Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Les solutions proposées par l’institution financière sont toutefois jugées insuffisantes pour aller vers un modèle durable et résilient.
Une évaluation menée par la Global Alliance for the Future of Food chiffre pour la première fois la forte dépendance des systèmes alimentaires aux combustibles fossiles.
Conflits et instabilité politique, crise climatique, séquelles du colonialisme, guerre en Ukraine génèrent une spirale de la faim sur le continent, pourtant tourné vers la production agricole et l’exportation.
Infographies - Selon les Nations unies, 9,2 % de la population mondiale souffre de faim chronique, bien plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Si des progrès ont été enregistrés en Asie et en Amérique latine, la situation se dégrade fortement au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Afrique.
Avec 84,9 kilogrammes équivalent carcasse consommés par habitant en 2022, la consommation française se situe dans la moyenne européenne
Des associations dénoncent le partenariat entre le grand rendez-vous annuel sur le climat, en Egypte, du 6 au 18 novembre, et la multinationale championne du plastique, un matériau issu de l’industrie des énergies fossiles.
Par l’ampleur des espèces animales et des zones touchées cet été, l’épizootie présente un caractère inédit. Or, la saison des migrations, la plus à risque, n’a pas encore commencé.
« Surconsommation : l’impasse » (3/5). Pour réduire l’impact de l’alimentation et de l’élevage sur le réchauffement climatique, il faudra transformer le contenu de nos assiettes et nos modes de production. Mais aussi accompagner les agriculteurs vers cette transition difficile et revoir nos politiques publiques.
Un rapport de l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture dresse un constat accablant de l’état des sols et des eaux, soumis à un niveau de pression inédit pour nourrir la population.


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