirons, dernière étape auprès de Delphine Praud, épidémiologiste au département Prévention Cancer Environnement de Centre Léon Bérard de Lyon.
Parmi les neuf catégories de limites planétaires identifiées, celle de l’eau douce faisait déjà l’objet de travaux scientifiques pour évaluer l’état de la ressource et la pression anthropique sur l’eau dite « bleue », celle des cours d’eau, des lacs et des nappes. Plus récemment, une étude de la revue « Nature » s’est intéressée à l’eau verte, celle de la pluie qui s’infiltre dans les plantes et les sols. Plutôt qu’une « nouvelle limite qui serait dépassée », cette étude met en lumière de nouveaux indicateurs – non suivis jusqu’alors – encore plus préoccupants que pour l’eau bleue.


espace50x10 facebook